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 Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)

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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptySam 2 Juil - 23:46

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -Il avait réussi, elle était frustrée et maintenant toute trempée. Elle ne s’était pas attendu à ce qu’il vienne la prendre dans ses bras dans cette tenue, ni même à ce qu’il se mette directement dans cette tenue pour piquer une tête à peine arrivés. C’est fier de lui que le romain était allé se poser sur le sable fin tandis que la demoiselle à présent trempée le rejoignait en râlant. Il avait senti le pique de frustration et de colère en elle, rapidement calmer et ce sans qu’il ait à absorber l’émotion. C’était ce qu’il aimait avec Alaska, tout pouvait passait si rapidement que son don faisait des siennes une fois sur deux. S’il avait absorbé le stress et la colère lors du match, à présent il n’y avait plus rien si ce n’est la joie à partager et il en était capable, bien qu’il n’en ait pas l’air. « C’est toi qui a pris le sachet avant même que je puisse le récupérer et je te l’aurais bien pris mais il m’aurait glissé des mains, si tu veux des chips à l’eau salé cela dit je peux toujours y faire quelque chose ? » dit-il avec un large sourire. Il s’était redressé assez pour observer la demoiselle qui révélait un don ou bluffait.

Vue son excitation, il était partagé entre une blague ou la vérité et il n’avait aucun moyen de le savoir. Lire les émotions ne faisait pas de lui l’être le plus charmant du monde à comprendre tout et tout le monde. Il la fixa. « C’est l’un de tes dons ? Il est plutôt sympa, j’avoue, j’espère que tu ne l’utilises pas bourrée ? » Sait-on jamais, mais il comptait sur sa bonne décente et sur sa résistance pour ne pas que ça se produise. Il avait bien vu le rouge sur les joues de la belle et il avait beaucoup apprécié, mais il n’avait également aucune envie de la voir se noyer ou être tuée par une créature sous ses yeux. Il en avait des frissons, mais ne dit rien, essayant de montrer le moins possible ses craintes.

Il s’était demandé si les dons étaient indépendants du parent divin, s’ils le choisissaient pour eux ou si c’était quelque chose de totalement aléatoire. Persuadé que le hasard n’était qu’une forme déguisée du destin pour leur jouer des tours, Kenan posa la question sur cette mère qui était apparemment aussi absente que la sienne. Il ne s’en plaignait pas et pourtant avait manqué cruellement de cet amour, faisant de lui, à ses yeux, quelqu’un d’extrêmement sensible et susceptible. Il essayait tant bien que mal d’y remédier, mais ne pouvait changer sa nature profonde. Le brun était un véritable paradoxe : capable d’une violence inouïe comme d’une douceur sans pareille. Mais se positionner entre ces deux extrêmes était assez délicat, il ne savait pas qui il était vraiment et aurait aimé que sa mère le rassure, peut-être simplement en lui disant qu’elle le reconnaissait de cette façon et d’aucune autre, dans ce conflit interne. Seulement là il pouvait accepter d’être lui-même entièrement, plutôt qu’une moitié d’être qui cherche à tout prix à éloigner ceux qui sont trop proches de lui à la longue.

Il écoutait patiemment et se mis à rire doucement quand il fut questions de cycle féminin. Il imaginait parfaitement le père de la grecque dans tous ses états. « Il est là malgré tout ton père. Le mien… il fait partie de ceux qui n’aiment pas les sangs mêlés. Si je suis vivant c’est parce que j’ai fugué et qu’il ne l’a pas signalé » Il se massa la nuque, s’asseyant, ses coudes posés sur ses genoux. Au loin, le pont de San Francisco se dessinait et prenait le soleil. « Et ma mère m’a reconnu, ouais, elle n’a fait que ça. Parfois je ne sais pas si elle est dans mes rêves parce qu’elle cherche à me dire quelque chose ou si c’est moi qui l’imagine parce que j’ai espoir… faut croire que c’est commun à tous les dieux et demi dieux cette façon d’agir, non ? »

C’était une question à laquelle il n’attendait pas de réponse. L’irlandais soupira, se demandant comment des dieux puissants pouvaient-ils abandonner l’idée d’avoir des enfants et laisser les autres en faire à leur guise ? Etait-ce réellement par amour, par envie ou dans le but seul de faire miroiter à des enfants une vie extraordinaire qui ne mène en réalité qu’à la mort, qu’elle soit héroïque ou non ? Kenan avait tout ça en tête.

Il avait bien vu la canette rouler sous la voiture, mais n’était pas décidé à la chercher tout de suite. Au lieu de ça, il piocha dans le sac posé entre eux pour en récupérer une neuve, l’ouvrit et la leva pour trinquer. Le paquet de chips était maintenant ouvert, ils pouvaient déguster tout en parlant tranquillement et profitant d’une victoire bien méritée. Il savait à quel point Alaska était douée et se demandait parfois comment est-ce qu’elle parvenait à gérer autant, ne pas donner de coups trop violents aux mortels au risque de leur faire mal. Sans forcément posséder la super force, tous étaient assez robustes malgré leurs apparences. Tel était les cadeaux cédés aux sangs mêlés, en contrepartie de dyslexie, d’hyper activité et autres joyeusetés notamment une odeur particulièrement alléchante pour toutes les têtes affreuses qui adoraient se faire passer pour des personnes importantes qui plus est. Des professeurs, des avocats, des policiers parfois. Il fallait de tout pour faire un monde, Kenan en était bien conscient, mais il trouvait parfois injuste de voir ses chances de fonder une famille entravés par autant de choses, les mortels compris.

« Hey, dis-moi, c’était qui le gars qui me regardait de travers tout à l’heure ? Il avait l’air… de t’apprécier et de te détester en même temps. Un peu comme toi d’ailleurs je crois » Une fois encore, le fils de Trivia avait peut-être posé la question qu’il ne fallait pas, mais il préférait dire ce qui lui trottait dans la tête plutôt que de tout garder et se torturer bêtement, bien que ça ne soit pas vraiment son genre.  Il attendait patiemment, ses yeux azurés posés sur la demoiselle. Il séchait doucement, quelques perles roulant parfois le long de son corps, mais il allait bien vite retourner à l’eau, ne tenant pas vraiment en place longtemps. Quand on parle de tare… ce n’est pas pour rien, du moins, pour Kenan qui est d’une nature plutôt calme en grande généralité, s’en est une. A-t-elle de nouveau donné sa langue au chat ?

