Bienvenue sur MALUM DISCORDIAE!
Pour les nouveaux petits arrivants, direction le GUIDE qui vous permettra de mieux vous débrouiller sur le forum !
Quoi de neuf sur MD ? Viens te tenir au courrant des dernières nouveautés par ici !
Nous sommes actuellement janvier/février 2019 sur le forum ! Pour toutes demandes liées à la chronologie et aux intrigues/contexte, merci de vous référer à Jean E. Sylar !
Découvrir la chronologie et suivre l'actualité RPG au jour le jour ? C'est possible ! Viens écouter la RADIO HÉPHAÏSTOS !
Sujet: Re: « Dude, you hurt my feelings » (kenan&hillel, terminé) Lun 25 Juil - 21:59
Better when I’m dancin’ - Meghan Trainor
Kenan & Hillel
Comme tous bons amis qui se respectent, ils en arrivèrent à parler de leur histoire de coeur. Ou de fesse, ça dépendait des moments. Bon là c’était un peu mort pour moi, donc… Je présume que pour lui aussi, vu qu’il parle de l’autre facette de l’affection. J’ai nommé l’Amour ! Hillel avait simplement et sincèrement répondu. Du moins aussi objectivement qu’il le ressentait à l’instant précis où il lui demandait. Peut-être que demain, il allait être morose et se morfondre à chaque fois qu’il verrait un couple de jeune légionnaire se tenir la main. Il n’en savait jamais rien. Ca allait et ça venait comme il disait. Le soucis avec son esprit qui ne cessait d’être actif et de tourner et tourner comme une roulette d’envie, d’émotions, de sentiments, d’idée… Il y avait de quoi être un petit peu cyclothymique à être avec une mère comme la sienne. Hillel l’avait attentivement écouté et lui avait laissé son temps de parole. D’un autre côté, il était concentré dans ses dessins, mais restait attentif. Non, c’est pas vrai, j’étais attentif au dessin tout en étant concentré sur Kenan. Ouais enfin, c’est toujours la même chose… Ce serait bien que ça bouge. Ce n’était pas qu’il ne prenait pas à coeur les histoires de Kenan, au contraire mais de rester dans l’immobilité pour lui n’était pas complètement concevable. La fuite était un mouvement, pas l’immobilité. Pas la meilleure des solutions, mais c’était celle d’Hillel. Partir sans raison, sur un coup de tête, voyager, faire des rencontres, ne pas affronter les problèmes, …
Alors qu’il finissait de dessiner une fée pulpeuse et pas trop mal, car même en dessin il se débrouillait, il le coupa simplement pour affirmer la pique de son ami. Il s’imaginait déjà Hillel mettre en cloque toutes les filles avec ses idées irresponsables. « J’avoue… Je dois être super fertile en plus. Ca ne peut être autrement, avait-il relevé la tête de son dessin regardant le vide pour jauger cette révélation. Et il ne faut pas oublier, reporta t-il son attention sur les ailes de la fée, que mes spermatozoïdes sont aussi rapides que l’éclair. » Il n’avait pas encore relevé pour ce qu’il avait dit plutôt. Il se retenait un peu de lui dire « merde bouge toi ». Il écouta le reste. Le silence faisait parler Kenan et il avait réussi à lui arracher des sourires et quelques rires très discrets. Il s’étira le poignet lorsque l'irlandais avait commenté son dessin qu’il avait fini juste avant. « Non j’ai juste envie de faire du surf… Avec une meuf trop canon… Ou ma petit soeur. J’ai l’impression d’avoir Stitch sur ma planche, c’est trop drôle. » soupira t-il avec une douce nostalgie qu’il partagea en échangeant un regard en manque d’Australie à son compagnon de classes.
