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 Run boy run ! Feat. Dewei

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MessageSujet: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptyLun 4 Jan - 0:55

Avril 2005 ~ Austin, Texas.

Il était très précisément 14h28. Dans deux minutes je serais libre. Libre de faire tout ce que je veux jusqu'à 16h30. Ces deux minutes étaient définitivement les plus longues de ma vie. Je n'écoutais plus le professeur parler depuis une demi-heure. Je ne faisait que de remuer comme si on avait mit un cactus sur ma chaise avant que je ne m'asseoit. Toutes les deux secondes je regardais l'heure. J'avais tellement hâte de sortir de cette classe et du collège aussi ! En plus aujourd'hui, le professeur qui devait assuré mes deux prochaines heures de cours était absent. Ce qui signifiait que j'allais pouvoir trainer en ville pendant deux heure et rentrer à la maison comme si de rien était. Si ce n'était pas génial ça ? J'adorai les imprévus du collège.

La sonnerie divine retentit enfin. Mes affaires étaient déjà rangées depuis un petit moment. Je pu donc bondir hors de la salle sans vraiment me préoccuper du professeur qui essayait de nous crier encore quelques informations malgré le bruit des chaises et des discutions des élèves. Je n'attendis pas mes amis, j'avais bien trop hâte de m'échapper d'ici. Je sais, ce n'est pas sympa d'agir ainsi. Mais pour une fois que j'avais un peu de temps avant de rentrer, j'avais bien envie d'en profiter. A quoi bon être jeune si on ne pouvait pas en profiter hein ?

A vrai dire, j'étais content d'être dehors, mais je n'avais pas trop d'idée de ce que j'allais faire. Je passais donc un certain à errer dans les rues d'Austin sans but. Enfin, je n'étais pas fou non plus, je ne m'aventurais pas dans des quartiers louche. J'avais tout de même 13 ans maintenant ! Je savais me montrer responsable et assez intelligent pour ne pas aller me perdre n'importe où ! Cependant, je vivais à Austin depuis ma naissance, donc je connaissais bien la ville. Il n'y avait que très peu de risque que je me perde tout de même.

Ayant un petit creux (je n'avais pas mangé depuis midi, pour un ado en pleine croissance, je ne vous raconte pas la torture), j'allais acheter quelques onion rings dans le fast food le plus proche. Ben quoi ? Il n'y a pas d'heure pour des onion rings ! De quel pays venez vous donc ? Nous sommes aux Etat-Unis d'Amérique ici ! Quand il se fait faim, on ne passe pas part quatre chemin et on va acheter quelque chose qui nourris vraiment. C'est fou comme je constatai que, plus je vieillissais, plus mon argent passait dans la nourriture... Il faut dire qu'en général je ne payais pas grand chose non plus.

Tout en mangeant mes petits onion rings, je poursuivais mon chemin, regardant distraitement dans les vitrines des magasins devant lesquels je passais pour voir si il y avait quelque chose d'intéressant. Je m'arrêtais un instant devant une salle d'arcades... Mais je venais de dépensées mes dernière pièce de monnaies dans ces délicieux onions rings alors, je du renoncer à aller jouer. D'ailleurs, je n'avais plus rien à manger à présent, c'était assez triste. Jetant la boite vide d'onion rings à la poubelle (écologie, écologie !), j'avais encore les doigts tout gras lorsque je rentrais dans la bijouterie. J'avais aucune idée de ce que je faisais là. Mais j'aimais bien les trucs qui brille.

Voyant bien que je ne ressemblais pas à ses clients habituels, le vendeur s'approcha pour me demander ce que je cherchais. J'avais bien repérer une montre qui me faisait de l'oeil... Mais je ne pouvais pas dire au vendeur que je la convoitais. Je prétextait tout simplement que c'était l'anniversaire de ma mère et que je cherchais un cadeau. Apparemment j'étais encore assez jeune pour que le vendeur se mette à sourire, attendrit par mon innocence. Il me répondit qu'il voulait bien qu'on jette un coup d'oeil ensemble, mais que tout ce qu'il y avait ici était très cher. Mais j'assurai à l'homme que ce n'étais pas un problème. Il se retourna alors et commença à me sortir quelques bijou qui pourraient me plaire. Les adultes se disaient toujours plus intelligent que nous, mais personnellement je n'y croyait pas trop.

Alors que le vendeur me sortai des pendantifs en tout genre et m'expliquait de quoi ils étaient fait, je lui subtilisais la clef qui lui servait à ouvrir les vitrines. Puis, il me suffit de lui dire que finalement je voulais voir les boucles d'oreilles en forme de coeur derrière lui pour qu'il se retourne. Le temps qu'il se rende compte qu'il n'avait pas sa clef pour ouvrir la vitrine et ne commence à la chercher, c'était trop tard, j'avais déjà ouvert celle de la montre que je convoitais. Je refermais alors rapidement la vitrine, glissa la montre dans ma poche et tendis sa clef en souriant au vendeur. Il ne se doutait encore de rien, mais ça n'allait pas tarder. Il fallait donc que je m'éclipse. Je prétextait finalement que le vendeur avait raison, que tout cela était bien trop cher pour moi et... Et je quittais les lieux rapidement.

Oui, à 13 ans, j'avais déjà un bon nombre de technique pour voler sans m'attirer trop de problèmes. Le vendeur saurait dans une minute ou deux que j'étais le coupable, mais ce serait déjà trop tard. Puis qu evoulez vous faire contre un gamin voleur de mon âge ? Il ne savait rien de moi. A part que j'étais un petit blond menteur et je j'avais une haleine d'onion rings. Mais ce n'était pas pour autant, qu'il fallait que je m'arrête de courir. C'était très suspect d'agir ainsi, mais que voulez-vous. Mes plans de vol n'étaient pas encore parfait.
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MessageSujet: Re: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptyMer 13 Jan - 12:24

Avril 2005 ~ Austin, Texas.

Dewei avait profité d'un jour de congé pour se rendre à Austin. Ces raisons de voyager aussi loin de sa juridiction tenait presque d'une mission secrète. En tout cas, cela y ressemblait au niveau de la prudence. Le policier n'avait dit à personne où il se rendait, avait prit sa voiture pour la garer près de son lieu de travail comme s'il s'agissait d'une journée ordinaire puis s'était rendu à la gare. Il n'avait pas dit à sa famille qu'il avait congé ni où il se rendait. Ses parents n'avaient jamais mis un pied hors de Chinatown et s'était imaginé que ces enfants allaient suivre cette voie. Dewei n'osait imaginer la réaction de son père s'il lui avait avoué se rendre au Texas et il ne put réprimer un soupir en essayant de visualiser la scène. Non, c'était beaucoup mieux de garder cette petite excursion secrète. De toute façon, il serait vite rentré. Avec de la chance.

L'autre raison qui le poussait à cultiver autant de mystère était que, si jamais il avouait ces motivations, on le prendrait pour un fou. Depuis l'âge de huit ans, on l'avait inscrit au club de kung-fu du quartier. En grandissant, il avait obtenu une certitude : le club cachait quelque chose de louche. Cette manière qu'avait le professeur de privilégier certains élèves. Des gosses qui n'avaient pourtant rien de particulier, hormis le fait qu'ils étaient hyperactifs et dyslexiques. Était-ce parce que leur professeur marchait toujours avec des béquilles qu'il se prenait d'affection pour les enfants moins chanceux ? Car Dewei ne voulait pas admettre que c'était le talent qui poussait le professeur à préféré ces élèves-là plutôt que lui. Lui qui s'entraînait avec rigueur pendant le moindre instant qui n'était pas consacré à ces études. Une habitude qu'il avait conservée, même après être entré dans la police.

