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 Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)

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MessageSujet: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptyVen 15 Avr - 22:58

Chérie, je suis rentré !
Ofelia & Lyllian-Aaron

Lyllian revenait de son cabinet. Devant le miroir de l’ascenseur, il avait bien triste figure avec sa compresse qu’il maintenait contée à son sourcil gauche. Il la tamponnait depuis son dernier rendez-vous jusqu’à son appartement dans la vain espoir qu’il arrive à refermer cette fichue veine. Il profitait des feux rouges pour essuyer le sang qui avait coulé et reprenait son tamponnage technique. Le dernier patient avait eu une réaction agressive et surtout spontanée. Le psychiatre avait été un peu distrait ces derniers temps et que c’était des accidents qui pouvaient arriver dans son métier. Ce soir, il ne s’y attendait pas. Un bibelot sur la table basse était à porté de main. Le patient l’avait attrapé et s’était jeté sur Lyllian-Aaron pour venir lui écraser l’objet avec force sur le crâne. Il a été fortement sonné, mais il s’est défendu sans mal avant d’appeler la police. L’agresseur était connus des autorités et son dossier psychologique en disait long. Il était bien trop délicat pour le psychiatre de le supprimer. Quoique… Il aurait peut-être du. Qui se plaindrait de sa perte ? Par principe il ne le fit pas et surtout parce qu’il était fatigué à l’idée de cacher le corps et de ses débarrasser des preuves. Ce n’était pas son soucis. Il voulait simplement rentrer. Il fit sa plainte et sa très ravissante secrétaire s’était précipitée pour le pouponner et le soigner après les instruction du policier pour sa blessure. « Il faudrait allez aux urgences quand même. Quelques points américains ne vous feront pas de mal » insista le corpulent monsieur qui n’avait fait que les premiers soins. Le stricte nécessaire. Lyllian avait seulement hoché la tête et toutes l’équipe de bras cassés partirent et embarquèrent le connard qui lui avait gâché sa soirée. Il ne comptait pas y s’y rendre. La secrétaire lui proposa alors de venir chez elle et ajouta, mutine, qu’elle saurait le soigner et le détendre. Lilly refusa. Il n’avait pas la tête à ça. Pas avec elle. Il préférait rentrer. Il voulait juste qu’on le laisse tranquille et aller s’allonger.

L’ascenseur de l’immeuble chic dans l’un des plus beau quartier de N.Y. s’arrêta au trente deuxième étage. Il avait une incroyable vue sur la baie. Il ne devait pas passer ce soir mais aller au manoir pour rendre visite à son chien et surtout récupérer des papiers. De plus ça lui aurait évité de devoir croiser O avec qui il s’était un tantinet pris la tête ce matin. Une vague histoire de sucre lancé et de vêtements trop peu décent pour l’avis que d’un seul parti. Finalement, il n’avait pas eu le courage de se rendre jusqu’en banlieue dans le chemin sombre au milieu d’une zone forestière. Il n’avait pas pris le temps de la prévenir et même il n’y était pas obligé après tout.

Il ouvrit la porte et déposa ses clés sur la bonbonnière en cristal qui trônait sur la console à l’entrée. Son blouson prit place sur la paterne à côté et il s’engagea dans le salon pour poser deux dossiers sur la table. L’un était plus maigre que l’autre, mais les deux était bien consistants. Il les lirait demain, se fit-il lui même la remarque après avoir hésité à les emporté avec un whisky dans le canapé. Il opta pour le canapé en solitaire… Avec le whisky. Devant le petit bar qui était près du couloir menant vers le reste de l’appartement. Posant le verre sur la table et chopant la bouteille, il s’arrêta la main prêt à la dévisser. Un bruit l’alerta. Il n’espérait pas qu’il entendait vraiment ce qu’il entendait. Il craqua une ou deux cervicales d’un mouvement de tête et claqua la bouteille sur le meuble rétro en bois. D’un pas de loup, il s’approcha alors de sa chambre. Ses doutes furent fondés. La salope chuchota t-il en serrant les poings et essayant de retenir sa rage. C’est pas pour ce soir !

Il défonça la porte d’un simple coup de pied, la claquant en trombe contre une commode. Le couple qui batifolait paniqua et il apprécia le sentiment de honte et de gêne qui dégoulinaient de leur regard.
« Dégage ! » s’adressa t-il à l’homme qui cherchait en vain sa dignité dans ses chaussettes et autres sous-vêtements trainant dans sa chambre. « Casse toi avant que je te tue ! » continua t-il d’aboyer. Comment pouvait-elle faire ça dans son lit ? Il avait envie de vomir. L’homme déguerpit. Lilly le suivait du regard puis posa ses yeux clairs sur O’. « Finalement j’ai changé d’avis… » dit-il la voix sombre, attrapant l’hallogène juste à l’entrée de la chambre. Il embarqua avec lui la lampe qui se détacha violemment de la prise alors qu’il s’enfonçait dans le couloir. Après un fracas, des râles et deux autres le silence s’imposa dans l’appartement. Lilly réapparut dans la chambre : « Donne moi une raison de ne pas te foutre à la porte ou te buter ! » lui hurla t-il hors de lui. Il voulait juste être tranquille chez lui.

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Dernière édition par Lyllian-Aaron McLochlainn le Lun 18 Avr - 19:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptyDim 17 Avr - 10:41

Comme chaque fois qu’Ofelia n’avait rien à faire de ses journées et qu’elle savait que rien ne se passerait, si l’envie lui prenait elle se commandait un nouvel homme. Cette fois elle essaierait de le laisser en vie à la sortie. Rendez-vous dans un petit restaurant pour faire bonne figure, elle prêtait bien ses orifices ensuite pour alléger le coût de l’addition à son rencard. Enfin ça dépendait. La dernière fois qu’elle avait voulu se faire inviter, elle avait dû payer le McDo… Si c’était pour terminer une nouvelle fois dans une cave, à ce moment-là elle préférait rentrer seule. Mais non, le garçon avait été tout à fait charmant. Un peu collant certes, à poser des questions que personne ne pose lors d’un premier rendez-vous. À moins que l’âge, le nom, le poids et la taille du rat de la fille que vous invitez à manger vous intéresse vraiment. Même Ofelia ne s’intéressait pas autant que ça à son rat. Elle le nourrissait pour ne pas le crever, elle le sortait de la cage quand elle avait besoin d’avoir sa peluche vivante entre ses mains, pour le reste, elle y accordait moins d’intérêt visiblement que l’autre.
Et puis ça avait vite dérapé. La peau du ventre bien étirée, Ofelia avait pressé le moment où elle enlèverait toutes ces couches de vêtements. Elle lui avait proposé de s’en aller. D’habitude, on lui proposait toujours de le faire ailleurs que chez elle, mais ç’en devenait presque malsain de voir à quel point celui-ci était fasciné par l’existence d’un pauvre rat à New-York. Ofelia se doutait que c’était une excuse pour ne pas l’inviter chez lui, pour une raison ou pour une autre, dans le fond elle s’en foutait. D’habitude elle refusait que ça se passe chez elle, pour la simple et bonne raison que c’était avant tout chez Lilly. Mais aujourd’hui elle savait que Lilly ne serait pas là. Ce matin encore, il lui avait confirmé qu’il rentrerair directement à son manoir. Il la laissait s’emmerder seule, alors elle allait se venger. Même s’il ne le saurait jamais. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent, voilà tout.

