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 (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.

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Regan J. Eisenhardt
Regan J. Eisenhardt
ITINÉRANT.
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MessageSujet: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 17:52

- REGAN J. EISENHARDT -
dossier n°8751-42 ; informations générales.
NOM •• Eisenhardt, un nom que tout le monde connait en Floride, un patronyme que tout le monde admire. Appartenir à la famille Eisenhardt semble être la meilleure chose qui puisse arriver. Après tout, qui ne voudrait pas porter ce nom rempli de soleil et de richesse ? PRÉNOM(S) •• Regan, un dérivé du Latin signifiant « roi » et donné en partie pour cela à l'aîné de la fratrie, et Johann, mince trace des origines familiales, se traduisant par « Dieu pardonne » en hébreux. Sans doute de la culpabilité dissimulée. SURNOM(S) •• Ree principalement, notamment par son frère cadet, mais aussi R. avec lequel il signe ses lettres et autres. ÂGE •• Vingt-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• Naples, en Floride, le 13.06.1993. NATIONALITÉ •• Américaine. ORIGINES •• Il est né aux États-Unis et y a toujours vécu mais sa famille est d'origine allemande. Elle a quitté l'Allemagne pour les États-Unis en 1939. Du côté de sa mère, les origines sont plutôt irlandaises. OCCUPATION •• écrire ici. ORIENTATION SEXUELLE •• Regan est bisexuel mais peu de gens le savent. Disons que lui-même n'y accorde pas une grande importance. STATUT CIVIL •• Sur le papier, il est toujours célibataire mais son cœur est pris depuis toujours. PARENT DIVIN •• Léthé, la personnification de l'oubli elle-même. POUVOIR(S) •• Modification des souvenirs - Regan peut effacer, modifier ou créer à partir de rien de nouveaux souvenirs et manipuler à sa guise (du moins en théorie) les souvenirs des gens. Revivre un souvenir - Regan, grâce à ce pouvoir, peut faire revivre un souvenir, plongeant la personne (et/ou lui-même) dedans pour revoir la scène en direct. Regan est en fait un peu une pensinve vivante. ARME FÉTICHE •• Regan a depuis longtemps laissé tomber les armes offertes par la Colonie pour plutôt revenir à quelque chose de plus moderne, un pistolet. Il a trouvé le moyen de créer des balles en bronze céleste mais devant la difficulté qu'il a à en produire, il les utilise le moins souvent possible. Cependant, Léthé lui a offert peu de temps après son arrivée à la Colonie un poignard en bronze céleste capable de se métamorphoser en couteau-suisse lambda.DÉFAUT FATAL •• C'est sans aucun doute son impulsivité qui pourrait lui jouer des tours. Regan ne réfléchit pas, il agit selon ses émotions et ses humeurs. LIEU DE RÉSIDENCE ACTUEL •• Montclair, ville située un peu à l'ouest de New-York. Regan loge actuellement chez l'un de ses frères cadets.
CARACTÈRE.
imprudent + obsessionnel + possessif + loyal + impulsif + rusé + direct + débrouillard + adroit + tête en l'air + confiant + narquois + profiteur + malhonnête + déviant + réservé + capricieux + colérique + manipulateur + bagarreur + passionné + sensible + attachant + froid + charmeur.

