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Sujet: (Stan) You make me feel invincible (jusqu'au 24/01/2017) Jeu 5 Jan - 22:14
- STANFORD YOUNG-
dossier n°xxxx-xx ; informations générales.
NOM •• Young, un nom qui est devenu de plus en plus ironique à mesure que le temps passe. PRÉNOM(S) •• Stanford. SURNOM(S) •• Stan. ÂGE •• 71 ans en âge réel, 35 ans lorsqu'il utilise son pouvoir. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• 20 Mai 1945, en Grèce. NATIONALITÉ •• Américaine. ORIGINES •• grec du côté maternel, américain du côté paternel. OCCUPATION •• Faire de temps en temps des conférences sur la Grèce Antique, profiter de son pouvoir pour vivre une seconde jeunesse, faire des paris sportifs, retaper des vieilleries. ORIENTATION SEXUELLE •• Hétéro. STATUT CIVIL •• Marié. PARENT DIVIN •• Hébé déesse de la Jeunesse, la Vitalité et la Vigueur des jeunes. POUVOIR(S) •• Cure de jouvence : Stan peut retrouver sa jeunesse pendant un temps imparti. Plus il essaye de maintenir ce pouvoir au-delà de ces limites et plus cela demande des efforts. Un peu comme si vous reteniez votre respiration. Revenir à la normale l'épuise considérablement. Il peut appliquer ce pouvoir à des objets, l'effet est aussi temporaire que lorsqu'il l'applique sur lui-même. Idéal pour faire croire qu'un vieux tacot est une voiture flambante neuve, le temps de la vendre, par exemple. Booste : Au toucher, il peut redonner un second souffle à une personne épuisée. Si la personne est blessée, ce petit booste d'adrénaline lui fera ignorer temporairement la douleur. En contre-partie, vous serez doublement épuisé lorsque le pouvoir cessera son effet. On ne tire pas sur la corde sans conséquence !ARME FÉTICHE •• Une gourmette pouvant se changer en épée fait de bronze céleste, mais il ne l'a plus utilisé depuis des années. Depuis qu'il a quitté la colonie, il préfère se fier à des armes de mortels. Il a un fusil de chasse accroché à la cheminée et garde toujours un colt à porter de main. DÉFAUT FATAL •• Son insouciance concernant la situation actuelle. D'une part, il estime avoir suffisamment sacrifié d'année au monde mythologique pour que ce dernier le laisse tranquille, d'autre part, à cause de la sensation grisante que lui procure son pouvoir, il a tendance à se sentir invincible. LIEU DE RÉSIDENCE ACTUEL •• Une modeste maison à Austin, Texas
☞ CARACTÈRE.
En temps normal : Bourru + Blasé + Perfectionniste + Travailleur + Casanier + Accro à son pouvoir + Bricoleur + Intuitif
Lorsque son pouvoir est actif : Insouciant + Roublard + Tête brûlée + Bagarreur + Cynique + Fêtard + Arnaqueur + Beau parleur.
Certains traits de caractère demeurent quelle que soit son apparence : son cynisme, son goût pour les paris, sa débrouillardise et un cœur en or qu'il prend grand soin de cacher. De ce fait, même s'il essaye de faire croire qu'il est égoïste, il ne pourra jamais laisser derrière lui quelqu'un en difficulté ou dire non à quelqu'un dans le besoin.
☞ QUELQUES ANECDOTES.
