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 Chat m'énerve ! ft. Ariel

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MessageSujet: Chat m'énerve ! ft. Ariel   Chat m'énerve ! ft. Ariel EmptyDim 26 Juin - 18:10

Chat m'énerve !- { Ariel & Dillon } -Le soleil était présent aujourd’hui, pour le plus grand bonheur du Philippin qui n’avait pas pu en profiter jusqu’à présent. Il n’était pas en mission, si ce n’est en filature et il ne devait pas coller sa cible, de telle sorte que c’était pour lui l’équivalent de vacances. C’était ce qu’il pensait avant d’apercevoir des agents de terrain dispersés dans l’ombre. Ils traquaient quelqu’un ou quelque chose, ce qui était peu dire étant donné leur nombre. Dillon interpella un de ses camarades pour en savoir un peu plus et ce qu’il apprit lui confirma le problème. Des boutiques monstres étaient apparues à la pelle, de quoi révéler la présence d’une grosse proie. L’agent acquiesça quand on lui dit de s’en aller. C’était pour bientôt et ils n’avaient pas envie que quelqu’un gêne. Le bout de quartier qu’ils allaient s’accaparer pendant quelques minutes ou heures était presque désert, sans doute une manœuvre intelligente pour que personne ne se doute de ce qui va se tramer. Dillon y passa devant pour rentrer, ce n’était pas le jour pour la chasse aux infos. Son regard fut curieusement happé par du mouvement. Au départ, il crut à une créature, mais la main qui taguait le mur était humaine et il faillit s’étrangler avec sa propre salive en reconnaissant, la carrure, la chevelure qui dépassait à peine de la capuche, et l’art d’un demi-dieu qu’il connaissait.

Il l’avait défendu, une fois, puis deux… puis s’était simplement mis à lui poser des questions plus tard quand il avait compris à qui il avait à faire. Il voulut passer son chemin, se disant que ce n’était pas ses affaires et que peut-être celui qui était traqué était en fait Ariel ? Il marchait, une main dans la poche à la recherche d’un briquet, l’autre en train de coincer une cigarette entre ses lèvres. Une petite voix dans sa tête l’empêcha cependant d’aller plus loin. Il fit demi-tour, soupira, jetant la clope à peine touchée qui n’était même pas allumée et rangea son feu. Chaque fois que j’en vois un c’est pareil, je vais finir par le brûler vif, à croire qu’il a une capacité spéciale pour me faire chier celui-là.

Dillon passa sa main sur son visage, sifflant le garçon qui était trop concentré sur son œuvre pour y prêter attention. Il avait tout intérêt à ne pas traîner s’il ne voulait pas se faire repérer, bien que son excuse était toute trouvée dans l’absolu où il devrait rendre des comptes au DLCEM. « Ariel ? » Sa voix était calme et posée, pourtant, il ne l’était en rien, cherchant à modérer sa façon de faire et de dire. Pourquoi est-ce qu’il est toujours dans ce genre de situations ? Pourquoi c’est toujours moi qui m’en occupe ? Ils n’ont pas compris qu’il ne fallait pas le laisser seul ? C’est dire, il a beau avoir atteint l’âge de raison, mais les Dieux l’ont oubliés.

Il ne s’est pas encore retourné. Dillon pose sa main sur son épaule de sorte à le faire réagir, espérant ne pas s’être trompé, en quel cas il n’aurait aucun scrupule à abandonner le malheureux à son sort. Oui, il était comme ça. Ou peut-être pas, cela dépendait de son humeur et vu comme le soldat râlait, ce n’était pas le bon jour pour se faire attaquer.
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MessageSujet: Re: Chat m'énerve ! ft. Ariel   Chat m'énerve ! ft. Ariel EmptySam 2 Juil - 21:22

Le soleil tapait fort, peut être un peu trop même … aurais-je dû m'abstenir ? Je ne sais pas .. la seule chose que je savais c'était que ce soleil avait un certain effet sur la peinture dont les odeurs s'élevaient dans les airs, attaquant l'esprit, attaquant l'odorat tout en ne m'accordant pas le bénéfice de l'obscurité pour passer inaperçu. Seulement voilà … cela faisait trop de temps maintenant que je vivais dans la nuit, dans le noir et mon corps commençait à en ressentir des signes de faiblesse. Mon teint était devenu blafard, mes cheveux ternes … j'avais besoin du soleil, tel les feuilles d'un arbre, afin de me revigorer. Et ce fut pour cette raison que j'avais décidé d'abandonner mes principes, quittant la colonie en plein jour avec mon sac à dos remplis de bombe de peinture pour aller redonner un peu de jeunesse à un vieux mur triste avec une jolie fresque. Puis que pouvais-je bien risquer ? Bon c'est vrai, j'avais déjà eut des ennuies avec la police … mais je commençais à me demander si ils n'étaient pas plus vigilant le soir où les gens avaient plus tendance à faire des choses qui ne leur plaisait pas qu'en cette heure où personne, sauf moi, n'aurait osé. C'est ainsi que je m'étais rendu, voilà de cela une quinzaine de minute, dans un coin plutôt désert, derrière un bâtiment dont je ne pourrais même pas dire si il s'agissait d'un commerce ou autre, en train d'appliquer ma peinture à grands mouvement de bras.

