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Sujet: (mission, mercedes) aphrodite's missing son Jeu 21 Avr - 20:22
aphrodite's missing son - mission
mercedes & deirdre
Tu relis la lettre encore, et encore. L’iris-mail t’es parvenue il y a peu de temps déjà, et tu te prépares à partir en direction de New-York. On t’a convoquée pour une mission, sûrement parce que tu es disponible, mais aussi parce que ce satané fils d’Aphrodite ne cesse de te faire des clins d’oeils, et il a probablement échappé ton prénom dans l’une des nombreuses discussions avec les chefs administratifs. Tu soupires, complètement vaincue, cette fois. Tu dois y aller : un gamin est en danger. Tu as déjà sur le cœur ceux qui ont été tués pendant la première invasion. Et Aramis, aussi. Aramis et son visage sans expression, sans douleur, sans regret. Tu l’as reconnu, même si ça t’es paru impossible dès le début. Tu prends ton arc et ton carquois, que tu poses sur ton dos. Tu sais qu’il ne s’agit pas de l’arme la plus subtile pour te rendre à New-York, mais si jamais tu croises un monstre, tu seras bien heureuse de ne pas les avoir laissés au camp. Tu te fiches qu’on te prenne pour une illuminée de service ; tout ce que tu veux, c’est de retrouver ce pauvre gamin. Il inquiète tout le monde et même si tu ne le connais pas sincèrement, tu sais que Jesse ne t’aurait jamais demandé une telle faveur si ce n’était pas important. Après tout, c’est un gosse, et il ne comprend pas encore tout à ce monde. Il ne contrôle pas ses dons non plus, et il n’a assurément pas d’arme avec lui. Comment pourrait-il se défendre en cas d’attaque, en cas d’emprisonnement? Tu as un frisson de rage qui traverse ton corps, et qui te rend plus humaine, l’espace d’un instant. Ces temps-ci, tu n’as pas réellement eu le temps de te centrer sur tes émotions. Tu as fermé la porte à tout ce que tu ressens pour pouvoir te concentrer sur un entraînement, car tu avais besoin de te remettre en forme. Après tout, tu n’as plus eu de nouvelles d’Ailam depuis un moment et tes amis semblent tous disparus. Sans songer à cette guerre qui se prépare, aussi, et qui vous menace tous. Une vision d’horreur s’étend devant tes yeux verts : et si le gamin est déjà mort, comment annonceras-tu une telle chose à tes confrères? Même si tu ne supportes pas Jesse, il ne s’agit pas d’une raison pour lui souhaiter une telle chose. Tu ne le souhaiterais à personne; jamais. Tu te fraies un chemin au travers de la Colonie, laissant derrière toi les émotions négatives que tu as ressenties il y a à peine une minute. On t’a apprise à être plus froide, ces derniers temps. Plus disciplinée, aussi. Tu comprends les romains, maintenant. Ils ne se laissent pas surpasser par ce qu’ils ressentent ; ils sont conçus pour ne pas se laisser emporter et pour régler les choses dans le calme, dans la patience et dans la tranquillité. Tu as appris à te recentrer, à calmer tes émotions trop fortes, qui peuvent avoir un effet sur tes pouvoirs. La neige est fabuleuse, oui, mais lorsqu’elle est relâchée sans contrôle, elle peut faire place à une réelle tempête. Un peu comme tes émotions. Calmes, elles se contrôlent bien. Énervée, tu t’emportes et tu ne te contrôles plus. Étant une demi-déesse, tu sais que tu as ce côté impulsif qui te fait réagir au quart de tour, plus que les enfants normaux, plus que ces humains qui ont cette tendance affreuse à se croire supérieurs aux autres. Tu souffles, et tu avances, souriant légèrement lorsqu’on vient t’encourager. L’une de tes amies te serre dans ses bras, comme si c’était la dernière fois qu’elle te voyait, mais tu sais que non. Ta mort n’est pas encore venue, et ce n’est pas aujourd’hui qu’Hadès t’accueillera dans ses enfers.
Tu t’extirpes de la Colonie et tu empruntes le taxi des Sœurs Grises, et tu ignores leur comportement étrange tout au long du trajet. Tu te fous de qui aura ce maudit œil, et elles peuvent bien le garder, d’ailleurs. Non mais, qui se balade avec un œil dans son tableau de bord? Tu les payes dûment une fois arrivée à New-York, en les remerciant d’un sourire poli. Tu ne sais pas exactement où se trouve le gamin, mais ta première piste est à l’appartement de sa mère ; c’est d’ailleurs la seule piste que tu as. « Allez, Lukas. Soit gentil, ne soit pas disparu… » Tu espères qu’il se trouve quelque part dans New-York, et non pas ailleurs, soumis au trafic d’enfant ou à des expériences glauques. Cette pensée te fait frissonner mais tu continues d’avancer ; tu es si concentrée dans ta mission que tu n’entends pas les pas derrière toi, et tu ne vois pas non plus cette ombre grandissante, menaçante, qui se dresse derrière.