QUELQUES ANECDOTES.
01. Regan n'a pas le moindre diplôme en poche. Il est parti à quatorze ans vivre deux années entières à la Colonie avant de revenir brièvement chez lui puis disparaître dans la nature. Il a un niveau scolaire qui doit se résumer à celui du collège, bien qu'il soit très doué en mathématiques. 02. Il a passé beaucoup de temps en compagnie de Swan, une demi-déesse fille d'Hécate, après leur départ de la Colonie. Ils ne sont plus ensemble aujourd'hui car la jeune fille en « avait assez des conneries de Regan ». La vie malhonnête, les embrouilles, les dangers... Swan a dit non à tout cela et ils ne se sont plus vu que par intermittence. 03. Regan est le père d'une petite fille, Salome, de quelques mois. Swan est tombée enceinte peu de temps avant qu'ils ne se quittent. Dans l'absolu, Regan ignore tout de cet enfant et ne connait même pas son existence. 04. Il était relativement apprécié à la Colonie même si beaucoup lui attribuaient la fonction de « fouteur de merde ». Il ne traînait sans doute pas avec les meilleurs mais il y a appris le sens du commerce. 05. Après ses seize ans, il a pas mal erré à New-York. Ses parents n'ont jamais lancé de recherche de mineurs et dans un sens, tant mieux, ça lui a permis de faire sa vie plus tôt que prévu. Cependant, avec comme seul revenu l'argent que lui envoyait son père, il a très tôt dû se lancer dans les affaires pour bâtir quelque chose avec Swan. Forcément, ça s'est fait du côté des produits illégaux. 06. Il dort actuellement chez toutes les connaissances qu'il peut croiser sur New-York et ses environs. Amis de longue date, camarades demi-dieux, frères, sœur... Il n'hésite pas à s'inviter pour quelques temps. Il loge actuellement chez son frère cadet, Samuel, qui ne l'a as vraiment accueilli avec joie. 07. Il a gardé un visage de gamin et cela le décrédibilise souvent, surtout dans le milieu dans lequel il s'implique. Cela dit, cela est souvent un avantage puisque les gens ont ainsi tendance à le sous-estimer. 08. Il n'a que très rarement remis les pieds dans sa ville de naissance, chaque fois dans l'unique objectif d'énerver son père. Roman Eisenhardt continue de jouer les familles parfaites quand son fils aîné rentre à la maison pour ne pas briser l'illusion de la perfection familiale mais ça finit immanquablement en sous-entendus et en menaces. 09. Paradoxalement à ses activités, Regan a un casier judiciaire très peu rempli. Il s'est bien fait arrêter plusieurs fois pour possession de stupéfiants et vente illégale ou il ne sait quoi mais les pouvoirs offerts par Léthé lui ont plusieurs fois permis de se tirer d'affaire sans dommage. 10. Regan adore le poignard en bronze céleste que Léthé lui a offert. Son autre forme, un couteau suisse, est aussi super pratique et c'est ce qui est génial. Et puis l'objet revient toujours dans sa poche s'il vient à le perdre ou à se le faire voler. Malgré cela, il ne se sert quasiment pas de la forme poignard de l'objet puisqu'il utilise principalement un pistolet modifié. Le pistolet accepte aussi bien les balles lambdas que les balles en bronze céleste. C'est ce qui le rend pratique.
interview de regan j. eisenhardt, itinérant sang-mêlé.
01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES CAMPS ? Regan est neutre face aux deux. Il ne sait pas quoi penser de sa mère par exemple. Léthé est une déesse mais elle a tenté de lui faire avoir une vie heureuse chez les Eisenhardt. Elle a fait l'effort de plonger Sarah, mère adoptive du garçon, dans un charme lui soufflant que Regan était bien son fils. Quelque part, ça a fonctionné pendant douze ans et le demi-dieu lui en est reconnaissant pour cela. Mais il ne comprend pas pourquoi elle n'a pas fait de même avec son père ni pourquoi ce charme s'est subitement rompu, démolissant à grands coups de masse la vie quasi-heureuse qu'il avait. Pour les autres dieux... Disons que Regan a tendance à les trouver gonflés : comment peuvent-ils exiger autant de services de la part de leurs enfants quand eux-même sont incapables ne serait-ce que de les reconnaître rapidement ? Certes depuis la fin de la guerre contre Cronos puis Gaïa tout cela a un peu changé... Mais c'est uniquement dû à une exigence d'un demi-dieu héroïque, ça ne vient pas des dieux eux-mêmes. Quant aux camps, ils ne sont pas une mauvaise idée en soit et Regan y a passé deux années assez heureuses, deux années où il avait réellement l'impression d'être chez lui.

02. •• POURQUOI NE PAS ÊTRE À LA COLONIE ? Dés le premier instant où Regan y a eu mis les pieds, il a su qu'il n'y resterait pas pour toujours. S'enfermer ici, dans ce petit carré invisible aux mortels où il faisait toujours beaux et où tous les sangs-mêlés étaient en sécurité... Très peu pour lui. Il y a tout de même passé deux ans le temps d'apprendre tout ce qu'il avait à y apprendre, s'entraînant comme personne pour être certain de savoir se débrouiller tout seul dans le monde mortel. Il y a fait de belles rencontres, de bons amis et puis il y a rencontré Swan aussi. Mais le sentiment de ne pas devoir y rester est demeuré et il est parti peu de temps après ses seize ans, d'abord dans l'idée de rentrer chez lui à Naples.

