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 « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné)

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MessageSujet: « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné)   « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné) EmptyVen 19 Aoû - 8:35

« Sweater Weather » by The Neighbourhood
Noah & hillel

Ils étaient tous les deux posés tranquillement dans un parc. Cela devait bien faire deux heures qu’ils y étaient. Ils s’étaient retrouvés après manger. Hillel ne savait simplement pas quoi faire de sa journée et ce qui tombait bien, c’était que Noah aussi. Il aimait beaucoup trainer avec lui. Des fois ils faisaient strictement rien, ni même se parlaient, mais ça leur suffisait. Comme cette fois-là. Noah avait dit qu’il aurait bien lu cet aujourd’hui et Hillel avait râlé au téléphone en disant qu’ils iraient lire aussi. Il ajouta que ce serait l’occasion de lire le dernier livre qu’il lui avait conseillé. Enfin, il amena quand même autre chose pour s’occuper, comme un carnet d’Art Thérapie sur le thème Disneyland. Du coloriage quoi ! Ce n’était pas qu’il n’aimait pas lire, mais il n’y arrivait pas. Noah était allongé dans l’herbe et Hillel aussi, en travers la tête appuyé sur son ventre. On pouvait le voir loucher, froncer les sourcils, pester et suivre la lignes de mots du doigts. Il claqua violemment le bouquin et le jeta légèrement. Il atterrit sur l’ouvrage de Noah qui s’écrasa sur son nez. « Mec j’les lis peut-être cent fois plus vite que toi techniquement, mais le soucis c’est que je ne sais pas lire… » siffla t-il avec ironie en croisant les bras. « Lis le moi s’teuplait ! » finit-il par lui quémandé avec une petite moue qui se voulait tendre et adorable. Qu’il le voulait ou non, Hillel ne l’aurait pas lâché pour qu’il lise un peu du livre. Car en plus, il le trouvait intéressant. Noah finit par lui faire la lecture. Il était si bien, qu’Hillel finit par s’endormir. Un bras en travers de son visage, une jambe relevé, la bouche entrouverte, il était parti dans le monde des limbes.

Il se réveille alors sentant Noah bouger sous lui. Il ouvre les yeux et il se penche vers lui pour venir l’embrasser. Hillel l’accueil, agréablement étonné et passe doucement ses bras autour de son cou. Soudain le souffle lui manque et il ouvre les yeux. Noah se tient au-dessus de lui, les deux mains sur sa gorge. Il serre de plus en plus, s’aidant du poids de son corps. L’australien reste démuni et commence à suffoquer. Il n’arrive pas à bouger, comme si ses membres était aussi lourds que du plomb. Il finit par voir ses propres mains enfin atteindre ses épaules. Tout s’accélère et il le bascule, se retrouve au-dessus de lui. Il a une arme en main et il lui explose de violent coup le visage avec la cross.

Hillel se réveilla dans un bond et se débattant. Il réussit à ficher un coup de coude puissant à Noah dans les côtes. Il tâtonnait frénétiquement le sol et son visage, avant de se retrouver brièvement dans une position foetale qui se veut rassurante. Il finit par observer l’environnement et reconnu rapidement les jambes de Noah. Il se releva brusquement et se retourna pour le regarder. Ses yeux étaient pleins d’effroi et il soupira enfin. Son ami n’avait rien. Ce n’était qu’un mauvais rêve. Il se frappa le visage d’un geste lent et lourd puis se frotta les yeux. « Bordel… » avait-il seulement grommelé. Cela faisait longtemps qu’il n’en avait pas fait. Ou alors personne n’osait lui dire qu’il gémissait parfois de peur dans son sommeil, car ça leur arrivait à beaucoup d’entre eux. Depuis les attaques, ils se défonçait encore plus pour ne plus avoir la force de rêver. En position assise, les jambes relevées et la tête entre, il donnait l’air d’avoir eu un vertige. « Ca fait longtemps que je dors ? » lui demanda t-il en se frottant nerveusement le front et la bouche, la main tremblante. Il hésita un instant, jaugeant Noah. Il avait qu’une envie se pelotonner dans ses bras. Dans n’importe quel bras en fait, pour vu qu’il soit rassurant. Là, il ne savait pas. Mais bon dieu que j’avais envie qu’on me serre fort dans ses bras et qu’on me dise « ça va aller… »

Son portable se mit à sonner. Il décrocha et se laissa tomber dans l’herbe à côté du brun tatoué. Il répondit d’une voix un peu effacé et pâteuse : « Ouais… Non mais c’bon. J’s’rai là, j’ai rien de prévu ce soir. Je trainais juste avant de rentrer en ville. J’pas oublié… Quoi ? Déjà ?… Okay j’ai un peu oublié. J’rentre… Salut… Non mais t’inquiète… Non mais j’t’ai dis, ça me gênait pas… See y'a ! » Il raccrocha et soupira avant de s’étirer. Il était déjà moins blême qu’il y a quelques minutes. Il avait l’air d’un chat, ne voulant pas oublier d’étirer le moindre muscle. « Ca te dis de passer la soirée chez moi ? Les vieux vont en weekend. Y’aura que moi, ma baraque, de l’alcool, de la weed et… Ma petite soeur par contre, lui fit-il un grand sourire dans le même objectif que la moue, afin d’amadoué son interlocuteur. J'dois la garder, j’ai zappé. Enfin je comptais pas trainé autant au parc en fait. Faut dire t’es un peu soporifique quand tu lis… » lui lança t-il taquin. Puis d’un coup, il se redressa et le chevaucha presque pour attraper son ouvrage de l’autre côté du corps de Noah et cherchait le reste de ses affaires.

