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Sujet: You arrived at Panic Station... ♫ [FLASHBACK Viclympe] Lun 1 Juil - 9:34
Flashback : 1 an auparavant
Olympe se souviendrait toujours de ce jour de l’année dernière. De ce fameux jour où la jeune blonde avait rencontré sa meilleure amie. D’un jour qui commença presque ordinairement, elle se retrouva très loin de l’ordinaire…
Un beau soleil régnait sur la ville de New-York à cette époque. Cela faisait quelque temps que la jeune fille venait de prendre sa décision : celle de quitter la Colonie. Elle y avait déjà beaucoup réfléchit avant de la prendre : elle avait retourné le problème dans tous les sens, possibles et inimaginables et inévitablement sa conclusion revenait à quitter ses semblables, à quitter la Colonie. Lorsqu’elle était petite, lorsqu’elle avait vécu dans un orphelinat, elle avait le tour des psychiatres de toute l’Irlande, car naïve comme elle l’était, Olympe pensait que tout le monde pouvait voir ce qu’elle voyait. Que tout le monde pouvait voir le Chien des Enfers comme elle le voyait traverser dans la rue, et pas comme un vulgaire teckel en surpoids… En sortant de la Colonie, et en essayant ainsi de s’intégrer : c’était comme si elle prenait une petite revanche. Une revanche sur tous ceux qui s’étaient amusé à la traiter de folle – car à cet âge, les gamins ne mâchent pas leurs mots –. Maintenant elle pouvait leur dire qu’elle était elle aussi à l’université, et qu’elle était même appréciée. Quitter la Colonie était alors devenue comme une évidence pour elle. Malgré toutes les personnes qu’elle-même appréciait en ces lieux. Puis revenir n’était franchement pas un problème pour elle : grâce à sa parfaite connaissance des lieux, ainsi qu’à son pouvoir de téléportation, rien ne pouvait lui résister ! En sortant de cette enceinte, la Blonde se prit un appartement avec un colocataire – avec l’argent que son défunt Père lui avait laissé – et s’inscrit à l’université : dans la filière des lettres anciennes et plus particulièrement le grec. C’était certes une option de facilité, mais elle savait qu’elle réussirait cette filière sans problème : autant sur le point travail que sur le point social. Ici sa dyslexie ne se voyait pas, et lorsqu’elle racontait diverses histoires, les autres la croyaient car pour eux, Olympe ne racontait que des histoires mythologiques. Le top pour que la petite puisse s’épanouir ! Elle prit par la suite un petit boulot à la librairie de la ville afin de faire rentrer des sous et de survivre dans cette grande ville de New-York. New-York : la ville des rêves. Un des siens s’était déjà réalisé ! Mais ce jour-là, elle ne pensait pas qu’un grand chamboulement surviendrait dans son petit quotidien. Dans sa petite routine qui s’était déjà presque installée – chose qu’apparemment elle supportait tout aussi bien que l’imprévu de la Colonie ! –.
Comme quasiment tous les après-midi, Olympe venait prendre son service à la librairie. Un sac en bandoulière contenant ses notes de cours de la matinée, elle entra dans l’établissement, salua ses collègues avant de se diriger vers la réserve. Elle y posa son sac et épingla son badge à son T-Shirt. Montant ses cheveux en une queue-de-cheval, elle en ressortie, allant remplacer son amie à la caisse. Pas de tri dans les rayons, ni d’arrivages de livres pour elle aujourd’hui. Juste le bip incessant de la caisse enregistreuse. Sortant un de ses livres de son sac – un livre écrit du début à la fin en grec –, elle se mit à lire. Plongée dans sa lecture, elle ne remarqua pas de suite les clients courant partout et dans tous les sens. C’est seulement lorsqu’un cri strident lança des « A l’aide, il y a un serpent ! » qu’Olympe daigna relever la tête. Effectivement la librairie était en pleine effervescence. Comment avait-elle fait pour rater ça ? Il faut dire qu’étant dyslexique, on lui avait appris à se concentrer assez intensément sur sa lecture ou sur autre chose qu’elle faisait : comme si elle était dans une espèce de petite bulle à elle-même. Ses collègues s’occupaient déjà de faire sortir les clients dans la panique générale qui s’était emparée d’eux. Ils criaient, parfois couraient ou encore tapaient du pied de peur que ce fameux serpent soit dans les parages, alors qu’ils voyaient très bien qu’il n’était pas là. Lâchant son livre, lorsqu’elle se pencha au-dessus du comptoir elle l’aperçut : ce fameux serpent. Avec un petit bruit, il avança, contourna les étagères et disparut de son champ de vision. Curieuse, Olympe se lança à sa poursuite et lança d’ailleurs aux autres, qu’elle s’occupait du problème. Elle allait l’aider à sortir : le pauvre il devait s’être égaré… La libraire était maintenant quasiment vide et la Blonde arpentait toujours les différents couloirs à sa recherche.
-Alors où est-ce que tu te caches, hein ? Je veux juste t’aider moi : tu me dis où tu veux aller, et je t’y téléporte ! Oups, j’ai dit ça à haute voix ?
Continuant encore un peu à avancer, elle retrouva sa trace et toute heureuse elle la suivit. Mais lorsqu’elle tourna à l’angle d’une des étagères, la fille d’Iris tomba sur une jeune fille nullement inquiétée par tout cela. Au contraire, le serpent vint même vers elle. Alors à moins que la Brune était une charmeuse de serpent – ce dont elle n’avait pas franchement l’air – elle devait être spéciale pour se balader avec un serpent en pleine ville. Et spéciale pas juste dans sa façon d’être, mais dans sa façon tout court. Elle devait être comme elle, c’était une obligation.
-Hum vous savez que les animaux de compagnie sont interdits ici ? Surtout les chiens verts qui ressemblent à des serpents ? Lui demanda-t-elle accompagné d’un petit clin d’œil comme pour manifester qu’elle avait compris, qu’elle n’allait pas la laisser comme ça. Pas de quoi s’affoler, ce n’est qu’un chien ! Cria-t-elle ensuite à travers la librairie.
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