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 (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé)

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Tamara Lond
Tamara Lond
COLONEL BADASS
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COLONEL BADASS

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MessageSujet: Re: (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé)   (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé) - Page 5 EmptyMer 1 Mar - 13:44



Something has changed





15/11/16

Pris la main dans le sac, ou plutôt sur les Oréos, les deux amoureux détenteurs d’une mentalité d’adolescents malgré la quarantaine approchante pour l’une, et atteinte pour l’autre, n’avaient pu faire mieux que d’avancer des excuses un peu légères pour la cuisinière française qui les avait alors abandonnés dans sa cuisine, préférant se soustraire à la vue de ces cochonneries qui représentaient un sacrilège quand on savait de quoi elle était capable.

-Evidemment qu’on était machiavéliques ! T’as déjà oublié qu’on a fomenté un plan toute une matinée pour aller chourer un couteau de cuisine dans le but de tailler des » Excalibur », ou des « Joyeuse », je sais plus, c’était Arthur ou Charlemagne notre modèle de l’époque ? Enfin voilà, on s’était donné un mal de chien pour éloigner nos mères et madame Lignac, tout ça pour que tu nous sculptes de magnifiques cure-dents, mon amour, c’était prodigieux.

Tam eut un petit rire en repensant à tout ça. Ils étaient décidément très doués pour inventer des aventures trépidantes, même lorsqu’il s’agissait de la simple préparation d’une autre aventure.

-La compote, c’est le bien. Tu vois, on arrive à se mettre d’accord sur quelque chose. Mais renseigne-toi, je suis pas sure que les compotes spéciales « trucs » soient les mêmes que celles pour les adultes. C’est pas pour rien qu’au supermarché elles sont pas au même endroit. Quant à la médaille, ça te va si je te confectionne un collier avec un oréo et une ficelle ?

Elle lui rendit le même sourire « colgate ». Cela dit, elle était déjà persuadée qu’il serait parfait dans le rôle du père de l’année. Il en avait envie, ça se voyait, il regorgeait d’attentions et d’idées. Bon à part les idées de prénoms qui, clairement, étaient bidons à souhait. Mais pour le reste, Haytham se montrait plein de bonne volonté.

Les cochonneries rangées et le café en cours de préparation, le sujet de la composition improvisée du thème de Star Wars à la flûte de la Tamara enfant, et quelques révélations sur un passé qui semblait douloureux à évoquer pour l’Irlandais vinrent s’inviter dans la conversation. Tam écoutait avec attention ces bribes d’informations qu’il daignait lui donner, mais voyant son prompt changement de sujet, elle comprit qu’il ne désirait pas s’attarder. Loin de vouloir plomber l’ambiance, elle ne fit donc aucune remarque à ce propos.

-Eh bien écoute je suis navrée d’avoir défoncé tes pauvres petits tympans. Voilà. Je voulais faire ma maligne en t’impressionnant, et toi tu m’as grillée avant.

Elle lui révéla ensuite qu’il lui arrivait de regarder des dessins animés quand elle en avait le temps. Il voulait un truc honteux, c’était tout ce qu’elle avait trouvé à dire. Et force était de constater que ça suffit à le faire marrer. Devant l’hilarité dont il était victime, Tam fronça légèrement les sourcils, mains sur les hanches, mais elle fut incapable de garder son sérieux bien longtemps. Elle aussi éclata de rire.

-T’es pas cool de te moquer de moi ! T’as demandé, j’ai été honnête ! Et ouais t’as plutôt intérêt à tenir ta langue, parce que Marvin, j’aurai aucun scrupule à le torturer pour qu’il efface de son cerveau de geek ce genre d’information.

Elle sourit en l’entendant dire qu’il aurait été aux petits soins avec elle si elle s’était réellement fait mal par sa faute, avec leurs petites bêtises de blagues pourries de l’été passé.

-Oh, comme c’est mignon. Tu me fais déjà à manger, j’ai même pas besoin de passer commande, crois-moi, c’est déjà énorme.

Comment pouvait-il refuser une bonne tasse de café bien chaud ? C’était une chose inconcevable pour Tam qui enfin pourrait en boire à n’importe quelle heure de la journée grâce au sacro-saint décaféiné ! La petite brune bénissait intérieurement la personne qui l’avait inventé et savourait sa première gorgée de ce divin nectar comme s’il s’était agi de la boisson la plus délicieuse sur Terre. A tel point qu’elle n’en entendit pas tout de suite les appels de son petit ami. Elle rouvrit les yeux après quelques secondes avec un sourire aux lèvres.

-Humm oui, j’ai entendu les mots « secrets » et « inavouables », maintenant je veux savoir ! Allez, balance ! Quoi, comme tous les mecs tu regardes des porno ? Je suis pas sure que ce soit vraiment un secret tellement c’est prévisible. Inavouable, ouais ok, mais pas secret.


Elle avait reposé sa précieuse tasse à présent vide et était venue enlacer avec tendresse ce demi-dieu qui faisait battre son cœur. Les mains du fils de Mars avaient retrouvé leurs places favorites, sur le fessier de Tam qui, loin de s’en offusquer, lui donna un nouveau baiser aux effluves de café. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se retrouva dans ses bras.

-Oui, câlin puis film, parce que si tu mets le film en même temps, je pense que je ne te laisserai pas suivre, et du coup ta culture cinématographique n’avancera pas des masses.

L’escalier fut rapidement gravi. Tamara s’étonnait toujours de voir avec quelle facilité il pouvait la porter, elle qui avait déjà du mal à se porter elle-même, soupirant intérieurement à cause de sa fatigue, se disant qu’en plus elle n’était qu’à la moitié du « parcours ». Cette grossesse avait des accents d’éternité bien peu agréable pour elle.
La chambre gagnée, l’ex agent de terrain ayant les mains libres se chargea de refermer la porte après leur passage. Une fois que ses pieds eurent regagné le sol, Tam s’empressa de retirer ses ballerines et son haut.

-Oh, j’ai une idée !

Elle alla vers lui, lui fit enlever à son tour son pull et son t-shirt avant de le pousser gentiment sur le lit.

-Passe-moi ça, dit-elle avec un sourire en coin en s’emparant du paquet d’oréos double crème.

Sans attendre, elle grimpa à califourchon sur lui, un peu moins proche qu’avant à cause de son petit ventre qui prenait plus de place. Elle ouvrit le sachet de gâteau, en sortit un et déposa le paquet sur le côté. Elle était à peu près sure qu’elle n’aurait pas droit à une remontrance pour avoir osé déjà ouvrir ses précieux trésors sucrés.

-Ferme les yeux.

Elle dévissa les deux biscuits, comme le « Penseur » le lui avait appris pour, citons le dit « Penseur », « ne pas y aller comme une barbare », et appliqua, à l’aide de l’un des deux gâteaux, de la crème sur le pectoral droit d’Haytham. En moins d’une seconde, sa bouche et sa langue l’en délestèrent. Puis, elle vint l’embrasser avec un peu plus de fougue.

-Tu aimes ?

Elle l’obligea ensuite à s’allonger et lui défit sa ceinture. Les boutons du jean’s ne tardèrent pas non plus à suivre. Les yeux de Tam se perdaient sur ce corps si bien sculpté, si parfait. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander quand elle-même pourrait récupérer le sien. Hay lui avait dit un nombre incalculable de fois combien il la trouvait belle, combien il aimait passer ses mains sur « son corps de déesse ». A présent, la petite brune se sentait tellement diminuée face à lui qui était toujours aussi beau, il lui arrivait même de se demander comme il pouvait encore la désirer alors qu’elle se sentait elle-même si mal dans sa peau, elle qui était auparavant si sure d’elle.




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Haytham Cassidy
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CAPITAINE BEAU GOSSE
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MessageSujet: Re: (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé)   (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé) - Page 5 EmptyJeu 2 Mar - 22:41

Something has changed
La Nouvelle-Orléans
Hay ✧ Tam


Assise sur le plan de travail, avec son mug de café… de décaféiner, Haytham prenait le temps de la regarder, comme l'on contemple une peinture de maître, la plus belle de toute au passage. L'espace d'un court instant, il revoyait la petite fille qu'elle n'était plus, avec ce même mug, savourant un bon chocolat chaud avec de la guimauve, tandis que dehors l'hiver prenait ses quartiers. Il la revoyait courir après lui, le sourire aux lèvres, prête à vivre de nouvelles aventures. Ils partageaient tant de bons souvenirs ici, tellement qu'il était difficile de ne pas y penser. Mais si les souvenirs étaient bons certains n'en demeuraient pas moins mauvais, le genre que l'on rêverait d'effacer de nos mémoires tant le traumatisme est vivace. Mais l'on ne peut s'y résoudre, car d'une part le procédé n'existe pas (enfin théoriquement) et au parce que malgré la douleur, ils n'ont de cesse de nous rendre plus forts. Il faut de ce fait les accepter, vivre avec, ne pas les porter comme un fardeau et simplement se contenter de la cicatrice qui se referme progressivement. C'est le cycle de la vie !

