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 J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)

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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) - Page 2 EmptySam 27 Aoû - 11:36

Mardi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince !
Charlie & hillel

La petite boutade avait été accomplie à la perfection et Hillel n’était pas peu fier. Ce qui expliquait ce besoin irrépressible de venir la serrer un peu dans ses bras. Il était encore plus social quand il était contant. Enfin plutôt tactile. Puis ça faisait un baille qu’il n’avait pas parlé, ni vu Charlie. Alors se retrouver dans ces conditions, c’était comme gagner un super cadeau à une tombola. Il n’avait pas prévu ça pour cette journée qui pourtant avait commencé dans l’ennui et la morosité. Il était excité comme une puce et surtout, il avait pu faire fuir ses démons. Or, il était temps d’y mettre fin. L’assemblée encore pour une bonne partie sous le choc étaient restés plantés devant eux sans oser bouger. Bien qu’un petit téméraire avait demandé s’ils pouvaient partir. Hillel en profita pour jouer d’autorité et de fermeté qui malheureusement n’allait pas durer. Il allait s’occuper d’eux sûrement dès le lendemain. Surtout si on apprenait qu’il avait fait parti de la mauvaise blague à la forge. Il allait payer son insolence. On lui avait pourtant dit de se tenir tranquille. Puis toutes excuses étaient bonnes pour l’envoyer avec les plus jeunes. Toutes excuses étaient bonnes pour le rendre meilleur même si tout était camouflé derrière des « corvées ». Charlie appuya alors son rôle, en affirmant qu’il était très méchant et en colère. Ouais, enfin la façon dont elle l’a dis, on n’y croit pas une seconde. Je suis sûre qu’elle a fait exprès… Connasse… Je vais détruire ta réputation toi aussi un jour ! Et dans le même élan, il les envoya paitre avec véhémence.

Tous les probatio sortirent alors en trombe de la forge, abandonnant carton et le respect qu’ils auraient pu avoir pour leur aînés. Charlie les regarda faire exaspérée et cela n’échappa à l’Australien qui eut un sourire compatissant. On était aussi con nous à leur âge ? Ouais j’avoue… Moi en tout cas je devais l’être. Mais que dis-je, je le suis toujours avait-il légèrement ricané, seul avec ses rélfexions. Et comme si elle n’avait personne d’autre pour se soulager de l’extrême lassitude qu’avait provoqué les derniers arrivant à la Légion, elle s’en prit à Hillel. Elle le compara à un chaton. « Arrête ! Tu redeviens méchante et je vais regretter d’être venu ! Crois moi, t’es bien contente de ne m’avoir jamais vraiment vu en colère. Mais bon, comme je sais que ça te fais ni chaud, ni froid. Je vais me venger autrement… » la dévisagea t-il un sourire mauvais sur le visage avant de lui sauter dessus. Dans son dos, il lui passa les bras autour des siens pour l’empêcher au mieux de se débattre ou se défiler et lui colla un énorme baiser sur la joue. Il était simplement heureux de pouvoir la côtoyer à nouveau. De l’avoir entendu rire. C’est qu’il s’était fait un sang-d’encre durant sa période dépressive. Cette phase où elle s’était coupée du monde. Il ne lui en voulait pas, il avait tendance à faire pareil. Chacun affrontait la vie comme il pouvait. Elle et lui, c’était par la solitude. Se retrouver seul avec lui-même. Or avec Hillel ça ne durait jamais longtemps ou alors c’était rare. Ces fois où il partait en exile en Australie pour les moments les plus durs et pouvait disparaitre durant des semaines voire des mois. Il l’avait rapidement lâché son amie de peur qu’elle se rebiffe. C’était comme faire un câlin à un animal sauvage. Un prédateur même. Mieux valait être prudent !