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MessageSujet: Re: « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné)   « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné) EmptyVen 19 Aoû - 12:02

Sweater weather - {Hillel & Noah} -Quelle idée d’aller au parc avec un hyperactif, vous me direz ? Bah c’est simple, le voir se tortiller dans tous les sens juste parce qu’il sait pas tenir en place ça me fait rire. Je suis un peu pareil, à la différence que ça dépend des moments. Comme là, par exemple, j’ai un excellent bouquin entre les mains et ça suffit largement à m’occuper. Pas comme Hillel, il louche presque en tournant ses pages. J’ai une main derrière la tête, l’autre qui tient le livre, un sac à dos en guise de coussin avec du linge et d’autres conneries dedans, les jambes croisées, et un demi-dieu sur mon ventre. Suffit que je baisse deux secondes mon livre pour voir sa bouille, ça me fait rire instinctivement et ça le soulève légèrement. « Allé, file moi-ça, la prochaine fois je t’offrirais un bouquin pour vieille, tu verras, c’est écris suuuuper gros » Je me marre avant de commencer la lecture, je suis pris dans son bouquin, pas celui que je comptais entamer aujourd’hui, mais il est franchement cool, c’est un peu du Arsène Lupin en même temps, tu m’étonnes que je le dévore.

Au bout d’un moment je l’entends presque ronfler, il a la bouche ouverte et je suis même obligé de la lui fermer pour être certain qu’aucun filet de bave ne s’échappe, je crains rien, mais… quand même un peu en vrai ! Je lis dans ma tête, me plonge littéralement dans le roman. J’y passe, quoi ? Une heure ou deux, de quoi faire le trois quart des chapitres. Je lui lirais sans avoir le bouquin sous les yeux s’il veut rattraper le retard, ou lui ferait un énorme résumé, mais ça j’ai toujours eu du mal étant donné que je retiens toutes les pages. Enfin, c’est pas le problème. J’allais le réveiller, je l’embête avec un brin d’herbe pour lui chatouiller le nez, c’est pas qu’il est lourd, c’est juste que je vais finir par dégueuler si je mange pas un truc, quoi que ça puisse être et qu’il appuie sur mon estomac. Dommage que régurgiter ça ressemble à rien chez les humains. Cracher de l’acide, dit comme ça, c’est classe, mais pas chez nous… ça le sera jamais. Pis j’y connais rien à l’anatomie, la biologie et tout ça, faudrait que j’en lise un peu en vérité. Que je puisse résoudre le mystère de la galette de riz qui sort systématiquement même quand on n’en mange pas. Je suis dégueulasse. Passons.

Je ne me lasse pas du spectacle, je le regarde se débattre avant de constater que c’est anormal. Je tente de le réveiller un peu plus vite et là, c’est le drame : coup dans les côtes, je tousse comme un drogué et le regarde faire. « Bah il se passe quoi là ? » Je m’assois, reprend mon souffle et le regarde, ahuri, non mais mec, j’ai rien compris, en deux secondes il s’est mis à m’jeter ? Je masse ma nuque, j’attends qu’il explique « deux ou trois heures » je dis. Puis il a un appel, ah, bon, bah je devine qu’il va partir, peut-être pas tout de suite, faut voir. Il me regarde et me demande si je viens, y’a sa sœur, lui et la maison est cool, je vais certainement pas refuser « non non, ça me plait pas, tu comprends, j’ai pas du tout envie de prendre l’air à force de vivre dans une boite d’allumette » seul, surtout, c’est ça en fait. Sinon, je m’en plains pas, il y a deux ans j’étais sans domicile fixe. « mais oui je viens, quelle question »  Je cherche dans la poche arrière de mon jean un paquet de clope, mais il y est plu. Ouais, forcément il a du le confisquer quand j’ai senti le petit courant d’air tout à l’heure. « mec, mes clopes s’il te plait » je l’écoute en même temps, moi, soporifique ? Menteur va « attends, si ça se trouve j’ai des pouvoirs et tu n’en sais strictement rien ! Je t’ai peut-être fait des choses pendant que tu dormais » si j’avais pu lui barbouiller de l’herbe pour lui faire une moustache verte… putain j’aurais dû le faire ! Et merde quoi ! Bon, pas grave allé, la prochaine fois. « Hey ! Au fait, il s’est passé quoi tout à l’heure ? T’as fait un cauchemar ? » je me moquerais pas là-dessus, on a tous nos démons, les miens ils aiment bien me pousser à bout et je fais n’importe quoi après. Lui, malheureusement ils sont physiques souvent, j’arrive toujours pas à croire qu’une bande de cons sans pouvoirs ait pu faire quelque chose contre eux, puis surtout aussi déloyalement.