N'empêche … ce que cela me faisait du bien ! Certes j'avais le visage caché dans un sweet à capuche sans manche, capuche relevé et bandana pour éviter de m'asphyxier avec les bombes, mais rien que savoir que le soleil brillait au dessus de ma tête, rien que de sentir sa chaleur sur mes bras nus et à travers les trous dans mon jean délavé un peu trop serré, je sentais que cela suffisait à me redonner un peu de couleur. Je m'arrêtais juste un instant, riant et lâchant des petits « aïe ! » alors qu'une petite bosse se déplaçais sous mon sweet, passant mon bras par l'une des emmanchure pour attraper une petite boule de poils, un tout petit chaton blanc et crèmes avec de grands yeux qui miaulait affectueusement « Hey petit frippon ! T'es en train de me lacérer tout le corps là ! Tu veux pas te tenir tranquille oui ? » lâchais-je en riant, déposant un baiser sur la tête du chat, toujours avec le bandana, avant de le caler dans la poche avant de mon sweet, avec, je l'espère, moins de risque qu'il ne me griffe que directement contre mon corps. Ce petit animal … je ne savais absolument pas d'où il venait. Je l'avais trouvé, sans le moindre collier, miaulant à tue tête quand je suis entré dans la ruelle, tout un tas de petits fils violets qui s'échappait d'un petit carton fermé avec ce petit ange à l'intérieur. Je n'avais pas pu résister … et ne voyant nul trace de propriétaire ou d'adulte félin à côté, surtout vu comment il me suivait après l'avoir libéré, je l'avais emporté avec moi. Je ne savais pas bien ce que j'en ferais, mais pour le moment il resterait à mes côtés.

J'avais alors mis mes écouteurs, voulant diminuer l'effet de ma synesthésie et m'offrir une vision plus claire afin de pouvoir continuer à peindre. Certes, je me coupais d'un sens … sans doute celui que je maîtrisais le mieux … mais quand je me laissais aller à ces petits moments de récréation il était vrai que je ne réfléchissais pas toujours de la manière la plus responsable au monde. Après quoi le temps passa … je ne savais pas exactement combien, il n'était même pas impossible qu'il en soit passé moins que je le pensais, mais l'important était que je commençais à perdre la notion des choses autours de moi, tellement concentré dans la fresque que je réalisais, une vue aérienne d'un endroit que j'avais trouvé merveilleux lors de l'un de mes envols, émanant paix et lumière, exactement ce qui représentais mon état d'esprit actuel. Mais alors que j'étais proche de terminer mon œuvre, hochant la tête ici et là au rythme de la musique, quelque chose se posa sur mon épaule et un hurlement aiguë, légèrement amplifié en plus par mon foutu pouvoir bien que pas au point de devenir dangereux, juste d'être très très fort, s'échappa de mes lèvres, me retournant dans un sursaut en me collant au mur et … libérant un nuage de peinture avec les bombes que j'avais encore en main sur mon agresseur … oui, je n'étais pas vraiment le plus courageux des demi-dieux et sous la surprise je pouvais avoir des réactions très très con ! Rouvrant les yeux, car oui en plus je les avais fermé, c'est horrifié que je vis qui je venais de peinturlurer ? « Dillon ? Oh par les dieux je suis désolé ! T'en a pas dans les yeux ? C'est bon ? » Je m'en voulais tellement … mais maintenant que je le voyais comme ça, tout coloré, un rire éclata sans que je ne puisse rien y faire. « T'as l'air d'une de mes œuvres d'art comme ça … bizarre et souvent abstrait. » un immense sourire se dessina sur mes lèvres. Allait-il m'en vouloir ? Retirant enfin mes écouteurs, je fis aussi tomber ma capuche et mon bandana autour de mon cou. « Tu m'as fait une trouille monstre ! Tu m'as trouvé par hasard et t'es venu faire un coucou ? Où tu me cherchais ? Dans tous les cas … désolé pour la peinture. » Et de nouveau je gazouillais comme un petit enfant.
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MessageSujet: Re: Chat m'énerve ! ft. Ariel   Chat m'énerve ! ft. Ariel EmptyDim 3 Juil - 0:54