Ensuite, parce qu’on ne devait jamais les oublier, elle parla des centurions. Elle avait raison, ils allaient nous démonter. Non même pas. Ils allaient
me démonter. Car c’est toujours plus drôlee de s’acharner sur moi pour me faire payer à vie toutes mes crasses. Puis que j’avais promis de me tenir tranquille. En réalité en plus, je suis ^sure que si j’avais pas tous ces antécédents où que Charlie était la seule dans l’histoire, ils n’auraient rien dit. Chambrer un peu les nouveaux, c’était une coutume. Que ce soit ici, où dans les grandes écoles, les casernes militaires. C’est dégueulasse. Je vais prendre cher. Je sais déjà. « Hillel, tu va t’occuper des probatio pour la semaine. Et tu seras les parrains des plus désespérants. » Je vois déjà le tableau… Je vais me retrouver soit avec les plus insolant ou encore les navets qui ont peur de tous. Et AUCUNE nana. Hillel haussa simplement les épaules, ne voulant pas lui partager ses pensées. S’il lui disait qu’il allait sûrement tous prendre par vengeance des centurions à bout de nerf avec lui, il avait peur qu’elle veuille en prendre la plus grande responsabilité. Elle n’avait pas besoin de ça en ce moment et lui les corvées lui permettaient de se changer les esprits. C’était devenu une sale habitude. Et pourquoi lui parler de tous ça, tout ceux qui le connaissait bien savait qu’il prenait toujours plus facilement ou simplement plus que les autres. Je le cherchais aussi… « T’inquiète, je crois que j’ai du faire mon testament dès mes premiers jours ici. J’ai confié ma mère en héritage à celui que m’achèvera. Ils n’oseront jamais me tuer ! » lança t-il avec humour, faisant sous-entendre que personne ne voudrait la prendre en charge et la lui laisser.

Elle n’eut pas besoin de réitérer sa demande que déjà Hillel ne lui avait laissé le temps que de ramasser qu’un carton. Activant son pouvoir, il s’était occupé de tout. Il n’avait pas forcément bien rangé, mais avait fait un peu d’ordre et essayer de se fier à ce qu’il avait observer dans la forge. Après, il y passait pas mal de temps en vrai, juste pour passer du temps avec elle (quand elle ne s’enfermait pas sur elle-même) et il finissait par connaitre assez bien l’endroit. Il se retrouva face à elle, encore le carton dans les bras. Il croisa les bras d’un air fier. « Pardon ? Tu disais ? Au boulot de quoi ? Quoi ??? Tu n’as toujours pas fini ? » exagéra t-il son ton étonné avant de lui faire un clin d’oeil complice. « Je suis content tu sais. T’es tellement belle. Ton visage m’avait manqué… » et un gros silence avant qu’il ne secoue la tête comme pour s’auto-désapprouver. « Non, ça le fait pas. J’arrive pas à être convaincant quand il s’agit de toi. Désolé… Un jour peut-être qui sait, j’aurais assez de niveau en entourloupe pour te faire rêver... C’pas gagné ! »

Il vint alors s’asseoir de nouveau sur un établi, non loin de Charlie et regardait le vide. « Ca se passe tes nuits ? Tu dors un peu ? Si jamais t’as besoin, j’ai de la weed ou même des trucs plus légaux et pourtant plus violents. Goutte de morphine, somnifère, relaxant… » lui confia t-il subitement, comprenant bien que si son amie s’était isolée c’était depuis la mort de June. Il n’en parlerait pas clairement avec elle, ou ne lui tirerait pas les vers du nez. Si elle avait besoin de se confier, elle en parlerait elle-même. Charlie avait souvent été là pour l’écouter quand lui n’allait pas, où avait été simplement là. Il pouvait bien faire ça pour elle en retour. Ce n’était même pas de la reconnaissance, mais naturel. Il était bien connu qu’Hillel lorsqu’il n’était pas complètement puéril était une personne qui ne portait aucun jugement. Si, j’en portais un à ceux qui en portaient trop…
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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) - Page 2 EmptyMar 30 Aoû - 23:13

 
dickhead. (19 juillet 2016)
Soupir. C'était le gros bordel. Dans leur fuite, les gosses avaient laissé un bazar sans nom derrière eux - au temps pour elle qui leur avait, à la base, demandé un coup de main pour ranger. Au moins, elle savait qu'il ne fallait pas compter sur eux. Bon d'accord, elle était peut-être un peut trop sévère parce que, quand même, ils avaient eu une bonne raison pour détaler comme des lapins. Elle aurait certainement fait comme eux, si elle avait eu leur âge - quoique non, elle était beaucoup trop tête brûlée. Elle serait certainement restée avec un regard rempli de défi. Car même très jeune, Charlie avait toujours été de ces enfants casse-cou - sachant que son hyperactivité pathologique chez les demi-dieux n'avait jamais vraiment aidé à la canaliser. Ce feu en elle avait débuté par un brasier - et il avait grandi au fil des années, jusqu'à la rendre comme elle était maintenant.
Son regard glissa vers Hillel qui, curieusement, n'avait pas pris ses jambes à son cou en voyant tout le bazar. Quelle surprise. Elle pensait qu'il en aurait lui aussi profité pour se faire la belle - il la surprenait toujours, ce petit blond. Charlie tenait beaucoup à lui - et même si elle se comportait comme la pire des salopes avec lui, repoussait toutes ses marques d'affection et ne se montrait que rarement agréable avec lui, ça ne changeait rien au fait qu'il restait un de ses amis les plus proches. Heureusement que le fils de Mercure n'avait pas le don de lire dans les pensées, car elle n'aurait pas assumé qu'il puisse entendre les siennes en cet instant précis - elle n'aurait absolument pas assumé. Il fallait croire que l'espagnole devenait une guimauve avec le temps.