Ça c’est encore un coup à foutre sur le dos des gens spéciaux une grosse étiquette de gens pas nets, pas fréquentables. Genre, le gros panneau avec « c’est eux les méchants » en titre. Tout ça parce que l’humanité foire avec elle-même et comme les gens sont un minimum instruits maintenant, si on ne leur donne pas de raison de croire que les demi-dieux et déesses sont des enfoirés, ils y croiront pas. Donc, faut créer des preuves qui n’ont aucun sens et le pire c’est que ça marcherait, je suis sûr. Les gens parfois voient pas qu’on les prend pour des moutons, bref, je ne sais même pas si c’est lié. S’il veut pas en parler… on en parlera pas. Je fais mon sac en attendant pour ranger les bouquins et me relève en tapant sur mes fesses pour faire tomber l’herbe. Mon tee shirt remis comme il faut, je tape sur mon ventre, j’ai un gros creux, là, faut que j’mange « C’est pas toi qui fait la cuisine, pas vrai ? »
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MessageSujet: Re: « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné)   « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné) EmptyVen 19 Aoû - 22:33

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Hillel était encore complètement comateux. Il n’avait même pas pris le temps de s’excuser ou d’expliquer quoi que ce soit à Noah. Il venait déjà de se rassurer en voyant qu’il allait bien et qu’il cherchait encore à retourner ses esprits. Son ami lui confia qu’il avait dormi quelques heures. Rien que ça ! Il eut ensuite un appel de son beau-père qui s’inquiétait de ne pas le voir rentrer, alors qu’il devait leur confier la petite Jules. Il s’en voulait presque et se disait qu’ils en demandaient peut-être trop à Hillel. Finalement non, ce n’était qu’un oubli. Jamais je refuserai de m’occuper de ma petite soeur. Bon des fois ça me gave parce que j’avais des trucs de prévu, mais clairement s’il le faut vraiment, je le fais.

Hillel sans vraiment réfléchir avait proposé à Noah de venir passer la soirée chez lui. Voire même la nuit s’il le voulait. Il avait son lit, un canapé, celui de sa mère et voir celui de sa soeur. Au cas où l’un des deux ne seraient pas d’humeur à ce que quelqu’un empiète leur espace vital. Ca pouvait arriver à Hillel. A un point qu’il ne supportait même pas qu’on le touche. Ca arrivait souvent à sa mère aussi. Le blond attendit la réponse du brun qui opta pour un sarcasme. Il préféra l’ignorer et se pencher pour attraper le livre. Il avait quand même un sourire. Il était con aussi, c’était pas de ma faute ! Ils s’activèrent pour rassembler leur affaire. Hillel se ficha déjà un écouteur dans l’oreille et lançait de la musique directement de son téléphone avant de le fourrer dans sa poche arrière. Noah lui demanda ses cigarettes et en une seconde, Hillel s’en était mis une dans la bouche et l’avait allumé. Il leva les mains, innocent et passa son sac à dos sur l’épaule. « De quoi tu parles ? Tu les avais dans ta poche. Après si tu veux, hésite pas à me fouiller » ricana t-il avant de reculer de quelques pas pour lancer le début de la marche vers sa maison. Il n’en rata pas une pour lancer une pique à son ami et tira une bouffée de sa cigarette avant de complètement s’engager sur le chemin du retour.

Noah l’interpella dans ses pensées et sa musique alors qu’il entamait déjà son pas de course. Il lui demandait ce qui s’était passé. Hillel s’arrêta et revient le retrouver en le regardant d’un air bien étonné. Il en était déjà à son troisième allé-retour jusqu’à Noah et la direction de chez lui. Il ne voyait vraiment pas de quoi il parlait. Puis soudain, il se rappela son cauchemar. « Ah… Ouais un cauchemar. Ca m’arrive de temps en temps. Désolé. J’ai hurlé là ou pas ? » lui demanda t-il sincèrement. Non parce que souvent, je me réveille en hurlant et une fois sur quatre je fais paniquer ma mère. Et je réveille mes collègues en sursaut à la caserne… Il retenti une nouvelle fois d’amener son partenaire à le suivre pour décoller du parc. Puis ce fut plus fort que lui, il fit un allé-retour rapide jusqu’au bas de la colline et retourna devant Noah : « On bouge ! » finit-il par geindre. Quand Hillel était lancé, en tant que jeune-homme aux facultés rapide, il était dur de l’arrêter. Après ce n’était pas vraiment un coureur. Il y travaillait depuis peu, disons deux ans, en cherchant à gagner en endurance. Il a trop souvent utilisé ses dons de rapidité pour le combat au corps à corps, donc dans ses gestes courts et précis. Ou l’esquive ou la fuite, donc des petites distances. Mais, c’était plus fort que lui, il adorait courir avec ses dons, même juste pour aller chercher quelque chose dans le frigo. Ca calmait un temps son hyper-activité. Mais Noah ne bougeait pas, se massant le ventre. Hillel leva un sourcil d’un étonnement dédaigneux, presque froissé par ce qu’il venait de lui dire : « Non, c’est ma soeur ! » lui répondit-il avec ironie, avant de beugler qu’il l’attendait plus, il avançait. Non mais je cuisine très bien ! Quand je m’y mets je sais faire de bon petit plat. Juste j’ai souvent la flemme.

