01. •• VOYEZ-VOUS À TRAVERS LA BRUME ? SI OUI, À QUEL DEGRÉ ? Oui, elle voit au travers de la brume, et très bien en plus. Elle ne saurait trop dire si ce don est une malédiction ou non, mais pour elle, voir à travers la brume lui permet de rester accroché à un monde qu'elle adore, et de se sentir plus particulière que les autres. Il parait que certains mortels deviennent des oracles pour les dieux, vraie ou fausse rumeur ? Quoi qu'il en soit, comme échappatoire cela peut-être une bonne idée de carrière.

02. •• AVEZ-VOUS DES CONNAISSANCES DE L'EXISTENCE DES MONDES MYTHOLOGIQUES ? SI OUI, À QUEL DEGRÉ ET COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LEUR EXISTENCE ? QUE PENSEZ-VOUS DE LA MYTHOLOGIE ? Là aussi, elle connait tout ça. Au départ, Ulysse, les monstres et les dieux siégeant sur le mont Olympe n'étaient que des histoires racontés aux enfants. Mais quand le garçon dont elle était éperdument amoureuse lui a révélé être une demi-dieu, sa vision sur ce monde s'est élargie quelque peu. Maintenant elle est aussi calé qu'on peut l'être sur la mythologique grecque (moins romaine) pour assouvir ses passions.

03. •• COMMENT S'INTÈGRE LA MYTHOLOGIE DANS VOTRE VIE DE TOUS LES JOURS ? A-T-ELLE UNE QUELCONQUE INCIDENCE ? Dans la vie de tous les jours Leanne alterne entre le poste de police où elle est en attente du grand jour où on lui confiera une super mission et sa passion dévorante pour la mythologie. C'est bien simple, elle attend le où sa mère ou son père divin la revendiquera. Évidement elle est tout ce qu'il y a de plus mortelle, mais la jeune femme a réussis à se persuader du contraire lors elle attend. Et la patience, elle en a pour ça, croyez la. Alors oui, la mythologie à une grande importance dans sa vie puisqu'elle pense en faire partie.

04. •• SI LE DLCEM VENAIT À VOUS OFFRIR DE TRAVAILLER POUR LUI, QUE RÉPONDRIEZ-VOUS ? POURQUOI ? Étrangement, elle ne serait pas tenté. Son âme sœur étant un demi-dieu, elle aurait bien du mal à devoir le blesser ou pire. Quant à Leanne, elle n'a pas assez l'esprit d'équipe ou l'ambition de détruire toute un monde. Un monde auquel elle pense appartenir. Alors pour le moment, c'est un grand non, ce monde mérite d'être défendu, pas d'être détruit.

PSEUDO/PRÉNOM •• Polaris. ÂGE •• 19 ans pour encore deux mois.    COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• Une amie m'a donné le lien et me voilà ! (Regan) COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• J'aime beaucoup le design et l'intrigue, contente de voir un PJ assez mature AVATAR •• La jolie Elle Fanning.    SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• Je veux bien oui ! UN DERNIER MOT ••  

Extrait du journal de Leanne Summers, 10 ans.

Tu sais je me souviens encore du jour où je l'ai rencontré. Un jour qui était parfait normal jusqu'au moment où mes yeux se sont posés sur son visage. J’étais petite, nos familles se sont toujours bien entendus, toujours côtoyés. Non, je te parle du jour où je l'ai vu vraiment. Pour de vrai, pas avec les yeux d'une bonne amie, ni celle d'une voisine sympa. À ce moment là j'ai réalisé qu'il était tout pour moi. Je ne saurais pas trop comment dire pourquoi, mais j'en étais persuadé.  Regan ferait partis de mon avenir. Il serait mon roi, et je serais sa reine.

Papa et maman sont partis en voyage pendant deux mois. C'est pour les affaires de papa, je comprends. Papa travaille dur, maman l'aime beaucoup alors elle le suit. C'est tatie et tonton qui sont venus pendant ce temps me garder. Les mois de Juillet et Août avec les meilleurs oncles et tantes de la terre ! Je suis trop contente. J'espère que Regan passera à la maison. Il pourra rencontrer leur fille s'il veut. Mais Elle n'est pas très intéressante.

Extrait du journal de Leanne Summers, 11 ans.

