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Sujet: over the castle on the hill (priam) Dim 12 Mar - 15:22
- PRIAM THEODORE « TEDDY » LANE -
dossier n°096Z-23 ; informations générales.
NOM •• LANE. Patronyme relativement simple et passe-partout, à l'image de sa famille, aussi banale et ennuyeuse que le reste des famille américaines. PRÉNOM(S) •• PRIAM. Seul vestige d'un père qu'il n'a jamais connu, identité d'un prince qu'il aurait pu être, dans une vie autre que la sienne. THEODORE. Deuxième du nom, après son grand-père adoptif. Héritage qu'il est fier de porter. SURNOM(S) •• Il n'en a pas vraiment. Priam étant déjà relativement court. Mais certains à la colonie n'hésite pas à le surnommer JOLI-COEUR, ou bien encore TEDDY. ÂGE •• Tout juste 20 ANS. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• c'est à AUCKLAND, en Nouvelle-Zélande qu'il a vu le jour pour la première fois, un beau 14 FEVRIER. L'ironie fait parfois bien les choses... NATIONALITÉ •• Malgré le pays qui l'a vu naître, Priam est bien AMÉRICAIN, et son accent purement Texan est là pour en attester. ORIGINES •• NÉO-ZÉLANDAISE de par son père biologique, et GRECQUE de par sa mère. OCCUPATION •• bien que cela ne soit pas un métier qui le rende particulièrement enthousiaste, cela lui permet de payer ses factures et d'avoir son frigo toujours rempli, alors il ne s'en plaint pas. Il est CONSEILLER EN COSMÉTIQUES dans un magasin de produits de beauté. ORIENTATION SEXUELLE •• il ne s'est jamais vraiment posé la question, cela s'est quasiment révélé comme une évidence à ses yeux. BISEXUEL. Les courbes féminines l'attirent tout autant que les muscles saillants des hommes. L'Amour n'a aucune frontière après tout, comme dirait sa mère. STATUT CIVIL •• CÉLIBATAIRE. En tant que fils de l'Amour lui-même, on pourrait croire que les relations s'enchaînent ou n'ont aucun secret pour lui. Cela serait bien se tromper. Il n'a jamais vraiment connu de relations stables, et s'obstine à dire que sa mère aime le voir galérer autant. PARENT DIVIN •• Déesse de la beauté, déesse des doutes et des tourments amoureux, APHRODITE. POUVOIR(S) •• enjôlement ; comme certains des enfants d'Aphrodite, Priam possède la faculté de convaincre les gens par la simple puissance de sa voix. S'il se concentre assez, il est capable de persuader quiconque de quoique ce soit, comme lui donner plusieurs millions d'euros sans hausser le moindre sourcil. Il a remarqué, toutefois, que ce don est encore plus puissant lorsqu'il se met à chanter. Tout comme les sirènes de l'ancien temps, la voix de Priam est dés lors hypnotique, pouvant rendre ses ennemis incapables de l'attaquer, les enfermant dans une sorte de transe pendant une bonne demi-heure. Très pratique pour pouvoir les assommer, ou pour fuir. Mais ce don étant des plus dangereux, il ne s'en sert qu'en cas d'extrême urgence. + Incarnation totem ; Priam est capable de totalement se transformer en l'un des animaux totems de sa mère. En dauphin, en colombe, en cygne, en passereau, ou même en abeille. Toutefois, il lui est impossible de se transformer en quelque autre animal que ceux-ci. C'est très utile pour pouvoir espionner, et ainsi reporter n'importe quelle information, mais aussi lors des combats. Lorsqu'il est sous la forme d'un de ces totems, il possède toutes les facultés de celui-ci, que ce soit voler, respirer sous l'eau (en dauphin), ou même encore piquer ses adversaires (en abeille). ARME FÉTICHE •• une épée en bronze céleste, ελπίδα, espoir. Il ne s'en sépare jamais, même lorsqu'il dort, mieux vaut être prudent. Elle est rétractable en bracelet. DÉFAUT FATAL •• sa loyauté maladive LIEU DE RÉSIDENCE ACTUEL •• Manhattan.