Il reprit alors joyeusement sa marche, passant un bras autour des épaules de Noah. Puis être sûr qu’il flâne pas. J’aimerai pas que ma mère rate son avion. Je l’aime fort, mais là en ce moment j’aimerai bien l’éviter et qu’elle se détende. En pensant à elle, il se rappela d’un détail, jaugeant Noah les traits du visage figés. « Euh… Au fait… » commença t-il sans ralentir. Noah n’avait jamais croisé sa mère, ni même réellement entendu parlé d’elle. Il était encore resté très vague à son propos. Au mieux Noah savait qu’il avait une petite soeur et un beau-père récemment en couple avec sa mère et qu’il s’entendait assez bien avec lui. Qu’il arrivait même à me casser les couilles comme si c’était mon vrai daron ! « Evite de lui dire bonjour à ma mère si tu la croise, pas avant qu’elle t’ait parlé la première. Enfin si c’est en dehors de la maison, c’est bon… Quoique, c’est vrai qu’elle doit se faire ce weekend… Ouais alors non, en fait genre tu lui parles pas si elle te dis rien. Sinon tu risquerai de la faire paniquer. Comment te dire ça, se grattait-il la tête. Elle a quelques petits soucis à gérer, elle a pas toute sa tête. »

Purple Lamborghini - Skrillex ft. Rick Ross
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MessageSujet: Re: « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné)   « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné) EmptySam 20 Aoû - 1:53

Sweater weather - {Hillel & Noah} -Pourquoi cette sacrée manie de toujours aller à 100 à l’heure ? Il n’est pas croyable ce type, je crois que c’est pour ça qu’on s’entend. Je suis calme, il ne l’est pas du tout. Puis en fait, de mon côté ça dépend des périodes. Wesh, c’est même carrément ça. Je masse l’arrière de mon crâne, l’observe, puis il a une de mes cigarettes. Mes paumes vers le ciel, mes yeux ronds comme des billes je secoue la tête de gauche à droite, faussement exaspéré. « Allé, file moi mon paquet petit pervers, je sais que t’as aussi bien profité, une seconde à me toucher c’est tellement pour toi… j’ai largement payé, non ? » Quoi ? Pour avoir mes clopes il a bien dû glisser ses doigts dans ma poche non ? Ne faites pas les effarouchés, voyons, je plaisante, rien de plus. Puis il le sait mieux que n’importe qui.

Pendant qu’il met ses écouteurs, moi j’allume mon téléphone et profite de la longue marche pour ouvrir l’application qui me prend un peu la tête en ce moment. Je ne savais pas qu’attraper des pokemon c’était aussi jouissif. Surtout quand on a des Pokémons rares. J’ai déjà fait évoluer deux léviathor, ne critiquez pas ! Je lui demande quand même si tout va bien, chose à laquelle il me répond que c’était un cauchemar. Ok, bon, bah ça arrive… c’est sans doute pas amusant pour lui, il a déjà tellement de bordel dans sa vie de demi-dieu. Enfin, mieux vaut lui que moi quelque part, parce que je n’aurais pas su gérer. Ça ne tourne déjà pas très rond chez moi, n’imaginons même pas si j’avais été le fils d’un Dieu issu d’une mythologie. Je n’ai toujours pas bougé, à peine quelques pas alors qu’il s’impatiente. Je souris, faisant mime de parler, il entend rien aussi, c’était une si belle occasion, je n’allais pas la louper ! Je le taquine encore. Sa sœur cuisine ? Chouette ! Non, je plaisante, elle serait un génie si elle avait cette capacité-là à seulement deux piges. Je grimace et me met en route, main dans la poche en trottinant pour le rattraper, l’autre avec mon téléphone.

Je cherche encore mes clopes en sortant ma main de mon jean pour chercher dans les autres trous, mais rien, rien du tout. Non mais… ça va oui ? Il me parle de sa mère, jusque-là rien d’alarmant, je suis un peu bizarre, je suppose que pour la plupart des familles c’est pas normal de ressembler à un junkie et d’être aussi calme et poli. Bon, d’accord, pas dans la sienne, elle est bien au courant qu’elle a fricoté avec Mercure non ? Sinon c’est triste, elle le voit même pas passer le gars. J’arque un sourcil, j’ai une petite idée. « Ok, mais rend mes clopes sinon je lui fais un baise main » petit sourire malicieux, hop, le tour est joué. Mais bon, le bleu de mes yeux dit clairement que je ne suis pas d’humeur. Aujourd’hui, c’est calme, j’ai envie de profiter d’une façon plus saine avant de faire des folies, peut-être. On verra, l’humeur peut changer à tout moment et je ne suis pas du genre à me forcer pour les contrer. Sauf quand ça peut porter préjudice à un ami, comme dans ce cas. J’ai bien compris que c’était important, mais il peut penser l’inverse, je peux le lui faire croire.

