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Mission au Bronx (regan × leanne) il y a des choses qu’on fait par nécessité, par désir ou encore par devoir, et d’autres parce qu’on n’a absolument pas le choix. en général, ces dernières impliquent un risque mortel.••• « Non mais vous ne comprenez pas... Je suis sûre qu'il est là-bas ! » « Madame, je vous demande juste de vous calmer, de parler posément et de me décrire ce que vous avez vu. » « Je n'ai rien vu, mais c'est mon fils, mon fils ! »
Tac. Tac. Son stylo tapote le coin de son bureau et l'agent de police lève les yeux vers la femme au chignon défait qui pleure juste là, sous ses yeux. Son maquillage avait coulé, elle avait à présent de larges traces noires sous les yeux et ses lèvres tremblaient. Cela faisait une heure qu'elle était là, à gémir sous ces yeux. Leanne avait parfaitement compris de quoi il s'agissait. Son fiston de quinze ans avait disparue elle ne savait pas trop où, et cette mère affolé pensait que tout était lié à la nouvelle amitié que son fils avait noué voilà un mois auparavant. Mais si elle ne séchait pas ces larmes pour lui décrie convenablement son suspect...
« Pourriez vous me le décrire ? Ou bien décrire un endroit où je... » « Mademoiselle ! Je veux parler à un de vos chefs ! » « On m'a chargé de votre cas. » « Mais... Mais vous avez quel âge bon sang ? Vous n'êtes pas stagiaire ? Je veux parler à quelqu'un d'expérimenté ! » « Madame... »
Tac tac. Bon sang, elle commentait réellement à lui taper sur les nerfs. Et pourtant la jolie blonde ne cessa à aucun moment d'afficher son air professionnel, bombant même fièrement son torse pour rappelle à la femme assise en face d'elle que l’insigne qu'elle portait juste là, faisait d'elle une cadette de la police de New York. Au diable les apparences. Elle posa son calepin de note et se pencha vers la machine ancestrale qu'on lui avait refilé. Adieu bel écran plat, miss Summers devait se contenter du cube dernier cri, seul résistant des années 2000 encore en vie dans ces locaux.
« Bon, vous avez des photos ? » « Oui... » Elle sécha une larme avec sa manche, traçant un trait noir sur sa joue. « Tenez. » « Merci, on va pouvoir commencer. »
* * *
Une affaire de routine. Presque trop banale, pas importante aux yeux de la police. Et c'était pour ça qu'on le lui avait donné. Comme première « enquête » sur le terrain. On lui avait affecté un seule coéquipier, qui conduisait parce qu'il aimait ça et qu'il avait peur que Leanne ne grille trop de feux ou ne sache pas se garer convenablement. Le fait été que la jeune femme savait parfaitement conduire mais que Ben le coéquipier ne lui faisait tout simplement pas confiance à ce niveau là. Quand ils arrivèrent devant l'immeuble désaffecté que la mère de l'enfant disparue avait désigné, elle poussa un soupire. Encore un triste endroit. L'immeuble ne payait pas de mine. Les fenêtres étaient toutes ou presque brisés, on pouvait même voir les éclats de verre sur le trottoir, signe que tout cela était récent. La porte était grande ouverte, invitant les curieux malsain à pénétrer dans cet endroit glauque et lugubre.
