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 (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.

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MessageSujet: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptyMer 22 Juil - 23:24





Comment sais-tu que tu as trouvé ton meilleur ami ? Lorsque tu es prêt à lui parler de quelque chose et qu’il sait tout sans que tu ne lui aies dit. C'est ça que j'ai trouvé en toi, et c'est ce genre de choses là que j'apprécie dans notre relation tu sais ?


Il y a quelque chose depuis quelques temps qui te travaille énormément. Il a l'air différent depuis les derniers événements. Tout le monde l'est, il ne faut pas s'aveugler, mais lui plus que certains autres apparemment. Il y en a qui vivent ce genre de choses moins bien que d'autres. Toi par exemple, avoir tué ta mère ne t'a fait ni chaud, ni froid, bien au contraire en fait, tu en étais heureux, parce que cela t'a donné l'occasion de te libérer du joug de celle qui t'a mis au monde, tu as pu faire en sorte d'arrêter les viols répétitifs. Quand tu y repenses, tu te dis que tu aurais pu agir autrement, mais de toute manière elle t'aurait retrouvé, et les choses... enfin inutile de revenir ce qui est passé, tu ne pourras pas la faire revenir à la vie et combien même tu le pourrais, tu n'es même pas sûr de le vouloir. Si tu es ainsi maintenant, c'est pour tout ce que tu as vécu, et pour rien au monde tu ne voudrais changer la personne que tu es devenu. Même si tu es bourré d'imperfection comme tout le monde, au moins tu as pour mission personnelle d'aider un maximum de personne autour de toi. Mais ce n'est pas forcément évident, parfois tu ne peux pas, tu as beau essayer, il y a des cas désespérés. Tu sais pertinemment que si tu devais aider une personne victime de viol, tu ne le pourrais pas, parce que cela te rappellerait trop de mauvais souvenirs, parce que cette situation est trop compliquée.
Bref, pour en revenir à tes moutons, depuis quelques temps, un de tes plus proches amis – il aurait d'ailleurs même pu devenir plus qu'un ami si le temps n'aurais pas joué en vôtre défaveur – est devenu plus distant, un peu plus instable, enfin plus qu'il ne l'était avant en fait. Tu n'arrives pas à retrouver cette harmonie qui existait entre vous auparavant. Il effiloche sans que tu ne puisses rien y faire. Tu es même certains qu'à force, il va finir par perdre pieds. Il n'y a plus qu'une chose à faire, tu ne le préviendras même pas, il ne faut pas, il faudra lui en faire la surprise. C'est une certitude, il en sera d'autant plus heureux. Tu finis par attraper le sac que tu as préparé avant de te diriger vers l'écurie du Camp. Il n'existe pas beaucoup de chevaux pour vous les Romains, vous n'aimez pas cela, mais pourtant il y a deux ou trois Pégases que les pensionnaires peuvent utiliser, malheureusement un tel trajet va épuiser ta monture, il te faudra au moins une journée pour parvenir à New-York, voire un peu plus, tu ne veux pas non plus tuer la pauvre bête. Finissant par prévenir les préteurs que tu t'en vas pour quelques temps pour aller à New-York à la colonie, tu scelles le cheval ailé avant de filer à toute allure.
Il t'aura fallu au moins trois jours pour y parvenir, tu as fais des pauses dans des fermes où tu dormais en compagnie du pégase pour le ménager un maximum. Le matin même tu reprenais la route, de façon à avancer le plus rapidement possible quand même. Une fois arrivé à proximité de New-York, tu as décidé de lever le pied, pour ne pas épuiser le cheval et pour que tu puisses arriver toi aussi en forme. Hors de question d'arriver totalement fatigué. Il ne faut pas non plus que tu sois mort pour le revoir. Cela fait tellement longtemps que vous ne vous êtes pas réellement vus. Une fois que tu as posé le pied à la Colonie des Sangs-Mêlés, tu vas prévenir le directeur des activités que tu es arrivé afin d'aller pouvoir mettre ton cheval dans les écuries pour qu'il puisse aller copiner avec ces amis grecs. Maintenant il ne reste plus qu'à trouver le fils d'Hécate, et ça c'est loin d'être une tâche aisée, parce qu'avec lui, on ne peut jamais rien prévoir. Tu le sais par expérience. Décidant de demander à quelqu'un s'il ne l'aurait pas vu, on te dévisage parfois parce que tu es romain et qu'on le sait, mais parfois des connaissances s'arrêtent pour te faire une accolade et demander de tes nouvelles et des nouvelles du Camp. Tu restes un peu évasif, comme d'habitude, n'aimant pas trop parler de toi.
Rapidement, on t'indique que la personne que tu désires voir est à la plage de la Colonie, tu finis par tâter ton couteau suisse qui ne quitte jamais la poche de ton pantalon ou de ton short. Cette fois-ci, tu es vêtu de ton t-shirt orange pourpre du Camp Jupiter, d'un jean troué un peu partout et de tes rangers en cuir, comme d'ordinaire quoi. Finissant par arriver près de l'océan qui borde la colonie grecque, tu regardes les environs pour repérer la personne que tu es venu voir de l'autre bout des États-Unis. Rien que lui, et personne d'autre. Lorsque tes yeux se posent sur sa silhouette, tes pieds se mettent à courir vers lui. Alors que tu es à quelques pas et qu'il semble t'avoir vu, tu te jettes dans ses bras pour le serrer tout contre ton corps. L'étreinte ne dure que quelques secondes, tu te recules rapidement, le rouge aux joues pour lui sourire timidement. « Surprise ! » Tu dis cela en levant le regard vers lui. Content de pouvoir le voir à nouveau, mais en chair et en os, non pas avec les messages de la déesse Iris. Tu finis par reprendre contenance, les joues redevenant plus blanches car la gêne est passée. « J'ai fais le voyage spécialement pour venir te voir, content ? » Désormais tu te remets à sourire, ravis, parce qu'il est là, parce que tu vas pouvoir le revoir, et passer du temps avec lui. Quelques jours, tu iras loger dans le bungalow des Hermès probablement où dans la Grande Maison, enfin, ça tu t'en soucieras plus tard, pour le moment, tu dois surtout t'occuper de ton ami qui semble en proie à des démons intérieurs, tu sais lire en lui, et c'est ce que tu vois là.
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MessageSujet: Re: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptyLun 27 Juil - 13:50

Toutes ces images ne cessaient de tourner en boucle dans ma tête. Je revoyais ces hommes, le visage caché, mais aussi leurs armes, tirant sur mes camarades qui s’effondraient sans même avoir le temps de riposter. Dire que certains n'avaient même pas quinze ans … et je revoyais leurs petits corps, encore en pyjama, s'effondrer sur le sol, inerte, alors qu'ils sortaient tout juste de leur bungalow, l'air tout groggy en se demandant simplement ce qui se passait, frottant leurs yeux pour ne finalement plus jamais rien voir. Et moi ? Moi j'étais au milieu de tout ça, aux premières loges de ce carnage sans nom, entendant chacun des coups de feu, chacun des cris qui résonnait à travers la colonie alors que je restais tétanisé sur place, incapable d'agir, incapable d'aider, incapable de sauver qui que ce soit à par moi même, enveloppé de mon manteau de brumes alors que j'aurais pu faire usage de mes dons pour en sauver tellement. Je m'en voulais terriblement mais en même temps j'étais terrifié ! Même la nuit ne m'apportais plus de repos, j'étais incapable de dormir et chaque fois que je tournais l'oeil j'étais persuadé de voir l'un d'entre eux. Je paniquais à la moindre occasion, je perdais pieds, je me laissais emporter par mes troubles sans parvenir à me contrôler. Je ne me sentais plus en sécurité … et à partir du moment où je ne me sentais plus en sécurité je ne pouvais pas reconstruire mes barrières, pas totalement du moins, pas sans d'immenses lacunes.