On marche, c’est long, c’est loin, j’ai fait éclore un œuf tellement et pour couronner le tout c’est un Magmar de merde. Bon, tant pis, je vais bien réussir à en choper des rares, y’a un lokhlass sur le chemin, je le vois et ça me chauffe un peu. Je relève le nez, assez vite d’ailleurs pour me rendre compte qu’il a la bougeotte. C’est vrai que je ne peux pas trop oublier ce détail, la première fois que je l’ai vu faire, je suis resté sur le cul et j’ai essayé d’analyser mon souvenir dans ma petite boite crânienne. Puis je me suis habitué, c’est vraiment un don super en comparaison d’autres ! « Hillel attend, bouge plus, je vais le choper… voilà… deux petites secondes… » il a un bon niveau l’enfoiré, je dois prendre une super pokeball pour le capturer et user des baies. Sérieux, tout ça pour frimer ? Non, en fait par plaisir, mais comme on croise très peu de ces bestiaux et qu’on est dans un trou paumé, autant en profiter. C’est mal, dites, d’aimer autant la technologie ? Je ne pense pas être accro, encore que ça dépend des points de vues et de quoi on parle… parfois je me dis que c’est vraiment ce qui m’a condamné à être le seul de la famille Simons hors de la communauté… parfois je regrette, mais d’autres fois je me dis que je n’aurais pas fait de si belles rencontres. C’est un peu flou dans ma tête. « c’est bon, je l’ai » je reprends la route avec lui « t’en fais pas, y’en aura pas des masses des comme celles-là d’occasions » enfin, ce qu’il ne sait pas c’est qu’un œuf de 10 km est en marche vers l’éclosion, n’allons pas trop vite tout de même !
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MessageSujet: Re: « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné)   « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné) EmptyVen 26 Aoû - 16:09

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Noah & hillel

La petite sortie détente au parc était fini. Et Hillel en avait que plus abusé. S’il était resté dormir plus longtemps et que son beau père n’avait pas pris la peine de l’appeler, il aurait foutu en l’air les projets de récent couple qui lui servait de parents. C’est alors que les deux entités se confrontaient comme souvent. Hillel était un demi-dieu et qui plus est fils de Mercure, donc la rapidité et l’impatience était à la fois son point fort comme un sacré défaut. Mais il ne fallait pas s’y fier. Il avait ses moments de léthargie et de nonchalance comme les avaient Noah à ce moment. Forcément, il se fatiguait à réfléchir trop vite et tout le temps, courir et ne pas bouger. Puis quand il fumait aussi, il était résolument plus calme. Cette fois ce n’était pas le cas et il avait tellement envie de secouer son ami pour qu’il se presse. Il ne dit rien pour l’instant, tapant presque du pied comme un lièvre qui n’attendait que le top départ pour commencer sa course.

Le mortel réclama ses cigarettes. En toute vitesse Hillel se rappelait les lui avoir prise, alors il sen cala une dans la bouche, non sans les lui rendre. Il n’avait qu’à bouger plus vite ! Et peut-être que j’envisagerai de lui en donner une ! Il trouva alors qu’une excuse pour qu’il vienne le fouiller et poser ses mains sur lui. Comme il l’avait fait tantôt en lui prenant ses précieux clous de cercueil. Les deux jeune hommes s’armaient de leur téléphone. A chacun son occupation. Noah était sur ses pokémons alors que Hillel cherchait une musique qui pourrait que le motiver plus encore à courir avec ses pouvoirs et abandonner le brun dans le parc. Noah trainait toujours, rassemblant ses affaires et attendant tranquillement que l’application de son téléphone charge. Et encore le fils de Mercure ne le savait pas, sinon il aurait jeté son téléphone le plus loin possible. Après, il eut du mal à lui en vouloir de ne toujours pas avoir entamé la marche, car il lui montra son inquiétude. Noah lui avait demandé si tout allait bien. Hillel avait répondu brièvement en haussant les épaules que ce n’était qu’un cauchemare. Il se retint alors de lui partager les détails de ce mauvais rêve. Bah oui, je vais lui raconter que je lui ai exploser le crâne à coup de cross comme je l’ai déjà fait avec un mortel ! Mais bien sûr. Ca va le rassurer. Puis j’ai déjà pas mal de plaie suintantes qui tentent de se refermer. J’ai pas envie de les rouvrir. Surtout que je passe un bon moment pour l’instant… S’il se bouge le fion, ce serait mieux ! NOAH BORDEL !

Les sons électroniques explosaient dans les oreilles du châtain quand soudain, il vit Noah parler. Il retira un écouteur en fronçant les sourcils. Puis rien. Il leva les mains en ciel encore plus agacé, et une de ses mains faisait signe qu’il allait le claquer. Le geste que les parents faisaient souvent avec leur enfant par menace. C’était totalement inconscient, mais ça parlait de soi-même. Hillel finit par avancer. Tant pis, il le rattraperait. Dans le pire des cas, je lui envoie mon adresse par sms ! Il fit volte face et quelques pas en arrière pour le surveiller. Les passants qu’ils croisaient l’évitaient vu qu’il était peut-être rapide mais n’avait pas les yeux dans le dos. Certains le regardaient de travers et une femme pesta en grommelant dans sa barbe. Noah fouillait toujours ses poches ce qui le fit sourire. Il se remit dans la bonne position pour une marche sans trop d’incident. Après, même en regardant droit devant lui, il percutait des gens où des objets. Ca ne changeait pas forcément grand chose.