« Je t'attends là, tu regardes et s'il n'y a rien, tu reviens. » « On est pas censé y aller tous les deux ? » « J'ai pas fini mon café. »
Levant les yeux au ciel elle sortit de la voiture, ajusta son arme à la ceinture et se dirigea vers l'immeuble. Elle était presque sûre qu'il était vide. Il n'y avait pas un bruit. Quand elle entra dans le petit hall, elle inspecta rapidement le tout. Un escalier menant à l'étage (il y en avait trois vu de l’extérieur), deux portes qui sans doute donnait sur les appartements du rez-de-chaussée. Super, pensa t-elle. Elle poussa la première porte qui donna finalement sur une chaufferie désaffectée. La deuxième donnait sur un salon. Vide. Les meubles avait été déplacés et on pouvait voir que les fil électrique avaient été arrachés. Ce qui attira son attention en revanche, ce fut la porte qui donnait vers la cour extérieur du jardin. Et encore plus, cette plaque d'égout. Elle aurait pu ne jamais la voir. Après tout, les anciens propriétaire avait du masquer ce détail en y posant un massif de fleur, un banc ou une autre décoration de jardin. Mais à présent, elle était à moitié à découvert. Que fiche un plaque d'égout ici ? Elle était prête à parier que oui, cette plaque était récente, enfin, datait des dernière cinq années et que oui, elle menait tout droit à un réseau sous terrain, celui de la vie. L'ancien propriétaire avait juste voulu se donner un accès privilégier. Oublient son collègue dans la voiture la jeune femme descendit alors dans les pénombres. Lampe de poche à la main et arme dans l'autre, elle pataugeait dans l'ombre.
Sujet: Re: Regan × Bronx mission. Mar 25 Oct - 9:00
Mission au Bronx (regan × leanne) il y a des choses qu’on fait par nécessité, par désir ou encore par devoir, et d’autres parce qu’on n’a absolument pas le choix. en général, ces dernières impliquent un risque mortel.••• « Enfin c'est quand même des armes, Ree ! » Regan haussa les épaules devant l'expression sérieuse de son coéquipiers du moment. Il avait rencontré John (il se doutait qu'il ne s'agissait pas de son vrai nom) quelques semaines plus tôt, au cours d'une sombre histoire dans laquelle ils s'étaient tous les deux retrouvés embarqués. Aussitôt terminée, ils avaient préféré l'oublier et s'en éloigner le plus rapidement possible avant que ça ne leur retombe dessus. Mais mine de rien, les deux garçons avaient en revanche continué à travailler ensemble. « Justement, imagine tout ce que ça peut représenter ? Ça ferait un sacré marché, tu sais ? » « Pas avec le contexte actuel. » « Surtout avec le contexte actuel ! » « C'est trop risqué, Regan, j'ai pas envie de passer les quinze prochaines années en taule. C'est facile pour toi, tu finis toujours pas t'en sortir. » Pas sans tricher. Regan trichait. Beaucoup. Sa mère, s'il ne l'avait presque jamais vu, lui avait légué certaines choses très utiles dans son quotidien. Contrôler les souvenirs, s'en servir, les manipuler à sa guise comme il aurait pu le faire avec les Sims… Il s'en servait, et il n'avait aucun problème moral à l'admettre. Le fait est qu'il continuait son petit business tranquillement pendant que certains de ses anciens collègues croupissaient en prison. « Il ne nous arrivera rien, promis. » « Ouais bien sû... » CLANG. Un bruit métallique résonna juste derrière eux. Les deux hommes se trouvaient dans la meilleure planque qui soit, sous la Grosse Pomme, dans le monde parallèle. Le commun des mortels sous-estimait la vie que l'on pouvait y trouver, à côté des rats et autres nuisibles. Toute la faune particulière de la ville y grouillait. Des planques, des malfrats, des SDF, des marchés noirs… C'était une seconde ville qui s'organisait en véritable réseau juste sous la surface de la Terre. Il fallait savoir jouer avec le réseau du métro et avec les artères fréquentées par les honnêtes travailleurs. Mais à côté de ça, c'était un sacré terrain de jeu. « T'as entendu ? » John