Les paroles de son ami lui arrachèrent un haussement de sourcil. Méfiante, elle décroisa les bras et le toisa, sans un mot. Qu'est-ce qu'il entendait par vengeance? Elle restait sur ses gardes avec lui, on ne savait jamais. Ce n'est qu'en le voyant fondre sur elle que la fille de Vulcain se raidit, devenant une véritable statue. Elle n'aurait même pas été étonnée si une partie de son corps s'était transformée en métal - son pouvoir avant tendance à agir sans qu'elle ne le choisisse vraiment, une sorte de réflexe de survie. Bon, ça l'avait sauvée plusieurs fois d'une mort certaine, mais dans la vie de tous les jours c'était un peu chiant. « Aaaaaaah bas les pattes sale môme! Tu colles! Tu baves! Argh. » se mit-elle à grogner tout en gigotant pour se défaire de l'étreinte du blond, qui venait de lui coller un baiser sonore sur la joue. Frisson. Elle n'était vraiment pas faite pour ça.
Quand le sujet arriva aux centurions, la fille du dieu des forges se fit un peu plus sérieuse et moins légère. Elle n'était pas inconsciente et savait bien que, si cette affaire remontait aux oreilles de leurs supérieurs, elle risquait gros. Et ça avait été en partie son idée - donc elle serait certainement capable de prendre la totale responsabilité de ce petit débordement, en partie pour sauver les fesses d'Hillel qui devait déjà collectionner un bon nombre de réprimandes. « Au moins t'as été prévoyant. » répondit-elle, le regard pétillant. Elle avait fini par se détendre quelques secondes après qu'Hillel l'ait relâché - avec lui, ça pouvait passer. Si ça avait été quelqu'un d'autre, la brune lui aurait enfoncé le nez dans le sol. Dans tous les sens du terme. Charlie et le contact physique faisaient deux, voire même trois.

A peine eut-elle rangé un premier carton à sa place que le fils de Mercure se lançait corps-et-âme dans le travail - si vite que la brune ne le vit presque pas bouger. Un sourire narquois naquit ses ses lèvres tandis qu'elle posait une main sur sa hanche, l'autre se balançant dans le vide. Ne restait qu'un seul carton entre les bras d'Hillel - tout le reste avait été parfaitement rangé. « La vieillesse me guette, qu'est-ce que tu veux. Mes articulations sont plus aussi performantes que quand j'avais seize ans! » fut sa réponse à la petite provocation du blond qui finit par ranger le carton. Ses sourcils se haussèrent l'air de dire "qu'est-ce que tu me baragouines là??" quand il se mit à dire des trucs à propos de sa beauté et tout ce qui allait avec. Heureusement, il blaguait. La brune leva les yeux au ciel. « Pendant un instant je me suis demandée si t'étais pas en train de phaser, tu me rassures. Je préfère largement quand tu m'insultes que quand tu me dis que tu m'aimes - d'ailleurs ne me refais plus jamais ça. C'était gênant. » lança-t-elle d'un ton sérieux, le menaçant du bout de son index. Elle finit par s'adosser à côté de lui, sur l'établit où il s'était assit et fixait désormais le vide, balançant ses pieds.
C'est là que vint la question fâcheuse. La jeune femme se renferma un peu, fronçant légèrement les sourcils. Dans le fond, elle n'en voulait pas à Hillel d'avoir posé la question - elle s'était comportée de manière inquiétante ces derniers temps, et il était normal qu'il lui pose des question. Elle était même touchée par son attention. Mais elle n'en avait pas parlé - se contentant de tout garder pour elle, comme toujours. Foutue fierté. « Hm. » Elle resta silencieuse pendant quelques secondes, fixant le bout de ses baskets qui commençaient à se faire vieilles.

