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Alec était au cinéma. Il s'était lancé le défi de voir tout les films à l'affiche du moment, en une semaine. Les films d'action, c'était cool, mais les autres... Disons que le jeune homme les trouvait un peu ennuyeux sur les bords. Là, il était assis à sa place favoris, au milieu, avant avant dernier rang. A côté de lui, à sa gauche, une mamie et son pot de pop corn qui devait en contenir un kilo au moins. Et le pire, c'était qu'elle avait presque fini et il n'en était qu'à la moitié de ce film, trop nul. A sa droite, un jeune homme qui devait avoir son âge, à peu près. Alec gigotais beaucoup sur son siège. Il faisait toujours ça quand il jugeait la situation trop calme. Il donna sans doute plusieurs coups de coude au gars à côté de lui mais Alec était Alec, il pouvait s’excuser et recommencer tout de suite après. Aussi, après le trentième coup de coudes, il se tourna vers lui et lui tendit sa pochette de mars glacé, fondus certes, mais cela resté des mars.
Ups, tu veux des mars ? -oui, il avait conscience que le gars regardait le film mais bon... - au fait moi c'est Alec ! Ca va ? T'aime bien le film ? Moi j'le trouve un peu nian nian quand même... Rien que le titre déjà... "une rencontre"... Pfft.
Dans le genre casse pieds ou casse noisettes comme on voulait, Alec était sur le podium des pires boulets. Et le pire, c'est que pour lui, cela n'était pas méchant, tout partait d'une bonne attention. Il croqua dans son mars et, la bouche pleine, continua son monologue.
On sait déjà comment ça va finir ces trucs là. Ils s'aiment, genre ils peuvent pas finir ensemble mais pas un coup du destin, il vont se marier etc etc... C'est quand même cliché ce truc.
La personne derrière eux leur demanda de se taire, suivit d'un sifflement agacé. Rooh, mais que les gens pouvait être bougon. Alec haussa les épaules et s'arrangea pour être de biais, face au pauvre gars et sans gêner les gens derrière. Oui, parfois sa grande taille lui faisait défaut. Il balança une blague à son voisin et la personne derrière donna des coups dans son siège . Mais quel rabas joie... Il s'apprêta à lui balancer une autres vannes, un trucs parfaitement inutiles mais sa bouche se referma sans qu'il puisse dire quoi que se soit. Il avait remarqué une femme, dans le coin de l'écran que personne ne semblait vraiment remarquer. Impossible de dire à quoi elle ressemblait, ils étaient dans le noir complet. Et cette femme semblait les fixer. Alors, d'une voix enjoué, il donna un énième coup de coude à son « ami » et lui désigna la femme en rigolant.
Hé mon gars je cris que t'as une touche !
S'en suivit un rire bruyant et la femme quitta sa place pour monter les marches qui menaient à leur rang. Allons bon, elle aussi voulait parler du film ? Plus on est, plus on rit, pensa Alec. Il était bien loin de se douter de ce qu'était cette femme en réalité et ce pourquoi elle était là.
Sujet: Re: Cameron - une rencontre Jeu 17 Avr - 15:10
« Détends-toi un peu, Cam' ! » La tournure de la phrase était plutôt amicale mais l'ordre sous-jacent n'avait pas échappé à Cameron. Alors il avait obéi, comme il le faisait toujours. Suivre les ordres et faire exactement ce qu'on attendait de lui, c'était la seule chose qu'il savait faire. Le Département lui avait appris à se battre, à utiliser les armes à feu. Pour ce qui était techniques de combats à mains nues, son corps savait déjà faire mais il ne savait toujours pas pourquoi, ni quelle vie il avait bien pu mener avant... Avant. Il ne cherchait pas trop à savoir car ça ne plaisit pas au DLCEM et que le Département, c'était tout ce qu'il savait. Et puis, par quoi commencer ? Il n'y avait rien sur Internet – sa curiosité l'vait emporté une fois et il avait jeté un œil – ni dans les journaux. Il ne connaissait pas son nom de famille et il avait vraiment l'impression de sortir de nul part. Quand il en avait touché un mot à la femme du Département chez qui il logeait, elle lui avait simplement rétorqué qu'un bon agent avait tout intérêt à ne pas exister. Ces mots ne l'avaient pas franchement aidé et son moral était définitivement parti camper dans ses chaussettes. Et voilà qu'en plus, on lui ordonnait de prendre du repos en l'expédiant voir le film le plus ennuyeux de la terre. Cameron n'avait rien contre les films, bien sûr. Avant qu'un ami ne se fasse sauvagement attaqué chez lui (et que Cam' reste planqué dans le placard), il voyait beaucoup de films d'horreur. Quand il ne travaillait pas, il surfait sur le net, regardait des films et séries, jouait à des jeux vidéos ou s'entraînait au tir. Sa vie n'était pas exactement palpitante. Il n'avait pas de relations, pas d'amis, rien. Juste son boulot et sa chambre.