Hillel se craqua les doigts, prit une grande inspiration et se lança : « Bon déjà, je vais commencé par te décevoir, mais Venus n’a pas penché son amour tragique sur toi spécialement. Elle représente l’amour tragique et ses épreuves. Si tu veux être amoureux en vrai de vrai, faut souffrir mec. Sinon, tu devrais sacrifié une vierge à Eros, ça peut aider » puis il marqua une pause après lui avoir donné un petit coup de coude pour lui ponctuer son moment de boutade. Il baissa ensuite la tête, cherchant comment lui dire ses pensées sans être un enfoiré affectif : « Et tu devrais tenté et arrêter d’être angoissé. Comme un saut en parachute. C’est pareil. Bon okay l’enjeu n’est pas le même mais… Tu sais, y’a O’ une grecque qui m’a raconté une histoire sur un de ses plans cul. Y’avais un monstre, ils étaient dans un bâtiment ou sur le toit, je sais plus. Il a voulu la sauvé, il la poussé pour lui éviter l’attaque, sauf qu’elle est tombé. Ca peut arriver à n’importe qui. En fait c’est pas un super exemple, mais c’t’histoire m’a fait pensé à toi. Désolé, se retint-il de sourire. Je veux dire, essaie. Tu pense pas que ça te ferais du bien. Je serais là, je vous suivrais pour l’empêcher de mourir et tout. Je serais son garde du corps, promis. Mais reste pas comme ça. Je sais pas, c’est débile un peu. T’accepterai que je te dise que je me refuse une chance d’être heureux en amour parce que j’ai peur qu’elle s’enfuie en découvrant ma vie et ma mère. Alors j’abandonne d’avance. Bon okay je le fais et je pense ça, mais je me ferme pas complètement. Je me laisse parfois foudroyer par l’amour tu vois. »
Il lâcha alors la jambe de Kenan et s’allongea lentement en arrière, contournant la forme du rocher en poussant un gémissement. Ses muscles lui faisait un mal de chien et ses lombaires encore plus. Cette position lui faisait par contre un bien fou. Il resta un moment comme ça, avant de se redresser : « Et ça ferait une sorte de couple à trois si je joues les super-garde-du-corps avec ta prochaine copine. Elle aura une sale réputation. Car ouais t’as une sale réputation quand tu te tapes deux mecs. Même si le couple dans Savages est tentant. Surtout si la nana c’est Blake Lively. Enfin… Pour ce que je disais. Je pense que t’es prêt, mais à toi de voir si tu le sens ou pas encore. Et si tu te lance, j’suis là. J’ai qu’ça à foutre de toute façon » écarquilla t-il les yeux d’un air de simplet qui venait de déconnecté, à pointé une touffe d’herbe au milieu du sol poussiéreux de terre. « En plus tu réclames jamais, t’es pas sur le marché depuis genre… Mille ans ! Moi, quand je souris à une fille, elle me dit : « pas intéressé », mima t-il la gestuelle avec exagération d’une fille. [/color]Toi elles vont te sauter dessus. Qui sait dans toutes ces filles qui vont venir à toi sur laquelle tu pourrais tomber. Mais faut les laisser un peu entré dans ton bastion. Fais ça pour moi, je galère. Je suis un vrai clown pour elle. J’ai pas ton côté si mystérieux et responsable. [/color]» haussa t-il les épaules. Il le pensait vraiment mais s’il lui en parlait là, c’était dans l’espoir de lui gonfler un peu son égo. Juste assez pour qu’il tente de prendre son envol.
Sujet: Re: « Dude, you hurt my feelings » (kenan&hillel, terminé) Mar 26 Juil - 21:32
Dude, you hurt my feelings - {Hillel & Kenan} -« Super fertile… » Immédiatement, dans sa tête la seule chose qui vint fut une scène terrible. Il en fut légèrement contrarié. Lui, ce qu’il avait de fertile c’était l’imagination et il n’avait pas réellement apprécié la pensée qu’il venait d’avoir. La suite fut pire. « Hillel… non mais… heureusement que tu contrôle ta vitesse parce que je plains ces dames » et pas que, mais ça, Kenan se garde bien de le dire, il avait compris que le blond n’aimait pas trop aborder ce sujet. Malgré tout, la conversation se poursuivait là-dessus. L’Irlandais se passa une main dans la nuque. Se plaindre ce n’était pas vraiment son crédo, mais il fallait croire qu’il avait un grand besoin de parler et qu’Hillel était une bonne oreille bien qu’il sentait son impatience grimper aussi rapidement qu’il en était capable. Il changea de sujet pour parler des dessins. C’était vrai que la famille manquait, tout comme avoir un lien avec une femme, sans forcément penser à la dimension sexuelle d’une relation. Ça n’avait pour lui rien à voir, quoi que…