s'était interrompu une fraction de seconde dans sa phrase avant de lui demander ça. Regan porta instinctivement la main à la ceinture, à son arme, tout en fouillant du regard les quelques tunnels d'un noir d'encre qui s'étiraient de chaque côté. Ses yeux rencontrèrent un léger scintillement. Des yeux. Sa vue déjà habituée à la pénombre des sous-terrains identifia dans la foulée un sweat à capuche, un jean et des baskets à la mode. La silhouette, se sentant découverte, détala et John la suivit. Regan savait que son partenaire courrait vite, qu'il aurait le type. Il savait aussi qu'il ne tirerait pas ni rien. C'était un gentil John. Un gars un peu cliché tout droit sorti des banlieues et qui vendait de la drogue pour remplir son porte-monnaie quand son CV quasi-vierge n'y parvenait pas. « Bouge plus, bouge plus ! » La voix de John se répercuta dans le tunnel et trois secondes plus tard, il réapparut, faisan une clef à un gamin. « J'dirai rien ! » Bon sang la scène de film. Regan hésita même un instant à jouer le jeu, lui collant son flingue sur la tempe pour lui coller la frayeur de sa vie. C'était un jeu un peu pervers mais ça aurait au moins eu le mérite de le faire rire… « Regan, qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on fait ! Il nous a entendu ! » « Ben déjà tu la fermes. » John était à peu près aussi courageux qu'un piaf en pleine forêt. « Et t'arrêtes de balancer des noms, éventuellement... » « J'dirai rien, s'vous plait ! » Et le gosse qui pleurnichait… « Qu'est-ce que tu fabriquais ici toi ? » « Je… j'vous cherchais ! C'est le Grand Meaulnes en fait, et... » Le Grand Meaulnes, ou un type hyper chic, de la haute, tout ce qu'on voulait… Un type qui contrôlait la moitié du Bronx (bien que la police en dise le contraire). « Ben dis donc, tu ne manques pas de courage... » C'était ironique mais le garçon sembla le prendre comme un compliment et se redressa légèrement.
Sujet: Re: Regan × Bronx mission. Ven 11 Nov - 16:19
Mission au Bronx (regan × leanne) il y a des choses qu’on fait par nécessité, par désir ou encore par devoir, et d’autres parce qu’on n’a absolument pas le choix. en général, ces dernières impliquent un risque mortel.••• La cadette Leanne Summers suivit son instinct dans les minutes qui suivirent. Elle entendait des voix, alors tout naturellement, elle se dirigeait vers eux, son arme à la ceinture, discrètement. Les voix se rapprochaient de plus en plus, elle commençait même à distinguer trois personnes. Et puis enfin, elles vit. Au début, elle n'y cru pas. Il ne pouvait pas être là. Regan était là, en chaire et en os. Alors elle sortit de l'ombre et fit se retourner les personnes présentent. Aussitôt un des garçons (qui ne devais pas être plus âgé qu'elle) pointa son arme en sa direction et elle répliqua en dégainant la sienne. Il devait avoir des ennuis, ça ne pouvait être que ça. Dis lui bonjour. Dis quelque chose. Tu rêves de le voir depuis des années. Vas-y. Touche le. Fait quelque chose. Pour être sûr qu'il soit vraiment là. Bien sûr qu'il était vraiment là, il venait de bégayer son prénom. Il était surpris. Comme ça ils étaient deux. Depuis combien d'années ne s'étaient-ils pas vus ? Trop longtemps au goût de la petite mortelle. Beaucoup trop longtemps. Depuis qu'il était partis avec sa copine blonde. Et qu'ils s'étaient disputé violemment. Elle avait toujours regretté cette dispute. Elle n'était qu'une gamine à l'époque, elle ne referait pas la même erreur. Cette fois ci tout allait bien se passer. Elle fit un pas en sa direction, sur ses gardes.
« Pose ton arme, tout de suite. » Puis, tournant les yeux vers Regan. « Et toi qu'est ce que tu fais là ? »
Ce n'était pas exactement le genre de réunion qu'elle avait espéré pour eux. Elle avait toujours imaginé quelque chose au comble du romantique au lieu de quoi tout se passait dans les égouts, elle en tenue de flic, lui avec des voyous. Non décidément...