Après dégustation du grand cru, la demoiselle consentit enfin à se défaire du fameux mug pour que son homme puisse bénéficier de toute son attention et aussi pour assouvir sa curiosité quant aux secrets inavouables que venaient de mentionner le demi-dieu. « -On parle de secrets inavouables et ça y est madame est sur le pont. » Elle voulait tout savoir comme toujours. Avec Tamara Lond, il est difficile d'avoir des secrets et encore plus de les garder une fois leur existence mentionnée. Etait-ce un don ? Un grand pouvoir de persuasion ? Haytham l'ignorait et devait à présent se confronter à l'imagination débordante de la jeune femme qui semblait sur une piste, du moins c'est ce qu'il laissa croire. « -Mince alors ! Tu es tombé sur mes magazines, on dirait ! J'en ai toute une pile dans un de mes cartons ! » Il opta pour le silence, un silence aussi éphémère que le sérieux qu'il tentait d'arborer, en vain. « -Mais non je blague ! J'ai peut-être un ou deux magazines, pas plus ! Et je préfère les trucs érotiques aux pornos. C'est…plus intéressant… Dis-moi que l'on n'est pas en train d'avoir ce genre de discussion dans la cuisine de Madame Lignac ? » Tamara déposa son mug, victorieuse et se colla contre sa guimauve. « -Donc revenons à l'activité « câlin » ! Tandis que je te plaute sans modération ! » Le sourire aux lèvres, satisfaite de lui faire encore autant d'effet, Miss Lond sur la pointe des pieds, embrassa une fois encore son beau brun qui la souleva aussitôt. « -Sympa ce petit arrière-goût de café ! Donc je dois choisir entre le film ou le câlin, c'est ça ? C'est cornélien comme choix. Je suis sûr que l'on peut mixer les deux non ? Genre, on coupe la poire en deux ! Moitié-câlin, moitié film ! Personne ne s'en offusquera, sauf peut-être ma culture cinématographique ! »

L'instant d'après, le couple se retrouva dans les escaliers. D'une main, Hay portait Tamara et de l'autre, il tenait un paquet d'oréo. « -Aussi légère qu'une plume ! Et ne dis pas que je triche ! Enfin… disons que ça aide d'avoir une super-force ! » Le sourire aux lèvres, l'air gentiment moqueur, il gravit les dernières marches menant jusqu'au couloir menant lui-même jusqu'à leur chambre que Tam prit grand soin de refermer après leur passage. « -Je vais voir ce qu'on a dans la médiathèque » déclara le demi-dieu en déposant délicatement Miss Lond qui en profita pour se défaire de ses fidèles ballerines et de son haut tandis qu'Hay farfouillait dans ses cartons dans la penderie. « -Je dois bien avoir un truc ! »dit-il sans conviction en sentant la demoiselle se rapprocher « -Tiens te voilà inspirée ?! » Il se redressa, la regarda prêt à connaître le plan d'attaque. La demoiselle bien inspirée, lui fit lever les bras pour le défaire de son t-shirt et le fit lentement avancer jusqu'au lit pour ensuite le pousser dessus, n'omettant pas de lui demander de lui passer le paquet d'oréos qui se trouvait sur la commode ce que fit le Marsien. « -Tu m'intrigue là ! En général quand tu prétends avoir une idée, soit elle est bonne, soit elle est mauvaise. Il n'y a pas de demi-mesure, c'est ce que j'aime chez vous miss Lond. J'espère juste que je ne vais pas voir un paquet double crème disparaître à mon insu ! » Il ne lui en fallut pas plus pour chevaucher son petit-ami plus intrigué que jamais. « -C'est un nouveau truc à mettre sur la liste ?! L'autre liste hein, nous sommes d'accord ! » Il sentit alors son ventre arrondi contre son abdomen, une sensation qui était loin de lui déplaire. « -Tu ne vas pas manger un oréo devant moi si ? » Elle lui demanda dès lors de fermer les yeux, mettant un terme à la supposition de fils de Mars. « -Euh…ok ! Je ferme les yeux ! » Il s'exécuta donc non sans appréhension, se demandant bien quelle idée avait traversé la tête de Tamara. « -Alors ? » lança-t-il impatient. Il sentit alors quelque chose se poser sur son pectoral droit un quelque chose dont la langue de Tam s'empara. Une langue et une bouche qui trouvèrent sans attendre celle de l'Irlandais qui savourait l'instant tout sourire.

« -Hum…tu comptes donc me tartiner de crème à oréo ? » Elle le poussa à nouveau, l'obligeant à s'allonger « -Sauvage ! » Les mains habiles de la demoiselle lui défirent sa ceinture et les boutons de son jean. Puis elle s'arrêta et contempla son corps. « -Mon amour ? Qu'est-ce qu'il y a ? » Le beau brun se redressa, quelque chose semblait accaparé l'attention de Tam, un quelque chose qui déplaisait au demi-dieu « -Ca va ? Tu es toute songeuse ! » dit-il en lui caressant la joue. « -C'est à propos du bébé ?! Bon attends ! Laisse-moi donc utiliser mes pouvoirs de super petit-ami ! C'est à cause de ton corps, c'est ça ? Tam, mon amour, je m'en fous, sérieusement si tu ne me plaisais pas, je te l'aurais déjà fait savoir. Tu es magnifique et je ne dis pas ça juste parce que j'ai envie d'un câlin, je le pense vraiment. Je te désire encore si ce n'est plus et ça ne changera pas. Tu es l'amour de ma vie Tam, peu importe la forme ! Je t'aime ! » Il la ramena à lui pour qu'elle puisse se blottir dans ses bras. « -Tu sais quoi ?! Je vais nous faire couler un bain, après ça, on se regardera un dessin animé sur l'ordi en mangeant des oréos. Ça te va comme programme ? Peut-être qu'après on se fera un petit câlin, je ne désespère pas ! » Il lui sourit de plus belle et l'embrassa à nouveau. « - Tu es ok ? On fait ça ? »






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MessageSujet: Re: (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé)   (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé) - Page 5 EmptyVen 3 Mar - 17:10



Something has changed





15/11/16

La taquinerie, c’était la base de tout pour ces deux amoureux qui n’hésitaient jamais à retomber en enfance pour avoir le privilège de se livrer à des jeux et blagues que d’autres adultes qualifieraient de « débiles ». Mais Hay et Tam n’avaient que faire de tout cela, le regard des autres leur importait peu, et d’ailleurs, quels autres ? Personne ne pouvait les juger de toute façon. Ils s’aimaient comme des dingues et se le montraient à leur manière. Rien dans leur couple n’était réellement conventionnel ou dans les normes, mais c’était finalement ce qui était amusant. Ils aimaient tellement se chercher, se taquiner pour ensuite se tomber dans les bras.

Ainsi, lorsqu’il fut question de culture cinématographique, que visiblement Hay avait besoin de se constituer et qu’il avait commencé à rattraper avec son ancien voisin de New-York et ex collègue de travail de Tam, l’Irlandais n’avait pu s’empêcher d’espérer que Tam avait un secret inavouable en matière de film. La jeune femme dut bien avouer son petit secret… concernant les dessins animés. Elle s’empressa alors de lui demander ce qu’il avait d’inavouable. Immédiatement, elle pencha pour le porno, après tout, les hommes étaient tous les mêmes, non ? Elle éclata de rire en l’entendant dire qu’à défaut d’un carton, il possédait peut-être un ou deux exemplaires, et qu’il préférait tout ce qui était érotique.

-Ne me dis pas que c'est là que tu puises toute ton inspiration, sinon je vais m’y mettre aussi. Quant à la cuisine de madame Lignac… je te rappelle qu’on a failli mettre en pratique la théorie ici même ?


Joueur, le demi-dieu n’était pas avare de plaisanteries. Choisir entre un câlin et un film, pourquoi ne pas allier les deux. Tam sous-entendit qu’il ne risquait pas de suivre grand-chose si tel était le cas. Il embarqua sa petite amie qu’il souleva sans la moindre difficulté. Etre un fils de Mars conférait certains avantages.

-Bien sûr que tu triches, ma guimauve. Même moi je suis fatiguée de me porter.

Elle se pencha pour lui voler un baiser histoire d’effacer ce sourire moqueur de ses lèvres. Une fois dans la chambre, elle ne lui laissa pas vraiment le temps de farfouiller dans sa médiathèque rangée dans des cartons pour chercher un DVD. L’envie de lui sauter dessus était soudain trop forte pour que la petite brune y résiste, et délestée de ses chaussures et de son haut, elle s’empressa de retirer celui de son homme.

-Mes idées sont toujours géniales, ne sois as jaloux comme ça, mon Amour, lança-t-elle avec un sourire en coin tout en attrapant un sachet d’oréos.

Le demi-dieu s’inquiéta alors de ce qu’elle comptait faire, peut-être dévorer l’un de ses précieux gâteaux devant lui, peut-être même à la « barbare » sans prendre le temps de dévisser les deux biscuits ? Retenant un rire, Tam s’empressa de lui faire fermer les yeux.

-J’ai pas dit que je comptais te torturer, ma Guimauve au chocolat. J’ai trop envie de toi pour ça, mais je mets cette idée dans un coin de ma tête.

Alors qu’il consentit enfin à obtempérer et fermer les yeux, la demoiselle s’empressa de séparer les biscuits pour avoir accès à la crème qu’elle étala sur son torse, tandis qu’il se demandait, impatient, ce qui allait lui arriver. Comment n’avait-elle pas pensé avant à le recouvrir de trucs délicieux comme du chocolat fondu, ou cette fichue crème d’oréos ? Satisfaite de son idée, elle passa sa langue sur son pectoral, puis ses lèvres avant de l’embrasser pour lui faire profiter de ce petit plaisir sucré.

-Je décrète qu’il nous faut une piscine de chocolat fondu !

Elle l’embrassa dans le cou avant de le pousser pour l’obliger à s’allonger et le défaire de sa ceinture et des attaches de son jeans, qui au passage moulait à merveille ses fesses musclées. Mais en parlant de muscles, contempler la perfection de ce corps d’Apollon (n’y voir aucune offense au beau-père divin) lui rappela combien elle-même avait perdu de sa superbe. Elle qui était si fière de son ventre plat et musclé sans jamais avoir eu réellement besoin de faire attention au vu de tout le sport qu’elle pratiquait, aujourd’hui ce ventre était squatté par un « truc » qui ne faisait que gigoter et qui la faisait ressembler à une pastèque. Elle savait qu’Haytham était friand de l’harmonie de ses courbes, mais quelle harmonie pouvait-elle bien avoir aujourd’hui ? Et si toutes ces gentilles paroles qu’il lui disait pour la rassurer n’étaient que cela : juste des paroles ? Elle se mordilla la lèvre, s’en voulant soudain d’avoir brisé l’élan de passion qu’il y avait eu. Hay s’était redressé pour essayer de comprendre ce qu’elle avait. Il était toujours si prévenant. Sa main posé sur sa joue la fit fermer les yeux quelques secondes.

-Arrête… Tu sais toujours tout, ça m’énerve, arrête de savoir ce que je pense, laisse un peu d'intimité à mon cerveau. Et ne dis pas ça, je sais très bien que je suis loin d’être magnifique, ça, c’était avant. Quand on s’est retrouvés, oui là j’étais bien, très bien même, mais maintenant… Je déteste l’idée que tu me voies comme ça. Je sais que tu es un ange, tu essaie de me rassurer, tu as toujours des paroles si gentilles, mais au fond, on sait bien tous les deux que ça ne peut pas être vrai. Je n’ai aucun doute sur tes sentiments, je sais que tu m’aimes, mais tu peux pas dire que je sois désirable dans cet état. Et ça ne va faire qu’empirer, je suis pas sure d’arriver à le supporter tu vois… Ça peut paraitre superficiel, mais je suis honnête avec toi, comme toujours
.