Mais le soucis, c'est que la colonie, ainsi que le camp Jupiter bien que je ne m'y sentais pas encore à ma place et n'y avait pas de routine, étaient les deux seuls sanctuaires où je pouvais encore espérer m'épanouir un minimum malgré ma condition. Car même les attaques, assez nombreuses, de quelconque créature divine était quelque chose qui était rentré dans ma routine et à laquelle j'étais plus ou moins préparé même si j'avais du mal à garder mon calme. Mais ça … c'était nouveau, effrayant et surtout ça avait été fait avec une simplicité bien trop grande alors que dans les autres cas il y avait toujours eut des signes avant coureur. Tout mon corps tremblait, j'étais sur le point de partir dans une nouvelle crise et je le refusais. Je serrais les poings, essayant de me calmer au mieux, avant de décider de quitter mon bungalow et de me rendre à la plage. Je n'aimais pas la mer, elle me faisait peur, mais j'aimais la plage, c'était beau, c'était apaisant, et j'espérais que cela pourrait m'aider. J'y arrivais d'ailleurs assez rapidement, portant juste le T-shirt de la colonie et un pantacourt noir, légèrement bleuté, enfouissant mes pieds nus dans le sable chaud en fermant les yeux pour me concentrer sur cette sensation que j'appréciais énormément. Après cela je plantais ma torche dans le sable à mes pieds, juste devant moi. Depuis l'incident celle ci ne me quittait vraiment plus, je n'arrivais plus à aller où que ce soit sans elle, au point que je m'étais donné une mission : Je l'avais ici, mais je ne devais pas me cacher, je ne devais pas créer d'illusion pour disparaître car c'était ce que je faisais, je disparaissais, trop souvent, tant je n'arrivais plus à ne pas avoir peur à la vision de tous. Sauf que cela ne marchait pas, j'avais quand même peur, je me vidais de mes forces et je finissais généralement par m'écrouler d'épuisement. Alors je la regardais, pour m'assurer qu'elle était bien là, mais je tentais de me retenir de m'en servir.

À la place je levais les yeux, observant le large et l'océan dont la surface miroitait les rayon du soleil et donnait l'impression qu'elle brillait de mille feux. C'était beau, c'était aussi beau de voir que certains parvenaient encore à s'amuser, cela rassurait dans un sens, car ça prouvait que ce n'était pas la fin du monde, pas encore du moins, ou pas encore une fois en tout cas. Approchant ma main droite de ma cuisse, je commençais à toucher avec chaque doigt la paume de ma main l'un après l'autre, fermant de nouveau les yeux pour ne sentir que la chaleur du sable et le vent sur mon visage, alors que je respirais lentement et à un rythme régulier. C'était pour moi un moyen de faire redescendre le stress et … pour le moment ça marchait, je me sentais me détendre lentement. Mais alors que les choses s'arrangent, que je commence à me sentir mieux, je sens une pression se faire autours de moi : Quelqu'un m'attrape. Et la réaction est immédiate, je pousse un hurlement de terreur et, à la première occasion, alors que je sens son emprise se défaire, je fais un bond à l'opposé de la personne qui m'a touché, le regardant totalement paniqué, la respiration difficile, presque incontrôlable et les larmes aux yeux. Seulement je le reconnais, par tous les dieux je le reconnais ! Sa voix, son visage … j'ai envie de pleurer, pour des milliers des raisons et parfois contradictoire. Je regarde ma torche au sol. Finalement je cours vers lui et lui assène une gigantesque claque, serrant les dents, l'air en colère, avant de me jeter sur lui, le serrant dans mes bras, lui l'un des rares que je laisse me toucher, en temps normal du moins, et je fond en larmes, le serrant un peu plus.

« Espèce de con va … tu aurais pu envoyer un message Iris. Tu sais comment je suis avec … avec les imprévus, surtout en ce moment … Mais … je suis content de te voir, plus que jamais, tu imagines pas. » Je le relâche, me reculant légèrement pour laisser un léger espace afin de ne pas l'étouffer, mais glissant mes mains les long de ses bras pour ensuite y attraper les mains, refusant de le lâcher pour le moment « Et comment ça spécialement pour venir me voir ? Pourquoi tu aurais fais ça ? » Ce n'était pas dit méchamment, j'espérais qu'il le comprenait depuis le temps, simplement j'avais encore du mal à comprendre que les gens qui tiennent l'un à l'autre font des folies, comme traverser le pays, pour réconforter leurs amis quand ils vont mal.
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MessageSujet: Re: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptyLun 27 Juil - 21:50





Comment sais-tu que tu as trouvé ton meilleur ami ? Lorsque tu es prêt à lui parler de quelque chose et qu’il sait tout sans que tu ne lui aies dit. C'est ça que j'ai trouvé en toi, et c'est ce genre de choses là que j'apprécie dans notre relation tu sais ?


