01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES ROMAINS ? Ils les trouvent plutôt... Funs. Enfin, la plus part d'entre eux, il n'irait pas jusqu'à qualifier Hadès ou Mania de super drôles mais ils trouvent que la plus part d'entre eux mériterais une saga littéraire ou une série télévisée à leur effigie. Parce que les histoires de dieux, c'est tout de même super marrants. Il a bien faillis perdre foi lors des attaque du titan, puis de Gaïa, mais au final les dieux ont toujours été là, bien qu'avec un train de retard. Actuellement son engouement pour cette bande de joyeux fêtards à tendance à diminuer un peu depuis la première attaque des camps. Quant aux romains, ils sont plus strict, mais sympas dans le fond. Il se dit qu'il est plutôt bien tombé, et qu'il n'aurait pas tenu deux jours sans craquer là-bas.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE ? Il était hélas bien présent ce soir là et comme beaucoup des demi-dieux qui étaient présents et en mesure de se défendre, il a pris part aux combats qui faisaient rage à la colonie. Sa réaction première a été de vouloir planquer ceux qui n'était pas en mesure de faire face à l'attaque, et malgré lui il a du prendre part au combat quelques instants après la mort d'une personne qui lui était chère. Depuis cette soirée son entraînement n'a été que plus régulier, notamment à l'épée. Il n'était pas présent lors de la deuxième attaque, à la fête de monsieur D.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  Mise à part de son père qui était un odieux personnage, Evan n'a jamais haït les mortels. Depuis les attaques il ne se méfie pas réellement plus qu'avant, quand on est demi-dieux il faut savoir être prudent au quotidien, et pas que pour les mortels ! Cela ne l'empêche pas de sortir régulièrement de la colonie (étant majeur et vacciné, et moyennement dangereux avec ses dons, il est déjà plus libre de ces mouvements que certains) pour aller visiter New York, une ville qu'il découvre un peu chaque mois.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ? Maintenant qu'ils en savent un peu plus, pas vraiment. Enfin, moins si on veut être optimiste. Avant, ils ne savaient rien. Ce qu'ils voulaient, d'où ils venaient... Maintenant, ils ont un nom. Et les demi-dieux comptent bien en faire bon usage, les percer à jour et les arrêter, une bonne fois pour toute.

PSEUDO/PRÉNOM •• POLARIS ÂGE •• 20 ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? ••   ici Leanne    COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ••    AVATAR •• Jonhattan Whitesell UN DERNIER MOT •• merci Loïs pour le stock d'avatars

« Regarde mon chéri, regarde notre Angel vient de marcher ! »

Marcher était un grand mot. Avril Worthington secouait son mari dans tous les sens. Son fils d'un an avait – enfin- fait ses premier pas. Et maintenant il était par terre à tenter de croquer dans les cailloux du jardin. Il avait fais trois pas exactement. Mais pour Avril Worthington qui ne jurait que par son fils c'était beaucoup. Et dire que quand son cher mari l'avait ramené un soir de Juin, elle l'avait rejeté... Finalement elle l'aimait comme son propre fils. Elle lui avait donné le prénom d'Angel en hommage à son grand père et l'avait éduqué seule. Parce que son mari était un homme occupé. Il était l'une des plus grosses fortunes de Las Vegas et menait avec une poigne de fer un des casinos les plus prisés de la ville. Il n'avait pas une minute à consacrer à sa femme ni à son fils. Du moins, jusqu'à ce jour. Jusqu'à ce jour où Ash Worthington perdit tout. Absolument tout. Parier sur le mauvais cheval, il l'avait déjà fais. Perdre des millions aussi. Mais il avait tout de suite tout regagné. Parce qu'il était bien entouré et que les affaires marchaient. Sauf quand on venait de se faire rouler par un sois disant ami qui venait de racheter l'intégralité de ses locaux, employés et salles. Ash venait de tout perdre,  Ash était ruiné et Ash insulta sa femme avant de partir s'enfermer dans son bureau.



06. Il était la risée de l'école. Ou du moins, de ceux qui savait qui était son père et qui trouvait très drôle de voir son fils dans une école aussi mal fréquentée. Il fallait dire que sa famille était tombé très, très bas. Son père avait tenté de regagner sa fortune à coup de partis de poker onéreuse, en vain. Aux jeux de cartes il n'avait jamais été chanceux. La mère d'Angel était mal. Si elle en le quittait pas, c'était pour son fils. Parce qu'elle l'aimait et qu'elle avait encore besoin de résider quelque temps avec son cher mari pour être américaine. Et évidement ce détail n'arrangeait en rien son image au yeux des autres enfants de son âge, ni à ceux des parents.

