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 Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)

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MessageSujet: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptyDim 19 Juin - 21:46

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -Il était rare pour Kenan de s’aventurer en terre inconnue, bien qu’il y soit obligé pour quelques quêtes, il le faisait rarement quand il s’agissait de requête de ses camarades, à quelques exceptions prêtes bien sûr, notamment pour encourager la demoiselle qui l’avait menacé de rameuter l’autre psychopathe impulsif, chose dont il n’avait aucune envie. Fort heureusement, Alaska avait promis que s’il venait, il ne verrait pas Lyllian-Aaron et elle avait tenue promesse. Ce n’était pas qu’il n’appréciait pas leurs séances, mais il avait une certaine aversion pour user de ses dons, ne serait-ce que parce qu’il en connaissait bien trop la force. Elle était destructrice et pas seulement pour les autres. Sa sérénité mentale dépendait de l’usage contrôlé et modéré de cette chose qui était soit disant un cadeau des dieux. En parlant de cela, voilà que la demi-déesse faisait son entrée en le saluant dans les gradins, tandis qu’il offrait un geste timide. Sa pomme d’Adam faisait des vas et viens dans sa gorge. Il avait du mal à exprimer une émotion autre que l’appréhension, car, voyez-vous, Kenan a une sainte horreur des mortels et ils le lui rendent bien en formant une sorte de trou autour de lui comme si son aura était palpable et risquait à tout moment de se déchainer.

Le match battait à présent son plein, la violence des joueurs n’était pas sans conséquence. Malgré tout le stress qu’ils accumulaient, Kenan voyait bien qu’ils pouvaient tenir bon. Le problème avec son don, c’est qu’il ne le contrôlait pas et qu’il était donc en mesure d’absorber les émotions de tous les joueurs, comme toutes les personnes présentent dans les parages. Fort heureusement, il n’y avait pas de réelle animosité et dans le pire des cas, il en était suffisamment conscient pour pouvoir rester assis sur son banc à observer le terrain, de sorte à se concentrer uniquement sur la partie et non sur ses émotions conflictuelles. Intérieurement, il n’avait qu’une idée en tête, c’était s’enfuir, mais il ne le pouvait pas et Alaska avait l’air d’apprécier sa présence. Il devait y avoir d’autres demi-dieux dans les parages, d’autres membres de leur groupe assez peu remarqué pour l’instant. Il se demandait parfois si l’odeur des enfants de Trivia était agréable et alléchante pour les monstres, car jusqu’à présent il n’avait combattu que des mortels et pour ce qui était des créatures elles avaient été envoyées lors de ses épreuves. Bien sûr, il en avait dégoté durant des quêtes, mais il allait à leur rencontre, ce n’était donc pas considéré selon lui, comme une preuve à l’alléchante odeur de ses paires. En comparaison de la fille d’Aphrodite, il se disait qu’il avait plus de chance en un sens, mais ne voulait admettre qu’elle était en danger même pour une rencontre sportive. Il était préférable pour toute être un tant soit peu intelligent, même monstrueux, de ne pas montrer son hostilité envers eux. Kenan avait un poids conséquent sur les épaules, celui d’une multitude d’émotions concentrée essentiellement autour de l’anxiété, de la jalousie, de la joie comme de la déception. Pas de haine à fort taux, par chance il n’y avait que des degrés 4 ou 3.

Le match allait toucher à sa fin, le plus vieux s’en réjouissait d’avance, il n’avait pas suivi le score, ce qui lui vaudrait sans doute des réprimande. Il était loin d’être stupide, mais s’était concentré toute la partie, si bien qu’il n’en avait rien compris. Il n’arrivait toujours pas à discerner l’équipe de la grecque de ses adversaires, chose qu’elle lui avait pourtant expliquée mille et une fois. Peut-être cherchait-il seulement la petite bête sur ce fait. À cette pensée, un petit sourire narquois se forma au creux de ses lèvres quelques secondes, tout au plus. Il appréciait cette relation pour ce qu’elle lui apportait. Alaska vivait à fond chaque instant qu’il lui était permis de vivre et elle ne s’en cachait absolument pas contrairement à lui qui s’interdisait certaines choses. Dieu qu’il aurait aimé avoir quelqu’un à enlacer, quelqu’un sur qui poser ses lèvres et dont le corps aurait frémi sous les caresses de ses mains. Mais il ne pouvait pas. Il gonfla ses joues, pour les dégonfler immédiatement après dans un soupire, ne fixant que la silhouette de la jeune femme en espérant qu’il s’agissait bien d’elle. Pourquoi l’avait-il quitté des yeux déjà ? Ah, oui, son don. Fort heureusement il avait noté son numéro quelque part dans un quoi de sa tête et se rendit compte qu’il avait visé juste. Sans être physionomiste, il avait retenu la carrure de sa cousine au-delà du maillot, du casque et des protections nécessaire à ce sport, loin d’être fait sur mesure pour les plus sensibles. La fille d’Aphrodite ne manquait ni de force ni de talent, au plus grand étonnement de ceux qui venaient au camp ou à la colonie sans culture mythologique approfondie ou avec un bagage de préjugés aussi lourds que leurs conneries. Autant dire que ça pesait son poids et Kenan savait de quoi il en coûtait. Il sourit de nouveau lorsqu’un but fut marqué, resta discret en comparaison des supporters bien agités. Nul doute qu’il ne se priverait pas pour la féliciter. C’était pour lui un exploit. Il n’était agile qu’avec sa lance, bien qu’il puisse éventuellement se montrer redoutable avec une crosse, il ne s’en servirait pas de la même façon que l’on s’en sert durant ce sport. Pourquoi n’avait-il jamais demandé de cours ? Bien trop peur qu’elle le fasse intégrer une équipe, oh, ça, il en mourrait de peur. Aussi grand et fort qu’il était, il se laverait presque les mains à chaque fois qu’un mortel lui serrerait la pince tant il les déteste, c’est dire à quel point il faisait de gros efforts pour supporter d’être ici. Il devait tenir à elle, mine de rien. Non,  ça n’avait rien à voir avec les menaces, ou allez-vous chercher ça ? Kenan se redressa légèrement, le palet manqua d’atterrir dans le public, mais il en avait oublié les murs de plexiglas épais, suffisamment pour qu’il ne se le mange pas dans les dents. La grimace d’un garçon aussi laid que stupide lui fit retrouvé son air blasé numéro un, celui qui était associé à l’indifférence profonde qu’il avait appris à avoir pour cette communauté qui lui était en tout inférieure. Pauvre petit, s’il savait, il en aurait fait dans son froc, se dit-il. Il se détendait malgré le rythme effréné de son muscle cardiaque. Cette petite distraction perturbait ses émotions et son le contrôle qu’il essayait d’avoir sur lui-même. Heureusement rien de grave, puisqu’il n’y avait aucune émotion néfaste de présente dans la pièce. Heureusement également pour l’avorton à qui il l’aurait fait payer cher.
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptyLun 20 Juin - 18:24

Tu stresses, je stresse, nous stressons...
Kenan & Alaska

Alaska était assise sur le banc de touche, la tête entre les jambes et les mains sur les oreilles. Enfin, elle les avait posé discrètement alors que le coach lui parlait. Elle ne voulait pas l'offusquer. C’était la même rengaine, un discours qu’il tournait en boucle. Il était venu l’embêter la veille avec ses histoires, il lui remis une dose de stress pour être sûr qu’elle s’en rappelle au petit déjeuner. Ah et comme il n’était pas juste son entraineur mais aussi son père, elle y eut droit juste avant d’arriver à la patinoire, puis avant le grand discours pour l’équipe qui précédait le match. Il lui avait même rappelé quelques jours avant lorsqu’elle était partie faire une visite surprise à Kenan vu qu’elle se trouvait à San Francisco.  James, son père avait simplement eu peur qu’elle disparaisse sur un coup de tête comme ça pouvait parfois lui arriver. Surtout avec un garçon et c’était bien un garçon qu’elle allait voir. Le match de ce soir était important pour Alaska. L’équipe féminine benjamine de hockey de New-York et Sans Francisco s’affrontaient pour la demi-finale du championnat national. Ce n’était pas tout malheureusement. Pour accentuer sa nervosité, il y avait du beau monde dans les gradins, dont un que son père avait ramené. Un ancien ami de son équipe de hockey de Toronto dans laquelle il avait entamé sa carrière professionnelle avant qu’Alaska n’arrive. Cet homme avait pu continuer la sienne et s’était retrouvé dans l’équipe de hockey américaine. A ce jour, il était à la retraite depuis quelques années, sauf qu’il avait gardé de très bon contact. Entre lui et les directeurs d’école ou les propriétaires d’une équipe de hockey pro, Alaska sentait que sa tête allait exploser. Mais était-ce elle qui était vraiment stressée ou son père qui lui refilait le sien.

