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 Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.

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Sebastian A. Johansen
Sebastian A. Johansen
monsieur pique-feu.
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MessageSujet: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptyJeu 7 Avr - 21:39

- SEBASTIAN A. JOHANSEN -
dossier n°xxxx-xx ; informations générales.
NOM •• Johansen. PRÉNOM(S) •• Sebastian Abigail Lassa Glenn. SURNOM(S) •• La plupart des gens l'appellent Bastian pour faire plus court. Quelques rigolos tentent aussi Seby. Il râle pour la forme mais ça le fait plus rire qu'autre chose. ÂGE •• 29 ans, et la forme comme jamais ! DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• Le 13 mars à Ålesund en Norvège. NATIONALITÉ •• Norvégienne, bien qu'il vive aux Etats-Unis depuis plus de la moitié de sa vie. ORIGINES •• Norvégiennes principalement, mais il y a aussi du grec de par son père, Héphaïstos. OCCUPATION •• Sebastian vit toujours à la Colonie où il travaille surtout aux forges mais où il enseigne également la survie aux jeunes demi-dieux. ORIENTATION SEXUELLE •• Strictement hétérosexuel. Sebastian n'a jamais été attiré par le moindre garçon. STATUT CIVIL •• Actuellement célibataire, et il bénit sa tranquillité. Il n'aime pas se sentir plein de devoirs envers quelqu'un. PARENT DIVIN •• Le dieu forgeron, Héphaïstos, venu un jour réchauffer sa mère glacée. POUVOIR(S) •• Création du feu - Sebastian peut créer des flammes à volonté. Cependant, il ne les contrôle absolument pas et ça vire régulièrement à la catastrophe la plus totale. Communiquer avec ses outils - Pratique quand on a perdu un outil dans un coin de la forge (il suffit de tendre l'oreille pour l'entendre râler) mais invivable au quotidien. « Hey mec, tu tapes trop fort là ! » ARME FÉTICHE •• En grand fan de mangas, la première arme que Sebastian a créé est une réplique d'une lance présente dans Fullmetal Alchemist. Depuis elle a acquis la possibilité de se rétracter en petite lance miniature qui se glisse dans sa poche de jean. DÉFAUT FATAL •• Sebastian est un grand gentil au cœur tendre et ça lui joue régulièrement des tours. Du coup, la gentillesse est son défaut le plus fatal. À LA COLONIE DEPUIS •• Quatorze ans. Il est arrivé peu de temps après son quinzième anniversaire et il ignorait alors tout des sangs-mêlés, de son père divin, de la mythologie...
CARACTÈRE.
optimiste + lunatique + ambitieux + surexcité + bizarre + jaloux + actif + rancunier + généraux + tête à claques + geek + persévérant + bavard + goinfre + malchanceux + gentil (trop) + aimable + grand aventurier + dyslexique + main verte + doué + manuel + appliqué.