Chat m'énerve !- { Ariel & Dillon } -Il y a des moments ou Dillon voudrait être un simple citoyen pour se payer le luxe de péter des gueules à tout vas, et de finir en taule pour une courte période, ne serait-ce que pour péter plus de gueules. Mais non, il a fallu qu’il s’engage sur une voie, visiblement peu prisée, mais bien payée. Une voie qui allait finir par rendre ses bouclettes blanches comme la neige à force de se payer des angoisses pour des gens dont normalement, il aurait dû n’avoir rien à foutre. Dans sa tête, tout ce qui passait à présent c’était les scénarios possibles qui s’offraient à lui. La plupart signaient l’arrêt de mort d’un demi-dieu nommé Ariel, qu’il avait envie de cuisiner façon dorade. Un vrai boucher ! Il se dit que ce ne serait pas de sa faute s’il omettait une information capitale à la survie de ce dernier, ce qui était en soit bien moins salissant. Malheureusement pour lui, sa conscience qu’il avait rebaptisée lot de cotons tiges lui hurlait littéralement dans les oreilles pour qu’il s’oriente vers des choix bien moins sanglants et destructeurs.

Tout aurait pu se passer à merveille si un coup de bombe de peinture dans la gueule ne l’avait pas rendu aphone pour une durée indéterminée. Son organisme allait en chier au sens propre du terme pour éliminer le produit, surement toxique. L’enfant d’Apollon n’était pas forcément un écolo dans ses choix artistique, pour le plus grand damn du soldat. Une toute petite veine commençait à poindre sur sa tempe, sa mâchoire serrée et ses yeux qu’il avait à peine eu le temps de protéger arboraient un magnifique contour vert. Il avait l’air de robin des bois, mais en plus con. Et oui, on n’était pas dans les bois, là, mais en plein centre-ville. Génial, ça doit se passer comme ça à chaque fois que j’entreprends d’en sauver un ou c’est comment ?

Pour couronner le tout, il était comparé à du Picasso sur patte, bien qu’il ait appris il y a peu qu’il n’était pas dans l’abstrait. Peu importe, le sourire était de trop. Il passa sa main sur ses yeux qui lui brûlait. Par fierté, l’agent dirait que c’est de rage, seulement les substances chimiques un peu trop près de ses yeux étaient une cause assez visible pour qu’il puisse le prétendre. Il oublia rapidement sa colère, la rangeant seulement au placard quelques secondes, le temps de tirer le demi dieu d’affaire. La courtoisie serait pour plus tard. « Des gens ont encerclés la zone pour traquer je ne sais quoi, ça va être un massacre, il n’y a que toi et autre chose. Pour éviter de finir en dommage collatéraux négligeable, faut qu’on se bouge mon gars » La plus simple des explications résidait en la vérité et il louait les Dieux d’avoir doté ce fils divin d’assez peu de méfiance envers autrui. Ça lui évitait de répondre aux questions de type : pourquoi, comment. Sa priorité était de mettre en sécurité un jeune adulte insouciant qui avait des tas de problèmes et ne semblait pas le moins du monde concerné.

Jamais deux sans trois, se disait le philippin. Il souffla en sentant une griffe atteindre son doigt. Quand il vit les oreilles dépasser du sweater du grec, ses yeux le fusillèrent littéralement. S’il en avait eu les capacités, le mortel aurait fait bon nombre de victimes pour bien moins. Le problème étant que là, c’était une urgence et qu’il devrait faire avec. « Et merde… » le fait de voir la boule de poil, en soit, n’était pas déclencheur de son allergie, il n’avait qui plus est rien contre les félins si ce n’est qu’il ne pouvait les approcher de trop prêt. Par chance, ce n’était que des gonflements et des éternuements. Une allergie banale qui pouvait prendre des proportions plus importantes s’il trainait trop, ce qui ne serait assurément pas le cas. « Aller, faut qu’on bouge, à moins que tu ne veuilles te faire atomiser ? » Il avait ce pressentiment qu’il n’allait pas s’en sortir indemne, outre le chat, Dillon sentait l’odeur de la peinture fraiche tout autour de lui. Ça n’avait strictement rien à voir avec l’énorme tâche qui lui servait presque de masque, non, c’est le moment qu’il choisit pour remarquer le mur. C’était magnifique, même si l’agent n’avait aucune sensibilité artistique quelle qu’elle soit, il reconnaissait le talent de ce dessin réaliste, pour une fois. Il manquait juste un petit bout et une signature, chose qu’il assimila très rapidement à une contrainte. Oh non… pitié, me dites pas qu’il va vouloir rester, quitte à le sauver autant que ce soit consenti bordel, me dites pas que je dois l’assommer quoi, merde !

