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 « A far off memory that's like a scattered dream » ❧ Lyllian

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MessageSujet: « A far off memory that's like a scattered dream » ❧ Lyllian   « A far off memory that's like a scattered dream » ❧ Lyllian EmptyDim 15 Mai - 20:37


 
a far off memory that's like a scattered dream

La respiration es tranquille, paisible, longs souffles endormis à peine audibles. Pourtant le corps est allongé, inerte, assoupi, alors que le reste travail. L'esprit est en alerte, capacité déployée de façon invisible, imperceptible pour tout individu éveillé, externe, novice. Un jeu d'enfant. Les esprits défilent, à la fois si différents et semblables, les songes son parcouru à la chaine, simple regard emprunt de curiosité pour certains, intrusions pour en modifier la matière même dans d'autres.

C'est par pur et simple hasard que je tombe sur un individu connu que j'identifie rapidement, laissant le songe défiler, en retrait. Les décors finissent par se faire familier, frissonnant en reconnaissant à la perfection le dernier endroit au monde où j'aurai pu y voir Lyllian-Aaron. L'illusion était parfaite, la colonie était semblable à celle de mes souvenirs, si différente du monde mortel, isolée de tout, peut-être chaleureuse, bien qu'elle ne m'ait pas vraiment laissé un bon arrière-goût. Maintenant que je le voit, le visage de cet adolescent est vaguement familier, traits désormais transformés par l'adolescence oubliés et probablement occulté comme tout autre détail que mon esprit n'avait pas jugé important et primordial. Il faut dire qu'à force de passer son temps à fuir pour aller faire la sieste un peu partout...

Le tableau restait étrange, presque faux, comme si coller une étiquette de demi-dieu à ce "collègue" était une trop grosse coïncidence et hasard. Les questions me brûlent les lèvres, se bousculent, mais doivent attendre. Je n'ai pas envie qu'il me prenne pour une chimère onirique, qu'il oublie et que je doive répéter. Ça attendra demain, enfin demain... Les heures tournent, passent et l'aube va bientôt prendre le relai, le petit matin pointe le bout de son nez.

Le réveil est étonnamment énergique, vêtements enfilés à la hâte, chaussettes de différentes couleurs et motifs, faute d'en trouver une paire complète. J'ai parfois cette impression d'être la proie de ce légendaire lutin voleur de chaussettes, s'amusant à les voir dépareillées. Le chemin entre le petit appartement et le cabinet du désormais demi-dieu est fait rapidement dans une démarche tout aussi active que les gestes précédents. La porte se dresse sous mes yeux, saluant un pauvre patient, probablement le premier de la journée, à la hâte, lui dérobant sa place alors que je pénètre dans le bureau du propriétaire des lieux en trombe, sans même prendre la peine de frapper. Mon index se pointe en sa direction, accusateur, comme s'il m'avait refourgué un patient un peu trop récalcitrant.

« Il va falloir qu'on cause. » Le langage est familier, mots charcutés par un accent qui ressort malgré mes trop nombreuses tentatives pour le faire disparaître. Ils restent compréhensibles, c'est le principal. Je n'en dis pas plus, lui indiquant de s'asseoir, même s'il serait peut-être judicieux de prendre un verre avant, même à cette heure. Je plains déjà le pauvre mioche qui attend sa séance qui allait être véritablement retardé dans le couloir.

Je suis bien trop remonté sur ressort pour m'asseoir, me retenant de faire les cent pas en bondissant dans toute la pièce. Je commençais tout de même à avoir un soupçon d’appréhension. Ce que j'avais vu n'était qu'un songe, une brève projection pour que je puisse me faire une opinion sur son avis et ses aspirations à propos de sa nature, de notre nature. Peut-être était-il de ceux qui dissimulaient bien les choses, leurs crimes, usant de leurs dons pour manipuler, détruire, arriver au sommet. En une seconde, je doute, j'hésite, je cherche une potentielle excuse de secours, les scénarios se dessinent par centaine, me plongeant une longue minute dans la distraction. Trop tard, rien ne me vient, la curiosité prend le dessus et je n'aurai qu'à utiliser mes jambes en cas d'urgence.

Je lance un bref coup d’œil en direction de la porte pour m'assurer qu'elle est bien fermée et ainsi ne pas laisser les oreilles indiscrètes se balader. « Tu n'es pas un mortel. » Le murmure est à peine audible, tombe comme une sentence, ton ne sachant pas encore trop bien si cette soudaine vérité était une bonne chose ou non. Mes doigts s'agitent nerveusement ou peut-être par excitation, je ne sais plus.


 by MadHattress
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MessageSujet: Re: « A far off memory that's like a scattered dream » ❧ Lyllian   « A far off memory that's like a scattered dream » ❧ Lyllian EmptyDim 22 Mai - 9:43