01. Malgré le fait qu'il déclare a qui veut l'entendre qu'il ne veut plus être mêlé aux histoires du monde mythologique, il continue de porter le collier de la Colonie, bien planqué en dessous de sa chemise. Le signe que, malgré ces dires, il n'a pas tiré un trait sur le passé. 02. Pendant ces études, il lui arrivait de s'attacher carrément à son bureau afin de se forcer à rester en place et étudier. Il connaît plein d'astuces dans le genre. Malgré sa dyslexie et l'hyperactivité propre aux demi-dieux, il voulait obtenir des bonnes notes et était prêt à tout pour cela. (Sauf à tricher, puisqu'il essayait d'être un fils parfait avec l'espoir que ce genre d'effort pousserait sa divine mère à le reconnaître).03. Stan a passé toute la période où il vivait à la Colonie dans le Bungalow Hermès, au point qu'ils considèrent les enfants de ce Dieu comme des membres de sa famille. C'est à leurs contacts qu'il a appris le poker (ce qui lui procura un immense sentiment de culpabilité) et développer son goût immodéré pour les paris en tous genre. 04. Il a longtemps cru être un enfant d'Aphrodite à cause de son pouvoir de booste que certains membres de la Colonie voyaient comme une forme d’enjôlement. Puis les membres de ce Bungalow lui ont assuré qu'il ne pouvait pas être un des leurs car il était trop 'coincé'. 05. Trouver qui était son parent divin a été l'obsession dictant tous ces choix de vie. Il s'est essayé à la cuisine, fait l'armée, a pratiqué toute sorte de sports ou appris différents instruments de musique... La liste de ces tentatives est trop longue pour être entièrement listée. Il a choisi d'étudier l'Histoire et se spécialiser ensuite sur la Grèce Antique dans l'unique but de trouver des indices et il considère à présent avoir gâché sa jeunesse pour vivre le plus droitement possible, pour être irréprochable sous tous rapport. Être reconnu aussi tardivement (en 2010, après la bataille contre Cronos) est une blessure psychologique qui ne guérira jamais. 06. Durant tous ces essais, il s'est découvert une passion pour le bricolage. S'il n'avait pas été aussi obsédé par l'identité de sa divine mère, il aurait peut-être été antiquaire. Il adore trouver un objet en mauvais état, abandonné de tous et passer des journées entières à le rénover de A à Z. Officiellement, c'est ainsi qu'il passe sa retraite. 07. Il s'est toujours juré d'être un père très présent... Résultat : il a été un père étouffant et trop protecteur. Au point que sa fille ne veut plus entendre parler de lui. Tout cela parce qu'il soupçonnait son petit ami de l'époque d'être d'origine divine. Même quand elle s'est retrouvée abandonnée par le petit copain en question alors qu'elle était enceinte, elle a refusé de rentrer à la maison. 08. Il a des nouvelles de son petit-fils via les photos que sa femme accroche au frigo. À chaque fois qu'elle en accroche une nouvelle ou évoque indirectement le sujet, sa femme lui lance un regard signifiant très clairement le message suivant : "Prend ce foutu téléphone et appelle-les". Et lui, il fait semblant de regarder ailleurs ou de ne pas comprendre ou change de sujet. 09. Sa femme est non-seulement une experte en regard accusateur mais elle est aussi un véritable tyran en ce qui concerne la santé de son mari. Elle le soumet à toute sorte de régime bizarre "pour son bien", lui rappelant sans arrêt les conseils de son médecin concernant son taux de cholestérol ou sa tension. Stan se plie à cette dictature dans sa maison, en râlant pour la forme. De toute façon, il se rattrape en mangeant de la malbouffe dès qu'il est en déplacement ! 10. Au fond, il a des remords à mener cette double vie en abusant de son pouvoir, mais, il n'y peut rien : Il est totalement accro ! Qui ne rêverait pas d'avoir une seconde jeunesse ? À chaque fois qu'il cède à la tentation, il essaye de revenir avec un cadeau pour celle qui restera l'unique amour de sa vie, histoire d'étouffer sa culpabilité.
interview de Stanford Young, itinérant sang-mêlé.
01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES CAMPS ? À votre avis ? Si vous aviez passer votre vie à être le plus parfait possible dans l'espoir fou que votre parent divin vous revendique, mais que cet événement que vous avez attendu depuis l'instant où vous avez appris votre appartenance au monde mythologique arrive, non pas parce que ma mère a éprouvé de la fierté face à mon dévouement et mes efforts, mais parce qu'après la guerre contre Cronos, tous les dieux se sont retrouvés obligés par ordre de Zeus de revendiquer leurs rejetons, que penseriez-vous des dieux à ma place ? Avant j'étais le plus reconnaissant des demi-dieux et cette dévotion s'est effritée avec le temps. Au final, mon opinion des dieux n'étaient déjà pas très grande avant la guerre contre Cronos et ma revendication tardive (et le mot est faible) en tant que fils d'Hébé a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase au lieu du soulagement que j’espérais éprouvé. Que les dieux continuent leurs vies égoïstes et moi, je continuerais la mienne dans mon coin !
