01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES GRECS ? Lux a toujours été fascinée par la mythologie que ça soit grecque ou romaine, avec cependant une légère préférence pour cette dernière. Elle se rappelle encore de son impatience quand sa mère allait lui raconter les histoires d'amours romaines.  Vénus avait toujours été sa déesse préférée de tous, même si les autres lui inspiraient admiration et respect. Disons que celle-ci était la représentation de l'amour, qui lui était déjà très cher dès son plus jeune âge. Je vous laisse imaginer sa réaction quand elle apprit que son père n'était autre que le dieu de l'amour, Cupidon lui-même. Sa mère lui contait souvent ses histoires, et elle ne cessait même de lui dire à combien elle le lui rappelait. Et, en effet, Lux eut une fois l'occasion de le rencontrer et c'est comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Le côté grec de la mythologie l'a tout autant inspiré, mais elle avait un meilleur feeling avec la romaine. Elle la comprenait mieux, l'assimilait mieux.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DU CAMP JUPITER ? Tout le monde pensait qu'elle dormait comme tous les autres romains quand l'attaque a commencé. Mais c'était faux. En effet, elle était restée avec son petit ami de l'époque, sa plus longue relation, et ils se trouvaient en dehors du camp quand l'attaque commença. Quant ils revinrent, l'attaque avait déjà commencée et les mortels se trouvaient entre les deux et leurs amis. Quand elle réalisé que beaucoup avaient péri, en voyant les corps jonchant le sol, elle se maudit, rageuse, impuissante. Désarmée pour cause de son rendez-vous galant, elle ramassa une dague qu'un mort avait laissé là, pauvre de lui, et son petit-ami la poussa sur le côté pendant ce moment d'inattention, ce qui la projeta contre un caillou et la sonna. Un mortel venait de les charger. Quand elle releva la tête une seconde après, la vision qu'elle eût la traumatisa sûrement pour le reste de sa vie. C'était lui, son amoureux, empalé par une épée en bronze céleste. Elle croisa son regard, il avait la bouche pleine de sang, ça dégoulinait partout. Il lui sourit, mais il sourit, au dessus d'elle, comme s'il ne voyait pas exactement ou elle était. En la poussant, il l'avait rendue invisible. Cette sensation de légèreté qu'elle ressentait ne pouvait venir que de là. Elle vint se mordre violemment la main pour ne pas hurler d'effroi, de douleur, de tristesse, de rage, car les mortels étaient toujours là. Celui qui l'avait tué ne bougeait pas. Elle se releva, charcutant sa main gauche avec ses dents en pleurant discrètement, et prit soin de vérifier que l'homme était seul. Quand elle en fut assurée, elle le suivit et le poignarda à trois reprises dans le dos avant de s'enfuir en courant, pour rejoindre ses amis, bien résolue à défendre son territoire.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  Pour une fille de Cupidon, elle prend les mortels comme des sujets de divertissement. Car s'il y avait bien un dieu qui aimait les mortels pour s'amuser c'était bien le dieu de l'amour Eros/Cupidon. Les mortels l'adoraient au point de faire une fête par an à son honneur. Alors, on peut dire que Lux adore les mortels et aime jouer les entremetteuses avec eux. Et ça même depuis l'attaque au camp, son avis n'a pas changé sur eux. Oui, elle vit dans un monde de bisounours ou la vie est rose. C'est Lux. Pour elle, les hommes sont bons. Il y a juste quelques idiots comme ceux de l'attaque, et elle se ferait un plaisir de tous les tuer de ses propres mains, car ils menacent la bonté du monde.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ?  Lux ne sait pas trop comment réagir face à cette menace invisible et inconnue, si ce n'est s'entraîner et s'entraîner. Il serait idiot pour elle de s'en moquer, étant donné que l'un d'eux a assassiné son petit ami et probablement certains de ses amis. Elle est bien consciente du danger qui guette, mais ne se laisse pas apeurer pour autant. Dans sa tête, tant que les humains sont toujours capables d'aimer, ce qu'elle sait, il n'y a pas à avoir peur. Ce qu'elle ressent vis à vis de ce groupuscule inconnu est surtout de la haine.  Elle qui prône si souvent l'amour garde quand même les yeux bien ouverts face à la menace. Si ça se reproduirait, elle agirait à sa manière. Et sa manière peut être violente. Très violente.

