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 Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)

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Loïs I. Clinton
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MessageSujet: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptyLun 26 Aoû - 17:35

Loïs regretta mille fois d’être partit seule. Seule dans une ville immense, bondée, et où elle était parfaitement incapable de se repérer. La seule personne à qui elle avait demandé son chemin était une vieille dame, juste à la sortie du métro. Mais cette personne c’était endormi, littéralement et Loïs avait fuit. Pourquoi fallait-il toujours que les mortels soit si sensible à sa simple présence ? Elle chercha dans son sac une carte, ou un peu de monnaie, histoire de se repayer une nouvelle fois un ticket de métro. Mais New York, c’était grand, très grand. Elle avait un avantage, elle était d’ici, elle parlait la langue du pays, elle n’était pas comme tout ces pauvres étranges vraiment paumés qui ne parlait que leur langue bien à eux et qui ne pouvait se fier qu’aux traducteurs en lignes… Elle tomba sur son arme –enfin une arme, si la fille d’Hypnos pouvait appeler ceci une rame – et ferma d’un geste rageur son sac. Un simple billet. Et elle n’avait pas envie de le mettre dans une machine. Sinon, il le lui resté bien quelques drachmes mais… Non plus. Elle arriva au bout de quelques minutes de marche sur une des plus grandes avenues d’ici. Et de loin la plus mouvementé. Time Square était, de nuit ou de jour, de loin l’endroit le plus fréquenté de New York. Loïs n’avait jamais vraiment visité cet endroit, à vrai dire, sa mère n’aimait pas trop a foule et il en était de même pour elle. Elle s’arrêta devant un restaurant qui sonnait bien italien et, prenant son courage à deux mains poussa la porte du bâtiment. C’était immense, à l’échelle da la façade en fait et Loïs se retrouva complètement perturbé. Le « Mama Searros », c’était donc ça. Elle esquiva un serveur tout de noir et blanc vêtu (tout comme elle aurait esquivé un coup d’épée sur le camp d’entrainement de la colonie) qui venait lui attribuer une table. Ce dernier haussa les épaules et la laissa faire. Loïs se senti bête, à ne jamais vouloir parler aux gens mais en même temps… C’était pour son bien. Elle était tellement maladroite certains jours. Elle trouva une table de deux au fond et se précipita dessus juste avant de s’apercevoir qu’un jeune homme s’y trouvait déjà. Elle regarda partout autour et passa une main dans ses cheveux blonds. A l’heure qu’il l’était, ils étaient probablement mal coiffé mais qu’importe, ce n’était pas comme si Loïs avait souvent fait attention à son apparence. Pourtant, d’après sa mère, elle aurait pu être très belle si elle y faisait un peu plus… attention.

Salut heu… ça te dérange pas que je vienne à ta table ? Je meurs de faim et ce resto m’a l’air franchement génial… Tu as le droit de refuser, bien sûr je…

Non finalement elle s’arrêta là, limitant les dégâts. Il n’y avait plus qu’à attendre sa réponse. Elle savait que les gens avaient tendance à piquer du nez lorsqu’elle parlait trop, et c’était très agaçant.
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Tristan E. Langley
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MessageSujet: Re: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptyMar 3 Sep - 13:25

Tristan se laissa tomber sur une chaise, au fin-fond d'un petit restaurant de pâtes italiennes. Errant à travers New-York, il s'était égaré après s'être trompé de station de métro. Oh, il ne devait pas être loin mais lui et l'orientation, ça faisait deux. Et pourtant, Borée était son paternel, le vent du nord. Alors oui, il savait toujours où était le nord mais franchement, ça ne lui était pas d'une grande utilité. Bref, il s'était retrouvé à Time Square, un lieu où il n'avait encore jamais posé les pieds. Ouais, lui il vivait à la périphérie de New-York quand il rendait visite à sa mère, et le centre-ville lui était totalement inconnu. Telle une âme en peine, il s'était posé dans ce restaurant et, à présent il contemplait le menu. Il n'avait que peu d'argent mortel, les drachmes ayant rapidement remplacé son ancienne monnaie. Un serveur se pointa, un grand sourire parfaitement faux plaqué sur le visage, et se pencha vers le jeune demi-dieu.

« Avez-vous choisi ? »

Tristan passa commande et contempla les simples mortels, tous installés par deux, trois ou quatre. Il était le seul à être seul, justement. Le seul à savoir que les dieux grecs et romains existaient. Parfois, il osait se demander si d'autres croyances étaient vraies, comme celles des égyptiens, des gens du nord de l'Europe et compagnie. Oui, sans doute, mais les univers ne se mélangeaient pas. Une voix le fit sursauter et il releva les yeux. Loïs, une fille de la Colonie qu'il appréciait. Non, une des seules filles qu'il supportait. Et pourtant, fille d'Hypnos, il n'était pas simple de rester éveiller en sa présence. Mais il s'était habitué et puis bon, il faisait avec.

« Euh... Oui, vas-y. »

Bizarrement, il se sentit rougir. Le serveur se ramena alors avec une assiette de pâtes à la sauce tomate. En tendant l'addition - il n'avait jamais fait les choses dans le bon ordre - ses doigts effleurèrent ceux du type qui sursauta. Oui, il avait les mains très froides pour un môme mais bon, Borée étant son paternel...

« Tu faisais quoi à New... »

Derrière Loïs, qui tournait le dos à l'entrée, Tristan vit entrer trois créatures qui auraient sans hésiter placer dans le top 10 des choses les plus laides. Espèces de démons ailés à tête de femme, leurs serres semblaient redoutables. Elles posèrent aussitôt les yeux sur le duo de sangs-mêlés qu'ils formaient et sourirent. Trottinant entre les tables des mortels qui ne voyaient rien, elles s'approchèrent des deux demi-dieux.