Par ces temps, beaucoup de demi-dieux ne dorment plus que sur une oreille, beaucoup ont leurs armes à la main lorsqu'il est l'heure d'aller dormir. Tu les comprends aisément, c'est tellement compréhensible, quand tu vois ce qui a pu se produire dans les deux camps abritant la progénitures des dieux, tu sais très bien que c'est une réaction totalement normale. A la base, nous sommes fais pour lutter face à des monstres mythologiques, qui se détruisent en myriade de poussière dorée, et là, face à des humains, vous êtes tous désemparés. Vos armes ne sont d'aucune aide, la seule chose que vous avez en vôtre possession ce sont vos pouvoirs, qui malheureusement ne sont pas toujours très utiles, il suffit de voir les tiens par exemple. Non, maintenant il faut penser et agir différemment. Il va falloir revoir votre arsenal, les armes des demi-dieux en bronze céleste ou en or impérial ne seront pas utiles, il vous faut des armes blanches normales et pourquoi ne pas s'équiper d'armes à feu. Tu serais prêt à tout pour protéger les demi-dieux, tous les demi-dieux, que tu les apprécies ou non. Pour ta part, tu ne dors pas d'une façon différente que d'habitude, bien au contraire, tu as juste ton couteau suisse bien serré dans ta main, et de toute façon, tu peux agir, tu t'entraînes suffisamment de ton côté face à cette nouvelle menace pour savoir comment agir en conséquence. C'est sûr qu'après tu n'es pas serein, parce que personne ne sait si une nouvelle attaque de ce genre va se produire ou non, mais tu es prêt, sauf que la plupart des autres demi-dieux ne le sont pas du tout.
Mais tu sais que ton plus proche ami vit très mal tout ce qui s'est déroulé il y a peu. Il ne te l'a pas dit clairement, mais tu peux lire en lui comme dans un livre ouvert, et cela même à travers un message Iris dans un arc-en-ciel. Azazel n'est plus que l'ombre de lui, tu ne le reconnais pas forcément. Il est devenu... différent. Tu sais très bien qu'il n'est pas forcément très ouvert, qu'il ne montre pas toujours ce qu'il ressent, mais tu sais qui il est, tu sais comment il est, et tu sais très bien que maintenant plus que jamais, il a besoin de quelqu'un en qui il peut avoir confiance. Et pour une tombe, tu es bien placé. Jamais tu n'iras faire des saloperies sur les gens, jamais tu ne trahirais quelqu'un, tu ne peux pas, c'est impossible. Psychologiquement, ce n'est pas possible. Voilà pourquoi tu es revenu, voilà pourquoi tu as fais tout le voyage, parce qu'un ami a besoin de toi, parce que ce n'est pas qu'un ami d'ailleurs, parce qu'il est partie intégrante de toi. Fut-il un temps il y aurait pu y avoir quelque chose entre vous deux, mais ce n'est plus le cas, maintenant c'est terminé, et une amitié solide s'est forgée entre vous.
Seulement, tu ne t'étais pas préparé à recevoir une gifle aussi monumentale après l'avoir serré dans tes bras. Tant et si bien que ta joue est encore rouge et que la traces des doigts est encore discernable sur ton visage. Mais il retourne dans tes bras afin de te serrer contre lui, voilà quelque chose que tu apprécies entre vous deux. Cette complicité si étonnante que peu de monde pourrait comprendre, ces câlins, ces embrassades qui veulent dire au fond de vous mêmes que vous êtes proches, très proches. Mais tu ne changerai jamais ça, pour rien au monde d'ailleurs. « Espèce de con va … tu aurais pu envoyer un message Iris. Tu sais comment je suis avec … avec les imprévus, surtout en ce moment … Mais … je suis content de te voir, plus que jamais, tu imagines pas. » Oh que si tu peux imaginer, rien qu'à voir les larmes qui roulent sur ses joues tu sais qu'il est vraiment heureux, et ça te fait quelque chose. Voilà que ton ami finit par se reculer mais attraper tes mains dans les siennes. Il est vraiment touchant ce garçon, à tel point que ça te mine le cœur un petit peu. « Et comment ça spécialement pour venir me voir ? Pourquoi tu aurais fais ça ? » Voilà encore ses questions à deux balles. Depuis le temps tu as appris qu'il ne comprenait pas tout en matière d'amitié ou d'amour, tu sais que c'est à cause de ses soucis. Tu ne le prends donc pas mal du tout.
Tu attrapes ses doigts fins dans les tiens en lui faisant un doux sourire, histoire de le mettre encore plus en confiance, parce que ce garçon est comme un enfant, parce qu'il a besoin d'être rassuré et qu'on lui dise que tout va bien aller. « Je voulais simplement te faire une surprise pour que tu sois vraiment encore plus ravi. Et oui, j'ai fais le voyage pour toi, parce que tu en avais besoin. » Tu lui souris avant de dégager une de tes mains et d'essuyer du bout du pouce les larmes qui coulent sur les joues de ton ami. Quiconque vous aurait vu dans cette scène aurait pu trouver cela réellement bizarre, mais tu t'en fiches, de toute façon personne ne te connaît ici, enfin, si mais pas bien, et de toute façon, tu n'as pas de honte à éprouver d'être comme cela avec tes amis, bien au contraire. « Alors... mon tout beau, raconte-moi ce qui ne va pas, explique-moi tout. Je sais que tu ne va pas très bien ces derniers temps, je l'ai vu lors de nos messages Iris... et je suis venu pour t'aider à... tu ne sais pas très bien en quoi tu peux lui être d'une aide, mais tu ne pouvais pas le laisser seul, au contraire, il a besoin de toi. T'aider à faire face à tout cela. » Tu clôtures tes propos en lui souriant à pleines dents en plissant le coin de tes yeux bleus, et finissant par lui faire un petit clin d’œil. Il est grand temps que vous ayez cette discussion pour qu'il commence à reprendre pieds petit à petit. Tu sais que ce sera long, mais il le faut.
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MessageSujet: Re: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptyVen 31 Juil - 0:33

Je me décomposais, je perdais tout contrôle, il me devenait impossible de gérer mes émotions, il me devenait plus que difficile de calmer mes crises et mes tocs. C'était une sensation horrible, comme être prisonnier d'un corps que l'on ne contrôlait pas, ou du moins plus, alimenté par une terreur qui ne semblait que grandir chaque jour à mesure que je réfléchissais à la menace qui planait à présent sur nous au lieu de s'atténuer comme je l'aurais espéré. J'étais coincé … et seul je ne pouvais pas me libérer de cette situation alors qu'ironiquement peu étaient à même de me comprendre et de m'expliquer les choses de manière à ce que moi même je comprenne. Mais heureusement, dans ce peu de personnes, une avait fait le chemin, devinant que ma situation exigeait une aide extérieure. Il s'agissait de Hope, ce romain avec qui j'avais pu devenir si proche fut un temps, celui avec qui je parlais encore souvent via les messages Iris et bien que pour moi il était absolument absurde qu'il ait fait un tel trajet alors que je ne l'avais pas appelé à l'aide, je ne pouvais m’empêcher de me sentir rassuré maintenant qu'il était là, au point de m'écrouler dans ses bras, presque à bout de force rien qu'à cause de mes tourments, non sans lui avoir décoché une gifle magistrale avant car celui ci m'avait surpris, me touchant sans que je sache que c'était lui mais aussi pour l'avoir fait dans une période ou même mon ombre me terrifiait.

« Une surprise ? À moi ? » Je riais légèrement, ravalant mes larmes dans un fort reniflement. « C'est pas l'idée la plus réfléchit au monde. Enfin, venant de quelqu'un qui a traversé le pays sur une supposition vis à vis de mon état … mais … merci … je suis content que tu sois là. »

Je faisais tourner mes pouces dans les paumes de ses mains, profitant de sa peau douce, refusant toujours de briser totalement le contact physique qui nous unissais encore pour le moment. Cependant ce qu'il me demandait après me laissait totalement perplexe … j'étais conscient que quelque chose n'allait pas, mais c'était bien car je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus, ou du moins que je n'arrivais pas à trouver de solution plausible qui faisait que je me sentais totalement démunit. Mais comment faire comprendre que l'humanité tout entière me donnait envie de prendre mes jambes à mon cou et de me cacher pour l'éternité. Même à moi cela paraissait absurde, ce qui était pour dire, pourtant je n'arrivais pas à surmonter cette peur permanente qui m’assaillait, je n'arrivais pas à me retirer les images de ce fameux soir qui étaient restées gravées dans ma tête. Tout cela n'avait pas de sens … j'avais beau retourner sur chacun des élément en ma possession, ça n'avait pas de sens … pourquoi vouloir nous exterminer ? Comment pouvait-il en savoir autant sur nous et nous si peu sur eux ? Comment les dieux avaient pu laisser passer ça ? Et comment eux avaient pu passer nos défenses ? C'était tant de questions qui restaient sans réponse dans ma tête et qui me perturbait, je n'arrivais pas à faire le lien, je n'arrivais pas à donner de forme clair à ce puzzle de toute manière incomplet.