En revanche, Ofelia ne s’attendait pas à ce que Lilly vienne à l’appartement. Il lui avait pourtant affirmé qu’il ne passerait pas ! Elle avait entendu un peu de bruit à l’appartement pendant le moment même où elle concluait son affaire avec son rencard – elle se rendait compte qu’elle ne connaissait même pas son prénom, alors que lui savait tout de son rat – certes, mais elle s’était persuadée que c’étaient les voisins. À aucun moment elle n’aurait deviné que le fils de Némésis lui faisait une mauvaise surprise. À aucun moment, jusqu’à ce qu’il fasse iruption dans la chambre, presque au moment de l’apogée. La frustration. Mais ce n’était pas à ça qu’avait pensé Ofelia sur le coup. Sur le coup, c’était d’abord la honte d’être surprise en plein acte, ici le pire, qui se traduisait sur son visage par un regard qui évitait celui de Lilly. Le rencard d’Ofelia lui, réagit bien plus vite. À peine le propriétaire des lieux était-il entré qu’il était presque habillé à moitié. Pauvre chose, avait pensé Ofelia. Elle avait presque eu de la peine pour le garçon. La prochaine fois, il n’insistera pas pour squatter l’appartement de son trou sur pattes.

Alors qu’Ofelia était restée seule et dévêtue dans la chambre de Lilly pendant que celui-ci traitait son intrus comme il se devait dans ce genre de situation, elle entendait les coups et les pauvres bruits de douleur du type. Elle était assurée que Lilly avait le dessus, aussi elle ne s’inquiétait pas du sort de la victime. Du moment qu’il n’était pas mort, il était toujours possible d’arranger un scénario qui tenait à peu près debout. S’il était mort… il faudrait vraiment qu’Ofelia fasse profil bas. Deux morts en moins d’une semaine dans le même quartier, deux types à peu près du même âge qui étaient passé entre ses cuisses, ça faisait une drôle de coïncidence, même pour les enquêteurs les moins futés.
Ofelia s’était avancée dans le couloir, voir l’ampleur des dégâts. Son amant était presque inerte, collé sur le carrelage comme un insecte mort, mais il n’avait pas l’air si mort que ça. Par réflexe, elle s’était reculée dans la chambre quand elle devinait que le moment était venu pour Lilly de régler ses comptes avec elle, maintenant qu’il en avait sûrement fini avec l’autre. La question que Lilly lui posait alors excita presque son envie de jouer et un sourire s’étira sur ses lèvres. « Tu peux pas. Pas tant que tu n’auras pas été à la place qu’occupait ce type trente secondes avant que tu débarques. » Dit-elle avant d’ajouter : « Puis c’est rien on n’a pas fait tomber les murs… t’as juste à changer les draps si ça te gêne. Et puis merde, ça t’apprendra à prévenir de ton arrivée. » Après tout, elle estimait ne pas avoir à se justifier. Si la porte de la chambre était fermée, si Lilly avait deviné ce qu’il s’y passait, la politesse aurait été qu’il se casse, comme c’était prévu. C’est elle qui aurait dû lui demander une raison pour ne pas le buter.

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MessageSujet: Re: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptyDim 17 Avr - 14:56

Chérie, je suis rentré !
Ofelia & Lyllian-Aaron

L’ombre de la jeune femme se déroba sur le sol du couloir alors que Lilly revenait à sa chambre. Il était en colère et il en avait marre. A bout, le pas lourd il pénétra alors sur la scène du crime. La regard glacé et meurtrier, il était prêt à exploser de nouveau. Il ne préféra rien dire tout de suite, l’halogène qu’il trainait encore derrière lui d’une poigne nonchalante. Il avait finit par lui hurler des paroles qui bien sûr étaient plus dites sur la colère qu’elles étaient sincère. Il le pensait vraiment sur le coup, mais il réfléchirait d’ici quelques heures. Elle n’avait qu’à lui présenter des excuses. Même ça c’était trop demandé pour elle ! Une sacrée pétasse quand elle s’y mettait.. Son poing se serrait sur le cadavre de lampe dont la coupole était brisé et l’ampoule qui pendait à un petit réseau de fils électriques. Il inspira lentement et puissamment. Il finit par exploser la lampe au sol en deux violent coup, faisant voler des éclats un peu partout. Il jeta la lampe tordue et en morceau dans un fracas sur le parquet de la chambre. Il la fusillait du regard. De quelques pas il fut juste en face d’elle et il lui empoigna les cheveux avec force. Il tira un peu dessus, juste pour l’intimider et surtout ne pas lui coller son poing dans la figure. On pouvait voir à son regard qu’il hésitait entre toute les façons qu’il pourrait choisir pour lui faire mal. Non... Laisse tomber. Il la jeta sèchement sur le lit.
« Tu changeras les draps ! » finit-il par beuglé. Il ouvrit la bouche et brandit son doigt toujours accusateur mais finalement rien ne sortit. Il se ravisa et sortit subitement de la chambre. Dans le couloir, il trébucha contre le mur, détachant le cadre et le verre se brisa lorsqu’il rencontra le sol. « Putain mais casse toi ! » somma t-il au plan-d’un-soir de quelques coups de pied gratuit. Il l’enjamba.

Dans le salon, il se servit un verre de whisky, il aurait du commencé par ça depuis le début. Il ne préférait même pas lui parler ou essayer de communiquer avec elle. Ca risquait de partir très loin et de mal finir. Après une énorme goulée, il se calmait l’esprit en rejetant la faute à son « karma ». Sa mère vengeait ses fautes. Il lui leva son verre en regardant symboliquement les cieux. Elle s’est bien démerdée avec cette journée ! Toutes des connasses… Son verre se vida d’une deuxième goulée et il le remplit à nouveau. Il remarqua alors des tâches de sang sur sa main, puis une goutte qui s’écrasa sur cette dernière. Il avait oublié sa blessure. Le verre toujours en mains, il fouilla dans ses armoires de la salle de bain. Le whisky patientait tranquillement sur l’étagère du miroir, à côté de la crème hydratante de O’ et le pot de brosse à dent. Concentré devant la glace et avec des gestes sûrs (par habitude et formation) il posa des points de suture américains sur son arcade sourcilière. Il s’assit sur le bord de la baignoire et attrapa son verre. Il pianotait ses doigts sur son genoux pensif. Puis soudain, il remarqua les pieds du jeune homme qui dépassaient tout juste devant la porte de la salle de bain.

« Je te ferais remarqué que je suis chez moi et je n’ai pas à prévenir quand je rentre chez moi. C’est mon appartement ! Il n’y a rien à toi ici à part ton linge sale et le cadavre au milieu du couloir… » avait-il parlé assez fort pour qu’elle l’entende. Sa colère était descendue d’une graduation. Pas complètement attention. Il sirota alors tranquillement sa boisson, attendant la réponse du camp ennemi. Il avait lancé les hostilités. Il était prêt pour recevoir la deuxième rafale et cela pas sans se défendre ou attaquer. Un rictus se dessinait sur ses lèvres. C’était aussi un jeu entre eux, mais ce jeu était toxique et ça finissait toujours mal. La dernière fois, Lilly avait finit aux urgences pour une éventration. Après tant mieux pour elle, si finalement elle reconnaissait qu’il avait raison et qu’elle s’excuse.

Le but était de commencé doucement, avec des petites remarques et tester son humeur. Après à lui de trouver les failles et de frapper là où ça va faire mal. Il faisait tourner le whisky au fond de son verre. Allez Petit Coeur, ouvre moi tes portes. Laisse moi voir dans tête que je te pourrisse...