Le début du match était assez tranquille, et bon enfant. Des politesses presque, mais rapidement, San Francisco avait attaqué et marqué un but. En face, les new-yorkaises surent se rattraper en en marquant deux juste derrière. La tension devenait palpable plus le match progressait, et déjà les esprits s’échauffaient sur la glace. Alaska était rapide et se faufilait rapidement, ce qu’a du remarquer l’équipe adverse. On s’acharnait un petit peu sur la demi-déesse et James se frottait le menton nerveusement. A chaque pause, ou changement de joueur et qu’il croisait sa fille, il lui sommait d’être gentille et de ne pas en « fracasser » une. Les joueuses étaient beaucoup plus agressives, et déjà quelques unes se retrouvaient éjectée sur la glace. Elles avaient beau n’être que des filles, elles étaient encore plus vicieuses que les hommes.

La mi-temps sonna. Alaska se traina jusqu’à la barrière à côté du banc de touche. Son père lui tapota le casque et secoua la tête las : « Tu pourrais te donner un peu plus…

_D’accord mais j’ai le droit d’en frapper une…
_Après le match si tu veux… » lui souffla son père en jetant des coups d’oeil anxieux vers les Grands qu’il fallait impressionner. Alaska regarda de l’autre côté, derrière son père et fit un signe de main à Kenan, un léger sourire aux lèvres. En fait, il n’y avait que ça qui la détendait aujourd’hui. Aussi de cracher sur l’équipe adverse avec ses copines. Elle lui avait un peu ordonné de venir. Trop longtemps qu’il ne s’était pas vu et elle était dans sa ville pour une fois. C’était une belle occasion de se voir, de le faire sortir et surtout d’avoir un autre soutient que ça… c’était-elle mise à penser tout en tournant la tête vers Edmund à la barrière aux côtés de James. Il devait encore jouer les gendre idéal, pensa t-elle. Elle ne savait pas qu’il allait venir. Il était arrivé quelques minutes juste avant le match. Pas un bonjour rien, juste un regard dédaigneux et insolent. Dans le fond, ça la touchait. Il n’avait rien dit et ne disait rien, si ce n’était que pour se moquer d’elle. Mais juste il était venu, et même s’il ne l’assume pas, c’est pour la soutenir dans un moment peut-être important pour elle. Pire que des frères et soeurs tout les deux. Edmund avait tourné la tête vers les gradins pour voir à qui elle faisait signe et ne laissa rien paraitre. Elle espérait bien qu’il n’apprécierait pas. Alaska poussa le vice en le montrant du doigt pour être sûre qu’il le voit. Le blond sourit avec ironie : « Oh tu t’es payé un plan cul pour te retenir de coucher avec moi, comme c’est mignon… » lui dit-il avec dédain. La demoiselle le fusilla du regard et se retenait vraiment de lui exploser son adorable visage sur le bord de la barrière. « Mais alors toi… » commença t-elle à grogner mais rapidement son père lui mit une douche froide pour lui demander de se concentrer et arrêter de chercher « des merde » avec Edmund. Pour le coup, elle était bien remontée en plus du stress, si une joueuse venait l’enquiquiner, elle l’exploserait littéralement. Elle préféra reporter son attention sur Kenan qui s’il le voulait pouvait se rapprocher pour venir échanger un peu. Ce qu’elle lui fit comprendre dans un geste discret de la main. Elle leva ses deux pouces en l’air en hochant la tête pour lui poser la question si ça allait pour lui. Il était si rare de la voir en dehors du camp Jupiter... Puis elle mima de se tirer une balle.

Le match reprit. C’était serré entre les deux équipes. Les filles de San Francisco avaient fini par comprendre comment marchait la chétive Alaska dans le lot d’ourses et le principes de leur stratège de bataille. Elles étaient entrain de perdre et la capitaine était mauvaise. La sang-mêlée filait comme le vent sur la glace, traversant souvent tout le terrain, pour venir tirer ou dégager une passe pour marquer. Sinon, elle baladait le palet, le temps que son équipe se positionne. Mais souvent, c’était à elle qu’on passait la main pour tenter un but. Elle l’attendait et Alaska arriva à sa hauteur. Elle déplia simplement le bras et la new-yorkaise finit d’un mouvement brusque et violent sur la glace. Sa tête rebondit sur le sol froid et marqué de tranchées gelée. Un moment sonné, le choc largement encaissé par le casque, elle finit par se relever et jeta sa cross. James se cacha le visage. Il ne voulait pas voir ça. Se relevant difficilement, elle se préparait à lui sauter dessus. Mais alors elle se sentit vidée et étrangement calme. Elle récupéra sa cross alors que l’arbitre arrivait à la hauteur des deux adversaires. On accusa la faute à la capitaine de San Francisco qui fut éjectée du terrain. Alaska se tourna vers son père qui la regardait avec un sourire fier. Elle accusa le coup, mais elle n’en resterait pas là. A propos de mon père hein. Il fallait qu’il arrête de s’angoisser parce que quelques coups partaient sur le terrain. Ca faisait partie du jeu. Il doit arrêter de me voir comme une petite-fille. Une fille d’Aphrodite. Merde ! Bon okay, j’avoue, je cogne facilement et quand je suis lancée, c’est difficile de m’arrêter… La faute à qui, il me frustre. Depuis que l’équipe de San Francisco avait perdu leur capitaine, l’ambiance était toujours tendue par la compétition, mais bien plus dynamique.

Entre deux passes, et passant rapidement devant son père, elle remarqua qu’il n’était pas seul. Il y avait un autre homme, une main dans son dos. Sûrement son ami. Le coeur d’Alaska se serra. Concentre toi putain ! Ne pas perdre le palet des yeux... On annonçait les dernières minutes de jeu. Son calvaire serait bientôt fini. Pas qu’elle n’aimait pas ce sport, au contraire, mais pas quand elle était gainée ainsi, par son père, le regard de ceux qui pouvaient peut-être arranger son avenir. Elle avait déjà raté deux fois les auditions et se préparer pour ce qui peut-être n’allait pas arriver la fatiguait. Un coup de coude ici, et d’épaule là, elle donna tout. Alaska esquivait, attaquait et elle s’en sortait même très bien. A savoir si c’est son entrainement de sang-mêlée qui l’a aidé au hockey ou le hockey qui l’a aidé à son entrainement de guerrière.

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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptyMar 21 Juin - 20:57

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -Sage, il devait rester sage et tenter de contrôler ce démon à l’intérieur de lui. Son don lui menait la vie dure. Il avait autrefois pu le maîtriser dans un moment tel qu’il ne voulait pas le revivre, cette douleur qui l’avait déchiré jusqu’à le réduire à l’état de mollusque ne lui avait rien appris si ce n’est qu’il était possible pour lui de s’en sortir indemne avec sa capacité. Le problème étant qu’il devait lutter constamment et trouver sa façon de faire plutôt que de se mettre en boule et de repousser les fils d’émotions que les autres lui envoyaient inconsciemment. Kenan ne pouvait pour l’instant rien en tirer, acceptant son sort et démêlant les cordons qui s’enroulaient autour des siens. Stress, colère, excitation. Il sentit néanmoins quelque chose de différent venant du coin d’Alaska qui le pointait du doigt. L’homme à ses côté était jaloux, c’était indéniable et il avait dû dire quelque chose à l’attention du romain, de telle sorte que la joueuse de hockey s’était mise en colère. Pour soulager un peu sa peine, il accepta de lier son émotion à la sienne, n’étant pas en rogne, ça ne produirait qu’un sentiment de frustration, bien qu’il le possède déjà. Il ne put s’empêcher de sourire en la voyant exécuter son geste. Elle subissait toutes les pressions possibles, encore qu’il n’y ait aucun monstre dans les parages, ce qui était plutôt rassurant.

La partie repris, c’était la dernière ligne droite et son équipe devait gagner. Il savait que ça lui tenait à cœur et comprenait parfaitement cette sensation, bien que les enjeux pour son propre combat fussent de son point de vue plus considérables. Il soupira, observant la demoiselle pour concentrer toute son énergie sur elle. Elle avait une furieuse envie de tout casser et il la déchargea de tout son stress et sa colère. Elle en fut récompenser en restant sur le terrain et en marquant un but tandis qu’à présent, Kenan sursautait presque à chaque bruit un peu trop prêt de ses oreilles. Ce n’était pas une situation idéale pour lui faire accepter une sortie, il s’en rendait tout juste compte, il était à l’extérieur, soit, sur un terrain qui ne lui convenait pas, sans sa lance et sans possibilité de fuir puisqu’il était déjà là par la contrainte. Son souhait le plus cher était à présent que la partie se termine rapidement. Il se doutait qu’il y en avait encore pour quelques longues minutes en regardant l’horloge digital au-dessus du terrain et tout semblait passer si lentement qu’il avait l’impression d’un fait exprès, comme si on voulait se foutre de lui en ralentissant le temps.