01. Très sportif, il a pratiqué plusieurs sports étant plus jeune, tel que le football américain, le basketball, le surf, ou même encore le krav maga. Lors de Capture l'Etendard, il était toujours le premier - et l'un des rares - des Aphrodites à vraiment rentrer dans le jeu et à l'apprécier. Il était d'ailleurs l'un des rares à pratiquer chacune des activités proposées à la Colonie. Depuis qu'il vit seul, il continue le sport. Footing matin et soir, en plus de l'éternelle lutte contre les monstres. 02. Lui et sa soeur jumelle ont été adoptés dés leur naissance par un couple de Texans, et n'ont donc jamais soupçonné leurs origines divines. Ils n'ont appris leur adoption que lorsque leur meilleure amie s'est révélée être une satyre, et qu'une Furie les coursait à travers toute l'école. Y'a quand même mieux niveau révélation. 03. Leur père biologique était un célèbre réalisateur Néo-Zélandais. Il est décédé dans un accident de voiture deux jours après la naissance de ses enfants. 04. Etant le fils d'Aphrodite, Priam a toujours exercé une sorte de fascination sur les gens. Possédant une beauté des plus ensorcelantes, il n'a pourtant jamais voulu s'en servir à son avantage, étant toujours très humble et respectueux envers les gens. Malgré tout, quoiqu'il fasse, il ne peut renier cet héritage - Il est toujours bien habillé, quoiqu'il fasse. Il ne fait pas particulièrement attention aux détails, cela se fait tout seul, instinctivement. Et de toute manière, il pourrait bien s'habiller avec un sac poubelle sur la tête que cela ne changerait rien du tout - tout le monde continuerait de le trouver attirant. Pire encore, tout le monde penserait probablement que c'est le dernier truc à la mode, et suivrait son exemple. 05. Il ne partage pas le goût de ses frères et soeurs pour la mode ou pour la beauté, ça lui passe bien au-dessus de la tête. Toutefois, en tant que fils d'Aphrodite, il possède une connaissance et un don inné pour la beauté. Il est de très bon conseils en ce qui concerne ces domaines là, et son poste de conseiller en cosmétique lui vaut tout autant les louanges de ses clients que des collègues. 06. Cela ne l'empêche pas de sauter à l'action et de réagir au quart de tour dés lors que la situation l'exige. A chacune des guerres contre Cronos ou même Gaia, Priam n'a pas hésité une seule seconde, et a levé les armes pour aller défendre les siens. Il n'a pas peur de se salir les mains, au contraire de beaucoup de ses frères et soeurs. Il a d'ailleurs toujours beaucoup apprécier les entraînements à l'épée lorsqu'il se trouvait encore à la colonie. 07. Il adore la musique, et tout particulièrement la guitare. Il lui arrive de donner des cours particuliers de temps à autre. C'est d'ailleurs un très grand chanteur, qui apprécie de fredonner des airs à n'importe quel moment de la journée. Il a toujours été proche des Apollon à ce niveau-là. Mais il évite de chanter de vive-voix, de peur que son don ne se déclenche de lui-même, et cause plus de dégâts qu'il ne le souhaite. 08. C'est un très grand fan de Game of Thrones. Les intrigues politiques ont toujours capté son attention plus que de raison. Et puis, il adore les dragons. Arya Stark reste son personnage préféré. 09. En tant que fils d'Aphrodite, on pourrait s'attendre à ce qu'il ait énormément de chance en amour. Et bien ce n'est pas du tout le cas. Tous ses compagnons finissent soit par mourir soit par le quitter. La faute à une mère bien trop investie dans ses relations, et qui souhaitent choisir son futur âme-soeur pour lui, comme s'il était incapable de faire les bons choix. En contrepartie, il est de très bon conseils lorsqu'il s'agit des relations de couples des autres. Une situation ironique à souhait. 10. Sa soeur et lui ont été élevés dans la foi catholique, leurs parents adoptifs étant de fidèles croyants et pratiquants. Toutefois, ces derniers n'ont jamais été des plus stricts, ou encore des plus conservateurs. Ils ont inculqué de bonnes valeurs à leurs enfants, sans pour autant leur interdire quoique ce soit. C'est avant tout l'amour pour leur prochain et le respect de chacun qu'ils ont voulu enseigner à Priam et sa jumelle. Très ouverts d'esprits, la bisexualité de Priam ou le fait qu'ils aient élevé deux demi-dieux ne les ont jamais dérangés. Ils continuent d'aimer leurs enfants, peu importe leurs origines. Et la révélation d'un monde mythologique n'a en rien ébranlé leurs croyances. Quant à Priam, son appartenance au monde mythologique ne vient en rien perturber son éducation ou ses idéologies, et il respecte grandement la religion de chacun, sans jamais juger.
