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 Au milieu des tableaux, une rencontre inopinée ft. Liam

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MessageSujet: Au milieu des tableaux, une rencontre inopinée ft. Liam   Au milieu des tableaux, une rencontre inopinée ft. Liam EmptyLun 26 Aoû - 23:19


Allan & Liam


La nostalgie semblait envahir Allan. Ce n’était pourtant pas un sentiment habituel pour le journaliste, mais New York contenait tellement de souvenirs et chaque fois qu’il y remettait les pieds, ces derniers jaillissaient de sa mémoire telle la lave du mont Sainte-Hélène. Ce n’était pas désagréable et était assez logique étant donné ce que cette ville représentait pour lui : liberté, renaissance et nouvelles expériences. Certes, la grande pomme représentait également le commencement de sa défaillance mentale, mais, si cette pensée l’horrifiait il y a quelques années, elle le laissait désormais de marbre. La raison ? Une acceptation totale de sa folie. New York lui a permis d’accepter son homosexualité, San Francisco sa folie. Ironiquement, l’empreinte nostalgique de la ville était bien plus puissante que celle d’où il se rendait : l’université. Pas qu’il en gardait de mauvais souvenirs, mais disons que ce n’est pas ceux-là qui l’imprégnaient le plus. En effet, il avait passé plus de temps au fast-food (à travailler, pas pour se goinfrer !) qu’à l’université. Alors pourquoi il y allait ? Il ne savait pas trop. Peut-être que la mélancolie était plus forte qu’il ne voulait l’admettre… Non, mais vous déconnez ? La seule raison qui pouvait le pousser à se rendre à ce genre de réunion qu’il exècre était  d’en mettre plein la vue aux débiles prétentieux qui passaient leur temps à se pavaner devant lui. Quel plaisir plus délectable que de voir ces minables écrire pour des torchons quand on peut leur balancer à la tronche qu’on enquête pour un journal mondialement reconnu ? Allan ne comptait pas s’en priver.

Le campus n’avait pas quasiment pas changé en dix ans. Allan se souvenait de chaque détail : du kiosque où il lisait ses romans préférés, de l’amphithéâtre où il s’était découvert une passion pour Andy Warhol, l’arbre sous lequel il avait embrassé son premier amant, la marche d’escalier où il avait fait un croche-patte au fils à papa de sa promo, l’envoyant à séjourner l’hôpital…  Finalement, il gardait de bons souvenirs de la fac. Et puis quand on y pense, ça ressemble assez à la vie professionnelle, mais avec plus de débauches. Cependant, ça ne lui manquait pas plus que ça cette frénésie de soirées alcoolisées. La sagesse viendrait-elle vraiment avec l’âge ? Disons simplement que les goûts changent.

Allan arpentait les longues allées du campus se dirigeant vers la réception pour les anciens étudiants. Il se contentait de répondre poliment aux salutations qui lui étaient adressées, sans pour autant en reconnaître les auteurs. Arrivant dans la salle, il se rua vers le buffet en évitant un maximum de monde. Une fois repu, il se mit en route son plan diabolique : détruire la fierté de ses compères en les assenant de sa réussite triomphante. En parlant de réussite, elle ne fut pas si triomphante que ça. Les crétins avaient réussi grâce à leur porte-monnaie.  Au moins, Allan gardait sa fierté. Lui avait le talent, eux n’avaient rien du tout qui ne leur appartenait vraiment, leur âme appartenant au dieu capitalisme. Il ne resta pas longtemps, un peu déçu par son fiasco. Mais au fond de lui il le savait, rien ne peut lutter contre l’argent. Toutefois, la pensée de les voir accompagnés de leur femme et de leurs mioches réconforta le journaliste. Il était libre de ses actes et n’avait de comptes à ne rendre à personne.