Alors Cameron avait obtempérait et s'était assis au fond de la salle, choisissant la meilleure place selon lui. Le film s'avérait ennuyeux à mourir mais il comptait en profiter. Autant ne pas perdre bêtement son temps. Et au pire, il avait Flappy Bird sur son téléphone. Après dix minutes de film, Cam' commença à lancer des regards de travers à son voisin. Il bougeait, bougeait... Et c'était sacrément insupportable. Déjà le temps était long, alors si en plus il se tapait le case-couille de service... Encore un choc. Cameron serra les poings puis se força à se détendre. Wren, son coéquipier et mentor au sein du DLCEM, lui disait qu'il en faisait trop et qu'à force, la pression montait en lui. Il se força à se concentrer sur la vie amoureuse terriblement palpitante de Christina et Marco quand le voisin se pencha pour lui proposer un vieux bout de Mars fondu. « Euh non, merci, ça ira... » Par instinct, Cameron s'éloigna le plus possible du garçon. Si le chocolat tachait ses fringues, il était bon pour une semaine de moquerie de la part de Wren plus un passage au pressing. Merci bien. « Pourquoi t'es venu là, alors ? » Il s'était retenu d'ajouter crétin à la fin mais ça se sentait dans son ton sec. « Cameron. Maintenant ferme-là s'il te plaît. » Encore un casse-couilles. Dans les livres, les gars tombaient toujours à côté d'une jolie fille. Lui non, il fallait qu'il se tape le boulet de service aux Mars fondus et aux blagues moisies.
« Mais vraiment, ferme... » Cameron s'interrompit au milieu de sa phrase, d'une part parce que le type de derrière venait de donner un violent coup de pied dans le dossier de son fauteuil, ensuite parce qu'il avait aperçu sa « touche ». Son instinct lui criait de se taire, de prendre une arme et de se cacher. Sauf qu'il n'était pas armé et qu'en plus, c'était au beau milieu d'un film. Sans trop savoir pourquoi, il se laissa glisser à quatre pattes dans la rangée. « Viens, toi ! » Un ordre, à voix basse. A genoux derrière le siège de la madame de devant, il fit signe au garçon de le rejoindre là. « Elle a pas l'air gentille, la dame. On devrait peut-être... » Cameron lui montra la sortie et l'armée de jambes qui les attendaient. A quatre pattes toujours, il se glissa carrément sous le fauteuil, finissant même à se mettre à plat ventre, et rampa vers la sortie. Un fauteuil, deux fauteuils... Plus que trente, c'était pas gagner. Même s'il était caché là, il avait encore l'impression de sentir le regard perçant de la femme, là planté sur lui, comme si... Eh bah comme si elle le connaissait ou qu'il n'était qu'un délicieux plat pour le repas du soir.