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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptyLun 4 Juil - 22:09

Tu stresses, je stresse, nous stressons...
Kenan & Alaska

« Si tu crois que je sais ce que je fais bourrée… Ca répondra à ta question, avait-elle répliqué avant de jeter le sac et son fessier dans le sable, non loin de Kenan. Je l’appelle la voix du Jedi. Je me concentre, je te dis quelque chose et souvent tu le fais sans réfléchir. C’est mon deuxième don. Très pratique !» avait-elle fini par lui expliquer en jetant un oeil sur le ciel dont on pouvait commencer à deviner quelque étoiles, légèrement à l’ombre de la ville grâce à un mur rocheux large qui obstruait la pollution de lumière urbaine. Il lui avait alors posé la question qui amenait à la confession sur leur mère divine respective. Alaska avait vraiment l’impression qu’il lui avait manqué quelque chose dans sa vie. L’absence d’une mère lui était l’un des plus grands regrets de sa vie. Elle l’avait confesser avec humour, mais elle aurait vraiment aimé avoir l’amour d’une mère pour grandir. Le romain s’était alors confié. Alaska avait hoché la tête, pensive, la tête nonchalamment posé sur son genoux alors qu’elle tournait le cul de sa bouteille de cocktail à la bière. « Hm. Tu as raison et il m’aime beaucoup, parlait-elle de son père. J’avoue que je ne pourrais te répondre pour tes rêves. Ca peut être tout aussi bien les deux en vrai. C’est horrible d’en avoir conscience. Je pense que pour ta santé mentale, vu comme tu es limité intellectuellement ce serait plus simple pour toi de faire un choix une bonne fois pour toute[/color], lui sourit-elle le taquinant amicalement le regard plein de compassion. Tu l’as dis toi même, c’est un truc de demi-dieu, faut se faire une idée. Etre hyper-actif, s'attaquer à des vieilles et nous traiter de fou car on dit qu’elles ont essayé de nous bouffer. Ah et on est stressé, nerveux à se poser mille question, on est en conflit avec nous même… » ajouta t-elle en exagérant son air condescendant, puis reposa son regard sur la mer qui venait cracher ses vagues à quelques mètres de leurs pieds.

Kenan s’était subitement levé après avoir froisser le sac en papier et Alaska sursauta presque en voyant la bouteille se diriger vers son nez. Elle se redressa et trinqua, n’en manquant pas une pour laisser son regard se balader sur son corps si peu vêtu alors qu’il était debout juste devant elle. A croire qu’il le faisait exprès. Se rendant compte qu’elle divaguait sur un corps vraiment bien bâti, elle loucha et secoua la tête. « Hors de ma vue ! » se parlait-elle à elle même en balayant le vide devant son regard. C’était inconsciemment un geste qui visait Kenan. Qu’il s’en aille lui et ses tablettes… Puis l’autre question la figea un instant dans le silence. Elle aurait bien laisser défiler son regard mais elle devrait affronter sa peau parfaite sur ses muscles saillants. Elle opta pour tourner carrément la tête sur le côté. « Il m’apprécie, vraiment ? dit-elle avec une touche d’ironie. Mais est-ce qu’il était jaloux ? venait-elle de réalisé qu’il pouvait sentir les émotions des gens. Non oublie. Faut qu’on arrête de jouer ç ça c’est malsain. Vois le un peu comme un frère. On a appris à lire ensemble dans la même école et ensuite on a grandit ensemble. Nos parents sont potes, enfin pote de groupe de thérapie : « mon enfant est un sang-mêlé ». D’où le fait qu’on se hait et qu’on s’aime autant. Il t’as vraiment mal regardé ? changea t-elle de sujet, un sourire fière aux lèvres et les yeux brillants avant de secouer de nouveau la tête pour arrêter de jouer à ce jeu malsain. On a petit passif aussi qui fait que c’est compliqué. Il n’est rien. T’as rien besoin de savoir sur lui, ça t’intéresserait même pas. C’est un sang-mêlé, c’est le seul truc qui pourrait être intéressant à son sujet... réfléchissait-elle. Ah et mon pire cauchemar, quand je me plains du gars, tu sais qui me fait la misère et que je hais par-dessus tout. Bah c’est lui. Ed, fit-elle un sourire forcé et bref. J’ai forcément du te parler une fois de lui… Je parle tout le temps de lui. La preuve, je suis lancée je m’arrête pas. Stop ! Sujet clos. A moins que tu veuilles que je passe la soirée à parler d’un autre gars… D’un connard en plus » s’était-elle subitement levée face à lui. Un rapide regard vers la plage et un petit sourire espiègle et elle gambada jusqu’au bord de l’eau, jetant ses chaussures dans sa progressions, puis ses socquettes. Elle ne les retrouverais jamais.

Elle remonta de deux nouvel ourlet son jean et trempa ses pieds au bord de l’eau. Elle s’était arrêté dans le sable mouillé, levant les bras comme une princesse ou une enfant, un peu des deux, la bière à la main. Puis elle attendit que l’écume vienne lui chatouiller les orteils. Elle s’enfonça ensuite jusqu’à la cheville, et rattrapa une mèche de cheveux qui lui barrait le visage. Se penchant, son débardeur de couleur criarde aux très large échancrure laissait voir entièrement une partie de ses hanches et sa brassière sportive noire. Ecarquillant les yeux, elle avait l’air impressionnée : « Kenan vient voir !!! » s’extasia t-elle en remuant la main dans l’eau, accroupis. Qu’il approche, je vais te faire bouffer de l’eau salé… se préparait-elle à le recevoir, pour une petite balayette inspiré des prises de judo et le faire basculer dans l’eau. Enfin pour ça, elle allait devoir faire vite et être ingénieuse. En vrai, elle ne s’était pas assez défoulée sur la glace et elle avait envie de se battre. Gentiment bien sûr. Pour vu que l’idée de me pousser ne soit pas trop tentante…
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptyMer 6 Juil - 20:21

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -Ce n’était pas surprenant, lui non plus ne devait pas contrôler ses dons quand il était à moitié conscient de ce qu’il faisait. Il ne se souvient pas d’avoir été dans une telle situation jusqu’à présent, mais ça avait dû arriver, après tout, il fallait bien noyer le chagrin. Il ne voulait pas imaginer de quoi il était capable, lui ou n’importe quel sang mêlé et surtout pas Alaska étant donné le récit qu’elle lui faisait sur ses capacités. L’une allait si bien avec l’autre qu’il se demandait si la différence était flagrante. Il n’avait aucune envie d’en faire l’expérience cependant, se contentant d’une petite moue satisfaite. « Effectivement, ça doit être utile » Et pour lui, la grecque gérait visiblement mieux la situation que lui. Il en serait presque jaloux s’il n’avait pas appris à lâcher prise. Ce qu’il pense des autres n’a pas grande importance, il veut apprécier les bons moments sans se soucier du reste qu’il juge superflue et son avis sur ce self-control est qu’il est préférable de toute façon qu’elle en soit capable. Il aurait aimé en être plus capable, peut-être aurait-il été accepté de ce paternel dont il ne sait strictement rien ? À ce propos, il n’hésita pas à questionner la belle sur sa façon de voir ses parents et elle était plutôt optimiste même si Kenan sentait ce manque qui faisait écho au sien. Il la comprenait mieux que personne, lui comme une centaine d’autres enfants. Quant à la remarque sur ses capacités soient disant limité, il ne laissa qu’un vague sourire se transformer en regard perdu. Il soupira, ramené bien rapidement à la réalité par ce qu’il voulait demander ensuite.