« Ne fais pas attention à ce que dise les autres enfants mi angel. Te amo. » « Gracias mama... »

Son fils était tout. Il était trop gentil pour être brisé au quotidien. Ce soir là elle l'amena au cinéma avec les pourboires qu'elle avait gagné durant la journée. Son mari allait la gronder, encore. Il en avait marre de la voir gâter son fils au lieu de lui. Mais de toute façon, elle n'en avait que faire. Lui trouvait bien le plaisir auprès de femmes dont il ne se souvenait même plus le nom une fois la soirée passée.

« Où as tu trouvé ces billets mi pequeno ? » « Par terre mama, je le jure... » « C'est beaucoup d'argent mon garçon ! » « Mais ils étaient par terre mama ! »

Son père le regardait avec les yeux brillant et lui arracha les billets vert des mains et... le félicita. Évidement il venait de trouver plus d'argent qu'ils n'en gagnaient en un mois. Et sans un geste tendre envers son fils, fila les mettre dans son coffre. Mais Angel se sentait bien. Il avait l'impression d'avoir fais quelque chose de grand. Ce soir là, quand sa mère le mit au lit, son père la retint avant d'aller se coucher. L'idée que son fils avait quelque chose en plus lui trottait dans la tête. Après tout, sa mère était une déesse. Il l'avait toujours su. Et pas n'importe quelle déesse.

« Tu raconte n'importe quoi, la mère de mi Angel, une déesse grecque ? » « Avril écoute moi, si elle disait vrai, ce garçon va nous rendre riche ! » « Penses tu ! Je refuse de penser une chose pareil. » « Demain, demain je l’emmène avec moi, tu verras ! »

Et le lendemain, lors d'un tournois de poker chez un de ses anciens collaborateurs, Angel était là. Assit à côté de son père. Avril observait la scène de loin anxieuse. Son mari allait tout perdre, tout l'argent que leur fils avait trouvé.

« Tu veux que papa gagne, hein ? » « Oui papa. » « Tu vas porter chance à ton papa, hein ? » « Oui papa, je vais te porter chance ! »

Évidement il ne savait pas. Le gamin assit à côté de son père n'avait aucune idée de l'ampleur de sa promesse. Et ce soir là, Ash remporta tout. Les cartes étaient avec lui. Les cartes avaient tout pour qu'il gagne. Il rafla le pactole. On le félicita. On l'adula même. Jamais ses amis n'avait vu autant de chance, autant de justesse en une seule partie. Et Avril donna raison à son mari. Leur fils était un demi-dieu. Et son Angel allait être réduit au statut de patte de lapin pour son propre père.


7. « Papa, je veux pas... » « Mais tu vas te forcer, et porter chance à ton père. Avril, maquille le un peu mieux, tu veux ? » « Mama... »

Son père sortit de la voiture en sifflotant tandis qu'Avril ouvrait sa palette à maquillage. Encore une idée tordue de son père. Le mois dernier il l'avait traîné dans un casino, l'avait assis sur ses genoux pendant quatre heures et ne s'était plus séparé de la machine à sous. Évidement ils étaient devenus riches comme Crésus. Et cette fois ci, c'était son ancien lieu de travail qu'il visait. Un concours de petites filles, des minis miss, y était organisé. Alors Angel était là pour représenter la nièce de l'ex patron déchu. Ash n'avait plus le droit d'accès à son ancien casino. En revanche, rien n'empêchait sa petite ni-ce de participer au concours. S'il gagnait, on lui offrait une semaine dans une suite de luxe à lui et son « oncle et sa tante ». Semaine pendant laquelle Ash pourrait fouiner, fureter avec ses anciens collaborateurs à la recherches d'une faille.

« Mama ça me gratte... Je veux pas de perruque... Je suis pas une fille mama, lâche moi... » « Angel... Soit gentil ou papa va se fâcher. » « Je veux pas qu'il se fâche. Ni qu'il te fasse mal. » « Alors laisse moi faire mon chéri. »

Elle avait les larmes aux yeux, son fils le voyait bien. Elle était fière de son travail, il était parfait. Nul ne verrais la supercherie à moins de lui ôter ses froufrous. Le concours de passa terriblement bien. Par chance, celle qui avait le plus de chance de son côté tomba malade, vomissant partout sur la scène. Par chance, une des jurys qui allait sans nul doute voter contre sa prestation  reçus un appel urgent de chez lui. Et la chance fut avec lui quand les votes le désignèrent vainqueur.  Il se sentait fatigué. Il savait que tout venait de lui, cette bonne fortune, cette chance... Et il savait que cela l'épuisait.


08. Comment son père en était arrivé là, grâce à sa grande chance. Les journaux locaux l'avait d'ailleurs renommé l'homme le plus chanceux de Las Vegas. Son empire s'était écroulé, mais il avait fait face et grâce à l'amour que lui portait sa femme et son fils, il avait reconquis son ancien territoire.