Dernière édition par Cameron T. Mulligan le Mer 23 Avr - 13:55, édité 1 fois
Sujet: Re: Cameron - une rencontre Ven 18 Avr - 19:13
Ouh ! Ce gars avait l'air d'aimer... Jouer ? Il avait peur de la dame ? Sans vraiment comprendre, Alec se pencha, le maudissant au passage et le suivit. Il était trop grand son dos cognait contre les mollets et la discrétion... Zéro pointé. Le film devait être assez émouvant puisque au moment ou Alec se mangeait un talon aiguille dans le nez, une femme sembla pleurnicher dans son coin. Cependant, il sentait quelque chose d'étrange, comme quelqu'un qui les suivait. La femme de tout à l'heure ? Paf, il se mangea le pied du dénommer Cameron. Non, quand même pas. Catastrophe. Le portable d'Alec sonna, car évidement il n'avait jamais trouvé le bon bouton pour le mettre en sourdine. Stay In Alive résonna alors dans la salle silencieuse et les gens se mirent à grogner. La femme sous laquelle il passait sursauta, comme si elle n'avait toujours rien remarqué et Alec se reçus un flot de pop corn sucrés sur la tête. Il roula, enfin roula, dans la mesure du possible, et décrocha. Son père. Il bafouilla quelque chose et raccrocha, la femme étrange était penché sur lui. Il leva le bras, assez loin pour tirer le pantalon de Cameron.
ENFIN ! BAISSEZ VOUS MADAME ! ET VOUS DEUX SOUS LES SIEGES ! CA SUFFIS !
Un homme avait hurlé. Puis, un autre reprit le dessus et le portable d'Alec résonna une nouvelle fois. Sa mère. Il s'apprêta à décrocher ma la femme aux pop corn le prit et le balança devant elle. Elle heurta la tête de quelqu'un puisque le jeune homme entendit un « AIE PUTAIN ! » Alec se redressa, assez vite pour voir la femme étrange faire quelque chose d'assez inattendu.
Heu Cameron...
La femme avait virer celle qui mangeait ses pop corn et avait tout simplement arraché son siège. Elle poussa un hurlement terrifiant et le premier réflexe d'Alec fut de se boucher les oreilles. Elle paraissait vraiment.... Grande ?
Qu'est ce que...
Elle était folle, sans aucun doute. Dans la salle, plus personne ne regardait l'aventure folle des deux tourteaux, tout le monde hurlait et Alec se reçu une nouvelle fois des bonbons dans la figure. Il jura, se releva, après qu'un gros monsieur l'ai piétiné en se précipitant vers la sortie et remrit ses cheveux en place. Il leva les mains vers la femme visiblement en colère qui bavait abondement -il se demanda si elle n'était pas atteinte de la rage mais se reprit bein vite quand elle dégaina un briquet dans chaque main. Des briquets ? En plissant les yeux, il se rendit compte que c'était quelque chose de bien plus volumineux et un cri suraigus sortit se sa bouche. Alec voulait de l'action, de la peur ? Il avait les deux.
Oh god... TOUS AUX ABRIS !
Il attrapa son camarade d'infortune par la manche et entreprit alors de descendre les rangés parles sièges, le plus vite possibles. Il en compta pas le nombre de fois ou son pied resta coincé quelques instants entres deux sièges avant d’atterrir en bas de l'écran . La femme était à côté d'eux. « Qu'elle rapidité ! » Mais d'un côté, c'était quand même un peu étrange. Il se jeta dans les bras de Cameron, un peu comme dans la scène finale de Titanic, ou les deux héros n'étaient plus que tout les deux sur un bloc de glace. Il ferma les yeux et hurla une nouvelle fois quand la femme se mit à détruit la toile de cinéma.
Pitié nooon ! Pitié ? Mes précieuux...
Ah ce moment là, Alec repensa à un de ces films cultes qu'il avait dû voir au moins dix fois. Hahaha ! Elle aussi sûrement ! Et elle se mit à sourire, dévoilant une rangée de dents un peu trop pointus pour le coup.