interview de priam t. lane, itinérant sang-mêlé.
01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES CAMPS ? Je suis assez indifférent quant aux Dieux. Je les respecte, mais ça s'arrête là. Je n'ai pas une très bonne opinion d'eux, vu qu'ils passent leurs temps à se chamailler pour des sujets qui n'en valent vraiment pas la peine, et qu'ils donnent des missions suicidaires à leurs rejetons, tout simplement parce qu'ils sont bien trop paresseux pour le faire eux-mêmes. Particulièrement, je n'ai pas une très bonne vision de ma mère, Aphrodite. Je suis loin de la haïr, mais j'aurais sans doute préféré qu'elle ne soit pas sa génitrice ou, du moins, qu'elle soit différente et moins égocentrique. J'abhorre simplement ses méthodes, et le fait très bien savoir. En outre, le fait de ne pas ressembler aux restes de mes frères et soeurs, et de ne pas avoir peur de me salir les mains, fait de moi quelqu'un de radicalement opposé à ma mère. C'est sans doute pour cette raison qu'elle s'évertue à saboter toutes mes relations amoureuses. Quant aux camps, je les trouve utile et nécessaire à la protection des jeunes demi-dieux. Sans eux, bon nombre d'entre nous serions probablement déjà morts. En outre, cela permet de nous entraîner au combat, et de nous aider à contrôler nos dons. C'est crucial, si l'on veut survivre.
02. •• POURQUOI NE PAS ÊTRE À LA COLONIE/CAMP JUPITER ? J'ai toujours adoré la colonie, et m'y suis toujours sentie comme chez moi. Mais je trouvais qu'il était temps pour moi de vivre ma vie par mes propres moyens, et de découvrir le reste du monde sans être cantonné à la colonie. Le fait de passer d'un bungalow bondé à un appartement vide m'a quelque peu déconcerté déprimé au début, mais je m'y suis très vite fait. Il m'arrive encore de visiter la colonie de temps à autre, pour rendre visite à ma jumelle et rester en contacts avec mes amis. Bien sûr, cela n'est jamais bien simple de combattre les monstres lorsque l'on est seuls et que l'on est déjà en retard pour le travail, mais jusque là, je ne changerais rien ce mode de vie pour rien au monde, si ce n'est pour être plus proche de ma soeur.
03. •• AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE L'INTRUSION DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE DES SANGS-MÊLÉS ET DU CAMP JUPITER ? ET DE L'ATTAQUE LORS DE LA FÊTE DE MONSIEUR D ? J'étais encore à la colonie lors de l'intrusion des mortels, et j'ai vu nombre de mes frères et soeurs sombrer sous leur attaque. Je ne me suis toujours pas remis de leurs morts, et je ne comprends pas comment un tel incident a pu se produire. Quant à l'attaque lors du départ de Monsieur D, je n'étais pas présent, mais j'en ai entendu parler par ma soeur. Je suis furieux. Les mortels ne sont pas supposés nous attaquer, et encore moins nous tuer, c'est le travail des monstres ça. Comment peut-on commettre de telles atrocités ? Comment peut-on tuer des enfants sans aucun remord ni aucune pitié ?! Mais plus que tout, je suis inquiet pour ma soeur. Etant toujours à la colonie, cela m'inquiète de la savoir là-bas, sachant que des mortels ont réussi à y pénétrer à deux reprises.