Il fallait qu’il sorte, ça en devenait viral, bien qu’il n’en montre rien si ce n’est ce petit air contrarié, Kenan avait besoin d’une bouffée d’air frais loin des gens, loin du bruit et des cris comme des coups de crosses dans le palet. Il massa sa nuque, observant le terrain pour ne voir qu’Alaska donner des ordres, la fin de la rencontre s’annonçait plutôt positive pour elle et il pourrait, avec un peu de chance, avoir un flot d’émotions positives. Il y a avait des supporters pour chaque équipes. Kenan s’était même mis à compter les soutiens du camp adverse ne serait-ce que pour s’assurer que la victoire ne le rendrait pas bougon s’il venait à absorber plus de négatif que de positif dans le cas où le positif représentait l’équipe de sa cousine grecque. Kenan se mordit la lèvre, se levant en même temps que la foule, mais ignorant complètement cette dernière, tout ce qui l’importait c’était pouvoir sortir de là, bien que la tension soit suffisamment retombée et qu’il avait dorénavant l’air d’un bien heureux, stupide à souhait. Lui qui d’ordinaire était si discret et ne passait malgré tout pas inaperçu rayonnait de bonheur à souhait. Il le sentait, que sa joie avait été entremêlée à celle de toute la tribune et que de l’autre côté, la frustration et la déception contrebalançaient. Cela donnait une sensation étrange qui lui permettait, bizarrement de ne pas se perdre au milieu des émotions qui ne lui appartenaient pas. Il était tiré plus d’un côté que de l’autre, mais n’en restait pas moins lui-même, ce qui le rendait plus charmant que jamais et ce sans qu’il n’en ait la moindre conscience. Il attendit que la demoiselle aille aux vestiaires pour se débarrasser de toutes les protections nécessaire à sa bonne forme, rejoins par plusieurs personnes, notamment celui qui avait toujours cette jalousie persistante que Kenan pu ignorer sans problème, ne ressentant pas spécialement d’envie envers sa camarade et amie. Il n’y eut aucune remarque à son sujet, des bonjours polis et des présentations très brèves avant que l’impatience ne pointe le bout de son nez. Il se demandait s’il allait pouvoir échapper aux mortels à ses côtés où s’il devrait les supporter ? Les deux situations lui allaient à conditions que les choses soient mis au clair entre lui et Edmund, puisque tel était son nom. Il ne comptait pas lui faire croire être le petit ami d’Alaska, en espérant qu’elle n’ait pas dans l’idée de le faire au risque qu’il lui expose autrement le problème par une crosse plus lourde qu’elle ne devrait l’être. Il avait bien compris qu’Alaska y tenait et il comptait bien l’utiliser contre elle pour se venger si elle en venait à le mêler à ses histoires de la sorte. Plus parce qu’il tenait à elle que parce qu’il lui en voudrait réellement. Il ne voudrait pas lui porter malheur pour de simples paroles en l’air, lui qui craignait d’être lié amoureusement à quelqu’un… elle le savait, sans doute, qu’il avait peur de la perdre et c’était peut-être l’un des remparts qui avait poussé le romain à ne pas sortir avec elle. Elle avait tout pour plaire et elle était là pour lui, mais ça s’arrêtait là car il s’interdisait jusqu’à penser que tout aurait pu aller plus loin. Non, jamais, et quand bien même, il aurait sans doute du mal. Qu’importe, il fallait à tout prix qu’ils sortent de là pour boire un coup, pour n’importe quoi, mais que la mauvaise influence des perdants ne prenne pas trop ses plis au creux des émotions de Kenan.

Il ne parlait pas beaucoup, mais n’en pensait pas moins et son regard était assez expressif pour ceux qui arrivaient à le déchiffrer ou le connaissaient un minimum. Ainsi comptait-il sur ces petits regards insistants dans l’espoir que la joueuse ne joue pas les sadiques en les ignorants royalement. Il ne manquerait plus que ça !


Dernière édition par Kenan Lane le Ven 24 Juin - 1:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptyMer 22 Juin - 19:19

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Kenan & Alaska

Tout en écoutant l’arbitre faire son constat, elle avait échangé un regard avec son père mais cherchait aussi Kenan. Elle était à l’autre bout du terrain et peut-être qu’il ne la verrait pas mais elle le remercia silencieusement simplement en laissant ses yeux lui porter un peu d’attention. Puis elle le pensait très fort. Elle était persuadée que ça venait de lui. Sinon, je devrais peut-être aller rencontrer un neurologue… C’était reparti. Il était à quatre but contre un pour New-York. La fin arrivait à grand pas. San Francisco finit par en marquer un dix minutes avant la fin. Et il n’en restait plus que cinq alors qu’Alaska remontait la moitié de l’imposante patinoire, le palet qu’elle travaillait de coup de cross précis. Elle filait toujours aussi rapidement, le souffle court et les muscles des jambes qui la brulaient.

Soudain une de l’équipe adverse s’écroula sur la glace, poussée dans les règles par une autre joueuse alors qu’elle tentait une attaque pour intercepter la frêle joueuse qui arborait fièrement un « Matthews » dans le dos. Prise de court et sans réfléchir, Alaska passa son palet sur la gauche après avoir crié le nom de la joueuse qui devait lui coller au train et être dégagée. Le palet disparu de son champs de vision. Elle ne savait si on l’avait entendu et où se trouvait le palet. Puis elle sauta. Un petit saut juste de quoi passer par-dessus les jambes de celle qui gisait. Alaska atterrit sur ses deux jambes, chercha son équilibre et fut agréablement apeurée. Elle s’attendait déjà à une belle tellure du coccyx, ou encore une dent à faire remplacer. Encore. Un énorme soupir de soulagement, elle était fière d’elle. Elle avait réagis par instinct. Elle avait osé écouter ses pulsions et fut récompensée. Ce n’était quand mêmee pas la première fois qu’elle faisait des bonds sur la glace. En Crashed Ice (chose que son père désapprouvait totalement) mais jamais en plein match.  Une sorte d’euphorie commençait à naitre en son sein et ce n’était pas fini. A peine remise de ses émotions, qu’elle entendait son prénom. Elle tourna la tête et son binôme avait rattrapé le palet. Il revint à la coureuse de l’équipe. Alaska marqua. Il restait trois minutes. Les dernières où l’équipe de San Francisco, malgré une motivation hargneuse gonflée à bloc ne put ronger l’écart.

On sonna la fin du match. La soirée était bien entamée. Une partie des gradins s’était levé pour les applaudir. Beaucoup d’amis et de famille. Toutes les joueuses new-yorkaises se jetèrent dans les bras l’une de l’autre, formant un agrégat de jeune-femme en pleine joie explosive de cris. Elles allaient en demi-finale. Alaska quitta la glace pour recevoir un câlin ferme et fier de son père qui n’avait plus envie de la lacher. Après une longue étreinte d’un père exigeant et beaucoup trop aimant, Alaska put se libérer. Elle enfila ses protège patins et passa son casque sous le bras. Une partie de l’équipe commençait déjà à gagner les vestiaires après la tournées d’embrassade et de félicitation. Sautillant au milieu de la foule, elle cherchait Kenan. Elle s’approcha des gradins d’un pas mécanique à cause des lames et beugla le prénom de son ami romain. Et avec son autorité et sa grâce naturelle, elle lui dit de les suivre : « Bouge ouesh ! »

Arrivée devant le vestiaire, on n’en finissait pas de croiser du monde et d’échanger avant que les joueuses ne s’enferment pour aller se changer. Edmund était resté à l’écart, avec le père d’Alaska, mais quand même proche de cette dernière. Il ne lui avait pas parlé, ou à peine. Par contre, entre deux joueurs et passionnés de hockey, ils avaient échangé un regard entendu. Il avait reconnu sa prouesse. Dans le fond, ils tenaient l’un à l’autre. En tout cas, à ce moment c’était surtout de son ami Kenan dont elle voulait profiter. Ils n’habitaient pas vraiment à côté et les occasions de se voir étaient rares. Ce qui n’était pas plus mal. Elle n’avait pas à être trop exécrable avec lui de peur que son pouvoir ne gâte tout. Après, exécrable elle l’était naturellement. Elle le salua d’un petit poing viril contre l’épaule et avait un grand sourire qui voulait dire « merci » d’être venu, de m’avoir déchargé et de supporter tout ça. Elle lui avait présenté ses grandes copines de l’équipe qui s’étaient agglutiné autour de Kenan comme des mouches. Si elles enviaient bien quelque chose à Alaska, c’était ses amis presque plus beau les uns que les autres.

