01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES GRECS ? Et bien c'est difficile comme question. Je pourrais les accuser de tous les maux qu'on en serait pas sortis de l'auberge mais franchement le seul dieu à qui j'en veux c'est mon père. Alors oui il s'est rendu utile la seule fois où je l'ai vu mais j'aurais préféré, même s'il est cinglé, qu'il descende  plus souvent sur Terre ne serait-ce que pour passer le bonjour ou pour daigner me filer un coup de main en aidant à m'occuper de Ma'. Mais bon faut pas trop en demander quoi... Heureusement que y'a Favonius, Aquilon et Auster pour être (plus ou moins) sympas avec moi.
Concernant les grecs ils sont réglo et en un sens j'aimerais bien vivre un peu parmi eux : les entraînements sont loin d'être aussi pénibles que les nôtres au Camp Jupiter et ils ont plus de place pour une vie à côté. Et puis comment ne pas apprécier des demi-frères et sœurs quand parmi eux se trouvent plusieurs potentielles conquêtes ? Plus sérieusement ils sont comme les Romains mais différemment programmés alors je vois pas pourquoi on ne pourrait pas s'entendre !

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DU CAMP JUPITER ? (FÉVRIER 2015) ÉTIEZ VOUS A LA COLONIE LORS DE LA DEUXIEME ATTAQUE ? (SEPTEMBRE 2015) Alors la nuit de l'intrusion du Camp Jupiter j'étais avec ma sœur en mission au Sud de San Francisco en train de combattre un groupe de harpies. Nous étions en un sens à l'abri de ce massacre... Ça a été un vrai choc de découvrir que trente-et-un de nos camarades étaient tombés sous des balles en or impérial et surtout que c'était des mortels à l'origine de ce bain de sang. Avec Rita nous étions abasourdis par les faits : comment des mortels avaient pu rentrer au Camp et surtout comment savaient-ils pour l'or impérial ? Suite à cette nuit les entraînements se sont intensifiés et les demi-dieux étaient à cran parce qu'on ne connaissait pas toutes les réponses.

Quant à la seconde attaque j'étais à la Colonie des sang-mêlés grecs mais pas à l'endroit où j'aurais dû me trouver… enfin pas au début. J'ai passé toute la soirée à draguer une grecque, fille d’Héphaïstos, que j'avais rencontré à plusieurs reprises de part une mission au but commun et la bataille contre Gaïa... Donc j'étais avec cette fille, quand des mortels sont entrés dans la Colonie et se sont invités à la fête. Au début j'ai rien entendu mais lorsque des cris de colère ont commencés à monter et que ma sœur est venue me chercher j'ai tout de suite su qu'un truc n'allait pas. Alors avec la demoiselle et Rita on a rappliqué et c'est là que les choses ont commencé à sérieusement déconner. Une hydre, des mortels tués et d'autres qui sont arrivés pour ensuite tirer dans le tas. J'ai faillis mourir cette nuit, j'aurais pu si la grecque que je draguais ne s'était pas interposée pour prendre la balle à ma place et elle aussi a faillit y passer.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  Vous allez trouver ça complètement insensé mais j'apprécie toujours les mortels, j'ai vécu parmi eux et j'aime énormément ma mère qui est une mortelle. Tout le monde me dit que les faits sont là : des mortels ont presque de tuer celle qui est devenue la fille d'Héphaistos et ils ont blessé ma sœur, se sont attaqué à nos demi-frères et sœur mais aussi à nos cousins grecs. Ça pourrait changer ma vision par rapport à eux mais non je crois qu'ils ne sont pas tous mauvais, c'est comme partout il y a des bons, des méchants et des modérés. En revanche en cas de danger je n'hésiterais pas une seule seconde à rendre justice aux miens et à protéger celles que j'aime. Puis d'ailleurs je veux casser du DLCEM !

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET IMPRÉVISIBLE QU'EST LE DLCEM ? Écoutes, mon canard en sucre. Je fais partie de la Douzième Légion Fulminata, je suis capable de déchaîner un ouragan et nous sommes alliés avec les grecs. Alors oui nous sommes en danger mais nous ne sommes pas tout à fait démunis face à cette menace nommée DLCEM. Je dis pas que ça sera facile comme combat mais notre meilleur atout c'est nous et notre rapprochement, et entre nous on a quand détruit des Titans et renvoyé Gaïa au Tartare donc on a vu pire comme ennemi.