« Regarde, Giselle, des steacks ambulants qui nous attendaient. J'adore ce restaurant. »

La stryge qui parlait avait une voix nasillarde. Elle posa un regard affamé sur Loïs. Tristan attrapa son bracelet élastique, tira dessus et celui-ci prit aussitôt la forme d'un arc. On dit merci papa, pour le coup. Un mortel avisa l'objet et, sans que Tristan ne puisse définir ce qu'il voyait réellement, se mit à hurler.

« Il est armé ! Il est armé ! Tout le monde à terre ! »

Sans un vacarme épouvantable, les clients se ruèrent sous les tables et un bébé se mit à brailler. La dénommée Giselle sourit, ses dents pointues luisant sous les néons. Et elle hurla de « terreur » fixant Tristan d'un air moqueur. Le mortel qui avait gueulé recommença.

« Appelez la police, mesdames, couchez-vous ! »

La première chose que Tristan pensa, c'est qu'ils étaient tous pathétiques. C'est vrai quoi, pas comme si Loïs et lui-même avaient des tronches de terroristes...
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MessageSujet: Re: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptyMar 3 Sep - 14:02

Super, il voulait bien. Loïs s’installa donc et attrapa carte, souriant de plus belle. Hélas, sa joie fut de courtes durées. Alors que Tristan, son ami, commença à lui poser une question, il fut soudain interrompu par la venu de trois vieille dames. Rectification. Les mortels voyaient sans aucun doute trois pauvres vieilles dames, canne à la main mais eux, c’était autre chose. Oui, les demi-dieux qu’étaient Loïs et Tristan voyaient trois créatures laides à vomir qui s’avançaient vers eux. Une d’entre elle prit la parole, les yeux rivées sur les deux demi dieux qui avait osé espérer être tranquille hors de la colonie et s’adressa à une dénommé Giselle. Sur le coup, Loïs ne pu s’empêcher de penser que c’était un prénom fort étrange pour une bête comme elle. Loïs les regarda des pieds à la tête –enfin, au niveau de leur serres et de leur longues ailes noirs. Elle déglutit et se ratatina sur sa chaise, tandis que Tristan dégaina son arc. C’était dans ses moments là qu’elle maudissait son père, Hypnos. Lui, ne lui avait offert, prêté aucune arme. Non, tout ce qu’elle avait été un lance pierre qu’elle savait manier, encore heureux pour elle.  Un homme se leva et hurla d’une voix assez forte pour que tout le monde entende. Après son speech, tout les mortels sans exception –même un serveur qui venait d’apporter  trois jolies pizzas – s’écrasèrent au sol. Ils avaient de ses réflexes… pas franchement utile au fond. La jeune fille recula et vint se planter aux côtés de Tristan. Les  créatures se mirent à rire et Loïs sentit que tout cela aller bien mal finir, encore une fois. Quelle poisse.

Alors Berta, on partage lequel d’abord ?

Loïs ouvrit de grands yeux et son premier réflex fut d’attraper une assiette qu’elle lança immédiatement sur une des trois stryges. Loupé, elle l’envoya bouler, et l’assiette alla s’écraser contre le mur. Une femme hurla et Loïs recommença avec tout ce qui se trouvait sur la table, la nappe fini sur la tête d’une des créatures et, attrapant le bras de Tristan elle courut vers la sortit, écrasant quelques mortels allongés au sol. Mais les trois vieilles maligne, elles avaient pris soin de refermer la porte, et Loïs ne su dire comment elle s’y était prise, mais celle-ci était fermé à clef. Une des trois créatures l’attrapa par les épaules et la fille d’Hypnos sentit le sol se dérober sous ses pieds. Lâchant un petit cri de surprise, elle lâcha Tristan et leva la tête. La Stryges avait l’air très fier de sa prise. Loïs s’accrochait à tout ce qu’elle pouvait. Tale, chaise, nappe, bar, mur, rampe d’escalier menant à la terrasse extérieur… Elle ne voyait pas Tristan de là où elle était, mais elle était sûre qu’avec son arc il se débrouillait mieux qu’elle. La Stryge était tellement occupé à la regarder elle qu’elle ne vit pas le lustre géant qui pendouillait devant elle. Il eu un grand bruit, de nouveau cris provenant des pauvres mortels terrorisés et la chose s’écrasa lourdement sr le sol, toujours Loïs entre ses serres.  Loïs releva la tête, cherchant le fils de Borée des yeux. La créature releva la tête, un peu sonné et regarda autour d’elle. Loïs voulu s’enfuir mais Berta –puisque c’était son prénom- fut plus rapide. Ella la ramena vers elle d’un coup de griffe et Loïs fut balancer derrière son épaule. Elle se retourna et fit la première chose qui lui venait à l’idée, elle sauta sur le dos de la bête, s’accrochant de toute ses forces aux cheveux qu’elle avait sur le crâne. Berta hurla, ou plutôt grogna e essaya de prendre son envol. Difficile quand on avait une sang mêlé assis sur les ailes. Loïs, toujours cramponné essaya de regarder autour d’elle et tout ce qu’elle voyait, c’était des mortels qui tenaient de sortir. Elle se demanda alors ce qu’ils étaient en train de voir en ce moment même. Peut être voyaient –ils une jeune fille qui tenter de maîtriser une mamie en lui montant sur le dos ? Peut être même qu’il voyait la mamie essayer de s’en débarrasser avec son sac à main ou sa canne.

Tristaaaan !

La créature avant recommencer à voler et Loïs sauta pendant qu’il en fut encore temps. Elle fouilla dans ses poches,  à la recherche de son arme et fini par la trouver. Elle se mit en position de tir –consciente d’être parfaitement ridicule aux yeux de tous – et, attrapant un couteau, visa la première stryge venu. Quelques secondes plus tard, Loïs eu la confirmation que les Stryges n’aimait pas les objets pointu qui finissait dans leur ailes. Loïs se dit quand même que cela devait être pas mal douloureux. Soudain, la porte d’entrée s’aplatit au sol et un homme tout de bleu vêtu fit apparition, suivit d’un véritable armé.  La fourchette qu’elle avait préparé comme munition partit toute seule et Loïs se mordilla les lèvres lorsqu’elle la vit se planter dans le pied du mortel armé. « Oups… »

Police !

