Née dans le sud de l'Écosse, Elerinna n'a jamais été proche de son père qui était constamment en voyage naval. Pour preuve, elle a toujours dit qu'elle n'avait pas de père, qu'il avait disparu dans la vaste étendue d'eau devant la maison, l'océan. Mais la jeune rouquine a toujours été très proche de son frère aîné, avec trois ans d'écart ils ont toujours été ensemble, inséparables.
Quant à 10 ans un garçon de 13 ans lui a demandé de sortir avec lui, elle a demandé à son frère quoi faire et il lui a répondu de suivre son coeur, coeur qui lui disait de rester près de ses proches, et de ne pas sortir avec un homme avant de trouver son homme. Quelques jours plus tard, sa grand-mère lui parla d'un camp de vacances où elle passerait son été, il était en Amérique un des grands rêves de la jeune fille ! mais elle ignorait encore que ce camp était différent de ce qu'elle imaginait. Elle arriva et vit les événements s'enchaîner, "tu es fille de Dieu", "tu devras rester ici", "rejoins ce bungalow", etc. Ces histoires étaient étranges, mais pourtant réelles. Au cours de cet été, elle n'apprit pas qui était sa mère, elle rentra chez elle, en Écosse, Fin Août où elle retrouva sa famille. Mais très vite elle dût y retourner et y rester. Elle y a alors passé six ans, elle arrivait à contacter sa grand-mère de temps à autre, mais jamais son frère qui lui ne savait pas que sa soeur était de sang divin.


Depuis enfant sa grand- mère lui parlait des plantes et de leurs bienfaits, Elerinna ne savait pas comment, mais elle en savait bien plus que sa grand-mère, elle connaissait les plantes et leur mélange par coeur. Un jour son frère lui parla d'une femme qu'il aimait et quelque temps après avoir laissé Gevin, alors qu'elle cuisinait une purée de noisette, son frère revint avec dans la main celle d'une jeune femme brune magnifique, Nara. On aurait dit une fille d'Hadès, bien qu'il n'en ait pas, elle aurait pu avec ses yeux Marron/rouges, ses cheveux noirs et ses vêtements sombres merveilleux, contrairement aux apparences cette humaine était quelqu'un de bien et une femme douce. Son frère expliqua qu'il voulait l'épouser, qu'ils entretenaient une liaison depuis longtemps. Voilà comment détruire l'adolescente, son frère allait partir, quelle horreur ! Et d'ailleurs, il partit quelques minutes plus tard, ses valises étaient déjà faites. Une grand-mère meurtrie et une connaissance fragile de ses pouvoirs divins laissant croire que sa mère était Perséphone, la jeune femme ne savait pas quoi faire. Elle réfléchit longuement avant de faire son choix : L'année qui arrivait, elle apprendrait à maîtriser son don, et trouverait qui est sa mère. Elle retourna au camp pour l'été et travailla d'arrache-pied pour trouver qui était sa génitrice.
À 16 ans, elle retourna chez elle et, après quelques mois en la compagnie d'un homme, ce dernier lui demanda si elle voulait se fiancer avec lui, un bel homme de 20 ans, grand, musclé, gentil, romantique, drôle, doux... Un homme idéal, mais pourtant, elle ne voulait toujours pas quitter de nouveau son frère et sa grand-mère. Cet homme, Gevin, lui laissa une bague pour que quand elle veuille l'épouser, elle le contact. Ils s'étaient attachés l'un à l'autre au courant des mois, il était doux avec elle et aimait ses petites particularités. Les deux jeunes gens se mirent en couple au bout d'un mois, le reste du temps ne fut que du bonheur. Pourtant il cachait quelque chose à sa douce, un soir où ils mangeaient au restaurant un homme avait essayé de s'en prendre à eux, Gevin l'avait remis en place, mais avait vu son visage taillé sur toute la joue droite. Depuis ce jour-là il décida de passer encore plus de temps avec Elerinna lui disant que c'était pour la protéger, mais sans jamais lui dire de quoi, il avait alors compris quelque chose. Quelques mois après, le jeune homme dût se rendre en Amérique. Leurs adieux furent éprouvants pour les deux, car la jeune femme y était attachée à cet homme. Elerinna garda donc précieusement la bague en or ornée d'une émeraude. Cette émeraude lui faisait penser à une magie pure, une magie merveilleuse, la magie verte, magie qui n'émanait pas de la bague évidemment, elle était tout ce qui y a de plus normale, pas une once de magie en elle. Bien sûr, Elerinna ne savait pas la pratiquer, elle n'existait même surement pas, enfin les enfants de certains dieux devaient connaître quelque chose de semblable.