« Tu vas trouver mon gars, tu vas trouver » Il l’espérait sincèrement. Quant à ses problèmes, il l’avait bien compris, ça venait de lui essentiellement et tout ce que lui disait Hillel avait du sens, si bien qu’il s’en étonna. Il s’était mis à rire quant au sacrifice. Jamais ça ne lui viendrait à l’idée. La suite fut tout aussi intéressante. La comparaison était un peu maladroite, mais elle n’était pas dénuée de sens. Ça donnait à réfléchir et le brun en resta bouche bée à fixer son interlocuteur. Suite à quoi, il laissa enfin entendre le son de sa voix une fois le silence régnant. « Hm… j’aimerais bien tenter ouais, mais après avec qui ? Je ne suis pas du genre à aller à la chasse » il n’en avait qui plus est pas besoin. Il suffisait de quelques efforts de sociabilité pour pouvoir faire comprendre qu’il était sur le marché. « Je n’aimerais pas te mettre en danger non plus, si tu venais à prendre par ma faute, là, je verrais rouge » et c’était peu dire. Kenan pouvait se montrer réellement impulsif et quand il était incontrôlable, il était difficile de le ramener à la raison. Il se nourrissait de toutes les émotions négatives alentours également, ce qui n’aidait absolument pas. C’était comme s’il était plongé dans un tourbillon de désespoir. Néanmoins, ce n’était pour l’instant pas le cas et il fut sorti de cette triste pensée d’avenir par la douce voix de son camarade légionnaire. Il n’en croyait pas ses oreilles, il se dénigrait pour prouver qu’il aurait du succès. Kenan lui ébouriffa les cheveux encore une fois en se penchant un peu en arrière « Arrête de dire ça, si elles ne te voient pas comme un homme elles n’en valent pas la peine, c’est mieux d’avoir de l’humour que d’être comme moi. Tu es sociable et c’est une bonne chose. J’ai un peu de mal avec ça. Quand à ta famille, tu n’es pas responsable, personne n’a à te juger pour leur comportement » Il n’était sans doute pas le mieux placer pour en parler, mais tout comme Hillel était là, il voudrait l’être pour lui. Il pensait sincèrement ce qu’il disait, pourquoi dirait-il le contraire sinon. Puis l’avantage de son don c’est qu’il saurait si Hillel lui ment, malgré lui. Il voudrait sentir un peu d’espoir, de joie, plutôt que de la frustration et parfois un peu de rancœur.
« L’idée d’un speed dating ce serait génial pour toi, et parfaitement adapté du coup. En plus de te faire un super entraînement pour parler à plusieurs filles à la fois sans qu’elles ne remarquent que tu le fais avec d’autres… » C’était à la base une pensée, une boutade, mais qui pouvait devenir réalité au plus il imaginait la situation. Et qui à part Hillel pourrait prétendre être assez rapide pour une telle performance ? Une très bonne idée qui le fit sourire d’ailleurs.
Sujet: Re: « Dude, you hurt my feelings » (kenan&hillel, terminé) Mer 27 Juil - 21:47
Better when I’m dancin’ - Meghan Trainor
Kenan & Hillel
Le plus jeune se retint de ricaner quand son paraissait dépité et dégouté par les bêtises qu’il avait dire. Il en avait même rajouté une couche en parlait du sort des fille qui devait croiser le chemin de son lit. Hillel s’était pincé les lèvres et souriait amusé, s’imaginant l’image horrible qu’avait du avoir Kenan. Mais qu’est-ce qu’on est con ma parole ! finit-il par penser en lâchant un petit rire de gorge. Après, le fils de Trivia avait du sentir les besoins beaucoup plus physiques qu’affectifs d’Hillel lorsqu’il parla de passer du bon temps sur les vagues avec une jolie fille. Ses paroles étaient pleines d’espoir. Un espoir qui arracha un soupir à Hillel. Il trouverait, lui avait-il dit et sans comprendre le légionnaire de troisième cohorte pensa subitement à Edmund Fawkes avec qui il avait prévu de se retrouver en Australie à sa prochaine permission. Il avait hâte d’y être mais aussi une légère appréhension de se retrouver que tout les deux (ou presque) hors des frontières américaines. Il l’amenait dans sa « petite maison à lui ». Celle où il avait grandit. Alors pourquoi penser à lui et pas à une jolie fille qui ne manquait pas à la Légion, rien que dans sa cohorte. Sûrement pour rester dans le thème de la dispute et problématique qui l’avait mené à retrouver Kenan aujourd’hui. Il en avait envie, mais il niait et c’était pire venant de Ed. Il se laissaient aller après quelques verres et après ils agissaient comme si de rien n’était. Enfin, Hillel se voilait de moins en moins la face avec lui, mais Edmund persistait. Et pourquoi est-ce que je continues à penser à lui… Parce que tu veux baiser ! Fille ou garçon, est-ce que ça te pose un soucis ? Bah non. Car t’es multi-tâche mec !