Loïs se retourna, les trois monstres avaient déguerpis.

Vous deux ! Toi, le gars armé, et toi, la fille, les mains en l’air ! Ne bougez plus, un geste et je tire !

Loïs leva les bras, se rapprochant de son ami. Levant les yeux au ciel, elle lâcha un long soupire. Et voilà, comment être catalogué en terroriste en moins de deux minutes.
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Tristan E. Langley
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MessageSujet: Re: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptyMar 3 Sep - 14:40

Les trois vieilles se mirent à rire et, vu la tronche du type hurleur, les mortels devaient entendre des cris de terreur. Giselle demanda à la deuxième chose, apparemment nommée Berta, lequel elles se partageaient d'abord. Une assiette frôla Tristan et vola en direction des créatures qui la repoussèrent aisément, comme s'il ne s'agissait que d'un machin en carton. L'assiette s'écrasa contre un mur juste au-dessus du bambin dont les pleurs redoublèrent. Rien n'était plus chiant qu'un môme qui gueulait. Le fils de Borée serra les points et banda son arc, visant avec soin. Il ne ratait jamais sa cible, jamais, mais un accident était toujours si vite arrivé face à des créatures mythologiques... Une femme hurla en coeur avec le nourrisson. Brusquement Loïs courut vers la sortie sans qu'il ne puisse la retenir. C'était malin, maintenant ils étaient séparés. Giselle lui sauta alors dessus, le reversant au sol. Ses serres agrippèrent l'arc, l'envoyer balader.

« Il n'a plus son flingue, aidez la dame ! »

Putain de mortel insupportable. Les serres de la créature s'enfoncèrent dans son t-shirt, lui lacérant les épaules, et le tissu s'imbiba vaguement de rouge. Il réprima un gémissement, se saisit d'un couteau qui traînait et le planta dans la patte de la chose qui glapit en bondissant en arrière.

« Berta, attention, ils sont hargneux !
- La dame est blessée, aidez-la je vous dis ! »

Le mortel fit alors une chose que Tristan trouva incroyablement stupide : il lui sauta sur le dos. Ils tombèrent en avant, s'écrasant sur le plancher saccagé du restaurant. Coincé par le poids du type, le fils de Borée, manqua de s'étouffer. Le mortel lui tordit le bras dans le dos, lui arrachant un grognement de douleur. M'enfin il avait l'avantage de vivre à la Colonie. D'un coup de pied bien placé, il l'éloigna et rectifia son t-shirt. Irrécupérable, le t-shirt. En se retournant, il se retrouva nez-à-nez avec Giselle. Swik, elle lui entailla la joue d'un coup de serre. Esquivant une nouvelle offensive comme il aurait évité un coup d'épée, il bondit en direction de son arc et encocha aussitôt une flèche. Pas le temps de viser correctement. Le cri de la troisième chose - Gertrude peut-être ? - l'informa qu'il l'avait touché. Et ce bébé qui braillait... Bon, le mortel était hors-service, c'était déjà ça. Il avisa Loïs assise sur les épaules de Berta puis, dans son champ de vision, une nana au téléphone, les yeux ronds comme des soucoupes. Sans hésiter, il encocha une flèche supplémentaire qui traversa l'appareil, frôlant la joue de sa propriétaire. Elle hurla, d'un cri aigu et insupportable. Mais si la police se ramenait, Loïs et lui étaient... Comment dire... Cuits.

Du coin de l'oeil, il vit Loïs sauter au sol et attraper un truc, sans doute son lance-pierre. Un couteau vola à travers la pièce, arrachant quelques cris supplémentaires aux mortels, et se ficha dans la chair d'une des stryges. Giselle, sans doute ? Tristan sursauta lorsque la porte fut arrachée de ses gonds et qu'un type entra. Son coeur tressauta bizarrement lorsqu'il reconnut un flic, suivi d'une armée de flics, tous armés. Une fourchette vola, se plantant d'ailleurs dans le pied du flic-en-chef.

« POLICE. »

Les stryges avaient disparu, bien sur, parties il ne savait où. Les policiers les avaient en joue, ils ne pouvaient pas s'enfuir. Tristan redonna à son arc sa forme de bracelet et le glissa discrètement autour de son poignet. Quand au couteau qu'il tenait, il le posa aussitôt par terre. Puis, levant lentement les mains, il attendait.

« A genoux, vous deux. De suite. »

S'approchant lentement d'eux - à croire qu'ils étaient véritablement des terroristes - ils donna d'autres ordres à ses coéquipiers. Le mortel HS crut bon d'expliquer la situation.

« Oui, ils sont entrés dans le restaurant et ont agressé trois personnes âgées - qui se sont enfuies à présent. Puis ils ont tiré sur plusieurs civils. Il y a de nombreux blessés. »

Le policier leur passa les menottes avant de les confier à deux collègues qui les escortèrent à l'extérieur. Où une foule de badauds les attendaient, les prenant en photo, même. Enfermés dans une voiture exiguë, Tristan jeta un coup d'oeil à sa camarade.

« Hum, on fait comment ? »

Ils étaient encore armés mais attaquer des policiers n'étaient pas vraiment recommandé, surtout quand on s'appelait Tristan et Loïs et qu'on n'avait pas de chance.