QUELQUES ANECDOTES.
01. Sebastian est norvégien mais il parle parfaitement anglais, le tout sans accent particulier. Du moins il a celui de Bridgeton, dans le New Jersey, où il a passé la moitié de sa vie. 02. Sur le papier, Sebastian est un prince, l'un des héritiers de la famille royale de Norvège. Cependant, il n'est qu'un des plus jeunes fils, n'a aucune prétention au trône et... n'y compte pas. Régner ne fait pas franchement partie de ses priorités, d'autant qu'il n'est plus vraiment le bienvenu chez lui. 03. De ses neuf à quinze ans, Sebastian a vécu en pensionnat dans la petite ville de Bridgeton, dans le New Jersey. Il y a été envoyé suite à un accident en compagnie de la plupart de ses frères. 04. Il possède en effet une grande fratrie, dont plusieurs issus de la rencontre entre la reine et Héphaïstos. Ils sont sept au total, dont un frère aîné décédé, un cadet mortel et nouveau prince héritier, et un jeune frère et une jeune sœur mortels. Trois - dont Sebastian - sont des sangs-mêlés. Les cinq plus jeunes ont tous été étudier à Bridgeton. 05. Sebastian, sa sœur aînée et son frère ont tous les trois fait ensemble le voyage à la Colonie. Cependant, s'ils étaient très proches, l'un d'eux est décédé lors de la seconde attaque à la Colonie, l'autre est partie vivre une romance inutile à la Nouvelle Rome. 06. Seul Sebastian est toujours à la Colonie, endroit qu'il aime profondément et qu'il ne voudrait quitter pour rien au monde. Cependant, la Nouvelle Rome pourrait bien l'attirer un jour si un projet amoureux avec une demi-déesse se mettait en place. Il trouve d'ailleurs le concept de ville pour sangs-mêlés très intéressant. 07. Il est un forgeron hors-paire, souvent fourré à la forge lorsqu'il ne s'occupe pas de nouveaux arrivants ou des cours qu'il donne. Son bon travail a rendu ses armes plutôt connues et il se réoriente maintenant vers un catalogue d'armement plus moderne pour contrer la menace mortelle. 08. Sa plus grande camarade, c'est Allegria, son tournevis a priori féminin qui ne le quitte jamais. 09. Sebastian est un excellent cavalier, notamment à dos de pégase, et il ne se passe pas une journée sans qu'il ne se rende aux écuries de la Colonie. Il apprend actuellement à se battre à dos de pégase, y voyant là un possible avantage pour patrouiller autour de la Colonie. 10. Il a longtemps eu une peur bleue du feu après l'incident qui a coûté la vie à son frère aîné mais il l'a petit à petit apprivoisé en arrivant à la Colonie, grâce à ses aînés de chez les Héphaïstos. S'il est un très bon forgeron aujourd'hui, c'est le résultat de nombreuses années de travail pour dompter sa phobie.
interview de sebastian a. johansen, colonie des sangs-mêlés.
01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES ROMAINS ? Les dieux, Sebastian les adore. Il respecte profondément son père, Héphaïstos, même s'il garde une légère rancœur envers lui pour le temps qu'il a mis à le revendiquer. Cependant, il ne manque jamais de lui faire une offrande au moment des repas, partageant avec joie sa purée et autre petit pois dans le braseros, histoire que le paternel fasse un bon repas. Parfois, c'est vrai, il éprouve aussi un peu de colère envers eux : ne pourraient-ils pas faire quelque chose pour la menace qui pèse sur eux ? Les demi-dieux se doivent d'aider les divins en toutes circonstances mais l'inverse n'est pas vraie ? Mais hormis cette tâche sur le tableau, Sebastian les respecte. Quant aux Romains, il ne eut s'empêcher de rester méfiant. Certes ils sont aujourd'hui en paix et les relations sont au moins cordiales, mais il n'a pas oublié la violence avec laquelle les deux camps ont réagi lors de la guerre contre Gaïa. Ça serait i facile de replonger dans l'abîme de la violence... C'est presque héréditaire chez eux.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE ? Comme 99% des pensionnaires, Sebastian était au lit. Sauf qu'il ne dormait pas. Il était tranquillement allongé, à dessiner de nouveaux projets d'armes (une magnifique épée à deux mains) quand quelqu'un est venu donner l'alerte chez les Héphaïstos. S'il est avant tout un forgeron, il est aussi un bon combattant et il n'a pas hésité à bondir en emportant sa lance avec lui. Mais malgré tous leurs efforts, la nuit a été un carnage et il lui arrive encore de revoir tous ces petits corps, si jeunes pour certains, morts sur le sol quand il ferme les yeux.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  Jusqu'alors, Sebastian n'en pensait pas grand chose. Du moins, il n'en pensait pas grand chose de particulier. Les mortels étaient là, et il en faisait plus ou moins partie. Avant de venir vivre à la Colonie, il avait vécu dans leur monde sans se poser de questions, parvenant à s'identifier à eux. L'attaque n'a pas changé sa vision des mortels, ça l'a simplement rendu plus... méfiant. Les mortels ont prouvé qu'ils n'étaient pas aussi naïf ou sans défense que ce qu'ils pouvaient laisser croire. Au moins maintenant, ça a le mérite d'être clair. Sebastian sait que derrière n'importe quel visage humain peut se cacher un adversaire redoutable aux ambitions mystérieuses.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ? Bien sûr. Il se sent en danger et démuni. En danger, ils le sont tous. Ces mortels peuvent entrer n'importe quand dans le camp pour un nouveau massacre et repartir comme des ombres. Ils ressemblent à n'importe qui, peuvent se dissimuler derrière sept milliards de mortels. C'est forcément effrayant et dangereux. De même, Sebastian se sent particulièrement démuni face à cette menace : comment se défendre contre quelque chose d'invisible, de secret, d'inconnu ? Dur de se battre contre des ennemis aussi doués que des caméléons pour se cacher.
à propos du joueur.
PSEUDO/PRÉNOM •• .raphaël ÂGE •• 20 ans et toutes mes dents ! Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 150811060 COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• J'avoue, je le zyeute depuis un moment et quand avec Waugh on a vu les scénarios... Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 217225153 COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Je suis carrément fan du fond ! bril Et puis le contexte est à tomber aussi : l'idée de ce DLCEM est juste épique ! AVATAR •• Tom Hiddleston. Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 1211080569 UN DERNIER MOT •• Il me tarde de RP avec vous ! Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 3612009664
©️ .ipar haizea