Charlie finit par relever la tête. Son regard se posa sur un point invisible en face d'elle - il ne croisa pas une fois celui de son ami. C'était déjà assez compliqué pour elle de se confier, si en plus elle devait supporter son regard elle n'aurait certainement pas pu le faire. Par fierté, encore une fois. Elle avait toujours eu l'habitude de régler ses problèmes et ceux de sa famille par elle-même. Indépendante, elle n'aimait pas devoir des choses aux autres et dépendre de ces-derniers. C'était un énorme pas qu'elle faisait aujourd'hui en se confiant à Hillel. « J'vais pas te mentir, c'était l'enfer les premières semaines. Le genre de rêves où tu revois tout en boucle, où tu te réveilles en sursaut et que t'arrives pas à te rendormir après. » Silence. Ses doigts se serrèrent sur le rebord de l'établi, ayant pour effet de faire blanchir ses phalanges. Cette période avait été un véritable calvaire pour elle - elle s'était transformée en cadavre ambulant. D'ailleurs, Vlad n'avait pas manqué de lui faire remarquer qu'elle avait une sale gueule, quand elle l'avait croisé à San Francisco. Elle se serait bien passée de lui.
Par quoi continuer. Que dire. Le regard de l'espagnole se posa sur l'espèce de canapé qui se trouvait dans un coin de la pièce, couvert de morceaux de machines. Et dire que ça avait été son lit pendant ces quelques semaines. Elle avait totalement coupé les ponts avec la caserne et sa cohorte - elle ne voulait pas troubler leur sommeil avec ses réveils brusques. Et puis, elle ne voulait pas non plus qu'ils la voient dans cet état. « Le pire, c'était quand j'étais réveillée. Des fois, j'entendais encore les cris, le bruit d'explosion - je revoyais le sang et les... » Tripes. Organes. Membres arrachés. Froncement de sourcil - Charlie se tut. Elle passa une main rugueuse sur son visage, comme pour se donner du courage - ou de l'énergie, elle ne savait pas trop. « Mais ces derniers jours, ça va mieux. » reprit-elle d'un ton déterminé. Elle était bien décidée à ne plus se laisser abattre, maintenant. Elle se battrait, désormais. Elle ne baisserait plus les bras. Le Destin pouvait aller se faire foutre, tout comme les Parques. Elle leur crachait dessus.

La romaine finit par donner un petit coup dans l'épaule de son camarade - une sorte de marque d'affection, un truc du genre. Elle ne savait pas trop. Pourquoi se compliquer la vie? « Merci. » dit-elle, sincère. C'était peut-être la première fois qu'elle remerciait Hillel pour quelque chose - la première fois qu'elle se montrait reconnaissante envers lui tout court. Comme Charlie n'était pas du genre à montrer ses accès de faiblesses bien longtemps, elle reprit bien assez vite ses bonnes vieilles habitudes. Le sarcasme revint à pas de course - en cavalant comme un beau diable, même. « C'est toujours le bordel mais au moins, c'est pas trop la merde. » fit-elle en lançant un regard circulaire à la pièce, pour changer de sujet. D'un bond, elle se détacha de l'établi et se campa fermement sur ses pieds, main sur les hanches.

roller coaster
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MessageSujet: Re: J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé)   J’me faisais chier alors j’suis venu t’voir ! (charlie, terminé) - Page 2 EmptyDim 4 Sep - 15:20

Mardi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince !
Charlie & hillel

