Bon par où je commence mon histoire… Je suis une personne amnésique. Il y a beaucoup de choses que je ne sais pas… Et certaines choses que je sais. Je sais que cela fait environ 11 ans. Je suis pas entièrement sûr pour le nombre, mais cela doit être dans ces chiffres-là. Mon enfance… C’est une entière page blanche. Je peux pas vous en parler, vu que je n’ai aucun souvenir. J’ai eu des flashs d’une ville. J’étais avec un homme. Je pense que cela devait être mon père. Il m’emmenait à l’école. Ensuite, c’est flou. Des images en vrac… J’étais pourchassé. Du sang sur mes habits. La forêt. Et la colonie des sang-mêlés. Chiron m’a un peu expliqué qu’ensuite j’étais allé chez les Hermès. J’étais une sacré fille avec plein de compétence. J’avais aussi dévoilée mes pouvoirs. Le contrôle de sentiments, j’arrivais à supprimer toute notion de peur pour vous donner du courage. Un pouvoir très dangereux si on ne sait pas le doser. Puis j’ai remarqué après coup je pouvais aussi persuader les gens sur leur doute. J’alimente les feux. C’est d’ailleurs plus fort que moi. J’adore chercher la petite bête. J’ai eu un entraînement. J’ai eu aussi des flashs dans la colonie. Cela revient petit à petit. Chiron m’a dit de ne pas trop forcé. Ça vient quand ça viendra. Je suis d’ailleurs assez d’accord avec lui. Je vous explique pas le malaise en plus quand cela se produit. J’ai des nausées. Je me sens pas bien. Un mal de tête pas possible. Je fuie généralement la personne qui me le provoque. Je sais que certaines personnes étaient mes amis. Je les fuis comme la peste. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé. La théorie de Chiron est que soit je me suis pris un coup sur la tête (ce qui est possible) ou soit on m’a mis quelques choses dans mon verre (genre le léthé, vu qu’il y en a dans le camp maintenant). Je me dis que j’ai du faire quelque chose de grave avant qu’on me fasse un truc pareil. Peut-être qu’il espérait que je sois plus clémente. Il avait tord. Cela a fait le contraire. Ils m’ont enlevés les limites.

Je me rappelle du coup vaguement de la guerre contre Cronos. Je sais que j’y ai pris par vu que je venais d’être une personne qui entraîne protectrice aussi. J’étais sous les ordres de Chiron pour le bon fonctionnement de la colonie. Je ne pouvais pas aller me battre en disant démerder vous. J’y ai bien foutu la merde chez l’ennemi. J’ai d’ailleurs reçu un coup dans le dos. On peut y voir aujourd’hui une cicatrice qui fait la diagonale sur mon dos. Heureusement qu’on a notre elexir, sinon on serait bien embêter. La fin du combat, j’étais avec des soins rapides et je donnais tout ce que j’avais. J’ai d’ailleurs encore de rare souvenir : Derrière un mur avec quelques sang-mêlés en train de préparer une mini-guérilla, mon petit ami qui me disait je t’aime, sa mort qui m’a attristée et rendu colérique et hors de contrôle. On n’a du me retenir pendant un long moment. Le pire est celui de après cette maudite guerre où la colonie était attristé. J’étais devenue amer. Aujourd’hui, cela ne me fait plus tellement mal. Je savais qu’il m’était cher… Mais tous ces moments avec lui avait disparu. Je suis allée sur sa tombe récement pour voir que c’était un fils d’Arès : Aaron Stewart. Les larmes montaient de toutes seules. C’était bizarre de se savoir triste sans le savoir pourquoi. Vous me direz qu’on a tous eu des pertes. Mais je vous répondrais : « J’aimerais savoir pourquoi je pleure cette perte. ».

Cela, c’est passé juste après la guerre. Quand j’avais emménagé dans le Bungalow de Eris, je me suis réveillée un matin sans me souvenir de rien. Ce jour, je m’en rappelle comme si c’était hier. Je me réveillais le matin sans savoir qui j’étais où j’étais. La première chose, que j’ai vu, ce fut un centaure. Imaginez mon regard et celui de Chiron qu’on il m’a vu détaler en le voyant. Cela n’était pas normale. Je m’étais rendu dans la forêt où je fus perdu durant quelques jours. Les premiers temps, j’eus des flashs. Ce fut un satyre qui me retrouva en me ramenant dans le campement inconsciente à mon réveil. Chiron me regardait. Il me posait des questions en voyant que j’étais perdu. Il me parlait des événements récents. Puis, il me confia à un satyre pour me refaire un topo d’où je me trouvais. Certains faits revinrent. Je savais que c’était complètement foutu. Perdu, ça je l’étais. Il m’a donné la gestion de la vente des fraises quelques temps sur New York pour que je me rappelle qui j’étais. Une fois que j’étais à nouveau prête, je me suis rendu à la colonie. Il m’a donné avec l’autorisation de Dionysos la gestion pour les entraînements avec les armes et animatrice d’activité. Je dormais dans une maison à part avec d’autres adultes. On va dire que je reprenais ma vie petit à petit.

Quelques temps plus tard, il y eut tellement d’événement à gérer que franchement je m’en foutais pas mal. Okai, il y avait des enfants romains. Je m’en doutais. Pourquoi il y aurait que les grecques ? Il faut être logique. Leur présence ne me gênait pas du tout. Après tout, nous étions tous des enfants de dieux. Ensuite, il y a eu les humains qui nous ont fait une jolie surprise. J’ai envie de dire. Ben repartons pour une guerre. J’ai plus rien à perdre. En réalité, je m’en fous un peu. Je serais là en cas de problème, mais je vais pas m’amuser à alimenter les conflits ? Quoi que ? Oui, cela risque d’être amusant. L’événement le plus marquant fut celui où j’ai embrassé un de mes élèves…. Je… Comment dire. C’est une chose qui ne se manipule pas. Je me sens pas prête à assumer cette relation. Je suis plus vieille que lui. Ensuite, j’ai perdu quelqu’un que je m’en rappelle plus. C’était son « frère »… Et il y avait cette attirance. J’avais vraiment envie d’être avec lui. C’était plus fort que moi. Pourtant, j’ai envie de tester ses limites pour savoir à quel point il m’aime ? Après tout… Je suis amnésique et s’il se jouait de moi ? Nous verrons ce que l’avenir nous réserve.