La discussion se pencha alors sur une autre problémtique. Pas forcément un sujet qu’il auraient abordé habituellement tous les deux, mais parfois ça faisait du bien. De s’y arrêter longuement et en parlant sérieusement (autant que le pouvait le fils de Mercure) et sincérité, permettait de faire un recul. Puis Hillel très égoïstement mais aussi avec une forte empathie avait décrété qu’aujourd’hui la réflexion était pour Kenan et son relationnel. Il lui fit alors un rapide cours sur les dieux et leurs symboles parfois vulgairement étiquetés, manquant parfois de subtilité qui leur étaient déjà plus proche en tant qu’être à la personnalité complexe. S’en suivit alors un conseil, un seul dans son flot de parole : « Saute dans le vide ». Kenan avait l’air d’avoir entendu son avis personnel et avait aussi l’air presque tenter de changer un peu sa situation. Il se freina un instant en lui confiant ses craintes de ne pas savoir comment s’y prendre. Hillel ne put s’empêcher de claquer sa langue en désaccord avec son ami. Pour le reste, le coureur lui répondit d’un grand sourire d’un ami touché par ses paroles. « Mais tout de suite tu imagines le pire ! Puis même si je mange à ta place, tu sais très bien que je me débrouille. J’ai besoin de personne ! » ce qui était faux et Kenan le savait. Il avait l’art de se mettre dans la merde. Autant ce dernier était là pour l’immobilisé au camp afin qu’il purge sa peine auprès de leurs supérieurs, mais c’était aussi son ami et il était là pour le défendre ou le calmer s’il le fallait. Il y a bien eu plusieurs fois et certaine pire que d’autre. Kenan était intervenu plus d’une fois alors qu’Hillel était entré dans une rage folle ou avait joué au plus malin avec plus fort que lui. Par exemple, on lui avait fait encore des remarques sur ses antécédents et ceux de sa mère juste dans le but de le blesser. Hillel avait fini par lui sauter dessus et il finit surtout par manger la poussière. On était allé chercher Kenan en urgence et voilà qu’une belle petite baston entre plusieurs légionnaires face aux deux amis fut déclenchée. Et les deux amis avaient fini avec des travaux ingrast à faire après leurs entrainements. Le soucis d’Hillel et qu’avec l’habitude, il payait souvent même s’il n’était pas le seul fautif. C’était aussi le soucis d’être son ami et le soutenir. Rien que s’évoquer tout ces souvenirs qui le contredisaient, il sourit face au réel et loyal soutient que Kenan lui portait. Une amitié loyale qui allait dans les deux sens. « Enfin j’veux dire je gère ! Si j’prend ce sera de ma faute à partir du moment où je te vends mon âme. Ca vaut bien ça pour que t’aie une vie normale et puis moi j’aurais l’impression d’être en couple avec vous. C’est pas mal ! » avait-il ajouté, la main sous le menton pensif et hocha la tête pour approuvé son idée. « Faut en prendre une canon » continua t-il, se parlant plus à lui même, mais pas trop conne… Sauf si elle…[/color]» suce bien. QUOI ? je l’ai pas dis, je l’ai gardé dans ma tête…
Il tenta ensuite de valoriser son ami qui craignait de patauger en voulant établir le contact avec le sexe défminin. Ce qu’il lui confia en comparaissent avec ce qu’il était, il le pensait vraiment. Mais après, il ne se morfondait pas non plus. Certes, il aurait aimé avoir le charme de Kenan, mais il ne doutait pas non plus trop du sien. En vrai, je m’en fou un peu. Enfin la plus par du temps. Je lui plait pas ? Bah tant pis ! Je passe à une autre. Y’en a bien une désespéré qui dira oui. Bon, j’abuse, je suis pas mal quand même. Ca aide ! Parce que faut me suivre. Son ami lui ébourriffa les cheveux une nouvelle fois. Une mauvaise habitude qui s’était installé après plusieurs années partagées où leur complicité n’avait cessé d’accroître. Hillel lui c’était les accolades ou autres étreintes. Avec ses conneries je vais devoir ralentir sur les câlins. Tu me gaves Kenan !!! Dommage que tu peux pas lire mes pensées. Non c’est mieux en fait. En parlant de ça, il ne put s’empêcher de passer un bras autour du coup de l’irlandais et le serrer fort contre lui. Un moment bref et puissant d’affection. Sa façon de pas dire ou trop lui montrer que ses paroles l’avait touché en plein coeur. Non je n’allais pas pleurer ! « Ouais, mais on me juge d’accepter son comportement. Peu de personne comprend que moi qui fuis tant, je ne le fais pas avec elle. Tu sais, je devrais l’enfermer à l’hospice si je les écoutait tous ou construire ma vie loin d’elle surtout maintenant qu’elle a enfin trouvé quelqu’un. Elle était toujours de trop au gout des gens. J’aurais jamais pensé que le monde puisse parfois manquer de tant d’humanité pour son propre confort. Mais qu’est-ce que je raconte ? Je le fais aussi ! » rit-il. Un signal qui voulait dire qu’il n’avait pas besoin ni envie – surtout envie – d’en parler plus. C’était aussi une façon d’alléger un peu le poids de ses sentiments à ce sujet.