« Je ne comprend pas … je ne comprend pas ce qui s'est passé. Enfin, je sais ce qui s'est passé, j'ai tout vu … ce qui est sans doute le problème … mais je ne vois pas de pourquoi. Cette attaque était au nom de quoi ? Pourquoi notre existence est devenu un problème pour la race humaine ? Comment se fait-il qu'ils soient aussi avancés et disposent d'autant de moyen pour nous affronter alors que nous sommes complètement démunis face à eux ? Je ne comprend rien … j'ai l'impression de n'être aujourd'hui plus qu'une bactérie qui n'a plus sa place sur Terre et qui est sur le point de se faire annihiler par ses anticorps … des milliards d'anticorps sans savoir quand certains vont s'activer pour se débarrasser de nous et lesquels nous font déjà la chasse … J'ai peur Hope, j'ai peur ! Je n'ose plus faire un pas dehors mais rester ici me terrorise ! J'ai vu mes camarades s'écrouler, sans vie, dans l'endroit que je pensais le plus sûr au monde ! Du moins … dans le seul endroit où je pensais pouvoir échapper à la violence humaine, ayant déjà bien du mal à gérer la mystique et là … je vois que je n'ai nul part où je peux être en sécurité … »
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MessageSujet: Re: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptyVen 31 Juil - 14:07





Comment sais-tu que tu as trouvé ton meilleur ami ? Lorsque tu es prêt à lui parler de quelque chose et qu’il sait tout sans que tu ne lui aies dit. C'est ça que j'ai trouvé en toi, et c'est ce genre de choses là que j'apprécie dans notre relation tu sais ?


Tu aurais peut-être dû le prévenir de ta visite, cela t'aurait évité la grande gifle monumentale qu'il t'a donné. La douleur est toujours palpable, la marque rouge doit être visible également. Tu es du genre à marquer vite pour le moindre problème, mais tu ne lui en veux pas outre mesure, comment pourrait-il en être autrement ? Certes le prévenir aurait pu amener à ne pas recevoir ce coup,mais cela aurait aussi amoindris la surprise, parce que ce que tu aimes par dessus tout, c'est de savoir qu'il est heureux, qu'il est content et cela, ça te fait tellement de bien. Azazel est ce genre de garçon qui a besoin d'attention, que l'on prenne soin de lui, et même si avec la distance tu as pu garder contact avec lui, tu ne pouvais pas forcément être là, physiquement. C'est donc sur un coup de tête que tu as décidé de faire le voyage de l'autre bout des États-Unis afin de venir le voir, afin de venir le toucher. Pour toi il n'y a plus grand ravissement que de faire plaisir à autrui et de les aider, parce que c'est ta nature, parce que tu veux faire aux autres ce que l'on a pas fait pour toi quand tu étais encore petit garçon. Tu as tellement vécu dans une misère sans nom, que tu te refuses que quelqu'un puisse vivre une situation similaire, tu ne peux pas l'imaginer, ce serait faire preuve d'une idiotie profonde. Tu ne sais pas comment tu pourras aider ton ami, parce que c'est compliqué ce qu'il vit, tu l'as bien compris, mais il faut que tu sois là avec lui pour qu'il traverse cette dure épreuve, et il ne sera pas seul, même si en vérité, il ne l'a jamais été, tu es toujours avec lui, que ce soit par pensée ou lorsque tu lui passes un message-Iris. Et tu sais que la façon qu'il a de te toucher n'est rien d'autre que la peur de revoir ces sombres événements se réitérer une seconde fois.
Alors, certes oui, tu n'aurais pas forcément dû venir et lui faire ce genre de surprise, parce qu'il ne va pas bien à cause de ce qui s'est passé il y a peu de temps, parce que personne ne comprend ce qui se passe et personne n'a de réponses, c'est sûrement ça le pire au fond. Parce qu'encore pouvoir se préparer, faire face, ça permettrait de remonter un peu l'humeur des sangs-mêlés, mais être totalement dans l'ignorance, ce n'est pas une bonne chose. Ça ruine le moral. Et sentir ses pouces caresser la paume de tes mains finit par t'électriser le corps, par faire battre un petit peu plus vite ton cœur. C'est là que tu comprends qu'en réalité, peu importe ce qu'il faudra faire pour l'aider à reprendre pied, tu le feras, dusses-tu affronter un drakon, ou même le terrible Cerbère, tu le ferais, tu ne reculeras devant rien. Parce qu'il vaut la peine de se battre, parce que personne ne doit l'abandonner, pas quelqu'un comme lui, pas quelqu'un d'aussi doux et agréable. C'est alors qu'Azazel te raconte tout ce qui lui arrive, tout ce dont il a peur et face à quoi il est démunis, sans aucune arme pour lutter. Son discours te laisse totalement désemparé, tu comprends ce qu'il ressent, tu l'as toi même eu cette impression pendant quelques secondes lorsque tu as vu ce qui s'était passé, mais ça a vite été remplacé par ce vil désir de vengeance qui te ronge l'esprit à l'instant même où tu as commencé à cogiter. Depuis tu es devenu différent, un peu plus sauvage, un peu plus dur, tu t'es entraîné pendant des heures et des heures dans l'unique but de pouvoir affronter cette menace d'armes à feu avec des balles en bronze céleste ou en or impérial. Ton corps s'est étoffé et ton âme est devenue plus combative, du moins plus qu'elle ne l'était auparavant. Et l'entendre parler ainsi te brise un peu plus le cœur, ça te brûle à l'intérieur de toi-même, parce qu'on dirait un enfant qui a peur d'un grand monstre invisible sous son lit mais dont il sait que l'existence est réelle.
Tu reprends ta respiration, tu n'avais pas remarqué que pendant sa longue tirade, tu avais arrêté de respirer, sans savoir exactement pourquoi, mais ça t'a brisé, ça te fait du mal de le voir ainsi, tu ne le supportes pas, tu n'es même pas sûr que tu le pourras un jour. La première chose qui te vient en tête c'est de l'attraper dans tes bras et de le serrer tout fort contre ton corps, tu veux simplement le rassurer, lui dire par ce geste que tu es là, et que tu le seras toujours. Tes deux bras autour de ses épaules afin de le garder à l'abri, tu lui caresses les cheveux dans sa nuque pour finalement lui murmurer à l'oreille d'une voix douce : « Tout va bien... Et non ce n'est pas un mensonge, je suis là moi... et je suis persuadé de ne pas être le seul... » Tu restes ainsi pendant au moins une à deux minutes avant de te reculer, parce qu'il le faut, parce que tu veux lui expliquer ce que toi tu penses de tout cela. Lui montrer un point de vue différent qui permettra à Azazel de voir qu'au fond, il y a des gens qui luttent contre l'injustice qui a été commise, qui lutte contre les meurtres qui ont eu lieu. Alors que tu commences à faire les cents pas face à lui, signe de ton extrême concentration afin de choisir les mots justes, tu ne te rends pas compte que tu mets plein de sable dans tes rangers. Quel crétin, tu finis alors par décider de les retirer, tant pis pour la foudre, il n'y a pas un seul nuage à l'horizon. Alors que t'assieds par terre pour les enlever, tu commences à parler, décidé quant à ce que tu dois dire. « Je n'ai pas assisté à ce qui s'est passé, j'étais chez mon avocat pour préparer ma demande de changement de nom de famille – inutile de préciser qu'il sait pourquoi tu as changé mais c'est une autre histoire – et quand je suis revenu, j'ai vu ce massacre au Camp Jupiter, et j'ai appris qu'il y avait eu la même chose à la Colonie. La première chose que j'ai ressentis, c'est de la haine, de la colère et ensuite un besoin de vengeance irrépressible, je ne sais pas si ça vient de mes pouvoirs, mais depuis je ne cherche qu'à tous les tuer, tous les buter. Je ne sais pas qui ils sont, mais je le trouverai, et quand ce sera le cas, ils n'auront plus nulle part où se cacher. » Tu as parlé d'une voix un peu dure, plus dure que tu ne l'aurais voulu, mais tu voulais simplement lui montrer qu'au moins il y en a qui cherchent à défendre les autres, et même si tu es méchant, quand tu relèves les yeux vers lui en enfouissant tes pieds dans le sable chaud et fin de la plage, tu lui souris, pour le rassurer un peu, lui montrer que tu n'as pas changé, c'est juste ton attitude face à cela qui est devenue autre, pas toi.
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MessageSujet: Re: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptyMer 5 Aoû - 19:23