Son instinct lui soufflait qu'un mystère se cachait. Cela faisait quatre ans qu'il essayait de cumuler assez de preuve pour permettre d'ouvrir une enquête officielle. En vain. Cependant, aujourd'hui, il espérait voir la chance tournée en sa faveur. Il y a quelques jours, les cours avaient accueilli un petit nouveau qui avait automatiquement reçu les faveurs du professeur. Comme toujours, Dewei avait fait des recherches. Quel ne fut pas sa surprise de voir que l'adolescent, un certain Arthur Brown, était originaire d'Austin. Vraiment... C'était étrange. Plus qu'étrange. Pourquoi faire un voyage de deux heures au minimum pour de simple cours d'arts martiaux ? Cela n'avait aucun sens. La surprise fit place à un certain enthousiasme. Le policier avait la sensation d'avoir mis la main sur un indice qu'il se devait de creuser.

Voilà pourquoi il se trouvait à la gare munie d'une carte et d'une adresse écrite sur un bout de papier. Ayant profité du voyage pour se reposer, le policier n'avait pas vraiment établi de plan. S'il avait nourri l'illusion que tout serait facile sur place, cette certitude s'émoussa vite. Il était assez déroutant de se retrouver dans une ville sans aucun point de repère après avoir parcouru celle de New-York pendant des années. Après avoir regardé les alentours en ignorant dans quel direction commencer, il se mit en route, totalement au hasard.

Hormis la légère frustration d'être perdu et la pointe d'orgueil qui l'empêchait de l'admettre, Dewei devait reconnaître que la ville offrait un certain dépaysement. À chaque panneau qu'il croisait, il essaya d'en trouver l'équivalent sur son plan et jetait de temps en temps un coup d'oeil à sa montre. Sur un des bords, il avait griffonner les heures de train pour le retour et l'adresse qu'il tenait de trouver. Austin semblait plus tranquille que New-York. A moins qu'il ne s'agisse que d'une impression commune à tous les touristes débarquant dans un endroit inconnu. Peut-être qu'un Texan penserait la même chose en visitant la Grosse Pomme ?

Bref, son esprit essayait de se concentrer sur n'importe quoi plutôt que d'admettre l'horrible vérité : il avait mal préparé son voyage et maintenant, il était perdu. L'orgueil pouvait vous rendre aveugle ou vous faire nier l'évidence jusqu'au bout. Grâce à ce déni pousser à l'extrême, Dewei remarqua le gamin en train de courir. Rien de bizarre, c'est vrai. Sauf si on faisait attention au magasin et qu'on était flic pendant plusieurs années. Forcément, on obtenait certaines idées reçues par rapport aux gens prenant leurs jambes à leurs cous après avoir porté l'uniforme bleu depuis autant de temps. L'Asiatique fronça les sourcils, son instinct de flic prit la relève et il accéléra le pas avant même de s'en rendre vraiment compte. Tout en marchant, il plia et rangea sa carte afin d'avoir les mains libres.

Il croisa le vendeur qui était arrivé au pas de la porte de sa boutique. Dewei connaissait par cœur l'expression qu'affichait le propriétaire : le regard hébété qui inspectait les passants, la bouche entrouverte, etc... Tout les signes qu'il avait vu de nombreuses fois quand il devait interroger des victimes qui essayait péniblement de se rappeler à partir de quel moment il s'était fait avoir. Le policier accéléra l'allure, il pouvait remercier le jogging (entre autres exercices) qu'il faisait chaque matin qui lui permettait de tenir le rythme. C'est vrai, il n'était pas chez lui, il n'était pas en uniforme non plus. Malgré tout, il avait pris ses menottes, son badge (qui était sa fierté) et son arme de service attaché à un holster masqué par sa veste ne le quittait jamais. Honnêtement, le fait qu'il soit clairement hors de sa juridiction ne lui vint pas un seul instant à l'esprit. Tout ce qu'il voyait, c'était un potentiel voleur qui prenait la fuite devant ces yeux.

Dewei ne cria aucun avertissement. Cela serait une erreur de débutant qui avertirait plus que ne ralentirait sa cible. Le flic new-yorkais marcha d'un pas rapide, se faufilant à travers les passants marchant dans le sens opposé. Puis il se mit à son tour à courir lorsqu'il fut certain de rattraper le gamin. Sa main se referma sur l'épaule du garçon puis assura sa prise en saisissant également le poignet, ensuite, sans ralentir, l'Asiatique poussa avec force sa cible pour la conduire contre le mur le plus proche. S'il était à New-York, l'Asiatique aurait déjà sorti les menottes et ramener de force le gamin en direction de la bijouterie, mais on n'était pas à New-York. À la place, il se libéra une main pour fouiller les poches du voleur.

"Voyons voir ce qu'on a là." Dit-il avec le souffle court à cause de la petite course improvisée. Il trouva une montre qui avait l'air horriblement cher, peu probable qu'un gosse de 13 ans ait les moyens de se l'offrir. L'Asiatique referma sa prise sur l'objet et s'écarta pour enfin libérer sa cible. "Jolie montre." Commenta Dewei avec le sourire satisfait et sarcastique du flic ayant pris un filou la main dans le sac.

En s'écartant ainsi, il prenait le risque que le potentiel voleur ne reprenne sa course, mais Dewei s'en moquait. Au pire, il avait toujours le butin, qu'il pourrait rendre au propriétaire en faisant demi-tour. Et si son instinct l'avait trompé, peut-être qu'il formulerait des excuses. Peut-être.

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MessageSujet: Re: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptySam 16 Jan - 0:56

J'étais bien sûr que ce n'étais pas le bijoutier qui allait se mettre à me courir après. Il n'avait définitivement pas la carrure pour ni le tempéramment pour ça. Enfin, personnellement je n'avais encore jamais vu un bijoutier, ni même aucun commerçant me courir après sur plus de dix mètres. Non pas que je me faisais attraper rapidement, mais parce que le commerçant s'épuisait rapidement. A croire que passer toute la journée derrière une caisse n'aidait pas à entretenir une bonne endurance. Dommaaage ! Peut-être que je devrais lancer l'idée d'une séance de sport quotidienne obligatoire pour les commerçants... ... Non, mauvais délire. Sinon je ne pourrais plus m'enfuir tranquille.

Esquivant sans trop de mal les passants dans la rue, je maîtrisais ma course et savait exactement par où passer. Après quelques minutes, je finis par tourner dans une rue un peu moins peuplée. Mais une main se posa soudainement sur mon épaule et une demi-seconde plus tard, j'étais en train de rouler une pelle au mur le plus proche. Enfin, mon oreille roulait une pelle au mur parce que j'avais tout de même eut le réflexe de tourner la tête. Et non, je ne préfère pas vous faire une dessin d'une oreille roulant une pelle à un mur... Faites marcher un peu votre imagination ! Je ne vais pas tout faire pour vous non plus.