04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET IMPRÉVISIBLE QU'EST LE DLCEM, VOUS QUI ÊTES ISOLÉ À L'EXTÉRIEUR ? Je ne me sens pas particulièrement en danger personnellement. Du moins, je préfère ne pas trop y penser. Le fait de devoir m'occuper des monstres habituels et de jongler avec tout le reste est déjà assez compliqué comme ça. Surtout que je préfère ne pas imaginer n'importe lequel de mes amis ou de mes collègues mortels en tant que potentiel ennemi. Je ne les perçois pas comme une menace. A mes yeux, les mortels demeurent des victimes à protéger du monde mythologique, et des êtres innocents. Bien sûr, je reste conscient des risques, et du fait que certains d'entre eux peuvent se révéler dangereux. Je ne sais pas vraiment quoi en penser, à vrai dire, mais je préfère rester sur ses gardes, au cas où. Surtout que, depuis un certain temps, j'ai comme l'impression d'être suivi. Et je n'aime pas beaucoup ça.
à propos du joueur.
PSEUDO/PRÉNOM •• c'est un secret . ÂGE •• bientôt 22 ans COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• je ne me souviens plus exactement, il me semble que c'était par un top site il y a quelques temps. J'ai retrouvé le lien dans mes favoris, et me voilà COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• magnifique AVATAR •• KJ Apa SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• je veux bien oui SI JAMAIS JE PARS •• j'autorise que les admins se servent de mon personnage entant que pnj dans les intrigues à venir UN DERNIER MOT •• comme le dirait Sheldon Copper, Bazinga !
.ipar haizea
Dernière édition par Priam « Teddy » Lane le Mer 15 Mar - 12:08, édité 9 fois
Sujet: Re: over the castle on the hill (priam) Dim 12 Mar - 15:22
MIRROR TO MY SOUL
a dying smile.
C'est dans un panier en or qu'arrivèrent les bambins. Deux êtres silencieux, et pourtant si pleins de vie. Déposés sur le seuil d'une église, à la merci du monde cruel qui les entourait. Pourtant, tous deux dormaient à poings fermés, inconscients du danger. Lorsque, deux jours auparavant, un accident de la route leur ôta le seul parent capable de les assumer, Aphrodite les berça, et les contempla. Ses enfants. Deux jumeaux, bien trop jeunes pour être ainsi jetés en pâtures aux monstres. Délicatement, elle leur sourit, leur offrant une dernière bénédiction et protection, avant de s'éclipser et de les confier aux bons soins des bonnes soeurs.
Au petit matin, un hurlement strident les tira de leur sommeil, et leurs regards vinrent trouver celui d'une autre, une nonne. "Seigneur tout puissant ! Soeur Gabrielle, est-ce que vous pourriez venir pour un moment ?" Les deux bambins continuaient de l'observer, la curiosité se lisant dans leurs yeux. Ils cherchaient un visage familier parmi la foule grandissante venue constater les faits. La Messe du dimanche allait commencer, et la présence de deux nouveaux-nés sur le parvis surprenaient plus d'un fidèle. " Que se passe-t-il Soeur Agnè... que font des enfants sur le parvis d'une église ? " De nombreux murmures curieux et intrigués s'élevaient de parts et d'autres, la plupart s'inquiétant de la santé des enfants, et beaucoup horrifiés de savoir que quelqu'un les avait abandonnés et laissés ainsi seuls. Désormais orphelins, beaucoup se proposèrent pour les adopter et les accueillir.
Ce furent les Lane, plus vieux fidèles de la Saint Patrick's Catholic Church, et incapables d'avoir des enfants, qui furent les plus chanceux. Etant tombés sous le charme des bambins dés le départ, et étant un couple très aimant, l'église les jugea les plus aptes à les élever et, sous l'accord d'un juge, les nouveaux-nés purent repartir avec leur nouvelle famille, sans savoir que leur véritable mère veillait sur eux, du haut de l'Olympe, et sans même soupçonner ce qui les attendait.
an epic race.