Puis un moment, la sang-mêlée se figea en voyant arriver deux têtes dans les coulisses. Surtout une enfaite. Elle coupa la discussion entre Kenan et la capitaine de l’équipe. « Reste là, tranquille discute, je reviens. Et surtout, ne crois pas que je t’ai menti. Je lui ai dis de pas venir ! » lui avait-elle dit à toute vitesse avant de se dérober vers deux autres amis sang-mélée. Lilly et O’. Ils étaient allés à la rencontre d’Edmund, un quatuor d’amis assez soudés au grand malheur de James, le père d’Alaska qui déjà fusillait l’irlandais du regard. Il respirait le mal à ses yeux. Le trentenaire ne pouvait résolument pas être là pour ce match et ne pas la soutenir après toutes les peurs qu’elle lui avait confié. Ainsi était son excuse d’avoir été là. Des embrassades avec ses deux amis et Lilly regarda longuement Kenan avant de sourire et il partit aussi vite qu’il était venu, avec Ofelia et Edmund. Il avait promis à la petite de ne pas l’embêter. Il pouvait bien faire ça de temps en temps pour elle. Il s’amusait déjà assez comme ça, en voyant le regard du paternel. Alaska profita de ce moment pour échapper à la vigilance de son père et aller se changer en vitesse. Un nombre incalculable de signe au romain pour lui dire qu’elle allait se changer et elle disparut. En dix minutes, elle en ressortit, la tête basse et le sac sur l’épaule. Son père l’attrapa au vol.
« Tu vas où comme ça ?
_Je vais raccompagner mon ami là-bas, désigna t-elle Kenan.
_Et mon discours à l’équipe ? Et le bordel à porter ? Et tu ne veux pas savoir pour mon ami ? C’est non.
_Allez papa, steuplait ! Laisse moi le raccompagner. Il faut vraiment qu’il rentre et je l’ai pas vu depuis que je suis ici. Regarde le, agitait-elle ses mains de façon démonstrative en direction de Kenan qui était plus loin. Il est mignon, avoue on ferait des super enfants… C’est un mec bien en plus ! » étira t-elle sa bouche en un sourire crispé. Ce n’était pas ses attentions vis à vis de son comparse demi-dieu même si elle le trouvait vraiment craquant physiquement, elle cherchait juste à amouader son père. Lui qui voulait tant qu’elle se range et se trouve un homme aussi parfait que Edmund. Plutôt crever que ça…
« Un mec bien, c’est pour ça que tu le raccompagnes ?
_Je t’expliquerais… Si je le fais pas, je serais vraiment une fille cruelle. C’est ça que tu veux ? Et ruiner mes chances ?
_Vas y. »

Alaska sautilla sur place, lui embrassa la joue et marcha d’un pas vif vers Kenan. « Je mets mon sac dans le pick-up » avait-elle gueulé à son père, déjà à l’autre bout du couloir, le bras de son ami en otage et le trainait presque. Elle aussi n’avait qu’une envie : sortir de là. Puis techniquement, il y avait encore 5 sang-mêlées trop proches les uns des autres et la foule se dispersait. Il y allait avoir un tsunami de monstre dans les alentours. Une fois dehors, elle s’alluma une cigarette et sautillait en direction du parking : « Avoue j’étais canon ! J’ai tout démonté. Le moment où j’ai sauté mais bordel ! Je me voyais déjà m’étaler comme une merde. J’étais si puissante, c’est passé comme un ralentit » continuait-elle alors à partager l’excitation de sa joie et ses belles surprises de ce soir. « On est en demi-finale ! T’imagines pas le gallon que ça va me donner. On est jamais aller aussi loin… » continuait-elle à ne pas réaliser, tout en s’arrêtant devant un pick-up bleu marine. Elle sortit les clés de la poche arrière de son jean boy-friend et déverrouilla le véhicule. Le sac fut jeté sans ménagement sur la place du mort et elle ferma la porte en un grand claquement. La demoiselle ne garda sur elle que son sac à main, qui se résumait à un sac à dos féminin, usé de chez usé au motif imprimé de fleurs. Enfin pour ce qu’on en devine.
« Tu veux faire quoi ? Sinon je te propose d’aller s’acheter de l’alcool à un market 24/24 et je te raccompagne chez toi tout en buvant ? C’est loin les romains d’ici ? » puis elle lui fit signe de marcher devant. Après tout, c’était sa ville. Il n’avait qu’à la guider. « On peut faire autre chose hein ! Mais t’as pas trop eu ta dose de vie mortelle aujourd’hui ? T’as pas trop envie de te chier dessus, ça va ? » avait-elle ajouté avec un humour un peu vache. Elle se retenait de rire avec une amicale moquerie, et était prête à courir ou se défendre si besoin.
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptyVen 24 Juin - 1:26

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -La tension était à son comble au plus grand damne de Kenan et il n’était pas au bout de ses surprises. Le brun se concentrait sur la demoiselle qui visiblement cherchait parfois son soutien, ne serait-ce que par un regard. Elle avait néanmoins abandonné l’idée en se concentrant sur les évènements qui pouvaient s’avérer dangereux. Ses gênes de sang mêlé avaient pris le relais pour lui offrir un temps de réaction exquis, ce qui lui sauva sans doute la mise et celle de sa camarade de jeu également. Plus que des coups, les chutes pouvaient s’avérer traumatisante pour peu qu’elles soient mauvaises et que l’atterrissage le soit encore plus. Fort heureusement, tout était rapidement rentré dans l’ordre. Kenan se voyait, lui, en train de se cogner le crâne contre l’un des poteaux jusqu’à en ressentir des vertiges. Mais il n’en fit rien, de sorte à ne pas passer pour un fou et surtout, tenter de calmer ses pulsions parce qu’elles ne lui appartenaient pas. Certes, il avait eu une peur bleue pour la grecque, mais en rien il ne s’était senti obligé de se jeter sur le terrain pour l’empêcher de sauter. Les Dieux seuls, savent qu’il en était capable. Il faisait des efforts considérables pour ne pas exploser à la fin du match, laissant simplement planer un sourire quand enfin ce fut pour lui le moment de descendre sur la commande d’Alaska.

Il souffla, soulagé et pu enfin baisser sa garde assez longtemps pour ne pas se sentir épuisé en permanence et ne pas avoir l’air d’un satané chien de flic à l’affut du moindre bruit. Son poing sur son épaule, l’irlandais d’origine sourit en la massant, plus pour la taquiner que par réelle douleur. En plus d’êtres résistants tous les deux, ils étaient entraînés pour, que ce soit par décision ou par obligation, ça revenait au même. Kenan fut entouré rapidement par le groupe de joueuses, discutant avec l’une d’entre elle et récoltant au passage de nombreux numéros dont il n’aurait pas l’utilité. Il avait bien un portable, oui, mais il le laissait dans une planque à l’extérieur et n’y enregistrait pas de numéro, c’était plus un coup de dépannage qu’une réelle nécessité pour lui. Il ne fréquentait pas vraiment de mortel et les iris-mail avaient cette particularité de n’être pas réellement payant, si ce n’est pour la forme. Peu importe, évidemment, il avait compris pourquoi Alaska l’invitait à restait parmi le banc de filles. Lyllian-Aaron. Il déglutit en le voyant, espérant qu’il n’échauffe pas sa rage au milieu des mortels. Kenan était suffisamment stressé par le fait d’être entouré exclusivement de cela pour créer d’autres soucis. Il voyait ces femmes comme des mercenaires prêtes à le tuer, c’était dire à quel point il se retenait. Se montrer charmant ? Pourquoi faire ? Il n’en avait clairement pas besoin, rester avare en informations à son sujet et avoir une belle gueule suffisait amplement, il n’en était pas mécontent, ça pouvait lui sauver la mise parfois.

Par chance, il fut rapidement réquisitionné par Alaska dont le père, si Kenan avait bien tout compris, rayonnait de bonheur suite à leur conversation. De quoi avaient-ils parlés ? Mystère et boule de gomme. Kenan ne s’attarda pas plus sur le sujet, suivant simplement la fille d’Aphrodite. Il était ravi de l’entendre résumer son match. Le romain se mit à rire quand elle parla de la chute, il était tellement soulagé « j’ai vraiment cru que tu allais y passer, dommage, peut-être la prochaine fois ? » son petit sourire narquois en disait long sur sa pensée. Bien sûr, il ne souhaitait pas la voir se ramasser, ainsi ajouta-t-il « félicitation, vous avez vraiment mérité cette victoire ». Il monta à côté de la jeune femme dans le pick-up, cherchant la meilleure solution au problème qui s’imposait à présent : passer du temps avec Alaska et juste assez de temps pour ne pas regretter ni d’être sorti, ni d’être entré trop vite au camp. Il fit rouler ses yeux en la fixant de son regard le plus blasé possible, ce qui ressemblait fortement à son visage sérieux par ailleurs. « Je te supporte bien toi, je devrais pouvoir m’y faire, du moment qu’on n’est pas en centre-ville. C’est toi qui a le volant et je suis de bonne humeur vu qu’il y avait 342 personnes pour vous et 291 pour l’autre équipe, joueurs, coatch et médias compris » C’était plus que précis, peut-être un peu trop. « Je compte par rapport à ce que j’absorbe, pas en regardant vraiment sur le terrain, je précise au cas où te viendrais l’idée que je me sois ennuyé à ce point » Ce qui n’était pas le cas. Même quand il avait l’air ennuyé, de toute façon, Kenan arborait toujours cette même expression, seul son débit de parole –et encore– pouvait être un indice. En tout cas, il ne donnait aucune indication qui laissait entendre son malaise, bien qu’il était évident vis-à-vis des mortels, il essayait de prendre le dessus sur ses envies de meurtres plus que sur ses craintes. « Boire, ça me dirait bien » quelques secondes plus tard, il se rendit compte d’une chose. « Tu sais, tu n’as pas besoin de cacher ton énorme béguin pour moi, mais je suis quand même un peu surpris que tu me sacrifie ta victoire. Pourquoi ce choix ? » Kenan l’attendait au tournant. Il savait qu’elle l’appréciait pour plusieurs raisons, mais il n’avait aucunement envie d’être l’abruti de service que la plupart des sangs mêlés font sortir comme une mamie que l’on balade en dehors de sa maison de retraite le dimanche. C’était, pour la plupart des gens, une perte de temps et une action que l’on faisait pour se racheter d’une mauvaise conduite, ou encore, pour se persuader que l’on est une bonne personne. Mais au fond, ça ne part pas d’un mauvais sentiment dans ce cas présent, seulement il n’aimerait pas que ce soit de la pitié, de la peine qu’Alaska ressentait à son égard. Il saurait ce qu’il en est en lisant en elle comme il le fait d’ordinaire et ce sans même le vouloir. Aujourd’hui, ce don lui était précieux car il avait su le gérer bien mieux que les autres fois. Néanmoins il l’utilisait peu et n’aimait pas être dans le rôle du voyeur qui mettait à nue n’importe qui sans permission. C’était injuste, lui-même ne voulait pas se retrouver dans ce cas. Il l’avait prise au dépourvu avec cette question, mais quelle que soit la réponse, il était certain que se saouler serait une bonne façon d’appréhender la chose, surtout si ça lui permettait de le faire aux frais de la demi-divine.