Concernant les camps, je n'ai jamais visité ce Camp Jupiter donc je ne parlerais que de la Colonie. Il parait qu'elle a bien changé depuis l'époque où j'y séjournais, que maintenant, tous les dieux mineurs ont leurs propres bungalows. Faut croire que cette fichue guerre n'a pas apporté que des ennuis. C'est un endroit nécessaire pour des personnes comme nous, un lieu où on peut se détendre et être nous-même sans redouter l'attaque de monstres, un endroit où les plus jeunes peuvent apprendre les clefs nécessaires pour survivre. Comme vous pouvez l'entendre, ce n'est pas parce que j'ai une dent contre la Colonie que j'ai choisi une vie d'Itinérant.
02. •• POURQUOI NE PAS ÊTRE À LA COLONIE/CAMP JUPITER ? Parce que j'ai passé l'âge, tout simplement. Franchement, vous m'imaginez à crapahuter avec des gamins ? À me lancer dans une partie de Chasse à l'étendard ? Cela serait ridicule. En dehors de cette excellente raison, il y a aussi le côté déprimant d'un retour à la Colonie. J'ai conscience d'être un petit miracle qui défie les statistiques tant il est rare qu'un demi-dieu atteigne mon âge. Tous les amis que j'avais eus à la Colonie sont morts (et pas toujours d'une mort glorieuse) soit dans une quête ou à cause d'une attaque surprise de monstres alors qu'il menait paisiblement leurs vies. Revenir à la Colonie ne ferait que me rappeler ces douloureuses pertes. En plus, j'ai de la chance, en tant que fils d'une divinité ultra-mineure, j'ai moins de problèmes avec les monstres que les autres. Alors je profite de cette chance pour mener ma vie comme je l'entends, loin de la Colonie.
03. •• AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE L'INTRUSION DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE DES SANGS-MÊLÉS ET DU CAMP JUPITER ? ET DE L'ATTAQUE LORS DE LA FÊTE DE MONSIEUR D ? Oui et j'avoue qu'au moment où on m'a parlé de l'attaque des camps, je n'y ai pas cru. Faut dire que j'ai appris cette histoire lors d'une de mes virées new-yorkaise (comprenez par là que j'avais utilité mon pouvoir pour me rajeunir et faire la fête dans un bar quelconque) alors qu'un gars au comptoir déblatérait des inepties sur une attaque par des mortels, de gosses morts partout etc... Je lui ai dit un truc dans le genre "Mon gars, quand on ne supporte pas l'alcool, on n'enchaîne pas les verres comme tu viens de le faire." Avant de lui donner une tape dans le dos en lui promettant que tout ira mieux demain. Même en ayant la confirmation que ce gars était bien un demi-dieu et donc qu'il devait avoir une part de vérité dans son récit délirant, j'ai refusé d'y croire. Des mortels perçant nos défenses magiques ? Tuant des gosses ? C'était trop gros pour être vrai.
Ensuite, les histoires dans le genre se sont enchaînées tandis que les satyres nous incitaient à doubler de prudence. Là, même quelqu'un d'aussi têtu que moi ne peut plus continuer de nier cette évidence : on avait un nouvel ennemi.
04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET IMPRÉVISIBLE QU'EST LE DLCEM, VOUS QUI ÊTES ISOLÉ À L'EXTÉRIEUR ? Cette histoire fait froid dans le dos, pourtant, je ne me sens pas plus en danger qu'avant. Peut-être est-ce à cause de mon pouvoir, j'ai tendance à me sentir invincible depuis que je l'emploie régulièrement. En plus, je trempe déjà dans des paris risqués et des magouilles pas très nettes donc je ne vais pas commencer à faire mon paranoïaque en me demandant si mon adversaire au poker fait partie d'un groupe de mortel voulant ma mort. (Note : oui, je sais que mes passe-temps sont d'un intérêt discutable et que ce que je fais est mal, vous vous prenez pour ma femme ou quoi ?) Sans doute est-ce aussi parce que je n'ai jamais été très intéressant pour les monstres alors j'imagine, peut-être naïvement, que cela serait le cas également dans cette nouvelle situation. Franchement, comparé à d'autres de mes semblables, on ne peut pas vraiment dire que je sois une menace, pas vrai ?