03. •• AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE L'INTRUSION DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE DES SANGS-MÊLÉS ET DU CAMP JUPITER ? Il en a entendu parler, bien sûr. Bien qu'il soit reparti vivre dans le monde mortel, Regan n'a absolument pas coupé les ponts avec l'univers des demi-dieux. Il a conservé des amis à la Colonie, il y a conservé des liens forts et il a pu à l'occasion y remettre les pieds histoire de dire bonjour. Donc forcément, les attaques des mortels sont parvenues jusqu'à ses oreilles. Se savoir chasser également par les mortels a de quoi glacer le sang de n'importe quel demi-dieu : cela veut dire qu'il faut se méfier de chaque monstre déguisé mais aussi de n'importe quel mortel, tous pouvant appartenir à ce groupuscule inconnu, invisible et dangereux.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE, VOUS QUI ÊTES ISOLÉ À L'EXTÉRIEUR ? Regan ne se sent pas vraiment plus en danger qu'avant. Déjà il est seul là où la Colonie ou le Camp Jupiter regroupent des dizaines et des dizaines de demi-dieux. Il est mobile alors que les camps sont fixes. Personne n'est jamais venu l'embêter et les deux endroits ont déjà subi deux attaques sanglantes et mortelles. Franchement, la vie de demi-dieux en solitaire a peut-être ses défauts mais face à ce danger, Regan se sent plus en sécurité seul. Bien sûr il n'ignore pas que si ces mortels venaient à lui tomber dessus, il devrait aussi ne compter que sur lui-même, sans l'appui de dizaines de demi-dieux derrière lui.
à propos du joueur.
PSEUDO/PRÉNOM •• Bloodline. ou The Other Me. ÂGE •• 19 ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• Via une publicité sur Bazzart. J'avoue que j'ai craqué en voyant que c'était un PJ et qu'en plus il était sympa. (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 750964756 COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Magnifique ! bril AVATAR •• Freddie Highmore. SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• Oh avec plaisir ! UN DERNIER MOT •• superhero
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Dernière édition par Regan J. Eisenhardt le Mer 15 Juin - 11:43, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 17:52

HISTOIRE
I hear and I forget. I see and I remember. I do and I understand.
Naples. En Floride. Je ne sais pas si on peut dire que la vie ici est belle. Il fait chaud, mais trop. L'air est lourd, humide et collant de chaleur. Il vous entoure, et il vous étouffe. Et c'est là-dedans que j'ai grandi, enveloppé par cette atmosphère prête à vous étrangler à chaque instant. J'appartiens à une grande famille locale, les Eisenhardt. On est propriétaire d'une partie de la côte, sur une petite anse de sable, avec un bel hôtel. C'est mon père qui a choisi cet endroit pour bâtir l’œuvre de sa vie, accompagné de son unique épouse et de ses enfants. Pourquoi la Floride… Je ne sais pas. C'est beau mais il y a mieux ailleurs. Peut-être parce qu'il fuyait le reste, sa vie d'avant, et que c'est ici qu'il a rencontré sa charmante Irlandaise ? Il a créé cette parcelle de rêve à la force de ses bras, sacrifiant des années de sa vie pour fonder ce bâtiment majestueux et ce jardin resplendissant de cliché. Oh que oui, digne des cartes postales ou des téléfilms du dimanche après-midi, cet hôtel. C'est un homme respecté maintenant, c'est sûr. Eisenhardt, les gens de Naples le souffle comme s'il s'agissait du nom d'une divinité locale et admirable. On le dit, on le caresse, on l'envie. Eisenhardt… Ça sonne étranger, c'est exotique. Et puis il y a tellement de richesse et de bonheur dans ce nom qu'on ne peut que le chérir et vouloir le faire sien. Imaginez cette plage de beau sable blanc avec quelques palmiers pour renforcer l'image. Rajoutez des chaises longues et une dizaine d'employés. Oh, et quelques beaux bateaux aussi. Le bâtiment en lui-même sent les vacances et la tranquillité. Rajoutez quelques Allemands récemment arrivés aux États-Unis et en légère difficulté dans les employés et vous aurez votre tableau. Il est comme ça mon père, il aide les autres, il offre son amitié. Un grand homme.