« Ton fils est malade, pas ce soir Ash. » « Il me le faut. Je reçois un gros client, il faut qu'il gagne le lot, sinon il ne restera pas. » « Mais il est malade ! Qu'est ce que tu ne comprends pas ! Tu lui en a demandé beaucoup, tu l'épuise, tu l'uses, ton fils n'est pas un jouet. » « Et que je sache, tu n'es pas sa mère. Dégage. »

Il poussa sa femme et entra dans sa chambre où son fils dormait. Il l'attrapa par le bras et le traîna dans la salle de bain. Il le coiffa rapidement, ignorant les toussotement de l'enfant, lui ordonna d'enfiler sa plus belle tenue et de le rejoindre dans le hall. Et Angel obéit. Il avait envie de dormir, de se reposer. Il était blême mais pourtant, il rejoint son père tremblotant. Ce soir là, il se força. Il donna tout. Le client remporta tout. Et Angel fut amené en urgence à l’hôpital par sa mère tandis que son père fêtait sa nouvelle victoire avec ses nouveaux amis.

« Papa va venir me voir ? » « Oui, bien sûr mi pequeno ! » « Tu mens mama... Tu mens. Papa ne ne m'aime pas. » « Mi angel... » « Papá me odia ! Es justo un flojo ! Por qué madre ? Por qué ?Por qué le dejas hacer ? No quiero ya ser enfermo ! »

Avril essaya de calmer son fils, rien n'y faisait. Il s'agitait, pleurait. L'infirmière affolée sortit de la chambre pour aller lui cherchait à manger, pensant bien faire.

« Et ce gamin, il veut pas causer Anglais un peu ? »

Ash était enfin là, l'air nullement affolé par la situation. Juste terriblement... Embêté d'être là. Il n'aimait pas quand son fils parlait une langue (à toute vitesse) qu'il ne s'était jamais donné la peine d'apprendre. Il ne comprenait pas et il n’aimait pas ne pas comprendre.  Épuisé l'enfant s'était à nouveau endormis dans les bras de sa belle mère. À ce moment là Avril réalisa qu'elle avait envie de s'enfuir. De partir loin de cet homme. Dans deux mois, ses papiers seraient enfin réglé. Cette procédure qui avait mis tant d'années à se finaliser... Elle serait citoyenne américaine, et elle emmènerait Angel loin de ce monstre.


10. « 10 ans mon chéri, 10 ans ! Qu'est ce que veux mon grand garçon pour son anniversaire ? » « Un jeu de cartes maman ! » « Angel, tu peux choisir quelque chose de mieux que des cartes ! » « Je voudrais des cartes, s'il te plaît. Et une soirée avec toi. » « Entendu mon chéri ! »

Le film avait été génial. Il n'était jamais allé au cinéma avant, sa mère avait voulu lui faire une surprise, elle avait bein réussis. Bien évidement son père n'avait pas été de la partie, mais il s'en moquait bien. Sa mère était là, le sourire qu'elle avait sur le visage depuis le début de la soirée n'arrivait pas à disparaitre alors il se sentait bien. Incroyablement bien. Quand ils rentrèrent, ils souffla ses bougies. Sa mère avait fait le plus de tous les gâteaux, impossible de faire mieux, le petit Angel en était persuadé. Il avait envie de feu d'artifice. Ils pouvaient en faire sur le toit de leur immeuble, il le savait. Et sa mère en pouvait pas lui refuser. Alors elle descendit de chez eux en vitesse pour aller en acheter au plus vite. C'était la meilleure soirée d'anniversaire. Qui s'arrêta au moment même où son père rentra l'air furibond d'une de ses soirées.

« Tu aurais du être là gamin... » « C'est mon anniversaire papa. » « Je m'en fou, tu sais qui je suis ? L'homme le plus chanceux de Vegas. Tu sais pourquoi ? Parce que mon fils est un... un je sais pas quoi. Et aujourd'hui ? Aujourd'hui mon fils me laisse tomber pour quoi ? un gâteaux raté et quelques bougies ? » « Mais c'est mon anniversaire, j'ai dix ans ! » « Mais j'en ai rien à foutre ça mon gars, tu es mon fils, tu fais ce que je te demande. » « Mais... » « Mais, mais, mais... regarde toi, tu n'es rien sans moi ! C'est papa qui joue, papa qui empoche, et papa qui te donne tout ça ! Tu vas voir tu vas... »