Sujet: Re: Cameron - une rencontre Mer 23 Avr - 13:17
Ramper sous les sièges, ce n'était pas simple. Cameron ne payait certes pas de mine mais il était grand, vraiment. Le portable de l'autre guignol sonna derrière lui et il lâcha une flopée d'injures. « T'es sérieux, mec ? Faut que tu sonnes maintenant ? » L'autre au bout du fil n'aurait pas pu attendre trois minutes, non, c'était vraiment trop demander. Un type au-dessus de lui éclata de rire, apparemment inconscient de ce qui se passait sous son siège ; du coca goutta sur le front du garçon. Les gens dans la salle commençaient à comprendre qu'un truc n'allait pas. Enfin bien sûr, pour eux, il s'agissait juste de deux idiots qui gigotaient sous des fauteuils - sans double-sens - et une bonne femme qui leur courrait après. C'était d'ailleurs ce qui n'était pas rassurant : elle les poursuivait vraiment, eux deux. Derrière lui, les bruits n'étaient pas très rassurant. Un téléphone allumé - l'écran brillait - passa juste au-dessus de Cameron et heurta la tête d'un monsieur chauve. Des cris agacés s'élevaient d'un peu partout dans la salle de cinéma à présent. A l'écran, les deux héros s'embrassaient passionnément. Un type attrapa brutalement le garçon par son col. « Qu'est s'tu fais là-d'sous toi ? » Il repoussa brutalement Cameron qui se retrouva assis sur les genoux d'une vieille dame. Qui le poussa aussi et il revint à la case départ, soit allongé entre deux rangées. Il se retourna à temps pour voir la folle arracher - littéralement - un siège pour lui lancer dessus. La position tortue fut son premier réflexe, le second fut de suivre un Alec qui courrait. « Attends-moi ! » Il sauta par-dessus un siège avant d'opter pour le mode "on saute de fauteuil en fauteuil en priant". Il manqua bien de mourir quatre fois dans cette traversée éprouvante d'une salle de cinéma, les gens étant devenus fous, mais il parvint finalement sain et sauf au bas de l'écran. « Alec, par ic...! » Bong, un type le heurta telle une formule un, l'éjectant violemment au sol. Il tomba nez-à-nez avec un extincteur.
C'était la scène la plus délirante qu'il ait jamais vu dans sa vie, enfin dans les deux ans qui résumaient sa vie. Cameron s'empara de l'extincteur et visa. Ça devait pas être trop compliqué à faire marcher, si ? Dans Gravity, elle le faisait dans l'espace... La violence du jet de mousse le surprit puis Alec se jeta dans ses bras. « Putain, on se f'ra un câlin plus tard ! » La femme folle courut vers eux avec un hurlement sinistre. Elle ne rencontra qu'un nuage de mousse pour étouffer les flammes. « Beuh... Vous allez mourir mes canards en sauce ! » Canard en sauce ? Même l'extincteur fut étonné car le jet de mousse se stoppa net. Désemparé, Cameron lança l'extincteur comme s'il s'était agit d'une bombe sur la vieille folle et chercha une nouvelle arme. La bouteille métallique rebondit sur la dame avec un dong retentissant - chose qui n'était pas très normale. Désarmé, il fit la chose la plus stupide qu'il soit : il attrapa la main d'Alec et fonça sur la bonne femme avec une hurlement de guerrier. Prise au dépourvue, elle les laissa passer. Faut dire qu'elle était toujours couverte de mousse, ça ne devait pas aider à la réflexion. Nouvelle escalade des fauteuils, en montée cette fois-ci, et tant pis pour la sortie de secours. La foule se pressait devant la porte, se piétinant presque donc c'était inenvisageable aussi. Il restait la petite fenêtre qui servait à la projection. Mais monter trente rangées de fauteuils au pas de course, avec des sauts à chaque enjambées, ce n'était pas franchement pratique. Un des lacets de Cameron se faufila malicieusement sous son autre chaussure. La chute fut belle, c'était le moins qu'on puisse dire. Il rata bien deux fauteuils comme ça, avant de tomber sur le troisième. « Outch...! » Il était sonné mais déjà l'autre les rattrapaient. « Mes précieux ! Mes canards en sauce ! » Ok, elle était clairement atteinte. Cameron se releva avec difficulté, continuant ses sauts à quatre pattes. « La p'tite fenêtre, Al' ! La p'tite fenêtre. » Même Alec devenait trop long à dire dans une situation comme celle-ci. Ils atteignirent la dernière rangée : il ne leur restait plus qu'à grimper là-haut. Et haut, ça l'était.