Il soupira, ses nerfs commençant à être un peu trop usés pour sa maigre patience en cas d’urgence. Il risquait gros, aussi bien sa peau, celle du sang mêlé ou sa place au sein de l’organisation, ou peut-être même sa crédibilité aux yeux de certains amis, quel que soit l’horizon. Ajoutons à cela qu’il éternuait ou essayait de réprimer ses inconforts, mais n’y parvenait qu’une fois sur deux, que ses yeux brûlaient et que ce n’était plus seulement dû à la peinture… et vous obtenez le parfait Hulk, celui qui n’attendra pas la réponse du pauvre Ariel. « Ne pense même pas à ce que j’pense, tu viens, maintenant, ou je t’assure que la suite va pas te plaire. Tu diras merci plus tard » Ce fut tout ce qu’il dit, avec autorité et calme, au possible. C’était étonnant venant de sa part, mais il avait ça en lui, cette âme de leader qui jamais ne pliait sous la menace. C’était lui qui s’occuper de menacer, pas l’inverse et pas de caprices non plus. Parfois, vu son impulsivité, Dillon se demandait comment il faisait pour être aussi posé dans pareilles situations. Sans doute avait-il développé ses propres dons, biens humains et c’est ce qui le rendait dangereux. Oserait-il s’en prendre à Ariel ? Oui, s’il le fallait. Dans une seconde s’il n’a pas pris la bonne décision, je crois que je l’emplâtre.
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MessageSujet: Re: Chat m'énerve ! ft. Ariel   Chat m'énerve ! ft. Ariel EmptyDim 10 Juil - 18:31

J'avoue que j'étais un peu … bon, j'étais totalement paumé, c'était bien vrai ! La journée était belle, je transpirais peut être pas mal dans ce sweet même si il était sans manches mais je m'amusais bien. J'avais déambulé en ville tranquillement, je m'étais fait un micro ami à poils qui adorait les câlins et au final j'avais trouvé un très joli spot pour y réaliser une de mes fresques, ajouter un peu de gaieté et de soleil dans cette ville qui aujourd'hui baignait dans la lumière pour mon plus grand bonheur. C'est alors qu'il y eut de l'agitation, c'est alors qu'il y eut Race. Ma première réaction fut … pas aussi amicale qu'elle n'aurait dû l'être quand je voyais le grand brun. En effet, prit par surprise, plongé dans ma musique, j'avais paniqué et je l'avais aveuglé à coup de bombe de peinture, l'asphyxiant et lui démontant les yeux sans doute … mais ne pouvant m'empêcher de rire après coup, après m'être excusé comme jamais, en voyant ce visage vert qu'il arborait à présent, un peu comme ce héros de comics dont le nom m'échappait sur le coup. Et c'est là que j'ai commencé à perdre le fil, pensant juste à un heureux hasard dans cette journée aussi belle et calme, mais le grand brun me parlant alors de gens, de massacre de … moi ? Qu'avais-e donc à faire avec toute cette histoire ? Pourquoi serait-je un dommage collatéral ? J'avoue que je réfléchissais très mal sous la pression … ou du moins quand on essayait de me presser et donc je le regardais avec de grands yeux ronds comme un petit lapin à qui on essayerait de faire un cour de philosophie. « De … de quoi ? Des gens veulent me colatérer ? » Oui, ce mot n'existait pas … comme la moitié de ceux que j'employais et moi même j'aurais été incapable d'expliquer leur sens.

Mon petit distributeur de câlin s'agita alors de nouveau dans mon sweet, faisant d'ailleurs réagir Race alors qu'il venait de voir sa tête dépasser de mon vêtement, posant le miaulement le plus mignon au monde. Mon camarade avait peut être l'air pressé mais moi … j'étais encore sur mon nuage. Alors, dans le plus grand des calmes, je sortis le chaton pour le présenter au brun, l'ignorant totalement et lui collant juste le chat sous le nez « Je me suis fait un ami tout à l'heure. C'est pas le petit chat le plus cute au monde franchement ? » je me mis à lâcher un petit rire totalement gaga alors que je frottais ma joue contre la tête du petit animal « Il a pas encore de nom … j'ai pas encore trouvé un truc sympa à lui donner. Mais j'aimerais bien un petit nom mignon … sinon Polochon, quitte à faire dans le cliché ! Hihi. » ouaip … qui qui puisse tourmenter Race … dans l'immédiat je devais certainement le rendre dingue. « En tout cas je sais pas de quoi tu parles avec tes histoires d'atomisation. En plus regarde, il y a pas un chat ! Enfin si du coup … le chat le plus mignon du monde ! » terminais-je en faisant de nouvelle papouille à la boule de poil qui miaulait de plus bel avant de le remettre dans la poche de mon sweet.