Ash Worthington se cassa la figure en se prenant les pieds dans son tapis de manière... Magistrale. Quand il essaya de se relever en s’appuyant sur sa table basse en verre, elle céda sous son poids, se craquelant et lui éclatant à la figure. Angel poussa un cris, couru se réfugier dans le premier placard venu tandis que son père hurlait dans le salon. Les morceaux de verres s'étaient plantés dans sa chaire, mais rien ne l'arrêtait, son fils allait se prendre la raclée du siècle. Il hurla son prénom, Angel entendit de nouveau un grand boum. Ash venait de se manger le mur en glissant sur ses chaussures. Ils entendait ses pas se rapprocher. Il venait vers la cuisine, bon sang il venait vers la cuisine. Angel ne bougeait plus. Il respirait à peine. Il l'entendait fouiller dans les placards. Il était fou, bon sang, c'était la fin... Pourquoi sa maman prenait-elle autant de temps ? Alors Angel bondit de sa cachette, son père hurla en le voyant et une assiette lui passa au dessus de la tête. Il se plaqua au sol en hurlant et rampa hors de la cuisine, évitant tout les objets que son père lui balançait en hurlant toujours plus fort. « Non non non... »

« Tu vas voir gamin ! »

Sauf qu'il ne vit jamais rien. Il se contenta d'entendre. D'entendre son père se rattraper contre l'évier après une énième chute malheureuse sur des débris d'assiette, de l'entendre appuyer sur le bouton des broyeur de déchets, d'entendre que sa cravate un peu trop longue traîner trop près de l'évier où reposait l'appareil et d’entendre les cris étranglés de son père. Ce fut sa mère qui stoppa la machine. Trop tard. Les mains tremblante elle n'osa pas toucher le cadavre de son mari mort étranglé avec sa propre cravate. Son regard passa de lui à Angel, encore et encore. Elle avait toujours su quelque part que son fils n'apportait pas que la chance et la bonne fortune. L'inverse était aussi vrai quand il avait peur ou qu'il se sentait en danger.

15. On avait classé l'incident comme accident domestique. Et qui était vrai, en somme. Et en voyant les dégâts, les inspecteurs avaient eu vite fait de comprendre que la vie du fils Worthington était menacé. Et deux semaines plus tard Avril et Angel avait emménagé plus au nord de l'état. Un an s'était écoulé depuis la mort du père, un an pendant lesquels Avril avait apprise qu'elle était enceinte de ce monstre, mais qu'elle décida de garder l'enfant. Angel avait une petite sœur, petit sœur qu'il aimait plus que tout au monde. Mais la vie d'un demi-dieu n'était pas sans embûche et pour la première fois en onze ans d'existence loin des tracas mythologiques, Angel tomba nez-à-nez avec un monstre et en échappa de peu.  Ils avaient déménagé, à Las Vegas de nouveau, mais Avril savait que ça n'y changerait rien.

« Luna attend ! »

Luna Worthington adorait faire courir son frère en bourrique et ça, depuis qu'elle savait marcher et parler à peu près correctement. Sa mère les observait de loin, tandis qu'elle prenait le thé avec un type étrange, arrivé ce matin devant chez eux. Il disait avoir la solution pour lui, pour lui offrir une vie meilleure. Et Angel refusait. Il refusait d'être loin de sa mère, et de Luna. Le satyre, puisqu'il en était un, usa de tous les meilleurs arguments qu'il avait en sa position. Dave de satyre. Et Angel se laissa convaincre. Dave repasserait demain avec son moyen de locomotion. L'endroit dontil parlait était à l'autre bout du pays et visiblement, il avait d'autres gens à récupérer.

C'était un bus. Un bus scolaire. Jaune pétant, auquel il manquait un bout de rétro. Et il était tagué sur l'avant. C'était du grec, le genre d'inscription qu'Angel ne mit que deux secondes à déchiffrer. « El bus de Dave, ça claque ! » Minable. Mais il ne fit aucun commentaire.

« Aller Angel, on monte dans le bus ! » « Evan. Pour toi c’est Evan patte de bique. »

Seule sa mère le nommait Angel. Et Luna. Personne d'autre. En plus il le prononçait avec un accent terrible qui n'avait plus rien d’hispanique, c'était terrible. Il monta dans le bus, après une dernière étreinte avec sa demi-sœur. Elle lui promit de prendre soin de leur mère et Angel ne pu s'empêcher de sourire. Le bus n'était pas trop rempli, s'il avait bien compris, il n'en était qu'au début du voyage. Le satyre avait lancé un pari fou avec Dionysos (le directeur de la colonie s'il avait bien compris), de récupérer autant de demi-dieu qu'il y avait de siège dans son foutu bus. Pour le moment seul un garçon et une fille était assis au fond du bus. Le garçon avait un tee shirt nike vert anis, des basket complètement défoncé assortis de lacets orange. Ses cheveux roux était à peine coiffé (et c'était un grand mot). L'air blasé qu'il avait sur le visage n'inspira pas confiance tout de suite à Angel. La fille à côté de lui semblait plaisanter sur les tâches de rousseurs de ce dernier. Elle portait un mini short en jean, une paire de converse assortis et un débardeur blanc. Et ce fut la première à venir le saluer. Elle l'entraîna au fond avec eux et l’enfonça dans un siège.

