☞ QUELQUES ANECDOTES SUR TON PERSONNAGE.
01. Il aimerait se faire tatouer des milliards de choses mais n'aura jamais le courage de souiller la perfection de sa peau immaculée. 02. Allistair semble être d'un naturel soigné, voire peut-être trop. Pourtant, même s'il ne faisait pas d'efforts, il serait toujours apprêté. 03. Malgré un accent britannique natal, Allie sait dissimuler les consonances particulières de sa région, jusqu'à adopter d'autres dictions sur commande. Les intonations françaises sont naturellement ses plus réussies. 04. Une fois trop grand pour vivre à la Colonie, il veut voyager à travers le monde avant de finalement se poser, il l'espère, avec la bonne personne. Au fond, c'est un romantique inavoué. 05. Qu'il aime festoyer, profiter démesurément des joies de la jeunesse. L'érosion du temps l'effraie bien que la mort ne pourrait le faire. En ça, il s'entend bien avec les enfants de Dionysos. 07. écrire une anecdote sur votre personnage. 08. Habitant de la Grande Pomme, il lui arrive parfois de penser à son Angleterre natale. Mais même les double bus ne pourraient le faire regretter la frénésie de la Ville qui ne dort jamais. 09. On peut dire tout ce que l'on veut sur le caractère soigné des enfants de la déesse de l'Amour mais Allistair ne s'est jamais tenu bien loin des champs de bataille. S'il préfère aborder un combat avec ruse il reste néanmoins un duelliste aguerri ; soignant toujours ses entrées. 10. Gourmand, il aime manger quand tout va bien ou s'empiffrer quand le coeur n'y est pas. Il ne s'est jamais soucié de sa ligne, à juste titre, mais culpabilise après chaque écart. Sucreries, pâtisseries et viennoiseries savent mieux que personne comment calmer ses états d'âme. Un comportement alimentaire pas toujours compatible avec son activité professionnelle. Comme s'il pouvait devenir un mannequin grande taille.

☞ NOM DU GROUPE.
01. •• Que pensez-vous des dieux ? Et des romains ? Oh, la pilule ne fut pas bien aisée à avaler. L’existence des Dieux Antiques remet en cause toute la perception moderne du monde. Bien plus que ça, se savoir aux dépends de personnalités aussi extravagantes que changeantes aurait vite fait de rendre fou n’importe qui d’assez censé pour croire à ces histoires. A croire que le jeune homme n’est pas totalement sain d’esprit. Quelque part, il fut même soulagé par cette nouvelle, comme si on lui ôtait enfin ses œillères pour le laisser à l’admiration complète et absolue des filtres de ce monde. Pour rien au monde Allie ne troquerait Aphrodite contre une mère mortelle, quand même sa relative absence.
Allie est à la colonie depuis bien longtemps. Il a donc connu la surprise quant à l’existence des romains, la tension à l’égard de ceux qu’il considère encore parfois comme des usurpateurs puis le soulagement de pouvoir les compter comme des alliés. On lui a maintes fois maintenant compté les merveilles de cette cité de la Nouvelle Rome, de ces familles qui arpentent son cadran militaire. Et s’il les trouve globalement rigides, bien qu’il n’en eut jamais croisé qu’une poignée, clichés obligent, l’alliance gréco-romaine ne lui semble être que de bon augure. Cependant, jamais Allistair n’avouera les jalouser férocement, eux, qui connaissent l’abri de la Colonie toute leur vie.
02. •• Que faisiez-vous et où étiez-vous la nuit de l'intrusion de la bande armée de mortels au sein de la Colonie ? Soupirs et exaltations contre la douceur d’une peau satinée. La faible lueur de la Lune ne parvient à révéler la moindre imperfection qui échapperait à la caresse de ses doigts aventureux sur leurs corps entremêlés. La cabane d’armement au fond du terrain du tir à l’arc était devenue le lieu d’excentricités inavouables, de jeux désavoués, de passions livrées à l’intimité. Il faut dire que cette dernière se faisait rare dans un camp pour adolescents où l’on cohabitait bien volontiers de jour, entre corvées et activités. Ce qu’il faisait ce soir-là était interdit, ils le savaient tous deux, mais la décoction de pavot serait le prétexte idéal pour nier toute responsabilité. C’en était presque devenu trop facile, répéter ce petit numéro quelques fois par été. Entre ces planches de chênes fatiguées par des années à soutenir carquois et arcs courbées s’étendait une petite bulle de sérénité qui avait perduré des centaines d’années durant. Un secret bien gardé dont Allistair avait fini par bénéficier. Pourtant cette nuit-là, pas même la magie de ce vulgaire placard n’arrêta pas le fracas des détonations. La peur grandit en lui aussi vite que l’avait fait l’excitation quelques minutes plus tôt. Mais, à son plus grand désarroi, elle se mua en lâcheté tandis qu’il entendait les derniers cris de ces gamins victimes du feu des armes. « Tu n’aurais rien pu faire », s’évertue-t-il désormais à répéter, incapable d’excuser la paralysie qui l’avait frappé, incapable de se pardonner.
03. •• Que pensiez-vous des mortels jusqu'alors ? Et maintenant ? (Votre personnage n'est pas au courant de l'existence du DLCEM, seulement de l'attaque armée par des mortels.) Êtres insignifiants marqués par le sceau de la banalité, Allie ne considérait les humains que comme les arbres de sa jungle. Tantôt obstacles, tantôt passerelles, évoluer parmi eux était son quotidien urbain. Parfois, il se sentait plus proches de certains, mais presque toujours avec cette condescendance indicible. Petites choses fragiles, il se devait pourtant de les protéger d'une menace dont ils ignoraient jusqu'à l'existence.
... Jusqu'à ce qu'à leur tour, ceux-ci devinrent la menace. Jamais il n'osera avoir sous-estimé ces monstres-là, ni même qu'il les considère réellement comme un danger redoutable. Mais les mortels sont nombreux, plus de sept milliards, et si chacun venait à tirer sur un demi-dieu, il ne donnerait pas cher de son genre.
04. •• Vous sentez-vous particulièrement en danger ou démuni face à cette menace invisible et inconnue ? Les coups sont partis sans que l'on puisse les voir venir. Thanatos a emmené avec lui bon nombre de ses camarades, sans rien faire. Des mortels ont su repérer la colonie, franchir ses frontières pourtant gardées par la toison d'or et abattre à coups de balles de bronze des enfants en pyjama. L'humanité qu'ils se bornaient à protéger menace désormais de tous les réduire au silence. Sept milliards de possibles ennemis et seulement quelques centaines de Sang-Mêlés. Toute résistance semble veine, la fuite impossible. Comment échapper à la barbarie d'un groupe dont on ignore jusqu'à les intentions ?