Un rire s'échappa de mes lèvres en l'écoutant parler à nouveau. Décidément … il avait beau former des phrases, je ne pigeais absolument rien de ce qu'il me racontait « T'es bizarre parfois, tu sais ? » drôle d'ironie sachant que j'étais le plus bizarre des deux à n'en point douter « Parfois je pige vraiment rien à ce que tu racontes. Et après on dit que c'est moi qui arrive pas à m'exprimer. » un immense sourire se dessina sur mes lèvres, avant de me pencher sur lui et de lui faire un petit bisou sur la joue, suivit d'une grimace et d'un tirage de langue à cause du goût de la peinture que j'avais totalement oublié. Je me retournais donc vers ma fresque, secouant la bombe que j'avais encore en main alors que j'observais mon œuvre « Bon, j'en étais où moi ? J'ai quasiment fini, faut juste que je retrouve ce que je faisais avant de t'asperger le visage et après ouai je veux bien te suivre. Vu le temps qu'il fait ce serait cool une petit glace, on pourra discuter tranquillement et puis en plus … j'avoue j'ai faim et envie de sucre ! » Oui … j'étais à des années lumières de m'imaginer ce qui était en train de se dérouler réellement et de quoi Race voulait me protéger. Absolument pas inquiet, pensant que le plus âgé voulait simplement qu'on passe un moment ensembles, je reprenais donc ma peinture, tirant de nouveaux jet coloré sur le mur sans me soucier le moins du monde du reste. Et à ce même moment, deux individus s'approchèrent de notre rue, pas encore dans notre champ de vision et nous pas dans le leur mais leur bruits de pas se faisant entendre.

Oui = Tout est calme pour le moment !
Non = Deux agents viennent inspecter la rue.


Dernière édition par Ariel Evans le Dim 10 Juil - 18:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chat m'énerve ! ft. Ariel   Chat m'énerve ! ft. Ariel EmptyDim 10 Juil - 18:31

Le membre 'Ariel Evans' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Intrigue 01.' :
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MessageSujet: Re: Chat m'énerve ! ft. Ariel   Chat m'énerve ! ft. Ariel EmptyMer 13 Juil - 0:32

Chat m'énerve ! - {Ariel & Dillon} -Parfois, Dillon se demande si le destin ne se moquait pas de lui trop souvent. Une personne normale aurait compris à la première écoute que le danger n’allait pas tarder à arriver. Mais Ariel n’était pas une personne normale. Outre le fait qu’il soit un demi-dieu, c’était un spécimen que l’on ne retrouvait pas ni chez les mortels, ni les sangs mêlés. Pire encore quand le grec présenta la boule de poils sous le nez de l’agent. Immédiatement, il le repoussa tout en reculant de quelques pas, éternuant au passage « stop, stop avec ton machin, là. Je suis allergique » Obligé de lâcher l’information pour ne pas se retrouver à l’hôpital pour cette seule et unique bêtise. Bien sûr, il ne risquait pas d’en arriver là, car son allergie était minime, mais il fallait prendre des précautions pour cela.

Le fait étant qu’il n’y ait pas de monde n’avait pas alerté le grec. Dillon passa une main sur son visage, couvrant au passage de vert cette dernière et étalant un peu plus la peinture déjà présente sur ses joues. Il jubilait, avait envie de lui coller la tête sur le mur, mais il n’en fit rien, se contrôlant du mieux qu’il le pouvait pour ne pas laisser ce plaisir à un quelconque Dieu de voir un agent du DLCEM agir comme tel. « C’est justement parce qu’il n’y a personne que ça aurait dû t’alerter » Mais il ne comprenait toujours pas. Visiblement ce que disait le brun passait par une oreille du fils d’Apollon et ressortait aussitôt par l’autre. Le philippin contracta sa mâchoire, ses poings étaient serrés. Il ne vit pas encore la silhouette de ses camarades arriver, se contentant de saisir les bombes de peintures et de rentrer dans le lard du pauvre Ariel. Ça, ça va te faire prendre conscience du bordel mon grand.