Si seulement il avait fait de même avec sa famille, peut-être qu'on n'en serait pas là aujourd'hui. Peut-être que je n'aurais pas à écrire dans ce vulgaire cahier d'écolier pour ne pas oublier. Peut-être qu'il n'y aurait pas eu de drame entre Leanne et moi. Peut-être que je serai un honnête garçon, en train de terminer ses études pour, pourquoi pas, reprendre cette magnifique entreprise avec mes frères. Peut-être que je n'aurais haï personne. Peut-être. Nous ne saurons jamais, Roman Eisenhardt ne l'a pas fait ainsi.

J'ai grandi dans cet hôtel, ou plutôt dans la partie dissimulée au public. Nous étions quatre : moi, l'aîné, Samuel, mon frère cadet, celui que j'ai toujours le plus apprécié, Victor, un idiot, et Ria, la plus jeune, la plus conciliante. Lia aurait aimé voir tout le monde heureux dans la famille. Elle voulait construire une fratrie à l'image de l'hôtel : paradisiaque, pleine de bonheur, idéale. Je crois pouvoir affirmer sans trop me tromper qu'elle a échoué. Ce n'est pas de sa faute, nous n'étions pas fait pour nous aimer. Tu sais, il y a toujours eu des choses étranges dans mon enfance, des choses qui m'ont mis à part. Quand Maman parlait de nous au téléphone, elle disait systématiquement  « mes trois enfants » avant de se corriger juste après. Elle disait « je suis heureuse de pouvoir vivre ici avec mes enfants, Samuel, Victor, Ria… Et Regan. » Ce n'était que des oublis, mais ça mettait mal à l'aise. Ça me mettait mal à l'aise. Aujourd'hui je sais, bien sûr. Je sais que ce n'était pas ma mère, que son amour pour moi et toute cette histoire étaient fabriqués de toute pièce. Je sais qu'aujourd'hui, elle connaît enfin la vérité et qu'elle a peur de moi. Je le sais. Ça ne rend pas les choses plus simples. Si j'ai de la rancœur ? Samuel m'a posé la même question l'autre jour. « Tu nous détestes tous, hein ? » Je n'ai pas su quoi répondre. Je ne déteste pas Samuel et Ria, ni même Victor, bien que ce soit un sale con. Ils sont comme moi dans cette histoire : de pauvres pions faisant comme ils peuvent avec ce qu'ils ont. Ils ont eu plus de chance que moi, c'est sûr, mais… Je me souviens d'une pièce de théâtre qui disait que les dés avaient été jetés il y a bien longtemps. C'est tout à fait ça ! Ces foutus dés, ils ont été jetés à chaque naissance ! La mienne n'a pas été si fructueuse que ça. Mais je m'embrouille et tu me laisses dire, journal. Sarah, ma mère, a bien essayé de faire comme avant quand elle a su. Elle aurait pu faire n'importe quoi d'autre mais elle a tenté l'impossible : continuer à m'aimer comme un fils. Putain tu vois, je repars dans mes divagations. J'ai donc grandi à côté de cet hôtel, parmi les faux-semblants et les mensonges. On avait bien l'impression d'évoluer dans la réalité mais elle était truquée. Il n'y avait qu'une seule chose de vraie. Je te mets un morceau de ce journal que j'ai retrouvé. J'avais douze ans à cette époque.


« Je suis sorti avec la voisine aujourd'hui, journal. Avec Leanne. Je la connais depuis toujours (tu le sais bien) mais maintenant nous ne sommes plus amis. Nous sommes ensemble. J'espère que tu vois la nuance parce qu'elle est vraiment importante. Leanne… C'est bien, elle ne change pas. Et je sais qu'elle m'aime. L'autre jour Papa et Maman se sont disputés. Très fort. Et c'était à cause de moi. Je ne sais pas pourquoi, je n'avais rien fait, mais quand elle est sortie du bureau, Maman m'a croisé. Et elle m'a mis une gifle. Je… J'ai un peu honte journal, mais j'ai pleuré. Ce jour-là, elle ne m'aimait plus, je l'ai vu dans ses yeux. Le matin tout allait bien, mais après cette dispute, c'est terminé. Et je ne sais même pas pourquoi. Je n'ai rien dit à Leanne, mais je l'ai embrassée. Elle et moi, je sais que ça ne se brisera pas. »


