Ca, c'est un délire. Une jolie jeune fille qui a subi ma pulsion assassine.

Ca c'était un cadeau

Mon ancienne page de garde, pour mon fichier à dessin

Je marque mon territoire à ma manière

Oui, je suis folle

C'est pas ma plus grande réussite en terme de loup, mais c'était le vrai premier.

Non, je dessine pas des trucs glauques et je fais pas de la danse

J'aimais le modèle, parce qu'il ressemblait pas au vrai Darth Maul.

Période Batman

Comparez à l'autre loup qui date d'août dernier et celui-là que j'ai fait il y a deux mois

Pas mal pour un dessin fait en cours, non ?

La déesse Athéna (pas très bien cadrée)

Lui, c'est ma nouvelle page de garde. J'suis pas très contente des mains de la fille, mais j'suis fière des livres derrière. C'est ce qui m'a pris le plus de temps (et encore ils sont pas coloriés)./ Notez bien (enfin, moi je le sais parce que je l'ai sous le nez) que le livre rouge, c'est écrit Athena's Mark (la Marque d'Athéna), qu'en fait ils sont sur l'Argo II et qu'il y a un arc à proximité de la fille (et pis qu'elle a une aura aussi (bleue (qui était censée être bleu-vert (vive la parenthèse dans les parenthèses des parenthèses)) et argentée. (Si c'est possible))

Un bar s'était ouvert dernièrement. Il était d'aspect miteux et vieillot. Pourtant à l'intérieur tout était parfaitement propre, le parquet était ciré tous les mains, mais de manière à ce qu'il ne soit pas non plus trop glissant. Il n'était pas très fréquenté, mais quand il y avait quelques personnes, il s'en dégageait une ambiance chaleureuse. La propriétaire était la seule à s'en occuper. Cheveux auburn, tâches de rousseur, yeux noisette. Pas très connue. Surtout pour moi. J'avais déjà dû la croiser. Elle était au courant de beaucoup de choses sur la mythologie "2.0" comme elle le disait. Tout ça je le sais de quelques sources sûres. Mais ce n'était pas une Romaine. Ca s'entendait. Parfois, quand je passais à côté, je l'entendais chanter. Ce ne sont pas vraiment des chansons que chantaient les Romains. Trop politiques. Trop déplacées dans le contexte de la Légion. Mais aujourd'hui pas de légion. J'avais pris une journée de repos. Je me promenais tranquillement avec Léo, qui me tenait par la taille ce qui me faisait étrangement rougir quand nous nous engouffrâmes dans ce fameux bar. La serveuse avait un sourire chaleureux. L'air sentait la noisette grillée, et quelque peu les embruns. C'était étrange.
"-Léo ! Ca fait longtemps !
-Pas assez !"
Léo avait répondu ça avec un sourire sarcastique. Sourire qui me faisait complètement fondre mais par égard pour la jeune femme en face de moi, je lui donnais un coup de coude dans les côtes :
"-Léo !
-Mais quoi ? J'peux la charrier, t'façon, elle, elle se gêne pas.
-Ouis, bah, meilleur ami ou pas, j'peux toujours te flanquer dehors.
-C'est ta meilleure amie, Léo ?
-Si."
Il aimait bien me répondre en Espagnol de temps en temps. Je jetais un coup d'oeil circulaire à la pièce. La lumière n'était pas trop forte, douce, il y avait un piano gigantesque parfaitement dépoussiéré mais qui semblait n'avoir jamais été utilisé. Je ne savais pas en jouer, mais je trouvais que la présence de l'instrument dans la pièce lui donnait un peu plus de charme et de caractère.
"-'Dros ? "
La serveuse se retourna. Elle était en train de ranger une bouteille.
"-Un comme d'habitude. Et pour toi Reyna ?
-Une grenadine avec beaucoup de sirop.
-Pas de souci !"
La jeune fille nous adressa un sourire espiègle et commença à réaliser les deux commandes en chantant. J'avais déjà entendu cette chanson, une fois à la radio. Elle avait une belle voix qui ressemble un peu à celle des sirènes ou des naïades. Je ne sais pas pourquoi. Mais sa voix n'a aucun pouvoir d'enjôlement. Elle nous tend les deux consommations. Elle se hisse sur la pointe des pieds pour les mettre devant nous. C'est vrai que le comptoir est large. Et je voix un truc argenté à sa ceinture. J'étais pour lui demander de quoi il s'agissait quand d'autres personnes arrivèrent. Un garçon brun aux yeux très sombre et à la pâleur presque maladive, suivi d'une jeune fille que je n'ai jamais portée dans mon coeur. Quoique maintenant ça s'arrange. J'ai Léo et je sais qu'elle ne s'intéresse qu'au garçon qui la suit, mon ancien collègue Jason Grace. L’Ambassadeur des Enfers passa directement derrière le comptoir ans prendre la peine de dire bonjour à qui que ce soit. Il déposa un baiser furtif sur les lèvres de la serveuse. Nico, avec quelqu'un ? C'est nouveau ça ! Il est beaucoup trop dérangé, trop bizarre, trop rancunier... Il ne veut pas se poser et prendre un appartement, avoir une vie normale, comme Léo et moi. Il aime vagabonder. N'importe quelle fille, même la plus aimante ne le supporterait pas.
"-Trois comme d'habitude les gens ?"
Elle s'adressait aux autres. Elle semblait tous les connaître. Nico resta derrière le comptoir, et comme les trois nouveaux venus acquiesçaient, il l'aida à préparer les trois boissons. Tout le monde prit place à différentes petites tables. Et comme la serveuse déambulait pour nous porter à boire, je pus voir ce qui m'intriguait auparavant. Un poignard en argent. Je croyais pourtant que les grecs n'en avaient qu'en bronze céleste ? Je n'en ai jamais vu de tels.