Si m'enfermer dans un état de crise était une chose qui ne m'était pas inconnu, il était par contre très rare que je craque de la sorte, très rare que je m’effondre dans les bras de quelqu'un pour ainsi parler de mes soucis. Non, normalement je reste froid, terriblement logique, simplement stressé et concentré sur le fait de ne pas dérailler, ou alors au contraire je refusais tout contact, je m'isolais dans un coin où je me sentais en sécurité, j'empêchais quiconque de me toucher voir de me voir en m'enfermant quelque part et j'expliquais d'une petite voix ce qui me faisait aller mal. Mais là ce ne fut ni l'un ni l'autre, je pleurais, tout simplement, comme n'importe qui, ce qui ironiquement me perturbait le plus. Je tentais de réfléchir au pourquoi d'une telle réaction et ce qui me revenait sans cesse était que je n'avais nul part où me sentir en sécurité, pas de cachettes, rien … hormis peut être ses bras oui, ceux de Hope. Pour une fois je cherchais à être rassuré par la présence d'un autre être humain et … ça ne m'était plus arrivé depuis mon enfance quand, terrifié par un événement quelconque qui avait eut pour résultat de me faire me précipiter en titubant sur mes petites jambes trop courtes dans les bras de mon père. C'était … étrange.

Cependant, même avec sa présence, même en lâchant tout ce que j'avais sur le cœur, je ne me sentais pas forcément beaucoup mieux. Un peu certes, mais pas beaucoup plus. Bon nombre de personnes ne cessaient de me répéter que parler de ses problèmes, de ses craintes, suffisait à les diminuer, que ça faisait se sentir mieux mais pour moi c'était quelque chose de tout à fait absurde. Comment des mots lâchés au vent dans une situation où ils n'étaient pas utiles pouvait aider ? Comment exposer ce qui me faisait peur allait en faire diminuer la menace. Ridicule, voilà tout … mais il voulait savoir ce qui n'allait pas alors j'avais tout déballé. Et à voir son visage, je comprenais rapidement qu'il ne savait pas réellement comment m'aider, mais je ne lui en voulait pas, car c'était statistique, à lui seul il ne pouvait rien, mais son inquiétude était plaisante, elle me donnait l'impression de ne pas être seul, comme il me le murmura à l'oreille après m'avoir tiré contre lui pour m'étreindre. Après cette dernière, qui dura un instant pendant lequel je l'avais moi même serré fort, il me libéra finalement pour commencer à faire les cents pas. Je me doute de la raison de ces derniers et j'ai envie de lui dire que ce n'est pas utile, que les mots ne fonctionnent pas aussi bien avec moi qu'avec les autres, à moins de clairement m'expliquer en quoi je ne suis pas en danger, ce qui était impossible étant donné que je l'étais. Mais quand je le vis s’asseoir, retirant ses chaussures, je ne pu m'empêcher d'avoir un petit sourire. Je connaissais sa phobie, je connaissais sa manie, et c'était donc amusant de le voir retirer ses chaussures, même avec un ciel dégagé.

Mais son discours … il n'eut pas vraiment l'effet escompté. Mon sourire disparu, pas car il me déplaisait mais bien car je repensais à tout cela. Il ne comprenait pas, pas vraiment du moins, où mon problème se situait, quelle était la nature de celui ci. Non. L'effort était appréciable, mais peu efficace, aussi car moi même je ne comprenais pas ce qu'il essayait de sous entendre, voulant me dire que lui il me défendrait, mais non, je voyais les choses autrement. Tout ce qui me sautait aux yeux, c'est que je n'était pas fait pour tout cela, que je n'avais pas ce qu'il fallait pour survivre. Même avec mes particularités de demi-dieux, je ne pouvais pas réagir aussi vite que les autres, je ne pouvais pas faire face à toutes les situation avec courage et absence de peur, je ne pouvais pas faire preuve de dextérité et de précision dans une situation qui me faisait perdre le contrôle de ma propre personne. Mais surtout je n'étais pas quelqu'un de violent, je n'étais pas très combatif, tout juste un soutien mais en aucun cas un guerrier, je n'avais pas les moyens de me défendre et encore moins de faire la guerre contre la Terre entière. Alors je baisse les yeux, détournant le regard.

« Mais tout ça je ne l'ai pas Hope, je n'ai pas cette envie de vengeance, je n'ai pas de haine et la seule colère qui m'habite c''est celle que je porte contre ma propre personne. Je les ai laissé mourir … je les voyais, j'aurais pu agir et je n'ai rien fait, figé. Et après cela je n'ai rien fait non plus, je suis resté là jusqu'à ce que mon corps me lâche. Comment veux tu qu'ainsi je ne me pense pas condamner ? Car pour ma part je ne me sens pas capable de mener la guerre contre la race humaine … »

Je relevais finalement les yeux après êtres resté silencieux quelques secondes. Un petit sourire timide se redessina sur mes lèvres en le voyant. Finalement c'est vrai, il me faisait du bien, sa présence en tout cas. Je m'asseyais alors à ses côtés, caressant un de ses pieds avec le mien que j'enfouissais dans le sable. Il était temps de passer à un sujet plus léger, enfin je voulais détourner un peu mon attention, ce qui était extrêmement difficile avec un esprit comme le mien vu ma tendance à me focaliser sur des détails et surtout sur ce qui n'allait pas, mais ce n'était pas impossible. Alors je me lançais, avec une voix un peu plus douce, l'excuse parfaite pour un tel changement de sujet.

« C'est marrant, je ne t'ai jamais vu enlever tes chaussures alors que tu étais dehors, même en te rappelant mille fois que le risque de te faire frapper par la foudre était minime. En fait c'est la première fois que je te vois pieds nus. »
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MessageSujet: Re: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptySam 8 Aoû - 22:36





Comment sais-tu que tu as trouvé ton meilleur ami ? Lorsque tu es prêt à lui parler de quelque chose et qu’il sait tout sans que tu ne lui aies dit. C'est ça que j'ai trouvé en toi, et c'est ce genre de choses là que j'apprécie dans notre relation tu sais ?