« Tu pourrais endormir le type pendant que je fais voler la voiture ? »

Il allait devoir se concentrer comme jamais pour produire assez de vent pour faire voler une voiture mais bon.
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Loïs I. Clinton
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MessageSujet: Re: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptyMar 3 Sep - 14:59

Loïs aurait tout donné à une époque pour vivre ça. Sortir d’un endroit chic sous les feux de la rampe, des milliers de gens la photographiant, hurlant son prénom. Sauf que là, ce n’était pas tout à fait ce dont elle avait rêvé. Certes, les gens la prenaient en photo, mais avec leurs portables ensuite, les policiers avaient bien serré les menottes et Loïs était sûr d’avoir les poignets en bouillis. Et pour couronner le tout, elle se mangea le toit de la voiture pendant qu’un des flics l’enfonça sur le siège arrière, à côté de son ami tout aussi … dégouté qu’elle. Bon dieu, et sa mère qui vivait ici, qui devait avoir vu le flash spécial la concernant… Que devait-elle penser ? Je vais faire ça, j’attends juste qu’il y ai moins de monde… Elle lui jeta un regard qui signifiait qu’il valait mieux tenter tout ça dans un endroit moins… peuplé. Il ne manquait plus qu’un méga accident dans Time Square ! Loïs regarda au travers de la vitre et lorsqu’elle vit le peuple diminuer –on était toujours à New York, c’était toujours bien peuplé, mais Loïs eu la vague impression que les touristes se faisaient plus rare.

Monsieur ?
La ferme.

Bon. Au moins elle avait tenté d'être polie. Il ne voulait pas causer le petit. Tant pis. Et pour une fois que son pouvoir aller pourvoir se révélé utile. Elle ferma les yeux et se concentra. C’était comme si toute l’énergie du pauvre flic affluait vers elle, abandonnant son propriétaire. Elle rouvrit les yeux en attendant un bruit sourd, le mec assis au côté du conducteur était tombé dans les vapes. Oups, mauvais gars. Son collègue lui jeta un coup d’œil amusé, pensant qu’il s’agissait d’une farce. Il ne capta que quelques secondes plus tard.

Jack ? Jack ? Mon dieu qu’est ce qu’il t-ont fait ! Répondez sale gamins ! Qu’avez-vous fait à Jack !

Loïs jeta un coup d’œil amusé à Tristan. C’était très comique. Le flic qui conduisait s’gitait dans tout les sens et devenait un vrai danger public sur la route à trois voies. Ils s’engagèrent sur un pont et ce fut à ce moment là que son pouvoir fit effet une deuxième fois. La tête du conducteur tomba lourdement sur le volant, enclenchant le klaxon du véhicule. Derrière eux, les dizaines de voiture de patrouille qui les suivait étaient en alerte rouge. Bientôt Loïs vit plusieurs hommes armés sortir par le toit de leur camionnettes et hurler dans un mégaphone :

Rendez vous ! Vous êtes cernés !

Presque cerné, leur voiture ne s’arrêtait plus, et le pauvre mortel présent sur le pont n’avait pas d‘autre option que de sauter du pont ou se dégager rapidement. Loïs, les mains toujours menotté poussa la tête du conteur, stoppant le klaxon.

Tristan je crois que ça va être à toi !

Une voiture de police leur fonça dessus et ils furent projeté vers l’avant du véhicule. Puis, les tirs furent lancés. Ce fut la pagaille totale, et la jeune fille eu la vague impression de se retrouver au beau milieu d’une scène de cascade. Elle n’avait qu’une envie, que Tristan fasse voler l’engin et qu’ils partent loin d’ici.
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MessageSujet: Re: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptyVen 6 Sep - 18:41

Tristan bougea maladroitement, manquant de glisser du siège lorsque la voiture passa une légère bosse. Être menotté dans une voiture de police, c'était bien la dernière chose qu'il avait imaginé en venant en ville pour retrouver sa mère. A cet instant, une chose horrible - enfin tout est relatif quand on parle d'horreur dans le monde des sangs-mêlés - lui traversa l'esprit. Les flics les avaient conduit jusqu'aux voitures... Et des badauds les avaient tous pris en photo. Sans parler des télévisions qui s'empareraient du sujet... Tentative de terrorisme dans le coeur de New-York, ce n'était pas à rater tout de même. Et la mère de Tristan ne ratait jamais, jamais, les informations du soir. Elle savait que les événements du monde des dieux étaient retranscrits d'une manière détournée à la télévision. Et l'arrestation de son fils et de son amie dans un restau' italien... Loïs tenta d'adresser la parole à l'officier de police qui la remballa sèchement, jetant à l'occasion un regard mi-affligé mi-meurtrier au fils de Borée. Le deuxième policier s'affaissa brutalement, apparemment endormi. Voyant un pont juste devant eux, Tristan ferma les yeux. Une fois la voiture hors de contrôle, ce serait à lui de jouer. Il sentit son propre pouvoir affluer lentement, s'échappant de temps à autres. Ouais, d'accord, la maîtrise n'était pas encore là mais bon... Un grand froid l'envahit, lui indiquant qu'il était sur la bonne voie. Le jeune sang-mêlé sentit la voiture zigzaguer. Maintenant ? Bon, maintenant. Au pire ils voleraient un peu trop tôt. Le vent glacé du nord s'engouffra sous la voiture, la poussant dangereusement en direction de la barrière qu'elle percuta de plein fouet.

« Désolé... »

La barrière céda sous la pression combinée du vent et de la voiture qui décolla enfin, chutant tout de même de plusieurs mètres. Ils n'iraient pas loin comme ça, la concentration exigée pour maîtriser autant le vent étant... vaguement au-dessus de ses forces. La voiture devait avoir parcouru une centaine de mètres sous les yeux médusés des policiers quand elle plongea de nouveau.