Ses pas avaient comme fait marcher sa petite tête et c’est soudainement qu’il pensait à sa mère. Mère dont il n’avait que très brièvement parlé à Noah. Enfin pour dire même pas du tout. Juste je lui confiais que ça n’allait pas, quand elle avait ses crises. Non, il ne savait rien. Je ne lui en avais encore jamais parlé. Simplement que ce n’était pas venu dans la discussion. Puis que je n’ai pas forcément envie d’en parler. J’en ai eu marre qu’on me regarde avec pitié. Et surtout que ça ne regardait que moi finalement. Donc j’essaie de lui expliquer les règles à suivre avec elle, sans vraiment trop lui préciser pourquoi. Je ne lui mentais pas non… Je restais simplement vague. Peut-être que je lui expliquerai ce soir… J’en sais rien. Noah eut l’air de bien l’avoir écouté, car il réussit à le faire chanté avec les informations que le demi-dieu lui avait confié. Hillel soupira et eut un petit sourire. Il lui jeta son paquet de clope, précédé d’un « Attrape ! ». Il reprit sa marche et ajouta : « Après tu fais ce que tu veux avec ma mère, mais si elle te gifle, c’est ton problème, et il s’arrêta dans son ascension pensif. Enfin déconne pas. Vraiment… Enfin si on continue à avancer à cette allure, tu la verras pas. » grogna t-il avant de se frapper le front comme pour se punir de son irresponsabilité. Si on se dépêchait pas, ils ne pouvaient pas partir et laisser ma petite soeur de deux ans toute seule. Donc quoi qu’il arrive, il risque de la croiser. Fais chier ! « Tu fais chier... »

C’est alors que le brun s’arrêta. Il osa le faire attendre pour un jeu. Là, Hillel allait exploser. Il gigotait, les bras, le corps, faisait des tours sur lui même. Il était pire qu’une petit chien hyperactif qui n’attendait qu’une chose : que son maitre avance. Il se tira le visage exaspéré et Noah lui indiqua qu’il l’avait eu. Et alors ? Même si tu l’avais pas eu coco, j’aurais pas attendu une minute de plus… Le regard du châtain s’assombrit et il lui arriva subitement dessus, la main qui lui broyait la sienne sur son téléphone portable. « J’espère bien que y’aura pas d’autre occasion. Bouge toi ! siffla t-il les dents serrés. Ils doivent prendre un avion. Ce serait vraiment, mais alooooors vraiment chiant qu’elle rate son vol. Je t’assure. Donc continue et je balance ton téléphone ou je te le dis. Tu vas prendre cher une fois ma soeur au lit… » accompagna t-il ses paroles d’un rictus narquois.

Il ne voulait pas être exécrable. Puis en vrai, il leur restait un peu de temps alors il n’avait pas envie de le frustrer en lui confisquant son téléphone. Il était simplement stressé et paniqué. Il savait que son beau-père ne lui dirait rien, mais il n’en penserait pas moins si jamais il mettait à l’eau leur petit weekend. Il serait déçu et Hillel le verrait dans son regard. C’était pire que tout les reproches du monde. La route défilaient alors et ils marchaient à une allure bien trop lente pour Hillel, mais il n’était vraiment pas d’humeur à semer son ami. Enfin cela ne risquait pas de tarder s’il ne cessait pas de chasser n’importe quel pokémon sur le chemin. « Il est moche celui-là t’es sérieux ?! » ou encore des « mais tu viens d’en capturer un identique ! » et des « je vais t’enfoncer ton téléphone dans le cul jusqu’à la gorge… » avaient illustrer leur petite promenade dans la ville  San Francisco.

Ils arrivèrent alors dans un coin résidentiel où les bâtiments ne dépassait les trois étages. On aurait presque dit un quartier de lotissement. Pas trop loin de la plage, à une petite dizaine de minutes en vélo, Hillel ne l’avait pas choisi par hasard. Une façon de ne pas trop déprimé loin de sa maison en Australie qui elle donnait directement sur le sable fin et blanc du bord de mer. Et là, traversant la petite cour entre trois bâtiments qui formaient un coin plein de vis-à-vis il vit sa mère et son beau-père arriver. Il n’eut pas le courage. Il ne pouvait pas. Sa mère tourna un instant la tête pour jeter un oeil derrière elle. Hillel poussa brusquement et sans ménagement Noah dans le buisson qui fermait la cour.
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MessageSujet: Re: « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné)   « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné) EmptyDim 28 Aoû - 0:06