Lui parler de la sorte n'était pas forcément la meilleure des idées que tu ais eu dans ta vie. Ce garçon n'aime pas forcément la violence, alors que toi, c'est tout ton monde, tu n'as jamais rien connu d'autre, déjà enfant ta mère te forçait à certaines choses ou te frappait, quand tu l'as tué ce n'était qu'un geyser de sang dans ton âme, qui a éclaboussé ton esprit, des traces que tu n'arriveras jamais à effacer, tu n'y parviendras jamais, parce que ce n'est tout simplement pas possible, ça restera à vie et peu importe ce que tu feras, c'est ainsi, la plus grande trace qui en reste, c'est ton irrépressible peur qu'une femme te touche, tu ne le laisseras plus jamais faire, tu ne veux pas, parce que c'est replonger dans le mal comme avant. Puis la guerre, les monstres, la douleur et les quêtes, tout a toujours baigné dans la violence, tu es un enfant du dieu de la colère et de la vengeance, mais par dessus tout, le dieu de la face sombre de l'amour qui est probablement la pire de ses fonctions à ton paternel. Les gens feraient tout par amour, ils deviennent fous et se transcendent pour l'être aimé, et parfois, ça conduit à des extrémités folles auxquelles les gens ne devraient jamais penser, parce que c'est trop affreux, ça fait des ravages et voilà le résultat : toi. Un être complètement étrange, qui ne peut se définir lui-même mais que les autres peuvent cerner en quelques jours.
A force de côtoyer Azazel, tu as finis par le comprendre, et ce garçon n'est pas comme toi, personne n'est comme toi, fort heureusement pour eux d'ailleurs, mais tu sais qui il est, comment il fonctionne, et ce garçon n'avait pas besoin que tu lui dises de pareilles choses, mais tu ne savais que faire d'autre. D'ordinaire, tu es toujours là pour réconforter les gens, faire en sorte qu'ils aillent mieux, mais pour le coup, tu ne peux rien dire d'autre, parce que tu ressens une colère inouïe, tu veux te venger et même si ça doit te coûter la vie, tu le feras, il le faudra, tu en deviendrais dingue autrement. Quand ils sont tous morts, tu as ressentis d'affreuses sensations : tout d'abord la colère parce qu'ils n'avaient pas le droit de faire ça ; puis le besoin de vengeance parce que tu l'as dans le sang, parce que c'était écrit qu'il le faudrait ; et en dernier lieu, le désespoir des gens qui ont perdu des proches, là tu l'as ressentis en plein dans ton cœur et ça t'a brisé en milles morceaux. Mais tu ne peux te laisser abattre, il faut que tu y ailles et que tu les exploses ceux qui ont fait cela et même si Azazel ne comprend pas cela, il ne pourra que te laisser faire, parce que tu es comme une grenade et ça il le sait. Le truc qu'il ne sait pas encore, c'est que tu es déjà dégoupillé.
Tu aurais pu user de tes pouvoirs pour l'inciter à suivre ta voie, à faire ce que tu aurais fais à sa place, c'est à dire se venger, mais tu t'es juré de ne jamais les utiliser avec lui, parce qu'il ne le supporterait pas. Il est trop fragile pour supporter ce que tu as vécu toi, et tu ne veux pas qu'il ait encore plus de mal à s'accepter. Il a eu la réaction que tu attendais, il a baissé les yeux et s'est tassé sur lui, chose qui te brise le cœur à nouveau. « Mais tout ça je ne l'ai pas Hope, je n'ai pas cette envie de vengeance, je n'ai pas de haine et la seule colère qui m'habite c''est celle que je porte contre ma propre personne. Je les ai laissé mourir … je les voyais, j'aurais pu agir et je n'ai rien fait, figé. Et après cela je n'ai rien fait non plus, je suis resté là jusqu'à ce que mon corps me lâche. Comment veux tu qu'ainsi je ne me pense pas condamner ? Car pour ma part je ne me sens pas capable de mener la guerre contre la race humaine … » Tu le regardes, il reprend son sourire, tu ne sais pas trop pourquoi, mais tu aimes ça, le fait de lui faire du bien, rien que de le voir ainsi, tu perds contenance, et ça tu ne le comprends pas. Tu as peur de cette sensation, de ce que ça peut vouloir dire, mais c'est ainsi et tu ne peux rien faire contre. « Tu ne peux pas penser comme ça, ça va te détruire, tu n'es pas un sur-homme, personne ne l'est, pas même moi. Il faut simplement vivre avec... comme je le fais avec ce qui m'est arrivé... » Tu laisses tes mots en suspens alors qu'il vient finalement s'asseoir à tes côtés, et que ses pieds viennent s'enfoncer dans le sable à côté des tiens. Ils finissent par se toucher, dans une caresse douce qui te tire un nouveau sourire exquis. « C'est marrant, je ne t'ai jamais vu enlever tes chaussures alors que tu étais dehors, même en te rappelant mille fois que le risque de te faire frapper par la foudre était minime. En fait c'est la première fois que je te vois pieds nus. » Un rire innocent s'échappe de ta gorge, c'est dingue l'effet qu'il peut te faire lui aussi. On dirait les gens que tu méprises qui rient comme des idiots.
Tu as toujours apprécié ça chez lui, son côté naïf qui s'attarde sur des détails insignifiants mais qui apportent un bonheur incomparable. Tu finis par lui rendre sa caresse avec ton pied en venant en même temps chercher sa main de la tienne pour la serrer tendrement. « A croire que le message a finis par imprimer... » Il est vrai que tu te fais violence, mais le ciel est clair, pas un seul nuage à l'horizon, voilà pourquoi tu as osé, puis il est avec toi, et tu sais que malgré tout, tu es en sécurité. Sécurité relative compte tenu des événements récents, mais tu te sens bien, calme, reposé, comme jamais tu ne l'as été avec quelqu'un d'autre. Il est là, c'est tout ce qui compte de toute manière, il n'y aura jamais rien d'autre de plus important à tes yeux, sa présence, son calme, son innocence, sa pureté d'âme. « Chaton, je vais t'aider... je vais tout faire pour que tu ailles mieux, et on commencera demain, mais aujourd'hui, j'ai envie de profiter d'être avec toi. » Tu tournes le visage vers lui, un petit sourire délicat sur le bout de tes lèvres et rapidement, tes joues se teintent d'un rouge vermeille, sans que tu ne t'y attendes. « Tu m'as manqué... » Et bien entendu, c'est ce genre de phrase que tu lâches comme ça, comme une bombe qui fait des ravages. Et là toujour main dans la main et pied contre pied, tu ne sais plus où tu en es.
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MessageSujet: Re: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptySam 22 Aoû - 16:50

Ne pas penser comme ça … c'était terriblement difficile pour moi, pour ne pas dire impossible. Je n'étais pas capable de prendre ce recul que l'on voulait souvent que je prenne. Non, moi je plongeais encore et encore dans le cœur du problème mais sans forcément y trouver la solution. Il m'était incapable de voir la plus grande image et de relativiser sur tout ce qu'il se passait, non, tout ce que je voyais c'était ce qu'il y avait sous mes yeux, tout ce à quoi je pouvais penser c'était à mon impuissance et surtout mon incapacité à faire quoi que ce soit lors de cet événement horrible. Je n'étais pas de taille à affronter tout cela. En fait … je n'étais pas de taille à supporter tout cela, tout simplement. J'avais été protégé toute ma vie, j'avais toujours su qu'en cas de problème j'avais un endroit où je pourrais espérer être en paix, juste assez pour me calmer, ou alors assez pour pouvoir m'adapter à la déchéance de la situation, comme ce fut le cas avec l'arbre de Talya quand il fut empoisonné, comme ce fut le cas avec les demi-dieux romains quand la guerre fut déclarée et que nous savions leurs troupes en route. Mais là il n'y avait pas eut de mise en garde, rien, juste un terrible carnage duquel je ne pouvais décrocher mes pensées. Donc non, pour l'instant je ne pouvais pas vivre avec cette épée de Damoclès au dessus de ma tête et mon handicape total face à cette situation.