C'est vrai, Maman m'a haï ce soir-là. Elle est venue s'excuser en pleurant quelques heures après mais j'ai bien senti que c'était terminé. Quelque chose avait disparu entre elle et moi : l'amour d'une mère pour son enfant, un amour forcé, imposé, mais tout de même présent. Bien sûr, elle ne m'a jamais haï. Même sans ça, je restais un fils qu'elle avait élevé. Je restais son fils aîné. Mais désormais elle savait. Il m'a fallu attendre deux ans de plus pour comprendre les origines de cette gifle et pour saisir pourquoi elle m'avait regardé ainsi. Deux ans pendant lesquels la famille Eisenhardt a vécu au beau milieu des faux-semblants et des mensonges. Elle et moi savions que tout sonnait faux. Papa aussi sans doute puisque après tout, tout était de sa faute. Les autres ont feint de ne rien voir : c'était plus facile comme ça. Et puis un jour elle a fini par craquer. Nous étions en bateau ce jour-là, j'accompagnais mes deux parents pendant une excursion de plongée avec des clients. Papa était sous l'eau avec eux, montrant les magnifiques paysages sous-marins, et elle et moi avons parlé pendant ce temps-là. C'était une discussion anodine au début, histoire de passer le temps. On riait même, je m'en souviens. Et puis ça a dérapé. Je ne sais même plus comment et à vrai dire je m'en fiche. Mais ce jour-là, j'ai su.


« Maman n'est pas ma mère. Elle ne l'est pas. Elle ne l'a jamais été. Elle me l'a dit tout à l'heure sur le bateau. Tu sais, journal, je la crois. Il y a cette petite étincelle de vérité dans le regard des gens quand ils ne mentent pas… Et puis il y a eu plein de pistes quand j'étais plus petit. Je ne comprenais pas, bien sûr, mais je crois que je l'ai toujours su. Je crois aussi qu'elle l'a toujours senti, au fond d'elle-même. Ma mère, ma vraie mère, est une déesse. Léthé. Franchement, je n'en ai jamais entendu parler mais Papa a confirmé ensuite. Léthé. Avec des accents. C'est tellement absurde comme révélation que j'ai honte de l'écrire ici. On dirait que je divague. J'espère que Leanne ne tombera jamais sur ce cahier en tout cas, tout ça est tellement ridicule… Mais c'est vrai, je le sens au plus profond de moi. Comme cadeau d'adieu, Léthé a laissé un enfant (moi) à mon père ainsi que la promesse qu'il (toujours l’enfant) serait aimé par sa mère adoptive (Maman). C'était… une sorte de charme, d'après Papa. Sauf que ce charme s'est brisé il  y a deux ans, juste avant leur dispute. Je ne sais pas comment ça fonctionnait mais ma mère était persuadée d'être réellement ma mère. Maintenant elle sait, et moi aussi. Je… J'ai peur journal. Je voudrais que tout soit normal. Je voudrais être juste Regan Eisenhardt et épouser Leanne. Pourtant demain je pars pour ailleurs. Maman m'a dit qu'elle m'aimait mais qu'elle ne… Disons que je ne peux pas rester à Naples cette année. Est-ce que je reviendrai un jour ? Est-ce que je reverrais Leanne ? On sort ensemble depuis deux ans quand même. Et est-ce que j'appartiens toujours à cette famille ? J'ai l'impression d'être mis à la porte. Je rage. Oui journal, je suis en colère. J'essaie d'être calme, mais je suis dans une putain de colère. Ma vie ici a toujours tenu à un fil, je le sentais dans mes tripes, mais ce fil, il est brisé. Cassé. J'ai envie de tout casser, de crier à l'injustice. Je n'ai pas envie que ma mère soit une déesse de je ne sais où, je n'ai pas envie de partir, de laisser Leanne et Samuel, d'être chassé comme un malpropre. « Il a toujours eu des problèmes... » Voilà ce que vont dire les voisins quand ils vont savoir que Regan Eisenhardt est parti dans un endroit pour les gens comme lui. Les gens comme lui… J'ai l'impression d'être discriminé, tu sais ? D'être une sorte de créature étrange, vaguement pestiférée mais surtout bien conne. Je suis dyslexique, mais ça tu le savais journal. Je suis TDAH, mais ça aussi tu le savais. Je m'attire beaucoup d'ennuis, c'est vrai. Tu sais ce que disent les gens ? Je le sais moi, je les entends ou Samuel me le rapporte. « L'aîné des Eisenhardt est un peu particulier, vous savez ? Ses parents ont parfois un peu de mal avec lui. Je comprends Sarah d'hésiter à parler de lui. Sur leur tableau si magnifique, il est un peu comme une tache : on rêve de l'effacer mais c'est difficile. » Je suis vraiment une tâche sur le tableau familial, journal ? Tu crois ? Maman dit qu'elle m'aimera toujours, même si elle n'est pas ma mère, mais je sens la rancœur dans son cœur. Ses yeux me crient que je ne devrais pas être là, que je ne suis pas (plus?) vraiment son fils. Quand à Papa, je sais que je suis le fils gênant. Je le vois bien aussi. Maintenant, ils ne me laissent plus la moindre chance. Ils disent que c'est pour mon bien mais que dalle, c'est surtout pour le leur.