Un silence plana de nouveau entre les deux amis, perdant son attention sur un groupe de légionnaire qui passait près de leur spot. Ils discutaient de leur dernière performance. Et a en entendre leur arrogance, ils étaient de la première cohorte, ça ne faisait aucun doute pour Hillel. Ils continuèrent leur route un peu plus loin, leur voix se déformait progressivement qu’ils s’éloignaient. Tant mieux car Hillel n’avait aucune envie de bouger. Kenan avait repris la parole et Hillel se dressa comme un héron prit en flagrant délit. « Du speed-dating ? Mais tu crois que j’opère comment en soirée ou quand je sors… Ou même ici parfois ? Je le fais déjà. Je passe d’une nana à l’autre, je parle dix minutes avec chacune avant de faire mon choix sur un lot. Dans le lot, y’en aura forcément qui me calculeront pas, et je réduis, puis après, je couches celles qui restent. C’est deux souvent. Quand j’ai de la chance, sourit-il. Après je fais mon choix pour qu’on se revoit… Tu vois ? Je connais ça. C’est toi qui devrais le faire oui. Monsieur je sais pas comment on parle à une fille, bouhouhou… Déjà, tu commences pas par leur toucher les boobs, elles aiment vraiment pas ça. Je sais de quoi je parle » ricana t-il, ne sachant si c’était vrai ou non. Avec lui on ne savait jamais. « Ah et évite de leur parler de tes ex… C’est un conseil en général. Une règle d’or pour tout le monde. » leva t-il les mains pour montrer son innocence, même si la taquinerie était à double tranchant dans son cas. « Bon vu que t’as l’air bien lancé, t’as aucune fille en vue toi ? Après tu peux juste commencé par t’ouvrir et y’en a plein qui vont venir. Après tu verras. Toutes façons je t’aiderai à faire un choix. Attends, on va faire un couple à trois, j’ai le droit de choisir. Puis bon en vrai, elle risque de trainer avec nous après, faudrait qu’elle soit un minimum acceptable pour que je la tolère à mes côtés ! En tout cas, si je commence à parler à certaine que peut-être que tu serais en manque d’amour, mais elles vont courir à ta caserne direct ! » lui lança t-il un sourire narquois, avant de commencé à compter sur ses doigts, s’arrêtant à trois, hésitant sur la quatrième.
Sujet: Re: « Dude, you hurt my feelings » (kenan&hillel, terminé) Sam 6 Aoû - 1:21
Dude, you hurt my feelings - {Hillel & Kenan} -N’avoir besoin de personne revenait presque à admettre le contraire pour Kenan, car lui-même l’avait prononcé cette phrase et n’en assumait pas les conséquences. Il était solitaire, comme un loup que l’on ne saurait apprivoiser, que l’on ne pourrait approcher sans les bons atouts. À savoir un sacré tempérament et une bonne dose de patience. L’irlandais est sensible, mais lui cacher ou tenter d’atténuer ses maux ne font qu’aggraver ses réflexes physiques et psychiques. S’il se vexe quand on lui dit quelque chose franchement, il est difficile d’oser imaginer quand il l’apprend en douceur par les mots, mais de plein fouet par ce don très contraignant. Toujours était-il qu’Hillel n’avait pas peur et ne mesurait sans doute pas ce que signifiait prendre à sa place. Le brun déglutit, serrant les mâchoires avant de masser sa nuque. Il donna un petit coup d’épaule à son ami, le regardant d’un air le plus sérieux du monde. « Tu te débrouilles oui, mais ceux qui ont essayé de faire ça sont morts et je n’ai pas vraiment envie que ça t’arrives… sincèrement, ça a beau être ton choix, il impacte un peu trop sur ce que moi je souhaite là » En somme, il n’a pas vraiment envie de voir cette situation se produire « même si je te suis reconnaissant d’y avoir pensé. Si ça peut te rassurer je ferais des efforts »
Malheureusement, Hillel était parti dans ses hypothèses et il y avait du sérieux comme du comique dans ses mots. Il avait réussi à arracher un sourire au fils de Trivia avant que celui-ci ne lui donne une légère tape derrière la tête. « Je sais très bien à quoi tu penses là, t’excite pas comme ça ou je vais te donner une raison pour te calmer » fut la première chose que Kenan répondit avec un léger sourire qui en disait long sur le sérieux de ses menaces. C’était à peine perceptible. Quant à la partie pertinente, il reprit « Je ne te laisserais pas prendre aussi cher pour moi, mets-toi bien ça dans le crâne, s’il t’arrive quelque chose à cause de moi, je n’en sortirais pas indemne. Je ne parle pas d’attenter à ma vie, mais considère ça tout comme » Ni plus ni moins que du chantage affectif, c’était malin. Kenan était plutôt fier de ses paroles, sans doute le sang romain qui coule dans ses veines et qui lui monte un peu trop à la tête par moment.