« Je crois que... »

Ses forces le quittèrent tout à coup et la voiture piqua du nez, se précipitant droit dans la rivière. Elle s'enfonça dans l'eau avec un bruit bizarre, le choc écrasant le pare-choc. L'eau s'engouffra immédiatement par les fenêtres ouvertes à l'avant. Luttant contre la profonde fatigue, Tristan se jeta sur sa portière. Casser les vitres pour que l'eau entre le plus vite possible et que la pression se rétablisse. Tant qu'il y avait trop d'air à l'intérieur et que l'eau poussait sur les portes, il serait impossible de sortir. Le jeune demi-dieu flanqua un violent coup de pied dans la vitre, ses mains étant toujours menottées, et recommença jusqu'à ce que le verre se fende. L'eau entra telle un geyser. Tristan sentit des bouts de verre lui érafler les joues. Il se jeta hors de l'habitable, faisant signe à Loïs de le suivre. Quand aux policiers... Ils resteraient au fond, sans doute. Battant des pieds, il se laissa remonter et se contorsionna comme un diable, se tordant les poignets à en pleurer, pour passer les mains devant ses jambes et nager avec plus de facilité. Les poignets rougis par les bracelets de fer, il regagna enfin la surface et chercha Loïs du regard avant de... onduler on va dire, vers la rive qui n'était pas si loin. Crachotant, il s'enfonça de bien cinquante centimètres dans le la vase.

« Putain, la poisse jusqu'au bout... »

Il parcourut les derniers mètres jusqu'à l'herbe et s'écroula littéralement, trempé et douloureux de partout. La bataille contre les Stryges et la mésaventure pour sortir de la voiture l'avaient laissé dans un sale état, couvert de contusions, de griffures plus ou moins graves. Son t-shirt ? Plein de sang et bon à jeter. Bref, il n'allait pas passer inaperçu. Et Loïs était sans doute dans le même état.
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MessageSujet: Re: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptySam 7 Sep - 12:05

Loïs regarda autour d’elle Oui, elle avait mal partout et oui, les menottes trop serrés commençaient vraiment à lui tordre les poignets Et oui, elle était aussi dans un piteux état. Ses cheveux ressemblaient à un tas d’algues et son tee shirt faisait peine à voir. Elle regarda Tristan, dans un état tout aussi catastrophique que le sien et rigola un peu, s’enfant encore un peu dans la vase. Jamais elle ne s’était autant… amusée en dehors de la colonie. Enfin amusé, façon de parler. Disons que Loïs passait rarement des journées aussi mouvementé que celle-ci. Elle regarda l’endroit ver lequel la voiture avait coulé et lâcha un long soupire.

La poisse, ça oui. On est mal barré pour le moment.

Elle pensa soudain qu’ils allaient sans aucun doute être recherchés. D’abord pour vandalisme –dans un restaurant sur Time Square – ensuite pour violence contre les flics et ensuite pour leur évasion. En voilà un joli tableau. Les trois dans la même journée et même dans la même heure.

Hé Tristan, ton pouvoir il est génial !

Même s’il n’avait as fonctionné jusqu’au bout, Loïs en avait eu un petit aperçus et l’avait trouvé fantastique. Elle regarda ses mains menottées et entreprit de fouiller dans une de ses poches. Loïs était toujours le genre de fille à avoir des élastiques dedans ou des barrettes ou encore – ce qu’elle cherchait en l’occurrence – des mini pinces à cheveux. Elle fini par trouver ce qu’elle cherchait et tenta de s’avancer vers Tristan. Elle était persuadée de ressembler à un asticot, se tortillant ainsi dans la vase. Elle ne tarda pas à entendre – Et Tristan aussi – le bruit des sirènes provenant des autres voitures de patrouille. Elle accéléra le mouvement mais c’était bien la première fois qu’elle enlevait des menottes à quelqu’un. Elle donna ensuite la pince à son ami pour qu’il fasse de même et se releva.

On devrait se barrer d’ici, ils vont nous retrouver… Comment on va rentrer à la colonie ? Y’a toujours les trois vieille, enfin, les stryges qui doivent être sur notre dos et maintenant une armée entière de mortels persuadés qu’on va faire exploser la ville toute entière…

Elle regarda autour d’eux et repéra une bouche d’égout se jetant dans le fleuve, visiblement hors service. La première idée qui lui vint était « on pourrait passer par les égouts, ils ne nous verraient pas passer comme ça » mais après… Encore fallait –il savoir se repérer hors ce n’était pas le cas de la fille d’Hypnos. Mais ce fut quant elle entendit des portières claquer et des policiers hurler partout dans la rue qu’elle se décida. Elle désigna la bouche d’égout à Tristan et bondit. Enfin bondit, elle se releva aussi vite qu’elle pu, mais les pieds dans la vase l’exercice se révéla un peu plus complexe. Finalement, elle s’en sortit, une chaussure en moins.

Merde…

Elle n’avait pas l’air bête maintenant… Sa deuxième chaussure l’abandonna quelques mètres plus loin. « Bien fait pour toi Loïs, tu n’avais qu’à faire tes lacets… » Elle jura en silence et se hissa dans la bouche d’égout. Félicitant la ville de New York d’en avoir fait des si grands. Elle tendit la main au fils de Borée pour l’aider à monter et scruta l’intérieur du tunnel qui se dressait devant eux. Bon, ils ne verraient pas grand-chose, mais c’était toujours ça. Loïs plissa le nez en sentant une vague d’odeur arriver et se tourna en souriant vers Tristan.

Je ne pense pas que les flics cherchent tout de suite ici, on est censé avoir couler donc bon… Et je crois savoir que les Stryges n’aiment pas être sous terre.