Mais tu sais journal ? J'en ai parlé à Leanne. Je lui ai dit que Léthé était ma mère, que c'était une putain de déesse qui m'avait engendré. Elle a ri. Elle a pensé à une blague. Je lui ai bien dit que j'étais sérieux mais je ne crois pas qu'elle m'ait cru. Peut-être importe, cet endroit mérite de disparaître. Leanne… Je lui faisais confiance, tu sais ? Je pensais qu'elle et moi, c'était indestructible. Je pensais qu'elle me croirait pour toutes les paroles que je lui dirais. Je pensais qu'elle ne douterait jamais de moi. J'ai eu tort… mais c'est peut-être normal. C'est encore une gamine après tout. Et je pars demain. Je m'en vais.
 »


Leanne a ri, c'est vrai. Ça m'avait fendu le cœur à l'époque de voir qu'elle ne me croyait pas. Mon monde s'écroulait, ma famille me rejetait car je savais et Leanne ne me croyait pas. Je lui avais dit le lendemain que c'était vrai, que je partais le jour même pour un endroit pour les enfants particuliers comme moi. Je crois que c'est là qu'elle m'a cru mais c'était déjà terminé entre nous. Elle avait brisé la seule chose tacite entre nous : l'amour et la confiance. Si Naples n'avait plus rien à m'offrir, alors j'allais aller voir ailleurs. Cet ailleurs, ça avait été la Colonie. J'y ai passé deux ans pour apprendre à me défendre et pour découvrir ce monde auquel j'appartenais. Et tu sais quoi, journal ? J'y appartenais vraiment. Peu importait que je sois un enfant illégitime, issu de la rencontre entre un homme marié et une déesse parce que c'était le cas de presque tout le monde ici. Mais je n'y ai pas vraiment trouvé ma place non plus. J'étais le fils d'une déesse mineure, presque oubliée de tous, et je n'avais presque personne avec moi. Tu sais, avec la guerre contre Cronos puis Gaïa, les enfants de dieux mineurs étaient un peu des laissés pour compte. Ça a changé entre temps mais c'est trop tard pour moi. Je suis reconnaissant à ma mère de m'avoir reconnu en revanche, tous n'ont pas eu cette chance.

Et puis j'ai rencontré Swan. Fille d'Hécate, mon âge, de beaux cheveux blonds et de jolis yeux. Je me souviens m'être fait le commentaire qu'elle ressemblait un peu à Leanne, aussi bien physiquement que dans sa façon d'être. C'était une fille assez active, sportive, quelque peu effrontée et j'aimais ça. On a passé de très bons moments à la Colonie et nous nous sommes rapprochés. Elle, fille d'Hécate, m'appréciait, et l'inverse était vrai.


« J'ai embrassé Swan ce soir. On venait de terminer une partie de Capture-l'Étendard, notre équipe avait gagné, et nous fêtions ça autour d'un feu de camp. Et je l'ai embrassée. Je n'avais jamais embrassé personne après Leanne, quand nous étions petits, mais là… Tu sais, elles se ressemblent tellement, ça ne m'a pas fait une grande différence. Elle serait horrifiée de lire ça mais je trouve qu'elle devrait plutôt être flattée. Nous avons seize ans et je n'avais aimé aucune fille depuis que j'avais quitté Naples. Qu'elle s'appelle Leanne ou Swan, tu crois que ça fait une réelle différence ? Je ne sais pas… Mais c'était agréable. Je crois que j'aime vraiment Swan.