La réalité était tout de même bien moins drôle. J'aurais bien aimé que la raison pour laquelle j'étais ainsi soit simplement parce que mon oreille se soit découvert un amour soudain pour ce mur. Mais non. Je venais de me faire prendre. Evidemment, il fallait que, le seul jour où je vole dans une bijouterie, un flic se mette à me courir après. Enfin un flic ou un gars qui voulait jouer au bon patriote et héro. Je n'aimais pas ces gens là. En plus d'être des trouble-fêtes, ces gars n'avaient en général aucun humour. C'était triste ! Heureusement qu'il y avait des sales gamin comme moi pour animer un peu leur journées.

A mon plus grand désespoir, le gars commença à me fouiller et trouva ma montre. Oui... J'estimai que cette montre était la mienne à présent. Ben quoi ? Je l'avais prise et j'étais bien sûr qu'elle allait m'être plus utile que si elle restait dans une vitrine éternellement. Personne ne serait jamais assez fou pour acheter une montre à un prix pareil ! Bon ok, maintenant elle allait sans doute aller prendre la poussière dans un tiroir de mon bureau avec tout mes autres trophées. Qu'est-ce que vous vouliez que je fasse d'une montre aussi énorme en même temps ? J'avais déjà une montre en plus, bien plus simple et plus adaptée à un gamin de mon âge.

Je ne pu m'empêcher de grimacer lorsqu'on me rendit ma liberté de mouvement et que le gars commenta ma montre. Je n'aimais pas me faire pincer, vraiment. Déjà, ça ne m'arrivait pas souvent. Ce n'était pas pour me vanter, mais j'étais plutôt doué comme voleur. A croire que j'avais ça dans le sang. Je n'arrivais même pas à me souvenir le première chose que j'ai volé dans ma vie. Ca devait remonter à l'école primaire... Quoique pas sûr que je n'ai jamais volé de goûté ou de crayons en maternelle. C'était tout à fait mon genre. Mais que voulez-vous ?! Ce n'étais pas de ma faute si tous les objets abandonné plus d'une seconde avaient besoins que je les ramasse et ne les rendent jamais.

Au final, je ne pouvais pas me laisser vaincre aussi facilement. Je voulais cette montre et je l'aurais. Je m'en fichais qu'elle ne me serve à rien. Je n'avais même pas l'intention de la revendre. J'en avais rien à faire de l'argent. Puis qui voudrait m'acheter ça sérieusement ? Cette montre, aussi brillante soit-elle, était affreuse, on allait pas se le cacher. Je jouais donc le tout pour le tout et me mordis la lèvre inférieur tout en prenant un faux air triste. Mentir pour survivre. C'était un beau credo non ? Bien plus efficace que n'importe quel Hakuna Matata en tout cas !

- Rendez là moi ! S'il vous plait ! Elle est à mon père !  Si je la perd ou l'abime, il ne me pardonnera jamais.

Avec un peu de chance, mon opposant, n'avait pas remarqué que j'étais sorti de la bijouterie avec. Peut-être que si... Mais il fallait que je tente le coup quand même. On sait jamais ! Un gamin pouvait bien avoir la montre de son père... Pour aller la faire réparer ou il aurait pu juste me la confier. Ok, je ne connaissais pas mon père, enfin pas mon géniteur. Mais ça, c'était sûr, l'inconnu ne le savait pas. A moins qu'il ne soit une sorte de stalker qui connait ma vie sur le bout des doigts, mais j'en doutais. Si je m'étais fait suivre pendant des jours et des jours, je l'aurais remarqué non ? Je m'avançais vers mon opposant en essayant de rattraper ma montre. Sait-on jamais, ça ne me coûtait rien d'essayer.

- S'il vous plait ! Je suis déjà en retard !

J'insistai un peu plus en essayant de passer pour un gamin innocent. Souvent ça marchait assez bien avec les adultes. Après tout je n'avais encore que 13 ans, je pouvais bien jouer encore un peu de ma jeunesse non ? En tout cas, ça avait toujours plutôt bien marché jusqu'à présent. Surtout avec mes professeurs en fait. Et avec les mères ou les pères de famille parce qu'ils savaient ce que c'était que d'élever un gosse et se montraient tout de suite plus compatissant quand on leur faisait les yeux doux.
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MessageSujet: Re: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptyMer 20 Jan - 12:17

Dewei faisait un peu trop confiance à son instinct. Cela lui avait déjà joué des tours et peut-être serait-ce encore le cas aujourd'hui. À nouveau, il avait agi sans réfléchir, en se moquant de l'éventualité qu'il n'avait peut-être aucun droit de faire çà puisqu'il se trouve très loin de sa juridiction. Une seule chose était certaine : S'il avait hésité ou s'il s'était arrêté pour demander au bijoutier, il aurait perdu de vue sa cible. Le flic préférait foncer et potentiellement s'excuser après s'il s'était trompé (quitte à faire une entorse dans son orgueil) plutôt que d'avoir des regrets.

L'Asiatique avait resserré sa prise sur la montre avec un sourire satisfait et une pointe de soulagement qui ne se tarda pas à se transformer en une autre forme de satisfaction mauvaise. Prendre un potentiel voleur la main dans le sac avait une sensation particulière, celle qu'on éprouvait en accomplissant ce qui devait être fait. Puisqu'il avait trouvé le butin, Dewei se permit de lâcher sa cible. Si çà ne tenait qu'à lui, il lui aurait déjà passé les menottes, mais, cette fois, il s'était rappelé qu'il se trouvait au Texas et non à New-York. En quatre ans de métier, il avait vu défiler toutes sortes de voleurs. Ceux qui tentaient de fuir dès qu'on leur relâchait un peu la bride. Les menteurs invétérés. Les gamins paumés. Les accros à l'adrénaline tirant un certain plaisir à enfreindre la loi. Et bien d'autres cas de figure, parfois un peu moins malhonnête comme ceux volant pour survivre. Dans quelle case allait-il mettre le garçon qu'il avait précédemment collé contre le mur ? En tout cas, il ne ferait certainement pas partie de la dernière catégorie évoquée, la seule qui aurait pu lui obtenir des circonstances atténuantes aux yeux de l'Asiatique.

Il eut vite sa réponse puisque le gamin se mordit la lèvre inférieure avec une figure triste, suivit par des explications rapides. Dewei fronça les sourcils d'un air soupçonneux et reporta son attention sur la montre. Le modèle était vieux, un peu ringard, ce qui pouvait être un point en faveur de l'excuse du gamin sauf que l'objet (en contradiction avec le modèle) semblait flambant neuf. Le flic la tourna dans sa main, à la recherche d'une inscription. Il y avait toujours une inscription. Dewei savait d'expérience que lorsqu'un père donnait quelque chose de précieux, il y avait toujours un mot gravé afin de vous faire réaliser à chaque instant l'importance de ce cadeau. Ici, il n'y avait rien.

Son interlocuteur mentait, c'était évident, pourtant Dewei avait douté pendant quelques secondes et, même maintenant qu'il avait acquis la certitude que le gosse essayait de le baratiner, ce doute demeurait comme en arrière-plan dans un coin de son esprit. Cette impression l'agaçait, ce qui se ressentit dans ces paroles.