Sujet: Re: (mission, mercedes) aphrodite's missing son Jeu 21 Avr - 22:05
Comment se passe l'attaque charge fulgurante de Mercedes ? 1-2 : Il fonce sur Deirdre et les deux roulent au sol. Sa taille est cependant un avantage face à la jeune fille. 3-4 : Il fonce sur Deirdre, la percute violemment et ils tombent sur la route, se prenant un vélo de plein fouet. 5-6 : C'était bien parti mais il glisse sur le trottoir mouillé et se raccroche lamentablement à elle.
Mercedes Weathley était dans la merde. Complètement. Il relut une nouvelle fois l'ordre de mission – sait-on jamais que les mots se soient métamorphosés entre temps – et sentit un abattement nouveau le prendre. Comprenez bien : il ne dormait plus, tombait littéralement d'épuisement. Dés qu'il se hasardait à se poser cinq minutes, l'enfer se déchaînait dans son esprit, le laissait au bord de la folie. Il n'en pouvait plus. L'agent se frotta les yeux et quitta difficilement le bureau. Il allait descendre la multitude d'étages qui comptait le building du DLCEM, prendre son vélo et pédaler comme un dingue. Il rentrerait littéralement harassé et se retrouverait noyé dans les bavardages incessants d'Asha, sa colocataire. Alors il n'aurait pas le temps de penser. Avec un peu de chance, elle l'inciterait à regarder une série jusqu'à pas d'heures… et une nouvelle journée commencerait. Et la boucle se répéterait jusqu'à ce que son corps réclame enfin le sommeil dont il avait tant besoin. Ce serait si impérieux, si obligatoire, que même son double des temps modernes n'y pourrait rien. Impossible de résister à un sommeil proche du coma. Même Guillaume n'était pas – encore – assez fort pour ça. Leur personnalité n'était pas tout à fait assez proches. Pour l'instant. Mercedes le savait et ça le tuait à petit feu.
Jeudi 21 avril 2016 New-York. Huit heures. L'heure à laquelle il rentrait en classe il y a très longtemps, l'heure à laquelle il partait à l'aventure aujourd'hui. « Meeeeercy, t'as oublié ton sac ! » L'aventure commençait mal. « Ah… oui, merci. » Il serra dans sa poche son ordre de mission et attrapa sa besace qu'Asha lui tendait, une tasse de café bien noir dans l'autre main. (Il était presque content de partir tôt : Asha avec du café bien noir, c'était une journée de folie qui débutait. Et il avait à peine assez d'énergie pour quitter son lit. Fallait pas trop lui en demander en ce moment.) « Passe une bonne journée ! » Asha se dressa sur la pointe des pieds, pimpante, comme à son habitude, et lui posa un petit bisou sur la joue. Elle était Française Asha, et côté bisous, cela se voyait. Impossible de l'approcher le matin sans se taper la bise, impossible de partir sans. Il lui adressa un sourire distrait, tourna les talons. Elle lui cria à ce soir. S'il rentrait ce soir.
Une heure plus tard, Mercedes se tenait en planque. Là dessus, il n'y avait pas de soucis, il maîtrisait. De une, Asha était une grande fan de séries policières et de films d'espionnage en tout genre (donc il les avait tous vus lui aussi), de deux, Isaure et lui n'avaient pas leur pareil pour mettre des collègues dans des situations embarrassantes et espionner ensuite. Donc forcément, Mercedes avait développé un talent incomparable quand il s'agissait d'être discret et d'attendre, incognito. Appuyé contre un mur, à l'angle de la rue où se trouvait l'immeuble d'un des deux mioches qu'il devait ramener, Mercedes tirait sur une cigarette avec assiduité. La nicotine et toutes les autres cochonneries que cela pouvait contenir, ouais, il n'y avait que ça de vrai. Il fouillait dans ses poches avec application, en quête d'un nouveau graal à allumer, quand il suspendit son geste. Juste en face, en train de traverser la rue, c'était… Elle. La demi-déesse qui figurait sur l'une des deux photographies transmises par le Département. Il acheva d'allumer une nouvelle cigarette (il allait en avoir besoin, sans aucun doute) et progressa sur le trottoir à vive allure. Il ne savait pas pourquoi il était là, en mission sur le terrain, mais il n'avait pas envie de donner à Kaplan une nouvelle raison de l'engueuler. Il ne voulait pas décevoir Aramis. Il ne voulait pas être regardé avec pitié. Et surtout, il ne voulait pas rester bloqué dans l'insupportable open-space qui finirait immanquablement par le rendre dingue (littéralement). Sauf que voilà, au final il n'avait jamais kidnappé de demi-déesse. Il n'avait même jamais kidnappé personne tout court, sang-mêlé ou mortel. Aussi s'élança-t-il sur le trottoir, sans autre idée derrière la tête. Il était en plein rue mais une rue vide, et la fille ne l'avait même pas vu. Pourquoi faire compliqué quand on pouvait faire simple ? Il accéléra sur le trottoir, elle toujours perdue dans ses pensées. Mercedes pouvait presque la toucher en tendant le bras (objectif : lui foncer dessus, la jeter sur son épaule et l'emmener jusqu'à l'adresse indiquée sur l'ordre de mission) quand sa basket gauche, à la semelle bien trop lisse, ripa sur le bord du trottoir. Avec un cri de surprise, il plongea en avant, se rattrapa à la demi-déesse. Ensemble, ils basculèrent dans le caniveau. « Oups, pardon, pardon ! » Mercedes sentait son genou le lancer et son coude saignait. « J'ai glissé sur l'bord du trottoir, excusez-moi... » Peut-être qu'il pouvait faire autrement, finalement… « Zut, j'devais aller rendre visite à un p'tit garçon mais je suis plus du tout présentable... » Il se redressa, sentit la tête lui tourner. Coucou le manque de sommeil ! Cependant, il tendit une main aimable à la fille. « Vraiment navré ! » L'échec d'une vie.
