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 Tu me dois une reconnaissance éternelle (tully&lyllian)

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MessageSujet: Tu me dois une reconnaissance éternelle (tully&lyllian)   Tu me dois une reconnaissance éternelle (tully&lyllian) EmptyMar 14 Juin - 0:10

 « Oui... Je t’ai un peu sauvé la vie... »
Tully & Lyllian-Aaron

Lyllian roulait prudemment, mais quand même assez rapidement. Il savait exactement où il irait. Pas à l’hôpital, car lorsqu’on y allait pour des blessures un peu douteuses, on vous posait forcément beaucoup trop de question. Clairement, le jeune psychiatre n’avait vraiment pas envie de réfléchir et manipuler des esprits. Dans l’un des camps ? Le temps de retrouver le chemin, il risquait d’y rester. Il irait chez lui. La demeure des McLochlainn. Sur le chemin, il prit parfois le temps de s’assurer que le jeune homme sur la place du mort n’ait pas trop perdu de couleur.

Il dévala dans la cour, faisant de belle tranchée dans le gravier de l’immense cour. Il extirpa le jeune homme de la voiture aussi bien qu’il le pouvait, car lui aussi était blessé. Après de longues acrobatie et épreuves de force, il réussit à passer un bras par-dessus ses épaules pour le trainer jusqu’à la porte du manoir. Il avait au préalable sortit ses clés. A peine la porte poussée il se jeta sur l’alarme pour taper le code. Soudain, un tremblement vint du fond du manoir. Rien d’inquiétant, ce n’était que le pas pataud de Snowflake son dogue allemand qu’il reconnaitrait entre mille. Il lui sauta dessus pour lui faire la fête. Ailleurs et pris au dépourvu, il tenta de calmer la bête imposante et Tully finit par lui échapper, sa tête cognant violemment contre le mur du couloir. Lilly se plaqua une main sur la bouche un instant coupable et choqué, puis se rassura en se disant qu’il était déjà inconscient. Puis ça avait pas frappé si fort, il a dégouliner plus qu’il n’est tombé. Ca ne pouvait pas être pire. Il attrapa le fils de Venus sous les bras et le fit glisser le long du couloir jusqu’au premier salon. Snowflake sautillait derrière eux, perturbé et si content de retrouver son maitre. Il pensait qu’il lui proposait un nouveau jeu. En deux mot, un regard et un claquement de doigt, le chien parti la queue entre les jambes et les oreilles basses en sifflant sa peine.

Sans perdre de temps, une fois le plus jeune posé dans le canapé, il était partit dans la salle de bain du Rez-de-Chaussé pour trouver de quoi lui retirer la balle, le recoudre et le désinfecter. Il n’avait pas besoin de produit pour le réveiller. Au contraire, ce qu’il allait lui faire risquait de le réveiller. Il posa le tout sur la table. Le champs stérile était étalé après un lavage de mains. Il essayait de respecter un minimum les règles d’hygiène pour éviter une infection. Il posa les ustensiles un à un. D’abord il s’occupait de prévenir l’infection grâce à un désinfectant. Il avait la main tremblante et il sentait ses paupières se fermer. La sueur commençait à perler sur son front. Il était au bout du rouleau. Il n’y alla pas de main morte, profitant de l’inconscience du jeune-homme pour faire du grand nettoyage. C’est alors qu’il enfonça la pince dans la plaie et surveillait à la fois le visage de TJ et ses éventuels tics nerveux qui indiquait qu’il allait se réveiller. Donc de retirer la pince dans son corps, qui sait s’il fait des mouvement brusque post-traumatique. Il a changé d’endroit, il est tombé dans les vapes dans un moment de panique… Je donne pas cher à sa clavicule et sa plaie si je laisse les outils dedans. Il enfonça un peu plus la pince, la main plaquée sur son épaule au cas où il bouge. Il s’osa à fouiller en tournant un peu dans la chair. Au moins les points de sutures ce sera du flan à côté… Il sentit alors la balle crisser contre son ustensiles en métal. Finalement, je vais peut-être faire ça, sans qu’il y ait d’incident
acidbrain