« Je ne veux pas être un sur-homme … j'aurais juste aimé ne pas être comme je suis. J'aurais aimé avoir une vie calme où rien ne change et où tout se passe bien. Mais cette vie est impossible pour nous demi-dieux et moi je ne peux pas survivre hors de ce modèle. Par conséquent je ne peux pas survivre tout court, ce n'est qu'une question de temps avant que tout cela se termine. »

Mon discours était plus que défaitiste, mais malheureusement réaliste, du moins je le pensais. Tout n'était que pur logique après tout ! Ma condition voulait que pour que je puisse vivre rien ne devait changer, ou alors très peu, car chaque changement pouvait tout chambouler dans mon équilibre durement acquit. Mais le fait d'être une progéniture divine voulait aussi que, pour survivre à tous les dangers qui pouvaient nous attendre, nous devions être capable de s'adapter à n'importe quelle situation car l'imprévu serait à jamais notre quotidien et ça … c'était ce qui faisait que j'étais en totale opposition avec ma personne. Or, vu que je ne pouvais changer ni l'un, ni l'autre, j'étais condamné à me faire tuer, tout simplement. Ma vie ne serait pas longue, mais j'avais juste espéré qu'elle durerait encore au moins une dizaine ou vingtaine d'années, bêtement.

Mais il n'était plus question de parler de cela, je ne voulais plus et surtout il serait fort à parier que je finirais par faire souffrir Hope. Car si je ne comprenais pas que certains s'emplissent d'autant d'illusions, je savais par contre parfaitement que la réalités des faits pouvait rendre terriblement triste, autant qu'elle me rendait moi même triste. Je m'étais donc assit à côté de lui dans le sable, caressant un peu son pied et lui faisant remarquer que pour la première fois il avait bien voulu retirer ses chaussures à l'extérieur. Et face à sa réponse je ne pu empêcher un petit sourire d'apparaître sur mes lèvres, serrant sa main dans la mienne. Mais surtout, quand il continu, essayant de me rassurer et me promettant son aide, même si ne sais comment il va s'y prendre mon sourire s'étend, cela me fait du bien de savoir qu'il sera à mes côtés. Peut être est-ce là tout ce dont j'ai réellement besoin ? L'avoir à mes côtés ? Même si cela ne me ressemble pas, je me penche alors vers lui, effleurant sa joue de mes lèvres et y déposant un baiser.

« Je suis heureux que tu sois là. Tu m'as vraiment manqué toi aussi. » Je me recule un peu et lui affiche un immense sourire « Mais tu voudrais faire quoi du coup ? Qu'on se détende un peu là. »

Je n'avais jamais été très bon à trouver des occupations, déjà qu'il fut plus que compliqué pour moi de me laisser aller parfois à ne pas programmer une activité. Or à part passer mon temps à me balader ou me perdre dans mes pensées, d'un coup je ne savais pas quoi lui proposer. A croire que je voulais vraiment faire quelque chose de spécial avec lui, que je voulais que ce soit un moment rien qu'à nous car tout me semblait d'un coup bien peu intéressant à faire dans ma routine.

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MessageSujet: Re: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptyDim 23 Aoû - 21:12





Comment sais-tu que tu as trouvé ton meilleur ami ? Lorsque tu es prêt à lui parler de quelque chose et qu’il sait tout sans que tu ne lui aies dit. C'est ça que j'ai trouvé en toi, et c'est ce genre de choses là que j'apprécie dans notre relation tu sais ?


Une question fondamentale te vient à l'esprit maintenant que tu es là, à ses côtés pour tenter de l'aider à reprendre pieds avec la réalité et tenter de faire en sorte qu'il aille mieux depuis les derniers sombres éléments. Certes tu as beau être animé de toute la meilleure volonté du monde, tu ne sais pas comment faire, c'est compliqué, mais tu regorges de qualités indiscutables, étant de nature quelqu'un qui aime aider ses comparses, dans n'importe quelle solution, tu ferais n'importe quoi pour apporter un peu de bonheur aux gens, même s'ils ne le méritent pas outre mesure. Oh, certes, tu ne penses pas du tout que ton ami n'est pas méritant de ton aide, bien au contraire, qui irait la refuser à quelqu'un comme lui ? Il est tellement doux, agréable à vivre et attachant, que tu ne peux pas faire autrement, il est tout ce que tu admires, toi qui n'est que vengeance, douleur et amour sombre. Il est là, et il te soulage, il calme tes velléités, fait de toi un homme meilleur et beaucoup plus doux. Tu en oublierais même ton ascendance divine, le fait que tu sois le fils de la destruction et de la douleur, ce n'est pas quelque chose que l'on peut renier, mais grâce à lui, tu le peux, tu es réellement quelqu'un d'autre, une nouvelle personne, et cette facette de ta personnalité, tu la trouves on ne peut plus attrayante.
Le discours totalement défaitiste de Azazel te fait hérisser les poils, te donne envie de le prendre et de le secouer afin de lui montrer absolument qu'il a tord, que sa vision des choses est erronée. Parce que c'est réellement le cas. Il est peut-être malade, mais cela ne lui donne pas le droit de dire qu'il finira par mourir parce qu'il n'a pas cette capacité d'adaptation qu'on tous les demi-dieux. Il pense qu'il va se faire tuer, toi tu prétends le contraire, personne ne le laissera faire, surtout pas toi, personne ne voudra qu'il décède, et toi tu ne crois pas qu'il finira six pieds sous terres avant longtemps, tu feras tout pour l'en empêcher, même si tu dois quitter la douzième légion, et passer pour un lâche, un traître, et qu'on se mettra en chasse pour t'éliminer parce que tu seras avec le fils d'Hécate. Pour toi, il n'y a rien de plus important que cela, être toujours là pour lui, quoi qu'il arrive. Ce garçon est salvateur, il t'aide toujours même s'il ne s'en rends pas compte, et c'est justement ça la beauté de ce demi-dieu, il ne se rend jamais compte de l'effet qu'il fait. Bien au contraire, il n'en est jamais conscient, alors que tu lui racontes tout le temps, alors que tout le monde le constate, mais il est aveugle, ou alors il ne veut jamais voir la vérité, ce qui est différent, on peut choisir ce que l'on désire réellement regarder, la vérité ou le mensonge en se cachant de ce qui nous effraie.
Lorsque les douces lèvres de ce garçon d'un an de moins que toi se posent sur ta joue, déposant un délicat baiser, tu frisonnes de tout ton corps, ayant un faible palpitement cardiaque, tu commences à te sentir tout chose, avec de drôles de sensations dans le ventre. Tu ne comprends pas pourquoi tu as réagis ainsi, mais tu t'en fiches, tu trouves cela réellement agréable, une sensation que tu souhaites garder le plus longtemps possible. « Je suis heureux que tu sois là. Tu m'as vraiment manqué toi aussi. » Une preuve d'affection, lui qui n'en donne jamais, lui qui ne montre jamais ce qu'il ressent ou éprouve, et voilà qu'il te raconte que tu lui as vraiment manqué et qu'il est content. Tu commences à croire qu'au final tu arrives à faire ce que tu désires, c'est à dire lui être d'une véritable aide dans ces durs moments. « Mais tu voudrais faire quoi du coup ? Qu'on se détende un peu là. » Pour être détendu, tu l'es déjà toi, il n'y a rien d'autre de plus important que cela. Mais que de progrès que tu vois, il ne planifie pas, il veut laisser les choses arriver, il veut qu'elles arrivent ainsi sans les voir à l'avance. Où est donc passé Azazel ? Que lui arrive-t-il ? Ta présence serait-elle de bonne augure pour lui ou alors est-il chamboulé à ce point depuis l'attaque des mortels ?
Mais quoi qu'il en soit, tu as beau ne pas savoir de quoi il retourne, tu es là. C'est comme ça et tu prends les choses comme elles viennent. Il faut maintenant que tu trouves quelque chose à faire pour faire en sorte que vous soyez encore plus détendus. Mais que faire ? Se battre n'est pas une bonne idée, alors peut-être que rester sur la plage peut-être mieux, tu ne sais pas trop, pas encore du moins, il faut que tu y réfléchisses avant pour être sûr que ça lui plaise et qu'il s'amuse réellement. « Je n'en sais rien, tu lâches ça d'un coup comme si c'était la vérité, alors que non, justement, tu sais quoi faire. En fait j'ai envie que l'on reste là, à parler. » Tu retires ta main de la sienne et commence à attraper du sable pour en faire des pâtés sur tes pieds, les recouvrir totalement de sable pour qu'ils ne soient pas visible. La réalité, c'est que tu n'aimes pas les pieds à la base, tu ne trouves pas cela beau et c'est une raison de plus que tu gardes toujours tes rangers en cuir. « J'ai enfin fais les demandes officielles aux yeux de la loi américaine Azazel, maintenant je m'appelle Light Teniala, même si je préfères que tu continues de m’appeler Hope. » Il n'est pas sans savoir pourquoi exactement tu veux que l'on t'appelle ainsi, et surtout pas par ton prénom, parce que c'est lié à de trop de souvenirs. Tous mauvais, pas un seul lié à ton prénom n'est bon.
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MessageSujet: Re: (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde.   (hopazel) c'est tout ce dont j'ai besoin, toi et moi pour oublier le monde. EmptyLun 24 Aoû - 22:12