Dernière édition par Sebastian A. Johansen le Sam 23 Avr - 14:56, édité 3 fois
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Sebastian A. Johansen
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptyJeu 7 Avr - 21:40

HISTOIRE
born in fire.
La jeune femme posa un baiser sur les lèvres de son amant tout en refermant la porte derrière elle d'un coup de pied. La petite maison dans laquelle ils se trouvaient sentait fort le renfermé et seule une ampoule fonctionnait encore, plongeant les deux amoureux dans une semi-pénombre. Mais peu importe, le feu de leur amour importait bien plus que l'inconfort. Ida Johansen, mariée depuis des années, ne pouvait s'empêcher d'aimer cet homme si chaleureux, ses grandes mains un peu rêches, son visage atypique. Elle était amoureuse et prête à tromper son mari pour cela. D'ailleurs, l'idylle durait depuis bientôt deux ans. « Ma petite fille... » Elle aimait son époux, mais rien de comparable avec cette relation ardente qui finirait par la consumer, elle, froide femme du nord. « C'est la tienne. » Tout comme l'enfant qu'elle portait à nouveau. Ida le savait, elle était extrêmement fertile, mais tant pis. L'idée de portait ses enfants, à lui, suffisait à la remplir de bonheur. « Je sais… Je sais... » Son souffle chaud était si doux… Il ne lui révéla rien cette nuit-là, il fallut attendre de nombreux mois supplémentaires et la naissance d'un troisième enfant pour qu'il se décide à parler… et à partir. Les dieux sont volatiles, ils ne restent jamais indéfiniment avec la même personne, et même si Héphaïstos avait passé de nombreuses nuits poétiques avec la jeune reine, il avait sans doute jeté son dévolu sur une nouvelle mortelle fraîche et innocente, bien loin des contrées glacées de Norvège.


« Sebastian. Sebastian ! » Le nom avait claqué, sec. Le petit garçon aux yeux bleus s'arrêta à l'extrême frontière entre le carrelage sec de la maison et l'herbe mouillée qui tapissait l'extérieur. « Arrête de courir un peu, tu veux ? » La nourrice n'en pouvait plus. Si les deux aînés de la – vaste – fratrie se montraient généralement raisonnable, la suite ne se faisait pas attendre. Entre Ingrid, une gamine complètement survoltée et prompte aux âneries, Sebastian qui ne tenait pas en place et Adrian qui n'en loupait jamais une pour frôler la mort, elle sentait bien qu'elle prendrait sa retraite plus tôt que prévu. Et ce n'était pas fini puis qu'une petite gamine et un bout de chou encore plus petit cohabitaient pour le moment gaiement dans le salon. Quoi que, ils semblaient déjà plus calme. Mais sept enfants, bon sang c'était bien trop ! Ils n'étaient plus à l'époque moderne où les rois et reines devaient procréer encore et encore afin d'être sûrs d'avoir un héritier… Le petit Mattias, fort, sage et appliqué, présentait toutes les qualités pour suivre la voie qui lui était tracée. Les autres… « Sebastian ! » Voilà, il s'était barré pour de bon cette fois-ci, probablement parti rejoindre les quelques membres indomptables de la fratrie qui lui avaient déjà échappée.


Mattias poussa un cri de surprise et fit un bon en arrière, regardant son jeune frère avec effarement. Sebastian ne put s'empêcher de sourire, fier de lui et recommença son petit tour de magie, rallumant la fine brindille qu'il tenait délicatement entre deux doigts. « Bah quoi, t'as peur du feu peut-être ? » Effrayer son grand frère le faisait mourir de rire. Voir cette espèce de chochotte parader en permanence pour finir en larmes à la moindre blague de ses frères cadets… Hilarant. L'aîné recula d'un pas supplémentaire et détala sans crier garde, laissant le cadet planté au milieu de la véranda. « Père ! Y a Bastian qui fait des trucs bizarres ! » Le cœur serré, le benjamin écouta les pas de son frère s'éloigner à l'intérieur, bizarrement répercutés par les hauts plafonds. Il aimait bien ce truc bizarre qu'il arrivait à faire et l'idée qu'on lui interdisse le remplissant d'angoisse. Il y avait tellement de choses déjà proscrites à l'intérieur des murs de la résidence royale que... Sebastian s'éloigna en direction des écuries, croisant au passage la fille du palefrenier, Karen, à qui il adressa un signe maussade. Puis il se réfugia dans le premier boxe venu, caressant machinalement l'animal au poil sombre qui s'y trouvait. De toute façon, son père devait être bien occupé et il n'aurait pas de temps à lui accorder avant... La fin de la semaine suivante peut-être ?