Et si je me trompe ? Hé bien, il faut bien mourir de quelque chose, non ? Comme je l'ai déjà dit, c'est un petit miracle pour un demi-dieu de vivre aussi longtemps que moi alors je vois chaque jour comme un bonus gagné sur le temps.
à propos du joueur.
PSEUDO/PRÉNOM •• Marvinou. ÂGE •• . COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• J'y ai posé mes valises depuis premier Aout 2015 (que le temps passe vite). COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Tellement bien que je ne peux pas m'empêcher de me multiplier une fois de plus. AVATAR •• Harrison Ford. SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• non, je connais la boutique. SI JAMAIS JE PARS •• j'autorise que les admins se servent de mon personnage entant que pnj dans les intrigues à venir UN DERNIER MOT •• I'm one with the force.
.ipar haizea
Dernière édition par Stanford Young le Mar 10 Jan - 11:57, édité 2 fois
Sujet: Re: (Stan) You make me feel invincible (jusqu'au 24/01/2017) Jeu 5 Jan - 22:15
HISTOIRE
Puisque on est jeune et con, puisque ils sont vieux et fous.
Le bébé de la victoire. C'est ainsi que ces grands-parents l'avaient surnommé. Alex Young partait pour une Europe en pleine guerre et revenait le 20 mai 1945, profondément marqué par les événements, mais, surtout, au grand étonnement de sa famille, en ramenant un bébé avec lui. Comment avait-il eu le temps de rencontrer une belle européenne malgré les combats ? S'agissait-il d'un enfant devenu orphelin à cause des conflits que leur fils avait décidé de prendre sous son aile et ramené en Amérique ? S'était-il laissé séduire par une ennemie ? Est-ce pour cela qu'il restait muet lorsqu'on lui demander des explications ? Ou bien était-ce plus simplement à cause d'un cœur brisé qu'il semblait si amer à son retour au pays ? Ça en plus des horreurs de la guerre. À cause de ce dernier point, ils n'insistèrent pas et respectèrent le mutisme du fils.
Cette partie de son passé, le jeune Stanford ne le découvrit qu'en tombant sur une médaille qui prenait la poussière au fond d'un placard. Cela n'aurait pas dû l'étonner. Le passé avait toujours été un sujet tabou chez la famille Young. Et puis, son père n'avait pas besoin de cette médaille pour être un héros à ces yeux. Malgré son jeune âge, Stan voyait bien que son géniteur avait endossé bravement le rôle difficile de parent unique, en plus de se tuer au travail et de sacrifier son temps libre dans du bénévolat. Non, ce n'était pas ce bout de métal plein de poussière qui allait augmenter l'estime qu'il avait déjà du chef de famille. Ce n'était pas ça le problème. Sa découverte lui faisait réaliser qu'au fond, il pensait connaitre son père, mais ne savait rien de lui. Il savait QUI il était maintenant alors que ce qu'il avait traversé pour devenir l'homme qu'il pensait connaitre demeurait un mystère. Tout comme l'identité de sa mère.
Cette réalité s'était imposée dans son esprit et ne le quitta plus jamais. Puisque cette médaille prenait la poussière, destinée à être oubliée, il décida de toujours la garder dans une de ces poches afin de se rassurer. Son passé était peut-être un mystère mais cette médaille prouvait qu'il existait. Son père lui avait toujours dit que le plus important se trouvait dans le présent, mais, quand on ignorait d'où on venait, comment pouvait-on avancer sereinement vers l'avenir ?
Puisque on est que des pions, content d'être à genoux.
Retard. Voilà le mot qui pourrait parfaitement définir son enfance avant de découvrir sa nature de demi-dieu. Stanford était en retard, quasiment pour tout. Il devait lutter pour être attentif en classe, se concentrer plus que les autres pour lire ou pour éviter de faire des fautes d'inattention dans ces devoirs. Des lettres semblaient se mélanger devant ces yeux quand il s'agissait de l'anglais alors que les inscriptions latines vues au musée lui paraissait limpide, et même toute sa volonté pour étudier ces leçons n'arrivaient pas contenir son incapacité à tenir en place. Et que dire de ces créatures qu'il semblait être le seul à voir ?