"Très bien." Trancha-t-il en reculant d'un pas et recula également le bras pour placer la montre hors de portée lorsque l'hypothétique voleur s'avança pour tenter d'attraper la montre. "Dans ce cas, tu n'auras aucun inconvénient à ce qu'on retourne à la bijouterie pour que le vendeur confirme ton histoire, n'est-ce pas ?"

Dewei lança un regard critique à son interlocuteur. À vu de nez, le gamin avait presque le même âge que son plus jeune frère, Chao. La comparaison s'arrêtait là, car, si le flic avait toujours su avorter les tentatives de fugue de son jeune frère, il n'avait encore jamais eu à avoir à couvrir un vol et il espérait ne jamais vivre cette situation. À cause de cela, il aurait pu éprouver de l'indulgence ou de la sympathie. Aurait pu. Sauf que Dewei était un Law, une famille horriblement sévère qui ne laissait passer aucun manquement au devoir. Être l'ainée ne signifiait pas avoir de l'indulgence envers les plus jeunes. Chez les Law, avoir de jeunes frères signifiait avoir des devoirs et des obligations, un poids de plus sur ces épaules déjà fort chargé.

"Si je me trompe, j'irai avec toi présenter toutes mes excuses à ton père pour ton retard." Ajouta-t-il pour conclure sa proposition.
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MessageSujet: Re: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptySam 23 Jan - 23:33

Je n'étais pas un dieu de la comédie, j'en avais bien conscience, mais parfois il en fallait peut pour convaincre son interlocuteur. Je gardai donc ma mine de gamin triste et essayait de paraître stressé à l'idée d'être en retard et de me faire gronder par mon père. Mais je ne réussi pas à récupérer ma montre immédiatement, mon interlocuteur semblait sceptique. Pourquoi de tous les citoyen patriote du monde, il fallait que ce soit celui avec de l'intuition qui m'attrape ? Mais qui ne tente rien n'a rien et si je m'accrochait à mon rôle, peut-être qu'il finirai par changer d'avis. Mais je ne préférait pas insister trop pour récupérer ma montre. En faire trop n'était jamais bon en général.

Malheureusement, l'asiatique était loin d'être un imbécile. Il proposa alors de retourner chez le bijoutier pour lui demander son avis. Alors là, j'avais deux solutions : soit je restais confiant et acceptait de la proposition de mon interlocuteur qui, en voyant ma détermination, abandonnerai peut-être l'idée d'aller réellement chez le bijoutier, soit j'avouais tout en espérant qu'il me laisse au moins partir, même si c'était sans la montre. Je me mordis la lèvre inférieur et... Et c'était trop tard, je savais que j'avais hésiter trop longtemps pour paraître crédible. Je finis donc par soupirer juste après que l'asiatique m'ai annoncé qu'il était même prêt à aller faire des excuses à mon père. Passant un main dans mes cheveux, je fis un petit moue d'un air coupable.

- Bon ok, ok, ce n'est pas la montre de mon père... Je viens de la voler... Heureux ?

Je n'aimais pas devoir avouer mes crimes. Surtout que je ce n'étais pas un crime à mes yeux que de voler. C'était juste... Normal ! Ca arrivait tous les jours, je n'étais pas le seul à le faire non plus ! Ok c'était injuste ! Mais la vie était injuste ! Puis sérieusement, que valait le vole d'une petite montre à côté de tout ces milliardaires qui détournaient de l'argent illégalement hein ? Mais apparemment personne ne partageait mon point de vue. Il fallait que je rentre dans le moule, que je suis un bon petit garçon, que je ne fasse jamais rien de mal et que devienne un homme honnête et responsable. Mais je n'en avais pas du tout envie ! C'était bien trop ennuyeux que d'être comme tout le monde ! Je n'avais pas envie de pourrir à Austin toute ma vie !

- En même temps, ce n'est pas mon père qui me confirait un truc aussi cher.

En parlant de mon père, je parlais bien sûr de mon père d'accueil. Il était celui qui m'avait élevé alors que le considérait comme mon père, même si je savais qu'il ne l'était pas réellement. Bref, vous avez compris l'idée. Puis j'avais du mal à comprendre quel paternel pouvait donner une montre pareille à un gamin de 13 ans. Il n'y avait personne qui me faisait assez confiance pour tenter une expérience pareille avec moi. Puis, de toute façon, ma famille d'accueil n'avait pas les moyens pour se permettre d'acheter une montre avec un tel prix. Je finis par hausser les épaules avec un petit sourire.

- Au pire, si ça vous dérange tant que ça que je vole cette montre alors que, vu son prix, personne ne l'achètera jamais alors... Je vous la laisse. Que voulez-vous que je faisse d'un truc pareil ? Gardez-là ou allez la rendre au bijoutier, faites comme vous voulez. Mais laissez-moi partir, s'il vous plait. J'ai attirer bien assez de problème à ma famille d'accueil comme ça... J'ai vraiment pas envie que les services sociaux s'en mêle.

Cette fois-ci, je n'avais plus faux ton suppliant parce qu'il s'agissait de la vérité, ce que je pensais vraiment. Donc pas besoin de jouer la comédie. Puis, je n'aimais pas qu'on me plaigne non plus. Braucoup pensaient que je n'étais qu'un gamin paumé et ce à cause du fait que mon père se soit barré avant ma naissance et que ma mère soit devenue complètement folle au point d'aller se faire interner. Mais en soit je n'avais vécût que très peu de temps avec ma mère et donc passer assez pour que cela ai un impact réel sur moi je pense. Après, les psychologues n'étaient pas d'accord. Mais de mon avis, je n'avais pas à me plaindre. J'avais la belle vie dans ma famille d'accueil. Ils s'étaient toujours bien occupés de moi, comme leur propre fils alors que j'étais un sale gosse qui leur en faisait voir de toutes les couleurs. La moindres des choses que je pouvais faire, c'était d'essayer de limiter les dégâts.

- Puis vous êtes qui d'ailleurs ? Vous n'êtes pas flic si ? Alors pourquoi vous ne m'avez pas passer les menottes ou un truc du genre ?

C'était un peu triste de devoir avouer qu'à 13 ans, je m'étais déjà fait arrêter par un flic pour vol. Heureusement, ce dernier m'avait juste passé les menottes et vu que je lui avait rendu ce l'objet du vol sans trop discuté et avec des excuses... Il m'avait laissé repartir en me faisan juste promettre de ne jamais recommencer. Evidemment, je lui ai fait cette promesse et je l'ai brisée dès le lendemain. Que voulez-vous, je ne pouvais vraiment pas m'empêcher de voler.
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MessageSujet: Re: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptyMar 26 Jan - 23:55

Dewei avait vingt-cinq ans. Techniquement, on pouvait encore le placer dans le rôle de la bleusaille qui se ferait avoir par un gamin à la triste mine. Le fait qu'il avait un petit frère prompt à faire des bêtises auraient pu aussi jouer. Dommage pour Sidney, le policier avait été élevé de manière bien trop stricte pour qu'il puisse ressentir une quelconque empathie avec les excuses du jeune voleur. Malgré tout, un doute subsistait. Après tout, il n'était pas chez lui. Il avait agi sans réfléchir, se fiant à son instinct, à un regard croisé et à un butin qui semblait bien trop cher pour se retrouver en possession d'une personne aussi jeune. Autant dire : pas grand chose, rien qui ne pourrait tenir la route s'il s'agissait d'une arrestation officielle. Alors, il décida de jouer un coup de bluff pour tester l'histoire du gamin en lui proposant de revenir sur leurs pas afin d'en toucher un mot au bijoutier. Tandis qu'il gardait fermement dans sa main la précieuse montre, l'Asiatique fixait Sidney avec un regard où se mêlait suspicion et sévérité. Puis son interlocuteur se mordis la lèvre inférieur et le policier ne put s'empêcher d'avoir un mince sourire devant ce détail. Le gamin était cuit ! Il venait de se trahir. Sans doute s'en était-il aperçu lui-même puisque Sidney ne tarda pas à tomber le masque après avoir poussé un soupir.