« Everybody Talks » – Neon Trees
Leif & Lilly

Le jeune irlandais arrivait toujours une heure en avance pour ouvrir son cabinet avant son premier rendez-vous. Il aimait être seul. Sa secrétaire arrivait une demi-heure après. Elle avait insisté une fois pour venir tout aussi tôt et l’aidé si besoin, mais il avait refusé. Que personne ne vienne empiété ses longues minutes en solitaire. Il vérifia son cabinet et la salle d’attente, puis toutes les autres pièces. Tout était vide et il posa son téléphone portable personnel sur son immense bureau en bois sombre et vernis. La musique crachait doucement une mélodie d’une musique du moment. Il faisait les cents pas dans la spacieuse salle qui lui servait pour les consultations dans un immeuble de New-York. Il feuilletait son agenda de rendez-vous, tout en replaçant un fauteuil ou quelques objets pas parfaitement alignés tout en organisant sa journée de tête. Au fond de la pièce, il attrapa un carton préparé la veille par sa secrétaire et on y trouvait tout les dossiers de la journée. Il n’avait que cinq patients. Ca allait des rares jeunes de bonne famille, sauf peut-être un complètement fauché mais intéressant. C’était normalement le premier à arriver. Un jeune-homme presque de son âge, sa mère était schizophrène et il avait tendance à suivre le même chemin. Pris dans des histoires de drogues et certains meurtres, il gardait une certaine candeur dans son esprit et pourtant au fond, la noirceur le dévorait de l’intérieur. Un mortel, un fauché, mais il adorait cet délinquant. Du moins lorsqu’il venait. Une fois par mois, il lui gardait sa plage horaire, mais il venait que très rarement. Puis en fin d’après-midi, il avait rendez-vous pour un café avec un profiler, ancien ami de faculté qu’il avait aidé sur un cas et le dossier avait été bouclé. Ils allaient discuter du rapport, de leur propre constat et fêter ça aussi.

La journée commençait relativement comme toutes les autres. Il avait relu des dossiers à s’en pincer l’arrière du nez entre les deux yeux tant ça le fatiguait. Si seulement il avait pu écrire ses notes en grec, il en aurait déjà fini. Sa secrétaire arriva et lui permit un peu de répit. Il ne l’avait pas engagé pour sa bouche ou ses soucis par rapport au sexe. Non ça, je l’ai découvert plus tard et je vous cache pas que de ne pas en profiter, ce serait pêché. De bonne humeur, d’humeur plus précisément sensuelle, elle était venue égayer son début de journée de travail par des ébats brefs et suaves dans le bureau, avant d’aller prendre son poste à côté de la salle d’attente. C’était assez fréquent. Enfin elle attendait plus souvent la pause midi, ou alors entre deux patients éloignés. Le premier patient était arrivé, sans même qu’il ne s’en préoccupe, rangeant un peu le bureau qui avait été bousculé dans leur échange charnel et suave. Essoufflé, encore hagard par le petit plaisir matinal, il refermait les derniers boutons de sa chemise alors que la porte s’ouvrait en trombe. Il glissa un dernier pan de sa chemise dans son pantalon et serra sa ceinture en se levant de sa chaise. Ce n’était qu’un confrère qui était venu pour « causer ». La simplicité de ses paroles montrait une certaine urgence et c’était moindre à côté de l’attitude un peu nerveuse du scandinave.

Lyllian-Aaron était resté un instant silencieux à l’observer, toujours debout et il contourna un peu le bureau pendant que Leif faisait les cents pas. De la tête aux pieds, le psychiatre essaya de décortiqué chacun de ses infimes détails, allant de la position de son corps à ses tics nerveux. Le reste de ses paroles le glaça et tout aussi naturellement, il retourna derrière son bureau.  Le téléphone sonna. C’était sa secrétaire qui annonçait que le patient était arrivé et attendait. Lyllian n’avait pas quitté son camarade des yeux, un peu inquiet. Et s’il venait lui régler ses comptes. Si c’était un mortel qui voulait annihiler les demi-dieux, ou un monstre ? Ou autre chose encore. Il appuya sur le bouton pour répondre à son assistante : « Fais chier, avait-il commencé en se disant que pour une fois que le jeune délinquant était venu. Annule le rendez-vous, j’ai un soucis. Et va faire un tour, va boire un café dans la rue. Je ne veux personne ». La demoiselle répondit l’affirmative sans vraiment comprendre mais les ordres de Lilly était les ordres et elle ne devait pas discuter. Lyllian se rassit et tira le tiroir du bas à droite de son bureau pour en sortir une bouteille de whisky et fit signe à l’autre homme d’attraper les verres sur le meuble presque derrière ce dernier. Il y avait un machine à café et quelques verres posés sur un torchon. Le tiroir restait ouvert à côté de lui, un 9mm qui reposait tranquillement au fond.
« Je peux savoir ce qui te fais dire ça ? Je ne vois pas de quoi tu parles. » mentit-il sans se cacher, vu comme il avait prévu les débordements possible en faisant partir tout le monde. Il darda Leif du regard en espérant pouvoir appréhender ses réactions. Maintenant, le prendre pour un imbécile. Il est assez instable pour agravé le cas de patient, peut-être qu’il serait assez malléable à ce moment pour le faire passer pour un con. « Tu veux quelque chose ? Peut-être ce que j’ai dans ma pharmacie plutôt qu’un verre, non ? Tu devrais te détendre, tu as l’air nerveux. Tout va bien ? Tu sais, si tu me tues, je meurs, donc je suis mortel. Si c’est ça que tu voulais dire. Je suis d’accord que je ne fais pas mon âge, mais je ne suis pas un immortel. Je vieillis et je vais mourir comme tout le monde. Tout se passe bien dans ta vie ? » lui demanda t-il presque avec condescendance et sarcasme en s’allumant une cigarette et lui jeta le paquet au bord du bureau pour lui en proposer une. L’irlandais était déjà une personne un peu sur la défensive habituellement, mais là c’était pire.
acidbrain


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