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MessageSujet: Re: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptyDim 17 Avr - 16:11

Il aurait suffit que Lilly arrive trente minutes plus tard et il n’y aurait pas eu toute cette violence. Ofelia aurait tranquillement terminé sa soirée, calmée par son plan cul et reposée avec Lilly devant la télévision. Ofelia avait tellement horreur des imprévus, surtout quand ceux-ci impliquaient les mauvaises humeurs de son colocataire.
Justement, lorsque ce dernier l’attrapait par les cheveux, elle s’apprêtait à utiliser ses mains elle aussi, mais avant qu’elle n’ait pu dire ou faire quoi que ce soit, c’était un contact avec le lit qu’elle venait à peine de quitter qu’elle retrouva. « Moi ? » demandait-elle, offusquée. Pourquoi changerait-elle les draps après tout ! Ce n’était pas elle que ça dérangeait de dormir ici. Qu’il aille dormir sur le canapé s’il préférait, elle n’en ferait rien. « Tu ramasseras tes conneries. » Elle avait répliqué en l’imitant grossièrement. Puis une fois assurée qu’il était trop loin pour l’entendre, elle se mettait à marmonner des insultes qu’elle inventait parfois. Elle avait horreur d’être rabaissée à ça, elle ne supportait pas cette façon qu’il avait de lui faire comprendre qu’il avait le dessus, et surtout quand la situation ne l’aidait déjà pas à être de bonne humeur. Entre nous mon gars, je ne suis pas ta bonne, pensait-elle un peu fort. Elle savait qu’il avait le fric pour se racheter une lampe, mais même avec tout le fric du monde, ce n’est pas Ofelia qui finirait par lui lécher les bottes et lui dire amen à tout.
À son tour, elle sortit de la chambre. Et à son tour, elle faillit se retrouver nez contre terre à cause de la masse inerte qui s’y trouvait. Ofelia y passa le pied dessus comme elle pousserait du bout des orteils le chien de Lilly quand elle l’estimait trop près d’elle pour le supporter, juste pour s’assurer qu’il n’était pas trop amoché. Qu’il ne lui manquait pas un œil, par exemple. Pauvre type, se répétait encore une fois Ofelia. Elle n’avait pas assez de compassion pour ce jeune homme pour lui offrir autre chose qu’une moue pour tout signe d’amitié, mais elle supportait assez mal la frustration pour que sa mauvaise humeur ne commence à venir. Heureusement pour Lilly, tout allait presque bien pour le jouet qu’avait ramené Ofelia à l’appartement, ce n’était pas aussi grave qu’elle l’avait imaginé. Pour Lilly, elle ne pourrait pas en dire la même chose. Elle-même ne savait pas comment allait terminer leur prise de bec, et dans quel état ils se trouveraient.

Elle passait par le salon, histoire de rester dans les pattes de Lilly. Elle n’avait pas prévu d’en rester là, mais ça il devait déjà le savoir. Mais personne dans la pièce. Entendant bouger dans la salle de bain, elle suivait les bruits, chopant au passage sans même y faire attention deux couteaux à viande sur le plan de travail. La dernière fois qu’elle avait tenu un couteau en main avec cet état d’esprit, il y en avait un qui avait mal fini. Qui avait fini tout court, en fait. Ofelia ne venait de toute façon jamais régler ses comptes les mains vides, et n’importe quoi pouvait faire l’affaire. Elle n’avait pas pu finir de calmer ses nerfs d’une façon avec la choses qui gisait à présent dans le couloir, elle les calmerait d’une autre façon avec Lilly. Elle se stoppait quand elle l’entendait beugler, puis elle lui répondit d’une voix beaucoup plus calme. Elle était plus proche qu’il ne le pensait. « Le savoir-vivre, tu connais ? On n’entre pas dans une chambre quand on sait ce qu’il s’y passe. Pas quand je suis à l’intérieur. » Elle apparaissait alors dans le cadre de la porte de la salle de bain alors que le premier couteau se fichait dans le mur tout près de la tête de son ami. Elle aurait très bien pu le toucher et assez bien viser pour qu’il ne s’en remette pas, mais elle ne l’avait pas fait. Elle voulait juste lui faire comprendre qu’elle méritait un meilleur traitement.
Exagérée, cette réaction ? Oui elle l’est, et la fille de Thanatos le savait. Mais elle estimait qu’en passer par là était le seul moyen de marquer les esprit. Elle estimait aussi avoir tous les droits d’être en colère. Elle estimait que Lilly n’avait pas à débarquer lui mettre la honte de sa vie, bousiller son jouet et juste se servir un whisky pour se détendre alors qu’il avait demandé à Ofelia de jouer les femmes de ménage. Quand il s’agissait de pulsions sexuelles, elle se retenait avec Lilly. Quand il s’agissait de pulsions criminelle, rien ne la calmait si elle n’agissait pas. Pas même un verre de whisky. Elle savait qu’elle pouvait avoir le dessus alors. « Ben alors on s’est fait mal ? » Elle n’avait même pas remarqué, un peu plus tôt. Sans doute la raison de sa venue à l’appartement finalement, vu ce à quoi il s’affairait.

Elle s’avançait lentement, l’allure naturelle alors que le deuxième couteau tenait toujours dans sa main, juste caché depuis là où se trouvait Lilly. Elle parlait d’une voix plus calme, plus douce, mais la colère transperçait toujours dans son ton. « Oses dire que tu ne veux plus de moi ici, vas-y, oses me virer. Et je me casse, promis. » Juste après m’être occupée de toi. Elle préférait rester maîtresse de la situation avant que les déformations professionnelles de Lilly n’arrivent jusque dans l’appartement. Qu’il se serve de ses capacités jusque dans cette salle de bain.

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MessageSujet: Re: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptyDim 17 Avr - 19:47

Chérie, je suis rentré !
Ofelia & Lyllian-Aaron

Il sirotait toujours tranquillement son verre. Sa main gauche serrait le bord de la baignoire sur laquelle il s’était assit. Ses phalanges blanchissait et la peau grinçait contre la céramique brillante. Il venait de déclarer la guerre ouverte en lui en voyant qu’une simple petite pique. Par habitude, il se taisait, partait, parfois les deux, où s’isolait dans l’appartement pour boire tranquillement. Non ce soir, il n’avait pas envie de laisser couler. Pas ça. Pas après la saloperie qu’elle lui avait dite. Comment pouvait-elle jouer sur ce plan là avec moi ? Elle sait ce qu’elle m’aspire réellement. Elle sait très bien, ou alors pas assez… C’est vraiment une faiblesse à éviter. Et face à O’ il ne voulait montrer aucune faiblesse. Il ne voulait pas qu’elle voit à quel point elle pouvait avoir un pouvoir sur lui. Celle comme cette même fois où elle ne l’avait pas lâché jusqu’à ce qu’il finisse aux urgences. O lui répondit alors et se redressa soudainement. La fourbe, elle s’était silencieusement rapproché et si son but était de le surprendre, c’était réussi.
« Putain mais c’est mon lit » râla t-il en accentuant sa propriété pour simple réplication.

La seconde d’après Lilly s’était enroulé sur lui même, les bras autour de la tête. La lame avait filé près de son oreille. Le verre se brisa dans le geste de panique de l’homme. Le carrelage était miné de bout de verre et de whisky collant.
« Petit secret entre nous : T’es une grande malade ! ». Il releva légèrement la tête pour étudier la situation. Son palpitant lui avait légèrement coupé la respiration. Il s’osa à se redresser à nouveau les deux mains sur le bord de la baignoire. Il était prêt à bondir, pour attaquer ou se défendre. A voir quelle tempérament prendrait le dessus. Elle pensait le lui faire à lui qui étudiait le comportement des gens. Elle lui cachait quelque chose, psychologiquement ou physiquement, tout en elle parlait : la position de son corps, son regard, la tonalité de sa voix (qu’il connaissait par coeur), sa respiration, … Lentement, il glissait le long du rebord de la baignoire.
« C’est pas que je veux que tu te casse. Je veux pas que tu baise ici dans le lit où je dors. Le miens. Ai juste un minimum de respect pour ma dignité alors que j’ai été bien gentil de t’héberger ! » dit-il avec cynisme, ses doigts glissèrent le long du rideau de douche pour y trouver une bonne prise. Il ne la quittait pas des yeux et elle pouvait sentir qu’il s’attendait à une nouvelle vague de sa part. « Allez montre moi ce que tu vas faire… Tu n’attends que ça, je t’attends. C’est vraiment pas le soir. Tu devrais arrêter de jouer les connes. Surtout que t’es la moins excusable de nous deux ce soir. » sa voix avait sifflé, la défiant en se rapprochant légèrement d’elle, un rictus mauvais sur les lèvres. « Je te raterais pas… »