" ... et n'oubliez pas de faire signer l'autorisation de sortie à vos parents ! " La sonnerie retentit, bloquant les dernières paroles du professeur qui s'acharnait à vouloir se faire entendre. Celui-ci déchanta bien vite en constatant que personne ne l'écoutait, et que la plupart des élèves étaient déjà bien trop occupés à se précipiter hors de la classe. Priam, lui, était toujours le dernier à sortir. Non par intérêt particulier pour la matière, mais par respect pour la personne qui l'enseignait. On a beau ne pas apprécier l'anglais, cela n'excuse pas de se comporter de la sorte. Priam appréciait Pr. Collins, l'un des rares professeurs à l'apprécier, et à ne pas le considérer comme un moins que rien paresseux, tout ça à cause de dyslexie aiguë et de son hyperactivité. En outre, Priam était sans doute le seul à véritablement s'investir dans son cours, malgré ses difficultés. Mr. Collins appréciait de tels efforts. " Priam ? Tu ne rejoins pas tes camarades ? " "Je me demandais seulement s'il était normal de connaître une langue disparue sans jamais l'avoir étudiée." Professeur Collins fit volte-face, le regardant droit dans les yeux. Une pointe de curiosité pouvait s'y lire, ainsi que de la méfiance. Mais c'est surtout la peur qui était bien présente dans son regard. " Comment cela ? " Priam se mordit les lèvres, gêné. "Et bien c'est seulement qu'en cours d'histoire, ce matin, j'ai réussi à lire du grec ancien, sans même m'en rendre compte. Je crois que Mrs. Lovelace n'a pas trop apprécié." Mrs Lovelace étaient l'un de ces professeurs à ne pas l'apprécier, de par son insistance à toujours vouloir poser des questions, et également à s'attirer des ennuis. A croire qu'elle avait décidé de faire de lui son punching-ball personnel. Le professeur déglutit avec difficulté, ne sachant quoi répondre. "Je pense... et bien je pense que c'est possible dans certains cas, en effet. Mais c'est une chose très rare, Priam." Il y avait quelque chose dans la façon dont se comportait son professeur, le tremblement dans sa voix, le façon délibérée avec laquelle il prenait soin de ne pas croiser son regard, qui rendirent Priam tout de suite méfiant et sur ses gardes. Il avait beau être jeune, il savait que cela n'était jamais bon signe, et son cerveau lui hurlait de fuir sans qu'il ne sache vraiment pourquoi.
Alors qu'il s'apprêtait à prendre ses jambes à son cou, toutefois, Taylor, sa meilleure amie, apparut à la porte. "Te voilà ! Ca fait bien dix minutes que je te cherche ! Pardon professeur, mais nous sommes en retard pour notre prochain cours." Ce dernier hocha de la tête de manière rigide, et les congédia tout deux de sa salle de cours. "C'est étrange, Professeur Collins se comport..." "On n'a pas le temps pour ça, suis moi !", et elle l'entraîna à dans les couloirs à toute vitesse. "Taylor ! Où est-ce que tu m'entraînes encore ?" "Récupérer ta soeur." "Ma soeur ? Mais on a cours dans cinq minutes et..." "On n'a pas le temps pour ça, je vous expliquerai en chemin, pour l'instant on a un monstre sur les talons...." Elle attrapa son bras avec plus d'insistance cette fois, le tirant de force derrière elle, sans même ralentir. Priam fut surpris de constater à quel point elle avait de la force. Il n'entendit même pas le terme 'monstre' prononcé par son amie, trop occupé à tenter de s'échapper de sa poigne d'enfer, sans succès. Au plus il essayait, au plus elle resserrait sa prise.