Tu crois que je dois lui dire ? Que je l'aime ? Il est tellement gentil. J'ai dis à maman que je le trouvais gentil et que je voulais qu'il m'accompagne à la fête de Cathy. Elle a ris. (j'ai eu envie de pleurer, ou de gommer à jamais son sourire narquois) Tu te rends compte ? Elle a ris. Elle m'a dis que Regan y allait sûrement avec une fille de son âge, pas avec sa voisine qu'il a vu apprendre à lire et à compter. Maman est cruelle. Tant pis, dans une semaine, c'est mon anniversaire. Dans une semaine, c'est la fête de Cathy. J'irais lui demander.

Regan et moi, c'est pour la vie. Je lui ai dis, il me l'a dis. Ma maman rigole, parce qu'elle trouve ça « mignon ». Elle a aussi dis que « une fois adulte tu verras tout ça d'un autre œil ma chérie ». Pourquoi refuse t-elle de voir que je suis heureuse ? Ce garçon cache quelque chose. Je le sens au fond de lui. Il n'est pas comme tous les autres.

Extrait du journal de Leanne Summers, 12 ans.

Aujourd'hui  Regan a voulu me faire la blague du siècle. Il m'a dit qu'il était un demi-dieu. Un demi-dieu. Tu trouves ça marrant toi ? Je t'écris la définition de demi-dieu : Un demi-dieu est, dans la mythologie gréco-romaine, une divinité ou un personnage surnaturel. Le terme a été utilisé de diverses façons à des époques différentes, et peut désigner un personnage ayant atteint un statut divin après sa mort, une divinité mineure ou un mortel descendant d'un dieu et d'un humain.

Ce n'était pas une blague. Il était sérieux cher journal. C'est tout pour aujourd'hui.

Je savais qu'il était différent ! Et je dois l'être aussi. J'en suis sûre. Je sais que je ne suis pas comme les autres. Tu vas te dire que ce sont des rêves de gamines, mais non ! Non. Un jour, il le verra. Je suis aussi exceptionnelle que lui.

Il est partit. Il est partit comme ça, dans un endroit pour les gens comme lui. J'ai voulu l'y accompagner. Pour voir. Pour qu'il comprenne que moi aussi j'étais comme lui.

Extrait du journal de Leanne Summers, 13 ans.

Regan est partit. Il ne m'écrit plus. Ou pas. Tati est venu à la maison, Elle était avec elle. Elle m'a réclamé Regan. Parce qu'elle pense être aussi bien que lui, pouvoir prendre ma place. Mais ni Elle ni moi ne pourrons y prétendre, il est partit. Il est partit, et il m'a oublié. J'ai dis à mes parents que j'étais un être différent. Ils ont ris. J'ai essayé de leur dire que si. C'est évidement cher journal ! Sinon, pourquoi serais-je capable de voir tous ces monstres dans mes rêves ? Et l'autre jour, j'ai vu le papy du coin de la rue sous son véritable jour. Il avait des pattes de chèvres. Je leur ai dis. Je leur ai dis que j'étais moi aussi une demi-déesse. Il m'ont demandé d'où je sortais ses histoires tordues, absurdes. Et ils ont pris un rendez-vous chez un psychologue.

Je n'aime pas ce docteur. Je n'aime pas son nom, sa tête, les stylos sur son bureau qui sont trop sérieux et je n'aime pas ces vieilles fleurs qui orne l'entrée. Elles me font penser à ma maison en fait, et à mon jardin trop garnis. Et les briques me font penser aux briques de ma maison. Encore. Tout est riche ici. Comme mes parents en fait. C'est étouffant. Ici je vais l’appeler Docteur. Tout simplement. Hé bien allons-y, Docteur m'a écouté. Je lui ai pas dis que j'étais une demi-déesse comme Regan. On a juste parlé de mes rêves. Et à la fin mes parents tout contents ont donné un chèque.

Extrait du journal de Leanne Summers, 14 ans.

Il était là, sous mes yeux. Le retour de Regan. Je l'avais attendu pendant tellement longtemps cher journal, oh, si longtemps ! Je me souviens de ce moment où j'ai bondit sur le pas de la porte. Et où elle est sortie de la voiture à son tour. Quelqu'un d'autre. Si Elle avait été là, elle aurait sûrement ris. Cette autre fille... A ce moment là j'avais eu envie de hurler. De hurler qu'il ne m'avais pas attendu, que mon jour viendrait mais qu'il n'était pas assez patient. J'avais toujours envie de lui parler, de rire avec lui et même de lui faire des câlins. Mais maintenant il y avait l'autre.