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MessageSujet: Re: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptyDim 17 Avr - 23:50

« Et c’est ma vie intime. Je crois que tu n’en fais pas encore partie, de ce que je sache. » Le encore, ce n’était pas pour signifier qu’elle avait l’intention d’aller plus loin encore avec Lilly, c’était seulement pour faire référence à ce qui s’était déjà passé d’intime entre eux, parce que ça n’était jamais allé jusqu’au bout. Ouais, elle n’avait peut-être pas utilisé le bon mot. Elle ne voudrait pas qu’il se fasse trop vite des idées. « Ton lit ou non, t’étais pas censé être là, connard. Je ne t’ai pas autorisé à entrer dans ma vie privée. Et tes putes je les tabasse pas à coup de lampe, que je sache. »

Le fracas du verre plein d’alcool contre le carrelage ne fit même pas ciller Ofelia, elle était trop concentrée sur Lilly, sur ses réactions et sur ses prochains mouvements pour sursauter au moindre petit bout de verre cassé. Elle se sentait juste un peu conne de ne pas avoir mis au moins des chaussons pour éviter de se couper un orteil. « Je suis une grande malade ? » La confession de Lilly sur son état d’esprit n’avait fait que l’énerver un peu plus qu’elle ne l’était déjà. Le grand malade dans l’histoire, c’était celui qui avait défoncé la moitié de son appartement pour une petite crise de possessivité. Elle, elle ne faisait que mettre les points sur les i, faire passer le message à Lilly : respecte mon cul. Et si elle était une grande malade, il ne semblait pas encore savoir jusqu’où elle était capable d’aller, même avec lui. Elle lui avait pourtant à plusieurs reprises donné des aperçus. Il se redressait, semblait prendre plus d’assurance encore. Assurance qu’Ofelia se ferait une joie de réduire à néant. « Tu m’héberges parce que ça t’arrange bien… au fond c’est juste mon cul que tu veux, toi aussi. » Elle le disait avec son assurance à elle, mais même dans ce genre de moments, elle cherchait encore à savoir où il en était vis-à-vis d’elle, si même dans ce genre de moments il continuait de vouloir un peu plus qu’une relation amicale entre eux. « Quant à ta dignité, tu l’as perdue au moment d’entrer dans cette chambre. Perdre son contrôle de cette façon, ce n’est pas ce que j’appelle de la dignité… » Et tandis qu’il semblait déjà se mettre en position de défense, les nerfs d’Ofelia prenait feu chaque fois qu’il prononçait un mot de plus, sa mâchoire se décrochait chaque fois qu’une parole passait de travers. Putain, il la cherchait vraiment. Et il allait la trouver. « Je te rappelle comment ça a finit la dernière fois ? Tu es si désespéré que ça ? » Elle faisait évidemment référence à la fois où justement, l’un des couteaux qu’elle avait pris dans la cuisine avait terminé sa trajectoire entre les côtes flottantes de Lilly, tournant l’ustensile à l’intérieur pour accentuer la douleur. Heureusement, aucun organe vital n’avait été endommagé. Ofelia avait ressenti assez de culpabilité pour être aux petits soins avec lui quelques jours, à jouer les infirmières et les cuisinières, à même parfois aller jusqu’à lui faire des massages pour se faire pardonner un peu plus. Mais toute cette culpabilité était partie depuis qu’Ofelia avait vécu l’imprévisible et l’humiliant.

Ofelia agit au moment même où Lilly lui annonçait qu’il ne la raterait pas. Il avait l’air de jouer, alors que le jeu commence. Elle ne lui laissait pas le temps de siffler un peu plus, de se pavaner une seconde de plus. Elle utilisait sa paralysie sur lui, se facilitant la tâche avec le couteau. Consciente que malgré un état de panique certain, Lilly pouvait toujours l’entendre, elle se penchait à son oreille pour lui susurrer quelques douces paroles. « Tu vois, il me suffit de te préparer un bain, de t’y allonger confortablement le temps que l’eau monte, d’y ajouter quelques pétales de rose et mettre notre musique sur la chaîne Hi-Fi pour l’effet avant de te maintenir la tête sous la surface. Sans que tu ne puisses broncher, en quelques minutes je mets fin à ta vie. » Elle relâchait son emprise sur Lilly, lui permettant peut-être d’articuler quelques sons avant de reprendre. « Alors ? Dis-moi vite, j’exécute. » Mais elle n’écoutait même pas en fait, elle n’en avait pas envie. « Trop tard, j'ai changé d'avis. » Elle le replongeait aussitôt dans un état de presque mort, elle avait vite fait changé d’avis finalement. Ofelia profitait de l’incapacité pour Lilly de bouger pour s’immiscer dans la baignoire avec lui, lui tenir compagnie. Elle sortait le deuxième couteau de sa cachette, il n’était plus en mesure de le voir pour le moment de toute façon, passant délicatement la lame sur la chemise de son cher et tendre avec une pression suffisante pour déchirer le tissu. Alors qu’elle découvrait son torse, elle passait doucement quelques doigts sur la cicatrice, souvenir de leur dernière violente dispute. Elle prit une voix trop mielleuse pour être sincère. « Quelle dommage d’abîmer une si belle chose… mais tu ne me laisse pas le choix. » Son ton mielleux devint plus joueur, plus joué en fait. Quelque chose de dramatique découlait de ses mots, elle jouait une future tragédie. Cette histoire finirait mal. « Ah… Si seulement tu ne m’obligeais pas à en arriver là, mon amour. » Car il lui arrivait de l’appeler ainsi, jouant sur ambiguïté de leur relation, jouant avec lui tout simplement, espérant exciter en lui son besoin d’elle. Ofelia s’installait tranquillement sur le bas-ventre de Lilly alors que le couteau dans sa main droite vint frôler la fine épaisseur de peau qui protégeait son palpitant. « Oups… » dit-elle en relâchant une nouvelle fois son pouvoir, toujours dans une position qui ne devait pas encourager Lilly à se redresser. « Si tu tentes quoi que ce soit… » Elle voulait d’abord dire Je pense que tu meurs, avant de soudainement trouver plus fin, une belle expression qui se voulait belle, lyrique et bien plus que juste imagée. « Je te brise le cœur. »

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MessageSujet: Re: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptyLun 18 Avr - 22:10

We Want War - These New Puritans
Ofelia & Lyllian-Aaron

La discussion entre les deux protagonistes à la relation toxique était stérile. C’était à celui qui avait le plus de mérite à vanter ce qui le touchait lui et ce qu’il possédait. Ofelia n’en manqua pas une pour lui rappeler qu’elle était sa place vis-à-vis d’elle. Tout ce que je représente pour elle. La valeur qu’elle me porte. Elle lui rappelait alors – avec agacement – que ce n’était pas qu’une question de respect mais une colère aussi échaudée par une jalousie qu’il n’assumait pas ouvertement. Ca allait de soit avec ses sentiments complexes ; tout comme eux, la jalousie c’était clair et elle existait mais on n’en parlait pas. On ne mettait pas de mots dessus. Il avait simplement claqué sa langue, retenant ses réactions impulsives comme un venin qui lui brûlait les veine et laissait un goût acide dans sa gorge. Sa main grinçait sur la céramique et aurait pu craquer sous sa poigne s’il avait fils d’Ares.
« Mes putes comme tu dis, je fais en sortes que t’aies pas l’occasion de le faire ! Là est toute la différence… » grogna t-il en détournant un instant le regard. C’était une façon de se contenir, sinon il sortait encore de ses gonds. Il y avait des jours où ils étaient calmes et patient. Ce soir ce n’était pas le comme quelques fois. Il n’était pas infaillible au contraire. Il aurait aussi fragile et sensible que du cristal. Cristal qui compose la barrière de son esprit entre la raison ou une décompensation.