Le brun n’avait pas hésité à se lever pour trinquer, laissant la jeune femme profiter de la vue, et pas seulement maritime. Il sourit, fier de son coup. Il l’avait déstabilisé, mais ce n’était rien de méchant cependant, il était sincèrement curieux à propos de ce garçon. Il en apprit un peu plus à son sujet, comme quoi, la demoiselle était également contrariée, mais elle l’appréciait aussi. Ce qui résumait donc la situation à : compliqué.

Il voulait en savoir plus, mais ça n’était pas l’intention d’Alaska de raconter cette histoire maintenant. Aussi la laissa-t-il s’en aller pour tremper ses pieds dans l’eau fraîche. Il sourit en la voyant faire, glissant avant qu’elle n’atteigne l’eau un « oui il m’a regardé de travers, la prochaine fois, je devrais peut-être lui dire que je sais tout ce que j’ai besoin de savoir pour le faire trembler ? » Ce qui insinuait qu’il pouvait savoir qui aimait qui en un regard. Bien qu’il n’en soit pas certain, il était indéniable que ressentir de la joie quand on voit une personne lui est donc associé… c’était d’une logique implacable ! Il la rejoignit, intrigué, ne se doutant pas le moins du monde du coup bas qu’allait lui faire la demi-déesse. Le romain s’était fait avoir comme un bleu sans activer son pouvoir de changement de masse sur lui-même. Ainsi s’était-il retrouvé à l’eau en entrainant avec lui la demoiselle qu’il n’hésita pas à soulever pour s’enfoncer un peu plus dans l’eau à son tour. Il la jeta de toute sa hauteur, ne s’éloignant même pas quand sa tête émergea. Il secoua la sienne en passant une main dans ses cheveux, écartant quelques gouttelettes qui perlaient sur sa peau, se mettant à rire légèrement en voyant les cheveux de la fille d’Aphrodite dégouliner en un rideau sur son visage. Quelques petites boucles se formaient déjà, chose dont il avait retenu pour la plupart de ses connaissances, les filles n’appréciaient pas. Ce n’était pas grave, il lui payerait le coiffeur si elle voulait, ce n’était pas comme s’il avait quelque chose à faire de la monnaie mortelle. La plupart du temps il la volait, ou la ponctionnait de personnes qu’il jugeait insignifiantes. Des actions qui lui couteraient chères si elles se savaient… ou pas ! Après tout, il ne prolifère pas de menace injustement… ou pas ! Bref, inutile de dire que Kenan savait dans quoi il mettait les pieds et qu’à chaque fois, il se montrait peu gourmand pour que personne ne soit réellement touché par ses « mauvaises » actions. Et quand bien même son père voudrait l’aider, inutile de dire qu’il ne toucherait rien venant de sa part.

Prêt cette fois-ci pour un nouvel assaut, il attendit, son poids ayant augmenté considérablement, il était impossible que la belle le soulève, sauf si elle voulait essayer son don sur lui, chose qu’elle pouvait toujours faire et qu’il ne tenait pas tant à expérimenté, ce pourquoi il avait malgré tout pris le risque d’être soulevé à prix d’efforts cependant. Il sourit, fier de lui, la défiant du regard comme s’il sentait qu’elle voulait qu’il attaque le premier, chose qu’il ferait sans doute, ne serait-ce que pour la laisser gagner, bien que sa fierté lui soufflait doucement au creux de l’oreille de ne pas ménager cette fille au risque de se retrouver avec une malédiction sur le dos. Le fils de Trivia savait oh combien elle détestait être sous-estimé. C’était loin d’être ce qu’il faisait, il voulait juste lui laisser cette petite chance, puisqu’une fois son poids modifier il n’y avait pas grand-chose à faire.

Tous deux avaient déposé leurs bière sur le bord de la plage, Alaska l’avait peut-être même posée un peu trop prêt ? Mais ce n’était pas grave, ils en avaient pour un régiment. Kenan avait cependant quelques doutes le concernant, le charisme dont faisait preuve la demoiselle était plus qu’impressionnant, mais il était un romain, un fils de Déesse et il se lançait même quand il risquait de perdre. Il n’y avait, qui plus est, rien à perdre dans ce combat amical. Sans doute était-ce le don de sa congénère qu’il ne prit pas vraiment comme tel. C’était subtil et il ne pouvait pas faire la différence entre l’usage de la magie ou non sur lui à moins qu’il ne s’agisse de son propre don, ce qui n’était pas le cas. « Allé ma belle, tu m’abandonne déjà ? »

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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptyDim 10 Juil - 19:37

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Il l’avait lancé sur Edmund et elle s’était presque déversée à grandes eaux ou presque comme si un des barrages de son esprit avait cédé. Elle voulait arrêter de parler tout le temps de lui depuis que son père lui avait fait la réflexion. Car comme il disait : « t’as beau ne pas l’aimer du tout, tu en parles tout le temps. C’est qu’il y a quand même quelque chose ». Certes il avait raison et c’est ce qui l’a contraria encore plus. Donc maintenant elle n’avait plus envie de s’épancher à longueur de journée à propos de la personne d’Edmund. En plus s’il le savait – il le sait – son égo ne ferait que s’accroitre et il l’écraserait avec. Pas question ! Résolutions récemment prise, pour l’instant elle arriva à se reprendre et coupa court à la discussion. Et c’était pas que pour ça, j’ai besoin de soutient en ce moment. Celui que je veux, c’est le sien et quand je pense à lui, bah il me manque et je me sens seule. Et bête aussi. Qu’il soit venu ça m’a touché. Qu’il ait mal regardé Kenan ça me donne de l’espoir. J’ai mes hauts et mes bas. En ce moment je suis en haut et c’est moi qui attend après lui… Un sourire complice et sincère fit brillé son visage légèrement marqué par la fatigue. Elle avait apprécié sa réflexion, même si ce genre de chose ne saurait atteindre le Marquis, dixit Eddie. En tout cas, c’était mignon et elle se disait que Kenan était vraiment quelqu’un qu’elle aimait beaucoup tout comme le cuisinier à la Colonie, Andrew. Ils avaient un bons fond et ça se dégageait d’eux comme une aura.

Les pieds dans l’eau, elle tenta une technique d’attaque sans vraiment savoir si ça allait marcher. Elle allait sûrement finir la première dans l’eau dans cette histoire. Par chance il avait mordu à l’hameçon, elle s’étonnait d’être parfois si bonne comédienne avec du rien. Une simple mer et son sable et ses coquillages morts. N’oublions pas la voix trop gaga d’une nana devant un truc vraiment trop fou ou trop mignon quoi ! Il la rejoignit sans crainte. Elle en serait presque vexé qu’il n’ait rien vu de son côté un peu trop ingénue si seulement elle n’espérait pas que son stratagème marche. Il s’était légèrement penché pour regarder ce qu’elle montrait. Rien donc… et elle lui plongea dans les cottes, les mains sur ses hanches et le fit perdre l’équilibre. Une broutille pour elle, elle le faisait souvent sur la glace où à l’entrainement. Sauf qu’elle n’évita pas assez vite et fut entrainée par le jeune homme. Jetée dans l’eau avec aisance, une vague l’écrasa au même moment. Son sang n’avait fait qu’un tour, surprise et refroidie pour de bon. Elle émergea de l’eau, ressemblant à un amas d’algue, les cheveux dans tout les sens avec la vague qui avait eu le temps de revenir. Une grande inspiration pour calmer son palpitant et l’angoisse instinctive de se noyer. « bâtard ! » grogna t-elle avant de chercher Kenan à travers son encombrante chevelure. Elle replongea la tête dans l’eau et jeta ses cheveux en arrière afin de bien arroser son ami. Se releva complètement, l’eau leur arrivait aux cuisses.