PSEUDO/PRÉNOM •• Gwen. ÂGE •• 19 ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• DC. COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• J'adore:D AVATAR •• Noah Mills. SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• Non merci x) SI JAMAIS JE PARS •• j'autorise que les admins se servent de mon personnage entant que pnj dans les intrigues à venir.UN DERNIER MOT •• Hasta la vista, baby.

Hey, toi ! Oui, toi ! Tu sais que tu t'apprêtes à rentrer dans la tête d'un demi-dieux ? Oui ? Ah bon … ben si tu veux. Je te promets pas du palpitant avec des cliffanghers de malades mais certains épisodes de ma vie ont une intrigue a peu près similaire aux Feux de l'amour alors à mon avis tu t’ennuieras pas ou du moins j'espère que non. C'est mon histoire donc je te demande de bien t'installer et j'attends ta critique, n'hésites pas à la poster sur internet. Bon divertissement ma poule !

Des fois on a tendance à se demander comment on en est arrivé là, comment les choix ou les actions que nous avons pu commettre nous ont amenés à nous poser cette question. D'accord ? Et bien c'est un peu le cas à propos de ma naissance. Holà ! Je ne dis pas que ma mère ne m'aime pas, loin de là (ti amo mama!), mais sa grossesse était … à des années lumières d'être prévue surtout quand on a vingt-et-un ans et qu'à la base on venait dans cette boîte de nuit pour fêter un innocent anniversaire. Et cette dite grossesse était encore loin d'être prévue si « pompette » vous vous êtes laissée séduire par un quelconque bellâtre. Oui, il faut au moins un coup dans le nez pour coucher avec un inconnu *vérifie que la personne concernée par cette bavure ne se trouve pas dans les parages*. Vous avez aussi tendance à vous demander si vous n'avez pas été maudit par une personne que vous auriez vexée, pour tomber enceinte LA fois où vous êtes bourrée et que vous coucher avec un inconnu. Raah, les joies de Mère Nature et du Destin !
Enfin bref c'est de cette façon que Regina Visconti -ma mère adorée- est tombé enceinte et qu'elle a accouché de nous, Lorenzo et Margerita Visconti, neuf mois après l'épisode « Boîte de Nuit ».