Ils finirent par trouver sa jumelle, près de son casier, et s'apprêtant, elle aussi, à rentrer en cours. Taylor ne perdit pas de temps, et agrippa sa manche, l'entraînant à sa suite également. Sa soeur émit un cri de surprise avant de protester véhément à ce kidnapping forcé. Sa meilleure amie, toutefois, ne lâcha pas prise, et continua sa lancée, aussi bien décidée qu'auparavant. Priam ne l'avait jamais vu aussi obstinée et décidée. "Ca suffit maintenant Taylor, lâche moi !" Ils se trouvaient dans la cour extérieure, et Priam s'attendait à tout instant à voir débarquer des surveillants les mener dans le bureau du principal et appeler leurs parents. Mais l'endroit était des plus déserts, ce qui était des plus inhabituels. "Je suis d'accord avec lui, Taylor. On embarque pas les gens de force comme ça, enfin ! Je suis censée avoir cours de maths et... " "Chut ! " L'insistance avec laquelle elle avait prononcé se cimple mot suffit à les faire taire, à l'affût du moindre bruit suspect. Et une vision d'horreur croisa le champ de vision de Priam, qui resta tétanisé sur place. "Une furie ! τρομάρες ! Bon, suivez-moi." Priam ne chercha même plus à comprendre comment il avait compris le juron s'étant échappé des lèvres de sa meilleure amie, ni même encore pourquoi une bestiole à moitié difforme s'entêtait à les pourchasser à travers toute la cour. Un cri rauque retentit derrière lui et un frisson s'empara de tout son corps. "Fuyez, retrouvez vos parents ! Je m'en occupe !"
A ce jour, Priam ignore encore ce qu'il s'est passé ensuite. Mais sa soeur et lui se réveillèrent dans la voiture de leurs parents, avec une migraine et une jambe cassée. "Maman ?"
a shattered laugh.
A croire que deux guerres n'avaient pas suffit. La nuit avait été un carnage complet. Des morts gisaient tout autour d'eux, et les Apollon se ruaient dans tous les sens, tentant de ranimer certains, et appliquant les premiers soins à d'autres. De nombreux demi-dieux, décédés dans la bataille. Tout ça pour rien. Il n'y avait aucune raison pour une telle barbarie. La plupart des victimes n'étaient que des enfants, et Priam pouvait voir le corps sans vie de deux de ses frères quelques mètres devant lui. Son estomac se noua et il refoula un sanglot. On déplorait une vingtaine de décès, et les chiffres continuaient de grimper. A sa droite, les cadavres de quelques mortels, les responsables d'un tel chaos. Des responsables que Priam auraient préféré ne jamais connaître. De simples mortels. Voilà ce qui les attendait, tapis dans l'ombre. Les monstres ne suffisaient pas, il fallait qu'on leur impose de simples humains, dorénavant. Ces mêmes mortels qu'ils étaient supposés protéger des menaces mythologiques. Et voilà qu'ils étaient désormais leurs ennemis. Du moins, pour la plupart d'entre eux. Ils évoluaient à l'aveugle, sans connaître les véritables fautifs ou leur intention. Ou du moins, s'il existe une bonne intention expliquant le fait de tuer des innocents et des enfants. Une main vint se poser sur son épaule, et Priam manqua de sursauter. Sa soeur, elle était saine et sauve ! Il l'enlaça de toutes ses forces, rassurée de la savoir en vie. Elle aussi avait participé à la bataille, armes en mains, sans même hésiter. Elle avait beau ressembler à Aphrodite plus que lui et aimer prendre soin d'elle, elle restait une battante, et était toujours partante lorsqu'il s'agissait de taper sur des monstres. Elle agissait parfois sans réfléchir, et Priam s'inquiétait constamment pour elle.
Depuis le jour où, à quatorze ans, on leur avait annoncé leur véritable nature, tous deux ne s'étaient plus jamais lâchés. Taylor s'était sacrifiée pour les protéger, et leurs parents s'étaient révélés bien plus au courant qu'ils ne laissaient présager. Leur arrivée au camp s'était voulue fracassante, et avait provoqué un tollé lorsque, seulement cinq jours plus tard, leur mère les avait reconnus. Un événement des plus rares, que beaucoup ne leur avaient pas pardonné. Favoritisme. C'était bien là le mot employé par le reste de la colonie pour qualifier la situation. Aphrodite les favorisait par rapport aux autres. Sans doute était-ce vrai, mais Priam en doutait fortement. Sa mère ne l'avait jamais aidé dans quoique ce soit, et la seule fois où elle avait écouté ses prières, il s'était retrouvé à devoir babysitter une colonie de bébés chèvres. Paye ton respect, s'il te plaît ! Donc non, il doutait que sa mère voit en lui un fils digne de faire du favoritisme. Elle souhaitait simplement faire de sa vie un enfer !