Un sourire fier, elle se craqua les doigts de la main, avant de les lever et jouer avec ses doigts comme une sorcière des marais prêt à le dévorer. Un petit rire et elle se jeta sur lui. Forcément, elle se buta contre un rocher. Elle s’y attendait et cela lui avait arracher un autre rire, mais de défi. Elle le poussa de toutes ses forces, remuant le sable sous ses pieds et dans lequel elle s’enfonçait. Même en prenant dans le l’élan, mais il finit par bouger. La demoiselle n’aurait pas utilisé son pouvoir, montrer qu’elle était capable. Elle aurait pu très mal le prendre qu’il « s’abaisse » pour lui faciliter les choses. Elle était autant capable qu’un homme ! Or, il s’était simplement mis au même niveau. Forcément, ils avaient tous des faiblesses et des forces les uns, les autres et à ce jeu, elle ne pouvait pas gagner. Ce ne fut alors pas facile, il ne se laissait pas faire. Quelques grognements de rage plus tard pour se donner de la force, et essoufflée elle tenta en le soulevant, le poussant, le faisant basculer. En plus, il se défendait. Même en lui attrapant la jambe, elle l’avait à peine soulevé du sol.

Elle arrêta alors ses efforts, les mains et le visage sur le torse de Kenan. Sans bouger un instant, elle tentait de reprendre des forces. Elle avait encore tenté en le poussant. Se redressant lentement et s’étirant les bras elle secoua la tête. « Tu m’as peut-être un peu sur-estimé. Je suis touchée. Mais j’abandonne. De toutes façon je sais que si je veux je gagne. Je pourrais très bien te faire oublier ton poids et sans mes pouvoirs, mais ce serait en trichant. Je suis fairplay vois-tu » dit-elle en prenant de grands airs et se rapprochant de lui en retirant son débardeur. Rien d’affriolant en sous-vêtement, ce qui n’était pas une surprise vu qu’elle ressortait d’un match. Son visage s’approcha prêt du sien et elle se dandinant devant lui comme si elle était Miss Monde. Elle l’aguichait. « Je te couche quand je veux… » lui murmura t-elle avec sensualité et son visage reprit son expression indolente habituelle. Puis elle lui essora son débardeur au-dessus de la tête avant de le remettre  et partir en direction des bières. Retirant l’élastique de son poignet, elle s’accrocha les cheveux en un chignon sommaire. Son jean ralentissait son pas et lui donnait une démarche pas naturel.  A même pas trois mètres. « Mais je vais me venger quand même, lui lança t-elle avant de se retourner et lui jeter un regard mauvais. Tu vas t’immerger pour être bien mouillé et courir au bord pour te rouler dans le sable avant d’enfiler tes vêtements » lui avait-elle dit avec la concentration et le détachement d’un Jedi. Elle avait bien appris en regardant toute la série un milliard de fois. Un rictus satisfaite, un clin d’oeil elle lui signifiait qu’elle avait usé de son autre pouvoir. En espérant qu’il avait bien réceptionner le message. Tout le monde ne réagissait pas de la même façon, mais ce qui était sûr c’était qu’elle le maitrisait.  Pendant ce temps elle était revenue vers le bord et elle retira son jean qui lui collait aux cuisses. Les chevilles encore dans l’eau, elle cherchait Kenan du regard, un sourire aux lèvres, simplement amusé et contente du moment qu’elle passait.
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptyMer 13 Juil - 1:34

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -Les insultes de la demoiselle ne changeaient rien au fait qu’elle était à présent comme lui, dans l’eau, et trempée jusqu’aux os. Il n’était pas peu fier et mettait à présent son poids à contribution pour lui lancer ce défi. Il ne savait pas ce que valait son don, pour autant, il ne se dégonfla pas. Kenan la laissa forcer tout en souriant, se défendant en la chatouillant parfois et l’attrapant pour la pousser un peu plus loin, mais elle revenait toujours. Elle finit par lâcher l’affaire, posant sa main sur le torse du romain qui n’y comprenait plus rien. Son regard fixé sur elle, il se demandait ce qu’elle pouvait bien faire si proche de lui, la voyant d’ailleurs retiré son haut il ne bougea pas, ses bras croisés sur son torse à présent. Ce n’est qu’un peu trop tard qu’il comprit ce qu’elle voulait en faire et se laissa malgré tout avoir plus par flemme que par mauvais temps de réaction.

Finalement, lorsqu’ils se remirent en route pour attraper des bières, Alaska donna des ordres qu’il exécuta sans sourciller. Il était à présent couvert de sable et avait enfilé ses vêtements. Quand il eut retrouvé ses esprits, le fils de Trivia inspira profondément pour expirer tout aussi bruyamment, regardant d’un air à la fois curieux et blasé la demoiselle dont il avait compris le second don. « Ok, t’as gagné, je vais devoir y retourner et tout habillé en plus » Un instant il voulut lui demander si elle était satisfaite mais à voir son sourire il ne voulait pas entendre la réponse. Il était malgré tout lui aussi heureux et fit preuve de patience pour aller se plonger dans l’eau. Une fois débarrassé des grains, il revint près de la jeune femme, trempé, et soupira avant de récupérer une nouvelle bière. « Je suis sûr qu’on va bien dormir ce soir » Dit-il, étant donné le sport qu’Alaska avait fait aujourd’hui et les quelques efforts de Kenan, ils avaient de quoi mériter une bonne nuit de sommeil, bien que Kenan avait toujours peur et faisait quelques cauchemars au sujet de ces derniers évènements. Ça arrivait bien moins souvent qu’au début, sans doute sa mère qui cherchait à l’apaiser ou son don qui par instinct voulait bien lui renvoyer ses propres sentiments à la figure pour ne pas qu’il se laisse submerger. Parfois, c’était comme tirer sur la sonnette d’alarme et ça n’était pas plus mal. Dommage qu’il ne sache pas le maîtriser hors de ses rêves. L’irlandais d’origine se mit à boire quelques gorgées ébouriffant sa tignasse légèrement bouclée maintenant. Ce qui ne le dérangeait pas puisque Kenan hormis couvrir de sueur tous les muscles de son corps ne s’entretient pas vraiment, les joies d’être un romain… faut-il le dire ? Il tourne la tête vers la demoiselle, lui sourit, cherche un plan d’action qui pour l’instant n’arrive pas. Plus tard, peut-être. Il lui laissait du répit, ou simplement l’impression d’avoir quelque chose en tête, ce qui était en soit un bon plan pour la mettre en stress sans aucune raison. « Et sinon, tu as dit quoi à ton père pour qu’il te laisse partir avec moi ? » Son sourire en coin en disait long sur ce qu’il en pensait, il n’aimait pas servir de prétexte et aurait sans doute préféré passer pour l’attardé du groupe mais… il savait qu’Alaska avait quelques préférences pour les prétextes amoureux… et d’autant plus si ça pouvait faire rager autour d’elle. Au fond, s’ils se chamaillaient et s’appréciait, ce n’était pas pour rien.