Il avait évité le couteau et utilisé des termes qui réussirent à gare la blonde. Ce n’était pas voulu. Lilly avait lâché son avis sur la sainteté de son esprit sous la surprise et l’énervement. Elle trouvait peut-être ça drôle des couteaux qui volent de sa position. De la place de Lilly ça l’était beaucoup moins. En tout cas cette réplique avait lancé la deuxième vague de la demoiselle. Elle lui envoya sa verve acérée et acide. A trop jouer avec elle et partager sa vie, elle jouait au même jeu. Les conseils et les subisses de son mentor, elle les utilisait contre ce dernier. Ses mots voulaient blesser, frapper dans les petites fêlures sensibles pour mieux faire craquer la roche avec laquelle il se protégeait. Sur le qui-vive (car son mur de cristal à elle entre la raison et la folie était encore plus fin que le sien) le regard noir, il ne disait rien. Il gouttait chacune de ses paroles la mâchoire serré. Il paraissait impassible, mais tout son corps parlait pour lui. Ses muscles étaient contractés pour plusieurs raisons mais surtout d’une silencieuse douleur immatérielle.

Elle continuait alors de venir le piquer de ses mots dont l’écho était empoisonné. Peut-être que Lilly était toxique avec O mais elle n’était pas plus totalement saine pour lui. L’envie presque irrépressible de la cogner pour qu’elle comprenne qu’elle ne disait que des âneries se devinait sur l’artère temporale qui pulsait avec véhémence. Quand arrêteras-tu de me rabaisser à ça ! Je ne suis pas tes aventures gisant dans une couloir ! C’était comme mettre des mots sur ce qu’il préférait parfois nier haut et fort plutôt que de lui laisser un silence où elle pouvait lire en lui.

Ils arrivaient alors lentement à se contrarié l’un l’autre par les répliques qu’ils se renvoyaient. Lilly en avait assez d’attendre. Si elle lui préparait quelque chose qu’elle se lance donc ! Il était d’humeur à lui rendre la monnaie de sa pièce. Je t’en prie donne moi une raison de te faire mal par légitime défense !Il la défia d’agir. O’ pas perturbée une seconde, répliqua sûre d’elle. Et Lilly contre-attaqua tout aussi sûr : « Je sais comme ça se termine. Tu finis par me supplier de te pardonner en étant adorable avec moi. Et la plus désespéré de nous deux, c’est toi, dit-il la voix rauque avant de finir en élevant la voix, tu es incapable de te contrôler quand t’es comme ça et je le sais. Plus vite tu sera faible face à tes pulsions et plus vite je te réglerais ton compte ! Je deviendrais maitre de la situation… » ajouta t-il plus bas d’un sourire narquois. Le but c’était de la faire réagir, même s’il y avait une part de sincérité dans ce qu’il avançait. Il lui lança alors une dernière rafale de menace et après…

Après… C’est simple, j’ai eu agréablement peur. Oui, c’est fou… Mais ce qui m’attache à elle est de la folie. Elle m’aliène rien que par certain regard qui traduisait l’obscurité complexe de son esprit. Alors imaginé avec ce qui s’est passé par la suite, je n’étais plus du tout moi-même. J’étais celui qui était facile face à ma situation délicate, mes pulsions, mes craintes, mes désirs et mes transports pour elle. Je lui en voulais tellement d’user de ses pouvoirs. Heureusement pour elle que ça me paralysait car ce genre d’attitude à tendance à me mettre hors de moi. Juste avant d’être plongé dans le noir, j’avais vu le reflet de sa beauté dans la flamme lugubre de ses yeux. Enfin je n’en étais pas vraiment persuadé. Ensuite plus rien. Simplement la douleur sourde qui s’étendait dans mon crâne lorsqu’elle avait rencontré la céramique en tombant dans la baignoire. Quelle ingrate ! Salope de vipère fourbe sans aucun honneur ! Mais pourquoi tu l’as joué comme ça ? Après, c’est aussi pour ça que je t’idolâtre Petit coeur. Je ne pouvais que sentir, entendre et ressentir. C’était tout. Elle continuait de jacter mais ces paroles n’étaient pas ce qui m’importait le plus sur le moment. Au début c’était de savoir ce qu’elle me préparait. Ensuite j’avais envie de savoir ce qu’elle faisait. Elle comptais vraiment me noyer ? Je me rappelle que la scène était vraiment sympathique, très bien jouée et ironique à souhait. J’étais presque impressionné. Il y avait bien là sa petite signature. Mais je n’ai jamais demandé à être le cobaye. Elle m’avait laissé une seconde pour ouvrir les yeux et presque parler. Mais non ! Elle me replonge en syncope. C’est qu’elle était joueuse ce soir ! Là pour le coup, j’ai commencé à m’énerver. Il fallait que je sorte de là. Jusqu’où irait-elle ? Et si j’avais dépassé les bornes. Ses bornes sans le savoir. J’aurais été trop confiant pour le coup ? Mon coeur s’était arrêté dans ma poitrine un instant tant ma tête fulminait. Impossible de bouger même avec toute la volonté du monde. Si elle avait décidé de me tuer ce soir là, j’aurais été mort… Ce soir là, j’ai pris conscience qu’elle pouvait me supprimer comme elle le voulait. En claquant des doigts après s’être bien amusée. Non pas que j’ai peur maintenant, mais je sais les risque que je prends avec elle. Je suis « préparé » on va dire.

J’avais envie de la frapper, de l’insulter, de la regarder se complaindre d’excuse, l’étriper, l’écrabouiller, exploser sa tête contre le mur jusqu’à ce qu’il ne reste de la bouilli entre ses mains… Puis quand tous ces désirs sont montés en crescendo dans ma tête, j’arrivais à voire au-delà de ma colère. Je la voyais elle. J’avais envie de… Libère moi ! J’étais happé par l’espoir de gouter à l’extase tant sa cruauté nourrissait les désirs malsains que je lui portais. Aussi malsain que le fruit de notre attachement. Donc comment vous dire qu’à ce moment je me moquais bien de ce qu’elle pouvait me faire. Puis je ne pouvais pas bouger à quoi bon vouloir évité l’évidente défaite. C’est dans sa fragilité qu’elle puise ses pulsions et la rende alors si majestueuses. J’ai senti un étrange frisson lorsqu’elle avait ouvert ma chemise… C’est une peur excitante qui m’envahit doucement.


Lorsqu’il sentit la chaleur de son corps, son coeur lui pressait la poitrine. Il luttait à nouveau contre son pouvoir mais il fut toujours aussi immobile. Il luttait pour la seule envie de la toucher, de la sentir contre lui, de basculer nos corps et lui montrer à quel point elle avait le don de m’envouter. Je sais que ça ne va pas dans ma tête. Mais c’est comme ça. Je la trouve radieuse. En reversant la situation habituel où il avait main mise sur lui, il était sous le charme complexe de son esprit. Qu’elle arrive à avoir le dessus sur lui, me pourrir, et le blesser ainsi, il avait l’impression que c’était pour s’imposer à elle des limites. Une distance entre eux. De quoi voulait-elle se convaincre ? Qu’elle pouvait le faire disparaitre facilement de sa vie…
O’ tu fais une grossière erreur. J’admire bien plus encore ta folie que tes fesses car c’est ce qui te rends sublime à mes yeux. Il n’était peut-être plus capable de bouger le moindre muscle, mais le sang circulait toujours et se gorgea d’excitation entre ses jambes.