Je n'ai que quelques souvenirs de mes premières années de vie, non pas que je dispose d'une mémoire défaillante mais c'est juste que : d'un j'étais trop petit pour me rappeler des insignifiants détails et que de deux j'ai surtout des souvenirs comme la première fois que Ma' nous a emmenés au bord du lac Michigan, un Noël en famille ou même la première fois qu'on est allés à la patinoire. En tout cas mes « gros » souvenirs ont commencés exactement un mois après l'anniversaire de nos cinq ans, à Rita et moi, qui avait été fêté en grandes pompes avec le quartier et s'était soldé par plein de cadeaux dont la VHS de Retour vers le Futur qui était sorti quelques années avant. Je continue. A cette époque et surtout dans un quartier italien, les gens se connaissaient depuis toujours et partageaient les repas dans de grandes occasions et quand j'ai vu cet homme j'ai tout de suite su -du haut de mes cinq ans et un mois- qu'il ne faisait pas partie de la faune locale : un type d'une trentaine/quarantaine d'année, les cheveux entièrement blancs avec un costume chelou aux motifs nuageux sans cesse changeants. Étant extraverti depuis toujours, je n'ai pas hésité un seul instant à l'aider en l'amenant voir ma mère parce que c'était « important » m'a-t-il dit. Important ou pas, quand je suis rentré avec l'inconnu ma mère était sacrément contente de le voir. Bien sûr c'est de l'ironie. -Encore un petit cliché, ma mère était en train de cuisiner et quand elle a vu le monsieur bizarre elle s'est tout suite saisie de sa spatule en bois (qui aura d'ailleurs un grand rôle dans mon éducation), s'est approché de nous avec rapidité et elle s'est mise à le frapper en se mettant à hurler de jolis noms d'oiseaux en italien. Et après qu'on ne vienne pas s'étonner du fait que j'adore me battre ! N'écoutant que ma dévotion envers ma mère je me suis mis à donner, avec une profonde conviction, de bons coups de pieds dans les tibias du malheureux, seule ma sœur est restée à côté à regarder la scène. Hé je vous vois venir avec vos réflexions du type "Quel crétin ce Enzo" ! Y'a prescription, ça fait vingt-cinq ans les cocos ! Je ne savais pas que le type en question était mon père. Et puis n'allez pas me dire que vous n'avez jamais pensé, ne serait-ce qu'une seule fois, à foutre une torgnole à votre père ... Toi, là-bas, ne lèves pas la main parce que je sais que tu mens. Bon, revenons à nos moutons si vous le voulez bien.
Une fois que l'envie de frapper fut passée, ma mère a baissé sa spatule et a demandé pourquoi il était là. Ce type mettais une plombe à venir au pourquoi il était venu parce qu'il finissait toujours par parler de lui tout en faisant les cent pas dans l'appartement -en plus à chaque pas il prenait littéralement de l'âge- et qu'à chaque fois qu'il s'approchait du but, c'est-à-dire la raison de sa venue, il repartait dans ses divagations sous prétexte qu'un objet lui rappelait un épisode de sa vie. Quand il a décidé que c'était le moment d'en venir aux faits, la réaction de ma mère a été l'une des plus bizarre que j'ai connus dans ma vie et moi je me posais des questions : c'est quoi un dieu ? Un romain ? Comme dans les livres que me lit Ma' ? Et c'est mon Pa' ? Il va de soi qu'à ce moment Rita et moi ne comprenions pas les enjeux de cette révélation, de mon j'étais trop jeune et puis j'étais trop occupé à jouer avec ma sœur ou à me déplacer de cachette en cachette pour observer les deux adultes. Ma' a ri aux éclats, croyant que c'était une blague de mauvais goûts et surtout ne croyant pas du tout aux paroles de ce vieil homme qui était pourtant jeune en passant le pas de la porte. Rien ne l'y obligeait, mais après tout il était venu jusqu'ici alors qu'il devait s'en moquer comme de l'an 40, il a donc décidé de faire une démonstration pour prouver la véracité de ses mots : comme si le fait de vieillir n'étais déjà pas une preuve que c'était un genre de magicien. Le top des réactions ? Ma' a blêmit avant de s'évanouir, Rita a écarquillé les yeux et moi j'ai sautillé de joie en criant « Pa' est un magicien ! Pa' est un magicien ! ». Quand maman a reprit connaissance, le type/papa s'est entretenu avec elle pendant des heures avant de disparaître sans dire quoi que ce soit.

Mon père n'est autre qu'Aeolus, dieux romain dont l'homologue grec est Eole, maître et régisseur des vents. Et ouais ça vous en bouche un coin ?
Récapitulons. Ce jour-là j'ai appris qui était mon père (même si j'ai rapidement oublié qu'il n'était pas magicien) et dans le même temps il m'a donné deux cadeaux auxquels je n'ai pas eu le droit de toucher avant que Lupa me contacte : un yoyo qui se transforme en glaive d'or quand on tire sur la ficelle et un bracelet qui se change en bouclier quand on appuie sur l'un des boutons qui permettent de le fermer autour du poignet. Ma sœur aussi reçu des cadeaux qu'elle n'a pas pu toucher avant le bon moment.
C'est la seule fois où j'ai vu mon père et en un sens c'est n'est pas si mal vu qu'il est un peu zinzin. Reprenons où nous nous sommes arrêtés si vous le voulez bien !