La porte s'ouvre et s'engouffrent en même temps que le vent d'automne quatre autres personnes. Une blonde aux yeux gris, avec un brun qui sent les embruns, une black qui est -physiquement- la plus jeune d'entre nous et son petit-copain.

"-Persil ! Anna ! Haz' ! Et Frank ! s'exclama la serveuse
-S'lut Framboise !"

Percy la connaissait plutôt bien parce qu'il lui ébouriffa les cheveux ce qui la fit grogner, mais avec le sourire. Elle lui lance quelque chose en grec ancien que je ne comprends pas. Et je ne suis pas la seule. Les Romains dans la pièce se demandent silencieusement ce que ça veut dire. Léo se penche et me souffle
"Elle lui a dit d'aller se faire voir, qu'elle était beaucoup trop grande pour ces conneries en gros."
Les nouveaux venus commandent à boire et elle sert tout le monde avec le sourire.
Nous passions une bonne soirée quand la portez s'ouvrit à nouveau. Je pensais à un autre ami ou à un simple client, mais je compris que ce n'était pas ça quand je vis le sourire de la serveuse - qui se nommait Ambroisia si j'avais bien saisi- se décomposer. Et puis elle jeta un coup d'oeil à Nico. Un arc et une flèche se matérialisèrent dans sa main, en même temps qu'un carquois comme passé à son épaule. Ses armes étaient argentées elles aussi. Son expression s'était faite glaciale. Elle s'approcha de la mystérieuse personne que je ne parvenais pas à voir, prête à décocher sa flèche.
"-Que faites-vous ici, et que me voulez-vous ? siffla-t-elle.
-Nico Di Angelo ? Persée Jackson ? Dame Ambroisia ? Vous êtes priés de me suivre. C'est une urgence. Et posez vos armes au sol avant toute chose."
Ambroisia posa son arc au sol, son carquois, son poignard et les envoya vers l'homme d'un coup de pied. Nico et Percy en firent de même. Ils s'étaient mis devant la serveuse pour cela. Elle sortit des couteaux de sa poche et les lança sur l'homme. Les trois couteaux étaient en bronze céleste et se plantèrent à distance égale, le long du torse de l'inconnu. Du sang doré s'écoula des blessures. Mais ça vira rapidement au rouge.
"-Un leurre. Pour me faire croire à une divinité. Une simple poche de sang coloré.
-Ca veut dire qu'on peut reprendre tranquillement ? demanda Percy
-Non. Ca veut dire que ça a commencé. Je l'ai senti tout à l'heure. Les forêts brûlent à cause d'eux. "
Nico demanda si c'était ce qu'il pensait. Il dit un mot en, grec ancien, et Ambroisia hocha la tête, l'air grave. Tous les Grecs dans la salle avaient la même mine sombre.
"-De quoi tu parles Ambroisia ?
-De l'Apocalypse. La fin est réellement proche. Et nous n'y pourrons rien cette fois. Car elle vient des hommes et non des dieux. Mais personne ne sera épargné. Personne."
Comme pour illustrer ses propos le sol se fit à trembler et un bruit retentissant se fit entendre. Une bombe.

Une moue était dessinée sur les lèvres de la jeune fille. Elle était décidée à ne pas parler, et aucune torture n'arriverait à lui ôter un mot de la bouche. Ils avaient usé de ses deux défauts fatals, mais il ne s'était rien produit. Elle n'aait prononcé un son depuis q'elle était arrivée dans cette pièce. Les geôliers étaient désespérés. Ils finirent par la relâcher et la ramenèrent dans la cellule aux murs et au plafond transparents et au sol blanc immaculé. Elle gardait la tête haute, et paraissait toujours aussi fière. Mais elle n'en était pas mons tourmentée à l'intérieur. Nico la regardait avec compassion. Elle avait les mêmes yeux brisés que lui avait toujours eu. Une fois les gardes partis, il fit de la buée contre l'un des murs de la cellule et traça avec son doigt un coeur. Il était mal fait. Le fils d'Hadès avait toujours eu du mal avec cette forme qui lui paraissait étrange. Mais il avait appris à la dessiner, c'était de mieux en mieux. Cette jeune fille à présent brisée qui se tenait devant lui, il l'aimait. Pas comme il avait aimé Bianca ou Hazel. Non, cet amour était celui qui l'avait toujours rndu malade, celui qu'il n'avait jamais compris auparavant. D'ailleurs quand ils s'étaient rencontrés, il 'aurait jamais pensé qu'ils finiraient ensemble. Elle le menaçait de son arc, un air farouche placardé au visage. Son instinct lui avait hurlé de faire attention et de ne pas baisser sa tgarde en sa présence. C'est ce qu'il avait fait. Mais les fois suivantes ce fut différent. Il laissa parler son coeur pour la première fois. Elle était tellement étrange cette jeune fille, et il n'avait pas résisté très longtemps à son charme. Quand on les voyait ensemble à la Colonie, tout le monde pensait la même chose, ce qui entraînait bien souvent la jalousie des filles d'Aphrodite.

Au fil du temps, c'était devenu moins timide et innocent, plus passionnel. Et Ambroisia avait monté son bar/brasserie. Il l'y avait aidé bien sûr, mais il ne le tenait pas. Quand il débarquait, revenant de Zeus-sait-où, il aimait bien lui filer un coup de moian. Bien sûr beaucoup s'arrêtaient au fait que ce qu'elle chantait faisait ressortir tous les défauts de l'être humain, mais il s'en fichait. Leurs amis pasaient les voir et insistaient pour payer.

UNDERCO