Dernière édition par Kenan Lane le Sam 25 Juin - 16:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptySam 25 Juin - 14:20

Tu stresses, je stresse, nous stressons...
Kenan & Alaska

Le jeune homme s’était laissé embarqué par la demoiselle au sacré tempérament qui payait sur le terrain. Sauf que dans la vie de tout les jours, il fallait parfois s’armer de patience pour la suivre. Elle se demandait toujours comment son père, maintenant si exigeant et autoritaire, puis droit avait pu être comme elle au même âge. Pourtant sa grand-mère lui avait confirmé à quel point James ne tenait pas en place et jouait les têtes brûlées. Un vrai rebelle, engagée ou juste assez pour pouvoir faire des coups à grande échelle. Sauf que c’était un homme et que la vie leur était plus facile à eux comparé aux femmes, lui avait confié son père, rajoutant que la grande différence aussi était qu’elle était sa fille et qu’il voulait simplement sa sécurité et son bonheur.

Une fois dehors sur le parking, Alaska laissa explosé sa joie, oubliant souvent que son pauvre camarade pouvait en subir les conséquences. Mais là, elle ne pouvait se retenir et prendre sur elle. Déjà elle ne savait pas le faire de base, ensuite c’était beaucoup trop beau pour être vrai. Elle parlait avec de grands gestes des mains, mimant son saut par-dessus l’autre joueuse et tout ce qui allait avec. Kenan n’en rata pas une pour la remettre à sa place avec taquinerie. Elle plissa les yeux faussement touchée : « Oh ça va hein ! Tu ne verras jamais ce jour arriver vu les prouesses dont on est capable depuis notre naissance. Désolée. Tu m’as prise pour une mortelle ou quoi ? » eut-elle cette expression exagérée de la pouf contrarié qu’on la compare à un thon.

Elle contourna la voiture après un sourire chaleureux quand il lui confia qu’elles avaient bien jouées ce soir. Tout en même temps, elle lui proposa une suite d’after-match, voir ce qui l’inspirait le plus. Montant devant le volant, elle tira son gros sac sur l’étroite place du milieu et attendit que son ami monte aussi.  Cherchant à nouveau ses clés de voiture qu’elle avait posé elle ne savait où entre temps, elle répliqua à ses petites attaques : « T’es pas facile à vivre non plus je te ferais dire... T’as vraiment de la chance que je sois trop de bonne humeur. Je trouve rien à te dire. Peut-être que t’es devenu tellement insignifiant si soudainement, haussa t-elle les épaules, toujours aussi faussement habité par une sorte d’arrogance. Si tu continue, je te lâches à un concert de Justin Bieber et je me casse ! Tu finira par ressortir le cerveau cramé par tant de conneries. » finit-elle par claquer sa langue séchement avant de pousser un petit cri de joie. Elle avait retrouvé ses clés, coincées dans la bretelle de son soutient-gorge. Elle se disait bien que quelque chose la gênait. « T’es sérieux, je sais pas ce qui est le plus inquiétant tu sais : compter car t’avais rien d’autre à faire et que t’as sûrement des occupations d’autiste je n’en doute pas ou que t’arrives à calculer par ce que tu ressens, comme une sorte de jauge interne. » s’imaginait-elle l’écran d’un jeu-vidéo en FPS dans la tête de Kenan. Le pick-up se mit à gronder lorsqu’elle mit le contact et elle recula, en regardant à l’arrière de la voiture, gérant le volant d’une main. Elle se débrouillait pas trop mal, mais surtout avec son pick-up car elle le connaissait par coeur. Son esprit réfléchissait à une idée, mais elle n’en avait pas trop.

C’est alors que Kenan réussit à faire caler la jeune fille qui s’était engagée en dehors de la file de places longues comme une piste de course hypique. Alaska se mit soudainement à rougir. Son attaque n'était peut-être pas fondée mais elle tenait debout. Elle s'était elle-même étonnée d'avoir abandonnée ses copines et son père après une telle victoire. En fait elle n'en savait rien. Pas totalement du moins. Elle avait comme souvent agis sans réfléchir.Un moment silencieuse, elle sourit subitement trouvant de quoi lui faire fermer son clapet. Du moins elle l'espérait : « Moi je pense surtout que c'est toi qui a le béguin et que tu cherches à affirmer si oui ou non je t'ai bien choisi contre ma victoire... N'essaie pas de retourner la situation. »

Elle tourna la clé dans le contact et lui fit face si subitement en fronçant les sourcils : « Hey ! Je pensais t'avoir dis à plusieurs reprise de me lâcher avec ça. J'étais complètement bourrée. Je pourrais me faire n'importe qui dans cet état !  » grogna t-elle en se retenant d'ajouter qu'elle couchait bien avec son ami d'enfance Edmund (éméchée souvent mais pas toujours) qu'elle haïssait par-dessus tout c'est pour dire ! Elle faisait allusion à cette fois où après avoir vidé une bouteille de tequila avec lui (enfin ils ont fait 60-40 pour elle car elle avait une sacrée descente) elle s'était un peu laissé aller, craquant devant son regard de chien battu et blasé ainsi que ce timide sourire qu'on souvent les gens trop alcoolisés. Elle a voulu se le faire... Rien que la tentative de baiser n'était pas passé et le lendemain elle était morte de honte. A croire que ça le faisait rire de me le rappeler. Okay il n'est pas moche du tout je l'ai reconnu plusieurs fois mais pour une fois j'aurais aimé qu'avec un garçon ça se passe bien, sans dérapage. Je connais l’histoire, même s’il le voulait… Je finirais par être ignoble et odieuse avec lui. C’est comme ça. Je ne sais pas faire autrement. Dans ce noeud d’angoisse qu’on ne puisse l’aimer réellement pour ce qu’elle était à cause de ses dons. Et avec lui c'est bien parti. Je voulais rien gâcher. Donc je précise que j'ai eu honte de mon geste pas de m'être fait jetée. Bon je ne supporte pas ça d'habitude non plus mais pas avec Kenan. Je lui ne en veux pas. Si c’était aussi simple, je lui dirais même merci.

Reprenant une place correcte, elle démarra la voiture et s’engagea dans une rue. « Tu veux pas parfois arrêter de te poser des questions. Je risque de te décevoir, mais j’agis souvent sur mes impulsions. Ce soir j’avais envie de passer du temps avec un pote qui est venu assister à un match important pour moi malgré ses problèmes d’autistes. On se voit rarement, je profites des occasions. C’est pas la première fois que je gagne un match. » même si celui-ci m’amène en en demi-finale du championnat national... lui avait-elle confié à moitié concentrée sur la route, tournant machinalement le volant, alors qu’elle analysait toutes les informations importantes pour ne pas se faire embrocher par une autre voiture. Elle garda aussi pour elle qu’elle n’avait pas envie de savoir si elle avait plu ou au contraire qu’elle était totalement passée inaperçu aux yeux des gens influents dans le monde difficile du sport. Soudain, arrivant à un croisement elle lut le panneau qui indiquait la plage. « Eh et si on allait boire au bord de l’eau ? Y’a un petit coin de sable et de mer sympa ici, je sais. Un de tes compatriotes m’y a amené une fois , un fils de Mercure, avec Lilly, O’ et Ed’. C’était même une très mauvaise idée, on a finit par fuir des monstres. On devait être au moins 6 sang-mêlé au même endroit, mais on n’avait pas réfléchis, on était déjà bien arrosé. Mais t’inquiète on sera que tout les deux et elle… » tapota t-elle sa crosse attaché en haut de son énormes sac de sport. Sa proposition fut faite juste assez pour qu’elle trouve une supérette ouverte toute la nuit. Se garant en travers sur le parking pratiquement vide, elle jaugea Kenan. « Tu y vas ou tu as peur de ressentir les émotions des animaux morts et sous-vide ? » fit-elle allusion à la viande et aux paroles de vegan qu’elles avaient pu rencontrer dans sa vie. Elle lui tendit un billet de vingt dollar qu’elle avait sortir de son porte-feuille tout en attendant, sinon elle irait. Ca ne la gênait pas, mais qu’il ne se plaignent pas s’il n’aime pas ce que j’achète.
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptySam 25 Juin - 22:23