Les quatre ou cinq années qui ont suivie les révélations de mon père ont été quelque peu mouvementées. Pour commencer je me suis rendu compte que l'école était un véritable enfer sur Terre pour Rita et moi : on était incapable de rester en place plus deux minutes, moi plus que ma sœur et autant Rita a appris au fil du temps à lire l'anglais mon cerveau quant à lui était définitivement câblé sur le latin donc il n'y avait que dans ce cours où j'avais de bonnes notes. Les récréations étaient dignes de ces films de gladiateurs : je venais toujours me fritter auprès des caïds de l'école pour une raison ou pour autre et quand ils embêtaient ma sœur je peux dire que je ne répondais plus de moi. Alors, chaque soirs je rentrais à la maison couvert de bleus, les cheveux en bataille et les vêtements dans un piteux état et Ma' m'accueillait avec sa spatule en bois. J'ai été viré de presque toutes les écoles de la ville ...

Malheureusement plus on grandissait, plus maman devenait paranoïaque. Je vous arrête tout de suite. Ne commencez pas à dire « Quel ingrat avec sa maman »  parce que j'aime ma mère et j'ai une très bonne raison d'avoir utilisé ce mot! Apparemment la discussion entre elle et Aeolus ne concernait pas -que- la pluie et le beau temps. Je n'ai appris qu'une fois au Camp Jupiter que certains mortels ont la capacité de voir, à un degré plus ou moins impressionnant, à travers la Brume et il s'avère que ma mère à toujours eu la capacité de voir le monde mythologique avec une grande netteté. Alors, comme des jumeaux demi-dieux, enfants du maître des vents, avec une mère qui voit des monstres cela attire quand même plutôt bien les embrouilles, elle se dépêchait toujours d'aller faire les courses, de venir nous chercher à l'école et ce, jusqu'au jour où Lupa est entrée en contact avec Rita et moi. Je peux vous dire que ça surprend lorsque vous rêvez tranquillement de glaces et de Retour vers le Futur, lorsque vous êtes interrompu par une voix étrange. Quoi qu'il en soit nous étions tous les deux contactés par la déesse-louve et nous devions partir alors nous avons pris les cadeaux de notre père, un peu d'argent, puis nous sommes partis en laissant tout de même des explications à Ma', ce n'est pas facile quand on a à peine dix ans et qu'on commence à faire des choses étranges dignes de sorciers. Trêve de mondanités.
Nous avons suivis la voix de Lupa pendant des jours, prenant d'abord un car jusqu'à Salt Lake City, je dois dire qu'on a beaucoup inquiété les gens qu'on croisait parce que des mômes de même pas onze ans qui voyagent tous seuls ce n'est pas commun. Je vous rassure que nous nous sommes aussi inquiétés, vous seriez même étonnés du nombre de monstres qu'on peut trouver sur les aires d'autoroute ! Je me rappelle qu'un jour -ou plutôt une soirée- ça s'est vraiment corsé pour nous. Jusqu'à ce moment on était plutôt chanceux de voyager dans des cars où l'odeur corporelle des mortels pouvait passablement couvrir celle de notre ascendance divine, mais arrivés en Californie, à Clipper Gap plus précisément, nous nous sommes rendu compte qu'on avait beau être les enfants d'un dieu « mineur » nous attirions quand même les monstres. C'est comme ça qu'on s'est retrouvés à squatter chez mamie un peu spé qui nous a proposé de nous héberger chez elle le temps qu'on se repose. Est-ce qu'on s'est méfié de cette mamie ? Que neni ! Enfin moi je pensais plus à manger et dormir dans un vrai lit que de me méfier comme ma sœur a l'habitude de faire ...Tout se passait bien, j'étais gâté de délicieux gâteaux et d'un bon chocolat chaud fait maison, mais il a fallu que la vieille essaye de me tuer ! Non mais on peut pas manger tranquille ? Je dois dire que je dois une fière chandelle à Rita parce que sans elle et le vase qu'elle a brisé sur la tête de la vieille je serais mort et donc pas là pour vous raconter l'histoire. Ce à quoi nous avons été confrontés se nome Venti, ce sont des esprits du vent à tendance malveillante et à kidnapper du demi-dieu surtout s'il s'agit de la progéniture du dieu qui les contrôlent. Et comme un Venti n'est pas très souvent seul il fallut qu'on se carapate fissa pour éviter de finir en brochette.

Finalement, on a fini par arriver à la Maison du Loup, amochés mais en un seul morceau puis ont commencés six longs mois de rudes entraînements menés par la déesse-louve et ses enfants ainsi que les Lares qui chapeautaient un peu. 