Stan déployait beaucoup d'effort pour être un enfant normal et sans problème. Baisser les yeux devant les choses étranges qu'il voyait, cachait ces mauvaises notes autant que possible, trouvant plein d'astuces pour rester river à son bureau jusqu'à ce que ces leçons soient apprises. Son père rentrait toujours épuisé de son travail, il ne méritait pas de subir en plus les problèmes de son enfant hyper-actif et dyslexique. C'est ainsi que l'enfant voyait les choses et il s'en voulait doublement plus de ne pas arriver à respecter ces bonnes résolutions. C'est à ce moment-là qu'il cessa de croire aux histoires qu'on trouvait dans les dessins animés ou dans les oeuvres de fictions. Dans ce genre d'ouvrage, on déclarait que les efforts obtenaient toujours récompenses, qu'il suffisait d'y croire pour y arriver et de travailler dur. Tissu de mensonges. Il travaillait dur et cela ne l'empêchait pas d'échouer à son contrôle, qu'importe le nombre d'heures passées à étudier.
Par contre, l'Histoire avec un grand H le passionna rapidement. Il n'y avait que dans cette matière qu'il n'avait aucun problème, hormis celle causé par son manque d'attention, bien sûr. Chaque action du passé, conduisait à une conséquence dans le présent, forgeant ainsi l'avenir. Il était véritablement passionnant de remonter la rivière du temps à travers les manuels scolaires pour découvrir et comprendre à rebours cette logique.
Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons a devenir fous.
En retard pour tout, même dans sa découverte de son destin en tant que sang-mêlé. Sans doute serait-il resté dans l'ignorance de cette partie de son héritage sans sa rencontre avec un satyre et la demi-déesse que la patte de chèvre était chargée de conduire en sécurité jusqu'à la Colonie.
Stan se souvenait de cette rencontre marquante dans les moindres détails. Il approchait doucement de la fin de son adolescence et rentrait chez lui en réfléchissant à son avenir (que du très banal : quelle école choisir, ces chances quasi-nulles d'obtenir une bourse d'études, ce qui limitait ces options, quel métier faire plus tard, etc.). On pouvait clairement dire qu'il avait la tête ailleurs et ne regardait pas où il allait. Jusqu'au moment où une ado un peu plus jeune que lui le bouscula sans ménagement, le ramenant brutalement à la réalité. Le jeune homme avait levé les yeux et... Il n'avait jamais cru au coup de foudre, pourtant, alors que la demoiselle jetait un bref regard en arrière et que leurs regards se croisèrent, il aurait pu jurer que la scène s'était déroulée au ralenti. C'était ainsi qu'il s'en souvenait, en tout cas. La surprise de la demi-déesse en se retournant vira à l'horreur, Stan se retourna en réalisant que ce n'était lui qu'elle regardait ainsi, mais quelque chose se trouvant derrière lui et c'est là qu'il vit le monstre.
Lui qui avait fait profil bas jusqu'à aujourd'hui se retrouvait à présent en plein cœur de l'action. Lui qui avait toujours trouvé stupide les chevaliers courant face au danger pour sauver une princesse en détresse joua les héros en balançant son bouquin pour attirer l'attention du monstre sur lui. Il n'y comprenait rien et, en même temps, c'était comme si tout prenait un sens. Enfin.
La suite ? Il aurait aimé dire qu'il s'était découvert un don pour le combat et put brillamment sauver la parfaite inconnue de l'horrible créature qu'il affrontait. Si on s'était trouvé dans un roman à deux sous, sans doute est-ce ainsi que la scène se serait dérouler. Malheureusement, on était dans la vraie vie. Si la première partie était exacte, et qu'il s'était effectivement découvert un don lui permettant de tenir tête à la créature pendant les premières minutes, sans l'intervention du satyre, ils seraient sans doute mort. Stan avait suivi son guide à patte de chèvres (à ce stade, ce n'était pas ça qui allait l'étonner) dans une course effrénée pour leur survie. Ces soucis par rapport à sa scolarité semblaient bien loin.
