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 ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)

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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyDim 15 Mai - 22:16

22 avril 2016 - Je les pensais idiots, incapable de juger une situation à sa juste valeur, de faire des choix tactiques justifiés mais ... je devais avouer que pour le coup j'avais été surpris. Agréablement surpris même si je devais être tout à fait honnête. Lâcher un otage de cette manière était tout à fait absurde, digne d'un débutant sauf si, en effet, on la transformait en joli colis pour le camp adverse du genre ... une bombe marchante ! Une qui avait un visage amical et avait réussit à berner certains de mes camarades qui s'étaient approchés en baissant totalement leur garde. Maintenant que le colis avait explosé, répandant un peu partout des morceaux de l'ancien otage et annonçant en même temps l'échec de notre mission, les autres demi dieux étaient complètement sous le choc et si certains commençaient à se mettre en boule pour pleurer je ne serais pas surpris. Je veux dire ... ils avaient tous eut des entraînements mais ils n'avaient pas vraiment la tête de guerriers pour certains d'entre eux, comme cette petite blonde décolorée qui semblait m'avoir dans le nez par exemple, ils étaient préparés à affronter des monstres mais pas à faire face à l'horreur humaine. J'avais aussi une pensée pour mon nouveau camarade rouquin ... était-il en vie ? Cela serait dommage, je commençais à l'apprécier, il aurait fait une cible très agréable à côtoyer.

Enfin, en attendant que quelqu'un d'autre le fasse, surtout alors que la porte du hangar commençait à s'ouvrir à nouveau pour faire voir un agent qui nous tirait joyeusement dessus, un autre que la fille que j'avais touché, ce qui prouvait bien qu'elle devait être dans un sale état. Je fis signe à mes camarades et lançais à leur attention "Essayer de récupérer ceux qui peuvent encore l'être ... en espérant vraiment qu'ils vont bien. Je vous offre un tir de couverture, profitez en." Visant alors de nouveau la porte après avoir rechargé, je libérait de nouvelle salve en espérant faire mouche. Encore une fois cela n'allait vraiment pas arranger mes relations avec les gens du DLCEM mais tant pis, il fallait que je fasse illusion. J'espérais seulement que mes camarades allait préférer partir pour sauver leur peau plutôt que chercher à se venger par dessus tout en rentrant à l'intérieur. "Il faut vraiment qu'on se barre d'ici. Il vont finir par reprendre du terrain, on sera vite submergé, surtout vu le raffut qu'on fait." En espérant que cela les motive à prendre la fuite ... surtout avec des blessés sur les bras.

Lancé de dé :
Oui = L'agent à la porte se fait toucher violemment.
Non = Les tirs ne parviennent pas à faire mouche mais font diversion.
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyDim 15 Mai - 22:16

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'Intrigue 01.' :
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyLun 16 Mai - 8:18

Frederick se jette sur l'agent de toutes ses forces :
1 ou 2 : Le pouvoir de Frederick fonctionne, l'agent s'effondre ivre.
3 ou 4 : Le pouvoir de Frederick fonctionne, l'agent s'effondre et Frederick parvient à lui voler son arme
5 ou 6 : Le pouvoir de Frederick ne fonctionne pas, rien ne se passe.