Il y avait quelque chose de différent avec Charlie à côté de toutes les autres. Hillel n’était pas un tombeur, mais il était toujours trop aimant, tactile et aimait profiter de tous les bons moment sans se poser de question si ces moments se présentait. Il ne se considérait pas comme tel, mais il était vrai que rares étaient les jeune-femmes ou jeune-filles avec lesquelles il n’y avait pas de débordement. Un baiser, un simple flirt, ou encore une activité sexuelle unique ou occasionnelle. Avec Charlie il n’y avait aucune risque. Ce n’était pas qu’elle était repoussante, au contraire, l’Australien la trouvait très belle, même mieux, pleine de charme. Insupportable, peut-être un peu mais c’est ce qu’il aimait avec elle. Il ne pourrait l’expliquer mais au fond de lui il était persuadé qu’il n’arriverait rien avec elle. C’était sa pote. Et ces filles qui avaient la chance d’avoir cette simple et pur estime peu entaché par les pulsions sexuels du jeune-homme dans la fleur de l’âge qu’il était, il pouvaient les compter sur les doigts de la main. Il y avait peut-être Ofelia, mais c’était encore différent. Ils ont un passif qui autorisait certaines choses. En soit, Hillel adorait Charlie. Elle était particulière dans tous son cercle d’ami féminin. Un peu comme une soeur. Moi je pense qu’elle me faisait trop peur pour que j’essaie quoi que ce soit. Alors je me suis fait à l’idée… Il souriait après l’avoir enlacé de force dans l’espoir de bien l’embêter d’un baiser dégoulinant de salive. Un enfant de trois ans et demi qui voulait se venger. Il recula de quelques pas, juste au cas où l’envie de le frapper la démangeait. Après je l’aurais peut-être mérité. Sans parler de ce moment où il avait essayer de la jouer grand séducteur à la belle éloquence après avoir rangé les cartons. Elle avait l’air simplement choqué et parlait de gêne. Hillel n’avait pas pu faire autrement que d’affirmer d’un signe de tête. C’était différent avec Charlie. « J’avoue que c’est gênant. C’est marrant j’y pensais : je pense que tu es la seule fille avec qui je risque de jamais couché. Même bourrés, je crois qu’on n’en serait même pas capable » la regarda t-il en se posant réellement la question, ou non. On ne savait jamais avec lui. Il haussa les épaules et reprit le court de ses pensées personnelles : « C’est même pas que t’es moche en plus. Ca va si on ferme les yeux et que tu es de dos, lui lança t-il gratuitement. Je pourrais même pas dire que je te considère comme un mec, vu que je couche avec aussi » se figea t-il subitement, mais la phrase s’était déroulée toute seule sans qu’il ne puisse l’arrêter. Il s’en était rendu compte trop tard. Il se plaqua un instant la main sur la bouche et préféra de loin changer de sujet. Avec de la chance, elle va penser que je dis ça à cause des rumeurs. Tu dis toujours de la merde… Oh et puis merde. Ca changera quoi si elle le sait elle.

Il préféra ne pas s’attarder à une bourde qui sûrement n’avait alerté que lui. Qu’il dise tout et n’importe quoi c’était connu. Si bien que parfois on ne savait plus où était le vrai du faux. Ou pis encore, le grave du superficiel. Il s’était assis sur l’établi, les jambes dans le vide. Une seule se balançait lentement. Charlie vint prendre place à ses côtés et balançait les deux jambes. Hillel, inconsciemment finit par la suivre et ils fixaient un point inexistant dans la forge en face d’eux. Il lui avait demandé à sa façon si ça allait mieux. Elle n’émit pas un seul mot. Le châtain décoloré au soleil tourna la tête un instant pour la dévisager avec compassion. Le silence l’avait presque obligé à détourner le regard pour reprendre son contemplation du rien. Ca avait prit un certain temps, mais la forgeronne se confia. Elle lui partagea son ressenti. Hillel l’écoutait avec attention. Il n’aurait sûrement pas les mots pour l’aider, mais de pouvoir la soulager par la confession était déjà beaucoup. C’est ce que lui avait dit son psychiatre une fois. Il lui avait demandé un jour, ne voyant pas son état s’améliorer qu’il ne voyait pas l’intérêt de parler des blessures. Ca ne changera rien, et parfois rien ne pouvait nous consoler. Le docteur lui avait alors dit que le simple fait de parler aidait. Il avait raison. C’était comme vider un peu d’encre noire et épaisse qui encrassait le coeur et l’esprit. La brune lui parlait de ses cauchemars et frayeurs nocturnes. Sa période à lui c’était après la dernière attaque de la Colonie par les mortels. Il lui dit alors pour qu’elle sache qu’elle n’était pas seule, lui comme d’autre demi-dieu : « Une fois, mes potes de chambrée ont du me réveiller et me plaquer au lit parce que j’hurlais et pleurait. » Il avait relevé un jambe pour poser sa tête sur son genoux. Sa façon de lui dire qu’il comprenait ses peines. Beaucoup de gens savait mal vécu ces attaques comme d'autre, surtout ceux qui avaient été là et qui l’ont stoppé sur le champs de bataille. Mais il n’en parlait pas, pratiquement jamais. Il ne parlait jamais de ses problèmes en général, mais ça arrivait quand c’était trop dur qu’il se confie. Comme avec sa mère. Mais ça, non. Il n’y arrivait pas. Lorsque la peur, la panique s’étaient dissipés et surtout le traumatisme post-attaque qui s’était installé, il s’effrayait lui-même. Il n’assumait pas.