Il fallut plusieurs heures à la petite troupe pour définitivement semer le monstre. L'adrénaline retombé, Stan avait cru pouvoir déverser le flot de questions qu'il avait en réserve. Au pif : je croyais être le seul à pouvoir voir ce truc, pourquoi ça nous a attaqués, vous êtes qui, c'est quoi son problème avec ces jambes ?
Cependant, avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche et, contre toute attente, ce fut lui qui fut cible d'un interrogatoire de la part de la demoiselle qu'il avait essayé de sauver. Quoi que, à la réflexion, cela ressemblait plutôt à un remontage de bretelles dans les règles de l'art plutôt qu'à un interrogatoire.
Un autre détail qui 'craignait' par rapport aux contes pour enfants : dans la vraie vie, les demoiselles en détresse pouvaient vous traiter d'idiot quand vous vous jetiez bravement face au danger.
Encore un jour qui se lève sur la Colonie des sang-mêlés.
Elle s’appelait Rosie. Il avait dû insister pour obtenir ce nom et, lorsqu'elle avait fini par cracher le morceau, la demi-déesse lui avait lancé un regard sévère comme si elle le mettait au défi de lâcher une plaisanterie sur son prénom qui évoquait une douceur qui ne lui correspondait pas. Ce que Stan ne manqua pas de souligner avant de se prendre un coup à l'arrière de la tête. Bien plus tard, lorsque leur fille demandera comment il avait su que Rosie était la femme de sa vie, Stan répondra toujours : le moment où elle a failli m’assommer quand j'ai fait une remarque sur son prénom, même si le fait d'être sermonné pour mettre mis en danger pour la sauver m'avait déjà mis la puce à l'oreille. Et il clôturait toujours cette remarque avec un sourire malicieux en direction de Rosie.
Durant le trajet vers la Colonie, il eut tout le temps nécessaire à assimiler les informations liées à sa nouvelle situation. Il eut aussi le temps de prévenir son père en l'appelant depuis une cabine téléphonique. Son père réagit avec une certaine lassitude, comme un événement qu'il avait toujours redouté venait enfin d'arriver. Si Stanford avait espéré en savoir plus sur sa mère, maintenant que le secret de ces origines semi-divines n'en étaient plus un, il se trompa lourdement. Son père resta vague et changea vite de sujet en disant qu'il allait prévenir l'école pour son absence. En fait, ce fut le satyre qui lui donna une précieuse information en s'étonnant que le jeune homme n'eût eu aucun problème avec les monstres jusqu'à présent. Son guide émit alors l'hypothèse que la mère de Stanford appartienne à la catégorie des divinités mineures, leurs odeurs plus faibles attirant moins facilement les monstres. Ce n'était pas avec ça qu'il allait trouver... Mais c'était déjà mieux que le 'rien' qu'il avait obtenu de la part de son père.
N'ayant pas été revendiqué, il séjourna, tout comme Rosie, au bungalow Hermès. Là-bas, on lui assurait qu'un comportement exemplaire attirait forcément l'attention de sa divine mère et le jeune demi-dieu s'accrocha à cet espoir.
Le temps passa, sans signe divin en sa faveur, pourtant Stan doublait d'effort pour concilier étude et temps passé à la Colonie. Pendant ce temps, les nouveaux venaient et partaient du bungalow Hermès à mesure qu'ils étaient revendiqués. Le plus dur fut lorsque Rosie découvrit être une fille de Niké. Stan avait bien vu qu'elle avait camouflée au mieux sa joie pour ne pas le blesser, et, d'une certaine façon, cela rendait les choses encore pires, surtout qu'elle resta au bungalow Hermès puisqu'il n'y en avait pas pour les divinités mineures. Avant, ils étaient dans le même bateau : les deux rejetons ignorant qui était leur mère. Maintenant, ce n'était plus le cas. Rosie lui avait assuré que rien ne changerait. Stan en avait douté. C'est ainsi qu'ils échangèrent leur premier baiser et, même encore maintenant, le demi-dieu se demande s'il n'avait pas reçu ce cadeau par pitié.