« T'es un monstre ! » Sebastian sentit les mains d'Ingrid le pousser dans le foin et il tomba sur le fesses, surpris. « Tu vois, j'te l'avais dit que c'était pas normal, Bastian ! » Mattias ne supportait plus les petits tours de Sebastian. Jamais. À tel point qu'il avait fini par rallier Ingrid à sa cause et que le petit magicien de pacotille en prenait pour son grade à l'heure actuelle. « Tu vas finir par mettre le feu à la maison ! » Ingrid le repoussa sèchement dans le foin, lui jetant quelques brins au visage. « Ok ok ! Je le ferais plus ! Lâche-moi ! » Elle était fougueuse, Ingrid. Et décidée. Elle s'était inscrite à un sport de combat très tôt et s'imposait un peu comme une petite chef au sein de la fratrie. « Promets-le ! » « Non ! » « Bastian, promets-le ou j'en parle à Papa ! » « Pff, il te croira pas de toute façon, et il faudrait que tu arrives à le croiser ! » Nouvelle avalanche de foin qui s'écrasa sur le petit prince. « Lâche-moi Ingrid où je mets le feu ici ! » « Arrête ! Et d'abord, comment tu fais ça ? » Sebastian n'avait pas la réponse à cette question. Quand il avait effrayé Mattias, il avait agi par instinct, sans le faire vraiment exprès. Ça s'était juste imposé à lui et il avait agi. Au fond, il savait bien qu'il serait incapable de le refaire à volonté, c'était juste une façon de menacer les autres pour avoir la paix. Sebastian repoussa la brassée de foin qui l'envahissait d'un geste rageur et se redressa en s'appuyant contre le mur du boxe. « Quoi, t'es trop nulle pour faire la même chose ? » Ingrid l'empoigna, le plaqua contre le mur. C'était ça. Elle était jalouse. « Tais-toi ! J'serai jamais jalouse d'un truc comme… ça. » Jalouse, si, elle l'était terriblement et même la colère dans sa voix ne parvenait pas à le masquer. Mattias profita du moment pour se glisser entre eux deux. « Ça va, ça va, arrêtez un peu, promets juste qu... » Sebastian le repoussa sèchement. « Ta gueule toi, t'es toujours obligé de jouer les commères là... » Il fila un coup dans le tas de foin, sursauta en le voyant s'embraser avec brutalité. Ingrid poussa elle aussi un cri de surprise tandis que les flammes gagnaient rapidement chaque brin, dégageant une fumée dense et progressant à une vitesse effarante. « Vite on sort ! » Panique la plus générale dans les petites écuries des Johansen. « Il est où ! Ingrid percuta Sebastian dehors, l'agrippa par son col. « Mattias ! Il est où ! » « J-je… » Un cri se fit entendre à l'intérieure, de surprise puis de douleur. « Matt ! » « Ingrid ! » Bastian rattrapa sa sœur par le poignet alor qu'elle entrait déjà dans l'intérieur brûlant. « Matt ! Matt ! » Nouveau hurlement, horrible celui-ci. La nourrice accourait, une main sur sa stupide grande bouche en O. « Qui… Que... »