Nous nous sommes disputés. Violemment. Mon cœur n'a jamais aussi été endoloris. Je ne peux pas t'en dire plus. Je crois que je vais même arrêter d'écrire. À quoi bon ?

Extrait du journal de Leanne Summers, 15 ans.

À quoi bon. Il s'est encore envolé. Quand à moi... Sans lui je ne suis rien journal. Je pense que je dois juste poursuivre ma route sans tenir compte de ce garçon ? Trouver ma propre voie ? Prouver à mes parents qu'ils ont tord de me prendre pour le soucis de leur vie. Fermer la grande bouche de cette cousine. Et mettre à profit mes talents. Car je vois cher journal, je vois au delà des limites. Je vois leur monde, leur monde si magique. Ce monde qui ne veut pas encore de moi. Mais ça viendra. Un jour, un jour...

Extrait du journal de Leanne Summers, 16 ans.

Je pourrais commencer ce mois avec comme titre « comment j'ai tué ma mère ». Après tout, ce journal ne regarde que moi, non ? J'y écris ce que je veux ? Alors je trouve que « comment j'ai tué ma mère sans le faire exprès sous le coup de la colère » est un bon titre. Tu savais que ma mère ne savait pas nager toi ? C'est drôle, non ? Elle m'a encore grondé. Je me souviens, à ce moment là, je me suis demandée s'il ne valait mieux pas que je quitte Naples pour toujours. Elle est partit chercher mon père qui pêchait. Je l'ai rattrapé. Pour une fois elle allait me croire. Elle allait m'écouter. Mais tu sais ce qu'elle a fait cher journal ? Elle a attrapé une de mes nattes. Et elle a hurlé. Elle a hurlé qu'elle n'en pouvait plus. Qu'elle n'en pouvait plus de moi, de mes airs de poupée fragile qui sortait de on ne sait trop où (ah oui, je t'ai déjà dis que je ne ressemblait ni à mon père ni à ma mère), qu'elle ne voulait plus me voir, qu'elle aurait aimé qu'Elle soit sa fille plutôt que moi. J'ai hurlé. Et je l'ai poussé. Je jure que je ne l'ai pas fais exprès, elle a glissé. Et elle est tombée dans l'eau. Elle a hurlé mon prénom. Elle a tendu sa main. Et moi, je suis allée prévenir mon père. Et aujourd'hui, j'enterre ma mère.

Est-ce que je dois parler de Regan ?
Je
Journal je...

Non.

Extrait du journal de Leanne Summers, 20 ans.

Plus rien ne me retenait à Naples, plus rien. Les gens me croyaient tous folle à lier. Je suis saine d'esprit. Sinon, comment aurais-je pu intégrer l'école de police ? J'attends toujours tu sais cher journal. Ce jour merveilleux où le dieu ou la déesse là-haut qui m'a donné la vie viendra me revendiquer comme un de ces enfants. Quand à lui... Il était toujours là. Tu sais, quand j'étais mômes, j'avais envie qu'on soit ensemble pour toujours. J'imaginais une relation simple, des rêves de mômes quoi. Ado, je me suis dis que j'avais envie de faire toutes les découvertes possibles et inimaginable avec lui. Une ado quoi. Et maintenant... ? Les gens sortent avec un paquet de monde, ils se fichent d'attendre le bon. C'est désolant. Les gens sortent même avec des amis cher à leur cœur, pour pas se sentir seul, ou parce qu'ils pensent qu'ils sont plus qu'amis. Les gens font des choses étranges. Je ne comprends pas. J'ai une photo de nous dans ma chambre. Une dans ce journal. Et une dans mon pendentif. Il est là parce que l'amour que j'ai pour lui ne s'est jamais envolé. Dans cette ville j'ai réussis à me faire oublier, toute petite. Les gens ne me prenne jamais au sérieux, la faute à mon visage trop juvénile d'après certains. A certains je leur fermerais bien la gueule avec ma nouvelle arme. Peu importe. Dans quelques semaines j'intégrerais le NYPD. Et dans quelques semaines, je mettrais tous en œuvre pour le retrouver avec les ressources nouvelles dont je disposerais.