"Disons, plutôt, assez satisfait."
Rectifia-t-il lorsque le gamin lui demandait s'il était heureux de son aveu.

Satisfait et rassuré, surtout. Honnêtement, Dewei ne savait pas comment il aurait réagi si jamais il apprenait que l'histoire du gamin était vraie et qu'il avait donc placardé un innocent contre le mur. Son honneur n'y aurait certainement pas survécu. Oui, il était rassuré de voir Sidney afficher la mine qu'arborait tout les voleurs rechignant à avouer les faits. Au moins, maintenant, il restait sur un terrain connu. Quoi que, même ainsi, il n'avait pas autant de liberté que si cette scène avait eu lieu à New-York. Maintenant qu'il était certain d'avoir raison, l'Asiatique se permit de toiser son interlocuteur. Si jeune et déjà, une mauvaise graine... Franchement désolant. Dewei ne pouvait pas affirmer qu'il ne comprendrait jamais ce qui poussait certaines personnes à dérober les objets des autres. En quatre ans de métier, il avait déjà entendu toutes les motivations imaginables. À l'âge de Sidney, les explications étaient moins nombreuses. Est-ce que le garçon qui lui faisait face entrait dans la catégorie des gamins paumés que le policier new-yorkais avait trop de fois croisées ?

Justement, alors qu'il songeait à cette hypothèse, Sidney parla de son père. Dewei croisa les bras, comme s'il se préparait à entendre un refrain qu'on lui avait souvent chanté (celui qui demandait sa clémence) et qu'il voulait montrer qu'une telle tentative était perdue d'avance. Les arguments y étaient, surtout lorsqu'il fut question de famille d'accueil pourtant, le voleur ne les employait pas sur un ton piteux, mais plutôt avec un petit sourire et une certaine assurance. Comme si la suite n'était pas tellement importante. Un comportement assez culotté, Dewei devait bien lui concéder ce point. Tout comme il ne put s'empêcher de lever un sourcil lorsque le gamin osa lui proposer de garder le butin. Ah, comme le flic regrettait de ne pas le renvoyer faire un petit coucou au mur, rien que pour cette audace. Pourquoi se trouvait-il aussi loin de sa juridiction ?

"Si tu ne voulais pas leur attirer des problèmes alors il fallait éviter de voler." Commenta-t-il sur un ton sévère. Lui aussi sortait certainement un refrain que le garçon avait dû déjà entendre. "Au final, tu te moques de garder ou non la montre, alors pourquoi l'avoir prise en premier lieu ?"

Juste pour le frisson de défier la loi ? Cela lui semblait étrange de se montrer sincère lorsqu'il s'agissait de ne pas attirer d'ennui à sa famille d'accueil après avoir dérobé un objet qu'il ne semblait pas vouloir revendre. Puis la conversation prit un tournant un peu plus épineux puisque Sidney lui demanda s'il était flic.

"Je suis flic." Répondit-il en sortant sa plaque avec sa main libre pour la montrer brièvement au gosse avant de la ranger. "Disons que je suis dans le coin pour une autre affaire." Éluda-t-il pour expliquer le fait qu'il n'avait pas encore passé les menottes au voleur. "Mais çà ne pourra pas m'empêcher de rendre visite aux collègues pour leur donner ton signalement." Répliqua-t-il ensuite avec de la sévérité de nouveau présente dans la voix.

Dewei se trouvait devant un véritable sac de nœud. D'un côté, bien que loin de sa juridiction, il ne voulait pas laisser filer un voleur pris sur le fait. Ce n'était pas son style. De l'autre, l'Asiatique ne devait pas oublier la raison première qui l'avait motivé à voyager aussi loin. Il chipota de nouveau à la montre dérobée tandis qu'il pesait le pour et le contre. Très vite, il réalisa qu'il allait devoir faire des concessions.

"Trouvons un terrain d'entente. Je ne connais pas bien la ville donc... Si tu me sers de guide, je dirai au bijoutier que j'ai trouvé la montre dans une poubelle ou que je n'ai pas réussi à te rattraper. Vendu ?"

Il n'arrivait pas à croire que lui, le très sérieux et professionnel Dewei Law, allait faire un marché avec un voleur en culotte courte !
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MessageSujet: Re: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptyVen 5 Fév - 17:33

Je dois bien avouer que je n'étais pas fier de moi sur ce coup là. Ca se lisait clairement sur mon visage que je n'aimais pas cette situation. Mais je n'avais plus vraiment le choix à vrai dire. Mon interlocuteur semblait jubiler de cette réussite, ce qui ne contribuait pas vraiment à me détendre. Heureusement, je n'étais pas du genre à ruminer mes échecs très longtemps, je me repris assez facilement. De toute façon, je n'étais pas à une montre près. Ce n'était pas franchement pour le butin non plus que je volais. Quoique, j'aimais bien entasser mes trésors dans ma chambre. La plupart étaient complètement inutiles, mais il s'agissait ni plus ni moins d'une question de fierté. Certains aimaient les photos, d'autre les médailles et bien moi j'aimais les objets volés.

Je soupirai en entendant mon interlocuteur commencer à me faire la morale. Oui, je savais qu'il ne fallait pas que je vole si je ne voulais pas attirer de problème à ma famille. Mais c'était plus fort que moi et... Et je sais pas, j'avais essayer d'arrêté pourtant ! Même inconsciemment il m'arrivait de voler des objets aux autres. A présent tout le monde se méfiait de moi dans ma classe. Cependant, mes camarades m'aimaient bien quand même, je les faisais toujours bien rire. Apparemment c'était suffisant pour me faire pardonner mes vols. Surtout qu'en général, je leur rendait leur affaires si ils me les demandaient. J'aimais garder mes trophées, mais si je gardais tout, tout le temps, je ne vous raconte pas le bazars !

J'haussai les épaules quand le gars me demanda pourquoi j'avais volé cette montre dont je ne voulais même pas. Et j'en savais vraiment rien ! Il fallait que je lui explique ça comment ? Ce truc brillait dans une vitrine avec un prix exorbitant... Du coup... Sur le moment j'avais eu envie d'avoir cette montre et je l'avais prise. Même si je savais qu'elle ne me servirai strictement à rien. Enfin, je n'allais pas encore débattre là-dessus. Le gars m'avoua alors qu'il était flic, mais apparemment il n'était pas d'ici. Ca expliquait pas mal de chose. Mais je ne fis pas de commentaire, pas la peine de se mettre dans plus de galère bêtement pour le moment. Ouais ! Vous avez vu ça ! C'est fou ! J'arriverai presque à être raisonnable parfois ! Enfin, c'était mal me connaître que de penser que je pourrais me taire éternellement. Puis, le flic m'avait posé une question non ?