On en a bavé avec Rita, chaque jour Lupa nous poussait à bout pour qu'on aille dans nos retranchements et chaque jour avec ma sœur on se soutenait mutuellement pour rester forts. Nous avons été entraînés à combattre ensemble et seuls, à manier parfaitement le gladius puis l'arc et la lance, en gros nous n'avons jamais été ménagés. Une fois que les six mois se sont écoulés nous avons été jugés dignes de rejoindre la Douzième Légion Fulminata et Lupa nous a laissés trouver le Camp Jupiter. Le chemin était laaargement moins long que celui pour arriver jusqu'à la Louve et il était tout aussi risqué parce que pendant ces six mois d'entraînements nos pouvoirs ont commencé à se manifester sérieusement parce que par exemple ma capacité à me téléporter rendait le trajet chiant, mais en même temps marrant. Quoi qu'il en soit nous sommes arrivés à destination poursuivis par de fichus crétins de basilics, la chance est définitivement un concept très abstrait dans le monde des demi-dieux ! C'est ce jour-là que j'ai compris qu'à part manipuler l'air je pouvais manipuler le vent pour créer des tornades, car sous le coup d'une méchante colère réveillée par le fait que ma sœur soit empoisonnée par ces créatures, j'ai créé une tornade qui a fait s'envoler bien loin les basilics.

Je vous accorde que comme entrée en matière face à des inconnus en armure romaine on a fait mieux et puis quelle idée de foutre l'entrée du camp entre deux tunnels, sur une autoroute. Je sais qu'avec l'entraînement de Lupa je devrais m'estimer heureux, mais quand même ! Passons. Je ne me rappelle pas exactement ce qu'il s'est passé ensuite, mais la légende raconte qu'après mon pétage de plombs et ma tornade je me suis évanouis. Nos demi-frères et sœurs ne sont pas bousculés pour se porter garants, déjà qu'on n'avait pas de lettres de recommandation nous n'avions pas vraiment le choix de notre cohorte et ce sont finalement deux légionnaires de la Cinquième cohorte qui ont "accepté" de s'occuper de nous. Avec les sceptiques du Camp Jupiter ma sœur et moi avons été officiellement revendiqué lors du premier repas, ça leur en a bouché un coin.

Vous connaissez Hunger Games ? (oui à cette époque ce n'était pas encore sorti) Et bien les jeux romains c'était à peu près la même chose, d'ailleurs je soupçonne l'auteure d'être une descendante romaine. Quoi qu'il en soit les Jeux de Guerre c'est quelque chose, vous pouvez me croire !
Après une année de Probatio bien mouvementée je suis devenu légionnaire à part entière et on m'a tatoué sur bras le SPQR de tout bon romain, une rose des vents symbole de mon père ainsi que la première barre qui représente ma première année au camp. Au fil de l'inscription de barres sur mon avant-bras je me suis perfectionnée dans l'utilisation de mes pouvoirs divins et dans le combat au gladius tandis que Rita se chargeait d'être parfaite dans le maniement de l'arc et de la lance et de temps en temps j'allais voir notre préteur pour lui quémander la permission de sortir du camp pour voir ma mère, parfois ça marchait et parfois je pouvais me foutre le doigt à un certain endroit et faire l'avion. Ma première grosse quête, je devais avoir quelque chose comme dix-sept ans, a été de rapporter les pommes de la Discorde. Je n'ai pas été déçu, mais alors pas du tout parce que non seulement j'ai dû y aller seul, mais en plus j'ai rencontré une fille tout a fait charmante -et qui a du répondant- en court de route et je n'ai pas pu m'empêcher de lui faire les yeux doux. Quoi qu'il en soit, après quelques monstres assez corsés et je suis revenu avec l'objet de ma quête et je n'étais pas peu fier.