« Je m'appelle Juliet, et lui, c'est Steven. » « Evan, enchanté. »

Et le bus démarra, Dave le satyre lança Sexy Chick à fond dans le bus et Evan se demanda subitement ce qu'il foutait assis là.



Etat : Nevada.
Inutile de dire que le bus était bien plus qu'un bus. À l’intérieur il (Dave le satyre qui ne faisait pas que conducteur mais aussi aménageur d’intérieur et pro de la déco) avait aménagé des couchettes qui pouvaient se replier, des tables de jeux et un toilette. La douche se faisait à l’extérieur. Faute d'avoir d'autres gens à qui parler, Evan se retrouva bien obligé de faire la causette au deux étranges personnes qui avaient entamé le voyage avec lui. Steven était une pipelette.

« Moi je viens de Washington, l'état hein ? Pas la ville ha ha ha ! J'étais seul avec Dave au départ, c'était insupportable, j'ai du entendre ses exploits au mois mille fois ! Il pense que je suis un fils d'Hermès mais honnêtement ? J'en doute. Pis mon père j'le connais quoi, tu vois ? J'ai jamais rien chouré d'toute ma vie ha ha ha ! » « Moi je viens de Salem, en Oregon. » « Moi je... » « Las Vegas ! Attend mais c'est juste trop ouf mon gars. Las Vegas. Wouah. Vegas. » « C'est bon Steven, on a compris. »

Finalement, il se mit à les apprécier. Il fallait dire que malgré sa grande gueule, Steven était un garçon terriblement cultivé et très intéressant à écouter. Quant à Juliet, en dehors du fait qu'elle était super mignonne  (oui, il avait un faible pour les yeux vert amande et les cheveux châtain) elle était dotée d'une incroyable mémoire. Bon niveau culture elle battait aussi Steven. Cette fille donnait l'impression d'avoir avalé toute une encyclopédie. Et Dave semblait trouver leur petit voyage cool. Alors ce fut avec grand plaisir qu'il prit le temps de descendre en Arizona. Il avait sa fameuse petite carte sur laquelle des points rouge symbolisant une possible présence semi-divine. Juliet lui avait bondit sur les genoux.

« J'ai toujours eu envie d'aller en Arizona ! » « Tellement, moi aussi, genre... mes parents n'ont jamais voulu mais je... » « La ferme Steven », tous en chœur.


Etat, Arizona.
Juliet avait raison, c'était un chouette endroit. Elle en avait profité pour renouveler sa garde robe, elle était partis avec trop peu de vêtements visiblement. Demain elle fêterait son seizième anniversaire et Steven son quinzième. La chance de croiser deux demi-dieu nés le même jour et de rester coincé avec eux dans un bus était infime, mais la chance ne lui manquait jamais. Ce fut en Arizona qu'il récupérèrent Louise. Elle avait neuf ans et avait déjà la langue bien pendu. Ni Juliet ni lui n'eurent de doute, elle s'entendit aussitôt avec Steven. Et après de nombreuses heures passées sur des routes qui semblait infinies (droite, toujours plus droite, la seule chose qui changeait était la forme des roches qu'ils croisaient) Dave leur annonça qu'ils avaient rendez-vous au Nouveau Mexique. Avant de partir il envoya un long courrier à sa mère.

État, Nouveau Mexique.
Au niveau des paysages, le nouveau Mexique était assez semblables à l'Arizona. Ou du moins ce fut le point de vu d'Evan et celui de Steven. Juliet se borna à leur raconter toute l'histoire de cet état, en long, en large et en travers. Mais Steven et lui savaient très bien qu'elle avait lu tout ça dans le guide touristique de Dave. Elle avait juste une super mémoire et enregistrait tout ce qu'elle lisait ou entendait. Louise quant à elle avait attrapé tellement de coup de soleil que Dave se bornait à la surnommer "petite tomate". En réponse à quoi Louise avait mis de la teinture dans son shampoing et le satyre avait passé trois jours avec les jambes rose fushia.

« Agua, for pavor ! » « Non mais... Tu n'y es pas du tout. » « C'est facile pour toi, t'es bilingue ! Aqua ! Aqua for favor ! » « Por, c'est por pas for ! » « Ja ja... » « Non, si si. » « Hein ? » « Steven ? Laisse tomber. »

Juliet s'était mise à rire en entendant Evan tentant de donner des cours de langue à Steven. Ici on parlait l'anglais aussi bien que l'espagnol ce qui lui donna une bonne raison de crâner devant ses camarades qui eurent comme seule réaction celle de vouloir apprendre cette nouvelle langue. Heureusement pour lui, quand il récupèrent Tatiana, ce fut elle qui se chargea de l'apprentissage de l'espagnol. Steven était le pire des élèves, il laissait ça à quelqu'un de plus patient que lui.