Sur un autre registre, l'hôtel va inaugurer un nouveau bâtiment. Papa m'a envoyé une lettre dans la semaine pour me demander d'y assister, en tant que fils aîné. Ce sont les seules choses que j'ai faite avec ma famille ces deux dernières années : assister à quelques événements officiels pour l'hôtel et passer les fêtes en leur compagnie. Le plus merveilleux dans l'histoire, c'est que c'est Maman qui a souhaité ma présence. Samuel m'a dit qu'elle n'était jamais aussi heureuse que lorsqu'elle avait toute la famille réunie autour de la table. Comme avant. Je n'arrive pas à comprendre. Elle sait que je ne suis pas son fils, mais elle continue à m'aimer ? Ou tente-t-elle de s'en convaincre ? Je sais que Papa n'aime pas me voir là-bas parce que je suis comme une petite pancarte brillante de sa seule erreur dans sa vie. Ma présence lui rappelle qu'il n'est pas l'homme impeccable qu'il prétend être. C'est fou d'être plus aimé de celle qui devrait me détester que de celui qui devrait me soutenir. Mais peu importe, à cette fête, j'invite Swan. Je ne suis pas sûre que son caractère plaise à Papa et je rêve de voir cette petite lueur de colère au fond de ses yeux.
 »


J'ai vraiment revenu à la maison le temps de cette inauguration, et Swan m'avait accompagné. Je rentrais dans l'objectif de rester à Naples. La Colonie m'avait beaucoup appris mais ce n'était pas une vie pour moi ça. Je ne rêvais plus que du jour où j'allais enfin pouvoir voler de mes propres ailes et laisser ce chapitre de ma vie derrière moi. Pouvoir le clore définitivement… Swan et moi attendions ça avec impatience. Mais il y avait une chose que j'avais aussi clos définitivement – ou du moins je le croyais. Leanne. C'était terminé entre nous, tu sais, ce n'était qu'une amourette d'enfance et j'étais passé à autre chose avec sa copie conforme plus âgée. Pas elle. Elle m'attendait. Je ne crois pas avoir revu autant de ravissement dans un regard que dans le sien quand je suis descendu de la voiture. J'ai heureux de la revoir, bien sûr, c'était quand même mon amie d'enfance et la première fille que j'avais embrassé, mais voilà. C'était tout. Pas pour elle. Imagine quand Swan est descendue de la voiture à son tour.


« Leanne et moi nous sommes violemment disputés ce soir. Je ne me souviens pas d'avoir déjà crié aussi fort sur quelqu'un. Je… Le pire, c'est que ça fait mal. J'en pleurerais. Peu importe. Papa m'a aussi demandé de partir. Il m'a même donné de l'argent pour que je le fasse. C'est bon, j'ai assez donné avec Naples : demain on se casse, Swan, le fric et moi. Je n'arrive pas à comprendre cet endroit qui marche complètement à l'envers. Je ne sais pas ce qu'on va faire tous les deux, à seize ans, mais on va bien trouvé. Ce qui est sûr, c'est que j'en ai fini d'être un Einsehardt. C'est trop lourd et c'est trop dur. »