22 avril 2016 – Le sang dégoulinait lentement sur son visage apeuré et sur le reste de son corps. La plupart de ses vêtements carbonisés jonchaient sur le sol à côté de lui. Encore une fois, il s'était senti obligé de se porter volontaire, pour au final échapper à la mort de quelques mètres, trois ou quatre pas de plus et il accompagnait la pauvre sang-mêlé dans son voyage aux enfers. Il ne se sentait pas particulièrement troublé par la mort de la jeune femme au moins elle ne souffrait plus à présent. Il se précipita derrière l'entrepôt, rejoignant ses compagnons, tous avaient assisté à la déflagration de l'otage, jamais personne à la colonie ne se serait permis de tuer un otage, leurs ennemis n'avaient aucune morale, aucune pitié, aucun remord. Vasiliy proposait de faire marche arrière. Cette douce proposition caressa les oreilles du jeune homme mais ils n'avaient pas fait tout ce chemin pour assister au spectacle cette explosion et repartir sans demander leur reste. Ce que Vasiliy ne pouvait pas comprendre, c'est que Deirdre et Frederick se retrouvaient dans une position délicate. La colonie allait leur demander des comptes : Ou est l'otage ? Qu'avez vous fait ? Vous avez échoués ? Cet interrogatoire futur l’angoissait déjà de plus son père allait certainement se mêler de l'affaire. Il devait ramener quelque chose, quelqu'un, ... Ou alors mentir et expliquer qu'ils avaient trouvé la jeune femme morte et torturée mais certains demi-dieux pouvaient détecter les mensonges, ce risque n'en valait peut-être pas la peine. Il devinait déjà les amies de l'ancienne pensionnaire en larmes, les chefs de bungalow outrés, Dionysos furieux ... Un nouveau drame s’annonçait. « Non, il faut ramener ce qu'on peut retrouver d'elle. » Sa phrase était de fort mauvais goût, il s'en voulut. Hormis un petit tas de chair fumante sur le sol, il ne restait pas grand chose de la demi-déesse. « Trouvons un indice à ramener, quelque chose ... n'importe quoi ! » Il criait presque. Une idée le percuta immédiatement : un otage, oui un otage. La colonie serait ravie d'avoir un nouveau épouvantail à torturer et puis cela limitait les dégâts de la mission.

L'autre garçon finissait de décharger son fusil. D'un coup d’œil Frederick remarqua un nouvel individu devant la porte de l'entrepôt, il avait filé entre les balles, pourtant bien orientés. Frederick se précipita sur lui, la couche de sueur, de sang et de cendre sur sa peau semblait agir comme une carapace. Il savait que dans la colère les chances d'utiliser correctement son pouvoir étaient décuplées. D'un bond surprenant il atteignit son adversaire et de ses deux mains solides lui saisit les poignets. De ce simple contact, il sentit une partie de ses veines se contracter, son pouvoir marchait. Il se sentit presque obligé de bénir son père, mais pas fierté s'y refusa. Le pauvre agent se recroquevilla par terre, la dose d'alcool dans son sang était surement bien trop forte pour lui. Il en avait pour une ou deux bonnes heures à cuver. Poussant son ingéniosité au maximum, Frederick anticipa la chute de son adversaire et lui arracha l'arme des mains, un gros fusil à pompe assez lourd. Il ne connaissait rien au fonctionnement des armes, mais cela ne devait pas être si dur. Il était convaincu qu'il lui suffisait d'appuyer sur la gâchette pour exploser n'importe quel cible. Il se plaça à quelques mètres de la porte, à présent fermée. « Ouvrez où on explose tout l'entrepôt ! » Une simple menace, il ne voyait pas comment sa petite équipe pourrait faire exploser un aussi grand bâtiment. Il attendait que les autres le rejoignent, réalisant à quel point il avait besoin d'aide pour la suite de l'opération.

 


Dernière édition par Frederick O. Stein le Lun 16 Mai - 8:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyLun 16 Mai - 8:18

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'Dé général.' :
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyLun 16 Mai - 21:44