Elle continua de se confier, lui parlant qu’elle était encore frappée en toute conscience par les horreures qu’elle avait vu. Hillel avait simplement hoché la tête. Il savait très bien de quoi elle parlait. Il n’en faisait plus ces derniers temps. C’était surtout des cauchemars. Mais pendant un temps, il continuait à revoir le visage de ce mortel qu’il avait écrabouillé à coup d’innombrable et puissants coup de cross. La sensation du sang chaud qui se projètent sur son visage, la sensation brouillante de sa gorge parce qu’il hurlait de rage, mais surtout le bruit des os qui craquait sous son courroux. Il se revoyait le faire encore et encore. Des images brefs qui le frappaient sans prévenir le matin au petit-déjeuner, alors qu’il trébuche à un entrainement, ou qu’il discute avec des amis. Il savait très bien de quoi elle parlait. Il était légèrement plus en arrière qu’elle et il lui porta un regard d’une peine partagée. Elle se passait une main sur le visage et prétendait que ça allait mieux. Il posa une main sur l’épaule de Charlie pour la masser avec soutient : « Je sais. Ca ne peut qu’aller mieux de toutes façons… »

Charlie le remercia alors ce qui étira un grand sourire à Hillel qui regardait sa propre épaule après que son amie l’ai cogné avec complicité. Elle se plaignit ensuite du bordel comme pour effacer cette gentillesse et candeur qui venait d’empester dans la pièce. Cela le fit rire. Il faisait trop souvent la même chose. Quand ça devenait trop profond et émotif, il disait une bêtise et se défilait. Charlie avait dit la bêtise. Il ne lui restait plus qu’une autre issue. Il vola un dernier baiser à Charlie. Toujours chaste et plein d’affection. Il lui déposa sur la tempe et sauta de l’établi. « Me remercie pas, je te rappelle juste que t’as pas la vanité d’être la seule à pouvoir te plaindre. Après l’attaque à la Colonie, je ne suis pas resté pour me faire soigner mes blessures à l’infirmerie. J’ai prolongé mon séjour pour un suivi psychiatrique on va dire » fit-il une révérence pour renchérir avec ironie que son sort était pire encore et lui faire comprendre qu’il la soutenait dans la douleur. « De l’humour pour cacher l’horreur. Un horrible moment où je n’ai pas eu le droit que de confier ma tête à un mec hyper louche… » fit-il allusion à Lyllian qu’il connaissait que parce qu’il était ami avec Ofelia et il ne l’aimait vraiment pas du tout. «Pour t’dire : on n’est tous faible. On est des DEMI-dieux, pas des dieux. Mais la main tendue des autres nous aide à surmonter nos faiblesses. Profite, t’as sûrement la main tendue du garçon le plus canon du Camp. » parlait-il de lui bien sûr. Il recula doucement vers la sorti en faisant un clin d’oeil. Il était temps qu’il parte. «[color=teal] Je me fiche que ce soit le bordel eu fait. Ca te fera travailler un peu. Je trouve que j’en ai déjà assez fait avec toi. J’ai pas été trop chiant je te ferais dire ! Puis c’plus mon problème car j’me casse ! J'doute finalement qu’il n’y ait aucun risque qu’on couche ensemble. Alors pour éviter le pire drame depuis des siècles en ce monde, je vais partir. J’sens que tu me dévore déjà du regard là et c’est moi que ça gêne.» prit-il un air contraint et en une seconde il se volatilisa, faisant voler un papier qui reposait sur le bord d’une table et trembler les branches des arbustes qui entouraient l’entrer.

La feuille de papier venait de se déposer lentement sur le sol après un long et léger balancement dans les airs. Elle se retrouva aux pieds de Charlie. Hillel y avait écrit un mot avant de déguerpir à toute vitesse. « Je suis quand même content de te revoir... =)»
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