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -Kenan sentait bien que la jeune femme n’était pas en colère, elle était même si contente qu’il lui était impossible de voir le mal dans ce que pouvait dire le romain. Il n’était d’ailleurs pas dans l’optique de lui dire des méchancetés, répondant simplement au sacré tempérament d’Alaska qui était qui plus est naturel. Plus ils s’éloignaient, mieux c’était, bien que de temps à autre il captait quelques émotions, négatives comme positives, l’irlandais d’origine ne s’en plaignait pas. Il se mit à rire doucement quand l’évocation d’un concert lui parvint. Il s’imaginait même la scène : une montagne de femelles en rut qui avaient pour seul maître un mortel au visage d’ange dont les paroles étaient vides de sens. Il en frissonnait « Et en me récupérant tu devras assumer l’adolescente en chaleur que je serais devenue. Une adolescente de 70 kilos » Qui pouvait modifier son poids à volonté et absorber les sentiments des autres quand ils étaient trop forts. Il avait presque envie de lui dire oui si la peur de se retrouver maquillé comme un camion volé et habillé d’une mini-jupe ne le prenait pas.

Lorsque le sang mêlé se confia sur son don, il l’exprima de telle façon que la légère pointe de stress d’Alaska se souleva autant que sa curiosité. Elle n’en était pas moins heureuse, ce qui le rassura tandis qu’il prit un air faussement vexé. « Quoi, tu n’es pas contente de savoir qu’il y avait plus de monde pour vous ? Et malheureusement si j’avais un contrôle dessus, je m’en serais abstenu » Fichue capacité à lire les émotions et en extirper la plus haute. C’était indépendant de sa volonté, il devait le subir plus que s’en servir volontairement. Il apprenait petit à petit, mais ça n’était pas suffisant et ça prenait du temps, énormément de temps. En parlant de cela, elle le prenait pour lui au détriment de sa soif d’adrénaline, une chose qu’il ne comprenait pas vraiment et avait besoin de savoir. Ainsi posa-t-il la question le plus innocemment du monde.

La réaction ne se fit pas attendre, Kenan n’était pas le moins du monde déçu et son énorme sourire scotché en disait long sur ce qu’il était en train de penser. Il l’avait bien eu et était loin de se douter à quel point avant que des liens supplémentaires ne s’attachent à lui. Honte, stress et doute. Il n’aurait jamais cru réveiller autant de choses. Le brun s’était tut, observant la demoiselle qui venait de caler. Elle était un peu agacée, il trouvait ça mignon. « T’emballe pas comme ça, je plaisantais, mais on dirait bien que j’ai mis le doigt sur quelque chose » Kenan était plus taquin que d’ordinaire, sans doute les sentiments qu’il partageait avec Alaska et qui n’était pas en contradiction avec les siens. C’était comme s’il les absorbait et les transformait de sorte à compléter un peu sa palette d’émotions toujours stagnante au degré 0 ou 1. Il avait beau être sensible, il ne vivait sa vie que parce que les autres le faisaient et lui donnaient ce qui venait à lui manquer parfois. C’était comme des séquelles d’un passé douloureux. Il réapprenait toujours et pensait que ça continuerait ainsi jusqu’à ce qu’il puisse trouver la paix. Pour lui, il n’y en avait nulle autre que la mort. Il se trompait surement et était ouvert à trouver une autre solution. Mettre fin à ses jours n’était pas une option qui plus est, il n’aurait aucun espoir de retrouver les êtres qu’il chérissait le plus au monde. Il soupira, revenant à la réalité et l’instant présent surtout.

C’était partie pour une belle balade, ils devaient récupérer de l’alcool et la demoiselle prix de quoi payer pour les tendre à son ami. Il avait bien écouté la petite histoire et se demandait en la fixant du regard pour chercher la réponse, s’ils n’allaient pas tomber sur des monstres justement parce que ces derniers se trouvaient dans les parages ? Il s’en fichait pas mal cela dit, ça lui permettrait d’évacuer les émotions qui n’étaient pas les siennes. Exprimer sa propre colère le rendait tout simplement hermétique à ce qu’il pouvait ressentir venant d’autres. De la concentration alliée au leste de ses propres tensions. Oui, c’était une bonne idée. « S’ils sont morts je n’ai rien à craindre, et c’est moi qui suis autiste, hm ? Allé, j’y vais » Il voulait surtout ne pas se prendre de coup et sorti pour aller régler leur affaire. Il ne savait pas quoi prendre, choisissant au hasard. Il ne s’y connaissait pas réellement bien qu’il ait déjà bu, Kenan est plutôt du genre à s’enfiler ce qui passe sans distinguer le bon du mauvais, à moins vraiment qu’un goût particulier ne lui revienne pas du tout, il n’est pas difficile de lui faire boire tout et n’importe quoi. Quand il revint avec quelques boissons en canettes et des chips, il rendit la monnaie à la demoiselle. Il avait un peu d’argent, ne demandez pas comment il l’a obtenu, et s’en était servi pour faire moitié-moitié, chouette type, non ?

Une fois la portière claquée, il regarda dans sa poche. La lance était toujours là sous la forme de lampe torche. Il suffisait qu’il appuie sur le bouton pour allumer et elle prendrait son aspect originel, mais il n’y en avait pas besoin pour l’instant. Il soupira, attacha sa ceinture et tapota le rebord de la vitre. « C’est parti ! » Le trajet ne fut pas long, mais Kenan avait cette irrépressible envie de se jeter à l’eau ou de jeter la grecque. Les deux peut-être ? Il ne savait pas d’où lui venait cette pulsion, mais elle était bien présente, sans doute l’adrénaline qui parlait. Regarder Alaska se défouler avait réveillé en lui ce besoin d’en faire de même, c’était peut-être ça, à vrai dire, il se fichait pas mal de ce que ça pouvait être du moment qu’ils arrivaient bientôt. Étrangement, il était pressé et il ne s’en cachait même pas, bien que d’apparence très calme, il restait un demi dieu aussi agité que les autres et c’était dans ce genre de moment que l’on le sentait le plus. Kenan n’avait pas ressenti, par ailleurs, le temps qu’il avait passé à la boutique ni dans la très courte file d’attente, la moindre émotion superflue positive ou négative. À cette heure, il semblerait que les gens ne pensent qu’à une chose : se reposer, du moins c’est ce qu’il en concluait pour une majorité de personne et il se disait que, tant mieux, ça ferait plus de repos pour lui !
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptyDim 26 Juin - 0:02

Tu stresses, je stresse, nous stressons...
Kenan & Alaska

Ce qu’elle adorait le plus avec Kenan, cette manie de se chamailler. Il ne manquait jamais de répartie et elle aimait ça. Plus elle se battait et plus elle s’amusait. Après, elle avait toujours vécu comme ça avec Edmund et c’était presque devenue une habitude. Sans oublier que ça mettait des barrières. Puis les gens qui se pliait trop vite n’avaient que peu d’intérêt pour une fille qui aurait pu avoir Ares comme père au vu de son tempérament. Son bungalow s’était même posé la question si elle ne pouvait pas changer malgré sa naissance, car elle jurait et perturbait leur tranquillité. Kenan avait réussi à lui arracher un léger rire quand il lui fit le tableau de ce qu’il resterait de lui après un concert de Justin Bieber. « Si je reviens te chercher, ce serait pour te filmer et tu te débrouilles, c’est ton quartier ici pas le miens » lui avait-elle balancé avec amusement et taquinerie, tout en se concentrant sur la route pour ne pas embrocher une voiture tranquillement garé. Le reste des piques avaient fusée dans la voiture, dont une phrase qui l’avait carrément fait calée. Démunie, elle aurait presque pu balbutier mais elle préféra attaquer, avant de se trouver comme des excuses. Elle reprenait la route, alors que Kenan continuait à « mettre le doigt sur quelque chose » comme il l’avait si bien dit. Elle siffla la langue entre les dents d’agacement, rassemblement plus à un sifflement de vipère prête à mordre.