Elle se tut et soupira, laissant son regard se perdre dans le vague avant de se blottir contre lui, encouragée par ses bras qui l’entouraient.

-Je t’aime tellement tu sais… Et c’est à double tranchant cette libido exacerbée, si je m’écoutais, je te sauterais dessus toute la journée, sans répit, mais j’ai l’impression de te torturer, tu mérites tellement mieux… que ça, que ce que je suis maintenant. Chaque fois que je veux me blottir contre toi, j’ai le « truc » en plein milieu, en plus j’ai peur de l’écraser et que ça me retombe dessus encore, alors tu vois, c’est un peu la galère pour moi, j’arrive même pas à me concentrer parce que j’ai peur d’en faire un pancake.

Tam soupira en levant les yeux au ciel.

-Je suis devenue une vraie chouineuse, je passe mon temps à me plaindre, même moi je me supporte plus. Bon euh… on pourrait, par exemple, éteindre la lumière ? C’est peut-être le moment d’essayer les positions du kama-sutra, celles qui ne demandent pas de face à face ? Genre, en cuiller ou je sais pas, ce que tu voudras ?

Elle leva les yeux vers lui d'un air ironique.

-Un bain ? Tous les deux ? Tu as pas peur que je fasse déborder la baignoire ? On ferait mieux d’aller directement dans le Loch Ness au fond du jardin… On embarque le bain moussant et c’est bon.

Tam lui prit la main et laissa ses doigts s’entrelacer avec les siens.

-Je suis désolée, je sais pas ce qui m’a pris, excuse-moi mon amour.

Elle se redressa un peu pour lui offrir un petit baiser, d’abord chaste, puis un peu plus sensuel, espérant se faire pardonner d’avoir un peu plombé l’ambiance.




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Haytham Cassidy
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MessageSujet: Re: (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé)   (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé) - Page 5 EmptyDim 5 Mar - 15:49

Something has changed
La Nouvelle-Orléans
Hay ✧ Tam


Il l'aimait comme jamais il n'avait aimé. Même les violentes disputes, les mots offensants lançaient à la volée, même les regards sombres et les prises de têtes inutiles ne parvenaient à venir à bout de ce feu sans fin qui se consumait depuis toujours en lui. Haytham aimait Tamara tellement fort que cela en devenait parfois douloureux. Son cœur lourd comme une pierre ne parvenait à trouver du répit qu'en étant à proximité de celui de la petite brune. Rien n'avait changé entre eux si ce n'est des sentiments déjà présents décuplés au centuple voir même plus. L'amour, le vrai, le plus pur, le plus sincère, le plus passionnel, le plus puissant. L'amour, le leur, toujours plus grand, un infini perdu dans l'horizon, une poésie sans fin, une douce mélodie qui jamais ne vous quitte. Il en était convaincu, le Marsien avait trouvé la femme avec laquelle il se voyait vieillir, celle qui partagerait sa vie, jusqu'à son dernier souffle. Et rien n'y personne ne serait à même de lui faire changer d'avis tant il était sûr de son choix. Mais il savait aussi, par expérience, que rien ne serait facile, qu'il lui faudrait contourner quelques obstacles, essuyer quelques tempêtes, prendre quelques coups. Après tout, rien n'est facile avec une femme de la trempe de Miss Lond, c'est ce qui rend la chose d'autant plus savoureuse. Et puis le demi-dieu n'est pas de ceux qui s'entichent d'une jolie princesse dans la demande d'un preux chevalier. Lui aime l'aventure, les femmes à caractère, celles que l'on doit courtiser encore et encore, celles qui vous donnent du fil à retordre, celles qui ne se contentent pas d'un bouquet de fleurs… En fait quand on y pense, ces deux-là étaient tout bonnement destinés l'un à l'autre, mais avaient juste eu besoin de temps, presque trente années rien que ça, pour s'en rendre compte. Preuve qu'il n'est jamais trop tard pour trouver chaussure à son pied.

« -Tam ! » dit-il après qu'elle eut mis fin à l'élan de passion qui s'emparait d'eux et qui ne semblait laissé indifférente la partie basse d'Haytham. Ce dernier dû vite se reprendre d'ailleurs, car une crise semblait à nouveau poindre à l'horizon, le genre qu'il faut traiter avec douceur et parcimonie pour éviter l’événement d'une tornade difficilement contrôlable au vu des sentiments exacerbés par la grossesse. Il arrivait même au demi-dieu, lorsqu'il peinait à refréner les crises de Tam, de souhaiter en silence, la sortie rapide du « truc » pour que « le calvaire » s'achève. Mais en super petit ami qui se respecte, il ne laissait jamais rien paraître et faisait au mieux pour se rendre utile et épargner au petit peuple de cette demeure les crises d'hystéries, encore "gérables" à ce stade de la grossesse. Le plus dur restait à venir, mais gageons-nous de notre omniscience et laissons-le profiter encore un peu, laissons le croire qu'il peut encore gérer la situation sans difficulté. Il verra par lui-même que parfois, les princesses en détresse se trouvent là où on les attend le moins. « -Tam ! » réitéra-t-il la main posée sur sa joue pâle et chaude à la fois. « - C'est mon job de tout savoir sur toi et puis c'est conseillé si je veux prétendre au titre de meilleur petit-ami de l'année. Plus sérieusement, je sais que c'est une période difficile pour toi. Il y a les hormones, le « truc » qui te retourne les entrailles, ton corps qui change progressivement. Je ne suis pas une femme, mais je pense pouvoir néanmoins faire preuve d'empathie. Attention, je n'ai jamais dit que je voulais devenir une femme hein. Non mais tu m'imagines avec des boobs ! » C'était plus fort que lui, il ne pouvait rester sérieux bien longtemps avec elle. « -Aller ! j'arrête de dire des conneries et puis en parlant de boobs, les tiens me font de plus en plus fantasmer, je dois avouer, mais ça n'est pas le plus important. Mon cœur, je t'aime et tu m'aimes, le reste en s'en bas le steak. Ce ne sont pas des paroles rassurantes, c'est la vérité. Bien sûr, tu n'es plus la même physiquement, je ne vais pas te mentir, mais je m'en fous, vraiment ! »

Sans attendre, il réitéra la proximité, l'obligeant à venir se blottir tout contre lui. Conscient d'avoir une fois encore monopolisé le temps de parole, il se tue pour qu'elle puisse continuer à vider son petit sac, espérant que cela suffise à l'apaiser. Il ne put d'ailleurs réprimer son sourire lorsqu'elle lui fit savoir que si elle le pouvait, elle lui sauterait dessus toute la journée. « - Ah ouais genre marathon du sexe ! Moi perso, je ne suis pas contre ! À l'inverse, j'apprécie moyen la suite de la réplique à savoir le « tu mérites mieux. » Si on part dans cette optique, moi aussi, je peux rétorquer que tu mérites mieux qu'un demi-dieu ancien alcoolique et handicapé des sentiments. Nous sommes tous des êtres imparfaits Tam, c'est ce qui en fait notre force. Quant au truc, tu n'as rien à craindre, il est protégé là où il est et tu ne risques pas d'en faire un pancake en offrant un petit câlin à son père qui ne demande que ça. Pour ce qui est du côté chouineuse je dirais plutôt « casse-couille » ça te vas mieux, mais tu es pardonnée. Et enfin la partie la plus intéressante le Kâma-Sûtra. Je pense qu'on devrait faire le nôtre d'où ma proposition de bain. J'ai quelques idées en tête pour… te détendre. Et puis si tu as vraiment peur de faire déborder la baignoire, on n'est pas obligé de mettre de l'eau. » Il se tue aussitôt, jaugea sa réaction pour ensuite éclater de rire sans craindre le coup-de-poing sur son épaule. « -Bon aller, maintenant on arrête les excuses, donne-moi un vrai baiser beauté ! » Il lui sourit, le genre de sourire séducteur auquel elle ne résistait que très mal. Ils s'embrassèrent sans attendre se laissant vite happés par la passion comme au premier jour. Puis sans quitter ses lèvres, il la souleva pour la conduire jusque dans la salle de bains. Il la déposa alors sur le carrelage, fixa son regard sur elle et commença à la délester de ses derniers vêtements n'omettant pas au passage quelques compliments.

« -J'aime tes fesses, ta poitrine avant ou après je m'en fous, je l'aimerai quand même. J'aime tes mains que tu prends plaisir à adoucir avec toutes tes crèmes. J'aime des yeux tantôt amande, tantôt chocolat. J'aime ce petit ventre. » Il se baissa ensuite pour venir embrasser son ventre arrondi. Il en profita au passage pour la défaire du bas et remonta progressivement. « -J'aime cette manie que tu as de toujours remettre une mèche de cheveux derrière ton oreille lorsque tu sembles gênée. J'aime aussi la façon dont tu mords ta lèvre inférieure, c'est tellement sensuel. » Il se pencha alors vers la baignoire, tourna les robinets et commença à la remplir. Il continuait malgré tout à dévorer Tamara du regard. « -J'aime quand tu me voles mes oréos et que tu arbores ce faux semblant d'innocence. J'aime ta voix, encore plus lorsque tu me dis des trucs salaces ! Non, je déconne là-dessus. J'adore quand même ta voix. Ton odeur aussi, un parfum léger, sucré, fruité aussi délicieux que le chocolat de tes yeux. En fait à bien y réfléchir, tu as une vraie gourmandise. » Il acheva de se déshabiller et entra dans la baignoire pleine de mousse. « -Aller viens par ici ma petite guimauve que je te dévore comme il se doit. »
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Tamara Lond
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MessageSujet: Re: (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé)   (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé) - Page 5 EmptyMar 7 Mar - 14:33



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15/11/16

Aucun doute, Haytham Cassidy pouvait largement prétendre au titre de « petit ami de l’année ». Tamara en prenait la pleine conscience chaque jour qui passait. Il était toujours là pour elle, il subissait sa mauvaise humeur, ses lubies débiles, il lui faisait de délicieux desserts et de bons petits plats (un peu trop souvent à base de légumes verts à son goût), il essayait d’apaiser les tensions… Bref, il était LA personne qui savait comment faire pour que Tam se sente bien. Il savait toujours quoi faire et quoi dire. Assise sur ses genoux, en proie à cette angoisse qui la tiraillait, elle écoutait son demi-dieu de petit ami lui proférer des paroles rassurantes, toujours empreintes d’humour. Elle ne put s’empêcher de sourire, retenant un petit rire lorsqu’il lui demanda si elle pouvait l’imaginer avec des « boobs ».