Elle le relâcha de son emprise. Il ouvrit très lentement les yeux et inspira de soulagement en se sentant capable de bouger les bras. La blonde était à cheval sur lui comme il se l’était imaginé. Il la jaugea ensuite, laissant courir ses yeux de glaces sur son corps, jusqu’à sa main armée d’un couteau, puis ses cuisses autour de son corps. Non, elle avait vraiment ce quelque chose qui l’excitait et la fascinait comme personne. Finalement, il était d’humeur à assumer certaines de ses faiblesses. Ses affections. Ca lui arrivait parfois. C’était pas souvent. Surtout pas après un rencard de la demoiselle. Il resta un moment sans bouger, son regard planté dans le sien. Il avait toujours lui aussi cette petite flamme dans les yeux, mais il était dur de savoir de quoi il s’agissait. Une sorte de colère qui avait fait gonflé en lui un désir hargneux. Commen un visage aussi doux et radieux pourrait briller d’un regard si mauvais ? Il se redressa brusquement sans prendre garde de ses avertissements. Son visage était tout près du sien, les bras bien cramponnés aux bords de la baignoire pour leur donner un peu de contenance. Son regard était porté sur sa bouche, dont il s’approchait juste assez pour sentir la chaleur de ses lèvres. « Pour me briser le coeur, il faudrait déjà que j’en ai un… Tu penses que j’en ai un ? » lui avait-il seulement murmuré en se battant intérieurement pour ne pas lui sauter dessus.

Il détacha alors sa main droite pour la faire doucement remonté le long de son bras, l’effleurant du bout des doigts. Sa paume lui serra l’épaule et flatta sa nuque. Il put se concentrer sur la main gauche pour la posé innocemment sur sa cuisse. « Si j’en avais qu’après ton cul, tu penses vraiment que je serais si patient et compréhensible ? Je pense que j’aurais commencé par ne pas te demander ton avis. » lui dit-il après une distance plus raisonnable, mais se rapprochant pour lui déposer un baiser au coin de la bouche. La main sur sa cuisse était tout aussi innocemment remontée, puis le long de la lame et son poignet. D’un geste rapide, il fit voler l’arme blanche en dehors de la salle de bain. Il lui fit un petit sourire taquin. Il plaça alors sans honte ses mains sous ses fesses pour la rapprocher un peu plus contre lui. « Et maintenant ? On fait quoi ? Je te fais payer comme je l’entends ce que tu viens de me faire ou tu finies de me tuer ? » pencha t-il la tête comme un prédateur se demandant à quelle sauce il allait la préparer. Il n’avait presque plus rien d’hostile. Il la désirait tout simplement et elle connaissait son regard quand c’était le cas. Sa rancoeur s’était en partie évaporée.
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MessageSujet: Re: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptyJeu 21 Avr - 23:02

Ofelia s’était contentée d’utiliser la manière forte pour faire taire son colocataire intrusif. Elle n’était pas aussi douée que lui, elle n’avait pas son répondant. Elle préférait jouer au jeu de la supériorité et du coup bas. Car clairement, profiter de ses capacités exceptionnelles pour avoir une chance de prendre le dessus, ça n’avait rien de fair-play. Mais ça ne la dérangeait pas, bien au contraire, alors vous n’aviez plus qu’à vous contenter de ça et jouer sur son terrain. Si elle n’était pas capable de se contrôler elle, elle pouvait lui montrer qu’elle pouvait faire de lui ce qu’elle voulait, à n’importe quel moment. Il pouvait bien tenter de la mener au suicide en jouant sur ses acquis professionnels, elle pouvait régler son compte plus rapidement tout en prenant le temps de jouer d’abord. C’était son moment à elle, c’était son jeu, ses règles. Elle était seule maître de la situation, seule décisionnaire quant à l’issue de la partie. Et elle était mauvaise perdante…
Bien sûr, ça finirait bien par l’ennuyer d’y perdre Lilly, mais elle pourrait toujours communiquer avec lui, même trépassé. De là, elle ne pourrait plus combler le manque de sa présence, et c’était souvent se détail qui, à la dernière minute ou presque, la faisait reculer. Ce qu’elle fit d’ailleurs. Juste une petite pause pour qu’il puisse respirer et tenter de se défendre. Mais si elle n’avait pas d’autre choix, elle irait jusqu’au bout. Là il fallait juste qu’elle se mette en tête que pour que le jeu soit marrant, il faut que chaque joueur tire ses dés. Au tour de Lilly.

Elle crut un instant l’avoir tué, vu le temps qu’il prenait avant de lui offrir à nouveau ses grands yeux bleus. Mais cette pensée, elle la chassait vite quand elle sentit que ce n’était pas la braguette du pantalon de Lilly qui la gênait au niveau de son entrejambe. Mais ce qui dérangeait le plus Ofelia, ce n’était pas l’excitation de son ami, bien au contraire. C’était son inactivité. Elle s’attendait à ce qu’il se défende, dise ou fasse quelque chose qui poserait une colle à Ofelia dans son jeu, qui la pousserait à trouver une nouvelle façon de gagner la partie. Mais non, elle avait tout le temps de tranquillement le faire saigner, peut-être l’étriper deux ou trois fois. Est-ce qu’il avait vraiment l’intention de ne pas bouger, après la menace qu’elle avait formulé ? « Je t’ai connu plus... impétueux. Tu m’en vois déçue. » Un mauvais souvenir lié au couteau et à son dernier passage aux urgences, s’était-elle presque amusée à penser. Puis elle vit ses muscles se mettre en éveil et Lilly se redresser. Elle avait aussitôt exercé une légère pression de sa main droite, celle qui tenait le couteau contre l’organe palpitant de sa proie, comme pour appuyer son avertissement. Un seul geste brusque et elle pourrait déchirer cette fine couche de peau et balafrer le trésor que sa cage thoracique gardait. Il s’était tellement rapproché qu’elle aussi sentait l’autre côté de la lame sur sa poitrine. « Techniquement t’en as un. Je n’étais pas très sérieuse en cours à l’époque, mais je peux t’affirmer que tu serais six pieds sous terre sinon. » Elle exerça une légère pression avec son bassin contre l’entrejambe de Lilly. « Même si je dois l’avouer, ton cœur bas plus fort . »

Un frisson la parcourut alors que la main de Lilly remontait doucement jusqu’à sa nuque. Elle le laissait faire, c’était toujours à son tour de jouer. Et puis elle devait l’avouer, elle adorait ces moments. « Je pense que si tu n’en avais qu’après mon cul, ça ne m’aurait pas dérangée que tu le prennes. » En vérité, elle savait qu’il y avait quelque chose d’un peu plus fort qu’une attirance sexuelle qui la liait à lui, et c’était sûrement ça qui la retenait chaque fois que ça pouvait aller un peu plus loin. Elle appréciait trop cette étape de séduction pour aller au-delà. Elle appréciait trop sa liberté pour se savoir acquise par un autre, aussi. Mais pour elle, il n’y avait que du jeu avec Lilly. Même sur le plan émotionnel. C’était de l’amitié avec de gros avantages, mais ça restait encore du jeu pour Ofelia. Quand Lilly l’embrassait presque pudiquement au coin des lèvres, elle répliquait à son tour aussitôt avec un baiser plus fougueux, plus passionné encore, plus longue durée. Elle en avait envie, et puis ça restait toujours le meilleur moment du jeu. « Et maintenant, on arrête. Pas que ça me déplaît, mais peu importe ce que t’as derrière la tête, qu’il s’agisse de sexe ou qu’il soit question de mettre fin à mes jours, je préfère y mettre fin. Et puis… dans le couloir il y a mon cher bien-aimé, mon amant savoureux. » Et sur ces mots elle se redressait d’un bond, comme indifférente à ce qui venait de se passer dans cette baignoire, comme si elle se levait juste du canapé après avoir visionné un feuilleton quelconque. Elle devait montrer que rien ne l’affectait.
« LILLY, » elle criait alors qu’elle ne le voyait toujours pas sur les lieux du crime à ses côtés. « Occupe-toi de ta connerie, je ne vais pas le faire à ta place. » Tout comme les draps, tu te démerderas pour les changer tout seul, mon grand. Elle désignait d’un signe de tête le pauvre garçon toujours inerte sur le carrelage. « Je m’occupe du SMS, fais en sorte que lorsqu’il se réveille il pense avoir trop bu. » Et laissant son colocataire avec le pauvre type au sol, elle rejoignait le salon, tapant un bref SMS pour son flirt : « C’était cool :-) T’étais un peu marron par contre, j’espère que t’es bien rentré… »