« Gregory votre mère s'inquiète. Elle vous cherche. Je suis là pour vous ramener sain et sauf... »
Sujet: Re: Regan × Bronx mission. Jeu 17 Nov - 22:11
Mission au Bronx (regan × leanne)
Elle appartenait à l'autre monde, Leanne. Elle était mortelle, il était un demi-dieu. C'était comme si une frontière invisible les séparaient tous les deux. Bien sûr, ce n'était pas gênant dans la vie quotidienne, il pouvait fréquenter les mortels sans problème, avec en prime une intense sensation de puissance. Il était leur maître s'il le décidait, il pouvait leur faire n'importe quoi et s'assurer qu'ils ne se souviendraient de rien. Ils pouvaient leur faire du mal, les trahir, tuer leurs proches sous leurs yeux et les garder comme meilleurs amis sans sourciller. Demi-dieu classique, il devenait parmi les humains de base un véritable dieu. Leanne n'avait pas fait exception à l'époque : elle n'était qu'une gamine pleurnicharde, jalouse et faible, tout le contraire de Swan. Alors pourquoi ne parvenait-il pas à l'oublier ? Pourquoi ne pouvait-il pas simplement la virer de sa tête, pour de bon ? Il régnait en maître sur les souvenirs de ses proches et il était incapable de ne plus penser à elle. C'était insidieux, ça venait comme ça, par surprise, pour lui murmurer : « Et Leanne, elle en penserait quoi ? » Le pire, c'est qu'il n'en avait pas la moindre idée. Il s'était souvent posé la question ces dernières années, quand il accomplissait quelque chose de mal, par volonté ou par nécessité. Que penserait Leanne de lui s'il tuait ce témoin et s'en sortait d'une pirouette, d'un petit coup de gomme à souvenirs ? Que penserait Leanne si elle le voyait vendre cette drogue qu'il savait dangereuse dans cette ruelle en face d'un lycée ? Et que penserait-elle si elle le voyait lui, dans toute son absurdité et son obsession ? Parce que mine de rien, et bien qu'il s'en défende, Leanne était une obsession chez lui. Elle faisait irruption dans sa tête et il ne pouvait plus l'en déloger. Il ne l'aurait pas admis, et d'ailleurs il n'en était même pas conscient, mais Swan n'était qu'une pâle imitation de sa meilleure amie d'enfance. C'était simplement son ego qui l'avait poussé à préférer une demi-déesse mature à une gamine mortelle et futile.
Mission au Bronx (regan × leanne) il y a des choses qu’on fait par nécessité, par désir ou encore par devoir, et d’autres parce qu’on n’a absolument pas le choix. en général, ces dernières impliquent un risque mortel.••• Que Gregory soit un mauvais garçon, elle n'en avait pas vraiment douté une seule seconde dès lors que sa mère avait débarqué au poste en pleure. Elle leur avait pondu tout un charabia sur son fils unique, sage et intelligent, qui rentrait toujours à l'heure, qui travaillait bien et qui ne ferait pas de mal à une mouche. Mais tout chez elle, de son attitude jusqu'à son regard, prouvait le contraire. Son fils était un garçon qui s'attirait plus d'ennuis que de faveurs, il était une de ses causes perdues que les parents s'évertuaient à vouloir remettre sur le droit chemin. Un des garçon s'écroula contre le mur, le cou en sang, et quand Regan posa son arme au sol, Leanne n'y vit qu'un piège de plus. Elle le savait, baisser son arme ferait d'elle une proie facile à abattre. Gregory approcha de quelques pas et Leanne le saisit par le col. Il était certes plus grand, mais il avait l'air tellement peureux et démunis que lui faire peur ne fut pas compliqué. « Tue le plutôt, et laisse Regan partir Leanne... » Voilà ce qu'elle pensait en boucle. Elle achevait l'autre, elle tuait Gregory qui, de toute façon, ne filerait jamais bien droit et finirait mort dans un fossé et laissait Regan partir.