-Tu apprendrais à mettre des soutiens-gorge au lieu de les enlever, répondit-elle avec un sourire en coin.

Haytham acheva de la rassurer et la garda contre lui. Cette proximité, Tam en avait besoin. Etre contre lui, sentir son odeur et la chaleur de sa peau avait des vertus incroyablement apaisantes sur elle, cette femme qui pouvait se montrer si caractérielle et sanguine à l’excès. Hay savait la calmer, la rassurer, l’apaiser. Il était son repère, il savait la faire rire même dans les situations les plus dramatiques, comme en cet instant où la petite brune était en proie aux doutes, pour tout et pour rien. Surtout pour rien, apparemment.

-Ouais, tu n’as pas idée, j’ai une véritable obsession pour ce marathon du sexe irréalisable, le genre de marathon bien sportif qui te prend la journée entière, voire même plus. Ça pourrait nous tuer, j’en suis sure, tu ne verrais plus tes oréos pendant des heures et des heures. Je t’assure je me reconnais pas, et pourtant je pensais être déjà à un niveau bien perché côté libido, avec un mec comme toi, c’est difficile de ne pas en redemander. J’ai pas envie de te dégoûter. Tu sais, c’est comme la fois où on s’était empiffrés de cerises, on en a été malades et on n’a plus jamais voulu en manger. Là c’est pareil, tu imagines si à force de te solliciter, tu finis par être dégoûté du sexe ? Je crois que j’en mourrai si tu ne voulais plus jamais me faire l’amour. Alors je préfère essayer d’être raisonnable. J’ai repensé à la conversation que j’avais surprise entre mes collègue, je veux pas que tu fasses comme lui et que tu te barres dormir à l’hôtel pour avoir la paix.

Elle se détacha doucement pour le regarder dans les yeux avec un air un peu plus sérieux.

-Tu es guéri maintenant, ne dis plus ça, c’est derrière toi, derrière nous. Et puis j’étais tout aussi handicapée des sentiments que toi. On est pareils. Et puis tu me dis tout le temps que tu m’aimes, et tu me le prouves. Et moi, je suis une idiote qui se montre insupportable. OK, « casse-couilles » si tu préfères, ajouta-t-elle avec un petit sourire. Quant au « truc », reprit-elle en se remettant à califourchon sur lui, si tu ne me reproches pas son museau de chat persan quand il sortira, j’arrête de m’en inquiéter.

Son sourire espiègle s’agrandit lorsque le fils de Mars déclara avoir quelques idées pour la détendre. Il savait lui parler, c’était certain.

-Non, c’est bon, on met de l’eau. J’aime bien être avec toi dans l’eau. Bon j’aime être avec toi partout hein, j’espère que tu le sais.

Elle rit avec lui avant de lui donner ce baiser qu’il réclamait. Un vrai baiser plein de chaleur et de sensualité comme elle savait si bien le faire. Tam était à présent dans ses bras, et sans que leurs visages ne s’éloignent, il l’avait soulevée et tous deux étaient en direction de leur salle de bain. Là, le « Penseur » reposa sa petite amie et commença à la délester des vêtements qu’elle n’avait pas encore enlevés. Elle se laissa faire, accompagnant ses gestes pour l’aider. Elle l’écouta lui dire tout ce qu’il aimait chez elle, laissant son sourire étirer ses lèvres, émue par ses paroles. Son regard brillait d’amour pour cet homme irremplaçable et inégalable. Elle esquissa un petit rire à certaines réflexions.

-Eh ! Je ne dis jamais de trucs salaces ! Je me contente de les penser. Heureusement que tu ne lis pas dans les pensées, des fois ça fait peur !
ajouta-t-elle avec un clin d’œil.

Elle le regarda se déshabiller à son tour, admirant ce corps athlétique qui lui plaisait tant.

-Il y a aussi tant de choses que j’aime chez toi, mon amour, déclara-t-elle en avançant lentement vers la baignoire où il était en train d’entrer. Ton regard qui sait être à la fois si espiègle et si doux. Ton sourire que tu sais rendre charmeur pour me faire fondre. Le son de ta voix qui sait si bien m’apaiser, surtout quand tu me chantes ta berceuse. Tes cheveux dans lesquels j’adore passer mes mains. Ton corps magnifique dont je me plais à caresser chaque centimètre carré. Tes bras si rassurants quand m’enlaces. Tes mains qui savent toujours où aller et qui me font tant d’effet. Hay, j’aime tout chez toi, même ta personnalité tordue de « Penseur » qui a toujours un truc à penser. J’aime même quand tu me tiens tête et que tu essaies de m’obliger à manger des légumes dégueu.

Elle lui sourit et mit un pied dans la baignoire, puis l’autre avant de s’installer face à lui.

-La seule chose que je n’aime pas, c’est quand tu es loin. Reste pour toujours dans mes bras, ma Guimauve.

Elle se pencha vers lui pour l’embrasser langoureusement. La mousse avait envahi l’espace et les entourait. Ce petit contact léger et à la douce odeur était des plus agréables. Tam passa ses bras autour du cou de son amoureux, tout en douceur, continuant de l’abreuver de ses baisers.

-Je t’aime, mon amour, je crois que je ne pourrai jamais assez te le dire pour égaler la puissance de l’Amour que j’ai pour toi.

Sans attendre, elle plongea son visage dans son cou pour l’inonder de baisers et de petits mordillements, remontant jusqu’à son oreille pour en saisir le lobe du bout des dents. Elle avait tellement envie de lui, son cœur commençait à accélérer les pulsations, tandis qu’elle laissait ses mains descendre dans son dos, plongeant dans l’eau chaude et parfumée. Lentement, elle détacha ses lèvres de sa peau, mais resta tout près de son oreille pour y murmurer.

-Alors, tu as plein d’idées pour me détendre ? Je crois que je suis très tendue, il va falloir que tu mettes toute ton imagination en application… déclara-t-elle à mi-voix avec un regard équivoque.

Elle se mordilla la lèvre inférieure, déjà en manque des siennes sur sa bouche.

-Embrasse-moi encore et encore ! Chaque atome de mon corps te désire, mon amour.

Ses mains remontèrent jusqu’à son visage qu’elle prit pour capturer ses lèvres dans un baiser enflammé et épris de passion. Elle l’embrassa à en perdre haleine jusqu’à ce que le souffle ne vienne à lui manquer, chacune des parcelles de sa peau étant embrasée, consumé d’amour et de désir.




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Haytham Cassidy
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MessageSujet: Re: (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé)   (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé) - Page 5 EmptyJeu 9 Mar - 2:39

Something has changed
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Hay ✧ Tam


La précédente dispute semblait bien éloignée à présent. Les nuages avaient donc quitté le paradis et l'amour reprenait peu à peu ses quartiers. Haytham redoublait d'attention, mais tâchait de ne pas tomber dans l'excès. Il voulait encore laisser un peu d'indépendance à Tamara qui malgré les premières difficultés dues la grossesse, ne ménageait pas ses efforts pour conserver un minimum d'indépendance tant qu'elle le pouvait encore. Hay, qui s'était au préalable allié à Victoria, était à présent contraint, pour le bien de tous, de se défaire de cette alliance. Il devait faire confiance à sa petite-amie et lui éviter la surprotection au risque de créer de nouvelles tensions au sein de leur couple. Et puis il la préférait ainsi, le sourire aux lèvres, amoureuse, le regard pétillant prête à rire même à ses blagues les plus pourries. Et puis lui-même avait besoin de se sentir bien et cela passé d'abord par le bien-être de Miss Lond. « -Oublie que je t'ai demandé de m'imaginer avec des boobs ! Ça commence à devenir une bien étrange conversation si tu veux mon avis. » Mais l'argument de Tamara semblait imparable, du moins c'est ce que le demi-dieu laissa croire. « -C'est vrai que vu sous cet angle ça pourrait être intéressant, mais de toi à moi je préfère et de loin, dégrafer tes soutien-gorge. Et puis, je suis bien en homme, très bien même et ce n'est pas toi qui vas t'en plaindre n'est-ce pas ? » Il lui sourit davantage et continua à la garder contre lui pour mieux la rassurer comme lui seul savait le faire. D'ailleurs, il s'en amusait en rétorquant de temps à autre que c'était sa capacité spéciale et il est vrai qu'étant le seul à y parvenir, il pouvait prétendre à ce don. Les yeux fermés, il continua à faire jouer sa capacité spéciale. Peau contre peau, les deux amoureux s'autorisaient quelques secondes silencieuses pour mieux profiter de cette accalmie tant méritée. Et c'est tout naturellement que la conversation reprit autour de l'un de leur sujet de prédilection ces temps-ci.

« -Si je sors encore l'excuse des hormones, tu me tapes dessus ?! Après de mon point de vue, je ne me sens pas encore réduit au statut d'esclave sexuel, donc ça va pour le moment. Et je mentirais en rétorquant que ça me déplaît de nous imaginer accomplir une telle performance qui me tiendrait éloigner de mes chers oréos durant des heures. Je suis un demi-dieu normal quoi ! De ce côté-là, je peux même prétendre au statut de dieu du plumard. D'ailleurs, tu savais que dans certains manuels d'histoire, on dépeint Mars comme un … un chaud lapin. J'ai sûrement hérité de cette faculté non ? Bon pour en revenir à quelque chose d'un peu plus sérieux, pour se faire, je crois que je vais oublier le fait que tu es comparé des envies, que dis-je tes pulsions sexuelles avec le bel étalon que je suis, à des cerises. D'ailleurs, c'était des mûrs, pas des cerises, mais j'ai saisi le propos. Toujours est-il que tu t'inquiètes pour rien, je ne serais jamais dégouté de te faire l'amour. Et si un jour, je me barre à l'hôtel, c'est parce que tu ronfleras trop fort » dit-il en souriant presque innocemment. Et cette fois, puisque de toute évidence les rôles étaient appelés à s'inverser, c'est Tamara qui se fit plus sérieuse et pour cause, il était question d'un point sensible, furtivement évoqué par le demi-dieu quelques secondes auparavant. « - Hey, je n'aime pas voir ce regard. Bien sûr que je suis guéri, mais c'est encore trop récent pour que j'en prenne la pleine mesure, tu comprends ? Je sais que c'est derrière moi, que j'ai compris la leçon et plus d'une fois. Je me suis mal exprimé pardon. Au final, je me rends compte qu'on en n'a pas tant parlé que ça. Bien sûr, il y a eu la lettre, tu sais celle que je t'ai fait lire quand j'ai emménagé chez toi à New-York. Je me livrais là-dedans sur tout et plus particulièrement sur mon problème avec la bouteille. Cependant, hormis ces mots, on en n'a que peu parlé. Je pense qu'un de ces quatre, on devrait prendre le temps d'en discuter, d'évoquer ces années dont on ne parle jamais. Ça pourrait nous faire du bien, tu ne crois pas ? »