Heureusement, New York est une ville pleine de vie et il ne comptait pas se contenter de cet échec pour sa soirée. Il avait la nuit devant lui pour conquérir la ville. Mais par où commencer ? La vie nocturne est tellement dense. Il décida donc de s’envoyer d’une traite un café et d’errer, tel un électron libre sur les avenues new-yorkaises.  Cette errance le conduit à un de ses endroits préférés : la galerie d’art de Soho. C’était ici qu’il avait admiré pour la première fois l’œuvre d’Andy Warhol. Sa première grande découverte quand il est arrivé en ville. Dans le Mississippi, il serait plutôt considéré comme la main de Satan. Il pénétra donc dans les lieux. Il s’agissait d’un vernissage classique d’une exposition : œuvres contemporaines incompréhensibles pour le commun des mortels et une bande de snobs faussement intellectuels qui se baladaient champagne à la main. Heureusement qu’Allan aimait vraiment l’art, parce que laisser une bande de snobs à l’université pour une bande de snobs dans une galerie d’art était finalement une idée profondément débile. Mais au milieu de toute cette foule, une personne attira son attention. Il semblait à la fois perdu et subjugué par ce qui l’entourait. Allan ne pouvait plus en détacher son regard. D’un pas décidé, il décida de l’aborder :

« C’est une impression, où vous n’entrez absolument pas dans le moule ? Vous savez quoi ? J’aime ça. »

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MessageSujet: Re: Au milieu des tableaux, une rencontre inopinée ft. Liam   Au milieu des tableaux, une rencontre inopinée ft. Liam EmptySam 14 Sep - 22:45


Au milieu des tableaux,
une rencontre inopinée.

Debout parmi des gens d’une classe sociale souvent très différente de la sienne, Liam était en train d’admirer une exposition, celle d’Andy Warhol. Le jeune homme ne pouvait pas dire qu’il connaissait déjà cet artiste parce que cela n’était pas le cas. Il n’était pas venu admirer ses œuvres en particulier, c’était certain. Il était là pour se changer les idées, changer ses habitudes bien trop macabres aux yeux de beaucoup de personnes s’ils venaient à savoir ce que Liam faisait ses nuits alors que les autres personnes sont soit en train de profiter des dite-nuits soit en train de dormir. Personne de son entourage au camp n’avait un jour su que Liam était un passionné d’art et un très bon dessinateur comme photographe lui-même. Enfin personne … Son meilleur ami l’a vu mais personne d’autre. En même temps, ils n’étaient pas là pour parler de l’art mais plus pour s’entraîner et de devenir digne de ce qu’ils étaient. C’était triste de se dire que des gamins s’entraînait durant des heures afin de savoir se battre uniquement parce qu’ils avaient eu la malchance d’avoir un parent divin. Liam aurait pu être plaint si sa mère n’était pas une des mères les plus présentes parmi les déesses ayant une progéniture avec de humains. Et de toute manière, le camp l’avait sauvé de la mort d’un point de vue mais en même temps, si sa mère n’avait jamais été la déesse de la nuit, jamais son père n’aurait levé la main sur lui. Liam détestait se plaindre même sur son douloureux passé. Il n’était pas homme à se plaindre quand des événements difficiles prenaient place dans sa vie. Il avait apprit à se taire et se battre pour vivre même si ce n’était pas facile tous les jours. Si quelqu’un s’intéressait un jour à ce que Liam faisait, cette personne pouvait voir ce qui faisait Liam l’être qu’il était. Comprendre pourquoi il était à la fois si courageux mais secret. Pourquoi depuis plusieurs semaines, il passait plusieurs de ses nuits à poursuivre un des nombreux criminels de New York qui avait eu la malchance de croise sa route. Le poursuivre avant de voir la vie quitter ses yeux alors que les dernières forces de son corps essayent d’éloigner en vain Liam.