PSEUDO/PRÉNOM •• moi c'est thomas, enchanté.     ÂGE •• je vais sur mes dix-neufs ans! COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• j'ai traîné sur bazzart    COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• j'aime beaucoup. je tiens à saluer les admins & graphistes, car tout est bon pour moi. la graphisme est épuré et très agréable, et le contexte très intéressant!  AVATAR •• la magnifique eliza taylor-cotter.    SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• oh beh ça serait adorable oui    UN DERNIER MOT •• étant donné que j'ai choisi un scénario et que ça fait un bout de temps que j'ai pas relu mes bouquins (honte à moi) n'hésitez pas à me reprendre sur certaines choses! pour l'instant, j'ai MP Elin pour lui dire que j'étais là    mais j'aurai quelques questions à poser quand même... voilà, la bise, à très vite j'espère!  

Les yeux bandés, la femme s'avança au bras d'un homme classe, très bien habillé et magnifiquement coiffé. Un charme naturel émanait de lui. Elle était simple. Une américaine expatriée en France qui s'était très bien intégrée et maniait la langue de Molière à la perfection désormais.

Ils s'avancèrent dans les allées du château jusqu'à la salle à manger où était disposée une table soignée, faite pour un dîner romantique à deux évidemment. L'homme fit asseoir sa chère, s'appliquant à lui retirer son foulard qui entravait sa vue. Il s'assit ensuite en face d'elle, découvrant son regard pétillant d'émerveillement. Ses yeux parcouraient la salle. Un homme vint leur servir un verre de vin, et la femme prit une gorgée alors que l'homme la regardait faire.

Nous revoilà où tout a commencé, dit-elle en souriant. Le château Margaux.

L'homme sourit et raccommoda sa cravate, mais ne dit rien. Ils se contentèrent de se regarder un moment, visiblement très heureux.

Je suis heureuse que vous soyez de retour auprès de moi, Monsieur Quinn. Je commençais à m'inquiéter, me sentir seule. Et j'ai surtout...

Il secoua la tête, lui faisant signe de se taire. Ce qu'elle fit.

Je sais ce que vous ressentez, Vanessa. Vous avez sombré dans la dépression. Vous pensiez que je resterai avec vous tout le temps alors que je vous avais expliqué que j'ai une vie très remplie et que je ne puis être à vos côtés. Ce que vous ressentez maintenant? Vous êtes amoureuse. Le genre d'amour dont on a du mal à se remettre. Je le sais.

La femme baissa les yeux, visiblement touchée.

Comment savez-vous?

Il lui sourit, se leva, et se posta derrière elle, qui ne cilla pas. Il posa ses mains rassurantes sur ses épaules pour la rassurer et être sûr qu'elle ne se relèvera pas.

L'amour est quelque chose de magnifique Vanessa, qui se ressent et se construit. Et ce sentiment, c'est moi qui le crée chez les gens. Eric Quinn n'est qu'un pseudonyme que j'ai pris pour ne pas vous faire peur, mais on me connaît plus sous le nom de Cupidon.

La femme, d'un brun surprenant, ravala sa salive et secoua la tête. C'est impossible, dit-elle. A ce moment là, il enserra son emprise sur ses épaules et les yeux marrons de Vanessa s'arrondirent, comme si elle eût une sorte de vision. Et elle se tut. Elle avait vu. Elle avait compris. Et c'est à ce moment là qu'elle passa sa main sur son ventre et chuchota : Margaux...

C'est une fille, madame. Vous avez déjà réfléchi à un nom à lui donner?

Dans la détresse et la souffrance de l'accouchement, Cupidon lui était apparue. Depuis qu'il l'avait quittée pour minimiser les risques, elle était seule et sa dépression avait gagné Vanessa, la laissant sombrer dans les ténèbres de la solitude. De nombreuses fois elle avait imploré le dieu de l'Amour, jamais il n'avait daigné répondre. Sauf ce jour-là.

Et lux in tenebris lucet.

Pleurant, Vanessa répéta ces mots et l'infirmière n'en capta qu'un seul.

Lux? C'est magnifique comme nom, madame. Votre fille sera votre lumière, et vous serez la sienne pour l'éclairer dans ce monde bien sombre...

Tu sais maman, je crois que je suis tombée amoureuse aujourd'hui.

Margaux...

Non maman! Je t'ai déjà dit que je préférais Lux! Parce que ça veut dire lumière en romain. Et tu sais que j'adore tes histoires sur les romains!

La femme visiblement très éreintée soupira et se contenta de faire plaisir à la fillette.

Lux. Je t'ai déjà dit des centaines de fois qu'on ne tombe pas amoureux des gens comme ça sans les connaître. Tu t'attaches à eux peut-être, mais tomber amoureuse de quelqu'un n'a rien à voir. Et n'oublie pas que les gens sont mauvais. Ils seront toujours là pour te faire souffrir, qu'ils t'aiment ou pas. L'amour c'est une drôle de chose ma fille, mais tu ne dois pas en faire ton crédo. S'il te plaît. Ne sois pas comme ton père, je t'en supplie.