Les femmes, toujours les femmes au centre de cette conversation, en parlant d’elles, le fils de Mercure s’était tant dénigré que Kenan s’était senti obligé de répliquer avec ardeur. Non, elles n’en valaient pas la peine si elles le jugeaient sur des qualités qu’il n’a pas. En sommes, pourquoi s’y intéresser si elles savent que ça ne leur conviendra pas ? La plupart du temps pour faire mal, par un intérêt qui ne colle pas avec leurs réelles attentes. Il le savait, mais il n’en dit rien, se contentant de défendre son ami jusqu’au bout, car pour lui, c’était une chose de protéger les siens. S’il en avait eu la possibilité, aurait-il fait la même chose ? Kenan était moins tolérant et il ne s’en cachait même pas. Il profita de l’étreinte avant d’entendre des arguments qu’il comprenait malgré tout. « Peut-être que c’est parce que tu cherches à comprendre et qu’il y a moyen que ça s’arrange. Vu ce que je pense de mon père et des mortels en général, je ne suis pas objectif. Ça m’aura au moins appris à ne pas juger les autres sur leurs réactions et interactions » il ne voyait pas l’intérêt d’exposer le profond dégout et la haine qu’il vouait à certaines façons d’être, notamment les mortels. Pour autant, il y avait des exceptions. Kenan ne mettait pas tout le monde dans le même sac. Il avait en lui ce qu’on appelle espoir et bien que ce soit infime, parfois il voulait bien y croire.
Pris chacun dans une réflexion internes, ils s’en aperçurent seulement quand deux légionnaires étaient passés devant eux. Kenan avait d’ailleurs remarqué cet air si fier à se pavaner comme un coq. Il se contenta d’ignorer. Souvent ceux-là ont beaucoup plus à cacher que les autres et ne s’en rendent pas compte eux-mêmes. Le fils de Trivia exposa une idée au hasard et visiblement elle avait déjà été mise en œuvre par le blond, chose qui fit sourire Kenan. Il avait l’air gêné, quelque part, d’admettre user de ce stratagème un peu douteux et pourtant remarquable quand on en comprenait l’étendue. Ses bras se croisèrent sur son torse tandis qu’il écoutait les conseils de Casanova, amusé. Les toucher ? C’était impensable, lui, le grand romantique fleur bleue ne risquait certainement pas d’approcher ne serait-ce que ses lèvres du cou de sa proie. Il se mit à rire sur cette sureté qu’il affichait, comme si Kenan était un Don Juan qui le savait pas. « C’est plutôt flatteur, mais je doute qu’elles se jettent sur moi. J’ai quand même un passé pour la plupart d’entre elles, peut-être pas les plus jeunes et j’ai pas vraiment envie de faire dans les mineures tu vois » il se redressa et donna un petit coup de sa lance sur le creux du genou de son camarade. « Et non j’ai personne en vue pour l’instant, heureusement sinon tu l’aurais scanné cellule par cellule pour être certaine qu’elle te plaise, et pas seulement son caractère… » Quelque part, l’Irlandais pouvait bien admettre que certains aspects très sportifs d’une relation amoureuse lui manquaient… mais il ne le prononcerait pas, Hillel le faisait déjà pour deux. Lui qui était plutôt secret sur ses prouesses était cependant curieux et à la fois… légèrement effrayé de voir ce grand gaillard à la rapidité hors norme s’exciter de cette façon. C’était vraiment, pour lui, la définition d’une pile électrique. Tout en jouant avec sa lance, échauffant les muscles de ses bras plus que de ses jambes pour ménager son appuie fragile, Kenan se demanda s’il en était capable. Coucher juste pour coucher ?
Sujet: Re: « Dude, you hurt my feelings » (kenan&hillel, terminé) Mar 9 Aoû - 14:52
Better when I’m dancin’ - Meghan Trainor
Kenan & Hillel
Hillel gigotait ses jambes nerveusement, les mains entre ses cuisses et dressé comme un petit enfant qui devait avouer que Superman avait raison. Il trouvait touchant l’excuse de son ami pour lui dire qu’il ne le lâcherait pas. Bien sûr qu’il se débrouillait, mais Hillel ne disait jamais non à une main tendue. Surtout celle de Kenan. A le voir comme ça, ce n’était pas la première personne à se dévouer pour vous sauvez la mise ou se sacrifier. Sauf quand il avait décidé de vous considérer comme un ami. Hillel avait cette chance. Il se pencha légèrement sur le côté, pour lui donner un petit coup d’épaule amical et toujours aussi complice. Il avait un léger sourire très timide qui illuminait son visage d’enfant. Il faisait toujours trop d’humour, ou lui disait les choses si crûment qu’on peinait à savoir s’il le pensait vraiment ou non, mais Kenan avait fini par le déchiffrer. Derrière ses fourberies, il y avait de la sincérité et du sérieux, bien plus de profondeur qu’on ne l’imaginait et l’autre romain avait fini par le comprendre. Hillel ne souhaitait pas lui diriger sa vie, mais s’il pouvait le tirer vers le haut, il le ferait. Kenan eut l’air d’entendre ses conseils ou son avis et voir ce qu’il était capable de faire. C’était tout ce qu’il voulait dans le fond. Puis même s’il n’avait pas compris, il l’aurait répété, avec ou sans âneries ça dépendrait du moment. Il continua alors sa discussion légère pour un sujet pourtant important, parlant d’une fille au bras de son meilleur ami au camp. Bien sûr, il établissait un plan où lui aussi pourrait en profiter, au moins pour le plaisir des yeux et des discussions échangé. Il n’allait pas partagé son ami avec n’importe qu’elle midinette.