Elle déglutit et, prenant son courage à deux main, commença à avancer. Le noir ne la gênait pas, mais Loïs n’était pas le genre de fille super courageuse, et elle avait souvent tendance à se faire des films dans se genre de situations.
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MessageSujet: Re: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptyMer 11 Sep - 18:45

Tristan osa enfin jeter un regard à son ami et esquissa un sourire. Okay, ils auraient sans doute gagné haut la main à un défilé de SDF. Si son pouvoir était génial ? Oui, on pouvait voir les choses comme ça. Le fils de Borée appréciait cette capacité à contrôler le vent. Parfois elle lui était bien utile... Comme aujourd'hui par exemple. Le problème, c'était la quantité astronomique d'énergie qu'elle requérait. La jeune fille sortit une barrette à cheveux de sa poche. Ah, enfin un bon point aux filles. Alors qu'il se redressait un peu pour se diriger vers Loïs, il capta le doux son des sirènes qui se rapprochait. La paix n'aurait pas duré bien longtemps. Son regard se porta alors sur l'eau qui avait englouti les deux policiers. Les remords l'envahirent un bref instant. Mais n'était-ce pas le prix à payer si on voulait simplement... Euh, vivre ? Et le pauvre fou vaguement insensible qu'il était se désintéressa aussitôt de la chose.
Une fois libre, il manipula maladroitement la barrette jusqu'à ce qu'un clic presque familier lui annonce que la fille d'Hypnos était libérée elle aussi de ses entraves. A présent, ils allaient pouvoir se barrer en vitesse des lieux et partir se planquer. Ah ! Ils allaient être accueillis en héros à la Colonie, il n'y avait pas de doutes là-dessus. Faire autant de dégâts en une seule journée, ça dénotait presque un talent pour ça.

« Tu te rends compte quand même ? Si on le voulait on pourrait faire des tonnes de choses avec nos deux pouvoirs. »

Partant dans une rêverie sans queue ni tête, il en oublia presque momentanément la situation. Une portière claqua un peu trop près, faisant sursauter le sang-mêlé qui refoula ses rêves de grandeur. Un chien aboya à moins de cinquante mètres d'eux. Loïs lui indiqua une de ces grandes bouches d'égouts qui rejetaient de l'eau en théorie propre dans les rivières. Oui, s'il fallait en passer par là... De toute façon, même eux, Tristan n'était pas sûr qu'ils soient récupérables, vu l'état dans lequel ils étaient. Le sang-mêlé se redressa un peu trop rapidement et sa tête lui tourna. Il tituba un bref instant avant de se secouer. Allons, idiot, tu tomberas dans les pommes une autre fois. Chassant les ombres étranges qui lui dansaient devant les yeux, Tristan emboîta le pas à sa camarade et pénétra dans la bouche. Il nota distraitement que Loïs n'avait plus de chaussures et marchait pieds-nus dans... Dans il valait mieux ne pas savoir quoi.

« Ouais, en théorie, ils devraient plonger et se rendre compte qu'on a buté deux de leurs collègues. Je crois que s'ils nous retrouvent ensuite, nous n'aurons plus qu'à prier. »

Le ton monocorde qu'il avait employé se répercuta bizarrement sur les murs de pierre très rapprochés. Les égouts formaient un arc-de-cercle parfait au-dessus de leur tête et le sol concave rendait la marche assez difficile. Un filet d'eau noirâtre serpentait. Bref, un endroit idéal pour deux fugitifs. Tristan s'apprêtait à rendre à son arc sa forme originelle lorsqu'un vertige le prit. Il s'appuya contre le mur et ferma brièvement les yeux.

« Trois minutes. Trois petites minutes. »

Un hurlement résonna dans tout le tuyau, se répercutant encore et encore contre les murs et aggravant son mal de tête déjà lourd.

« On a que Lampion et Trancy sous l'eau. Oui, noyés. Non, les deux mômes se sont volatilisés. Les vitres sont cassés, ils ont dû pouvoir sortir. ... ... Fouiller tout le réseau ? »

Réseau... d'égouts ? Son coeur fit un bond dans sa poitrine et un brusque regain d'énergie le fit presque sursauter. Ok, ok, ils feraient une pause plus tard. Il tira sur l'élastique qui se métamorphosa aussitôt en un bel arc et poussa Loïs devant lui.

« Faut remonter le plus vite possible, il doit bien y avoir des échelles pour l'entretien. »

Encore une ou deux centaines de mètres avant qu'ils n'en croisent une. Tristan agrippa les barreaux, sentant ses muscles peiner pour le hisser jusqu'en haut. Il poussa de toute ses forces contre un panneau de métal qui finit par pivoter, leur laissant voir... une arrière de grand magasin de sport. Perplexe, le fils de Borée quitta lentement l'ombre des égouts et observa l'entrée de service avec intérêt.

« Dis, du camping, ça te dirait ? »

Au point où ils en étaient, ils pouvaient bien cambrioler un magasin de sport, réquisitionner une tente, deux duvets, un réchaud et autres matériels de camping indispensables.
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MessageSujet: Re: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptyMer 11 Sep - 20:59

Elle jeta un regard affolé à son ami. Remonter le plus vite possible ? Ils n’allaient quand même pas fouiller tout les égouts de New York ? Enfin, ce n’était pas comme si la ville était immense après tout… Loïs lâcha un soupire et passa donc devant son camarade et continua de marcher, scruta les murs, à la recherche d’une échelle de service ou de secours, au choix. Elle n’osait même plus regarder où elle posait ses pieds nus. Ils devaient être dans un sal état. Loïs serra à nouveau les dents lorsqu’elle sentit quelque chose bouger sous un de ses orteils. « Il y a sans doute des tonnes de rats… d’horribles rats qui vont… argh ! » Cet arrière pensé lui fit accélérer le pas et ils se retrouvèrent enfin devant ce qu’il chercher. Grimper fut une nouvelle épreuve, car même si Loïs avait un minimum de muscles dans les bras la fatigue n’aidait pas.

Ils se retrouvèrent alors devant l’entrée d’un magasin de sport. Enfin l’entrée, non, pas celle qui donnait sur la grande rue bondée, mais l’arrière du magasin. Et tant mieux, Loïs imaginait déjà la tête des mortels en voyant deux « enfants » sortir des égouts couvert d’égratignures en tout genre. Tristan proposa alors l’idée du camping et Loïs n’était pas contre. Certes, elle ne montait pas les tentes bien vite, mais c’était toujours fun. Et au pire, voler une tente et de quoi dormir… La fille d’Hypnos estima qu’ils avaient fait bien pire aujourd’hui. Le point positif, c’était qu’il n’avait même pas besoin de masque pou leur hold up, ils étaient méconnaissable.