Ils quittèrent ensuite la chambre, Hay en preux chevalier souleva sa princesse pour la conduire jusque dans la salle de bains où ils avaient prévu de faire couler un bain. Le demi-dieu entreprit dès lors de déshabiller son humaine. Comme il ne faisait jamais rien comme les autres, à chaque habit retiré, il se permit de mettre en valeur les parties qu'il préférait dans son corps transformé certes, mais qui continuait malgré tout à aiguiser son appétit. « - J'en étais sûr pour les trucs salaces ! » Il se mordille la lèvre inférieure « -Quel dommage que je ne lise pas les pensées. Je serais curieux de savoir de quels genres de trucs salaces il est question ! J'ai beau avoir une imagination débordante, elle a ses limites parfois, sauf si elle est un tant soit peu alimentée » dit-il en lui rendant son clin d'œil. Ce fut dès lors à Tam d'évoquer ce qui la faisait tant saliver chez son homme qui, fier, l'écouta sans l'interrompre. Puis il prit place dans la baignoire pleine de mousse et l'invita à le rejoindre sans attendre. Ils se retrouvèrent donc face à face et ne purent résister bien longtemps à la distance qui s'imposait à eux. « - Jamais encore on ne m'avait dit autant de jolies choses. Et du coup, ça me rassure, je peux donc continuer à t'emmerder avec les légumes si injustement condamnés. » Il se rapprocha d'elle et les yeux dans les yeux, il répondit à sa dernière réplique qui sonnait comme une supplique. « -Avant je n'avais aucune raison de rester nulle part, maintenant il me suffit de poser mon regard sur toi pour comprendre que je n'ai plus besoin de jouer les baroudeurs à deux balles. Je sais que c'est hyper cliché et niant-niant à mourir, mais voilà, je te le dis quand même. Tu es ma grande histoire, ma vie et il me suffit de te regarder pour comprendre que j'ai enfin un chez-moi. Je n'ai donc plus aucune raison de fuir maintenant. Et puis, tu me supportes autant que je te supporte, ce n'est pas rien. Je crois que l'on parle d'âme sœur en de telles circonstances. Bon voilà, le truc niant-niant et expédié. Maintenant, on va s'embrasser, avec la langue de préférence et après peut-être qu'il fera plus chaud et que là, tu me diras des trucs salaces…ou pas ! »

Les minutes s'écoulèrent, l'eau chaude et l'atmosphère tout aussi ardente, engendrèrent un nuage de buée qui recouvrit aussitôt le miroir et les carreaux. Hay mettait à profit ses « quelques idées » pour détendre sa petite amie. Il commença d'abord par le massage et s'évertua ensuite à quelques petites choses dont nous allons taire la description pour conserver un peu de romantisme et préserver les jeunes âmes tentaient par la lecture de ces quelques lignes. L'on peut juste dire que la baignoire serait ajoutée sous peu, à la fameuse « première liste » Passé leur quelques performances sportives, Hay quitta la baignoire qu'il vida. Il s'afféra ensuite à aider Tamara pour sortir. Afin de lui éviter le moindre courant d'air, il attrapa son peignoir et l'enroula dedans. Lui se contenta d'une serviette qu'il passa autour de sa taille. « -Viens par ici toi ! » Il la ramena à lui pour déposer quelques légers baisers dans son cou. « - Donc maintenant que le sport est évacué on pourrait se mettre sous la couette, dévorer ses oréos double crème et enfin se regarder un dessin animé non ? Et si on voguait vers l'univers de … Disney. Marvin m'a filé des liens vers des sites de streaming. Je suis sûr qu'en cherchant bien, on finira par trouver notre bonheur. Qu'est-ce que tu en dis ? »
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MessageSujet: Re: (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé)   (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé) - Page 5 EmptyVen 10 Mar - 20:18



Something has changed





15/11/16

Si quelqu’un savait faire rire Tamara aux éclats dans n’importe quelle circonstance, c’était bien Haytham. Là encore, il avait fait fort. Alors qu’elle était en proie à une petite phase de déprime, il s’était permis d’ironiser en lui disant de l’imaginer avec des seins. La petite brune, amusée par cette vision pour le moins étrange, eut un petit rire, les mains devant la bouche.

-Tu es complètement dingue, et si la conversation devient bizarre, c’est entièrement de ta faute, ma Guimauve. Et oui, je dois bien reconnaître que tu es parfait en homme, et que je te changerais rien chez toi, même pour tout l’or du monde.

Il avait raison, elle était loin de s’en plaindre. Bien blottie dans ses bras, elle profitait de ses dernières paroles et étreintes rassurantes. Hay était vraiment, à n’en pas douter, le petit ami parfait. La petite brune lui sourit.

-Non, je ne te taperai pas dessus, pour une fois tu as sans doute raison, ce sont les hormones qui me rendent nympho-obsessionnelle. Et si ça ne te fait pas peur que ce soit moi qui t’épuise, pour changer un peu, eh bien sache que tu ne perds rien pour attendre. Quant à être un dieu du plumard, ma Guimauve, sache que la prétention n’a rien de sexy, même si c’est vrai. Laisse ton cher père en dehors de ça, ça m’évitera de me demander de qui j’ai hérité mes talents…

Elle le regarda, l’air faussement étonné.

-Non ! Des mures, t’es sûr ?? Et… là oui je vais te frapper : je ne ronfle PAS ! Ce que tu entends, c’est le bruit de tes propres ronflements qui te réveillent, voilà ! Moi, je ne ronfle pas !

La plaisanterie passée, un sujet bien plus sérieux arriva, celui des anciens problèmes d’alcool d’Haytham. Tamara reprit son sérieux immédiatement. Cette conversation n’était pas à prendre à la légère, et il devait savoir qu’elle l’encourageait de tout son être à continuer ses efforts. Ce n’était sans doute pas facile. Tam l’accompagnait en ne touchant plus à l’alcool depuis qu’ils s’étaient mis ensemble, et déjà pour elle qui n’était pas accro, ça lui manquait de ne plus boire un petit verre de temps en temps, alors elle imaginait combien cela pouvait être difficile pour lui.

-Je suis là, mon amour, pour parler de tout ce que tu veux. Je t’écouterai toujours, je veux que tu le saches. On en parlera, quand tu voudras, de tout ce que tu voudras.

Délicatement, elle posa sa main sur son visage, le caressant avec tendresse du haut vers le bas, avec une grande douceur. Quand elle était petite, il lui faisait souvent ce genre de caresse pour l’apaiser après un cauchemar ou une grosse colère. Un ancien rituel qui s’était un peu perdu, mais qu’elle n’avait jamais oublié. Cette conversation sur leur passé séparé et plein d’erreurs serait pour une autre fois. L’heure était à la détente. Un bon bain bien chaud, un massage des mains expertes de son homme, un gros câlin bien sportif, voilà une après-midi comme Tam les aimait. Plus aucune tension n’habitait son corps, elle se sentait bien. Au sortir de l’eau, le fils de Mars l’aida à enfiler un peignoir en éponge tout doux. La jeune femme sourit à cette délicate attention et se blottit contre lui, entourée par ses bras.

-Merci Amour. Tu as réussi ta mission, je suis complètement détendue. Une vraie Guimauve au sens propre du terme.

Elle avait l’impression que jamais elle ne s’était sentie aussi bien, en oubliant presque la présence du « truc ». Hay proposa alors de se mettre tous les deux sous la couette pour regarder des Disney. Tam hocha la tête.

-Parfait. Ça ne m’étonne pas du geek qu’il t’ait montré comment mater des films en streaming. Allez, on y va.

Sans attendre, ils se retrouvèrent dans leur grand lit, bien au chaud sous la couette. L’ordinateur portable sur les genoux du demi-dieu, Tam le laissa choisir un dessin animé qu’il n’avait pas encore vu. Un classique, tant qu’à faire. La tête contre son épaule, la future maman ne tarda pas à somnoler puis s’endormir, bercée par le « Robin des bois » version Disney.

***

10/12/2016

Le mois de décembre était bien entamé, le ventre de Tamara encore plus arrondi, ce qui l’agaçait évidemment d’avantage, tout comme le « truc » qui semblait de plus en plus actif. La ville avait revêtu ses plus belles décorations de Noël, les publicités sur les panneaux, sur les journaux, à la télévision ou à la radio, tout rappelait l’approche des fêtes de fin d’année. Tam avait déjà son idée quant au cadeau de son homme. Lui ne cessait de rêvasser devant les pub des grosses voitures, elle savait quoi lui offrir. Avec pourquoi pas un siège auto. Après tout, il avait promis qu’il s’occuperait de leur enfant, qu’il en ferait un maximum. Alors quand il conduirait, il aurait le loisir d’entendre sa douce voix lui brailler dans les oreilles.

-Tu te rends compte, Hay, ce sera notre premier Noël ensemble, en tant qu’adultes.


Ils étaient dans la cuisine. Le bel Irlandais avait encore amélioré ses compétences, et pour être dans le thème de la saison, répondant aux envies de sa petite amie, il s’était affairé à faire du pain d’épices, suivant une recette de madame Lignac.

-Et aussi le premier avec Maisie.

L’air pensif, assise sur le rebord du plan de travail, comme toujours, l’ex agent de terrain réfléchissait. Ce serait aussi le premier Noël avec sa mère depuis vingt-huit ans. Un vrai Noël en famille. Cette idée semblait tout aussi plaisante qu’elle était effrayante. En effet, Tamara s’était habituée à la solitude, déjà la simple idée d’être en couple, avant le retour d’Haytham dans sa vie, lui faisait horreur. A présent, elle était amoureuse, comme au premier jour, de son âme-sœur, celui avec qui elle avait grandi et qu’elle avait toujours aimé. Ils étaient un vrai couple et allaient avoir un enfant. Bon, cette dernière partie n’avait pas été prévue au programme, du moins pas du point de vue de Tam, mais à présent il était trop tard. Tout ça pour dire que finalement, se retrouver en famille, même si ça lui faisait un peu peur, pourrait s’avérer être très sympathique.

