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Sujet: (logan) do you wanna be a snowman ? Mer 27 Avr - 17:20
do you wanna be a snowman ?
logan & deirdre
La journée est morose, grise, et cela ne t'en prends pas davantage pour t'affaisser. Comme si tes émotions t'avaient lâchement abandonnée, tu n'as qu'envie de tout laisser derrière toi et de partir. Les combats, les entraînements, à force, ça devient difficile et ça demande énormément de patience, de volonté et de force mentale comme physique. Pourtant, tu te sens vidée comme si tu aurais passé trois heures dans l’arène. Peut-être que le temps morose explique tes blessures internes et impensables, mais tu n’en es pas certaine. Tu crois simplement qu’il s’agit d’un manque relationnel ; depuis quelques temps, tu ne parles plus beaucoup à Ailam. Vous ne trouvez pas le temps de vous accorder cinq petites minutes, alors imagines des heures. Tu le vois, ici et là, flirter avec les filles de la Colonie et tu as mal. Extrêmement mal. Et il y a cette histoire avec Fred… Au début, il essayait simplement d’être sympathique, au point d’en être agaçant mais il n’est pas méchant, tu le sais. Pourtant, avec tout ce qui s’est passé, tu n’arrives plus à lui accorder ta confiance. Comment t’assurer qu’il ne t’a pas touchée, cette nuit-là? Tu frissonnes à cette simple pensée et tu secoues la tête pour tenter de ne pas y songer. Tu as peur d’avoir raison ; un agresseur à la Colonie, et puis quoi, après? Tu souffles et tu quittes ton Bungalow avant de devenir dingue. Tu te diriges vers ce seul lieu qui réussit à t’apporter paix et bonheur lorsque tu te sens dépassée : le lac. Tu es certaine d’avoir été proche de Poséidon dans une autre vie, parce que cet endroit possède un effet relaxant sur ta personne, un peu comme le shopping. Sauf que tu ne peux réellement t’extirper de la Colonie sous prétention d’aller faire les boutiques à New-York. Il faut de meilleures excuses que cela, ou monsieur D risque de vous y retenir. Tu t’assieds près du lac et tu y déposes les pieds. Le froid ne t’a jamais dérangée, et qui plus est, le printemps s’installe à grands pas à la Colonie. Les températures dépassent aisément les vingt degrés celcius, et aujourd’hui, c’est particulièrement humide, presque lourd, comme air. Mais tu t’en fiches ; c’est mieux que de rester cloîtrée toute la journée dans son bungalow, en attendant que Tristan arrive pour partir, comme si tu n’avais pas envie qu’il sente ta détresse. Mais elle sort rapidement de ton corps, cette peine inexpliquée. Dès que tu touches l’eau, tu soupires grandement et tu admires les petites vagues présentes lorsque tu touches l’eau normalement calme. Par pur plaisir, tu y lances des petites roches, pour te distraire. Tu te demandes ce que vous feriez, si Ailam serait avec toi… Mais il ne vaut mieux pas y penser. Tu te fais des espoirs ; il ne te voit pas ainsi, et jusqu’à récemment, toi non plus, d’ailleurs. Tu préférais lorsqu’il était simplement ton meilleur ami, ton pote de conneries, ton soigneur attitré lorsque tu te faisais mal, parce que toi, le danger, tu t’en fiches royalement. Tu t’en moques, même, pour citer un certain lionceau que tu as connu dans ton enfance.
Tu soupires d’aise lorsque tes craintes s’évaporent, laissant derrière elles un sourire de satisfaction. Tu savais que cet endroit pourrait panser tes plaies intérieures, invisibles et inatteignables. Tu souris dans le vide, l’air un peu idiot, mais tu t’en moques. Tu as besoin de ce calme, de cette tranquillité. Tu as même envie de plonger dans l’eau durant quelques secondes mais la réalité te ramènes – le printemps peut être un ennemi comme un ami. Un jour il fait extrêmement chaud, et l’autre il peut se mettre à neiger. Tu souris béatement ; la neige, ça te connaît. Tu la contrôles, et depuis que tu as vu Frozen, tu te dis que tu devrais peut-être faire comme Elsa… Te sauver de ce monde hypocrite. Tu es si plongée dans tes pensées que tu n’entends pas les pas derrière toi ; trop concentrée à te recentrer et à penser à des idées d’évasion.