22 avril 2016 –  Elle entendait parfaitement la voix de son collègues. Et celle des autres crétins autour aussi d'ailleurs. Jamais elle n'aurait cru en arriver là. Pas de prendre une balle, non, l'idée lui avait déjà traversé l'esprit après tout, c'était son job de risquer sa peau à chacune de ses mission. Mais de terminer dans une cuisine minuscule, sale et se se faire soigner à la va vite par un type qu'elle haïssait plus que tout à la base... Non. Cette petite expérience avait été au delà de ses projets. Elle avait mal. Alors le remède maison de Mercedes... c'était le pompon. Mais au moins, elle sentait déjà que le sang ne... « Espèce de con ça fait mal... » Bon, il lui sauvait un peu la mise. Elle le remercierait plus tard. Non, le pompon c'était le débile qui venait de rentrer. Et à travers ses paupières mis close elle le voyait bien menacer son collègue. Ils voulaient les mettre à la porte. C'était la meilleure. Pan. Une balle venait d'être tiré. Ils étaient des obstacles à leur réussite. À leur fuite. En fait, ils leur causaient trop de soucis. C'était quoi leur problème au juste ? Ce n'était pas de leur faute si les demi-dieux avaient tous décidé de se ramener ici. Certes, Monet avait jeté deux de leur collègues entre mains. Mais c'était pour le bien de leur mission ! Mission qu'elle ne pouvait pas rater. Ils se devaient de rentrer au QG au plus vite et si possible, entier. La porte de l'entrepôt était ouverte. C'était mauvais pour eux. Autant que pour leurs deux autres collègues visiblement furax. Et dehors les demi-dieux devaient évidement être en train de chauffer. « Bouge ton cul Monet. Tout de suite. Fais quelque chose. » Exécution. Le flingue de Mercedes, que ce denier portait à la ceinture, lui tapa dans l’œil. En deux secondes elle s'en saisit et, serrant les dents pour cet effort qui lui demanda de passer outre sa douleur fulgurante à la hanche, se redressa. Un coup. Deux coups. Juste dans les genoux. Pas de morts supplémentaires.

Merci, souffla t-elle. Pas de porte de sortie, hein ? On passera pas par la lucarne. Sinon...

Non, elle était à court d'idée et sa hanche lui faisait un mal de chien. Elle allait tuer le salop qui lui avait fait ça. Le hacher menu même. Il ne perdait rien pour attendre. Elle se mit debout, entraînant Mercedes loin de la cuisine, fermant soigneusement la porte derrière elle. Les armes, elles étaient stockées où déjà ? Sa mémoire lui jouait des tours. Dehors tout semblait prêt à exploser. Ils étaient coincés.
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyLun 30 Mai - 10:26

22 avril 2016 - Ofelia avait évidemment suivi les garçons dès que l’un avait levé son cul pour bouger. Elle avait envie de bouger de là elle aussi, alors dès que l’occasion s’était présentée elle l’avait saisie. Elle ne réfléchissait pas tellement stratégie, elle faisait juste l’effort de suivre le groupe – ou en tous cas une partie de celui-ci. Il suffisait qu’au moins un membre du groupe prenne des initiatives, pour qu’elle ne se culpabilise pas ensuite d’avoir foutu la merde et d’avoir fait foiré la stratégie. Il suffisait juste que quelqu’un montre son non-intérêt pour la stratégie pour qu’elle suive. Elle avait laissé les deux bonhommes partir de leur côté tandis qu’elle empruntait son propre chemin. Elle n’avait pas envie d’être gênée en cas de besoin. De là, elle n’avait pas trouvé grand-chose. Elle s’était faite discrète, aussi jusqu’à présent elle ne se fit pas repérer – en tous cas, personne n’était venu pour la défigurer ou lui mettre du plomb dans le crâne – mais elle n’avait pas fait de miracles pour autant. Elle n’aperçut aucun membre du DLCEM, et encore moins l’otage qui, il faut le dire, se faisait bien vite et bien souvent oublier d’Ofelia. June ou Fanny n’étaient pas les raisons de sa venue ici. Elle entendit bien des bruits par moments, mais quand elle avait tendu l’oreille pour en connaître la source, il lui semblait qu’il n’y avait que des bêtes. C’était seulement lorsqu’elle reconnu clairement les coups de feu qu’elle décidait de se diriger vers les lieux de l’action. Après tout de son côté, il n’y avait que du néant. Quitte à risquer sa vie, autant s’amuser et faire quelque chose. Elle ne serait pas venue pour rien. Elle rejoint vite les filles, coup de chance elles n’étaient pas loin. Les coups de feu cessèrent lorsque Abigail utilisa son enjôlement.