-Je viens d’avoir une idée. Et si on invitait Marvin ? Il fait un peu partie de la famille, il m’a sauvé la vie en te prévenant. Et puis, on l’aime beaucoup, pas vrai ? Et pour tout te dire, il me manque. Ne me charrie pas, je pensais pas que je dirais ça un jour, mais ne plus entendre ses drôles de références geek et le voir bégayer quand je le regarde de travers, ça me manque. Je n’ose jamais l’appeler de peur qu’il ait des problèmes à cause de nous, mais vraiment, ça me ferait plaisir de le revoir. Et je suis sure que toi aussi.


Elle descendit de son perchoir pour venir gouter au pain d’épice qui était enfin prêt.

-Ça sent super bon ! Franchement, je crois que tu t’es trouvé une véritable vocation. Tu m’impressionnes chaque jour un peu plus. Je pense que Mme Lignac a du souci à se faire. Et ne lui dis surtout pas que j’ai osé dire ça hein !

Un petit sourire espiègle aux lèvres, elle coupa un petit bout de pain d’épice qu’elle engloutit rapidement avant de recevoir une remarque.

-Hummm ! Je te sacre officiellement roi du pain d’épice ! C’est une tuerie ! Et si tu le fais enrobé de chocolat, ce sera le summum de la perfection.


Elle vint ensuite près de lui pour lui mettre du bout des doigts un morceau de sa création culinaire dans la bouche.

-Goûte par toi-même, ma Guimauve. Comment tu trouves ? Je suis sure que maman va adorer ! Et Maisie aussi, d’ailleurs elle arrive à quelle heure ?

Eh oui, aussi incroyable que ça puisse paraître, Tam et Maisie s’entendaient à merveille. A croire que depuis qu’Haytham était de retour dans sa vie, la sociabilité de la petite brune s’était accrue, ou du moins était redevenue presque ce qu’elle était quand ils s’étaient quittés. Et même si la fille du demi-dieu était parfois un peu agaçante (elle le faisait sans doute exprès), Tamara l’adorait. Maisie était devenu ce qui se rapprochait le plus d’une meilleure amie… bien que l’ex agent de terrain ne l’admettrait jamais. Elle détestait les étiquettes que les gens pouvaient se mettre, et n’étant pas comme tout le monde, elle se refusait à les utiliser.




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La Nouvelle-Orléans
Hay ✧ Tam
Le bain vite expédié, nos deux amoureux pouvaient dès à présent se livraient à une autre activité. Oui, je vous entends déjà pouffer de rire en imaginant innocemment une nouvelle partie de jambes en l'air entre les deux fiers représentants du sport de chambre. C'est une toute autre réalité qui survient à présent. Car oui, ils leur arrivent des fois (rarement) de faire preuve de raison et de consentir à se défaire de leurs pulsions quasi-animales pour des activités que l'on pourrait qualifier d'un peu plus « pépères » en l'occurrence se rendre sur un site de streaming dont nous tairons le nom histoire de ne pas tomber dans le prosaïsme (le streaming, c'est mal !) et opter pour un film. Non rectifications, opter pour un « dessin animé », mais plus encore, un Disney. Le choix se porta donc sur « Robin des Bois » un choix que la fatigue délesta d'un quelconque débat entre les deux amoureux. Confortablement installé, Hay qui croqua dans un oréo double crème, lança donc le « chef d'œuvre ». C'est dans ces moments-là que l'on comprend que malgré les apparences qui laissent entrevoir un gros dur impassible, Haytham n'en demeure pas moins un grand enfant qui n'a eu d'autre choix pour survivre, que de grandir trop vite et d'entériner son enfance et son adolescence. A présent, il rattrapait le temps perdu non sans une once de nostalgie, conscient malgré tout de la seconde chance qui lui était offerte. Le générique de fin apparut à l'écran, le demi-dieu se déplaça en prenant mille et une précaution pour ne pas réveiller Tamara. Il éteignit l'ordinateur et le déposa sur la commode à sa droite avant de reprendre Tam dans ses bras et de s'endormir à son tour, fier d'avoir ramené le calme dans la maison.


10/12/2016

Décembre était arrivé aussi vite que Novembre était parti. L'attrait de la nouveauté embaumait chaque pièce de la maison. Bien-sûr cela n'était pas la première fois que tous vivaient Noël, néanmoins cela faisait très longtemps que tout ce beau petit monde n'avait pas été réunis pour fêter comme il se doit l'arrivée du petit Jésus. Le ventre de Tamara continuait à s'arrondir de semaine en semaine, les disputes persistaient,mais se faisaient moins virulentes, moins régulières et s'achevaient comme à chaque fois sur l'oreiller. Il faut dire que de ce côté, le fils de Mars ne manquait pas d'arguments et trouvait toujours une solution pour que la future maman puisse continuer à se sentir femme et désirée. A l'extérieur, les températures semblaient de moins en moins clémentes. Il n'était d'ailleurs plus question de sortir sans un manteau ou un pull. Peut-être allait-il neiger cette année ! C'est ce que tout le monde craignait, sauf Haytham qui n'avait que trop peu assisté à un tel spectacle, du moins pas dans ce qu'il conservait de ses souvenirs du continent européen et de l'Irlande. Peut-être était-ce dû au fait qu'il était trop jeune lors de son déracinement. Il s'était rattrapé avec la période « New-York. » IL est vrai que les hivers rudes de la grosse pomme se soldaient presque tous par des chutes de neiges tellement conséquentes qu'il était tout bonnement impossible de se déplacer dans les rues sans une paire de raquettes au pied. A la Nouvelle-Orléans, avec son climat tempéré, la neige se faisait plus rare en hiver, tellement qu'Haytham n'avait pas le souvenir d'en avoir vu tomber ni maintenant, ni lors des dix années qu'il avait passé au domaine avec sa mère. Cela serait donc une première pour lui et certainement pour Tam. Les deux amoureux n'étaient plus à une nouveauté prêt.

La télé, la radio, les vitrines des magasins, il était impossible d'échapper à Noel et ce même avec la meilleure des volontés. Fête familiale pour certains, ode au culte du capitalisme pour d'autre, finalement chacun trouvait son compte avec Noel, même les plus indécis. Pour Haytham, c'était l'occasion de ressortir des vieilles décorations, d'aller faire les magasins pour en acheter de nouvelles, mais aussi de se rendre dans l'une des forêts avoisinantes avec Mr Lignac et y couper un petit sapin pour le salon. Mais pour l'heure, c'est dans la cuisine que l'on pouvait retrouver tout ce petit monde. Haytham, torchon sur l'épaule, continuait à s'affairer aux fourneaux bien décidé à réussir son tout premier pain d'épice si gentiment proposé par Tam qui rêvassait un peu et pensait à Noel, le premier tous ensemble depuis leurs retrouvailles.

« - J'en prends la pleine mesure ! Je me souviens que la dernière fois que l'on a fêté noël ensemble, tu portais ton sublime appareil dentaire avec les bagues bleues. Tu t'en souviens !? » Il récupéra une casserole et y versa du miel à l'intérieur pour le faire chauffer. Il s'occupa ensuite de sortir le pain d'épice du four pour le poser sur le plat adéquat avant de reporter son attention sur Tam, toujours assise sur le rebord du plan de travail. « - Un premier noël en famille quoi ! Adultes et parents ! Qui l'aurait cru? Je suis quand même content de présenter ma fille à ta mère. Elles risquent de s'adorer non ? Attention ma guimauve ! » Il passa près d'elle et récupéra la casserole dans laquelle se trouvait le miel chaud qu'il versa sur le gâteau encore brûlant. C'était sa petite touche à lui bien évidemment. Passé cette signature culinaire, le demi-dieu reporta à nouveau son attention sur Tamara toujours perdu dans ses réflexions. « -Bébé ? Tu es avec moi ? Je sais que tout se chamboule dans ta tête. C'est excitant et effrayant à la fois pour les anciens solitaires que nous ne sommes plus. Tu n'as pas besoin de penser autant, je suis là pour ça non ? Aller ne te tracasse pas tout va bien se passer ! » Lui-même s'était à de nombreuses reprises perdu dans ses pensées en relatant ces dernières années de vide affectif, à ces histoires sans lendemain qui peuplaient ses nuits, à ce désir de solitude intensifié par toutes les péripéties vécus. Tout ça était à présent derrière lui et le futur papa, faisait de son mieux pour se préparer à jouer son nouveau rôle de chef de famille. Et cela commencé par la préparation de bons petits plats pour mettre à mal les mauvaises pensées.

« -C'est presque prêt ! Il faut juste le laisser refroidir un peu. » lança-t-il donc avant que Tam, touchait par la grâce d'une illumination ne reprenne la parole pour faire savoir à sa moitié qu'elle souhaitait inviter le célèbre Captain Brioche pour les fêtes de fin d'années. Haytham délesta aussitôt son pain d'épice pour offrir à Tam toute son attention. « -J'en pense que ça serait cool de le revoir, que je lui dois beaucoup, mais n'est-ce pas un peu dangereux pour lui ? Il est peut-être sur écoute tu ne crois pas ? Après tout vous… je veux dire « ils » ne manquent pas de moyens et de nouvelles technologies. Ils sont même presque aussi performant que les créatures mythologiques qui nous court après c'est dire ! Ne vas pas croire que je ne veux pas voir Marvin, bien au contraire. Ce type bien que maladroit, m'inspire la plus grande des sympathies et puis c'est grâce à lui que j'ai foutu la merde chez des anciens employeurs pour te sauver la vie. Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose tu comprends ? Je ne me le pardonnerai pas d'ailleurs. On va en réfléchir d'accord ? En attendant descend de ton perchoir j'ai besoin d'un avis « objectif » ! » La future maman obéit et s'approcha du Penseur qui lui coupa un petit morceau de pain d'épice. « -Fais attention c'est peut-être encore chaud ! » Il lui tendit l'infime part de sa nouvelle création et laissa un peu de distance à la gouteuse attirée. « -Alors ? » Il n'était pas sûr du dosage et encore moins du caramel qui était à coup sûr en trop, du moins c'est ce qu'il pensait et étant devenu un peu trop perfectionniste ; il ne se ménageait pas. Toutefois, le palais de Tamara Lond semblait d'un tout autre avis.