Après s’être garé après quelques minutes de route, elle avait envoyé le jeune-homme trouver de quoi s’occuper pour une partie de la soirée. Il avait l’air partant pour rester à l’extérieur du camp, autant que ça se passe dans les règles de l’art. Elle n’allait pas non plus rater une soirée alcool et fast-food d’après victoire pour se parler dans le blanc des yeux. Quoiqu’elle aurait bien aimé rediscuté un peu avec lui de son soucis avec ses pouvoirs qu’il avait rapidement évoqué plutôt dans la voiture. Or le moment ne s’y prêtait pas vraiment. Candide, elle avait accepté de confier Kenan à Lilly dans l’espoir qu’il puisse l’aider. Après, cet homme n’était pas fiable, elle le savait mais elle avait espoir qu’il le serait avec elle, comme il pouvait l’être avec Ofelia. Elle aimerait donc savoir comment cela évoluait. Aujourd’hui, ça allait, mais il y avait bien un temps où Alaska avait eu peur pour son ami romain. Il était méconnaissable et paraissait incapable à être aidé, coincé avec ses démons. Une cause perdue… Finalement il s’était relevé et s’il le fallait, elle l’aiderait comme tous ceux qui le faisait à le garder la tête hors de l’eau. Elle avait pensé à tout ça en patientant dans la voiture, jetant un coup d’oeil à son allure sur le miroir du pare-soleil. C’était un réflexe du à son origine aphroditienne et de jeune femme dans la fleur de l’âge. Elle essuya simplement son khôl qui avait un peu coulé avec la transpiration lors du match. Puis, il traina encore. « Autiste toi même ! répondit-elle seule et bien plus tard. T’hésite entre les bouteilles transparentes ou brunes mais que tu préfère les couleurs des canettes et pas l’alcool dedans c’est ça ? Ou peut-être qu’il a fait une attaque d’émotion… [/color]» se posa t-elle soudainement la main sur la bouche pensive puis elle regarda en direction de la supérette vitré  sur les trois quart de la devanture sans le voir. S’allumant une cigarette, et la radio allumée, elle dodelinait la tête sur Love Yourself qu’elle connaissait par coeur.

Kenan grimpa dans la voiture et lui tendit de la monnaie. Elle l’attrapa un peu sceptique en voyant l’énorme sac en papier brun qui débordait presque. Il en avait volé une partie ou quoi ? Sans poser plus de question, elle démarra de nouveau le véhicule, direction les côtes de San Francisco. Après un quart d’heure de voiture, ils y arrivèrent. Alaska ne se gara pas près de la plage, mais plutôt vers le port. « On va marcher un peu. S’il y a des monstres, j’aimerais qu’ils évitent d’un de détruire la bagnole de mon père et notre seul moyen efficace de fuir. C’est connu, une fille d’Aphrodite ne court pas voyons. Faudrait pas qu’elle transpire » fit-elle la remarque surtout à la grande majorité de ses demi-frères et soeurs. Elle coupa le moteur et tira le frein à main avant de faire un grand sourire à Kenan. « J’espère que t’es doué en parcours du combattant… Ou que tu sais nager. Ah et donne mois ça. » attendait-elle tranquillement à sa place, lui prenant les vivres et sa cross. Elle était un peu inconsciente de garer son véhicule si proche du bord, mais sait-on jamais s’il ne remarque rien, il pouvait faire un allé direct dans l’eau. La mer n’était qu’à cent mètres. Il pouvait toujours revenir à la nage. Sinon elle lui tendrait une main si elle était clémente ce soir. Il lui avait un peu trop cloué le bec à son goût, elle avait besoin de se venger. Je te donne ma parole que tu vas prendre un bain de minuit ce soir. Si c’est pas maintenant, ce sera plus tard. pensa t-elle en lui lançant un regard loin d’être innocent. Puis elle sortie de la voiture, se tenant bien contre la portière du conducteur, lui bloquant le passage si besoin, toujours les courses dans les bras et sa cross posé contre le capot de la voiture.

Lorsqu’il remarqua qu’il allait mettre les pieds dans l’eau en sortant trop précipitamment de la voiture elle lui afficha un sourire amusé : « Si tu veux passer par là, faudra me passer sur le corps… Je sais que t’en rêve mais ce sera pas facile. Tu te rappelle que je cogne plus fort que toi » fit-elle allusion à ces fois aux entrainements où elle l’avait couchée. Pas toujours, mais il y eut pas bien quelques fois. C’était aussi histoire de se moquer pour réduire un peu son égo de mâle. Puis elle lui fit un petit signe de main comme un « au revoir » ironique à travers la vitre ouverte. Qu’ils en viennent aux mains, elle ne disait pas non. Un peu d’exercice, ça la dé-frustrerait de tout ce qu’elle n’avait pas pu donner à l’équipe adverse ce soir.
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptyDim 26 Juin - 17:58

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -Être filmé avec en sa possession les émotions d’une adolescente, Kenan s’en remettrait, mais le déshonneur pèserait si fort sur lui qu’il n’est pas sûr de vouloir courir le risque. Il se mit à rire discrètement avant de poser des questions et de taquiner la jeune femme au point qu’elle ne sache plus quoi dire, ce qui était rare et parfois inquiétant, mais rien de négatif n’émanait d’elle. Il ne pouvait pas contrôler ce don, surtout en étant aussi proche d’une personne. Ça pouvait être une malédiction comme l’inverse. Kenan se chargea d’aller acheter les vivres et revint plus ou moins rapidement. Il n’aimait pas traîner dans un lieu fréquenté et bien que ça se sente il se montrait patient. Au possible…
Evidemment, elle était toute aussi pressée que lui et le romain ne fut pas mécontent lorsqu’enfin le moteur s’arrêta. « Tu rigoles ? Une vraie promenade de santé, c’est… comme être à la colonie en fait » lui dit-il. Il savait les entraînements tout aussi rigoureux, mais selon lui, la vie du camp était bien plus agitée, bien moins évidente. Après tout, pour arriver au camp il faut le mériter… ce n’est pas un orphelinat pour jeunes sang mêlés, c’est une demeure à défendre envers et contre tous. Quand il pense à cela, il pense automatiquement à cet évènement. La main sur sa torche, il s’empressa de descendre avant de se rattraper de justesse, ne sentant aucun sol sous ses pieds. Il lança son regard blasé numéro un à la fille d’Aphrodite. « T’es sérieuse là ? »

Elle ajouta qu’elle était prête à se battre, chose dont le fils de Trivia ne doutait pas une seconde, il se mit d’ailleurs à sourire, hésitant à lui sauter dessus en usant d’un point complètement différent du sien ou à faire quelque chose de plus doux pour frustrer un peu la demoiselle. Contre toute attente, le grand brun sourit et commença simplement à retirer ses chaussures et ses vêtements. Il faisait assez bon pour qu’il se le permette, les nuits étaient de plus en plus chaudes et pénibles à supporter. Environ 20 degrés durant la nuit, soit, 10 de plus durant l’après-midi. Il n’allait pas s’en plaindre. C’est torse nu et en boxer qu’il salua sa congénère et se laissa tomber doucement dans l’eau. Il récupèrerait ses vêtements plus tard, content bien se venger de n’avoir pu jeter Alaska à l’eau le premier. Evidemment, elle devait être frustrée pour la même chose et c’est ce qui l’avait poussé à sauter. Quand il ressortit presque aussitôt, il fit le tour sans se presser pour rejoindre la jeune femme et la souleva du sol, rendue légère comme une plume pour la mouiller le plus possible et pouvoir la soulever de devant la portière. Il la déposa à côté, récupéra ses affaire qu’il mit en boule avec la torche au milieu, balança le tout bien ficelé sur un bout du terrain en les rendant plus lourd pour qu’ils ne s’envolent pas en cas de vent. Une fois tourné, la portière fermée, il observa la demi-déesse, espérant qu’elle ne galérait pas trop avec son sachet qui devait à présent peser. Evidemment, il lui avait rendu son poids d’origine, c’était fort pratique de pouvoir évaluer le poids d’une personne automatiquement, ça évitait d’ailleurs quelques inconvénients. Lors de déménagement, ou pour soulever des jeunes femmes trop gênée pour révéler le chiffre top secret. Pas étonnant que Kenan faisait l’unanimité… notamment aux yeux des mortelles, puisque le poids lui importait si peu. « Pas trop déçue d’avoir pris une douche de cette façon ? T’as laissé passer ta chance de me pousser, maintenant je suis sur mes gardes, quel dommage ! » Il était évident qu’il allait modifier sa masse pour qu’elle ne puisse pas le prendre par surprise, d’où cette assurance qu’elle ne pourrait plus le bouger, à moins de trouver une solution autre, mais il voyait difficilement laquelle et espérait bien pouvoir la contrer, quoi qu’il puisse s’agir.

Il alla se poser où se trouvaient ses vêtements, attendant que sa camarade vienne à son tour non sans répliquer, sans doute. « Alors, tu n’as toujours pas retrouvé ta langue ? » la grecque avait été légèrement silencieuse quand à ce béguin que Kenan avait révélé semble-t-il. Il n’était pas peu fier, mais ne voulait pour autant pas que ce soit un sujet tabou. Il avait du succès, il le savait, mais il n’était pas intéressé et quand bien même il le serait, il préférait faire comme si ce n’était pas le cas pour préserver l’être aimé. Noble ? Non, il cherchait simplement à ne plus revivre cette expérience. Par deux fois il avait eu à l’endurer et une de plus le rendrait surement moins humain qu’il ne l’est déjà. Il avait beau être sensible, il restait malgré tout moins accessible et moins expressif que la plupart des hommes.