Aller, va pour le camping. On essaie quand même de sortir en laissant le magasin debout ?

Elle lui sourit et poussa la porte à peine fermé de l’arrière boutique. Un mec, visiblement endormi sur sa chaise de surveillance, tenta de se réveiller en entendant la porte grincer mais la jeune fille fut plus réactive. Il repiqua du nez immédiatement et Loïs tendit la main vers sa ceinture. Elle lui piqua son arme et, un sourire inquiétant sur le visage, se tourna vers Tristan.

Aller let’s go ! Géronimoo !

Et là, une fois de plus, Loïs se demanda ce qu’elle foutait là. Ce qui était clair, c’est qu’elle n’était pas à sa place. Mais bon sang, quelque part, elle s’amusait vraiment. C’était peut être ça le plus fou. A leur arriver, tout se figea, comme au ralentit. On n’entendait plus que la musique du magasin, un tube récent d’une certaines Céline Dion. Les clients s’étaient figés, leur cadis devant eux, certains avait pris leur enfants dans les bras. Ils avaient tous les yeux rivés vers les deux demi dieux. Loïs leva sa main armée vers le plafond et fit mine de tirer. Enfin, elle cru faire mine mais en réalité, elle tira vraiment ce qui provoqua la panique chez tout le monde et la jeune fille elle-même sursauta. En plus de tout ça, ils avaient bien choisit l’endroit de leur débarquement. En plein sur l’entrée des expositions, là ou tout le derniers matos était exposé. Dommage, ce dont ils avaient besoin n’était pas là.

J’fais les tentes, Tris’, tu te charge du reste ?

Elle fit un clin d’œil à son ami et se dirigea vers le rayon concerné. Une mamie plongea sous un stock de ballon de basket, totalement terrorisé.

Plus personne ne BOUGE ! Toi là bas ! Le mec en bleu, ‘fin en vert, bref le VENDEUR !

Le pauvre homme s’avança, à moitié recroquevillé et la menace, annonçant que la police était déjà en route. Loïs haussa les épaules et se félicita. La scène était digne d’un grand cambriolage, comme dans les films d’actions.

Je veux tes MEILLEURS tentes ! Tout de suite ! Et épargne-moi le premier prix !

Le type s’exécuta, fouillant le rayon avec des gestes désordonné et Loïs cru bon de lui pointer l’arme qu’elle tenait entre les mains sur la nuque. Il accéléra le mouvement et bientôt, Loïs eu une magnifique tente  dans les bras. Elle pointa l’arme vers une dame et cette dernière hurla, masquant la voix plus qu’horrible de Céline Dion en font.

Ton chariot, vite ! Fait le rouler vers moi !

Elle récupéra le chariot, fourra la tente dedans et, tandis que tout le monde dans le magasin s’était caché derrière des mannequins de démonstration ou des paniers de ballons, elle partit rejoindre Tristan, sans doute en train de s’éclater comme un fou lui aussi. En chemin elle s’arrêta devant un père et son fils, qui se dirigeaient vers la caisse, morts de trouille. Le petit mâchait des chewing gum.

Donne-moi ta boite de bonbec.

Il s’exécuta et Loïs trouva tout cela très drôle, elle en prit un et le fourra dans sa bouche, balançant la boite à ‘enfant qui s’était mis à chouiner.

C’est ça… chouine.

Non, Loïs n’était pas une vilaine fille, elle état juste toujours à fond dans tout ce qu’elle faisait. D’ailleurs, son pouvoir avait du se déclencher une fois de plus sans son autorisation, le père et le fils avaient piqués du nez dans les panières de chaussettes de tennis. Elle fit une grosse bulle avant de se retrouver devant son ami, et recommença à mastiquer.

C’est ok pour toi ? On a tout ?

Les sirènes de police se firent entende et Loïs comprit qu’ils n’en avaient plus longtemps. Ils ne leur manquaient plus qu’à repartir d’où ils étaient venus. Elle commencait quand même à avoir mal aux pieds. Elle n'avait plus de chaussure quand même !
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MessageSujet: Re: Tristan · Mezzo di Pasta (terminé)   Tristan · Mezzo di Pasta (terminé) EmptyMer 11 Sep - 21:47

Tristan sourit lorsque sa camarade donna son accord. Lui qui n'était jamais intéressé par rien, qui n'avait encore jamais trouvé quelqu'un de réellement digne d'intérêt au point de rester avec elle toute une journée... venait de rencontrer la vraie Loïs, celle qu'il appréciait réellement. Au fond, les gens étaient peut-être plus intéressants qu'ils n'en avaient l'air mais ils ne savaient pas le montrer et le fils de Borée ne faisait pas davantage d'efforts de son côté. Pourquoi essayer de s'intéresser à quelqu'un qui crachera sur votre passage ? Exactement, il n'y a rien à en retirer et Tristan avait toujours su profiter des autres. C'était un avantage. Il n'y avait que quelques personnes qui faisaient exception et elles restaient très rares. Bref, il suivit la fille d'Hypnos à l'intérieur, trouvant la porte plus lourde qu'il n'aurait dû, et une grimace de douleur se peignit sur ses traits. Il songea alors que son casier s'agrandissait de minute en minute. Leur visage avait été filmé et les autorités finiraient bien par trouver leur identité. Ils seraient sans doute recherché pour détérioration de biens privés, mise en danger de personnes innocentes, fuite des autorités, meurtre des deux agents de police et cambriolage d'un grand magasin. Difficile de faire pire en l'espace de quelques heures.