Dernière édition par Lyllian-Aaron McLochlainn le Sam 25 Juin - 10:42, édité 2 fois
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Tully « TJ » Johansen
Tully « TJ » Johansen
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MessageSujet: Re: Tu me dois une reconnaissance éternelle (tully&lyllian)   Tu me dois une reconnaissance éternelle (tully&lyllian) EmptyJeu 16 Juin - 14:18

 « Sauver, je ne sais pas... »
TJ & Lyllian-Aaron

Les sons résonnaient dans sa tête, tous, trop forts, trop étranges, méconnaissables. Quand le groupe de demi-dieux était arrivé sur les lieux où une disparue était visiblement retenue en otage, TJ s'était dit que ce serait sans doute assez simple. Neutraliser quelques mortelles, récupérer une fille, repartir, le tout sans dommage… Ouais, c'était jouable. Ils étaient tout de même six êtres disposant de pouvoirs et entraînés à se battre, à survivre. La suite des événements lui avait montré à quel point ils faisaient erreur. Certes ils savaient se battre mais qu'est-ce qu'une vulgaire épée pouvait faire face à un fusil d'assaut ? Comment un glaive pouvait-il contrer une balle de pistolet ? La réponse était simple : il ne pouvait pas et TJ – comme d'autres avec lui – en avait fait l'amère découverte. À l'instant même où la balle avait pénétré sa chair, il avait su qu'ils avaient fait une belle connerie. Ils pouvaient toujours en vouloir aux mortels, leur reprocher ces massacres… Mais eux-mêmes n'avaient rien appris. Il avait essuyé une première attaque en février mais est-ce qu'ils avaient changé quoi que ce soit dans leur manière de se défendre ? Non, les demi-dieux en étaient restés au stade des armes blanches. Une seconde attaque avait eu lieu durant une fête et là encore, avaient-ils changé quoi que ce soit ? Absolument pas, c'était bien plus marrant. Autant lancer des hommes de Croc-Magnons face à une armée équipée des dernières technologies… Et si les sangs-mêlés pouvaient se défendre plus ou moins face aux mortels, ils étaient faibles face à leur propre connerie. Foncer récupérer un otage avec un glaive comme arme… Mais oui, ça relevait du génie pur, c'était évident ! Tellement bien que ça l'emmenait, lui, TJ Johansen, frôler les contrées de la mort. Mâlin. Et douloureux.

TJ sentait toujours une violente douleur irradier de son épaule. Là où ça avait été aigu aux premiers temps, c'était devenu beaucoup plus sourd et diffus, mais toujours insupportable. La seule différence, c'est qu'il n'avait plus la possibilité de se manifester. Du sang, il en avait perdu un paquet, d'autant que même blessé, il ne s'était pas arrêté en si bon chemin. Il était comme ça TJ, tant qu'on ne le lançait pas il ne faisait rien, après… Impossible de l'arrêter. Seule l'inconscience y était parvenue. Bref, tant que plus rien ne bougeait, il se contentait d'être dans les vapes et c'était très bien ainsi, un excellent moyen d'échapper à la douleur.

Cette dernière, vicieuse, revint cependant d'un couplorsque quelque chose d'enfonça dans la plaie profonde. TJ, toujours à moitié évanoui, laissa échaper un grognement de douleur et tenta par réflexe de se dégager de la main qui appuyait sur son épaule. Et cette chose qui grattait, qui fouillait l'endroit le plus meurtri de son pauvre corps… La douleur aurait pu l'assommer un peu plus mais non, elle le ramena bien à lui, bien dans l'instant présent. TJ hurla, chercha à se débattre. Il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où il se trouvait mais il sentait qu'il n'était plus devant la maison des mortels. L'atmosphère avait changé, il n'était même pas en extérieur. Mais putain qu'est-ce qu'il s'en foutait… De sa main libre il chercha vaguement à repousser la base de toute cette douleur, heurtant ce qui devait être un bras. En parallèle, la douleur dans son épaule s'accrut brutalement. Quoi qui s'y promène, son propre mouvement l'avait fait bouger. Le fils de Vénus sentit les larmes lui monter aux yeux et perler aux coins de ses paupières.