Enfin ça n’avait pas calmé les choses pour autant. Il y eut des coups de feu, des blessés de chaque côté. Ofelia ne s’occupait pas de ceux-là, elle était à peine douée pour se rappeler des gestes basiques de premiers secours. Un doigt luxé, c’était tout ce dont elle se souvenait. Elle avait dû s’en occuper d’un il n’y a pas longtemps. Le reste… son hyperactivité, et la situation sans doute, la distrayaient trop pour qu’elle ait des réflexes innés. Et puis il y a eut June. Ofelia n’en revenait elle-même pas, de la vitesse à laquelle tout s’était passé. Elle avait revu la gamine, puis l’instant d’après, il y eut un feu d’artifice et plus de June. La vision de la scène avait été salement moche.
Elle rejoignait le rouquin devant l’entrée, un beau bijou dans les mains. « Je serais toi, je ne leur laisserais même pas le choix. » Ils s’étaient débarrassés de June un peu trop facilement. Maintenant que les demi-dieux étaient dans l’incapacité de ramener vivante une ancienne grecque, il fallait bien qu’ils fassent au moins quelque chose d’utile ici : dégommer de la vermine. Après tout, c’était tout ce qu’attendait de faire Ofelia depuis son arrivée.



hrp:
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B. Mercedes Weathley
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyMer 1 Juin - 21:53

Que se passe-t-il ?
Oui, Mercedes peut abattre les deux agents mais la porte s'ouvre enfin sur les demi-dieux.
Non, il a le temps d'en abattre un mais l'autre riposte, lui tirant dans le genou. La porte s'ouvre alors sur les demi-dieux.


22 avril 2016 - Les mains toujours en l'air, Mercedes entendit Monet le traitait de crétin et cela le rassura. Si elle avait encore assez d'énergie pour l'insulter, elle n'était pas encore aux portes de la mort. En revanche, avec les deux autres agents en face qui les tenaient en joue, ils risquaient bien de finir par enfin la rencontrer cette fameuse mort. Mercedes sentait le pistolet glissé dans sa ceinture. Si seulement il avait pu bouger assez vite pour s'en saisir et tirer, la situation aurait été moins catastrophique. Mais ils n'étaient pas dans un quelconque film de gangsters et il avait neuf chances sur dix de finir avec une balle dans la tête s'il tentait un tel exploit. Ce qu'il ne ferait pas car même s'il parvenait miraculeusement à s'emparer de son arme, peu de chance qu'il touche ses cibles (au nombre de deux en plus). Monet résolue ce problème insoluble (douée, la Monet) en attrapant l'arme elle-même et en tirant sur les deux agents. Dans le genou. Il ne l'aurait pas fait comme ça. Question de logique. « Attends… Attends ! » Elle l'entraînait déjà dans la cuisine et fermait la porte derrière eux. « Réfléchis un peu. On peut pas les laisser raconter ce qu'il s'est passé ici. » Si les deux agents faisaient ça, Monet comme lui-même étaient cuits. « Ils vont dire quoi ? Qu'on est arrivé avec une troupe de demi-dieux au cul, qu'on en a expédié quelques uns en pâture, les vouant volontairement à une mort certaine. Qu'on a rendu l'otage avant de le faire exploser alors qu'ils voulaient le corps. Qu'on s'est retrouvés ici bloqués sans issus avant d'envoyer de nouveaux les gars restants à l'extérieur où l'un des demi-dieux est armé d'un fusil ou de je n'sais quoi. Qu'ils nous ont dit d'arrêter et que tu as résolu ce contre-temps en leur tirant d'ssus. Oh, et que j'en ai déglingué un qui posait trop de question. Côté rapport ouais, j'suis sûr qu'on va avoir la côte. » Bref, si les demi-dieux n'avaient pas récupéré l'otage, la mission restait un fiasco total. Mercedes parlait à toute allure, la précipitation et la situation le rendant quasiment incompréhensible avec son accent à couper au couteau. « Donne-moi ça. »