- Pfff... évidemment, de tous les citoyens du monde il fallait que ce soit aujorud'hui que je tombe sur un flic.

Ok, ce n'était pas du tout une réponse à la précédente question du gars, mais je n'avais finalement pas pu m'empêcher de faire un petit commentaire là dessus. Que voulez-vous ? Chassez le naturel il revient au galop comme dirait ma grand-mère. Enfin si j'avais une grand-mère bien sûr. Rechniquement, je devais bien en avoir une et même deux ! Mais je ne les connaissais pas alors ça revenait au même. Je finis tout de même par me reprendre, balayant mon air blasé, pour un air innocent.

- Sinon pour la montre... Euh... A vrai dire j'en sais rien. Sur le coup, j'avais envie de la prendre donc je l'ai prise. C'est tout.

Apparemment c'était clairement un des symptomes de la Cleptomanie. Mais je n'aimais pas ce mot, bien trop scientifique à mon goût. Puis qu'est-ce que ce flic en avait à faire de mes motivations hein ? Il pouvait pas juste faire son boulot ? A savoir, être appitoyer par ma petite bouille de collégien ou m'arrêter froidement pour vol ? Pas que j'ai envie de me faire arrêter, cependant j'avais pas envie de gâcher ma journée à ne rien faire non plus. Mais le flic semblait plus ouvert aux négociation que je ne le pensais. J'aimais beaucoup sa proposition d'ailleurs. Il passerai l'éponge en échange d'un tour en ville hein ? J'avais comme l'impression qu'il était en train de se faire avoir tout seul, ça me plaisait bien. Du coup j'abordais un grand sourire en hochant la tête.

- Vendu mon bon monsieur !

Je tendis une main amicale vers le policien pour sceller notre accords. Ben quoi ? C'était bien comme ça qu'on était sensé faire non ? Puis pour une fois que je n'essayais pas de renégocier les termes du contrat, il fallait être content. Enfin si le flic ne l'était pas, moi j'étais aux anges dans l'immédiat. Finalement ma journée allait sûrement être plus animée que prévue ! Servir de guide à un flic serait sûrement marrant. Enfin, j'espérais que ça allait être marrant. Roh, sinon je pourrais pimenter un peu les choses en essayant de perdre le policier dans des quartier pas top.

- Sidney Pilgrim pour vous servir ! Comme ça vous n'aurez pas à me trouver un surnom débile et désobligeant. Vous voulez aller où ?

J'avais totalement oublié l'histoire de la montre. Je m'en fichais complètement je dirai même. J'avais trouvé une nouvelle aventure, un autre sujet pour occuper mon esprit qui fonctionnait toujours à cent à l'heure. D'ailleurs, j'avais hâte de bouger de là, l'inaction ce n'était vraiment pas mon truc. Ouais, cleptomane et hyperactif, je cumulait pas mal et sans parler de ma dislexie. Bref, j'étais le client parfait pour les psychologue. Enfin parfait... Pafait pour se faire de l'argent, parce que les séances n'étaient pas forcément facile avec moi. J'étais loin d'être le genre de personne qui aimait se simplifier la vie et celle des autre.
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MessageSujet: Re: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptyVen 12 Fév - 8:26

Dewei n'aimait pas cette situation et le fait que ce sentiment était clairement partagé n'était qu'une maigre satisfaction. Il avait fallu qu'il tombe sur un jeune cleptomane, la seule fois où il s'éloignait autant de sa juridiction. Tout aurait été tellement plus simple à New-York ! Il ne pouvait s'empêcher de ruminer cette pensée en boucle. Le loustic qui lui faisait face aurait eu déjà les menottes au point et toute cette histoire serait finie depuis longtemps. Sauf qu'en plus d'avoir cédé à cette distraction (car ce n'était vraiment pas son style de fermer les yeux sous prétexte qu'il n'était pas dans sa ville natale), l'officier Law était complètement perdu. Foutu Karma. Il en aurait presque souhaité que Sidney essaye de fuir, histoire d'avoir une excuse pour déverser sa frustration sur quelqu'un. Quoi qu'il ne manquerait plus que le voleur porte plainte contre lui pour parfaire cette journée des plus contrariante !

Pour s'occuper l'esprit vers des pensées moins agressives, le policier avait préféré questionner son interlocuteur sur ces motivations. Ces paroles et ce ton moralisateur, Sidney les avait certainement déjà entendus. Dewei aurait pu parier gros sans crainte de perdre sa mise sur ce fait et le soupir suivit d'un haussement d'épaule que fit son interlocuteur le lui confirma.

Ce fut au tour du policier de pousser un soupir consterné en entendant les explications de son interlocuteur. Il avait envie de cette montre sur le moment alors il l'avait prise. C'était la pire explication qu'il avait jamais entendue. Être récidiviste à cet âge, il y avait presque de quoi perdre foi en la jeunesse. Ah, voilà qu'il ruminait sur le passé comme son père alors qu'il n'avait que vingt-cinq ans ! De mieux en mieux ! Malgré l'ironie de cette pensée, l'Asiatique ne comprenait véritablement pas comment on pouvait enfreindre volontairement la loi... Juste... Comme çà, par ennui. Son petit frère aussi lui en faisait voir avec ces fugues qu'il devait étouffer dans l'œuf. Cela l'énervait d'autant plus que leurs parents avaient mis beaucoup d'espoir sur les épaules du petit dernier de la famille Law. Mais là, on s'éloignait du sujet.

Dewei essayait de rester concentrer sur le voleur. Qu'allait-il faire de lui ? Un simple sermon ne changerait rien et il n'avait aucune autorité dans le coin. C'est alors qu'il repensa à la raison de sa venue ici et, plus embarrassant, du fait qu'il n'avait pas la moindre idée du chemin pour arriver à l'adresse écrite sur sa carte.

Il n'avait pas eu le choix. C'était certainement ce qu'il se dira plus tard pour adoucir cette entorse à son code d'honneur. Cette piste qui l'avait conduit ici était bien plus importante qu'un vulgaire vol commis par un gamin cleptomane. Dewei se méfia du sourire qu'affichait Sydney. Son instinct lui dictait... Disons qu'il se méfierait de la moindre réaction que pouvait avoir sa prise. On n'était jamais trop prudent avec ce genre de loustic. Le gamin se sentait certainement sorti d'affaire. Et, effectivement, c'était le cas à cause du marché qu'ils venaient de passer. Merde. Le jeu avait intérêt à en valoir la chandelle.

Dewei lança un bref regard noir à la main tendue de manière un peu trop amical à son goût et c'était suffisant pour trahir le fait qu'il avait l'impression d'avoir fait un pacte avec le Diable. Peut-être prenait-il trop au sérieux cette histoire. Ce n'était que relâcher un petit poisson pour en capturer un plus gros. Tous ces confrères faisaient çà. Une petite entorse dans un parcours parfait. Tandis qu'il ruminait cette pensée, il sortit la carte pliée dans la main tendue au lieu de rendre la poignée de main amicale.