La discussion continua alors encore dans des confessions, de grande déclaration d’affection. Hillel souriait bêtement et ne regardait pas son camarade. Il préférait porter son attention à ses chaussures ou ses mains, voire le ciel et ses fabuleux nuages. J’avais les larmes aux yeux ouesh ! C’est pas bien le surplus de love comme ça ! D’un ça me mets mal à l’aise. De deux, je sais jamais comment réagir. De trois, j’ai pas l’habitude et ça me fait des pétards bizarre d’hormones et d’émotion dans ma petite tête. Après, finit les plaisanteries, même si Hillel ne put s’empêcher d’en user sur la fin de ses aveux. Il devait avoir envie de lui en parler. Encore une fois. Kenan, depuis les années en savait pas mal sur le quotidien de Hillel et sa mère, puis avait été là le jour où cette dernière est tombé enceinte que le jeune australien avait paniqué. Il l’avait soutenu alors qu’il se dévouait à vouloir protéger sa petite soeur des facette obscures de leur mère. Moira connaissait très bien Kenan aussi. L’un des rares à avoir pu mettre un visage et une impression sur cette femme si chère dans la vie d’Hillel. Enfin, il la croisait, il fut un temps. Plus depuis qu’il a du, un malheureux jour, s’interposer entre Hillel et sa mère. Ils n’avaient jamais évoqué le fait que cela faisait longtemps que Kenan n’avait pas vu la mère d’Hillel. Il était facile de comprendre que le plus jeune ne voulait plus que son copain soit témoin de ça à nouveau. Une longue histoire. Une blessure qu’il avait partagé à Kenan comme si c’était son frère.
Les paroles du plus vieux laissèrent Hillel un instant silencieux, en pleine réflexion. Il ne souriait pas, mais son visage était détendu et ouvert. Si tout était aussi simple, mais il avait raison. Il cherchait à trouver un moyen que ça s’arrange, enfin plutôt attendait cet instant. Pour ce qui était de sa mère ça ne s’arrangerait pas, mais elle arrêterait de souffrir en devenant sénile. Et enfin, peut-être arrivera t-il à se décrocher d’elle et pouvoir commencé sa propre vie. Enfin s’il sera pas trop tard ! Bon au pire je me trouverais une petite jeune quand je serais vieux et lui ferait un enfant… Il posa une main lourde sur le genoux de Kenan et la tapota avant d’y laisser sa main, les doigts légèrement serrés et se détendit dans une expiration sonore. « Hm… Tu sais moi, je ne mets pas les gens dans le même panier. Je comprends que ça été dur pour toi mais… En fait c’est comme dire que comme ma mère est dingue, je finirai dingue. Ou dire que ce n’est qu’une taré et qu’elle ne sait pas aimer, lui confia t-il avant d’hausser les épaules. J’vais t’être finir par te soigner. » ce n’était pas un reproche, juste une constatation de deux esprits si soudés qui pouvaient être si différent. Malgré tout, ils se complétaient. Kenan apprenait à Hillel à faire plus attention et l’australien poussait l’irlandais à s’ouvrir.