Dillon le souleva du sol, sachant parfaitement que le demi divin ne lâcherait pas l’affaire aussi facilement, il n’avait aucune autre option et n’avait aucune envie de se trouver au milieu si jamais une créature était coursée, pour peu qu’il s’agisse d’une créature. Plus loin, il vit des agents, espérant qu’ils ne l’avaient pas vu, en quel cas il expliquera seulement qu’il a trouvé ce gamin avec son chat et aide à sécuriser la zone, un bon plan si Ariel n’est pas connu des services de leur organisation… Dillon espérait, en se maudissant d’être encore là au bon moment. « Tu te tais maintenant, quand je te dis que t’es en danger c’est pas pour plaisanter, alors tu te laisses faire gentiment et on reviendra plus tard » si ce n’était pas détruit dans le courant de la mission du département… mais ça, je ne vais pas le lui dire tout de suite.

Il se radoucit avant d’éternuer et de soupirer. Un jour, je vais en exploser un ou deux dans le tas juste pour me défouler et ils l’auront pas volé. Bien entendu, il n’en ferait rien, se contentant d’exterminer seulement si cela portait atteinte à une autre vie bien plus mortelle que celle d’un demi-dieu, mais était-ce réellement nécessaire ? Il n’en savait rien, il ne faisait pas les lois et ne voulait plus réfléchir à tout ça, surtout pas dans un moment pareil. Le problème était maintenant qu’il devait le ramener chez lui pour le planquer au mieux, chose qu’il ne voulait pas faire pour ne pas avoir d’ennuis si jamais il venait frapper à sa porte. Il n’avait cependant pas relevé la mémoire du garçon qui n’en avait surement rien à faire du chemin menant à son appartement… ou pas, c’était l’incertitude totale qui le rongeait et lui faisait doucement perdre patience. Il était hors de question qu’il lui paye une chambre d’hôtel ou fasse un quelconque achat pour lui ou sa bestiole, ce serait trop l’exposer, il n’avait donc pas le choix. Le déposer tout seul serait prendre le risque de le voir retourner sur place pour terminer sa fresque, chose dont il avait gagné un souvenir et qu’il ne voulait pas voir réitéré. Le soldat le déposa quelques mètres plus loin, n’attirant pas trop les regards de ce fait une fois les rues plus fréquentées atteintes. « Mets ton casque » il espérait que jamais Ariel ne retienne où se trouve son domicile et quel merveilleux moyen de l’empêcher de connaitre les sons associés aux alentours ? Fier de lui, le soldat avance d’un pas plus serein, évitant par la même occasion ses collègues qui ont surement été satisfait de voir la zone vidée. Plus que quelques mètres et il serait chez lui, éternuant malheureusement à cause de l’intrus qu’il devait supporter. Jamais je ne lui rendrais visite à cause de ce chat. Oh puis merde, lui rendre visite, quoi encore hein ? J’en sors de ces conneries…
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MessageSujet: Re: Chat m'énerve ! ft. Ariel   Chat m'énerve ! ft. Ariel EmptySam 20 Aoû - 0:43

Je trouvais que les craintes de Race n'avaient aucun sens … l'endroit me paraissait tellement serein ! C'était bien pour cela que je l'avais choisi et, baigné dans une telle lumière, cela n'était même pas effrayant. De quoi avait-il peur exactement ? D'être pris au milieu d'un raid de police ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, cela m'était déjà arrivé. Là au mauvais moment au mauvais endroit … c'était un peu devenu ma routine et les flics avaient été très sympa avec moi, me laissant rester dans les bureaux avec eux en voyant que je ne représentais aucun danger et en me payant même un McDo. Bon là je risquais peut être plus car j'aurais été pris en train de saccager un bâtiment d'après leurs termes, même si de mon point de vu je l'embellissait, mais ce n'était pas grand chose. Après si c'était d'une attaque de monstre dont il avait peur … soyons sérieux … Je ressemblais peut être à une blague ambulante et j'en avais bien conscience, mais je n'étais pas une cible aussi facile non plus. J'aurais pu faire péter les vitres de toutes les fenêtres présente dans la ruelle sans le moindre effort alors imaginez ce que j'aurais été capable d'accomplir sur de possibles assaillants … Bref, dans mon idée j'allais juste reprendre ma peinture et si il souhaitait me tenir compagnie dans ce cas je serais heureux de l'avoir en spectateur.