Il était temps que je me reprenne, il fallait, par tous les moyens, que je me ressaisisse. Non pas seulement pour mon propre bien mais pour ne pas gâcher cette opportunité, un de ces rares moment où j'étais avec un de mes meilleurs amis. Dire qu'il avait fait tant de chemin en plus … c'est une chose que je n'aurais sans doute pas fait, sans preuve tangible que quelque chose n'allait pas comme lui avait su le deviner. Quoi que … quand je sentais que quelque chose n'allait pas, quand je savais que je pouvais essayer d'arranger les choses, j'étais capable d'exploits que dont je ne me serais jamais douté. Peut être pouvais-je essayer de me raccrocher à cela ? Après tout, je n'étais peut être pas si incapable que je le pensais, peut être serait-ce suffisant pour espérer sortir de cette situation ? Je n'en étais pas encore tout à fait convaincu, mais cela me semblait une bonne base de départ. Une fois que je serais de nouveau seul dans mon bungalow, par là je veux dire pas avec mon invité très spécial, je pourrais commencer à monter un plan pour redresser ma propre situation. Après tout, en toute logique, si je parvenais à retirer chacune des failles qui m'empêchait d'atteindre mon objectif, alors celui ci ne serait plus aussi inaccessible, non ?

Mais pour le moment je porte mon attention sur Hop, sur lui, le seul qui a réussit à me pousser à al réflexion jusqu'à maintenant. Je le regarde, lui demande ce qu'il veut faire, mais surtout je souris, sans même le vouloir je souris. Son regard, son expression inoffensive, sa petite manie à rapidement enfouir une partie de son corps dans le sable. Est-ce parce qu'il n'aime pas ça ou pense en vain que ça le protégera peut être un eu mieux de la foudre maintenant qu'il n'a plus ses rangers ? Ceci est totalement absurde, mais je ne dis rien, il y a des cas où j'ai appris qu'il ne valait mieux pas dire tout haut ce que l'on pensait, au risque de froisser quelqu'un de manière tout à fait involontaire. Cela dit j'avais encore beaucoup d'efforts à faire là dessus car même en m'améliorant j'agaçais encore énormément de monde qui généralement partaient en m'insultant ou en me faisant un doigt en plein milieu d'une conversation. Quoi qu'il en soit, essayant de me reconcentrer sur ses paroles au lieu de me laisser absorber par un unique détail, j'étais assez heureux de ce qu'il décida. Rester au calme et parler … oui, cela me paraissait sans danger, sans vague possible.

Écartant les jambes pour replanter ma torche en face de moi, j'y fis naître un petit brasier blanc. Oh je ne comptais nullement créer une illusion quelconque ou encore moins attaquer quoi ou qui que ce soit, c'était là juste une chose que j'aimais faire, qui me détendait et surtout qui me maintenait concentré, m'évitant de trop me perdre sur certaines pensées qui me faisait parfois oublier que l'on me parlait. Et par conséquent je l'écoutais, m'expliquant l'avancée de la procédure qu'il avait voulu lancer il y a quelques temps de cela. Je comprenais ses raisons, dans le sens où à un nom on pouvait associer beaucoup de choses, comme moi même je ne pourrais pas nommer un objet autrement que par l'appellation que je lui donnais car sinon pour moi cela ne serait plus le même objet. Cela dit cela ne voulait pas dire que pour moi Hope ne serait plus Hope, mais plutôt que pour lui son passé douloureux ne serait alors plus son passé à lui, ce qui pour le coup était une bonne chose.

« Tu avais la possibilité de choisir le nom que tu voulais, tu aurais pu choisir plus cool ! Genre John Smith pour faire comme le Docteur. Ou alors Bruce Wayne, comme ça tu aurais été Batman ! » Contrairement à toute attente, je le pensais, si j'avais changé de nom j'aurais choisis un nom de ce genre car ce genre de nom claque. Mais il ne fallait pas croire que ça voulait dire que je n'aimais pas, même si dans ce cas précis je trouvais que ça sonnait surtout marrant, juste qu'il y avait plein d'autres choix. « Mais c'est cool. Et oui, Hope est Hope, je ne vais pas appeler Hope autrement. Donc pour moi tu es Hope, c'est juste ton passé qui n'est plus Hope, plus le même Hope. Mais du coup, nouveau Hope, quand est-ce que tu seras définitivement ce nouveau Hope et qu'est-ce que tu feras en premier ? »

J'étais curieux, dans un sens c'était comme partir de zéro. Pouvait-on imaginer cela, pouvoir faire table rase de tout son passé pour devenir quelqu'un d'autre ? Est-ce que de cette manière l'on pouvait aussi devenir une autre personne ? Si c'était le cas j'aimerais tant devenir une autre personne moi même … pourquoi pas devenir le douzième Docteur ? Lui était un peu comme moi, il avait du mal avec les interactions sociales. Mais il était tellement intelligent et courageux qu'il arrivait toujours à passer au dessus des ses manies pour s'en sortir et en même temps sauver tout le monde. Pourrais-je devenir un autre moi aussi ? Avec autant d'assurance ? Autant de succès dans tout ce qu'il entreprend ? Tout le monde, enfin tous ceux qui m'aimaient bien en tout cas, me disaient que j'en avais la capacité. Mais le chemin était tellement long, je me sentais tellement immuable … alors une solution un peu plus radicale ne serait vraiment pas de refus. Marvin me comprendrait sûrement là dessus, devenir un super héros … mais pas seulement le costume ou les pouvoirs, car au moins un de ces deux là je les avais, mais bien l'attitude, c'est l'attitude du super héros que je voulais.

« Dis moi Hope, est-ce que ça va te changer ? Si oui tu penses que ça pourrait me changer ? J'aimerais bien être autre chose … plus être ce que je suis et ni même un demi dieu pour vivre une vie totalement différente et pourquoi pas voyager dans l'espace et le temps. »
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