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MessageSujet: Re: Tu me dois une reconnaissance éternelle (tully&lyllian)   Tu me dois une reconnaissance éternelle (tully&lyllian) EmptyJeu 23 Juin - 21:10

 « Oui... Je t’ai un peu sauvé la vie... »
Tully & Lyllian-Aaron

Et merde, j’ai peut-être parler trop vite… Concentre toi ! s’était-il dit alors qu’il avait senti le jeune homme bouger sous sa prise ferme. Un grognement lui annonçait alors qu’il avait beaucoup moins de temps qu’il ne le pensait. Lilly ferma les yeux et inspira profondément. Il essaya de deviner la position de la balle et serra un peu la pince sur ce bout de métal. Il espérait qu’elle ne sauterait pas de l’instrument. Raté ! Salope ! se mettait-il la pression alors qu’il tourna un peu la pince sur la gauche, ne cessant de jongler avec son regard entre ce qu’il faisait avec la pince, la main qui tenait son épaule et le visage de TJ, ainsi que tout le reste de son corps. Il souffla, un peu stressé et sa propre blessure qui commençait à le lancer. L’adrénaline s’échappait peu à peu et sa fatigue l’empêchait de maintenir son pouvoir de Représailles en sourdine. Il attrapa alors la balle et au même moment TJ avait l’air de revenir à lui. En partie du moins, toujours dans un état de stase où il cherchait ses repères. Lilly s’était légèrement relevé pour avoir un meilleur appui. La balle lui échappa à nouveau. Il claqua sèchement sa langue avant de s’y remettre. Il avait totalement perdu ses repères et devait fouiller à nouveau. Du moins, pas tant que ça, juste assez pour que le blessé qui se faisait charcuter ne l’envoie pas balader à cause d’un instinct de survie.
« Déconne pas ! Bouge pas merde ! Allez tiens encore… C’est… presque… La pute je l’ai » retira t-il sa pince, bien heureux de voir le morceau de déraille ratatiné au bout de la pince. Il l’avait retiré d’un coup sans vraiment savoir s’il en sortirait vainqueur. C’était comme ferré un poisson. Lilly ne put cacher son sourire, gardant une main qui le maintenait dans le canapé en position allongé. Autant qu’il le pouvait, car il ne pouvait sous-estimer la force et la taille du jeune fils d’Aphrodite. Jetant l’arme du crime sur la table, il était resté à ses côtés et relâcha la pression de sa main.

« Ca va aller… Le pire est passé. T’es chez moi TJ. Oh ! lui tapota t-il la joue. Tu restes avec moi hein ? Je vais coudre ta plaie. Ce sera vraiment pas agréable. Mais c’est pas plus mal, ça te rappelle que t’es vivant… » avait-il parlé calmement et distinctement. Il se pencha sur la table basse et attrapa une petite seringue pré-dosé de morphine qu’il ficha dans le bras où se trouvait l’épaule douloureuse du brun. Il patienta un moment, s’allumant une cigarette et préparait le matériel : l’aiguille et le fil qui tomberait tout seul d’ici quelques jours. Le temps que le produit fasse effet et déjà, TJ devait se sentir en partie soulager, puis il s’appliqua pour lui faire trois points. Une fois fini, il se laissa glisser au sol pour s’asseoir, adossé contre le canapé. Il tira une bouffée d’une nouvelle cigarette et en proposa une au jeune-homme, ainsi qu’un verre s’il le voulait. « Doit y’avoir du whisky qui traine ici… Enfaite y’a que ça je crois… » s’étira t-il la nuque avant de loucher sur sa propre blessure par balle. Il grimaça. Il n’avait vraiment pas le coeur à s’occuper de lui-même. Il l’avait déjà fait. Ce n’était pas chose aisée que de s’infliger autant de mal.