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MessageSujet: Re: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptySam 23 Avr - 8:55

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Son corps tout prêt d’elle, assis l’un contre l’autre, l’un sur l’autre, il jaugeait l’image  agréable qu’elle lui offrait à peine vêtue, ses jambes autour de lui et l’expression « aux-aguets » de son ravissant minois dont les yeux étaient le tableau de ses folies attrayantes. Il ne la jaugeait pas simplement, il la ressentait. Par l’ouïe en écoutant leur respiration se mêler et l’écho de ses doutes à elle sur le manque d’impétuosité qu’il montrait.
« Elle n’est pas là où tu l’imaginais n’est-ce pas… Ne te plains pas de ma passivité » ou devrais-je dire lascivité ? Par l’odorat, il se délecta alors de son parfum qu’il prenait soin de s’enivrer de chacune de ses notes en toute discrétion. Par le toucher, son corps brulait et le coeur battant de sentir la chaleur de sa douce peau contre la sienne ; son débardeur était légèrement relevé et lui lassait que le supplice d’une infime partie de peau. Mais aussi la pointe de la pointe de la lame juste sous son sternum ne faisait qu’accentuer son excitation libidineuse ou par éveillée par le défi. Elle ne paraissait pas perturbée. Il fallait qu’elle comprenne que son coeur n’était pas scientifiquement que dans sa poitrine qu’elle pointait de son couteau. Il est en face de moi. Ma mort m’importe bien peu face à la tienne… Si le tiens s’arrête j’en souffrirai plus que pour le miens.

Et enfin, elle lui permit de pouvoir l’apprécié par tout ses sens en finissant par le goût. Le goût suave et frustrant de ses lèvres d’un baiser. O s’était montré juste assez joueuse pour être infiniment plus cruelle. C’est de moi ça ou elle a trouvé seule comment jouer à ça ? Je ne sais jamais si je te hais plus que je t’apprécie… Ce baiser était presque un supplice, juste assez long et sensuel pour laisser son esprit divaguer à ce qu’il aimerait lui faire endurer entre ses mains. Mains qui s’étaient resserrées. Une sur le bas de son dos pour la rapprocher toujours plus de lui maintenant que l’arme ne les gênait plus. L’autre était plus délicate sur le côté de son visage. Il en apprécia chaque instant. Puis après cet échantillon d’ardeur, elle laissa place à une froideur frustrante mais aussi voluptueuse. Lilly était dans un état d’appétence lointain, ailleurs, qu’il ne pensait plus à rien qu’à elle. Il était resté un bon moment dans la baignoire, les bras à leur place sur les rebords, immobile. Sa respiration était puissante et les yeux perdus dans le souvenir d’Ofelia sur lui il y a quelques instant, il tentait de retrouver sa raison. Ses désirs et ses pulsions se donnaient des coudes pour tenter de se faire une place dans sa tête. Puis elle beugla…

Lilly arriva dans le salon, puis un peu hagard, il la cherchait du regard. Sa chemise était encore ouverte. Il n’y avait même pas fait attention encore dans l’agréable nébuleuse de ses fantasmes. O’ était là. Il la planta de son regard indéchiffrable et plongea sur elle : « Tu ne me donnes pas d’ordre » lui arracha t-il le téléphone puis se laissa tomber lourdement dans le canapé. Il lut le message de O et eut un petit sourire aux lèvres. Elle était très fine lorsqu’il s’agissait de régler ce genre de soucis. Par contre remplir ses papiers d’impôts, une vrai moule !
« Tu veux que je le frappe encore avec la lampe pour être sûr ? » lui demanda t-il avec cynisme alors qu’elle lui avait ordonné de créer l’illusion d’une mauvaise gueule de bois à la victime. Il jeta nonchalamment le téléphone sur ses jambes puis étala ses bras le long du dossier du canapé. La tête en arrière, il profitait de cet instant de répit pour ne simplement penser à rien. Il se vidait la tête encore embué de désirs mutins. De frustration et encore un peu de colère. Il était toujours en éréction mais ça il n’en avait autant cure que sa chemise dont il restait peu de bouton. Après tout c’est en l’oubliant que ça partira. Il fallait laisser du temps à son corps encore plein d’émoi après le baiser et la scène de O’. Ses lèvres devenaient déjà un lointain souvenir et il avait encore envie d’y gouter. Il se redressa à peine pour regarder par-dessus le canapé et fit l’homme toujours gisant au sol. Ca pouvait bien attendre ! Il n’était même pas revenu parmi nous. Je me demande même s’il est encore vivant…

Du bout des doigts il effleura l’épaule de son amie juste sous sa main qui reposait sur le canapé. La tête penché, il observait le corps de la demoiselle alors qu’il pianotait avec sensualité sa peau parfaite comme de la soie, puis retenait chaque sensation sous ses doigts pour graver la composition de son grain sous ses caresses. Il pouvait en reconnaitre ses particularités les yeux fermés.
« Tu m’aidera à le foutre dehors mais avant j’aimerai régler un combat qu’on n’avait pas fini toi et moi. Tu te prends pour qui de décider comme ça de tout. Tu prends trop la confiance à vivre ici et me côtoyer. Je te préférais encore pucelle à la Colonie. » finit-il par lui partager ses idées. Il l’enferma de son bras telle une plante carnivore qui se refermait sur le ravissant papillon. Sa première caresse empoisonnée fut un baiser sur la tempe. S’en suivit un autre sur la ponette, puis encore un aux coin de ses lèvres qu’il aimait tant. Sa bouche était de plus en plus gourmande dans ses geste et quittait la vertus d’une soir plus osé et licencieuse. Il embrassa alors son cou avec une envie ardente qui montait progressivement. Il savait bien que ce ne serait pas ce soir (même s’il avait un tout petit peu d’espoir à chaque fois) mais il profiterait du peu qu’il aurait. Il était d’humeur taquine et c’était bien mieux que sa rage de tantôt. Une mains sur son froid et adorable genoux, il était remonté aussi progressivement que ses envies, le long de sa cuisse et ses doigts frémirent en s’évanouissant à la frontière entre celles-ci et ses fesses. Un geste un peu plus brusque et il l’allongea dans le canapé d’angle.
« De quoi tu as peur ? Des sentiments que je pourrais te porter ? Arrête de faire de tas de sable des montagnes. Oui t’es plus qu’un cul. Tes un esprit vif, étrique et fou dans un corps et un visage à damné. Qu’une équation psychique fascinante pour un individu. Rien de plus. Peut-être que tu as simplement peur qu’après si tu me laisse te déflorer tu ne sois plus rien à mes yeux, l’embrassa t-il avec une fausse timidité alors qu’il s’allongeait lentement sur elle. C’est un risque, je conçois...». Il la regardait dans les yeux de son sourire espiègle. Il ne savait même pas lui-même s’il était sincère dans ses paroles mais en tout cas si elle jugeait qu’il se voilait la face sur ce qu’elle représentait pour lui, c’est qu’il ne s’en rendait pas compte. Après tout, se voiler ainsi ses sentiments c’est pour ne pas les admettre et les faire disparaitre de son esprit et son coeur.