« -Donc c'est bon ? Le caramel n'est pas trop écœurant ?! » Comme toujours le demi-dieu se mettait une petite pression, inutile et comme toujours la future maman dégustait et succombait au nouveau talent de son Penseur qu'elle ne manquait pas d'opposer directement à Madame Lignac, c'est dire le niveau. « -Madame Lignac devrait peut-être prendre sa retraire non ? » Légèrement moqueur, il laissa Tam s'approcher pour lui glisser un bout de gâteau dans la bouche. « -C'est vrai que ce n'est pas mauvais, je pense donc mériter mon nouveau titre en revanche non pour le chocolat, ça casserait tout chérie. On laisse comme ça ! Et puis tu as de ses idées toi ! Tu te souviens le gâteau crêpe ? Une invention du même acabit que la tarte « tapin » Tu avais mis deux œufs, du beurre du sucre, beaucoup de levure, du chocolat. On secoue le tout et au four 25 minutes à 180. Tu as juste omis de mettre de la farine. Le gâteau n'a donc jamais gonflé et est resté plat comme une crêpe. C'était…à peine mangeable, mais l'attention était bonne. Tu manies les flingues et je manie les rouleaux à pâtisserie, super répartition des tâches non ? » Sourire aux lèvres, le regard plongé dans celui de sa belle, le Marsien en avait presque oublié la dernière interrogation de l'ex agent de terrain. « -Maisie ? Merde ! » Il se reprit aussitôt « -Il faut que je l'appelle ! D'ailleurs, je me trompe où tu es impatiente de la revoir ? Si oui, ça me fait vraiment plaisir. Je sais que Maisie à son petit caractère, elle tient ça de moi sûrement, mais elle n'en demeure pas moins une fille géniale pour qui je m'inquiète tout le temps. Tu me diras, normal, c'est ma fille ! Enfin bref, je vais aller l'appeler. Et peut-être que l'on pourrait aller en centre-ville tout à l'heure, pour appeler Marvin d'une cabine si tu veux ! Mais nous devons faire attention et prendre toutes les précautions qu'il faut prendre. » Il lui sourit tendrement et s'éloigna pour retrouver le salon et appeler sa fille. Grossière erreur, car il ne faut jamais laisser une Tamara enceinte seule avec un gâteau qui plus est un pain d'épice fait à sa demande.
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Something has changed







10/12/2016

La notion de Noël en famille avait été quelque peu oubliée depuis bien des années. Il fallait dire que cela faisait au moins autant de temps que Tamara n’avait plus vraiment l’occasion de fêter cet événement de l’année que pourtant elle affectionnait tant étant enfant. Depuis qu’elle était adulte, son père ne s’était plus donné la peine de venir pour les grandes occasions, il avait d’ailleurs amorcé le pli à l’adolescence de sa fille. Ainsi, Tam avait pour habitude de passer voir sa mère à la clinique, jusqu’à la limite des heures de visites, puis elle repartait chez elle, ou plutôt dans un bar pour boire plus que de raison, et la plupart des années, ne rentrait pas seule. Noël avait toujours été le symbole des retrouvailles familiales et de bon temps passé ensemble, et cette notion avait éclaté en même temps que sa famille, ou du moins l’idée qu’elle s’en faisait. Le monstre avait tué Eileen, fait fuir Haytham et rendu sa mère hermétique à toute communication. Son père restait en Asie le plus clair de son temps. Elle était seule et avait fini par s’en accommoder. Elle avait parfois un petit air nostalgique en voyant dans les rues de New York des familles heureuses en enjouées à l’idée d’aller faire leurs petites emplettes de Noël.

Seulement à présent, les choses avaient radicalement changé, et pour le mieux. La famille s’était reformée, Victoria était de nouveau elle-même, Hay était là. Bon, l’absence de Richard ne dérangeait pas vraiment Tam qui gardait une certaine rancoeur envers son paternel, du coup elle était heureuse de ces changements. S’il était une chose qui n’avait pas changé, c’était le goût de la petite brune pour toutes les bonnes choses que l’on pouvait manger aux périodes des fêtes de fin d’année, et aussi le fait de pouvoir admirer les décorations partout en ville. Le changement également dans les talents culinaires du « Penseur » étaient tout à fait à son goût. Assise sur le plan de travail, elle l’observait sortir du four un pain d’épices qui dégageait une odeur des plus alléchantes. L’Irlandais apporta sa petite touche finale en y déversant du miel chaud. L’ex agent de terrain salivait d’avance à l’idée de goûter à cette merveille. Mais l’auteur de l’oeuvre la mit en garde contre la température excessive. Il faudrait attendre un peu. Enfin, elle lui répondit avec un sourire, se rappelant ce souvenir qu’il évoquait.

-Ah cet horrible appareil dentaire qui me faisait souffrir le martyr. Néanmoins, j’ai bien fait d’endurer tout ça pour éviter de rester avec mes dents de lapin. Tu ne loupais jamais une occasion de te moquer, espèce de méchant !
lança-t-elle en riant. Je te rappelle quand même qu’à la même époque, tu avais le visage farci de boutons, une vraie calculette ! Et pas la calculette basique hein, genre la calculette graphique, celle avec un millier de touches pour calculer des tas de trucs inutiles ! ajouta-t-elle avec un clin d’oeil.

Perdue à nouveau dans ses pensées, se remémorant l’heureuse époque des Noël de leur enfance, Tam n’entendit pas tout de suite son demi-dieu de petit ami tenter de la ramener sur terre.

-Oui, pardon… Tu as raison, mis rassure-toi, je ne suis pas vraiment inquiète. Laisse donc les chamboulements dans ma petite tête, ajouta-t-elle, souriante.

Tam évoqua son souhait de revoir Marvin, et donc de l’inviter pour le réveillon de Noël. Elle savait que ce ne serait pas facile de communiquer avec lui sans lui faire prendre de risque, c’est pour ça qu’elle espérait que son message subliminal passe auprès du fils de Mars. Après tout, le DLCEM n’avait pas son nom à lui, donc il pouvait se permettre de l’appeler ou de lui écrire.

-Je sais bien que c’est dangereux, surtout si c’est moi qui le contacte. C’est pour ça que je t’en parle. Toi, personne ne connaît ton identité. Ils ont juste vu ton visage… et tes poings de près, si je me rappelle bien.

Elle omit de souligner le fait qu’elle s’étonnait que le DLCEM ne les ait pas encore retrouvés. Mais ils avaient peut-être de plus gros poissons à ferrer. Et puis elle n’avait jamais parlé de l’adresse de ses parents à la Nouvelle-Orléans, et pour cause, plus personne n’y allait, seuls y restaient les Lignac pour s’occuper de la maison et du terrain. Sans compter que le nom « Lond » n’était pas forcément rare, et c’était probablement ce qui leur laissait du répit.
Elle fut ensuite appelée, en tant que « goûteuse officielle » à tester cette version personnalisée du pain d’épice. Evidemment, elle ne se fit pas prier et après la première bouchée, ne manqua pas de congratuler son petit ami en lui décernant un titre honorifique.

-Oh, tu t’aventures sur une pente savonneuse en parlant de retraite pour madame Lignac ! Si elle t’entendait, elle te ferait ravaler ton rouleau à pâtisserie… et pas par la bouche si tu veux mon avis !

Elle haussa les épaules à sa réflexion d’un air presque ingénu.

-Qu’est-ce que j’y peux si je suis accro au chocolat ? Les trucs enrobés de chocolat ont toujours eu ma préférence, t’as qu’à voir avec les guimauves. Et merci de me rappeler mes exploits en pâtisserie, qui me confortent dans l’idée que la cuisine c’est pas mon truc. On ne peut pas exceller partout, n’est-ce pas ? Mais vois le bon côté des choses, à nous deux, on forme une personne parfaite… et avec plein de défauts, ajouta-t-elle avec un petit rire. La seule différence, monsieur le cuistot, c’est que si toi tu peux manier tes rouleaux à pâtisserie, moi mes flingues j’ai dû les mettre au placard. J’en deviens presque nostalgique quand je les démonte pour les nettoyer, ça craint d’être une guimauve pareille !

Puis, elle évoqua Maisie qui était sensée arriver bientôt. Tam avait eu l’occasion de se rapprocher de la fille d’Haytham depuis qu’il les avait présentées, bien qu’elles se connaissent déjà. Le père sur le tard réalisa soudain que sa chère descendance arriverait dans la journée et qu’il devait l’appeler. Hay n’avait pas de tête, il avait toujours tendance à zapper quelques petits détails. Néanmoins il eut une bonne idée pour contacter Marvin.

-Oui, la cabine téléphonique, c’est une bonne idée. Je te laisserai lui parler, j’aurais trop peur que son téléphone soit sous écoute et que ma voix soit identifiée. Quant à Maisie, je l’adore, et tu le sais. Et Maman l’adorera aussi, je suis sure qu’elle reverra Eileen en elle, elle a ses yeux.

Tam ne put s’empêcher de rire en le voyant quitter la pièce avec son téléphone portable dans le but d’appeler sa fille. Elle se demanda d’ailleurs pourquoi il ne daignait pas passer son appel dans la cuisine. Son regard se posa alors sur le beau pain d’épices à peine entamé qui sentait si bon. Elle s’approcha pour s’en couper un autre morceau, étant donné que le premier avait été fini par le cuisinier lui-même. Elle sentit soudain un coup de pied de la part du « truc » qui avait décidé de se manifester.

Saloperie !

-T’en perds pas une toi, hein ? Ecoute, il va revenir ton père, OK ? c’est pas la peine de tambouriner. Tu peux pas faire des gestes tranquilles pour une fois?Ce serait vraiment appréciable, je t’assure… En attendant, on va manger du pain d’épices, parce que si tu veux mon avis, ce soir on va avoir droit à la masse de courgettes dissimulées savamment dans une ratatouilles à la française… ou à l’irlandaise. Alors tiens-toi tranquille.

Se rendant compte qu’elle avait l’air complètement idiote à parler toute seule, ou du moins à une personne pour l’instant invisible, elle secoua la tête et grignota son morceau de pain d’épices.
Comme Hay ne revenait pas, elle en coupa un second, puis un troisième, si bien que sans s’en rendre compte, elle avait quasiment mangé les trois quarts du gâteau. C’est en entendant les pas du Marsien qui revenait qu’elle s’aperçut qu’effectivement, il allait sans doute râler. Elle se précipita donc à sa rencontre dans l’embrasure de la porte et afficha son fameux sourire qui lui permettait d’obtenir quasiment tout. C’était sans compter sur les quelques miettes restées au coin de ses lèvres qui pouvaient éventuellement trahir son petit méfait.