C'était un type étrange, Mercedes. Un type gentil, gamin dans sa tête et un bel incapable en plus de ça. Et puis c'était aussi un gars qui pouvait entrer en mode « pilote automatique » et qui faisait les choses les plus logiques à faire, peu importe ce dont il s'agissait. C'était pour cela que le DLCEM l'avait engagé après tout, lui, le dingue du fond de l'Écosse. Et ce qui était pratique dans l'histoire, c'est qu'il ne se rendait même pas compte de la façon dont il agissait. « Donne-moi ça. » Il reprit l'arme d'Aramis sans même jeter un coup d’œil à Monet. « Aramis me l'a donné mais je suis sûr qu'elle ne vient pas d'l'arsenal du DLCEM. Il ne me l'aurait pas donné sinon. » Mercedes haussa les épaules en ouvrant la porte. « Un des demi-dieux a une arme à feu… Pourquoi pas les autres ? » Sous-entendu : aucun témoin du DLCEM pour faire son rapport, aucune arme appartenant au Département… Monet et lui pourraient bien raconter ce qu'ils voudraient. Même une arrivée violente et sanglante de demi-dieux ripostant enfin comme ils devraient le faire : avec des armes à feu. Il laissa la porte ouverte derrière lui et tomba sur les deux agents. L'un des deux semblait malgré tout mal en point, du sang jaillissant abondamment de la première balle reçue. Mercedes ne connaissait rien au corps humain et à son véritable fonctionnement mais il supposa que Monet avait dû toucher une artère ou un truc dans le genre. Il leva le petit pistolet d'Aramis et tira une fois. Deux fois. C'était facile de près : on faisait forcément mouche. En revanche c'était sale. Dégueulasse même. Même pour un petit pistolet, relativement limité, de près… les dégâts étaient importants. Assez pour que Mercedes ne détourne le regard des deux visages horrifiés et clairement sans vie. Allaient-ils croiser June ? Si oui, ça risquait de créer des situations sacrément bizarres. Croiser celle que l'on a torturé pendant des mois dans la mort, là où ils étaient tous intouchables car déjà morts… Mais peut-être ques demi-dieux et vulgaires mortels ne se rencontraient pas dans l'Au-Delà ? Ce n'était pas une pensée si absurde : quelque chose les différenciaient déjà tant sur Terre… Sa mère était très croyante, Mercedes le savait puisqu'il en avait en partie hérité, et il se demanda un instant ce qu'elle aurait pensé de tout ça. Dieu et les dieux… Bizarre, ça n'allait pas vraiment ensemble. Mais peut-être que les deux agents allaient attendre un peu avant de réellement trouver le repos. Ils avaient participé aux séances de torture de cette gamine après tout. Qu'il l'eut lui-même tué ne l'effleura pas.

Il en était à se demander ce qu'il adviendrait des deux agents dans la mort lorsque la porte s'ouvrit enfin et que Mercedes aperçut les demi-dieux. Dans le tas, un visage retint particulièrement son attention. « Abigail ? » De la surprise. De la stupeur même. Que… ?


Dernière édition par B. Mercedes Weathley le Mer 1 Juin - 22:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyMer 1 Juin - 21:53

Le membre 'B. Mercedes Weathley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Intrigue 01.' :
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyMer 1 Juin - 22:43

22 avril 2016 - Abigail avait du mal à réaliser. L'otage était morte. Si elle ne s'était pas écartée, elle le serait peut-être aussi à l'heure actuelle. En tant que sang-mêlé, elle avait conscience que la différence entre la vie et la mort pouvaient se jouer d'un rien. Pourtant, elle restait figée, incapable de réagir. Comment réagir face à l'inimaginable ? Aurait-il pu prévoir cette tournure tordue et l'éviter ? Elle ne voyait pas comment. Et, tandis qu'elle cherchait fébrilement un moyen de changer le passé, elle était incapable de se concentrer sur le présent. Les tirs reprirent. Le fils d'Athéna fit diversion. La Romaine semblait déconnectée de la réalité, tout semblait lui parvenir de manière diffuse. L'explosion avait été un choc, mais ce qu'elle avait cru voir avant l'était d'autant plus. Était-ce bien Mercedes qu'elle avait cru voir ? Elle espérait que non. Ce genre de découverte soulevait beaucoup trop de questions et, déjà maintenant, sa tête semblait menacée d'exploser également. Alors autant éviter de trop réfléchir.