Les derniers dessins que Liam avait fait montrait parfaitement combien la mort avait prit sa place dans sa vie. Un œil critique et habitué de décortiquer des œuvres de différents artistes pourraient facilement comprendre que Liam était quelqu’un de dangereux si on avait causé un trop grand mal dans cette ville qu’il protégeait, New York. Un justicier en quelque sorte. Mais un justicier qui donne la preuve à tous les habitants que l’individu dont il s’était occupé ne causera plus jamais de mal. Les prisons étaient beaucoup trop remplies, il fallait un moyen beaucoup plus efficace pour faire diminuer la violence dans cette ville où on risque tous les jours d’avoir une mésaventure qui pourrait causer jusqu’à votre mort. Quand Liam avait décidé de se changer les idées différemment de l’habitude donc en se promenant dans la ville, il avait remarqué l’exposition et s’y était faufilé sans que personne ne s’intéresse à lui. Tant mieux, il ne sera que plus tranquille. Même s’il n’était pas un habitué des expositions, il devait avouer bien aimer celle-ci de son point de vue non objectif. Il comprenait certaines œuvres tandis que d’autres étaient si bizarre qu’il se demandait si c’était vraiment des œuvres. Mais bon, il regardait avec admiration le travail de la personne qui avait fait cela. Parfois, Liam ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il n’était pas à sa place mais il n’avait de place vraiment nulle part donc il restait là, parmi des gens que jamais il ne croiserait en dehors de cette exposition. Pour en avoir fréquentés durant toutes ses années dans le camp, Liam savait parfaitement à quoi la présence de ces gens rimait. Ils ne cherchaient qu’à se montrer en se faisant passer pour mieux qu’ils étaient. Dommage qu’un jour, cela leur retombera dessus d’une façon douloureuse … Ou pas.

Alors qu’il observait une œuvre particulièrement ardue à comprendre, Liam entendait quelqu’un lui parler. C’était bizarre, personne ne s’était intéressé à lui avant. Donc fronçant légèrement des sourcils plus sous l’étonnement qu’autre chose, il écoutait l’homme, parce que c’était bien un homme, parler « C’est une impression, où vous n’entrez absolument pas dans le moule ? Vous savez quoi ? J’aime ça » Liam regardait l’homme qui devait être un peu plus petit que lui sans être trop quand même. Lui-même ne rentrait pas trop dans le moule, un peu plus que Liam mais quand même. La surprise quittait rapidement ses traits tandis qu’il disait avec une voix amusée « Cela doit être une impression parce que je rentre parfaitement, d’habitude, dans le moule des personnes qu’on ne voit pas » En même temps, il n’avait pas tord. L’homme était la première personne à le remarquer après tout. Et son sourire en coin confirmait sa voix amusée. Il rajoutait quelques secondes après « Je ne trouve pas que vous rentrez aussi dans le moule. Mais je doute que vous êtes arrivé ici par erreur » Liam le regardait encore un peu avant de tendre sa main en disant « Je m’appelle Liam, et vous ? » Au moins, il pourra mettre un prénom sur l’homme en face de lui. Regardant les autres personnes, certaines semblaient enfin le remarquer mais Liam ne leur prêtait pas attention. Pas envie de parler à des personnes fausses contrairement à la personne qui était venue lui parler. Parce que oui, Liam avait comprit que l’homme ne faisait pas partie des personnes que Liam avait prit l’habitude d’ignorer. Sinon, il ne lui aurait surement pas parlé avec amusement. Enfin, c’était certain même.


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MessageSujet: Re: Au milieu des tableaux, une rencontre inopinée ft. Liam   Au milieu des tableaux, une rencontre inopinée ft. Liam EmptyMar 17 Sep - 20:06


Allan & Liam


Allan profita du fait que son interlocuteur se soit retourné pour lui faire face pour le détailler du regard. C’est plus simple de face quand même, même si son ancien angle de vue avait eu l’avantage de pouvoir lui faire profiter d’autres parties de son anatomie qui n’étaient pas moins appréciables. Son interlocuteur n’était guère plus que lui, à peine quelques centimètres de plus. Son style vestimentaire était on ne peut plus classique, mais c’était en partie ce qui le distinguait de cette bande de snobinards habillés dans des vêtements de haute couture qui ne les rendaient pourtant pas moins ridicules. Mais la chose qui frappa le plus le journaliste était son regard. Ses yeux semblaient vouloir dire un million de choses qu’Allan n’arrivait pas à décrypter. On pouvait y décerner de la conviction, de la douleur… le reste était vraiment difficile à interpréter. Cela laissait présager un personnage complexe derrière son apparence qu’il semblait lui-même qualifier de banale. La banalité n’a pas que des mauvais côtés : se fondre dans la masse, voilà qui est plutôt parfait. Allan était bien un peu comme ça. Il détestait être au centre des attentions. Alors il ne fêtait jamais ses anniversaires. D’un autre côté, il aimait se faire remarquer, mais plus par sa personnalité exubérante et atypique aux yeux des autres.