Seulement mon camarade n'avait vraiment pas l'air de vouloir en démordre, attrapant mes bombes de peinture tandis que je lâchais une complainte digne d'un ado à qui l'on a piqué sa barre chocolaté au moment où il allait mordre dedans avant d'être soulevé comme un vulgaire oreiller qu'il posa sur son épaule, ne m'ayant pas fait écraser mon petit chat heureusement, pour finalement quitter la zone alors que je regardais ma fresque s'éloigner au loin en tirant la moue … Alors ça c'était vraiment pas cool de sa part … Gardant le silence mais plus car je boudais que car je ne l'écoutais quand il me demanda de me taire. Quand enfin on arriva dans une zone un peu plus piétonne et qu'il me reposa au sol, j'attrapais sa main que j'amenais à ma bouche avant de la mordre sans la moindre délicatesse. Ouai, c'était bizarre comme réaction, mais vu que je ne voyais pas comment exprimer mon contentement d'une manière qui me convenait avec des mots cela me sembla bien, ce qui ne m'empêcha pas pour autant de parler ensuite « Mais tu me … je te zut ! J'avais pas fini moi ! Puis je suis tout le temps en danger à en croire les gens … à croire qu'on veut juste pas que je sorte sauf que la colonie je suis pas moins en danger. » Bah ouai … deux fois nous avions été attaqué à la colonie … que devait-on en tirer ? Au final je risquais bien moins à déambuler dans New York qu'à rester derrière une barrière qui n'arrêtait que dalle. Je tournais alors le dos à Race tel un enfant en train de bouder, ce que je faisais, en croisant les bras. En plus je ne pouvais même pas lui fausser compagnie pour retourner là bas, il avait ma peinture, ce serait donc totalement inutile. Grognant un peu, je lâchais finalement un « Puis pourquoi t'es pas plus clair, c'est quoi le danger ? Qu'est-ce qui se passe ? J'en ai marre de rien comprendre à la fin … » C'était l'histoire de ma vie … je passais toujours à côté de ce qui semblait évident pour tout le monde !

Seulement … sans doute trop gentil pour vraiment faire la gueule à quelqu'un ou ne pas lui obéir … je finis par mettre dans une complainte mon casque et me laisser guider à travers les ruelles, chantonnant légèrement au rythme de la musique que j'écoutais. Qu'espérait-il accomplir comme ça ? Où voulait-il m'emmener ? Au bout d'un certain temps, on déboucha enfin devant un bâtiment qui semblait être sa destination. Alors c'était ça le fin mot de l'histoire ? Tout son baratin c'était juste pour m'amener chez lui ? Bah dis donc … il se donnait du mal pour pas grand chose … j'étais un peu vexé aussi d'avoir été mené en bateau de cette manière pour ça mais bon … je n'allais pas lui en tenir rigueur. Une fois dans son appartement, je ne me privais pas pour faire comme chez moi, avançant d'un pas rapide vers la salle de bain où je déposais mon petit chaton avant de retourner dans le salon. « La prochaine fois tu sais … suffit simplement de me demander, hein ? Pas besoin d'inventer des trucs pour que je te suive chez toi. » Je fis alors voler mes chaussures avant de retirer mon sweet sachant que, je le rappelle, je n'avais rien en dessous, avant de commencer à déboutonner mon pantalon que je baissais alors lentement en ayant descendu mon boxer au passage. Oui, je pensais sérieusement qu'il s'agissait d'un vieux plan drague pour me sauter et vu qu'en soit j'appréciais Race autant lui faire plaisir, non ? Regardant mon camarade je lui demandais alors « Tu veux avec ou sans les ailes ? Enfin … C'est bien ce que tu veux ? » Ouaip, Ariel la flèche ! Qui pensait à confirmer sa pensée qu'après s'être mis à poil !
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MessageSujet: Re: Chat m'énerve ! ft. Ariel   Chat m'énerve ! ft. Ariel EmptySam 20 Aoû - 1:51

Chat m'énerve ! - {Ariel & Dillon} -Il est têtu, c’est ce que s’est dit Dillon et pour ne pas avoir à se confronter au jeune homme, il n’a pas hésité une seconde à lui rentrer dans le lard pour le soulever et fuir. C’était un peu suspect, mais rien n’entravait la mission de ses camarades. Ils avaient d’autres chat à fouetter que de lui demander des comptes. Quand Ariel fut posé à terre, la seule chose qui en résultat fut une morsure. Il avait dans l’idée de le ramener chez lui sans violence, mais il se retenait, inspirant profondément en le regardant droit dans les yeux, de lui en coller une. Si j’étais pas aussi louable à ses yeux et qu’il ne détenait pas autant d’informations précieuses… « Je vais te le dire plus clairement, pas ici » Sans tarder, Dillon donna des ordres que le fils d’Apollon ne contesta pas. Soulagement. Il éternua. Ah, merde, c’est vrai, il est toujours là lui.