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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptyLun 18 Juil - 15:43

Tu stresses, je stresse, nous stressons...
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Son pouvoir avait fait mouche et elle n’était pas peu fière. Après elle ne s’attendait pas au contraire, vaut mieux car la frustration aurait été assez grande pour qu’elle finisse par lui coller son poing dans la figure. Elle était tellement en colère de n’être arrivé à rien, à le pousser et le malmener jusqu’à l’épuisement, que ça ne pouvait que marcher. Même pas besoin de faire d’effort, son humeur lui donnait de la détermination pour que son pouvoir agisse presque naturellement. Le Jedi avait parlé et le voilà qui allait se rouler dans le sable avant d’enfiler ses vêtements, le plus obéissant du monde.  Alaska s’était assise entre temps et avait hésité à sortir de quoi le filmer alors qu’à peine vêtu et son corps sexy ruissellement d’eau faisant le phoque échoué dans le sable. La demoiselle souriait amusée en le voyant revenir vers elle et retrouver ses esprits. Son sourire s’étira encore plus quand il râla. Alaska leva les épaules, ne se sentant pas du tout coupable : « Chacun son tour. Moi aussi je suis toute mouillé et j’en fais pas toute une histoire. J’agis tu comprends. J’reste pas tranquillement assis sur mon cul comme toi à me lamenter sur mon pauvre sort et perdre l'occasion d’en mettre plein les dents. Tu es trop faible face à moi. Il ne faut jamais laisser les autres réfléchir. Un pote à toi qui m’a appris ça, marqua t-elle un temps pour se refaire elle-même la réflexion sur ce conseil. Et faut arrêter de rêver ! Tu peux être aussi lourd que Hulk, mais moi je suis un renard malin » citait-elle un disney. Son sourire était toujours radieux et plus complice que moqueur. Elle s’amusait.

Kenan était revenu après s’être une nouvelle fois trempée dans l’eau salée. Elle trinqua sa bière contre la sienne et but une gorgée : « Oooh que oui ! Je dormirai bien là si seulement le monde ne grouillait pas de monstre » s’allongea t-elle pour illustrer ses paroles, ferment les yeux. Les jambes relevée, elle en croisa une sur son genoux, la bière qu’elle maintenait debout contre son ventre. Contrairement à Kenan, Alaska ne faisait plus de cauchemar purement et simplement parce qu’elle allait dormir que quand elle s’écroulait de sommeil. Elle ne voulait pas laisser le temps à son corps de pouvoir la rendre témoin de ce qui pouvait la travailler. Ou alors elle demandait des cachets à Lyllian. De nouveau un sourire tira sa bouche en un rictus narquois. Kenan posait trop de question : « T’aimerai bien le savoir hein ! Rien… Que tu étais le gendre parfait et que peut-être j’avais envie de t’épouser et avoir plein d’enfant avec toi…. Ca l’a convaincu. Et demain, je lui expliquerai que t’es juste un ami demi-dieu qui a pas mal de soucis et du mal avec la vie mortelle. Alors je t’ai protégé et soutenu. Il risque d’être déçu mais bon. C’est la vie hein ! Au pire, il me balancera du Edmund et Alaska Fawkes à l’entrée, en accompagnement du plat et en dessert, soupira t-elle s’imaginant déjà les discussions. Et toi t’as dis quoi à tes potes pour quitter la Colonie ? Que t’allait voir la plus belle joueuse de hockey incognito ? Entouré de presque milles personnes et sans te chier dessus ? T’es pas obligé de répondre, si tu veux qu’on continue à parler de moi, on peut. J’adore parler de moi…» avait-elle fini en ouvrant un oeil, lâchant un petit rire taquin et refermant tranquillement les yeux. Qu’il ait une idée en tête ou pas, elle ne s’y attendrait pas de toutes les façons. Elle était confiante, pour elle le jeu était fini et elle avait gagné. Il lui avait dit après tout.

Soudain, elle roula sur le dos et s’appuya sur ses coudes pour boire une grosse goulée de bière à la tequilla. « En vrai, t’en es où toi ? Ca va… ? Je t’appellerai bien de temps en temps mais y’a pas de téléphone et j’ai pas envie de parler par iris-mail pour ce genre de truc donc… Bah j’ai pas d’autre moyen de savoir. J’ai pensé à envoyé des lettres et j’ai regardé longuement mon téléphone portable en me disant : mais pourquoi revenir à l’âge de pierre ? » Alaska avait étalé le sable sous sa tête du plat de la main pour en faire une surface lisse. Elle se mit alors à faire des arabesques avec une brindille qui trainait à côté de Kenan et à une longueur de bras. Puis elle commençait à balancer ses pieds. Ses jambes étaient à nues et surtout au niveau des cuisses, on pouvait voir sur sa peau légèrement halée (par de longues séances au bord de la piscine des Fawkes) des tâches qui allait du violet au vert, ici et là. Des bleus partout en résumé. C’était le résultat de ses entrainements acharnés. Autant en tant que fille d’Aphrodite qui cherchait à démontrer qu’elle pouvait être aussi forte et efficace qu’une fille d’Ares, ou alors c’était ses chutes et coups reçus au hockey.
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptyVen 22 Juil - 0:19

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -Les mots étaient assez durs, étrangement il sentait une pointe de colère poindre en lui et non en plus elle venait d’Alaska, mais elle faisait écho à la sienne. Il y avait des étincelles dans l’air qu’il voulut ignorer plus pour ne pas finir ses jours à avaler du sable que parce qu’il était lâche. Il refusait l’idée même d’être traité comme tel. « Un renard malin qui n’a qu’à claquer des doigts pour que tout le monde lui lèche les pieds. Tu m’excuseras si je préfère la difficulté » Puis il agrémenta ses mots d’une pincée de sable balancée sur les jambes de la jeune femme, évitant soigneusement la tête pour ne pas la froisser davantage. « Et tu n’avais pas de sable bien placé, toi, madame » argumenta-t-il pour justifier sa plainte. Bien qu’il avait meilleure répartie pour cela « contrairement aux grecs, on doit la mordre la poussière avant de se la couler douce, et encore » un tel corps ne se formait pas sans rien faire après tout. Il lui lança un sourire et un clin d’œil en prime.