À la fin de l'été, elle avait trouvé qui s'était et avait enfin été reconnue. La demoiselle en voulait encore à sa mère de l'avoir laissée si longtemps et en voulait même à tous les dieux. Hélas, il n'y avait pas encore de bungalow pour elle, alors Elerinna prit sa décision: elle vivrait seule. Quelques jours plus tard elle trouva une colocation à New York et un travail dans un bar. Une vie simple mais agréable. Jusqu'à un soir il y a un an. Alors qu'elle rentrait chez elle, Elerinna s'est vue frappée dans la nuque, en se tournant elle vit trois personnes :

- un jeune homme assez grand et musclé blond vêtu uniquement de mitaine et d'un jean.

- Une fille de taille modeste brune aux yeux bleus dans un look lolita avec à la main une batte de Baseball.

- Et un autre garçon un peu en arrière, une casquette devant les yeux, les mains crispées et la respiration haletante... Il était grand, vêtu d'un tee-shirt et d'un jean troué et avait les bras couverts de cicatrices. Il étouffa un cri quand l'autre me mit un coup dans le ventre avec son grand pied.

  Qui étaient-ils ? pourquoi moi ? Je me pris encore plusieurs coups quand le garçon derrière cria aux autres d'arrêter, il leva un peu la tête, il était clairement plus âgé, de 4 ou 5 ans à en juger par sa voix roque et sa légère barbe blond vénitien. Ils arrêtèrent sur-le-champ et s'en allèrent en courant et en lui parlant, je ne retins que "c'est qu'une grecque Gev' ", le dernier arriva vers moi la tête baissée et m'aida à me relever toujours la tête baissée derrière sa casquette comme s'il ne voulait pas que je voie son visage. Il m'expliqua qu'ils étaient romains et que ses amis aimaient s'en prendre aux enfants grecs. Il ne cachait pas que généralement, il les laissait faire pour ne pas avoir d'ennuis, mais ne me dit pas pourquoi il m'avait aidé et raccompagné à l'adresse que je lui avais difficilement dite, mon appartement. Avant de me laisser, il passa ses bras sur ma taille, m'enlaça délicatement et me promit d'être là quand je serais en danger, car tel était son rôle en attendant mon choix. Il ne m'en dit pas plus avant de partir.

  Le lendemain, alors que j'achetais un téléphone dans un magasin apple, je me remémorai la soirée de la veille et je me rendis compte qui la voix, les gestes, la sympathie, le parfum naturel et la couleur de cheveux du garçon me rappelait. Gevin. C'est pour ça que depuis un an, je suis à la recherche de ce délicat romain, sans le trouver, trouvant sur mon chemin par contre monstres et autres créatures malveillantes. Mais ce garçon qui ne pouvait être que lui, c'est à mes yeux l'exception qui confirme la règle, c'est le seul "bon romain".

PS: Ne pouvant pas le dire dans l'histoire vu qu'elle finit à la 1°personne, je le dis à part. Si Gevin s'est trouvé dans cette ruelle c'était un heureux hasard, il savait qu'Elerinna était à N-Y car il avait gardé contact avec un ami lambda à la jolie rousse. Mais ce n'était pas prévu qu'il tombe sur elle dans la rue. S'il laisse ses amis faire au début, c'est pour ne pas avoir à parler à Elerinna de façon à ce qu'elle ne le reconnaisse pas, mais l'attachement qu'il a pour elle l'a forcé à agir.