« Prêt à rentrer au Texas mes amis ? » demanda Dave, qui n'avait une fois de plus, plus les yeux sur la route.

État, Texas.
Cela faisait exactement deux mois. Deux mois qu'ils étaient sur la route. Ils avaient fais de longues haltes à chaque villes. Dave disait que c'était pour voir du pays. Il disait qu'une fois à la colonie, ils n'auraient peut-être pas la chance de sortir voir autant de paysages différents. Et Evan était plutôt content de faire partis du voyage. Il n'avait jamais voyagé autant. Tout ce qu'il connaissait avant ça c'était Vegas. Au Texas ils récupérèrent deux demi-dieux, Mike, treize ans et plus au nord de l'état Anaïs, dix sept ans. Tous dans le bus ignorait leur parents divins alors ils pariaient les uns sur les autres.

« Fille d'Athéna ? Sérieux ? » « Juliet, je trouve que tu correspond bien ? » « Et moi Evan, qui serait ma mère ? » « Steven, tu es un mystère pour l'humanité » rigola Juliet. « Mmh, hé bien faute de dire Hermès puisque ton père est mortel je dirais... » « Héphaïstos ! » « Hé, t'es pas sympa ! »

Evan éclata de rire. Steven n'avait jamais manifesté quoi que ce soit. Tout le monde connaissait le don d'Evan pour avoir plus de chance que les autres, on savait que Tatiana pouvait obtenir ce qu'elle voulait en battant des cils, que Juliet avait une mémoire formidable et une très grande intelligence, que Mike courait à la vitesse de l'éclair, qu'Anaïs faisait pousser des graines plus vite que la moyenne et Steven... Steven restait un mystère. Evan devait bien l'avouer, ce garçon le laissait bien souvent perplexe. Il l'adorait, Steven était de loin un des meilleurs amis qu'il n'avait jamais eu, tout comme Juliet. Et cela le rendait triste de ne pouvoir deviner son parent divin. Ce soir là alors que Dave animait une énième soirée mime dehors autour d'un feu de camp, Steven était resté bouder à l'arrière du bus.

« Hé... Steven ? » « Chui pas d'humeur. » « C'est pas grave de pas savoir tu sais ? Rien n'est sûr pour les autres non plus. » Il s'assit sur le siège à côté du siens. « On restera amis, même si j'ai un parent nul ? » « Aucun dieu n'est nul ! Enfin je veux dire, ils sont tous différents ! Le tiens sera forcément génial. » « Mouais... » « Aller, viens là. »

Il prit Steven dans ses bras. Il ne l'avait jamais vu déprimé et clairement, cela lui faisait de la peine. Pourquoi les dieux attendaient-ils qu'ils soient tous arrivés à la colonie pour les revendiquer ? Dave lui avait dis un jour que les dieux s'étaient posés un tas de règles pour éviter un tas d'ennuis. Mais revendiquer leurs enfants n'en faisait visiblement pas encore partis.

« C'est là que tu m'embrasses non ? » « Rêve pas non plus mon gars. » « Oh bah, au moins j'aurais essayé ! » « Crétin va... ! »


État, Oklahoma.
Troisième mois. Comment expliquer rapidement pourquoi la bande de demi-dieux étaient restée un mois entier au Texas ? Pour faire simple, Dave le satyre était partis danser un soir. Et il avait rencontré la femme de sa vie. Une autre comme lui qui vivait sa vie seule depuis quelques années. Évidement, coup de foudre. Tous le monde dans le bus avait trouvé ça très drôle. Jusqu’au jour où Dave, transit d'amour avait carrément emménagé chez sa belle. Alors le petit groupe de demi-dieux avaient tenté de lui faire entendre raison. Il leur avait fallu un mois pour le résonner. Mais ce fut seulement quand il la demanda en mariage en rappant au beau milieu d'un restaurant (oui oui, si rapidement et de manière si ridicule) et qu'elle prit ses jambes à son coup que Dave, le cœur en miette se décida à reprendre sa route. On l'entendit geindre et pleurer trois jours d'affiler, se lamentant, décrivant en boucle sa chère et tendre. Bref, pendant quelques jours Dave avait été la pire des compagnies. Seul Tatiana avait le courage de l'écouter parler de sa belle aux pattes chèvres durant toute la nuit.

« Ah Evan, tu es là ! Avec Steven on te cherchait... » « J'avoue, j'ai fuis Dave, j'avais pas envie d'écouter encore une fois l'histoire de la pire des demandes en mariage. » « La même. De toute façon il a réussis à avoir Steven, on est tranquille. » « Il y a donc un dieu là-haut qui a entendu mes prières ! »

Elle rigola avant de venir s'asseoir à côté de lui. Juliet avait quelque chose de changé depuis quelques temps. Elle avait certes coupé ses cheveux toute seule, et à présent elle avait des mèches plus courtes que les autres, mais elle semblait... différente.