Sujet: Re: Cameron - une rencontre Jeu 24 Avr - 16:16
La femme avait dû s'enfuir d'un hôpital psychiatrique, Alec ne voyait que ça. Ou alors le film qu'elle était venu voir l'avait rendu dingue mais franchement, cette solution paraissait un peu étrange. Alors Cameron lui désigna une fenêtre. Enfin fenêtre. Quelle fenêtre ! D'une taille si petite qu'Alec cru s'étouffer avec de l'air. Heu oui, mais au cas où son camarade d'infortune n'avait pas remarqué, il était grand. Fin, mais grand. Alors oui, il allait devoir faire un grand et gros effort pour traîner ses fesses dans ce... trou qui devait donner sur la salle de projection. Il le vit tomber, une jolie chute ç laquelle Alec aurait rit en d'autres circonstance, mais là la femme devenait de plus en plus terrifiante. Elle était en train d'arracher les fauteuil un par un pour pour avancer et à l'écran déchirer du côté droit, l'histoire d'amour se poursuivait, le son toujours à fond. Pourtant, cela n'empêchait pas Alec d'entendre la vieille folle hurler et baver en les regardant. Il n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi ignoble. Il grimpa sur le fauteuil au dessous de la petite fenêtre, il était à la bonne hauteur c'était déjà ça ! Il l'ouvrit et regarda à l’intérieur, un type était là, sur une chaise, un casque audio sur les oreilles. Allons bon...
Vite Cameron !
Il lui désigna la fenêtre qui lui avait l'air de plus en plus étroite et inaccessible et aida le garçon à y passer. La femme était bientôt à côté d'eux. Ce fut le tour d'Alec qui se contorsionna de toute les manières possibles et imaginable pour passer par la fente. Et le gars les vit enfin. Il retira son masque d'un coup sec tendit que la jambes gauche d'Alec fut soudainement tiré en arrière. La folle !
Mon précieux ! Mon canaaaard ! Ma chaussure, elle mange ma chaussure ! AIDEZ MOI ! Mon préc...
Il leva son pied d'un coup, la prenant par surprise et lui refilant sa chaussure, Alec s'écroula sur le sol, sur la machine des commande plus exactement ce qui eu pour effet d'arrêter le film immédiatement. Il regarda son pied gauche sans chaussure, puis Cameron, puis le gars qui avait des yeux rond comme des soucoupes. Il referma avec hâte la petite fenêtre et entendit rugir la femme de l'autre côté du mur.
Libre ! Sauvé ! Vient, filons d'ici Cameron !
Ils laissèrent donc la pauvre type du son, dans sa petite salle étroite. Plus aucune trace d ela femme. Il arrivèrent dans un des couloirs du cinéma qui menait à l'entrée, au hall d'entrée ou la salle continuait de fuir en hurlant. Alec alla remercier le jeune homme quand une porte passa devant eux. Comme si... comme si une personne très forte venait de la jeter devant elle.
Mes canards...
Le retour. Elle était encore là... Pas le temps pour Alec de hurler, il prit les jambes à son coups, direction le hall, les marchands de pop corn et tout le reste. Il fallait que les gens leur vienne en aide, cette femme était dangereuse bon sang ! Sauf qu'évidement, rien ne se passa comme prévue. Es caissières se planquèrent derrière leur comptoir, croyant à un hold up, les marchands de confiseries s'enfuirent et la foule, et bien la foule... Elle hurla bien sûr, parce que la madame bavait vraiment beaucoup et qu'elle avait une porte dans la main, comme si c'était parfaitement normal. Les portes de sorties étaient bouchés par les gens affolés, évidement. Alors, profitant du monde, Alec se mêla à la foule, entraînant Cameron avec lui. Sans vraiment réfléchir, il plongea dans le bac de pop corn. Avec un peu de chance, le sel masquerait son odeur et celle de l'autre gars non ? Et puis maintenant, il pouvait se défendre avec... la pelle à bonbons ou des bouteilles de coca. Oh et puis, il avait bien refermé la boite ! Et la vieille ne penserait jamais à regarder là ! Sauf qu'une fois d eplus, Alec n'avait pas fait gaffe que son bac était totalement transparent.
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