"Tu saignes. Tu devrais aller à l'infirmerie." Ses pieds refusaient de bouger, comme ancrés au sol. Son épée toujours en main, il ne pouvait détacher son regard de la scène de mort qui se jouait devant ses yeux. "Je vais bien." "Priam..." Elle le regardait, à moitié irritée et à moitié concernée, avant de lui prendre la main et de le mener lentement à l'infirmerie, où une Apollon se rua sur lui, forçant un morceau d'ambroisie dans sa bouche. "Lésions abdominales et côtes cassées. Tu vas devoir rester là pour la nuit." Sa voix ne dénotait aucune émotion, comme si tous deux discutaient du temps dehors. Toutefois, ses yeux trahissaient son inquiétude et sa fatigue. La plupart des Apollon partageaient ce regard-là, sautant d'un patient à l'autre, bien déterminés à tous les aider, et à tous les voir remis sur pieds. Priam promit à contre-coeur de rester là pour la nuit, laissant les Apollon faire leur travail. Sa soeur avait moins de blessures, mais refusait de le quitter, la peur au ventre. Les demi-dieux vivaient avec celle-ci en permanence, même en dormant. Elle ne les quittait jamais vraiment. Une sorte de paranoïa qui les gardait en vie. Une peur qui finirait par avoir raison d'eux.
Au petit matin, les rapports du Camp Jupiter étaient tombés. Eux aussi avaient subi une attaque semblable, et plus d'une centaine de demi-dieux étaient tombés au combat. Leurs semblables faisaient face à un ennemi plus redoutable encore que la propre mythologique qui régissait leur vie : les mortels. Priam, toujours cloîtré à son lit, ne réagit pas. Mais dans le silence de mort qui régnait dans l'infirmerie, il autorisa enfin les larmes à couler.
a lurking shadow.
Un nouvel échec, un nouveau nom à ajouter à la liste. Priam laissa échapper un soupir las. Il aurait du s'y attendre, c'était tellement prévisible, après tout. Aphrodite devait rire de son désespoir à l'heure qu'il était ! Maudite soit-elle ! Il aurait préféré naître en tant que simple mortel - de ce fait, s'il avait accumulé les échecs amoureux, il aurait pu blâmer une force cosmique inconnue. Au lieu de quoi, la source de son tourment, comme celui de millions d'autres personnes, n'étaient autre que sa propre mère, celle qui lui avait donné naissance ! Il ne comprenait pas ses jeux, et encore moins ses raisonnements, mais il aurait aimé qu'elle lui laisse un temps de répit, et une chance de connaître le bonheur avec quelqu'un sans que cette personne ne lui soit retirée. Que ce soit par la guerre ou pour des raisons idiotes. Plus d'une vingtaine de petits-amis et de petites-amies, plus de vingt amours potentiels, balayés d'un seul revers par Aphrodite. A ce rythme là, il avait bien plus de chance d'être tué par un monstre avant de connaître le véritable amour.
Il avait passé la journée à conseiller clients sur clients sur tout et n'importe quoi, afin d'améliorer au mieux leur vie amoureuse, et c'est sur cette réalisation qu'il quitta son lieu de travail d'humeur maussade. "Lane ! N'oublie pas, tu es chargé de l'ouverture demain !" hurla sa patronne alors qu'il se dirigeait vers sa voiture. Il acquiesça d'un énorme sourire, avant de s'éloigner. Le Texas lui manquait souvent, mais New York était sa nouvelle maison désormais. Il avait beau avoir quitté la colonie, il n'avait pas le coeur de s'en éloigner, surtout quand la majorité de ses amis, ainsi que sa soeur, s'y trouvaient encore. Le seul point négatif dans toute cette histoire restait sans doute la météo. Priam avait toujours très mal supporté la pluie.