La tête posée dans l’herbe, il jeta un coup d’œil. Il allait rapidement prendre des couleurs à ce rythme, mais c’était le cadet de ses soucis en réalité. Puis zut, il ne pensait plus à rien, profitant de la vue, du soleil et… de l’alcool. Il espérait bien pouvoir en clouer une au sol s’il arrivait à les atteindre. La fille d’Aphrodite se fatiguerait à soulever le sachet de toute façon et ce n’était pas parce que sa mère était la déesse de l’amour et de la beauté, c’est dire que la jeune femme possédait nombre de qualités qu’on ne retrouvait pas chez ses demi frères et sœurs. Grandement appréciable d’ailleurs, bien que Kenan n’avait pas réellement de préjugé concernant les fils ou filles de Dieux.

« Tu l’as rencontré souvent, ta mère ? » La question s’était imposée d’elle-même dans sa tête. Lui n’avait droit qu’à des songes et encore, il ne pensait pas être le plus chanceux des enfants de Trivia, mais n’était pas mécontent. Il n’était pas le seul et nombre de sang mêlé ne connaissaient même pas leur géniteur divin, voir, l’existence même du monde mythologique. C’était triste, mais parfois, il se demandait s’il n’aurait été qu’un humain ordinaire si sa vie n’avait pas été plus belle qu’elle l’est actuellement. Bien sûr il ne pleurait pas sur son sort. Pour lui c’était suffisant, il avait juste cette impression que quelque chose manquait, ou d’être passé à côté d’une partie importante de sa vie. Mais quoi ? Aurait-elle la réponse, sa mère ? Si telle était le cas, il n’était pas près de la connaitre. Il esquissa un léger sourire, attendant patiemment de savoir si oui ou non Alaska faisait la fierté de cette déesse si différente d’elle pourtant.

Lieux :
Yerba Buena Ice skating & bowling
Baker Beach


Dernière édition par Kenan Lane le Mer 29 Juin - 11:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) EmptyDim 26 Juin - 21:07

Tu stresses, je stresse, nous stressons...
Kenan & Alaska

Alaska était restée devant la seule issue raisonnable pour Kenan et elle espérait bien qu’il tenterait de passer par là, sauf qu’elle était entrainée pour rentrer dans le lard des gens. S’il le fallait, elle grimperait par la fenêtre ouverte pour aller l’y poussé. Ce n’était pas une jetée non plus, l’eau était à moins d’un mètre du bord. La demoiselle ne put cacher un sourire alors que son ami s’apprêta à sortir et éclata d’un petit rire alors qu’il lui lançait son fidèle regard exaspéré. Un sourire fière et amusé, se mordant la langue, elle se préparait à le recevoir, mais rien ne se passa comme elle aurait pu se l’imaginer. Il aurait pu grimper et passer au-dessus de la voiture, ou encore longer la corniche qui lui restait sous la voiture, agrippé au pick-up, mais surtout le plus plausible soit qu’il vienne passer par la porte du conducteur. Rien de tout ça. Pire encore. Il l’avait fait rougir une nouvelle fois, se déshabillant sans aucune pudeur devant elle. Pas qu’elle ne l’avait jamais vu dans cette tenue, ou presque. Torse-nu, bien souvent alors qu’ils avaient tout deux croisés le faire que ce soit à La Colonie ou au Camp Jupiter. Est-ce qu’on vous a déjà dis qu’une de ses grandes faiblesses était les beaux-garçons ? Fille de la déesse de la beauté, elle ne pouvait rester de marbre devant ce putain de corps. Mais merde ! Faudrait peut-être que je lui en parle un jour. D’arrêter de se pavaner comme ça devant moi. Après il s’étonne que bourré j’ai essayé de me le faire. Petit con… Le far aux jours, elle fronça les sourcils, agacée. La suite lui plut encore moins.

Lorsqu’elle vit son sourire, elle avait encore espoir qu’il se moquait d’elle et était prête à jeter le sac pour se jeter elle-même dans la voiture et soit le retenir par principe, soit l’y balancé elle-même dans l’eau. Mais Alaska resta cloué sur place alors que Kenan se laissa tomber dans l’eau en toute confiance. Le plouf l’avait sidéré et elle resta interdite, la bouche ouverte comme un poisson. Elle se sentait si bête. « Kenan ? » avait-elle presque gémit, décoinçant sa voit encore perdue par l’attitude de son ami. Ils se connaissait déjà depuis un moment, mais pas autant qu’elle connaissait Edmund avec qui elle passait beaucoup trop de temps ! Il ne cesserait de l’étonner. Ne pas maitriser la situation, vous l’aurez deviné, Alaska n’aime pas trop ça. Puis elle restait plantée là, s’imaginant qu’il allait peut-être ressortir de l’autre côté de la voiture, n’ayant pas réellement plongé. Une mauvaise blague quoi ! Il n’y avait plus un bruit et la mauvaise blague était bien là, sauf qu’elle arriva derrière elle. Alaska poussa un cri de surprise alors qu’elle sentait ses bras l’enclaver et il la souleva sans difficulté. Elle se débattit de toutes ses forces ou presque, lançant ses jambes et se secouant, sans manquer à bien tenir le sac pour que rien ne tombe. Kenan était ruisselait et elle sentait l’eau froide lui coller dans le dos à travers son débardeur long léger et très échancrée aux niveaux des bretelles. Un frisson la parcourut et elle avait beau se débattre, il la tenait bien.

Kenan finit par la reposer et elle retrouva son réel poids ce qui ne se fit pas sans conséquence. Un peu nauséeuse, elle s’assit à moitié sur le capot de la voiture, là où l’avait déposé le romain comme le vulgaire sac qu’elle tenait encore dans les bras et qu’elle eut de la peine à soutenir. Le paquet de chips lui échappa et une canette de bière roula sous la voiture. Lorsqu’elle reprit un peu ses esprits, elle le fusillait juste du regard et préférait se mordre l’intérieur de la joue plutôt que lui envoyer son venin. Une colère brève et pas méchante, qui faisait partie du jeu. Une humeur qui se dissipa rapidement et elle resta silencieuse. Elle boudait. Les paroles de Kenan résonnait encore dans sa tête, rappelant qu’elle avait perdue ce round et appuyait sur son sentiment de frustration. Le jeune homme s’éloigna, l’ignorant complètement. Alaska grogna alors qu’il fut bien loin et le suivait, les bras chargés. Descendant la petite pente de béton qui menait au sable, le soleil allait se coucher lentement baignant le paysage rocheux et une plage étroite d’un ocre éclatant et chaleureux. « Ca va t’es pas trop crevé ? Porter le sac de bouteille après un match de hockey ? Merci la galanterie » avait-elle craché avec un regard dédaigneux et jeta presque le sac au sol. « Par conte je te préviens, tu vas tenir tranquille toi, je te le dis ! Tu ne sais pas de quoi je suis capable, lui dit-elle fièrement en croisant les bras et un rictus espiègle. Tu sais que je peux te faire faire n’importe quoi. Ce que je veux… Si je veux que tu couches avec moi, tu le fera. Si je veux que tu te jette tout seul dans l’eau tu te noies. Je l’ai déjà fait avec un ami en plus, rien de plus facile. Et si je veux que tu bouffes du sable, je peux le faire sans lever le petit doigt… Fais gaffe ! » lui avait-elle lancé ses menaces avec une pointe d’humour. Elle ne le ferait pas, ils n’en étaient pas encore là. Elle gardait un minimum de respect pour ses camarades qu’elle appréciait. Quoique s’il continuait peut-être qu’elle changerait d’avis. Elle s’assit finalement à côté de lui, enfin se laissa plutôt tomber, soulevant un peu de sable. Malgré elle, son regard se balada un peu sur le corps de Kenan avant de se concentrer sur la vue des vagues qui venaient mourir à quelques mètres de leurs pieds.

Elle sortit encore une nouvelle cigarette et se dressa de stupéfaction face à la question d’Alaska, levant un sourcil sceptique et hautain. « Aphrodite ? Tu crois qu’elle a le temps de voir tout ses enfants ou quoi ? C’est un peu comme Hermès quoi. Faut pas trop en demander. Tout ce dont j’ai eu droit, c’est ce que me racontait mon père. Elle était belle. Alors cette info, j’aurais pu m’en passé. A la fois douce et exigeante, pas facile non plus, versatile… Que parfois je le lui rappelle. Tu l’as déjà vu toi la tienne ? Je… Je ne sais pas si ça me manque en fait de ne l’avoir jamais rencontré. Je pense surtout que ce qui m’a manqué c’est la présence d’une mère. Mon père a eut de courtes idylles, mais il m’a dit avoir vécu quelque chose de si fort avec Aphrodite, qu’il a eu du mal à se caser. Je crois aussi que c’est parce qu’il avait trop peur pour moi et qu’il m’a fait passé avant son bonheur. J’aurais bien aimé avoir une maman moi. Parler peine de coeur, soucis sexuel, me donner des conseils de beauté… T’imagine avec mon père et mes premières règles. Il a hésité entre faire une fête ou un deuil » avait-elle rit sans conviction et tendant la main pour attraper la bouteille de bière mélangée avec de la tequilla.
acidbrain


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