Le militaire ouvrit la porte de son appartement après un long moment de marche. Il n’était pas allé droit au but, le casque enfoncé sur les oreilles plus les chemins sinueux et détours qu’il avait fait pour ne pas que le sang mêlé reconnaisse les quartiers avaient rendu la tâche un peu plus compliqué au bouclé qui ne demandait qu’à rentrer chez lui. Il allait se faire tuer un jour pour enfreindre autant les règles, mais dans toutes les options qu’il avait, c’était un risque toujours présent. À quoi bon se contrarier si la finalité est la même ? Il n’en avait jamais douté d’ailleurs. Sa vie, il la vivait pleinement pour ce genre de raisons. Conneries. J’ai quand même de longues années devant moi et si ce n’est pas le cas je ne regrette pas.

Une fois la clé tournée, Ariel s’était précipité à l’intérieur pour rouspéter, sans prendre connaissance des lieux. De toute façon, tout était blanc, quasiment neuf. Jusque-là, sa formation de soldat ne pouvait détonner avec sa réelle routine, un plus d’être du métier avant même d’intégrer une organisation secrète et exterminatrice. Est-ce qu’il avait des remords ? Parfois, mais pour l’instant, il avait plutôt envie d’étrangler son très cher protégé. Inventer ? Suivre ? Le chat s’amusait dans son lavabo, le demi-dieu, lui se mettait à son aise. Il n’écoutait que d’une oreille, retirant ses pompes, allumant une cigarette en passant une main dans sa tignasse brune. Il aéra un peu son torse en secouant de sa main libre son tee-shirt à peine large qui dessinait sa musculature parfaite. Ce jean bien serré n’avait pour l’instant pas quitté ses hanches. Sa peau mate était couverte d’une fine couche de sueur. S’il n’était pas en train de se jeter dans son canapé, tête appuyée contre le dossier, Dillon aurait sans doute pu poser pour des magazines à midinettes. Et si ça se trouve une de mes sœurs se serait touchée en pensant à moi. Pas question. Quelles drôles d’idées il avait. Pourtant c’était tout à fait raccord avec ce que disait le blondinet.

Quand Ariel déboula dans le salon, nu en proposant ses ailes, Dillon compris qu’il y avait eu un malaise. La première chose qu’il fit pouvait paraître insensée. Il le détailla sans s’en cacher, tirant une taffe de sa clope pour mieux en souffler les effluves toxiques. Il retint un éternuement, passa un doigt sous son nez avant de décoller son dos du divan. « Tu proposes souvent tes services quand on te sauve la mise ou c’est juste une impression ? » Sympa, si j’avais su… j’aurais pas eu à le supporter autant et à me sentir responsable de lui pour des conneries… mais non, Dillon le miséricordieux a fait éruption dans la party qui se déroulait dans ma tête pour mettre un peu de sérieux et ranger le bordel. Il aurait pu en faire partie au final, ce que j’peux être con.

« Rhabille-toi non de Dieu, j’ai pas fait tout ce cirque pour te la mettre dans l’cul. Si c’était ce que j’avais voulu je l’aurais dit aussi sec » Pourquoi s’en cacher après tout ? « Par contre, je veux bien voir les ailes » Dillon ne les avait jamais vu et la curiosité était un vilain défaut qu’il appréciait montrer parfois, ne serait-ce que lorsque c’était utile à son métier ou… à satisfaire quelques-unes de ses lubies. Pour l’instant, rien ne laissait entendre qu’un ange le tentait. Un ange qui n’avait de cela que le caractère… que les apparences sont trompeuses parfois. Le petit ange ne cache pourtant rien, mais cette nouvelle facette plus perverse n’était pas désagréable à découvrir, bien au contraire. Le philippin souffla encore sa fumée blanche, posa la cigarette sur le cendrier en verre sur la table basse et se redressa sur ses jambes. « ici t’es en sécurité le temps que les humains foutent leur bordel » et comme pour appuyer ses dires, au loin, un bruit sourd s’était mis à faire trembler les murs aussi fortement que le tonnerre. « Un monstre je pense, mais au moins t’es pas au milieu, t’as compris maintenant ? Allé détend-toi et vire moi le chat errant de la salle de bain, faut que je prenne une douche » Oui, parce que je suis vert au cas où vous ne l’auriez pas remarqué. « Atch… saleté ! »
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