À ce propos, charmeur comme jamais, il avait envie de lui demander ce que son père avait en tête le concernant et quand la réponse fut donnée, il se décomposa presque avant de rouler des yeux. Chouette, il passait pour l’ami dépressif et complètement asocial, bien qu’il n’ait pas besoin de l’aide de la fille d’Aphrodite pour ça, Kenan en était parfaitement conscient. « J’espère lui donner une meilleure image de moi la prochaine fois alors » ce qui impliquait qu’il viendrait plus souvent aux matchs de la jeune femme. Le fils de Trivia avait trouvé l’ambiance curative, il ne voulait juste pas croiser d’autres demi-dieux, disons… qu’il connaissait et n’appréciait pas grandement. Cela dit, il fallait également faire avec, du moment qu’on ne lui cherchait pas des noises. Lyllian était la parfaite illustration qui s’imposait à son esprit comme une sorte de bourrage de crâne en puissance. Légèrement contrarié, il se concentra sur la question posée et se radoucit. « Une permission, j’ai quand même le droit vu le peu de fois que je sors du camp justement. Puis le nombre de service que je rends rien qu’en empêchant Hillel de foutre le bordel » Si elle savait ! Il se redressa, buvant sa canette fraichement ouverte d’une traite, la moitié du moins puis s’appuya sur ses genoux. La question était pertinente, elle englobait tout sans détailler, c’était un peu troublant, devait-il parler ?

Il massa sa nuque, déposant sa canette avant d’expirer bruyamment, ne sachant réellement quoi dire « c’est sûr qu’on y gagnerait à avoir un peu de technologie au camp, mais finalement, c’est vraiment superflu et… oui, je vais bien, je pense » Qui sur terre n’était pas certain d’aller bien à part Kenan ? C’était pourtant simple d’y répondre et cette hésitation témoignait du contraire plus qu’autre chose. Mais il ne voulait pas se morfondre sur le millier de tracas quotidien qu’il s’imposait tout seul, après tout, c’était sa responsabilité. « Ouais je vais bien » affirma-t-il de sorte à ne pas avoir trop de questions sur le sujet, même s’il savait pertinemment qu’il y aurait droit.

« Oh et, t’as vraiment personne en vue en ce moment ? » Ce changement soudain de sujet était volontaire. Surtout qu’il impliquait, éventuellement, que Kenan pouvait poser cette question de façon intéressé, ce qui n’est pas le cas, mais rien ne pouvait le démontrer. Il sourit, fier de lui, et surtout concerné par la réponse qu’allait lui donner la belle. Quelque part, il voulait savoir si d’autres pouvaient partager ce bonheur d’être ensemble et le vivre au travers d’eux. Ce n’était pas de la jalousie, ni même de l’envie, juste une vie qu’il ne pouvait avoir autrement que par procuration. Du moins, il n’avait aucune envie d’assister à d’autres morts ayant pour unique raison son amour fidèle et éternel.

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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptyVen 22 Juil - 21:40

Tu stresses, je stresse, nous stressons...
Kenan & Alaska

« Moi tant que je gagne, je m’en moque… » avait-elle presque murmuré, laissant sa phrase se perdre dans ses pensées. Le pensait-elle vraiment et agissait-elle vraiment de la sorte. En tout cas parfois elle aimerait. Elle aimerait comme un de ses mentor pouvoir vivre en ne comptant que sur elle et se détacher des autres, des émotions, des qu’en-dira-t-on, … Ne pensez qu’à soit, car on sera toujours seul toute notre vie. Alaska lui jeta un bref regard les yeux plissés comme pour lui envoyer des intimidations pour ne pas recommencer. Et soudain, un haussé de sourcil suivit d’un roulement de ses grands yeux clairs. Elle ne préférait même pas répondre à ses attaques sur les grecs. Et sur sa bouche, elle eut du mal à cacher un sourire. Descendre l’autre camp était un sport chez les demi-dieux. Elle resserra un peu ses bras autour de ses genoux avant de décider de s’allonger.

C’est alors qu’il lui posa des questions sur son père. Enfin ce qu’elle a vendu à son père pour être autorisée à être là avec lui. Elle lui répondit avec sincérité, sans honte. Mentir n’était pas un problème. Lui dire qu’elle avait dit ça à son propos ne l’était pas non plus, car c’était faux. Elle n’avait rien à se reprocher vis-à-vis de lui, si ce n’est que son corps lui donnait parfois quelques envies que je vais garder pour moi. Bien sûr de lui avouer cela n’était pas gratuit. Alaska n’avait aucune envie que Kenan reste sur l’idée qu’elle l’a présenté comme « l’homme parfait » à son père, donc que techniquement il avait la tête de l’emploi. Elle ne manqua pas alors de lui envoyé une petite boutade ne serai-ce pour que sa tête ne grossisse pas trop. Il se défendit bien. Une permission, ça restait vague, on ne lui posait pas trop de question, Alaska trouvait ça ingénieux. Il approuva d’un hochement de tête avant de sourire rien qu’en entendant la mention du prénom de Hillel. « Bah c’est lui qui nous a montré ce coin à S.F.. Je le trouves bizarre. Tu sais qu’on est tombé sur lui parce qu’il a par hasard rencontré Ofelia – la pseudo-copine de Lilly, sa « princesse » – (mima t-elle les guillemets) dans un centre pour jeunes difficiles. Tu vois le genre un peu instable ? ignorait-elle que Kenan et l’autre jeune homme étaient bons amis. Clairement, mieux vaut pas que Lilly arrive à entrer dans sa tête… » avait-elle lâché sans vraiment se rendre compte, regardant un peu inquiète Kenan pour voir s’il avait senti la crainte chez un homme vers lequel elle l’avait poussé. Elle n’avait pas vraiment dit quoi que ce soit, mais le ton de sa voix marquait bien une certaine peur de ce qui pourrait arriver. Elle préféra prendre une grosse goulée de bière, se redressant légèrement. Elle enchaina rapidement sur les confessions qu’elle aurait aimé le voir plus et savoir aussi comment il allait. En parlant de Lilly, il serait bon de savoir si ce n’était pas pire. Ce dernier lui avait promis, en échange de quelques services d’essayer de ne pas faire autre chose que l’aider. Sauf qu’il n’est pas fiable…