« Je… Vous allez partir étudier quelques temps à l'étranger. » Ida Johansen masquait difficilement ses larmes. D'ailleurs, sur ses six enfants restants, aucun était dupe face à sa souffrance. Elle les aimait tous mais Mattias était censé avoir un avenir, un grand avenir. « Kennet va rester ici pour… Enfin vous savez. » Son nouvel avenir à lui, bien sûr. « Mais je crois que ce sera mieux pour tout le monde si vous restez un peu ailleurs cette année. C'est... » Sebastian savait, lui. Le fantôme de Mattias allait longtemps hanter la demeure familiale et le pays tout entier. Il baissa les yeux sur les motifs du tapis, contempla le bout de ses chaussures. Ingrid n'avait rien dit. Elle ne parlait même plus du tout pour le moment, et ça allait bientôt faire trois semaines. Aux funérailles, elle n'avait pas dit un mot, se contentant de jeter un poème dans le cercueil de Mattias. Impossible de lui faire dire quoi que ce soit. Alors c'était lui, lui le coupable, qui avait dû inventer une histoire plausible. « Et on va où ? » Ça, c'était la petite voix d'Adrian, l'esprit toujours très terre-à-terre et fonctionnel. « B-Bridgeton, New Jersey, aux États-Unis. » Un mois plus tard, elle les embrassait un peu un, leur caressant l'épaule, le visage, les cheveux… Elle souffrait de voir ses enfants partir, mais elle savait aussi quelques autres secrets divins.
all we are monsters.
Les années avaient passé au sein du pensionnat de Bridgeton, dans le New Jersey. La fratrie – ou du moins ce qui en restait – avait mis du temps à s'adapter. Passer de la vie de petits princes à celle beaucoup plus simple – mais difficile – d'élèves américains ne se faisaient pas en un jour. D'un commun accord, ils n'avaient pas dit grand-chose de leurs origines. Simplement qu'ils étaient européens, qu'ils venaient étudier ici pour s'éloigner un peu de chez eux où leur mère était malade. Point barre. Aucun mensonge – leur mère était bien tombée malade peu de temps après leur départ – et juste beaucoup d'absence de détails. Ils pratiquaient déjà la langue anglaise, aussi parvenir à un niveau respectable ne fut pas très difficile. Et rien de notable pour Sebastian jusqu'à sa treizième année, âge à laquelle Ingrid – qui n'avait plus soufflé mot depuis l'accident – reparla. Ou plutôt hurla. Elle avait pris l'effrayante habitude de suivre Sebastian n'importe où, donnant parfois l'impression de se matérialiser en silence à ses côtés. Ingrid, c'était un véritable fantôme, silencieuse, qui le hantait. Enfin silencieuse… Ses regards étaient si plein d'amertume que la faculté de parler n'était plus nécessaire pour communiquer avec Bastian. Un regard suffisait pour lui transpercer le cœur.


Au hurlement, Sebastian accourut. Il dormait à l'étage, dans le dortoir des garçons, Ingrid juste en dessous, dans une chambre solitaire, avec Sara comme seule compagnie. Ses crises de panique à répétition avaient conduit l'administration du pensionnat à lui autoriser cet écart. Sebastian poussa la porte d'un coup de pied pour tomber presque aussitôt sur Sara – sur laquelle il manqua bien de trébucher. Ingrid était assise sur le lit, ses longs cheveux lui tombant sur les épaules, un air terrifié plaqué sur son visage pâle. Malgré cette expression inhabituelle, ses yeux conservaient cette faculté à le tuer d'un regard. « Euh je… t'ai entendu hurler. » C'était elle, Sebastian le savait. Malgré tout, il y avait un lien curieux entre elle et lui. « Y avait juste un corbeau sur la fenêtre… Ça a dû la surprendre... » Sara et sa petite voix, ses petits yeux clairs… La gamine adressa un sourire rassurant à son frère aîné et s'assit sur le lit, juste à côté d'Ingrid. « N-non… Pas un corbeau. » Sara sursauta, Sebastian l'imita. Celle qui avait parlé… C'était Ingrid. D'une voix toute petite et une peu cassée, mais c'était bien elle. « Quoi ? » Tellement de surprise… « C'était un… un monstre. J'en suis sûre. J-je... » En chemise de nuit, Ingrid sauta vers son frère et se jeta dans ses bras. « Je l'ai vu, je l'ai vu, Bastian, je te jure, je… ! » Elle l'avait vu ce monstre, et ce n'était que le premier d'une longue série. « Euh… Là, là, ça va aller... » Ingrid le repoussa, planta un regard méchant dans les yeux clairs du garçon. « Tu m'crois pas, hein ? » lui cria-t-elle d'une voix éraillée.