La petite rechigna, visiblement vexée, chouinant.

C'est pas parce que papa a été méchant avec toi et qu'il t'a menti ou qu'il t'a abandonné que tout le monde est comme lui. Moi je suis persuadée que les gens amoureux sont des gens bien. Tous les gens capable de montrer l'amour sont des gens biens maman... Et puis tu me parles jamais de papa! Je sais même pas où il est ni qui il est, je ne veux pas que tu critiques ces choix comme ça! Peut-être qu'il avait ses raisons de partir...

Les mots de Margaux heurtèrent sa mère au plus profond d'elle, mais elle se contenta de relever la tête fièrement.

Ton père ne mérite plus notre attention. Si tu dis que les gens mauvais sont ceux qui ne connaissent pas l'amour, alors ton père ne le connaît pas.

La petite fille secoua la tête et posa son regard sur une pile de livres mythologiques près de son lit. Une vingtaine de livres, en passant des recueils d'histoires fabuleuses sur les dieux à des livres concentré sur un seul et même dieu. Sans savoir pourquoi, sa main se guida vers le livre retraçant les histoires d'un seul et même dieu : Cupidon. Elle le prit dans sa main gauche et sa main droite se posa sur le bras de sa mère.

Je suis sûre que Cupidon existe et qu'il a une histoire d'amour au chaud pour toi. Elle t'attend, là dehors, quelque part, cette histoire maman. Il faut que l'acceptes. L'amour peut te faire aller mieux, pas ces médicaments que tu prends...

Quelques secondes après le contact, une voix résonna dans toute la salle, une voix masculine. C'est l'heure, Vanessa. Presque rageuse, sa mère se releva et expliqua l'histoire de Cupidon et de la naissance de sa fille à Margaux, ou plutôt Lux, la lumière normalement venue éclairer la sombre existence de la pauvre mère abandonnée par son amant divin.



La jeune Lux s'en trouva heureuse, au contraire de sa mère qui en était dépitée mais finit par se radoucir avec le temps. Il faut dire que sa petite pleine de ressource décida d'essayer d'apporter de l'amour à sa mère en l'inscrivant sur des sites de rencontres. Vanessa n'était pas d'accord avec ça, mais au fil du temps elle se laissa faire, et la relation des deux s'améliora toujours plus, ne se limitant plus aux histoires romaines que la trentenaire lui racontait.

Lux entra en contact deux fois avec son père. La première fois, il lui expliqua comment se rendre au Camp Jupiter avec la bénédiction de sa mère, et la seconde elle fit une petite excursion avec lui, une après-midi, sous sa forme mortelle. Et les deux s'entendirent comme de vieux amis.

Le premier jour de Lux au camp Jupiter fut fort en émotion. Elle se découvra un tout nouveau lieu, magnifique, à l'effigie de tout ce qu'elle s'imaginait de l'époque romaine. Un jeune homme qu'elle trouva immédiatement fort charmant l'accueillit dans sa cohorte, et ils ne tardèrent pas à devenir inséparables. Ce garçon n'avait d'yeux que pour un fille, ce qui au début insupporta Lux étant donné qu'il n'avait que son nom dans la bouche. Elin, Elin, Elin, Elin. Ce qui fut le plus difficile, c'est d'imaginer une relation totalement amicale avec un garçon qui plaisait énormément à Lux. Fleur bleue, elle s'était déjà imaginée en couple avec, lui en train de l'embrasser sous la pluie, de la protéger des monstres, aller en quêtes avec lui... Ce qui se passa, mais en toute amitié. Évidemment, celle-ci se transforma en aventure qui n'a pas tant marché.

Mais la blonde était beaucoup trop attachée à lui pour le laisser partir comme ça, et ils redevinrent les meilleurs amis du monde. Et lui, encore et toujours, n'avait qu'un seul mot à la bouche. Elin. Quand elle l'eût rencontrée, finalement, Lux sut immédiatement. Naaaaaan. Pas moyen. Elle pas être une amie. Pas du tout. Cependant, tout ce qui comptait à ses yeux, c'était le bonheur des autres et répandre l'amour partout autour d'elle. Alors, à contrecoeur, elle se résigna à essayer de les caser. Même si elle ne voulait pas, elle fit tout pour. Car c'est ce qui prime. Que l'amour règne. Toujours.