« Va t'en. Tu prends la même chemin que pour arriver ici. Mon collègues t'attends à la sortie. »
Pas vraiment en fait, il devait être en train d'écouter la radio dans la voiture, mangeant des donuts ou, dans le meilleur des cas, en train de l'attendre comme un gland devant la maison. Gregory détala comme un lapin en gémissant, pleurant, elle ne savait pas trop. Elle avait toujours son arme dans les mains, refusant de s'abaisser au même rang que Regan.
« Je devrais t'arrêter. Ou te descendre si tu oses me menacer. Mais on sait très bien toi et moi que je ne ferais pas une chose pareille. J’espérais tellement mieux comme retrouvailles Regan, tellement mieux... »
Elle détourna son regard vers son... collègue ? Ami ? Bref, l'autre qui saignait toujours dans son coin.
« Est-ce qu'il est un problème ? »
Son devoir, c'était rendre l'incapable à sa mère, point barre. Mais puisqu'elle était tombée sur eux, elle se devait de les embarquer à leur tour, et de les envoyer se faire questionner au poste de police. Cependant elle n'était pas dupe, elle se doutait bien que Regan aurait des ennuis, et qu'ils découvriraient sans nul doute des choses étranges sur son cas.
« Depuis quand tu es de retour en ville Regan ? Je n'ai pas eu le droit à une seule nouvelle. »
Mission au Bronx (regan × leanne) il y a des choses qu’on fait par nécessité, par désir ou encore par devoir, et d’autres parce qu’on n’a absolument pas le choix. en général, ces dernières impliquent un risque mortel.••• Mieux qu'elle dans les forces de l'ordre ? Ah oui ? Et il la voyait quoi au juste Regan ? En train de faire de belles et longues études peut-être ? De suivre la voix de ses parents et s'engager dans le milieu médicale ou de la loi ? Ou alors, il la voyait peut-être derrière une caisse à servir des cafés ? Ou sur des podiums à défiler en maillot de bain. Ou un tas d'autres choses qui ne lui collait pas. C'était tout le problème, son visage elle n'arrivait pas à le déchiffrer.
« Techniquement, je ne venais pas pour vous. Je pourrais ne jamais vous avoir vu. »
L'autre laissa échapper une sorte de petit rire nerveux dans son coin. Lui, elle ne le sentait pas. Et il y en avait des centaines, des milliers comme lui dehors. Elle le savait, ce n'était pas en tuant un rat qu'on annihilait toute la colonie. Mais avec un peu de patience...
« Si tu pars tout de suite, en ne prenant plus jamais contact avec le gamin, alors non, tu n'es pas un problème. Et je ne te mentionnerais pas dans mon rapport. »
Elle baissa les yeux vers l'autre garçon.
« Et lui je m'en occupe. Il est à n'en pas douter un nid à problème, et il pourrait te faire du mal un de ces jours. C'est avec des gens comme ça qu'on se fait prendre. »
Elle n'avait qu'une envie c'était de le voir disparaître. Elle pouvait très bien le laisser ici après tout. Il continuerait de se vider de son sang si personne ne venait à son secours ou s'il n'avait pas la force de se lever et de se traîner à l’hôpital le plus proche. Souvent elle se demandait ce qui avait bien pu conduire de si jeunes personnes à suivre une telle voie. Et maintenant qu'elle voyait Regan tremper là-dedans... Elle comprenait encore moins. Elle était prête à parier que c'était quelqu'un dans le genre de ce pauvre type qui l'avait entraîné dans ces sales magouilles et que, depuis, il n'avait pas pu s'en sortir, prenant goût à tout ça. Elle agita son arme, lui faisait signe de partir. Elle ne voulait pas hausser la voix, ni se mettre à le menacer à nouveau pour qu'il s’exécute.
« Je pense qu'on se reverra bien assez tôt. J'ai tellement de chose à te dire Regan. Mais pas là. Pas dans un tel endroit. »