« Cours ! Mais couuurs ! » La créature s'écrasa sur les briques du bâtiment J, juste au-dessus de la tête d'Adrian qui se baissa en hurlant. « Vite ! » Sebastian attrapa la main de son frère de treize ans et poussa Ingrid devant lui. La chose poussa un cri agacé, secoua son plumage immonde avant de repartir à l'assaut. C'était qu'elle était sacrément décidé à faire d'eux son repas… Ingrid trébucha, les faisant tous tomber dans l'herbe rase. Adrian cria de nouveau, roula sur le côté et partit dans un sprint désespéré le long du terrain de sport. Une lumière s'alluma au troisième étage du bâtiment des garçons. Quelque part là-haut, dans l'un des dortoirs, quelqu'un les voyait. Ingrid repoussa Sebastian et le tira violemment par le poignet. « Qu'est-ce que tu fais, bouge ! » Un truc percuta le dos du garçon qui replongea le nez dans l'herbe. « Bastian ! » À moitié KO, le garçon d'une quinzaine d'années roula sur le dos pour voir la mort s'abattre à moitié sur lui. La chose allait l'empaler quand sa sœur l'attrapa à pleins bras. « Mais t'es folle ! » « J'te sauve la vie, ducon ! » Il tourna désespérément la tête dans un sens, dans l'autre. Adrian était allongé au milieu du terrain et ne bougeait plus. Il avisa l'attirail du jardinier, abandonné prêt d'une haie. « T'en vas pas ! » « Et tu voudrais qu'j'aille où, Bastian ! » Coup de fourche, la chose ne broncha même pas, se débattant toujours dans les bras d'Ingrid et plongea ses petits yeux méchants dans ceux du garçon. « Je… » La fourche ne lui avait rien fait. Strictement rien. « Poussez-vouuuuus ! » Un machin bondissait le frôla, abattit un espèce de gourdin en bronze sur la tête déplumée de la chose. Qui s’avachit mollement dans les bras d'Ingrid. Celle-ci la lâcha et recula vivement, un air dégoûté peint sur le visage. Le machin s'évapora en une fine poudre dorée. « Enchanté ! Je suis Tumnus ! Et avant que vous ne fassiez la remarque, non, as comme dans Narnia. Dans Narnia, c'est un faune. Moi je suis un satyre ! Mais ma mère aimait bien C. S. Lewis, c'est vrai. Donc je vous en informe, ceci était une harpie, et sans doute pas la dernière que vous verrez au cours de votre courte vie ! D'ailleurs… Oh ! Mais c'était votre frère là-bas ? » Tumnus le satyre planta là les deux jeunes gens abasourdis – il y avait de quoi – et s'éloigna en bondissant vers la petite silhouette d'Adrian. Celui-i ne tarda pas à bouger difficilement. « Venez, votre frère va bien ! » Tumnus leur fit de grands gestes du bras. La lumière était toujours allumée au troisième étage. Sebastian et Ingrid s'avancèrent lentement vers le satyre qui tendait une gourde multicolore au plus jeune. « Tiens bois, ça te fera du bien… Vas-y, bois ! » Il se passa une main dans les cheveux. Le geste dévoila une petite paire de cornes vaguement enroulées sur elles-même. « Phiou, on peut dire que je suis arrivée au bon moment, les gars ! Quelques minutes de plus et je devais rentrer pour annoncer votre mort. Et à tous les trois par-dessus le marché. Bon donc, vos noms ? » « Ingrid. » Fidèle à elle-même, elle s'était déjà reprise et dissimulait difficilement son évidence perplexité. « Euh, Sebastian. Et voici Adrian. » « Parfait ! Tout est parfait ! Enchanté vous trois ! Je suppose évidemment qu'il vous a toujours manqué l'un de vos deux parents ? Que vous êtes dyslexiques ? Hyperactifs ? TDA ? C'est normal, les amis, et Tumnus va tout vous expliquer ! Ça oui ! » « Hum... » « Chut chut, suivez-moi les enfants, et vous n'aurez plus jamais peur ! »