Elle faillit tenté de nouveau son enjôlement pour arrêter les tirs, mais se crispa et sentit sa gorge se serrer en se rappelant le peu d'aide que sa première tentative avait apporté. Frederick lui passa devant, ce qui la ramena à la réalité. Bon sang, c'était quoi ce cauchemar ? Or de question qu'elle retourne au Camp en avouant qu'elle était resté figé comme un piquet tandis que le balourd de Grec se la jouait héros. Grâce à cette petite pointe d'orgueil, elle trouva l'énergie de suivre le mouvement. En voyant l'effet sur le garde, elle se dit distraitement que le pouvoir du rouquin n'était pas si naze que çà. Histoire de passer sa frustration sur quelques choses, elle écarta l'ennemi enivré d'un coup de pied après que le grec se soit emparer de son arme. "Ok... Euh... Tu es sûr de vouloir la jouer comme çà ?" Hasarda-t-elle. Voir un demi-dieu avec un fusil à pompe, un tableau peu rassurant. Enfin, elle était mal placée pour le faire des critiques. Elle était la demoiselle qui avait emmené son glaive inefficace contre les mortels dans une bataille contre des mortels. Bravo, Abby, championne du monde des idioties.

Le rouquin joua les durs en menaçant de faire exploser l'entrepôt. Ofelia les rejoint à ce moment-là et Abigail fut contente de voir un visage familier dans tout ce bordel. La fille de Vénus se repassa la scène dans sa tête. La porte ne pouvait pas s'être refermé aussi vite... Si ? Le gars s'était fait enivrer par le Weasley, était tombé, on avait pris son arme. Au pire, elle était simplement contre. Abigail avança la main pour tester sa théorie et s'arrêta un instant en plein mouvement en entendant des coups de feu à l'intérieur. Ok. Elle fit un geste à ses acolytes pour intimer le silence. Depuis quand elle était devenu la chef du groupe ? C'était de plus en plus dingue. Bref, quand le silence retomba, elle se décida à ouvrir la porte. Bien vue, elle n'était pas barricadée ou fermer à clef. Ce n'était pas vraiment le moment de se satisfaire d'une aussi petite victoire.

Abigail pensait avoir tout vu. Grosse erreur. À l'intérieur, il y avait deux mecs à terre, la blonde blessée et un Mercedes tenant une arme. Il... Avait... Tiré contre son camp. "Merde ! Non ! Non ! Tu ne peux pas être là !" Protesta avec horreur et surprise lorsque Mercedes la reconnut, confirmant qu'elle ne s'était pas trompée.

La colère remplaça très vite la surprise. "Toi... Tu es qu'un..." Abby était trop en colère pour finir ces phrases, elle serra les poings. "Lâche ton arme, Mercedes !" Ordonna-t-elle en essayant son enjôlement. La demi-déesse n'attendit pas le résultat pour s'avancer. Elle frappa de toutes ses forces en visant le visage. Certes, elle n'était qu'une fille de Vénus, çà ne vaudra jamais un coup donné par un fils de Mars, mais Abby espérait vraiment que Mercedes le sentirait passer. Elle ne pouvait même pas se dire que cela lui faisait du bien. Jusqu'à ce moment, elle n'avait rien contre lui. Son amie Heloïse les avait piégée dans un plan 'faux rencard' et ils avaient passés une bonne journée. Alors pourquoi ? Pourquoi avait-il tiré ? Pourquoi avait-il fait exploser June ? Pourquoi il était là, bordel ?!


Lancé de dés : oui ou non l'enjôlement a fonctionné sur Mercedes ?
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 EmptyMer 1 Juin - 22:43

Le membre 'Abigail Cardin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Intrigue 01.' :
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MessageSujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts)   ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) - Page 6 Empty

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