Pardon, les dés ont un curieux sens de l'humour. xD
Dernière édition par B. Mercedes Weathley le Lun 9 Mai - 14:37, édité 3 fois
Sujet: Re: (mission, mercedes) aphrodite's missing son Sam 23 Avr - 21:21
Comment se passe la fuite de Deirdre? 1-2 : elle se relève elle réussit à fuir, semant Mercedes. 3-4 : elle prend la main de Mercedes mais le tire contre elle involontairement, la ralentissant. 5-6 : elle tombe par terre après s'être relevée et n'a plus le temps de considérer de fuir.
Quelque chose cloche. Tu le sens, derrière toi, mais pourtant, tu n'as pas très envie de te retourner pour observer ce qui s'y passe. De l'ombre surgit - ou plutôt se rétame lamentablement - un pauvre mec qui s'approche et s'accroche à ta personne, vous faisant tomber tous les deux. Tu cries, tu hurles presque. Merde, il fait quoi, celui-là? Vous êtes tous les deux couchés sur l'herbe sèche du caniveau, et tu ne réagis pas instantanément. Il se lève avant toi, il te regarde, et tu l'analyses. Ce qu'il vient de dire te perturbe. Malgré ses nombreuses excuses, ses pardons et ses babillages innombrables, tu ne retiens que le fait qu'il devait rendre visite à un petit garçon, et qu'il n'est plus présentable. Ton esprit réagit d'un coup et tu te lèves, sans son aide, que tu refuses, de toute façon. Tu n'es pas du genre à accepter d'être aidée par le premier mec qui te pousse sur le trottoir et qui te fait tomber dans le caniveau d'à-côté. Tu frissonnes et tu l'observes. Ne pas réagir trop rapidement, ou autrement, cet enfoiré de pédophile pourrait très bien s'en prendre à toi aussi. Tu te dis qu'il aime peut-être bouffer de la rouquine au dîner, et tu sursautes lorsqu'il s'excuse encore. Tu repousses sa main, cette aide tendue et semblant bienfaisante, mais ses paroles tournent dans ton esprit et tu n'arrives pas à les oublier. Tu le fixes, tu penches la tête sur le côté et rapidement, tu effectues un mouvement sur le côté. « Ne me touche pas, espèce de psychopathe. » Ton esprit effectue rapidement le lien. On t’envoie chercher un demi-dieu disparu, et lui se pointe comme ça en te parlant d’un rendez-vous avec un gamin. Non mais il te prend pour qui? Ton cœur bat la chamade, et tu escalades le caniveau de tes mains et de tes pieds agiles. La pratique de ces derniers jours sur le mur d’escalade de la Colonie t’aura bien servie. Tu ne jettes même pas un regard derrière toi. Tu ne sais pas qui est cet homme, mais il est sûrement à la tête de ce trafic humain qui guette la ville, pour rencontrer ces pauvres enfants en personne. Tu disparais entre les foules pour ne pas te laisser voir, car il a dû te suivre. Tu es terrorisée, mais pour l’instant, la seule chose à laquelle tu penses c’est de trouver ce pauvre enfant égaré. Tu dois te trouver une cachette, également, mais pour le moment, les rues sont bondées et tu devras faire attention. Tu cours, sans t’arrêter et tu fais presque le tour de l’immeuble que tu convoites. Tu devras trouver un moyen d’atteindre cet appartement en ne te faisant pas repérer par le malade mental qui a semblé te suivre. Tu pourrais dire que tu es rassurée, que tu es maintenant hors de danger, mais tu as vu trop de séries, trop de films et ta vie actuelle te dit qu’il ne faut pas te faire des idées. Lorsqu’on est pourchassée, on l’est longtemps, ou jusqu’à temps que le psychopathe, le meurtrier ou le violeur nous rattrape. Tu regardes de ta cachette – la face arrière de l’immeuble – si tu verrais cet homme, au cas où il aurait pu te suivre, mais tu sembles l’avoir semé. Tu respires un peu mieux, mais la peur n’est pas partie – pas complètement. Tu es plus alerte aux sons autour de toi, mais même s’il ne te trouve pas de suite, il finira par comprendre où tu es. C’est pourquoi tu te bouges, tu t’extirpes de ton endroit bien caché du regard de tous et que tu cherches un moyen d’entrer dans l’immeuble.
Dernière édition par Deirdre S. Kavanagh le Sam 23 Avr - 21:40, édité 2 fois