« Tu as peur qu'on ne la voit jamais cette colonie, hein ? » « Un peu. Je commence à avoir des doutes. Mais d'un côté, j'aime beaucoup ce qu'on est en train de vivre, tu vois ? Toi, moi et Steven, peut-être qu'à la colonie on ne sera plus si proches tu vois ? » « T'es un abrutit Worthy. » « J'aime pas que tu m’appelle comme ça... » « Et c'est pour ça que je le fais andouille. » « Tu n'as pas répondu. » « Evan, je n'arrêterais pas d'être amoureuse de toi comme ça, du jour au lendemain. Et demande à Steven, je pense que c'est la même chose. » « Mmmh.. » « Hé, j'aurais pas appris l'espagnol si ce n'était pas pour te faire plaisir banane. Tu crois que j'avais que ça à faire ? » « Étrange comme technique de drague. » Elle lui déposa un petit baiser sur les lèvres en souriant. « Oh, les amoureux ! Oh ! Y'a votre copain qui se fais taper dessus par Dave ! » Tatiana, ou la fille qui ne tombait jamais au bon moment. « C'pas vrai... » « Il a du lui faire une remarque déplaisante... »

Et ce fut le plus naturellement du monde qu'ils retrouvèrent Dave sur le dos de Steven qui s’agitait dans tous les sens, lui hurlant tous les jurons qu'il avait en sa possession, et lui tapant la tête.

La Colonie.
« On est arrivé ? Vraiment ? » « C'est décevant... » « Moi je pensais que c'était un peu comme un hôtel... » « T'es jamais content Mike » « Mais c'est un peu paumé au milieu des bois non ? » « Les enfants ! Nous sommes arrivés ! » « On avait compris Dave mais... » « Hé bien allez-y, entrez donc ! »

Aucun n'osa faire le premier pas. Ce fut à Dave d'ouvrir le bal en sautillant joyeusement. Stevens avait attrapé sa main, soudain mal à l'aise. Le Colonie ne ressemblait pas du tout à tout ce qu'il avait pu imaginer.. Les pensionnaires fut à la fois surpris et ravis de voir arriver autant de nouveau d'un coup. Et le soir même, ils furent tous revendiqué. Sans grande surprise Tatiana alla rejoindre les Aphrodite, Juliet les Athéna, Mike les Hermès suivit de Louise. Et sans grande surprise non plus Tyché revendiqua son fils à la fin de la soirée. Le point d'interrogation c'était Steven qui attendait patiemment que quelqu'un se manifeste. Et au moment de rejoindre le bungalow des Hermès pour y passer sa première nuit, une déesse se manifesta. Déméter. Pour une surprise, s'en était une. Jamais il n'aurait cru que Steven puisse être le fils d'une déesse comme elle. Il ne le cacha pas, son petit ami fut un peu déçus. Le soir même il envoya une lettre à sa mère. Il se devait de tout lui raconter.

« Ils se moquent toujours comme ça de toi ? » « Je peux me défendre Evan. » « Non sérieusement, si tu à besoin d'un coup de pouce... » « Evan. » « J'ai compris, ça va... » « Ils vont s'y faire, c'pas compliqué à comprendre, si ? »

Évidement qu'il ne l'écouta pas. Et si l'équipe confectionné par un des demi-frère de Juliet échoua lamentablement au concours de tir à l'arc, ce ne fut pas pour rien. Et pour bien accentuer le tout, les malheureux participants virent leur journée pourrie de A à Z. On embêtait pas impunément la copine d'un fils de Tyché. Surtout pas quand cette dernière avait tendance à se vexer très facilement. Et l'avantage quand on sortait aussi avec un fils de Déméter, c'était que les blagues étaient largement dédoublées.

Et le temps s'arrête,
Pétrifiant de peur
Deux âmes en fleurs

18 ans. Première attaque de la colonie.
« Dis moi que tu as vu Juliet je t'en prie... » « Elle est introuvable Evan va te mettre à l'abri, dépêche toi ! » « Non, je la trouve d'abord ! »

C'était le chaos. Ils avaient surgis comme ça, au beau milieu de la nuit, sans prévenir. Qui étaient, que voulaient-il il n'en avait pas la moindre idée. Ce qu'Evan savait, c'est qu'ils tuaient tous sur leur passage et que sa copine était introuvable. Il attrapa la main de Steven et fonça dans le tas. Ni lui ni Evan ne laisserait tomber Juliet. Elle s'était blessé au dernier entraînement, le soucis était que l'infirmerie était déserte. Elle avait du vouloir sortir pour apporter son aide.

« Evan ! »

Elle avait surgis de nul part, toujours son bras et écharpe et les cheveux en bataille. Elle tremblait, pleurait toute les larmes de son corps.