"Je dois me rendre à l'adresse inscrite sur le post-it." Dit-il en indiquant le bout de papier coller à la carte où il avait griffonné l'adresse. "Tu connais ?" Peu de chance que le gamin réponde non. En fait, cela se jouait plutôt à une chance sur deux pour qu'il soit frapper par un vent d'honnêteté et ne l'envoie pas se perdre dans Austin. En fait, plus il y repensait et plus il regrettait cette idée. Il n'avait pourtant plus le choix à ce stade. Dewei avait donné sa parole et n'était pas le genre à la reprendre, même face à une mauvaise graine.

Au ton de sa voix et à son air sérieux (en totale contradiction avec la bonne humeur de son interlocuteur) on pouvait facilement deviner le message caché dans cette explication : je te surveille, n'essaye pas de me rouler dans la farine. Cette mise au point subtilement faite, il se concentra sur l'objet du délit. Qu'allait-il faire de cette montre ? La rendre directement à son véritable propriétaire semblait la meilleure solution. Toutefois, Dewei sentait que s'il retournait à la bijouterie, son guide improvisé en profiterait pour filer.

"Je suppose que tu refuseras d'attendre sagement ici que je retourne à la bijouterie rendre son bien au vendeur ?" Ironisa l'Asiatique. Même si jamais il le menottait quelque part pour s'assurer qu'il ne bouge pas, il n'avait aucune garantie. Ce genre de voleur avait généralement plus d'un tour dans son sac. S'il la gardait sur lui et que la situation tournait mal, on pourrait le prendre pour un complice. Vraiment... Quel calvaire. "Foutu Karma." Souffla-t-il de nouveau à la limite du murmure en rangeant la montre dérobée dans sa poche. Il allait juste regarder où se situait cette fameuse adresse et puis faire demi-tour. Au pire, se serait sa parole contre celle du gamin. Le genre de chose où une plaque de police apportait un certain poids. Il fit ensuite un petit geste du menton indiquant qu'il était prêt à suivre son guide improvisé.
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MessageSujet: Re: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptyMer 17 Fév - 22:55

La situation avait pris un tournant qui me plaisait bien. J'étais tout souriant et ne cachais pas le moins du monde ma joie. Pour une fois que je m'en sortais plus facilement que prévu, laissez moi savourer un peu ! Puis ce n'était pas sans agacer davantage le flic donc, que des raison de savourer l'instant ! Il fallait pas m'en demander plus. OK, je voulais passer pour un gars responsable et mature, comme tous les ado. Mais justement, je n'étais qu'un ado, donc autant profiter encore de ma jeunesse pour être inconscient, après il sera trop tard. De toute façon, je dis ça, mais je n'avais pas du tout conscience justement d'être inconscient à ce moment là... Cette phrase avait plus de sens dans ma tête...

J'avais plus que hâte de me mettre en route. J'étais intrigué de savoir ce qu'un flic pouvait bien faire à Austin qui soit plus important que d'arrêter un gamin voleur. Mmh... il y avait sans doute beaucoup de raison. Mais bon, vu que dans mon esprit tous les flics des Etat-Unis passaient leur temps à ne rien faire dans leur bureau en mangeant des donuts, comme dans les Simpsons... Oui, j'ai de très grande références, vous l'aurez sûrement remarqué. Du coup, j'étais content et j'avais hâte parce que dans mon esprit, j'étais presque sûr qu'on allait vivre une sorte d'aventure sans pareil à courir à travers tout Austin à la recherche de... De je sais pas moi ! Une sorte de parrain de la Mafia ou un truc trop badass dans le genre !

Le policier me passa alors une adresse en me demandant si je connaissais cet endroit. Je pris un petit moment pour réfléchir. Je connaissais Austin par coeur, mais pas forcément tous les noms de rues. J'avais d'autre moyen de repère en ville. Mais je réussis tout de même à me souvenir de l'emplacement de cette adresse. Ouais, j'avais toujours eu un truc quand il s'agissait de guider quelqu'un. Enfin, j'avais juste un super sens de l'orientation quoi. Pour mes potes, j'étais un peu le Graal, parce qu'aucun d'entre eux n'était fichu de se souvenir du moindre trajet hormis celui qui les amenait de chez eux jusqu'au bahut.

- Ouais ! C'est bon ! Je me souviens où c'est !

Je souris joyeusement parce que, je voyais bien que le policier avait eu l'air soucieux pendant que je réfléchissais et... j'avoues j'en avait faite un peu exprès de le faire attendre. Pour une fois que j'étais en position de force sérieusement ! Quoique, le flic avait toujours la montre et donc la preuve que j'étais un voleur. La prochaine fois, peut-être que j'y réfléchirai à deux fois avant de me plonger dans un truc pareil. Enfin, j'ai bien dit "peut-être" hein ! Il ne fallait pas trop m'en demander non plus. J'avais une certaine tendance à oublier ce qui m'arrangerait bien. C'est fou n'est-ce pas ? Non mais faites pas cette tête là, on est tous pareil, je le sais bien ! Nos priorités à chacun sont juste différentes, voilà tout !

Je pensais qu'on allait se mettre en route directement, mais le flic en avait pas encore fini. Il émis la supposition comme quoi, si il allait voir le bijoutier, je n'allais pas attendre sagement ici. C'était un peu tendre le bâton pour se faire battre que d'agir ainsi. Je haussais les épaules d'un air faussement innocent. De toute façon, tous mes airs innocents étaient faux. Maintenant, ce flic devait en avoir bien plus conscience que n'importe qui sur cette terre. Quoique,... Je crois que mes professeurs soupçonnaient quelque chose. Mais les prof soupçonnaient toujours quelque chose de toute façon. Une vraie bande de parano !

- Oh ! Je n'oserai pas refuser une chose pareille. Mais je ne peux pas vous assurer de pas vous avoir mentit. Puis sérieusement, quelle personne saine d'esprit resterai là ?

J'étais en train de sous-entendre que je n'étais pas sain d'esprit, mais ce n'était pas franchement un problème. Ce n'était pas pour rien que ma famille d'accueil voulait que je voit un psy si ? Puis j'avais un bon sens de l'auto-dérision. Quoique, en soit je ne m'insultait pas tant que ça vu que... En effet, si le flic me laissait seul, je ne me le ferait pas dire deux fois pour me faire la mal. Quoique j'étais con, parce que je lui avais donné mon nom... M'enfin, qu'est-ce qu'il en ferait après ? Je n'étais qu'un gamin, avec quelques petits vols à mon actif, mais rien de bien grave. Puis j'étais en famille d'accueil, en général c'était un argument qui marchait bien parce que tout de suite les gens assimilait ça à "famille à problème donc gosse à problème". Ce qui était totalement bête mais bon.

- Du coup M. Flic... Vous êtes prêt pour partir à l'aventure ? C'est quoi votre affaire à régler ?

Ben quoi ? Je n'avais pas le droit d'être un peu curieux ? Tout aussi joyeusement que tout à l'heure je commençais à me mettre en route vers notre destination. Je voulais bien être gentil, mais il fallait quand même que je sois rentré pour 16h30 à la maison donc, on avait pas trop de temps à perdre non plus. Je voyais bien que cette histoire de montre perturbait et ce fut plus fort que moi, je ne pu m'empêcher de donner une tape amicale sur l'épaule du policier en rajoutant.

