je suis né d'une mère alcoolique et de Terror, le dieu des peurs... mon père cet indigne n'a jamais voulu venir me voir, ce lâche, fier de ses batailles mais même pas capable de venir voir son propre fils.
Quoi qu'il en soit j'ai grandi seul, du moins avec ma mère mais elle ne comptait pas comme une personne valide, d'après elle l'alcool aidait à faire taire les voix dans sa tête.
Quand on s'occupe de soi seul à sept ans on s'en fout un peut des voix de maman, on pense plus à se faire à manger sans s'intoxiquer et à amener sa mère faire les courses, mes journées se résumaient à être l'enfant et l'adulte, vaisselle, machine à laver, chauffage et tout ce qui suit, bien sûr cela forge le caractère, et encore plus quand on est la brute de l'école.
Enfin la brute c'est vite dit, à un repas tous les deux jours on n'est pas très corpulent, ma réputation tenait de mes bagarres à répétition, à une époque j’étais pacifiste, mais tout s'est arrêté le jour ou je me suis battus pour la première fois.
Contre l'ancienne brute, j’étais dans la cour de récréation, seul encore une fois en me tenant le ventre, la faim me faisait mal, je n'avais que cinq ans a l'époque et ma mère me faisait à manger quand elle y pensait.
Cette brute s'avança vers moi avec tous ses copains et commença à me pousser par terre; c'était un matin d'hiver, il avait plu et la terre était presque gelée, je suis tombé la tête la première au sol et la boue me couvrait de la tête aux pieds.

« hé regardez les gars, le fils de la vielle alcoolique ne tiens même plus debout »

Ses copains se sont mis aux tours de moi et ont commencé à me donner des coups de pied, dans la tête et les cotes, les jambes y ont eu droit aussi.
J’étais tout le temps « le fils de la vieille alcoolique », et cela de partout, mais cette fois, après cinq ans asservissement et de honte il fallait que je me rebelle.
Je pris le pied d'un des adversaires et me levai d'un trait en titubant, le gamin écrasa par terre, je fis volte-face et pris le premier enfant que je vis pour aller écraser mes phalanges sur son nez, un autre me donna un coup de pied dans le genou ce qui me fit tomber au sol, je le frappai entre les jambes et voilà pour les trois copains.
Maintenant le plus gros morceau, quand il vit que j'avais mis à terre ses larbins il se mit à courir en direction du professeur, je me lançai à sa poursuite et y sautai dessus pour le faire tomber, une fois à terre je pris sa tête dans ma main pour la frapper fort contre le sol et à plusieurs reprises.
Le professeur ayant vu la scène accouru vers nous et nous séparation, en sentant sa main m’agripper le col je le mordis aussi fort que possible, il me lâcha et d'un revers de main m'envoya valser le cul par terre à un mettre de là.
Sa main saignait, il appela l'infirmière et convoqua les parents, du moins le parent, le parent de cette brute, ma mère devait être trop saoule pour venir, encore une fois en train de cuver dans un coin.
Devant le tableau évident il ni eut n'aucune poursuite, il était clair que j’étaie seul et que cela m'avait protégé pour cette fois.







À l'âge de douze ans ma vie a basculé brutalement, il faisait nuit et comme à mon habitude j'étais dans ma chambre quand soudainement j'ai entendu des loups hurler.
je me suis levé de mon lit et j'ai regardé par la fenêtre, et la ma visage est devenue pale, une meute de loups encerclait la maison...ma mère encore saoule ouvrit la porte armée d'un simple balai:
"houste sale bête!" le loup devant elle lui bondit dessus et la plaqua au sol, les autres se sont faufilé dans la maison et sont tous entré dans chambre, je me suis retrouvé encerclé en peux de temps sans même pouvoir faire quoi que ce soit.
un grand loup se tenait devant moi, il me fixa pendant cinq minutes et sans un bruit il se tourna vers la sortie.
Les loups qui m'encerclaient  le suivirent aussi me poussant pour que j'avance, j'ai bien tenté de partir mais si je quittais le cercle formé par les loups ils se mettaient à grogner et montraient les crocs, j'étais obligé de les suivre, je n'osais même pas parler par peur qu'ils me mangent.
Nous avons marché toute la nuit pour finir dans une forêt, une forêt que je n'avais jamais vus à vrai dire.
Devant moi il y avait une cabane et un loup assis devant, le plus grand loup que j'aie vu il avait  une belle fourrure chocolat rouge et les yeux couleur argent, de plus les contours n'étaient pas nets ils étaient sous forme de brouillard mais je mis cela sur le compte de la fatigue et de la peur.
Mais ce loup m'a parlé, ou plutôt cette louve, comme un lien télépathique. au début j'ai cherché des gens, j'ai cru à une caméra cachée, puis par la suite j'ai compris que c'était elle, la louve qui contrôlait tous les autres...