-Et si on y allait tout de suite à la cabine téléphonique ? Ce serait bien, comme ça ensuite on fait un tour pour aller prendre quelques déco de Noël en plus pour le sapin… Avoue que ça manque de guirlande lumineuse, vu qu’on l’a mise sur la rampe de l’escalier …

Elle lui prit les mains, essayant de le faire reculer pour qu’il n’entre pas dans la cuisine.

-Et puis tu as manqué à ton « truc », il n’arrête pas de me le faire savoir alors sois mignon et use de son charme inné pour lui dire d’arrêter de faire des pirouettes, tu veux bien, ma petite Guimauve d’amour ?

OK, là c’était sans doute un peu trop… Trop de guimauverie, ce serait forcément suspect.

-Un petit bisou ? demanda-t-elle toujours avec son sourire faussement innocent dans l’espoir de ne pas s’enfoncer d’avantage.


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Haytham Cassidy
Haytham Cassidy
CAPITAINE BEAU GOSSE
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CAPITAINE BEAU GOSSE

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MessageSujet: Re: (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé)   (hot) [La Nouvelle-Orléans 03/10/2016] Something has changed (terminé) - Page 5 EmptyDim 2 Avr - 21:37

Something has changed
La Nouvelle-Orléans
Hay ✧ Tam
C'est étrange, tellement que cela mérite d'être souligné. Étrange de se dire que ce grand gaillard qui cuisine avec délectation, savait à peine griller un toast un an auparavant. Étrange de le voir aussi heureux alors qu'il n'est pas de ceux qui adhèrent à la notion d'habitude, qu'il était jusqu'alors du genre à fuir toute routine. C'est tellement étrange de le voir sourire autant, alors que durant des années, il s'était interdit toute démonstration de ce genre. Tellement étrange de voir Haytham Cassidy aussi humain et pourtant tellement revigorant, tellement touchant, agréable de voir paraître cette petite fossette sur le menton, ses petites rides au coin des yeux, ce chaleureux sourire qui va de pair avec son regard enfantin et malicieux. Oui, c'est étrange lorsqu'on n'a pas l'habitude, mais l'on s'y fait et certaine ne vont plus s'en plaindre. Et c'est ce même regard malicieux qu'Haytham posa sur Tamara lorsqu'il évoqua sa période « sourire d'enfer » que la demoiselle ne manqua pas d'évoquer à son tour en préparant sa contre-attaque machiavélique. « -Pardon ? Répète un peu ! Une calculette graphique carrément ? Non, tu exagères là, j'avais deux trois boutons tout au plus. Et puis ce n'est pas moi, qui me cachais lors des soirs de tempêtes pour éviter de faire paratonnerre. Et ne dis pas le contraire, c'est vrai ! Bon par contre, je le confesse, c'était un peu de ma faute. Avoue quand même que tu étais contente d'avoir la calculette graphique sous la main pour te rassurer et dormir avec toi les nuits d'orage ! » A son tour, il lui fit un clin d'œil, convaincu de sa contre-attaque en bonne et due forme.

De toute évidence, Tam avait l'esprit ailleurs et comme à l'accoutumer, faisant preuve de précaution, le demi-dieu toujours avenant, la ramena à lui en tentant de trouver les bons mots pour la rassurer. C'était tout nouveau pour lui, autant que pour elle d'être ainsi rassurée. Juste avant ces retrouvailles, Hay n'était déjà pas très causant, mais se fichait pas mal de trouver les bons mots, il fonçait dans le tas, sans prendre la moindre précaution pour épargner son interlocuteur. Une maladresse, plus qu'une rudesse, qui s'était souvent retournée contre lui, au point de le faire passer pour un odieux connard qu'il n'était pas évidemment. « -Ok, je vais les laisser dans ta belle petite tête, mais si toutefois ils veulent sortir pour se faire entendre, ton mec n'est pas loin et peux te prêter une oreille attentive et ensuite essayé de dire n'importe quoi pour que les vilains chamboulements n'accaparent davantage les pensées de sa chérie, qu'il veut avoir rien qu'à lui aujourd'hui. » Sacré Haytham, il était loin l'odieux connard d'apparence. Le sourire de Tam balayant toutes les appréhensions et comme elle savait si bien le faire, elle introduit un nouveau sujet dans la conversation. Un sujet qui de toute évidence, manquait à la demoiselle, malgré toutes ses boulettes, malgré son look douteux, malgré le package dira-t-on. Haytham lui-même ne pouvait nier que l'absence de ce cher Marvin ne se faisait pas ressentir, mais il ne pouvait également nier le danger engendré par la reprise de contact.

« -Je vois bien que ça te contrarie tout ça. Écoute, je ne promets rien, mais on va essayer. Ne dit-on pas que noël est la saison des miracles ? » Mais en attendant, il avait une autre mission pour elle, le genre plus abordable et sans danger, sauf pour sa ligne, mais il se garda de communiquer cette information aux risques de s'attirer inutilement ses foudres. Et puisqu'elle se prêtait de bonne grâce à la dégustation, autant en profiter. « - Tu verras que mes poings ont d'autres vertus que celle de casser de l'agent de terrain. Aller goûte et donne-moi ton avis ! » Bien sûr, la demoiselle fut charmée par la préparation autant qu'elle l'était par le cuisinier, mais n'allez pas croire, en de telles circonstances Tamara Lond savait (théoriquement) rester objective. Et puis c'est évident que si la préparation eut été un désastre, Tam ne se serait pas privée pour le faire savoir à moins que ce ne soient les expressions de son visage qui ne la trahissent une fois encore. Oui, en plus de la connaître par cœur, le demi-dieu était aussi capable de traduire chacune de ses expressions et puis Tam étant mauvaise comédienne, il était facile de s'y retrouver. Par chance, une fois encore elle se laissa presque assaillir par l'orgasme, mais culinaire cette fois, ce qui donna des ailles à notre demi-dieu qui pensait déjà à la retraite de son mentor, en toute sympathie bien sûr saupoudrée d'un zeste d'ironie. « - Les pentes savonneuses ne sont-elles pas censées être glissantes ? Je suis encore debout non ? Bon ok c'est petit là, mais soft comparé à ce que tu viens de sortir et je vais m'arrêter là parce que te connaissant cette conversation va partir en life. D'ailleurs, ça a déjà commencé avec le rouleau à pâtisserie que je préfère avaler, ça sera surement moins douloureux. » Il posa aussitôt un doigt devant la bouche de l'humaine « -Non ne dis rien ! Ton esprit est aussi tordu que le mien et nul doute que tu te préparais à sortir une des conneries dont tu as le secret. »

Le rouleau à pâtisserie évincé de la conversation, la normalité put reprendre son cour et la fringale de Tam également. Et sans surprise, son dévolu se porta sur le chocolat, un aliment qui éveilla à nouveau de vieux souvenir au demi-dieu qui ne manqua de les partager le regard rieur. « - Ca c'est sûr que la cuisine ça n'est pas ton truc ! Mais pour ta défense, je dirais que tu excelles dans d'autres domaines que je vais éviter d'énumérer pour ne pas ébranler les quelques oreilles qui pourraient traîner par ici. Pour le reste, j'en suis presque désolé. Je sais à quel point tu y tiens à tes flingues. Promis dès que tu auras expédié le truc, je t'amènerai au stand de tir. Ça te va ? » Le sourire aux lèvres, il espérait amoindrir sa nostalgie. Le sujet tourna ensuite autour de Maisie qui devait débarquer sous peu, un détail qui semblait avoir échappé au fils de Mars qui ne manqua pas de jurer à une reprise comme il était d'usage lorsqu'il faisait son boulet. Il se devait dès lors de réparer son erreur en se ruant sur le combiné téléphonique pour appeler sa fille, il profita d'ailleurs de l'occasion pour faire savoir à Tamara qu'ils pourraient également contacter Marvin, mais par le biais d'une cabine téléphonique cette fois. Et avant de disparaître, puisque de toute évidence, il était encore tendu quant à la rencontre entre Maisie et une partie de la famille Lond, Tamara trouva les mots justes pour le rassurer définitivement. Ainsi, il ne put résisté à l'envie de l'embrasser pour la remercier, une fois encore, de son soutien et c'est ce qu'il fit « -Tu sais comme je t'aime toi ! » Le sourire aux lèvres, il quitta ensuite la cuisine, bien naïf de croire que Tamara se tiendrait tranquillement jusqu'à son retour.

Hay retourna donc au salon, préférant le fixe au portable pour des raisons plus qu'évidentes. Il composa ensuite le numéro de portable de sa fille et attendit qu'elle décroche loin de se douter de ce qui se tramait dans la cuisine. La conversation n'excella pas dix minutes, Maisie arrivant aujourd'hui cette dernière voulait avoir encore des choses à dire à son père. Ce dernier raccrocha donc le sourire aux lèvres et retourna de ce fait jusque dans la cuisine. « -C'est bon j'ai eu Maisie au téléphone… » commença-t-il en faisant face à une bien étrange Tamara. « -Pourquoi tu souris comme ça ? J'ai dit une connerie ? » Elle proposa aussitôt de se rendre jusqu'à la cabine téléphonique et renchérit le truc en proposant également d'aller faire quelques emplettes pour trouver de nouvelles décorations de noël. Cependant, un détail attira l'attention du Marsien. En effet, il venait de remarquer les quelques miettes au coin des lèvres de la belle brune, mais il se garda de dire quoique ce soit. À vrai dire, il était curieux de voir comment Tamara allait se dépêtrer de ce merdier. « -Donc tu veux qu'on aille prendre encore plus de décoration. Tu te rends compte qu'on y est déjà allé genre hier et avant-hier. Ça fait un peu beaucoup non ? » Cette fois, elle sortit l'artillerie lourde en optant pour le contact physique. En effet, la belle venait de prendre les mains de son demi-dieu essayant ainsi de le faire reculer pour qu'il n'aille pas plus loin. Et argument ultime, elle invoqua enfin « le truc » et pour le coup, l'espace d'un instant notre héros se laissa prendre. « -Attends attends ? » Oui chassez le naturel, il revient au galop, en l'occurrence, il était question de la suspicion d'Haytham. « -Ca fait trop de guimauveries d'un coup ! » Elle quémanda dès lors un bisou en dernier record, mais c'était trop tard. « -Ne me dis pas que tu t'es enfilé tout le pain d'épice. » Il parvint à l'écarter sans mal de son chemin et s'en alla constater l'ampleur des dégâts. « -Tam ! Merde, tu abuses là ! »
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