C'est en rentrant chez lui qu'il le remarqua. La même personne le suivait depuis plus d'une heure désormais, et l'avait observé toute la matinée alors qu'il travaillait. Un frisson lui parcourut l'échine. Depuis l'attaque des camps, tout le monde demeurait sur ses gardes. Le moindre recoin pouvait dissimuler un monstre, ou bien un mortel souhaitant les éliminer. Priam resta toutefois impassible, sans donner l'impression d'avoir le coeur battant à tout rompre. Quelqu'un le suivait, l'espionnait. Il ignorait depuis combien de temps exactement, mais cela n'était jamais bon signe quand on était un sang-mêlé. Et sans jamais apercevoir son visage, Priam n'était pas prêt de sonner l'alarme pour le moment. Mais devoir se méfier de tout le monde finissait par être épuisant à la longue. Une voix à sa droite momentanément de sa paranoïa. "Priam ? C'est toujours bon pour mercredi après-midi ?" Sa voisine de palier, la fille du propriétaire, et parfois aussi sa meilleure amie. Elle avait toujours été très intéressée par la musique, et avoir un voisin guitariste avait ses avantages. Il payait moins de loyer, en échange de ses services. Il n'avait pas mis longtemps avant d'accepter une telle offre. "Oh, Alice. Oui c'est toujours bon pour mercredi après midi. N'oublie pas tes partitions cette fois." Il lui adressa un sourire éclatant, qu'elle lui rendit tout autant. Elle avait été la première surprise lorsqu'il lui avait annoncé qu'il n'avait pas de téléphone portable avec lequel elle pouvait le contacter. Qui de sensé vivait sans un tel appareil au vingt-et-unième siècle, après tout ? Il avait tout simplement expliqué qu'il haïssait la technologie. Ce qui était faux, il n'avait aucun soucis avec les ordinateurs ou la télévision. Il évitait simplement de s'en servir le plus possible. Quant aux téléphones portables, c'était tout simplement hors de question. Radars à monstres et tout ça.
Lorsqu'Alice remonta dans son appartement, l'attention de Priam se tourna de nouveau vers la présence inconnue qui le suivait. Celle-ci s'était déjà évanouie.
Sujet: Re: over the castle on the hill (priam) Dim 12 Mar - 15:27
Oh ! Un fils d'Aphrodite à aller enquiquiner pour mon Lorenzo Un autre fan de Riverdale, je t'adore déjà ! En tout cas ton personnage m'intrigue et j'ai hâte de lire son histoire donc bienvenue et bon courage pour la rédaction
Sujet: Re: over the castle on the hill (priam) Dim 12 Mar - 15:41
Bienvenuuue ! Un fils d'Aphrodite, et qui plus est un itinérant, ça c'est top ! J'aime le pseudo et l'avatar. Bon courage pour ta fichette, et n'hésite pas si tu as la moindre question ! On se fera un plaisir d'y répondre au plus vite. Pour le parrain, il te sera attribué lors de ta validation !
Sujet: Re: over the castle on the hill (priam) Dim 12 Mar - 17:34
OMG KJ Apa je suis moi aussi tombé fan de Riverdale et je ne peux qu'approuver ce choix d'avatar et les prénoms aussi sont superbes Et en enfant d'Aphrodite en plus bon Elin ne les aiment pas mais elle peut faire une exception pour lui Je viendrais te réclamer des liens pour ma Elin (surtout qu'elle est une enfant d'Eros dieu de l'Amour : lien familiale entre Eros/Aphrodite) et ma romaine Shiera tiens
Sujet: Re: over the castle on the hill (priam) Dim 12 Mar - 17:39
Bienvenue par ici ! Je suis amoureuse de ton avatar, j'aime trop ce gars je l'ai découvert avec Riverdale et je trouve qu'il colle super bien avec un enfant d’Aphrodite Sinon j'aime le choix du prénom & les pouvoirs (j'avoue que l'imaginer de changer en dauphin ) Bon courage pour ta fiche, et si tu as des questions, n'hésite pas !
Sujet: Re: over the castle on the hill (priam) Dim 12 Mar - 17:42
Bienvenue parmi nous jeune homme Très bon choix de parent divin (et j'aime beaucoup les pouvoirs aussi ), comme le dit ma chère Elin on apprécie la famille étendue Bon courage pour la rédaction de ta fiche !