Ce satyre n'avait rien fait pour qu'ils le suivent, mais ils l'avaient fait. Sans doute poussés par la peur et le choc de leur bataille précédente, ils étaient venus. Ils l'avaient suivi jusqu'au McDo le plus proche, avaient eu une longue discussion aveclui. Tumnus, à un moment, avait cru s'être trompé de cible (s'ils avaient tous trois un père et une mère, difficile d'être le rejeton d'un dieu en plus de ça), pourtant… « Vous êtes des sangs-mêlés, j'en suis certain. » « Mais... » « Vous devriez venir avec moi, les enfants. Je suppose que cette harpie, vous l'aviez déjà vu ? » Ingrid garda le silence et Sebastian l'imita. Un silence éloquent. « Ce ne sera pas la dernière. En grandissant – et les dieux savent à quel point vous êtes déjà grands pour des gosses à moitié divins – elles se feront plus nombreuses, plus pressantes… Mais la Colonie pourrait vous accueillir. » « Il faut qu'on aille chercher... » « Inutile, ce ne sont pas des demi-dieux, ils ne courent aucun danger là où ils sont. » « Mais... » « Désolé, il n'ont pas leur place où vous allez. » Et ils l'avaient suivi, sans doute parce qu'ils avaient peur. Ils étaient arrivés à la Colonie et s'y étaient aussitôt sentis chez eux. Mais il avait fallu deux années supplémentaires, deux années de doute, pour qu'Héphaïstos trouve cinq minutes dans son emploi du temps pour les revendiquer. À partir de là, tout avait été très vite. Ils avaient trouvé de nouveaux frères et sœurs dans le bungalow de leur parent divin. Ingrid et Sebastian s'étaient rapidement plu à la forge, jusqu'à y rester des heures durant pour s'initier au travail du métal. Adrian n'avait pas autant apprécié mais il était devenu un bon combattant à l'épée, ravi de tester les derniers bijoux sortis de la fabrique des Héphaïstos. Le combat contre Cronos avait été une épreuve, tout comme celui contre Gaïa, mais ça avait fonctionné. Ils étaient toujours là et en bonne santé.
close your eyes, be happy.
« Il y a une invasion ! Réveillez-vous ! Réveillez-vous les gars ! » Sebastian se redressa dans son lit, jetant sur le côté le dessin de l'arme qu'il projetait de construire. Adrian voulait une belle épée, solide, qu'il pourrait manier à deux mains. Le projet plaisait à son frère aîné qui allait jusqu'à en rêver la nuit. « Qu'est-ce qui… ? » « Des gens sont entrés dans la Colonie ! Ils tirent sur tout ce qui bouge ! » En effet, on entendait déjà les coups de feu. Sebastian attrapa sa lance et se glissa dehors au milieu de l'immense fratrie qui composait les Héphaïstos. Il avisa les cheveux d'Ingrid un peu plus loin et la silhouette frêle d'Adrian. Déjà tous se faufilaient dans l'ombre dans l'espoir d'intercepter quelques uns des attaquants. Sebastian avait l'esprit en feu : qui ? Pourquoi ? Comment ? Des demi-dieux ? Il ne voyait que ça. De nouveaux partisans similaires à ceux qui avaient soutenu Cronos puis Gaïa. Ou les Romains peut-être ? Il avait toujours su qu'on ne pouvait pas vraiment leur faire confiance. Quand un ennemi était héréditaire, il était inutile de chercher à faire la paix avec lui : la guerre reviendrait toujours au grand galop. La suite… Ce fut un déchaînement de violence. Il vit des marmots de même pas dix ans tomber, une balle profondément fichée dans le corps. Il vit une gamine se prendre une balle en pleine tête et tomber juste devant lui, le faisant trébucher sans qu'il puisse l'éviter. Il entendit des petits hurler de terreur, des plus grands pleurer devant les morts ou devant leur mort à eux. Une base se planta sauvagement dans son bras, le forçant à lâcher sa lance. Il la récupéra maladroitement de la main gauche, repoussa un type en noir qui lui fonçait dessus. Il croisa une fois Adrian qui passait en sens inverse, une petite fille sous un bras, une arme pleine de sang dans l'autre. Cette nuit-là, c'était un carnage, un vrai. Il y avait des morts des blessés mais surtout de l'horreur à chaque coin. Et puis les attaquants étaient repartis comme ils étaient venus : l'air de rien, en silence. Ils avaient soudainement disparu dans les ombres, abandonnant toutes ces horreurs derrière eux. Mais plus que la peur de la nuit, c'était quand le jour s'était levé que Sebastian avait réellement tout découvert. Compter les morts, les aligner dans un coin en les cachant sous des tissus, découvrir les blessures par balle, affreuses, panser les blessés qui s'alignaient, se faire soigner lui-même et souffrir pour retirer la balle profondément logée dans son biceps… Plus jamais, qu'il s'était dit.


La balle lui frôla l'oreille. Malgré lui, il lâcha un petit cri de terreur et plongea derrière un arbre. Il courrait vite, mais le type derrière n'était pas loin de le surclasser. Après les événements, il était parti. Le mois qui avait suivi l'attaque n'avait été qu'une succession d'horreur : finir d'enterrer les morts dans les règles, prévenir les parents, rassurer ceux qui restaient… Il ne pouvait même pas travailler, son bras refusant de fonctionner correctement. Un Apollon lui avait dit que ça reviendrait tout seul, qu'il fallait juste un peu de temps… Sauf qu'il n'avait pas l'impression d'en avoir Sebastian, du temps. Alors il avait choisi de s'éloigner un peu, de camper, de rester seul. Tumnus avait proposé de l'accompagner, il avait décliné. C'était comme ça que l'accident s'était passé. Il campait dans un bois et s'apprêtait à allumer un feu. Comme tout bon demi-dieu avec un pouvoir de pyrogenèse, il n'avait pas jugé bon d'utiliser ses allumettes. Combien de chances pour que deux psychopathes passent à cet instant précis ? Bref, depuis il courrait. Et l'autre derrière courrait plus vite que lui. Un premier, un brun au regard flippant, l'avait fait détaler en tirant quelques balles et son compagnon le suivait sans le lâcher, lui collant toujours plus aux basques. Un vrai chien de chasse. Au moins celui-là n'était-il pas armé. « Putain mais lâche-moi toi ! » Le type qui courrait ne répondit rien. Sebastian n'aimait pas la légère lueur dans ses yeux : concentré, très concentré sur sa tâche. Collision. Ils roulèrent au sol dans une clairière. « J't'ai eu ! Aramis ! »
Comment il avait fui… Bonne question. Sa fuite avait été un coup de chance doublé de l'inattention du petit coureur. Cet incident l'avait cependant ramené sagement jusqu'à la Colonie pour ne plus en sortir.