Et j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse
Que dire de plus ? Le temps fila, Stan faisait de son mieux et avait l'impression de faire plus d'effort que les autres sans qu'aucune revendication ne pointât le bout de son nom. Chiron lui disait 'patience', mais, après autant d'années, comment le rester ? Ceux qu'ils finissaient par considérer comme ces frères et soeurs au Bungalow Hermès lui disaient toujours 'bah, elle ne te mérite pas, ta mère, si elle est incapable de voir ta valeur' pour lui remonter le moral.
Malgré tout, le demi-dieu n'abandonnait pas. Il creusait à la recherche du moindre indice. Il s'était découvert un don, il pouvait donner un regain d'énergie par contact. Un don qui avait sauvé plusieurs fois ces amis durant les quêtes tout en étant peu utile pour lui-même.
Ce deuxième indice ne l'aidait pas vraiment à découvrir le nom de sa divine mère. Il en était même venu à soupçonner que son père Mortel n'était peut-être pas son véritable père. Son don n'était-il pas une forme d'enjôlement ? Peut-être était-il fils d'Apollon ou d’Arès ? Bon sang, il avait fait l'armée sous les conseils d'un ami fils du dieu guerrier, au cas où. C'est dire comme il était désespéré ! Avant de réaliser que ces nouvelles spéculations ne collaient pas avec les dires du satyre. Et le panthéon des divinités mineures était si vaste qu'il pouvait passer le reste de sa vie à l'éplucher ! Toujours autant passionné d'Histoire, il avait choisi l'enseignement comme métier et s'était spécialisé dans la Grèce Antique afin d'obtenir un maximum d'indices concernant ces origines.
Le temps continua à filer, ces amis tombaient comme des mouches, ainsi allait la vie des demi-dieux. Puis il y eut la perte de trop, qui le poussa à quitter la Colonie. Avec Rosie, ils s'installèrent au Texas. On aurait pu y voir un désir de couper définitivement les ponts avec la mythologie. Cependant, il était impossible de fuir complètement cet aspect de leur vie, et, deuxièmement, le mystère entourant l'identité de sa mère continuait de le hanter, malgré tout ces efforts pour ne pas y penser.
La famille Young s'était parfaitement acclimatée à leur vie parmi les Mortels. Stan était devenu un père tardivement, comme s'il avait redouté cet instant et l'avait retarder le plus longtemps possible. Ensuite, il s'était juré de ne pas être comme ces propres parents et, comme souvent dans ces cas-là, cette résolution causa la scission de sa famille. Trop étouffant, trop protecteur, la jeune Tessa en eut assez des interrogatoires à chaque fois qu'elle s'intéressait à quelqu'un, de ces dizaines d'appels parce qu'elle avait eu le malheur de sortir de l'école avec cinq minutes de retard. La goutte d'eau fut lors du dernier petit ami en date. La dispute fut telle que, même alors qu'elle se retrouva seule avec un bébé dans le ventre, elle ne demanda pas de l'aide à son père.
Un coup dur à digérer pour lui qui se replongea dans le travail. Que se soit sa fille ou lui, ils étaient tout deux trop têtus pour faire le premier pas de la réconciliation. Lorsque sonna l'heure de la retraite, il occupa son temps à retaper des objets rouillés ou démolis par les ravages du temps qu'il trouvait en brocante. Malgré son âge avancé, on continuait de le contacter périodiquement pour des conférences ou un discours durant un cours, car il était devenu une référence en ce qui concernait la Grèce Antique.
Encore un jour qui se lève.
2010. Stanford n’avait aucune raison d’attendre quelque chose de particulier de cette année. Il avait vaguement entendu parler d’une guerre qui se profilait contre Cronos, mais n’avait rien fait pour s’en mêler. Cela faisait tellement longtemps qui se tenait à l’écart de tout cela, qu’il n’allait pas commencer maintenant !