Sweater weather - {Hillel & Noah} -C’est tellement amusant de le voir trépigner, bien qu’il n’aime pas particulièrement de son côté. Il a ses défauts, comme celui de me voler mes clopes dans les moments où j’en ai le plus besoin, c’est-à-dire ou je comptais m’en griller une pépère. Je le regarde faire, sans rien dire et prépare mes affaires en démarrant l’application. Hillel s’impatiente, moi je marche à mon rythme, traine un peu le pas pour attraper des pokemon dont il se fiche. Puis je finis par le menacer s’il ne me rend pas mes clopes. Quant à savoir si j’exécuterais ma sentence, disons que non. Je me l’interdis même si j’en ai envie, parce qu’il prend un tout autre ton qui me calme immédiatement. C’est quelque chose de sérieux et je l’avais pressenti. J’attrape le paquet, le met dans ma poche arrière après avoir fait sauté le dessus pour extirper l’un des bâtonnets. J’allume avec le briquet que je replace dans le paquet, souffle et lui sourit. « T’inquiète pas vieux, je ne vais pas lui taper la bise à ta mère » je ne vais même pas l’approcher pour ainsi dire, mais il ne le sait pas encore.

Sur le chemin, il m’agresse presque quand j’attrape un pokemon rare. Je le vois faire, il s’excite tout seul et j’accélère un peu le pas pour ensuite me stopper en plein milieu de sa prise de parole. « Ah non, ne me tente pas grand fou » je souris trottine un peu plus vite, loupe des occasions, mais ce n’est pas plus important que son stress. Il va finir par me le refiler et ce sera un peu compliqué à gérer, je dois déjà faire face aux émotions qui prédominent en moi et qui tendent des cordes différentes de sorte à rendre tout cela sous forme de… tension.

Les pokemons ne lui plaisent pas, j’en attrape au ralenti, ne voulant plus m’arrêter en chemin, parfois ils m’échappent et se transforment en fumée, si bien que ça me frustre et que de lui ou de moi je ne sais pas lequel prendra le plus cher. Finalement, on arrive, dans la joie et la bonne humeur teinté d’une légère envie de lui sauter à la gorge. C’est toujours comme ça, il faut des émotions fortes entre nous pour relâcher la pression. Et quoi de mieux que de me jeter dans les buissons à l’approche de ses parents ? Je ne bouge pas, par terre, étalé dans le sol sec, je me contente de baisser le volume du téléphone au maximum et de le mettre sur silencieux. J’imagine que cette attention ne sera pas remarquée, mais je le lui ferais savoir quand nous seront seuls avec sa petite sœur. Il faudra prendre grand soin de lui mettre les mains sur les oreilles pour qu’elle n’entende et ne retienne pas les douces paroles que j’aurais à l’attention de son ainé.

Je me contente d’écouter, lance des pokeball et relâche la fumée. Merde, j’avais oublié. Bon, tant pis, avec un peu de chance ils ne regarderont pas dans ma direction, de toute façon, Hillel est placé juste devant et il fume aussi. Ça semble durer une éternité pour moi, si bien que j’en lâche mon téléphone, remonte un peu mon pantalon assez lâche et m’époussette. Je m’assois, commence à compter les feuilles devant moi pour ne pas réfléchir aux questions qui se bousculent dans ma tête et qui ne s’en délogeront pas tant qu’elles n’auront pas de réponses. Quand enfin je vois sa tête, je reste assis là, les coudes appuyés sur mes genoux, assis en indien, mes mains sur mes poings face au buisson, immobile. Puis, lorsque l’occasion se présente, je me redresse maladroitement pour lui sauter dessus en espérant qu’il ne se volatilise pas et que je ne me mange pas le sol… j’espère pour lui que le vent ne sera pas celui que j’enlacerais, ce serait dommage pour la suite… il en louperait des occasions.

Inévitablement, ce sont des pensées impures qui me traversent l’esprit, je mords ma lèvre, me sens coupable. La présence d’une petite puce qui ne parle pas ou à peine aurait dû avoir raison de ces idées. Mais au contraire, elles sont bien présentes et j’en désespère presque. Noah Simons a été excommunié pour une faute qu’il assume toujours et qui est toujours en vigueur aujourd’hui même, quelques trois années après. J’aurais dû me mettre en position latérale de sécurité. Tout ce qui me passe par la tête pourtant, c’est de profiter de ma vie tant qu’elle est mienne et seulement mienne. Ou alors de profiter de lui ?
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MessageSujet: Re: « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné)   « Sweater Weather » (noah&hillel, abandonné) EmptyDim 25 Sep - 16:22

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Noah & hillel

Le chemin fut un fiasco. Hillel était une personne nerveuse de part peut-être son sang divin, mais aussi de nature. Toujours angoissé et entouré de soucis, il était une vraie pile. Puis, il était stressé. Il le savait pourtant que ce soir ses parents partaient en weekend histoire de se détendre un peu et de changer tous se changer les idées. Hillel loin de sa mère et sa mère déconnectée et seule avec son nouveau compagnon. Elle aurait son temps pour être une femme et être simplement elle. Enfin, elle ne se gênait pas pour l’être, simplement elle, avec moi… D’un il n’avait pas réussi à être quelqu’un de fiable pour sa mère et son beau-père mais il avait encore assez le temps pour rattraper les choses s’il se pressait. Sauf que Noah ne se pressait pas. Et quand il avait un programme en tête, l’australien devenait fou si on ne s’y tenait pas. Il me rendait dingue à trainer la patte avec son jeu à la con ! Au pire, il irait dans le square de mon quartier et on en parle plus. Merde ! Il crut ne jamais arriver et ne s’était pas retenu de lui jeter quelques phrases assassine en chemin. Le pire c’est que vu que ça énervait ou amusait Noah, il s’arrêtait pour bien prendre le temps de capturer un pokémon qu’il avait attrapé il y a dix mètre et exactement le même.