Il lui dit qu’il allait bien. Elle n’y croyait pas du tout. Pour qui il la prenait ? Ce genre de phrase toute faite avec cette expression tout aussi toute faite elle en usait chaque jour avec son père. Elle avait secoué las la tête, écrivant son prénom dans le sable et puis elle fit une fleur et plein d’autre chose. Ca la détendait. Alaska finit par s’arrêter à la dernière question qui tombait un peu comme un cheveux sur la soupe. Assise face à Kenan, elle lui plongea dessus, pour être allongée à moitié sur lui avec lascivité : « Joue pas à ça avec moi, car dans ce jeu là, je t’assure que je perds et sans tricher… Et ne gâche pas tout ! » avait-elle finit bien moins sensuel qu’au début, mais plutôt ferme. Elle s’assit alors à coté de lui et sans prévenir elle lui donna un premier coup de poing sur l’épaule, assez fort : « Ca c’est pour ce que t’as dis sur les grecs ! On cogne fort nous aussi ! Et ça, donna t-elle un deuxième coup plus violent. Pour te rappeler qu’on est des potes ! Ho ! Tu me fais quoi là ? Déjà pour info, y’aura pas de la prochaine fois que tu verras mon père. Tu sais lui, moins il voit de garçon, mieux il se porte. Je t’assure. Enfin surtout moi. Puis qu’est-ce que ça peut t’foutre si j’ai quelqu’un en vu ? Ensuite… Tu sais ce que j’aime bien avec toi ? C’est qu’on est ami. Je t’en ai déjà parlé. Les gens, ils finissent par être attirés par moi et … Bah c’est souvent la même chose. C’est sympa au début, et après ça devient la galère. Et je préfère couper net, ou alors je vois rien venir et ça devient un enfer d’y mettre un terme. Et douloureux… T’auras deviné, j’ai personne ! Depuis peu. Je te l’ai dis, le même schéma à chaque fois, ça a tenu un mois, j’ai préféré arrêter avant les drames [/color]» lui avait-elle raconté en regardant un peu les étoiles dans le ciel pour l’aider à se construire nettement les images un peu compliqué qu’impliquait son don d’affection. Elle aussi, elle ne contrôlait pas son pouvoir, surtout pas son étendu et il lui retombait souvent dessus. Elle préférait alors s’isolé comme lui, ou être simplement infecte avec les autres. Puis elle eut un petit rire et lui expliqua qu’au moins son père serait heureux dans cette histoire. Il n’appréciait pas du tout son dernier « copain » au look de hard-rockeur, comme l’avait décrit le paternel. Il était du genre gros gabarit, baraqué et toujours vêtu de noir à dessin un peu lugubre. Un style vestimentaire comme un autre mais qui échappait à tout les hommes lorsqu’ils devenaient père. En plus, il roulait en moto, dans le style d’une harley. Or, elle lui indiqua qu’en réalité c’était un homme très attentionné et gentil, la trentaine (ce qui posait encore un gros soucis pour son père) et qui savait ce qu’il voulait et où il allait. « … tant pis après tout. J’aimais juste ce côté d’un homme qui avait sa vie, c’était sympa pour mon côté complètement dispersé. En vrai, y’a un gars, mon dieu. Mais je sais que c’est fou, j’le connais pas. Et même que je le trouve genre super douteux, mais ça se sent à des kilomètres à la ronde. Y’a même une voix dans ma tête qui me dit : « chérie tous sauf celui là, tu vas t’embarquer dans une merde je le sens », symbolisa t-elle les paroles en faisant le canard avec sa main. Sauf que, bah si j’ai bien un côté Aphrodite c’est celui là : je craque quand c’est beau. Pour quoi tu crois que je te demande de te rhabiller depuis un moment ? J’en perds la raison des fois. Et donc genre, il est grand, musclé, brun avec des boucles. J’aime pas ça du tout, mais ça lui va tellement bien. Sauf que baaaaah... c’est un mortel, enfin je crois. Mais il voit les monstres. Un militaire en plus, un truc dans le genre. » finit-elle par se mordre la lèvre rien qu’en se rappelant qu’il était militaire. Un petit sourire gênée et de midinette en émoi, elle finit le pousser gentiment : « Ne me prends pas pour une folle s’il te plait. En fille d’Aphrodite j’aime les histoires d’amour compliquée qui amènent son lot d’épreuves...».

Alaska se leva alors pour aller chercher quelques coquillages et autres cailloux dans le sable, avant de les jeter un à un dans les vagues. : « Toi t’arrive à penser à autre chose ? Ca se passe comment niveau coeur de ton côté ? M. Le Loup Solitaire comme moi. C’est pas très glorieux non plus j’imagine. Autant que ton « je vais bien » de tout à l’heure… Tu vas vraiment bien ? Je suis là, c’est l’occasion de parler. On n’a que ça à faire, vu qu’on va pas coucher ensemble. Autant meubler. Tu penses que tu pourrais pas dire un vrai « je vais bien » en t’ouvrant à une autre et te laisser aller ? C’est pas compliqué. Je le fais bien pour la forme et le sport. Quand ça m’échappe, j’arrête. Mais je me sens un tout petit peu moins seule et surtout mieux dans ma peau... » lui avait-elle dit, se tournant parfois pour le regarder, mais reprenant vite son occupation primaire de jeter des choses dans l’eau. Et dans un geste maladroit c’est sa bière qui vola dans les vague. « Oh merde… » souffla t-elle avec une tête de six de long, affligée par sa bêtise.
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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptyDim 24 Juil - 19:51

Tu stresse, je stresse, nous stressons...- { Alaska & Kenan} -Ce que Kenan avait ressenti n’était clairement pas de l’amour à l’égard de Lyllian, mais il ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. En revanche, le fait qu’elle le mène chez ce type alors qu’elle n’avait clairement pas confiance, c’était un peu suspect. Il se demandait si le pseudo médecin ne lui forçait pas la main pour une quelconque raison. Il n’en dit pas plus, se contentant de répondre qu’il allait bien quand, forcément il n’était pas sûr lui-même. Le brun avait rapidement changé de sujet, sauf que ça n’avait pas pris comme il l’aurait voulu. Elle s’était allongée sur lui en le mettant en garde avant de le frapper et de l’assommer littéralement à coup de poings pour l’avoir vanné sur la colonie et pour avoir prétendu aller bien. Ce qui fit sourire Kenan avant toute chose. Il s’était redressé, massé l’épaule. Elle frappait fort, il le savait, c’était une fille d’Aphrodite pas comme les autres et il était plutôt fier d’être son ami. Elle le lui rappela d’ailleurs. S’ils n’étaient pas en couple et ce, de façon séparée bien entendu, c’était parce qu’ils avaient un passé. Différent et pourtant, c’était toujours la même rengaine, à croire que les sangs mêlés étaient destinés à avoir une vie amoureuse compliquée. « Parfois je me demande si ce n’est pas fait exprès que l’on ait tous autant de mal… pour purger la facilité avec laquelle nos parents batifolent » Réflexion intéressante, mais elle n’était pour le moment pas le centre d’intérêt primaire de l’Irlandais.