Quand ma dixième année de service s'est écoulée j'ai décidé de retourner à Chicago pour m'occuper de ma mère parce que lors de mes visites elle avait tendance à oublier certains trucs comme fermer la porte à clefs, de fermer le robinet, etc. Et bien sûr les trois ans où je suis resté avec elle son état s'est dégradé à une vitesse folle : ma mère qui faisait partie des rares mortels à voir à travers la Brume était atteinte d'Alzheimer. Je suis optimiste, mais je peux dire que voir ma mère dans un tel état, à ne plus savoir où elle était voire même à ne pas me reconnaître et passer une journée sur deux le regard dans le vide, ça m'a fichu un sacré coup. J'ai essayé de me dire qu'elle devait rester à la maison, mais un jour, lors d'une crise de démence dont sont atteints les malades, j'ai dû me résoudre à l'emmener dans le seul endroit où je ne passerais pas pour un mauvais fils, un traître : à la Nouvelle-Rome. Au moins je peux garder un œil sur elle et on m'appelle quand elle se perd. A mon retour au camp on ne m'a pas posé de problèmes ma mère étant quand même la génitrice de deux demi-dieux et elle est une mortelle qui peut voir le monde mythologique, je l'ai fait s'installer dans une petite maison sympathique non loin du forum et je me suis vite réintégré parmi mes camarades.

Et ces dernières années ont été les plus mouvementées que j'ai connues. Tout d'abord, il y a eu Cronos et ses Titans, ça été vraiment quelque chose de faire partie des légionnaires qui sont entrés au Mont Othrys et se sont battus contre des monstres tous plus dangereux les uns que les autres. On a eu le droit à un moment de répit pendant lequel j'ai été nommé Centurion de la Cinquième Cohorte pour m'être battu comme un lion et pour avoir bien aidé en déchaînant des vents violents contre l'armée de monstres. Ensuite, il y a eu la guerre contre Gaïa et ses géants qui a été précédée de peu par la révélation de nos cousins grecs sur la côte Est des Etats-Unis -la deuxième nouvelle à tout de même été la meilleure de l'année- ça n'a pas été de la tarte parce qu'on a faillit s'étriper, mais on a finalement réussit à renvoyer la déesse au Tartare.

L'année 2015 à quant à elle faillit nous achever : des mortels se sont attaqués au Camp Jupiter et à la Colonie des Sang-Mêlés. Des mortels ! Non mais allo ?!
Le soir de la première attaque j'étais à Frisco avec Rita, pour déloger un groupe de Harpie et ça a été un choc de voir nos demi-frères et demi-sœurs morts ou blessés. Nous étions tous abasourdis. Comment ces gens avaient fait pour rentrer dans le camp aussi facilement ? Comment s'étaient-ils procurés des munitions en or impérial ? Telles étaient les questions qui nous hantaient et qui ont laissé leur place à une colère envers un ennemi invisible même si certains Lares déclaraient (encore) que c'était un coup des grecs. Même Terminus ne savait pas quoi en penser. Le même soir, nos cousins grecs étaient eux aussi attaqués.
La seconde attaque a eu lieu à la Colonie où une fête était organisée pour le départ de Bacchus -Monsieur D-. Encore une fois je ne sais pas si j'ai le cul bordé de nouilles, mais je n'étais pas avec les autres lorsqu'un mortel s'est introduit dans le camp, au milieu des festivités, non moi j'étais trop occupé à faire "ami-ami" -après avoir dragué une fille d'Aphrodite en début de soirée- avec une fille d'Hephaïstos fort jolie et sympathique que j'avais déjà rencontré quelques années plus tôt. Quand j'ai entendu des cris et que Rita est venue me chercher je me disais que ce n'était pas possible, je n'y croyais pas que cette menace ait le culot de se ramener.

Ce soir-là ma sœur a bien faillit mourir et cette fille du dieu du feu aussi parce qu'elle s'est interposée à temps entre moi et une balle. Je peux dire que la personne qui a tiré n'a pas fait long feu. Quoi qu'il en soit, ces personnes sont allées trop loin.

Plus récemment nous avons appris le nom de ce groupe de mortel qui a déjà tant décimé des nôtres : le DLCEM. Mais ce qui me surprend le plus c'est le nom d'un traître : Haytam Cassidy. Est-il réellement le traître qu'on dépeint ? Je ne sais pas, mais tout ce que je veux c'est de retrouver les mortels du DLCEM et leur réserver un chien de ma chienne qui les expédiera directement aux Champs du Châtiment.