« Pour le savoir, il faudrait juste le faire... et voir ce qu’il en est » osa t-il le tout pour le tout en glissant une main sous son débardeur pour la remonter avec un certain tempérament. 
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MessageSujet: Re: Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé)   Chérie, je suis rentré ! (o’lilly, terminé) EmptyDim 24 Avr - 21:48

Au fond, peu importait à Ofelia d’avoir un couteau, elle avait toujours d’autres armes. Elle avait toujours de quoi déstabiliser son ennemi, et c’était le but premier du baiser qu’elle lui avait renvoyé. Et pourtant, c’était elle qui devait se défendre dans l’histoire. Se défendre d’aller plus loin avec Lilly, parce que c’était la seule règle qu’elle respectait encore. Et même si elle en oubliait pourquoi sur le moment, elle se redressait vivement, mettant fin à ce moment apprécié comme par réflexe. Il y avait des faiblesses qu’elle ne devait pas montrer, et Lilly était l’une de celles-ci. Comme si ce moment n’avait pas existé, elle se raccrochait à la présence de l’autre mâle, inerte dans cet appartement. Elle insistait sur l’affection qu’elle portait à ce dernier pour aténuer celle qu’elle avait vraiment pour Lilly, et pour avoir l’esprit clair se concentrait sur une nouvelle tâche. Elle ne prit même pas la peine de ramasser les couteaux dans la salle de bain. Si elle en avait besoin, elle trouverait autre chose. En attendant, Ofelia demanda à Lilly de ramasser ce qui traînait dans le couloir avant de tranquillement poser son cul sur le canapé, se contentant d’envoyer un misérable message pour accomplir sa part du travail.

Tranquillement, c’était vite dit. Elle pense n’avoir même pas pu appuyer sur le bouton Envoyer. Elle n’en était pas sûre, parce que son portable avait volé de ses mains. Son regard quittait brusquement l’écran pour trouver le torse à demi nu de Lilly. Elle levait les yeux vers lui, encore une lueur de défi dans le regard. « Ce n’était pas un ordre, mais une consigne. » C’était tout à fait un ordre en fait. Mais elle estimait que Lilly se ferait bien pardonner en l’exécutant. Elle oubliait souvent qu’elle ne pouvait pas faire ce qu’elle voulait de lui. Avec les autres chiens qu’elle fréquentait oui, mais Lilly était un cas à part. « Tu le frappes encore, je te fous le feu. » Il n’y avait aucun sourire sur son visage, aucune légèreté dans sa voix. Elle commençait déjà à avoir quelques soucis avec les autorités à cause de quelques petites morts sans importance, elle ne voulait pas se rajouter une victime de plus dans les bras. Surtout si pour une fois, elle n’avait pas été celle qui avait porté les coups. Elle tournait la tête à son tour pour vérifier l’état de son ami. Elle n’en revenait pas qu’on puisse rester aussi longtemps inconscient. Et finalement, elle le plaignait un peu d’avoir rencontré Lilly. Clairement, elle n’aurait pas aimé être à sa place. Elle cessa alors de poser son regard sur lui, pour revenir à ce qui se passait sur le canapé. En effet, elle avait autre chose à régler pour le moment.
Comme elle s’y attendait, Lilly ne tarda pas à poser ses mains sur elle. Et malgré l’ambiance et la situation actuelle, elle appréciait toujours ces contacts. Ne pas en avoir l’angoissait, elle devait l’admettre. Il l’attaqua sur la confiance en elle qu’elle avait, il n’avait sûrement pas supporté se faire dicter sa conduite. Quoiqu’il en soit, elle serait restée la pucelle à la Colonie, comme il disait, elle n’en serait pas là aujourd’hui. Elle était persuadée que si elle avait ce caractère, c’était à cause de Lilly et de son envie de lui plaire. Elle n’en serait pas là aujourd’hui si elle était restée quelconque. Plutôt que de se défendre, elle contre-attaquait : « Je te préférais quand tu étais encore censé rentrer à ton château. » La vérité, c’était qu’elle ne supportait pas la solitude. Quand Lilly n’était pas là, elle devait trouver un moyen d’occuper au moins une partie de sa soirée avec quelqu’un. Qu’il s’agisse d’une sortie complice, ou sexuelle.

Lilly se fit plus proche encore, et au moment où il posait de nouveau ses lèvres au coin de sa bouche, elle réagit enfin : « Je pense que c’est toi qui prends un peu trop la confiance. » Elle ne lui avait en effet pas donné la permission de la toucher. Elle avait horreur de cette situation. Elle ne savait pas quoi répondre, sur quel pied danser. Est-ce qu’ils étaient censés se disputer, ou est-ce qu’ils étaient en train de faire tomber les quelques barrières qu’Ofelia gardait encore debout ? Les deux à la fois, sans doute. Le problème, c’était qu’elle n’était plus capable de le repousser. Elle le ferait, dès qu’elle en aurait l’occasion, mais elle n’avait pas l’envie ou la force de se dégager de lui. Il y avait bien l’homme dans le couloir, lui n’avait pas bougé et Ofelia devait toujours s’en occuper, mais il était devenu bien secondaire dans ses préoccupations. « Je déteste quand tu fais ça. » Cette fois, c’était un nouveau sourire qui était venu illuminer un peu son visage. Elle détestait presque autant qu’elle adorait. Ofelia plaçait une main dans ses cheveux, l’encourageant toujours un peu plus alors qu’elle avait oublié de se freiner elle. Et puis sa tête à elle rencontra aussi les coussins alors qu’elle sentait toujours un peu plus le poids du corps de Lilly sur elle. Encore une fois, elle était partie pour se laisser aller, et peut-être regretter demain d’en avoir trop fait. Mais il s’était mis à parler. Putain, pourquoi il gâche toujours tout ! Il suffisait qu’il ouvre la bouche pour faire grimper les ardeurs de la fille de Thanatos, mais ce même geste pouvait tout aussi vite les calmer. Car il avait mis le doigt sur ce qui la rebutait. Elle s’était toujours dit, avec raison, qu’elle s’empêchait de trop lui donner pour voir jusqu’où il irait pour elle. Mais la véritable raison, c’était qu’elle ne voulait pas le perdre. Si elle lui donnait ce qu’il voulait, il n’aurait plus besoin d’elle, et c’était ça qui l’arrêtait encore. Il suggéra qu’il suffisait d’essayer pour voir et elle se dégageait brusquement, les pensées enfin claires, plus parasitées par l’envie, le besoin d’être si proche de Lilly. « Quoi ! Et si ça ne marche pas, je prends mes valises et je me tire, c’est ça ? » Ce n’était pas le fait de se retrouver à la rue qui la dérangeait. Elle pourrait toujours récupérer l’appartement de sa mère si c’était le souci, bien qu’elle n’aurait plus autant de confort financièrement avec les rentes en moins. Ce qui la gênait – et le mot est bien trop faible – dans cette éventualité, c’était de finir par s’éloigner de lui. Curieusement, d’être aussi froide dans ces moments-là avec Lilly lui avait permis de toujours le garder. La preuve était qu’aujourd’hui ils étaient encore là tous les deux, aussi proches que pendant leur temps à la Colonie. « Il vaut mieux que je dorme ici, ce soir, » fit-elle en désignant le canapé d’un geste vague de la main. « Sauf si tu as la flemme de changer les draps, et dans ce cas tu dormiras sur le canapé. » Cette décision limiterait les tentations.

« J’aurais finalement dû te planter, » crachait-elle presque tout à coup, faisant allusion au moment où elle était encore maîtresse de la situation, un couteau contre le cœur de son adversaire.

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