« Se fondre dans la masse n’est pas désagréable parfois. Si ça peut éviter qu’un de ces crétins vienne m’adresser la parole. »

Non, Allan n’avait pas fait dans la demi-mesure et n’avait certainement pas baissé d’un ton pour que personne n’entende son insulte. Le tact c’est de l’hypocrisie. Alors pourquoi s’attarder à leur laisser croire qu’ils valent quelque chose, juste parce que papa et maman ont eu la bonne idée d’avoir de l’argent, alors qu’ils ne sont rien. Rien. C’est le mot.  Enfin si, ils valent leur argent, mais comme l’argent n’est, au final, qu’un concept humain qui pourrait être mis à mal un jour, ils ne valent rien. Après tout, leur fortune n’est qu’une liste de chiffres alignés dans un programme informatique. Allan se voyait bien en jeter quelques-uns dans une fosse aux lions pour voir si leur « valeur » allait changer quelque chose. Le journaliste fut tiré de son fantasme assassin lorsque le jeune homme lui fit remarquer qu’il n’était probablement pas arrivé ici par hasard.

« Je suis tombé sur l’exposition par hasard, mais effectivement, mon choix d’y rentrer a été conditionné par mon goût pour l’œuvre de Warhol. Vous savez vous n’êtes pas le premier à prendre cet air pensif devant ces billets de deux dollars. »

Effectivement, il n’était pas le premier. Son interlocuteur lui rappelait un certain étudiant à l’université de New York, originaire du Mississippi. C’était à son âge qu’il était tombé amoureux d’Andy et c’était dans cette ville. Insouciant à l’époque, il avait passé des heures à admirer son œuvre des étoiles dans les yeux, un air légèrement pensif. L’effet que lui faisaient des peintures était indescriptible. C’était comme prendre un électrochoc à chaque fois. Tout était tellement bien pensé : l’agencement, le choix des couleurs, le choix des modèles… N’ayons pas peur des mots, Warhol était un génie, mais aussi un fou, les deux étant indissociables. Mais c’était ce grain de folie qui avait permis à ce jeune étudiant de devenir la personne qu’il est aujourd’hui : libre penseur et affranchi de son passé. Peut-être que c’était cette ressemblance qui l’avait poussé à l’aborder. Allan n’allait pas se plaindre, il avait enfin rencontré quelqu’un qui pourrait éventuellement partager son goût pour l’art et qui ne faisait pas partie du club des imbéciles superficiels. Peu avenant avec les gens d’habitude, il lui répondit à cette main en tendue en la serrant fermement.

« Enchanté, je suis Allan. »

C’était concis comme réponse, mais il n’y avait rien d’autre à ajouter, pas vrai ? Il n’allait pas lui rentrer dans le lard directement, même si ça lui ressemblait assez, pour obtenir plus d’informations. Il valait mieux les laisser venir au fil de la conversation. Il savait son prénom, c’était déjà un grand pas, surtout à New York, ville où les gens vont et viennent, parlant à des illustres inconnus pour une nuit, puis les oubliant aussitôt le lendemain. Tout n’est qu’artifice et fugacité dans la grande pomme. Mais là, il avait bien l’intention d’échapper à la règle. Il sentait que c’était une rencontre importante. De toute façon, elle ne pouvait être qu’importante : Liam semblait sortir du lot et surtout, Allan avait enfin trouvé quelqu’un qui semblait penser comme lui. Mais, sa curiosité reprit le dessus, même s’il arriva à la maîtriser de façon correcte.

« Et vous, comment avez-vous atterri ici ? Passionné par Warhol, étudiant en art, ou simple curieux ? »


Il pouvait être fier. Sa curiosité était respectable pour la culture américaine, bien que les propositions semblaient plutôt orientées. Mais il avait su rester correct pour une fois. Un léger sourire se dessina alors sur son visage.
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