21 mars 1997, 10h00, New York, appartement des Veniia

  Je m'appelle Eivi, je viens de naître, et mon père me berce doucement. Il sait qu'il devra m'élever seul. C’est le prix à payer lorsque qu'on aime une déesse. Ce n'est pas grave, il est prêt à le payer et aime déjà de tout son cœur le petit être qu'il tient dans ses bras. Il passe une main dans ses longs cheveux et souri.

18 avril 2002, 14h30, Campagne New-yorkaise

  J'ai cinq ans. Je suis en visite à la ferme avec mon père et en grande discussion avec un cochon.
- … Ben oui je comprend. C'est normal. … C'est vrai ? Ça c'est cool par contre. … Tu sais, moi, je pense que..
- Eivi, qu'est ce que tu fais ?
- Je discute avec le monsieur cochon papa!

5 novembre 2010, 18h00, New York, sortie du collège

- Salut.
Je retirai mes écouteurs.
- Salut ! On se connaît?
- Pas encore, admit le jeune homme, mais ça pourrait venir.
- Possible, qu'est ce qui t'amène.
- Ta mère Eivi, ta mère.

1er décembre 2010, 21h30, New York, appartement des Veniia

- Papaaaaaaaa!
Je lui sautai dessus. Il me sera contre lui.
- Ah lâche moi! criais-je en rigolant, vais mourir étouffée dans ta barbe !
Il me reposa à terre et sourit. Je ne l'avait pas vue de puis près d'un mois, temps que j'avais passé à la colonie. Il n'avait pas été vraiment surpris lorsque j'avais réussi à emprunter un des rares téléphones de la colonie pour rappeler et l'informer de la situation, il savait très bien que cela arriverait. L'annonce de ma filiation divine ne m'avait pas vraiment étonnée, j'avais depuis longtemps vu que je n'étais pas tout à fait comme les autres. En faite cette nouvelle m'avait plus excitée qu'autre chose. J'avais été élevée dans le récit d'histoires de trolls, de nains, de dieux, de combats épiques et de fêtes arrosées de bière qui imprégnaient les chansons de metal de mon pays. Faire partie de ces légendes était pour moi plus une bonne nouvelle qu'autre chose. Puis je n'avait pas subit les problèmes auxquels la majorités de mes frères et sœurs sont confrontés.
- Allez racontes moi comment ça s'est passé.
Je commençais donc à lui compter mon arrivée, les nuits toutes serrées dans le bungalow d'Hermès, mon premier combat à l'épée, presque réussi (ahem), le moment où je m'était mise à briller vert, mon arrivée au bungalow de Déméter, plutôt agréable, puis comment j'avais été autorisée à rentrer chez moi, puisque je n'avais jusque là pas eut de problème avec quelques créatures que ce soit et enfin le bracelet offert par ma mère que j'avais trouvé sur ma table de chevet le matin de mon départ.
- Han ! Il faut que j'te montre un truc aussi !m'exclamais-je à la fin de mon aventure.
Je couru vers mon sac et revint, montrant fièrement le marteau que m'avait offert un fils d'Héphaïstos, lors de mon départ. Mon père me congratula pour cette acquisition et me demanda de féliciter son créateur la prochaine fois que je retournerais là-bas, puisque je lui avait exposé mon intention d'y retourner pour les vacances.
- Bon allez, fille, c'pas parce que t'es une demi déesse qu'il faut se coucher à pas d'heure !