Cinq ans plus tard, les efforts de Lux étaient toujours présents pour qu'Elin finisse dans les bras d'Alek, ce qui était devenu une routine et ne la dérangeait plus au final. C'était comme un jeu en mode "difficile" auquel elle ne pouvait tricher. De toute façon, elle était désormais en couple depuis plus de trois ans avec un garçon et elle avait tout partagé avec lui.

Ce soir-là, les deux étaient sortis dans San Francisco pour un petit dîner hors du camp, pour une fois, et Lux s'était amusée en ville à toucher certaines personnes pour semer la zizanie dans leur têtes, au plus grand désarroi de son petit-ami. Ca le faisait rire, mais il les plaignait. Le pouvoir de la blonde était assez puissant pour rendre n'importe qui vraiment cucul. Il n'y a pas d'autre mots. Leur soirée se passa à l'excellence, mais le nouveau pouvoir de la jeune fille se manifesta. Depuis peu, elle était capable de ressentir les sentiments des autres. Et ceux des demi-dieux, elle les ressentait beaucoup plus. En réalité, ils ne s'étaient pas éloignés beaucoup trop du camp, et elle sentait que quelque chose se tramait. Sans vouloir alerter son copain, elle mima simplement une grosse migraine et un mal de ventre pour rentrer.

Sur le chemin, son ressentiment s'amplifiait énormément. Quand ils furent arrivés, ils virent un petit aperçu du massacre. En face d'eux, ils assistaient à des gens qui semblaient mortels puisqu'armés de pistolets ou de fusils pour la plupart, exécuter leurs compagnons. Et Lux ressentait leur douleur. Leur peur. Leur détresse. Son bras vint serrer son ventre, et le jeune homme l'amena sur le côté pour la cacher. Malheureusement, ils butèrent sur le corps d'un sang-mêlé. Rageuse, elle se baissa pour ramasser le poignard dans la main du défunt, mais son petit-ami la poussa contre l'arbre près d'elle, l'empêchant de se relever. Une légère brise vint caresser son visage, et elle se sentit plus légère. Le jeune garçon l'avait rendue invisible, car tel était son pouvoir.

NE DIS RIEN! hurla Jace, son petit ami.

Sonnée par le choc et la détresse, elle reprenait à peine ses esprits qu'elle saisit ses mots et mit sa main devant sa bouge pour ne faire aucun bruit. La vision encore floue, elle entendit cependant un bruit, comme un bruit de transpercement. Quand sa vision redevint nette, Jace était là, embroché par une épée en bronze céleste par un homme qui lui était inconnu. Il lui lança un dernier regard neutre, et elle fixa celui qui venait de l'assassiner. Celui-ci est resté planté là, à fixer le mort, un sourire malsain sur les lèvres. Margaux se mit immédiatement à pleurer, mordant jusqu'au sang sa main pour ne faire aucun bruit. Au même moment, tous les sentiments de ses camarades encore en vie lui sautèrent au cœur, amplifiant tout. Alors qu'elle pleurait à ne plus pouvoir en respirer, son sang coulait partout sur sa main et son bras.

L'homme avait finalement dégagé le corps de sa lame et commençait à revenir vers le camp. Lux se leva, le poignard dans sa main non blessée, et se dirigea comme un zombie vers lui, le pouvoir d'invisibilité commençant légèrement à disparaître. Elle leva la lame et la laissa tomber dans son dos une fois. Il tomba sur le ventre. Elle recommença une fois. Encore une fois. Transpercé trois fois, elle le retourna pour regarder son visage. Il avait les yeux encore ouvert et respirait visiblement. Aucun amour ne semblait émaner de lui, comme s'il était... vide. Elle ne ressentait rien venant de lui, si ce n'est la peur de mourir. Dans un cri rageur, elle prit sa dague a deux mains et lui transperça le torse avant de se relever et se ruer vers Jace, le prenant dans ses deux bras en pleurant à chaudes larmes. Visiblement, l'attaque était terminée désormais. Mais pas complètement, car autre chose avait pris d'assaut l'esprit de Lux. Les pensées de tous les survivants. Et surtout les siennes. Entre le corps meurtri de son petit ami et celui de l'homme qu'elle venait de sauvagement assassiner, et lâchement.

Je suis un monstre, dit-elle difficilement à cause de la douleur et de tous ses sanglots. Je ne pourrai plus jamais voir l'amour après avoir fait ça, mais je l'ai fait par amour et par... vengeance, mais qu'est-ce que je suis devenue... Le sang ne devrait pas appeler le sang...

Sur ces mots, son côté barbare l'avait quittée pour laisser refaire surface le côté petite fleur. Et elle s'écroula et pleura sur le corps de son petit-ami. Froid, ensanglanté. Mort.