Après, il ne pouvait pas laisser Kenan ignorer son talent pour accoster un maximum de fille en peu de temps et gagner tellement de temps à trier qui veut ou pas et qui il veut ou pas. Ensuite, voyant que son ami tendait à se refamliarisé avec les demoiselle, il l’engagea dans sa direction. Il lui demandait s’il avait quelqu’un en vue. Qu’il perde pas le cap dans ses nouveaux objectifs. Bah oui, rien que d’y réfléchir, il se concentre sur les filles. Puis s’il n’en a pas, il va faire l’effort de savoir qui pourrait lui plaire. S’il y a une nana en tête, il s’élancera et il pourra rouler sans ses petites roues. Pour l’instant, j’essaie de lui tenir la main. « Ouais enfin la prends pas trop canon j’avoue en fait. Je m’en voudrais la reluquer pendant que tu lui mets la main au cul. Et mon crâne t’y a pensé ? Je saurais pas de qui être jaloux ! Elle, la montra t-elle symboliquement dans la vide à sa droite, puis l’espace à sa gauche en continuant, ou toi ? De fou ! Je pourrais jamais le supporter. Rien que d’y penser, aaaarg » se secoua t-il comme possédé en se tenant la tête, avant de ricaner et se lever tranquillement. « Bon c’est le moment où je m’casse parce que ça devient vraiment trop… Bizarre. T’as dis trop de truc gentil, et moi aussi et… Tu sais comme j’aime pas ça. » commença son discours de jeune-homme timide et penaud. Il se passa les mains derrière la tête comme pour s’étirer, mais ce n’était qu’un geste qui traduisait sa nervosité. « Mais surtout tu continues de réfléchir à tout ça. J’irai me renseigner. J’ai une ou deux nana en tête, je t’en parle demain ! » lui fit-il ses adieux tout en reculant lentement, avant de s’arrêter. Il lui sourit simplement, et se posa une main sur le coeur avant de l’ouvrir vers Kenan. Il lui dit sans un bruit, du bout de ses lèvres : « love ya ! » avant de disparaitre.
Sujet: Re: « Dude, you hurt my feelings » (kenan&hillel, terminé) Lun 15 Aoû - 22:10
Dude, you hurt my feelings - {Hillel & Kenan} -Hillel était un drôle de personnage quand il s’y mettait, mais il ne pouvait pas tromper Kenan sur ses ressentis. Capable de jauger les émotions, faire l’impasse sur celles de son ami était impossible. Mais le fils de Mercure avait cette particularité d’être positif le plus souvent et d’encourager Kenan à l’être, chose qu’il appréciait grandement, il avait véritablement la main sur le cœur pour ceux à qui il tenait. On ne pouvait pas dire que ses conquêtes, nombreuses, il l’espérait pour lui, avaient droit à ce charme fou qu’il dégageait. Non, l’irlandais d’origine savait qu’il ne mettait pas tant d’ardeur à satisfaire les désirs de ces demoiselles quand c’était hors du lit… ou de tout autre endroit témoin de leurs ébats. Il ne voulait pas y penser. Les sujets délicats se posaient les uns après les autres, pour autant, ça ne dérangeait pas le blessé. Ce dernier souriait même, l’air un peu grave qu’Hillel se soit proposé en ayant conscience des dangers encouru. Il le défendit de s’y mettre, seulement par les mots et espérait qu’ils auraient un impact. Il ne voulait pas le perdre si bêtement, ce serait aussi douloureux que perdre les seules femmes de sa vie.
Quant aux étiquettes que l’on colle à la peau de chacun et qui sont plus ou moins visible selon qui regarde et comment, une nouvelle fois, le bolide avait une vision juste des choses, ce qui était étonnant aux yeux de tous, mais pas pour Kenan qui retrouva peu à peu le sourire « j’espère bien que tu y arriveras… mais je vais mettre du mien pour que ça ne te retombe pas trop dessus » c’était une promesse qu’il aurait bien fait sur le Styx s’il en était seulement capable. Il était loyal et têtu, mais il n’avait pas foi en sa victoire, la savourant seulement si elle durait toute une vie. Etait-ce seulement possible ? Parler de filles c’était un bizarre. Le grand brun se leva à son tour alors que les deux plaisantaient et finalement, le blondinet s’éclipsa, laissant là le fils de Trivia qui ne tarda pas à reprendre l’entrainement pour se vider l’esprit. Oh, il allait bien y penser, se pencher sur la question. Mais pour l’instant, un grand nombre se présentaient à lui et il avait besoin de mettre de l’ordre dans sa tête, au possible.
Hillel avait filé aussi rapide que l’éclair, lui ne pouvait se déplacer correctement que depuis peu, mais aucun des deux n’en tenait rigueur à l’autre. Si quelques contrariétés persistaient, ce n’était que pour alimenter le feu qui brulait en chacun d’eux et faisait de leur amitié un réel brasier. Nul doute qu’ils s’entendaient, nul doute qu’ils étaient aussi fougueux l’un que l’autre et qu’à tout moment en leur présence, une situation pouvait dégénérer, hors mission bien sûr. En cas de lutte, côte à côte, ils étaient redoutables, maniant leurs dons au profit du bien. Voilà une notion sur laquelle ils étaient d’accord, bien qu’encore, définir ce qui est bon n’est jamais été chose facile et que cela diffère du point de vu de Kenan, il en était certain. Il avait conscience d’être bien plus fermé que la plupart de ses camarades et pourtant aucun ne remettait en cause sa vision des choses. Peu importe. Finalement, réfléchir en prenant une douche ne serait pas de refus.