Sous le regard émerveillé mais éreinté de fatigue de Tristan, Loïs endormit le gardien et récupéra son arme à feu. Leurs propres armes ne pouvaient blesser les mortels mais un flingue bien humain en revanche. Un sourire bizarre, embarrassé mais étrangement satisfait, éclaira les traits de Tristan. On ne voyait en lui que le type un peu ailleurs qui ne répliquait pas immédiatement, celui dont on aimait en faire le souffre-douleur numéro un. Et la majorité des gens oubliait le Tristan d'après, nettement moins pacifique. Enfin tant pis pour eux, me direz-vous. Son sourire se refléta sur le visage de Loïs. Ils en faisaient presque peur. A se demander où les véritables sangs-mêlés qu'ils étaient étaient passés. La jeune fille leva la main dans une bonne imitation de film d'action et la balle partie toute seule. Elle ricocha contre le plafond métallique dans un bruit sourd et toucha un client un peu en retrait. A fond dans son trip, Loïs ne sembla pas le remarquer.

« Euh... Oui, je me charge du matériel annexe. »

Une voix calme bien que loin d'être claire. Posément, il contourna un rayon, ignorant avec superbe le cri inquiet d'une jeune femme. C'est sûr qu'ils devaient offrir un spectacle étrange tous les deux. Blessés de partout, l'une sans chaussure, l'autre quasiment sans chemise, sales à faire peur et trempés... Tristan n'osait même pas imaginer la tronche de ses cheveux. Un hurlement retentit et Tristan fit volte-face. Un type de la sécurité fonçait dans sa direction, une matraque à la main. Le jeune demi-dieu se glissa dans le rayon voisin, celui consacré à l'équitation. Bon, il aurait eu plus de chance au rayon du tir à l'arc ou des skis. Au moins aurait-il pu se défendre. Son regard se posa sur le matériel équestre et... illumination.

Il attrapa une étrivière et la fit tournoyer, surpris par sa propre audace. Le gardien sauta dans sa direction et Tristan asséna l'étrier métallique sur la nuque du type. Avec un cri étouffé, celui-ci tomba en avant. Sans perdre de temps, le fils de Borée lui flanqua un coup de pied dans les reins avant de passer la lanière de cuir autour de sa gorge.

« J't'explique : tu bouges, je tire. Idem si tu cries, si tu cherches à te défendre, etc... »

Difficilement, il s'empara du pistolet de service, batailla un bref instant avec le cran de sécurité et le pointa enfin sur la tête du gars.

« Okay, maintenant écoute-moi bien. Tu vas prendre ce chariot et le remplir correctement. Je veux deux sacs de couchage, une chemise propre et décente, une paire de basket en trente-huit, une autre en quarante. Ajoute-y un réchaud, des chaussettes, un arc, deux lampes de poche et des piles, des couverts, assiettes... Ah, et n'oublie pas l'argent. »

Tristan libéra le gardien et lui indiqua le chariot d'un geste vague de la main. Il s'attendait à ce qu'il obtempèrent. Après tout, un garçon de dix-sept ans armé... Eh bah c'était pas rien. Surtout quand on s'appelait Tristan Langley et que ça n'avait pas toujours tourné rond dans sa tête. Mais ni l'un ni l'autre n'ayant conscience de ce détail, il n'avait sans doute pas d'importance. Le gardien attrapa le poignet du garçon d'un geste vif et lui tordit violemment, le précipitant au sol. Pris par surprise, Tristan lâcha l'arme qui rebondit sur le sol dur. Lui-même l'y rejoignit deux secondes après. Son  genou craqua sinistrement en heurtant le sol. Mais Tristan avait grandit à la Colonie et se faire tabasser il en avait l'habitude. Il savait aussi riposter lorsque l'occasion se présentait. De son bras libre, il donna un violent coup de coude dans les côtes du type. Ils bataillèrent encore un peu mais Tris' remporta cette manche. En sueur, il pointa l'arme sur le gars.

« Je crois que tu n'as pas compris. Je ne plaisante pas et encore moins aujourd'hui. Aller, file. »

Il illustra ses paroles en tirant juste à côté du gars. Lary qu'il lut alors sur son badge. Cinq minutes plus tard, il revint vers Loïs, le pistolet dans une main, poussant le caddie de l'autre. Le seul truc qui clochait là-dedans, c'est qu'il boitait comme jamais. Son genou avait vraiment pris un mauvais coup dans l'histoire.

« Oui, j'ai tout. On devrait emprunter une voiture, tu sais ? »

Et comme il n'avait plus grand chose à perdre, il menaça la première grand-mère venue.

« Toi, tu viens avec nous, d'accord ? »

La mamie toute tremblante ne protesta pas et leur emboîta le pas, ouvrant de grands yeux. Tristan lui demanda où se trouvait la voiture et elle indiqua une sorte d'épave. Genre... Deux-chevaux améliorée mais complètement écaillée. Ah, mamie s'appelait Marthe. Tristan ouvrit la portière arrière à Loïs et s'installa sur le siège avant, aux côtés de Marthe - qui était française. Elle mit le moteur, les mains tremblantes.

« Aller roulez, jeunesse ! Vieillesse plutôt... Bref. »

Le gyrophare d'une voiture de police apparut dans le rétroviseur et Tristan leva aussitôt son arme, l'inquiétude le forçant à faire des choses qu'il n'aurait jamais faîte en temps normal. Mais la situation n'avait rien d'habituelle donc... Marthe lança sa voiture à une vitesse folle sur une nationale heureusement vide et une armée de voitures de flics s'engagèrent juste derrière eux, tous gyrophares hurlants.

« Loïs ? Tu crois qu'ils vont nous faire quoi à la Colonie ? »

Tristan n'avait pas peur, son cerveau n'était visiblement pas programmé pour flipper dans des situations comme celle-ci, mais il n'avait pas non plus envie d'être mis à la porte.
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