C’est alors qu’il entendit son téléphone portable sonné. Une sonnerie distincte qui annonçait l’arriver de quelqu’un dans leur domaine de plusieurs hectar. « Et merde… » se leva t-il précipitamment, avant de frapper contre le côté de la bibliothèque, sur une plaque de bois qui se releva par un système simple de ressort et poulies. Il y avait un fusil à pompe dont il s’empara et y introduit deux balles. Il l’arma et demanda à TJ de ne pas bouger. Il monta les marches quatre à quatre pour trouver sa masse et descendit avec les deux armes. D’un pas de loup rapide, il s’approcha de la porte d’entrée où il entendit alors la poignée s’abaisser. Posant son arme en bronze contre le mur, il pointa le fusil sur la porte. Son frère Hamish apparut alors dans le cadre de la porte, non sans un sursaut en voyant son petit frère l’accueillir si chaleureusement. Sans perdre de temps, l’aîné jaugea le plus jeune et constata de son état de stress et de santé physique. « Besoin d’aide ? » lui demanda le frère chirurgien. Lilly l’insulta pour lui avoir fait une frayeur et retourna dans le petit salon, lui racontant brièvement toute l’histoire. Hamish pénétra dans la pièce et se figea un instant en voyant le jeune-homme brun dans le canapé. Il s’approcha sans même le saluer et regarda la blessure. Il confia alors à Lilly qu’à en voir ses points, c’était du gâchis de ne pas avoir fait une carrière en chirurgie, il avait vraiment la main pour ça. Après, il demanda simplement à Lilly, d’aller dans la salle de bain, il allait s’occuper de lui.

Quelques grognements et hurlements plus tard, Hamish avait retiré la balle, mais le constat était mauvais. « Tu vas devoir aller à l’hôpital, je pense que ta clavicule est fêlée… Passe de main, je m’occuperai de toi. Je suis de repos, mais je peux bien te faire passer une radio et te trouver une attèle. » lui avait-il confié en lui mettant l’épaule en écharpe à l’aide d’un torchon, serrant les coins de façon réfléchi pour qu’il ne puisse plus bouger. Dans le même élan, il lui balança alors que Lilly se remettait de ses émotions : « Comment tu oses, un gars  ! Chez nous… Tu me débecte.
_Je couche pas avec…
_Pas encore…
_Arrête c’est pas drôle. Enfin… lui fit-il un signe complice qu’il n’était pas contre. Je vais mourir un de ces quatre tu sais...
_Et je te promets qu’on te fera un bel enterrement rien que pour nous avoir soulager de ta présence.... Vous êtes des phares à emmerdes. Bon bah deux sang-mêlé dans la maison, je vais peut-être rentrer chez moi finalement » lui tapota t-il vivement l’épaule meurtrie, arrachant une grimace de douleur à son petit frère avant de quitter les lieux, bien mécontent de se retaper de la route. Il se voyait déjà se détendre avec un bon cigare et un western sans que sa femme et ses enfants ne le bassinent pour regarder leur nouveau jouet et pour s’occuper du rangement du garage.

Lilly revint dans le petit salon et se laissa tomber sur le fauteuil au coin du canapé. Il soupira. « T’es encore vivant ? Si t’as un moyen de prévenir tes adorables amis, tu devrais le faire. Ils me faisaient pas trop confiance quand j’ai dis que je m’occupais de toi. Je comprends pas, j’inspire la confiance pourtant, non ? laissa t-il trainé un temps de silence. Si tu veux rester là pour te reposer tu peux. » la tête posé en arrière contre le dossier du fauteuil, il ferma les yeux un instant. Il tuerait pour une douche, un massage et au moins une semaine de sommeil. Il sentait qu’il commençait à se faire un peu vieux pour ces conneries, surtout en jouant avec sa vie depuis bien trop longtemps.

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