Puis enfin, ils étaient arrivés et Hillel avait aperçu le couple parental sortir dans la cou intérieur d’une réunion d’appartement en haut d’une des copines qui faisaient la réputation de la ville. Il n’y arriverait pas. Sa mère avait simplement étrécit les yeux pour mieux voir. Elle détourna ensuite son attention en regardant par-dessus son épaule. Elle cherchait sûrement petite Jules qui n’était nulle part. Jeffrey tapota le dos de la femme pour la rassurer et lui montrait le début de la haie en buis qui se secouait. Elle avait choisi « le chemin du loup » comme elle aimait appeler sa traversée chaotique dans les buissons d’un bout à l’autre de la cour et retrouver mes parents juste entre deux lotissements et un étroit chemin menant à la rue. Sa mère arriva à sa hauteur. « Il n’y avait pas quelqu’un avec toi ? » lui demanda t-elle totalement interloquée et si peu sûre d’elle. Hillel hocha la tête : « Non m’man… Personne. J’étais tout seul. T’inquiète, lui dit-il avec compassion en lui faisant un câlin puissant l’entourant ses bras autour de son corps frêle. Repose toi bien ce weekend… » faisait-il sous-entendre qu’elle avait encore imaginé des choses. Son beau-père le fusillait du regard plein de reproche et secoua la tête avec lassitude. Hillel lui fit un sourire penaud. J’avais pas du tout envie de gérer ça, vraiment… C’pas ma meuf, elle a pas besoin de les connaitre. Faire entrer trop de gens dans sa vie, ça lui fait beaucoup trop de nouveau facteur et d’élément à mélanger. On lui donna les dernières consignes avant de partir et Hillel soupirait à chaque fois qu’ils évoquaient « quand on sera là-bas » ce qui voulait dire l’Australie, ça lui fendait le coeur. Il aurait tué pour y aller avec eux.

Puis ils allaient partir, mais Jules n’était toujours pas là. Elle s’était arrêté dans le buisson à quelques mètres de Noah. Elle l’observait, discrète et en silence. La mère aboya, angoissée, le prénom de sa fille qui sautait enfin en dehors du buisson. Elle courut à toutes jambes vers Hillel et sauta au cou de son grand frère qui s’était accroupis pour l’accueillir. Ils roulèrent tous les deux dans l’herbe et un grognement de surprise et de douleur lui avait échappé. C’était une vraie brute cette petite ! Elle posa ensuite ses deux mains autour de l’oreille de l’aîné et lui chuchota qu’il y avait un farfadet dans le buisson. Il l’avait d’abord regardé un peu sceptique et compris qu’elle devait parlé de Noah. Il eut un rire sincère et amusé. Les parents s’en allèrent après des dernières accolades affectueuses. Jules avait versé quelques larmes en voyant sa mère partir. Ce qui lui valut comme lot de consolation, un énorme câlin contenant de son frère et des paroles rassurantes. « Dans quatre dodo et je vais attendre maman avec toi. » avait suffit à calmer un petit peu ce moment de séparation.

Il soupira : « Bon viens, je vais te montrer comment capturer un farfadet ! » avant de déposer Jules par terre. Il tira sur les branche du buis pour écarter les feuilles et glissa sa tête. « Déjà tu le prends sur le fait, et très vite pour le surprendre ! » dit-il et une petite tête blonde aux reflets dorés fit comme Hillel, sa tête sous la sienne. « Et après tu lui sautes dessus et tu l’attrape bien ! » et Jules bondit sur Noah et lui passa les bras autour du cou, avec brutalité, la maladresse d’une enfant et un grand rire. « Fais attention à ses chatouilles ! Ca peut-être terrible, s’il le fait, faut lui lécher la joue ! » ajouta t-il en dernier conseil avant de sortir sa tête du buisson et attendre que Noah s’en sorte tout seul. Il avait l’imagine de sa soeur trainant son ami par la jambe en dehors de sa cachette improvisée.

Il s’était assis sur un petit banc en bois sans dossier, en attendant. Le buisson gigotait sans cesse et cela fit sourire Hillel. Sa mère était partie et il était déjà plus détendu. Non pas seulement parce qu’il ne l’avait plus dans les pattes, mais aussi pour qu’elle puisse s’aérer un petit peu. Elle était entre de bonne main, pouvant faire confiance à Jeffrey qui s’était déjà bien occupé d’eux avant tout ça. Il patientait tranquillement, pensif, cherchant ses clés dans sa poche de jean. Après, ils rentreraient tous les trois.

acidbrain


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