"je suis lupa, je suis là pour te tester jeune demi-dieu, voir si est digne d'aller au camp Jupiter"

demi quoi? Dieu? ok je débloque!

"tu es fils de Terror, le dieu de la peur, tu ne peux pas vadrouiller en pleine nature de la sorte, tu es un danger potentiel pour la population"

Le dieu de la peur, ma mère me le disait souvent, j'étais l'enfant de la terreur, le fils de la peur en personne, mais cela ne m'avait jamais heurté vu qu'elle était totalement saoule le plus clair du temps.
Mais pourquoi un loup parle et surtout c'est quoi ce camp Jupiter?

"chaque Demi-dieu doit passer par ici pour entrer au camp Jupiter, je leur fais passer une série d'épreuves, s'ils réussissent ils passé, s'ils échouent..."

La louve à baisser la tête et une goute de sueur perla de mon front, elle était sérieuse là? puis je parle à une louve!

"tu as réussi la première épreuve, tu es arrivé jusqu'ici et tu as marché toute la nuit en tenant la cadence de mes loups, maintenant la deuxième épreuve est simple: combat ta peur"

A ses mots les loups si calmes se sont approchés de moi férocement en grognant et montrant leurs dents.
Certains faisaient même claquer leurs mâchoires, un grand CLAC!  retentis alors.
Je me mis à reculer et pris la fuite, bien sûr les loups sont bien plus rapide s que moi, je fus rattraper en moins de temps qu'il en faut pour le dire.
Je sentais la peur me paralyser à chaque instant, mon cœur aurait pu exploser tellement la pression était grand.
Je me retrouvais recroquevillé sur moi-même en sanglots, que pouvais-je faire contre une meute de loups? J'étais bien la terreur de l'école mais ce n'était que des humains, là ce sont des loups!
Je ne m'étais jamais demandé comment j'allais mourir, maintenant je le savais... mourir? Non je ne peux pas! Je veux devenir fort! Je ne veux plus être ce gamin bizarre! Je me battrais pour cela!
les loups se sont avancé vers moi et l'un d'eux allaient s'apprêter à me sauter dessus lorsque je me levai et avançai vers lui en criant:

"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA"

Je vous le concède le cri ne servait a rien d'autre qu'à m'encourager, mais quelque chose se passa, quelque chose de stupéfiant, les loups se sont arrêté net et lupa est apparu.

"tu as réussi ta deuxième épreuve de justesse, voilà ta troisième: arrive au camp Jupiter! c'est par là"
Elle montrait un chemin de terre, par lequel je devais partir.
je ne savais pas ce que ce camp jupiter était mais après avoir frôlé la mort pour avoir le droit d'y entrer je voulais voir ce lieu.
Je m'engageais donc sur le chemin, il passait par de multiples lieux, la route n'était pas parfaite mais cela ne me dérangeait pas, je suivais coute que coute le chemin, ce long chemin...







Quand je suis arriver au camp on m'a appris tout ce qu'il y avait à savoir sur mon père, je l'est même vu durant la première année au camp.
Il m'a donné une faux qui se rétracte en tatouage ce qui m'a donné une idée plutôt saugrenue, a chaque monstre tué je me ferais tatouer.
J'ai suivi les préceptes des romains jours après jours:


je suis entré en garçon et me voilà homme, je suis entré avec la peur au ventre et me voilà fier, je suis entré seul et me voilà Romain!!