Ce jour aurait donc dû être un jour comme les autres. Il s’était levé, s’était rendu à la salle de bains et avait commencé à se raser lorsque, soudain, il eut l’impression d’avoir toute la peau piquée par un million d’aiguilles chauffée à blanc. Le demi-dieu s’était recroquevillé à cause de la douleur. Ainsi, la surprise fut totale lorsqu’il se redressa, à bout de souffle, lorsque la crise fut passée. Dans la glace, ce n’était plus son reflet creusé par le temps, mais le visage de ces jeunes années qui le regardait avec incrédulité. Pour enfin le clou à ce matin décidément peu ordinaire, il vit le signe de la déesse Hébé.
Enfin, il savait ! Il aurait dû en être heureux. Il aurait dû appeler Rosie pour lui annoncer la bonne nouvelle. Au lieu de cela, sous le coup de la surprise, il s’habilla en quatrième vitesse et quitta sa propre maison comme un voleur, en passant par la fenêtre. Cédant à la panique, il se moqua des kilomètres ou du nombre de correspondance qu’il dut prendre afin de se rendre au seul endroit où il savait trouver des réponses : La Colonie. C’est là qu’il apprit que sa revendication tant attendue n’était pas une action méritée, que les dieux avaient été obligés de reconnaître leurs enfants après la victoire contre Cronos.
Après avoir appris cette nouvelle, Stan s’était rendu dans un endroit qu’il avait toujours fui comme la peste, dans son obsession d’être un fils irréprochable : un bar. Et il avait bu ce jour-là, bu comme on aurait voulu rattraper le temps perdu. Il bu jusqu’à sentir sa peau le démanger de nouveau et que le don donné ‘gracieusement’ par sa divine mère ne disparaisse. Il reprit ensuite la route vers sa maison au Texas, la tête d’enterrement qu’il tira empêcha Rosie de lui réserver un interrogatoire donc elle avait le secret.
Allons nous amuser puisqu'ici rien n'a de sens.
Que ferriez-vous si on vous offrait une seconde jeunesse ? Stan n'avait pas vraiment profité de la première, trop concentré sur le fait d'être bien sous tous rapport. Maintenant qu'il n'avait plus à espérer une approbation divine, il décida de profiter de cette chance qui lui était offerte de rattraper le temps perdu. Boissons, jeux, paris, magouilles en tous genre presque digne d'un fils d'Hermès (à titre de comparaison). Le demi-dieu oscillait entre remords de mener cette double vie et satisfaction de ressentir de nouveau l'impudence et l'insouciance propre à ces jeunes années. Après chaque sortie, retrouver son vieux corps était de plus en plus fatiguant, douloureux et insupportable, la sensation d'être enfermé dans un enveloppe trop fragile. À cause de cette sensation, Stan savait que malgré certains remords éprouvés, il ne pourra jamais renoncer à cette vie parallèle qu'il vivait à New-York. Qu'importe les mises en garde concernant ce groupe de mortels qui s'en prenait aux demi-dieux. Être prudent ? Il l'avait été toute sa vie. Il se tient loin du monde mythologique, des événements organisés par les demi-dieux, c'est suffisant, non ?
En dehors de ces 'excursions new-yorkaises', il faisait de son mieux pour rester le mari un peu bourru sur les bords qu'il avait toujours été, profitant de gains de paris pour offrir des cadeaux à Rosie. Ah, sa chère Rosie, Stan vit dans l'angoisse que sa belle fille de la déesse de la victoire découvre tout. Angoisse qui disparaît dès qu'il reprend la route pour New-York ou une autre ville du moment qu'elle est loin du Texas. Comme il est bon d'être à nouveau jeune !
Sujet: Re: (Stan) You make me feel invincible (jusqu'au 24/01/2017) Ven 6 Jan - 13:28
Bienvenue avec ce nouveau personnage ! Young, Hébé, toussa toussa, j'aime bien le clin d’œil Tu connais la maison mais si tu as des questions n'hésite pas, bon courage pour cette nouvelle fichette !
Sujet: Re: (Stan) You make me feel invincible (jusqu'au 24/01/2017) Ven 6 Jan - 19:16
Pfiou c'est dur de pas pleurer devant Harrison Ford, je pense que je ne me remettrai jamais de ce tragique événement dans TFA. Rebienvenue en tout cas, encore une fois avec un personnage qui promet.