Les mots reprirent au bout d’un certain temps. Apparemment, la demoiselle en pinçait pour quelqu’un. Mais le fils de Trivia perdit rapidement son sourire. Un mortel ? Pourquoi fallait-il que ce soit un mortel ? Il était un peu mal à l’aise. « Méfie-toi… tu sais à quel point c’est redoutable les histoires d’amour et si tu sens que ça va être un fiasco, il ne vaut mieux pas tenter » surtout si le danger était présent. Il la sentait, cette joie l’envahir et qui n’était pas la sienne, puis la frustration, le désespoir. Tout cela, il arrivait à l’assimiler parce qu’il savait qu’il en était quasiment de même pour lui. « De mon côté je vais bien, mais c’est sûr qu’un peu d’action à ce niveau manque beaucoup. Sauf qu’il faudrait en premier que je détermine si oui ou non je porte malheur à celles que j’aime » car aucune n’était en vie, Angel mis à part. Il s’était dit, peut-être, qu’il pourrait faire appel à ses dons pour savoir si les deux femmes qu’il avait aimé avaient été frappé par la malchance, par une malédiction ou toute autre chose. Mais il savait aussi qu’Angel ne pouvait pas faire revenir Lydia et qu’elle n’accepterait pas de lui rendre ce service concernant la fille d’Eros, étant donné qu’elles sont plus ou moins rivales. « C’est ça qui me manque et en même temps je n’ai pas envie de revivre une perte encore une fois » Kenan porte une boucle d’oreille, la bague de fiançailles qu’il a fait transformer pour l’avoir en permanence sur lui et qu’elle soit néanmoins assez discrète pour ne pas avoir de commentaires désobligeants à son sujet.

De Lydia, en revanche, il n’avait rien, si ce n’est ce visage qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau et qui malheureusement n’était pas le sien et pas des plus rassurant dans l’affaire pour lui rappeler le douloureux souvenir de cette duperie. « Ton mortel… le fréquente pas, ou alors assure toi que ce n’est pas un con fini comme mon père » un autre sujet douloureux dont il n’aimait pas parler. Son seul parent l’avait laissé fuir parce qu’il le tolérait à peine, aujourd’hui étrangers l’un pour l’autre, ce que Kenan en pensait c’était qu’ « il me tuerait sans en avoir de remords je pense… c’est un de ces fous qui nous chassent et je pense qu’à ne pas m’avoir vu depuis plus de quinze années il va pas me reconnaitre et ça ne l’arrêterait pas de toute façon » il aurait aimé pouvoir s’en assurer en jaugeant les émotions de ce dernier, mais il ne voulait pas le constater et quand bien même ce ne serait pas le cas, Kenan était persuadé que lui, il ne lui pardonnerait pas. « T’as voulu savoir, maintenant tu sais. C’est pour ça que je ne suis pas vraiment capable de répondre quand on me demande si je vais bien. Mais si ça peut te rassurer, en ce moment, ça tire plus vers le positif et ça t’es entièrement du »

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MessageSujet: Re: Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné)   Tu stresses, je stresse, nous stressons... (Alaska, abandonné) - Page 2 EmptyMar 2 Aoû - 21:16

Tu stresses, je stresse, nous stressons...
Kenan & Alaska

Alaska avait hoché la tête alors qu’il parlait de leur malheur relationnel. Son histoire de payer la mauvaise attitude de leur parent n’était pas totalement irraisonnée. En tout cas elle était d’accord et l’approuvait de ce geste du chef silencieux. Elle tordit sa bouche pensive et se disait qu’elle ressortirait cette idée à l’occasion. Assise à côté de lui, elle s’était alors lancé sur son nouvel émoi du moment : Dillon. Elle s’étala en compliment et à quel point il pouvait l’émoustiller rien que par son faciès. Et son corps aussi ! Kenan n’avait pas l’air aussi excité qu’elle. Alaska n’avait pas fait l’allusion que le fait qu’il soit un mortel soit inquiétant pour son ami. Elle oubliait parfois, même elle qui ne leur faisait plus réellement confiance. « Mais je sais ! MAIS il est tellement craquant. Je ne veux pas l’épouser non-plus, ne t’inquiète pas. Je ne le connais même pas. Non, moi je rêve qu’il me plaque contre une mur et…. Outch. » ferma t-elle les yeux en se pinçant les lèvres rien qu’avoir les images en tête de ce ténébreux inconnu venant l’embrasser avec fougue. Il était temps de laisser un peu de place à son compatriote de l’autre côté des Etats-Unis et le laisser se dévoiler un peu. Ils ne se voyaient pas souvent et comme elle le confierait ils avaient rarement l’occasion de se parler. C’est de sa faute aussi, toujours enfermé au camp

Elle s’était levée, dos à Kenan pour jeter des petits objets divers dans l’eau. Elle fit même quelques effets les lançant en l’air et les frappant d’un coup de pied. Le romain lui parla alors qu’il aimerait bien retrouver la chaleur d’une demoiselle dans son lit, mais résuma bien son soucis pour y parvenir. « Tu penses que même pour du bon temps, tout pourrais foirer ? Ou alors tu penses ça parce que au fond tu aimerais plus. Je dis ça, je dis rien » lui répliqua t-elle tout en jetant un oeil par-dessus son épaule pour le voir. Elle lui fit un petit sourire taquin et surtout compatissant. C’est alors que Kenan revint sur l’histoire de la dernière rencontre masculine d’Alaska. Le Mortel. La brune se retourna pour de bon cette fois et le regardait les bras croisé et l’air sévère. La suite lui fit quitter rapidement sa position défensive. Le reste des confessions du blond la touchèrent. Il lui dévoila des facettes de son passé en lui parlant de son père. Alaska le dévisageait avec peine, la bouche en biais sur son visage. Elle comprenait alors un peu plus la souffrance qui pesait sur les épaules de son ami.

Sans réfléchir à la fin de ses paroles, encore plus touchante, elle se jeta à côté de lui et le serra fort dans ses bras. Un moment pas trop long ni trop court et lui donna un léger point contre l’épaule. Elle lui fit un sourire et assise à côté, presque dans la même position que lui, elle regardait les vagues. Il lui fit prendre conscience qu’elle avait un père en or et cette chance d’avoir été soutenue par sa famille, ce qui n’était pas le cas de tout le monde. « Je vois pas ce que j’ai fais pour t’y aider. C’est parce que je suis en débardeur et petite culotte ? rit-elle. Enfin… Tant mieux alors, le but c’est qu’on s’amuse non ? Alors on continue de boire. Oh merde ! » s’arrêta t-elle subitement en se plaquant une main dans la bouche. « Tu as conscience que je vais pas pouvoir conduire, va falloir attendre qu’on décuve. Il est loin le camp Jupiter ? On pourrait y aller à pieds tu penses ? » demanda t-elle en prenant une grosse goulée de sa bière, finissant la bouteille. « En tout cas tu sais que tu peux compter sur moi, enfin dans la mesure du possible hein. Y’a pas écrit Wonderwoman ! Mais je te sortirais plus souvent voir un match et puis on ira faire les couillons sur la plage. Par contre, me l’a fait pas à l’envers, je suis très rancunière et déterminé. » Elle se pencha pour attraper une nouvelle bière et encore un instant perdue dans ses pensées, elle reprit sa position initiale : « Et pour ton information, con fini ou pas je sais me défendre, ne t’inquiète pas. Il ne sera ni le premier, ni le dernier » leva t-elle sa bière, trinquant avec Kenan avant d’en descendre presque la moitié. Elle avait une très bonne descente. « Et tu vis à la Nouvelle Rome ? J’ai jamais vu… Tu pourrais pas m’y amener ? J’ai aperçu que la Légion… » lui demanda t-elle subitement avec un énorme sourire forcé pour essayer de l’attendrir.
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