La fête aurait pu bien se passer. Elle aurait même dû. Monsieur D quittait enfin la Colonie, c'était une journée de célébration avec repas et Romains en bonus – point qui ne réjouissait pas forcément Sebastian. Et puis c'était reparti. Tout avait dérapé très vite, sans laisser la moindre chance à qui que ce soit. Les premiers arrivés avaient l'air d'un groupe de paumés mais leur présence avait tout déclenché. Les autres étaient arrivés ensuite, comme une grosse vague assassine, pour tirer sur tout ce qui bougeait. L'horreur était de retour, mais en plein jour cette fois-ci, et c'était presque pire. Cette fois, Sebastian voyait les visages de ceux qui tombaient. Il voyait des humains tirer sur d'autres humains. Des mortels assassiner froidement une troupe de gamins armés. « Sebastian ! Sebastian ! » Il avait entendu la voix d'Ingrid percer parmi les autres et naturellement, il s'était dirigé vers elle, perdu. Il y avait tellement de sang… Un marmot venait de se prendre une balle dans le cœur et pissait le sang. Déjà trop tard pour lui. Son copain se tenait à côté, le regard dans le vague. S'il ne bougeait pas, il allait mourir lui aussi. Ingrid se jeta sur lui. « Sebastian, Sebastian ! » À ses pieds, Adrian. Déjà mort. Il ne ressemblait pas à quelqu'un qui dormait, non, pas du tout. Il tenait l'épée à deux mains que Sebastian lui avait forgé, sa bouche s'était figée dans un rictus d'horreur. Il n'était pas beau dans la mort Adrian, plutôt triste. Triste, et on voyait qu'il avait mal. « Oh... » Ingrid pleurait. Bastian n'était même pas sûr de l'avoir déjà vu verser une larme mais là… C'était peut-être le mort de trop ? « C'est de ta faute ça, Bastian... » Elle ne l'avait plus appelée Bastian depuis longtemps… « Si t'avais pas tué Mattias, si... » Il la serra contre lui pendant que l'horreur se retirait.
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Dernière édition par Sebastian A. Johansen le Sam 23 Avr - 16:23, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptyJeu 7 Avr - 21:42

Bienvenuuuue parmi nous ! Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 1573464409 J'aime beaucoup le choix d'avatar et de parent divin, ils sont trop peu nombreux bril Bon courage pour ta fiche ! Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 443149498
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptyJeu 7 Avr - 21:50

Bienvenue parmi nous alors ! bril (C'est TJ qui va être ravie, elle était trop contente de se trouver un lien « famille » ! :mdl:) Bon courage pour ta fichette que j'ai hâte de lire ! yeah Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas ! Loïs et moi serons là pour y répondre au plus vite. (Et ma boîte Mp t'attend aussi si tu as des questions sur Sebastian !) Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 2481504024
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptyJeu 7 Avr - 21:59

LE COUSIN ! bril
Bienvenue sur MD et bonne chance pour ta fiche ! J'ai hâte de te croiser IRP du coup ! yeah yeah
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptyVen 8 Avr - 6:51

Un fils d'Héphaïstos, comme Jean, je suis ravie il sont trop peu Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 72414213 J'aime beaucoup le deuxième pouvoir Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 1211080569 Bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas o/
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptyVen 8 Avr - 15:39

Comme mes VDD, j'adhère au choix d'avatar et du parent divin Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 1737477489
Bienvenue & courage pour ta fiche superhero
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Sebastian A. Johansen
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptySam 9 Avr - 12:41

Merci à vous tous ! bril
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptyDim 10 Avr - 21:56

welcome Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. 1108668923
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. EmptyLun 11 Avr - 9:08

Bienvenue sur le forum, bon courage pour finir ta fiche. superhero
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MessageSujet: Re: Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui.   Sebastian + Pour faire partir des amis, il met le feu chez lui. Empty

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