« On se repli, on va chez les Nyx ! »

Un bungalow reculé ferais l'affaire pour servir de cachette.

« Les autres Evan, il faut aider les autres ! » « On a pas le temps Juliet ! » « Je te mets à l'abri, et je vais aider les autres écoute, tu reste avec moi tu... »

Il eut une détonation et du sang gicla sur son visage. Steven hurla, et quand à Evan, il fut impossible de l'imiter. Sa voix ne lui obéissait plus. Juliet lui tomba dans les bras, morte. Il n'entendait plus rien, il sentait juste Steven le tirer en arrière, le traîner. Lui restait accroché au corps sans vie de la fille d'Athéna. Il lui était impossible de la lâcher à présent. Il y avait trop de bruit, trop de sang, il avait tout ce sang sur le visage, le sang d'une fille qu'il avait tant aimé.

Tout est différent
Et pourtant pareil

« Je suis désolé pour... Pour Juliet. »

Le lendemain faire le bilan fut... compliqué. Il était resté près d'elle toute la nuit à sangloter. Steven n'avait pas pu. La Juliet autrefois si jolie avait un trou sur le côté du crâne, elle était méconnaissable. Elle n'était plus rien. Juste un bout de... Tu aurais pu la sauver Evan. Elle était où ta chance légendaire hein ? Il le savait, sa chance légendaire lui avait sans doute permis d'éviter une balle. Que Juliet avait pris à sa place. Elle était la douceur incarné. Intelligente, belle. Ce que tout les gars voulaient. Et on le lui avais prise. Quatre ans de bonheur avec elle tout simplement envolé. Et personne ne pourrait ne lui rendre.

« Adieu Juliet, je suis désolé... »

Les rêves s'arrêtent
À commencer là
Où, pour toi et moi,
Il était une fois,
Les enfants du Bus

19. « Tu comprends j'espère... »

Evan haussa les épaules. Ils y étaient. Steven avait fais son sac le matin même. Trois mois s'étaient écoulés depuis la tuerie qui avait eu lieu ici, mais aussi chez leur amis romains. Il comprenait au fond que son ami ne veuille plus rester ici. Tous les deux n'arrêtait pas d'y penser. Au corps sans vie de Juliet. Elle hantait ses nuits depuis trois mois. Mais que Steven parte... Oui, il avait trouvé ça égoïste. Il avait perdu sa copine. Il perdait son petit ami.

« C'est juste que je... Je peux pas rester ici. Et être avec toi je... Je la vois en permanence quand on est ensemble. Je peux pas. » Il détourna le regard quelques instants, sans doute pour refouler une envie subite de pleurer. « Tu vas aller où ? » « Au Nouveau Mexique. J'ai eu un bon prof d'espagnol », rigola t-il. « Tu vas me manquer Steven. Tu me promets qu'on reste en contact ? » « Évidement ! » « « C'est là que tu m'embrasses non ? » « Cette phrase me dis quelque chose... » « T'es con. »

Ils avaient des rêves pleins la tête et maintenant il avait l'impression qu'il ne lui restait plus rien. Un dernier baiser et il le regarda marcher vers cette frontière qu'ils avaient autrefois franchis tous ensemble. Le petit groupe du bus. Et Steven, Juliet et lui.

Sois le bienvenu sur Malum Discordiae, Evanchou ! Te voilà donc validé ! Que dire de ta fiche... J'adore la mort du papa, et j'adore le voyage en bus qui n'en finit pas. J'imagine tellement bien la scène avec le bus jaune vif qui se balade à travers les USA en entraînant avec lui une ribambelle de demi-dieux ! Bon évidemment la chance d'Evanchou a vite tourné mais bon... Merci le DLCEM, ça leur arrive à tous. Bref, j'adore ton nouveau personnage Leanne, il est vraiment chouette et j'ai hâte de pouvoir me trouver des liens avec lui ! Encore bienvenue (ànouveau) sur Malum Discordiae ! Have fun!

Maintenant que tu fais partie des nôtres, voici ce que tu ne dois surtout pas oublier ! Si ton personnage est un sang-mêlé, rendez-vous juste là et enfin, ici. Si ton personnage fait partis du DLCEM, tu n'as plus qu'à te rendre juste là. Pour recenser le travail de ton personnage, c'est juste là.

Ensuite, n'oublie pas d'ouvrir ta fiche de liens à cet endroit et ta fiche de sujets juste là. N'oublie pas de remplir ton profil, c'est toujours plus agréable pour les gens avec qui tu rp !

Enfin, si t'as une question, une suggestion, une demande, n'importe quoi, ou même si tu as juste envie de causer, n'hésites pas à t'adresser à Tristan E. Langley ou bien Loïs I. Clinton, tes administratrices qui sont là pour toi !