- Roh mais il faut pas tirer cette tête voyons ! C'est une belle montre dans le fond nan ? Je suis sûr que c'est pas avec votre salaire de flic que vous pourrez vous en payez une pareille. Je le dirais à personne, promis. Alors peaace ! Vous êtes tendu comme un string !

Je n'étais pas sûr que le policier apprécie ma tentative, mais je n'étais pas non plus là pour faire ami-ami. Je n'aimais juste pas que les choses se passent dans une mauvaise ambiance. On ne pouvait pas m'en vouloir pour ça si ? Au pire, je pouvais lui ressortir la carte du gamin abandonné par sa famille et tout ! J'étais devenu plutôt douée pour me trouver des excuses ! Bon j'avais encore des progrès à faire, c'est vrai... Mais quand même !
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MessageSujet: Re: Run boy run ! Feat. Dewei   Run boy run ! Feat. Dewei EmptyMar 15 Mar - 22:51

En passant l'adresse à la mauvaise graine, Dewei eut l'impression persistante qu'il s'apprêtait à commettre la plus grosse erreur de sa vie. Une impression qui ne voulait pas partir alors qu'il jugeait du regard cette 'aide providentielle' avec la plus grande suspicion. Au nom d'une humiliation vieille d'une dizaine d'années, il allait laisser filer un voleur prit la main dans le sac. C'était comme de jeter aux orties tous les préceptes qui lui avaient donné ce caractère si intraitable par rapport à la Loi. Peut-être exagérait-il un peu. Peut-être, même, exagérait-il beaucoup, mais, pour Dewei, fauter une foi incitait à recommencer. Comme disait l'adage : les excuses sont là pour s'en servir. De ce fait, qu'est-ce qui le mettait à l'abri de recommencer s'il acceptait de fermer les yeux sur le vol de la montre en échange d'un service ? À la lumière de cette réflexion, le flic ne pouvait donc s'empêcher de se demander : est-ce que cela en valait le coup ? Et la réponse était aussi nette qu'étonnante : oui. Du moins, si cette entorse faite à ses principes aboutissaient vers une piste solide.

Ce qui n'était pas gagné étant donné le loustic qui allait lui servir de guide ! Quelque chose lui déplaisait chez ce gamin. Le plus énervant, c'est qu'il n'arrivait pas à expliquer exactement pourquoi. Ce n'était pas le comportement insouciant de son interlocuteur. Ce n'était pas non plus le fait qu'il était manifestement un voleur récidiviste à son âge. Son impression concernant Sidney tenait plus du bruit de fond agaçant lorsqu'on écoutait un disque. On entend juste assez de cette nuisance sonore pour en être irritée sans pouvoir clairement l'identifier.

Par contre, il eut un pressentiment bien réel et facilement identifiable lorsque la mauvaise graine lui assura avec un sourire joyeux qu'il voyait où c'était. Le sentiment que son guide improvisé allait peut-être se payer sa tête en le baladant en ville. Un doute qui eut le temps de grandir alors que Sidney avait pris son temps avant de répondre. Ce qui expliqua la méfiance encore perceptible chez l'Asiatique devant cette déclaration optimiste. Dewei n'aimait pas demander un service, cela vous rendait dépendant de quelqu'un. Carrément à sa merci selon le caractère de la personne. Devoir en arriver là rajoutait à l'impression de faire une erreur. Foutu Karma.

Très vite, Dewei réalisa qu'il tenait toujours la montre. L'objet du délit. Une autre épine dans son pied. Que fait avec l'objet ? Il ne pouvait pas la laisser dans une poubelle, la rapporter ou la rendre au voleur. La montre dérobée semblait concentrée en un point ses remords par rapport à cette histoire, le prix a payé pour poursuivre sa vengeance personnelle et le flic (jusqu'à présent sans tache) n'aimait pas du tout cela. Malgré tout, l'Asiatique ne voulait pas renoncer. Tout ce qu'il pouvait faire, c'est pester encore et toujours sur le Karma, tout en imaginant que cette situation aurait été plus simple si elle avait eu lieu à New-York.

Il ne put s'empêcher d'émmettre l'idée que le gamin l'attente 'sagement' ici, le temps d'aller rendre la montre. Son ton fut plus ironique à mesure qu'il réalisa la naïveté de la demande. Ce n'était pas la réaction de Sidney qui allait améliorer son humeur. Le verdict était dit et se voyait clairement sur le visage du policier : Ce gosse était irrécupérable.

"Au moins, j'aurais essayé." Souffla-t-il avec un air désabusé face à la remarque de son interlocuteur. Bon sang, dans quel guêpier s'était-il fourré ? Après une ultime hésitation, il décida qu'il valait mieux garder la montre. "En route." Dit-il après avoir rangé l'objet volé, son ton était entre l'agacement et l'impatience.

Une autre raison pour laquelle il n'aimait pas demander de l'aide : les questions. Bien sûr, le gamin ne manqua pas d'en poser. Le pire, c'est qu'il ne pouvait pas répliquer trop sèchement comme il rêvait de le faire. Il devait faire pattes blanches au maximum pour ne pas inciter son guide improvisé à se payer sa tête.

"Filature d'un suspect... T'occupe pas des détails." Expliqua-t-il sommairement en commençant à suivre Sidney. Venant de Dewei, il s'agissait là d'une réponse courtoise.

En vérité, et, bien involontairement, le voleur avait mit le doigt sur une faille. Le flic n'avait pas de plan. Il avait suivi sur un coup de tête une piste qui semblait intéressante. Que ferait-il lorsqu'ils arriveront à cette adresse ? Mystère. Peut-être que Dewei reviendrait-il pour une filature plus poussée. Comme il était hors de sa juridiction, il ne se voyait pas toquer à la porte pour poser des questions. Il n'était pas vraiment doué pour le bluff. Merde, comment avait-il pu passer devant un détail pourtant aussi crucial ?!

Une tape supposée être amicale sur son épaule le tira de son humeur menaçant de devenir massacrante. Dewei lança un bref regard à son guide comme s'il venait soudainement de se souvenir de sa présence à ces côtés.

"Pour ta gouverne, je compte bien rendre cette montre quand toute cette histoire sera finie." Répliqua-t-il, montrant qu'il se montrait intransigeant avec la justice. Même si rapporter la montre bien après soulèvera bien des questions, Dewei préférait faire face à la suspicion d'un commerçant que d'avoir affaire à sa conscience. "J'ai déjà une montre et elle me convient très bien." C'est surtout que, comme cette montre vient de son père, une personne qui ne donnait jamais rien à la légère et serait du genre à vous déshériter s'il ne vous voyait pas utiliser ces cadeaux.

Malgré tout, il devait admettre que le gamin avait raison. Il ne pouvait rester aussi tendu durant tout le voyage. Il poussa un long soupir dans le but de se calmer. "C'est bon. Évitons simplement de reparler de çà, je risque de changer d'avis." Dit-il d'une voix manifestement plus calme.

Le bon côté, c'est que son guide marchait vite, peut-être devait-il rentrer chez lui à une certaine heure. Vraiment... Voleur à son âge, Dewei avait du mal à digérer cette nouvelle. Cependant, il valait mieux penser ainsi que de risquer d'imaginer qu'il se montrait presser pour le conduire dans un piège. Oui, le flic ne donnait pas facilement sa confiance.


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