Alors je suis parti. Ça n'a pas été glorieux après, tu peux me croire petit journal. Je ne te dirai pas ce qu'on a fait mais ça a rapidement tourné à la catastrophe, pour Swan comme pour moi. Nous n'étions pas de mauvaises personnes, journal, mais il nous est arrivé de mauvaises choses, ça c'est sûr. C'est peut-être le prix à payer quand on ne naît pas comme tout le monde mais qu'on tente tout de même de vivre. Comme chacun. Bref, ça a été la merde et ça nous a éloigné. Swan et moi… Une incessante période de « on se quitte » et « on revient ensemble ». C'est normal, nous étions perdus ! Je n'avais plus de famille, juste une haine viscérale au creux de mon ventre, et Swan… Disons que son père n'avait jamais surmonté le départ d'Hécate. Mon père a continué à me virer de l'argent pour que je reste loin de sa belle petite vie parfaite. Maman parfois me passait un coup de téléphone et j'inventais une histoire moyennement plausible pour la rassurer. Et je la détestais de m'aimer. Et je me détestais de la détester de m'aimer. La situation était absurde. Je… Leanne ne m'a jamais quitté en revanche. Cette dispute, ces mots qui m'ont transpercé le cœur, ils m'ont hanté. Parfois je me levais le matin et me regardais dans la glace, et je la voyais là, dans un coin de la salle de bain pourrave. Parfois e regardais Swan et je voyais Leanne à la place. Et parfois oui, je l'ai appelée Leanne. Mais ces echos de sa présence… Non, ça c'était le pire. Regarder à travers la vitre d'un bus et surprendre son regard dedans, entendre sa voix au milieu du brouhaha new-yorkais, se retourner en pensant que…

***

Samuel contempla son frère, avachi sur son beau canapé. Ils étaient à Montclair, à l'ouest de New-York, et Regan était arrivé tard dans la soirée. Ou plutôt très tôt dans la matinée. Quand Sam avait ouvert la porte, il avait trouvé son frère aîné debout sous la pluie, un sac à dos négligemment jeté sur son épaule. Naturellement, il s'était effacé pour le laisser entrer. « Regan, tu étais où ces dernières années ? » Regan leva un regard bleu sur lui et laissa planer un léger silence avant de répondre. Il avait toujours eu le sens de la conversation, mais surtout l'art d'être agaçant. « Oh, de ci de là. » Samuel se détourna, agacé. « C'est ça, de ci de là. T'es plus avec ta copine ? » « Pas pour le moment. » Comment lui dire ? Comment lui dire que cette fameuse copine, Swan, s'était pointée deux semaines plus tôt avec un marmot dans les bras ? Regan ne savait rien, parce que Regan vivait complètement dans son monde délirant peuplé de personnes peu fréquentables. Il ne vivait plus sur Terre, Regan, il s'était perdu en cours de route.
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Dernière édition par Regan J. Eisenhardt le Mar 14 Juin - 23:47, édité 5 fois
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Monet L. Kaplan
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 17:54

Bienvenue parmi nous Regan ! (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 2225427100 Je suis contente de te voir arriver, en plus tu nous ramène une amie c'trop cool ça (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 461780553 J'aime beaucoup le choix du prénom + avatar et j'ai hâte d'en savoir plus sur ton perso, et sur son lien avec Leanne (si si, je sens que vous allez faire un truc cool :hehe: ) Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions n’hésites pas ! ♥️
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B. Mercedes Weathley
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 17:59

Bienvenue sur Malum Discordiae ! bril Comme pour Leanne, je suis contente de vous voir finalement débarquer ! (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 158108275 J'ai vraiment hâte de découvrir vos personnages plus en détail (et puis Léthé en maman, c'est trop cool ! yeah) et de connaître le lien qui les unit. (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 1211080569 Encore bienvenue et bon courage pour ta fichette ! Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas. Bisous eskimau
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 18:02

Oh Freddie Highmore quel superbe choix d'avatar (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 461780553 (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 461780553
Bienvenu & courage pour ta fiche superhero
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Regan J. Eisenhardt
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 18:18

Merci beaucoup à vous trois ! bril
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 18:32

Je suis un grand fan du choix du parent divin, bienvenue sur le forum et bon courage pour la fin de rédaction de ta fiche. (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 521084209
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Regan J. Eisenhardt
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 18:47

Oh un Rupert Grint ! bril C'est tellement rare mais tellement fabuleux pour un PJ ! (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 3920480542
Merci beaucoup en tout cas ! (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 2728512496
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Jean E. Sylar
Jean E. Sylar
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 18:50

Bienvenue parmi nous ! (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 1573464409 J'aime beaucoup le choix de Léthé comme maman ♥️
Bon courage pour ta fiche ! (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. 2741651135
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Regan J. Eisenhardt
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. EmptyLun 13 Juin - 19:04

Merci beaucoup Jean ! (Ton avatar est magnifique ! bril)
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MessageSujet: Re: (regan) × suspicion always haunts the guilty mind.   (regan) × suspicion always haunts the guilty mind. Empty

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