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Sujet: paranoia is in bloom ∇ (plum). Lun 11 Mar - 23:10
ALPHA PLUM LOCKWOOD
hold your breath and count to ten
PRÉNOMS ◮ son premier prénom est Alpha, mais elle ne l'aime pas vraiment, c'est bien pour cela qu'elle préfère qu'on la nomme par son second qui est Plum. ÂGE ◮ elle est âgée de dix huit ans. DATE+LIEU DE NAISSANCE ◮ elle est née le quatre juin, dans le Bronx. PARENT DIVIN ◮ c'est une fille d'Hermès, messager des dieux. ORIGINES ◮ elle est américaine, étant née sur le sol américain. POUVOIRS ◮ le premier pouvoir que la jeune femme a découvert et celui de l'invisibilité, qui s'avère très pratique dans certaine situation. Son second est le don de l'aérokinésie, qui lui permet de contrôler le vent, cependant elle n'utilise que très peu, ce dernier la fatiguant beaucoup. Concernant son troisième don, elle ne l'a pas encore découvert. ARMES ET OBJETS MAGIQUES ◮ elle porte toujours un poignard sur elle, sachant très bien que n'importe quoi peu surgir. Elle possède aussi des chaussures ailés, lui venant de son père, cependant elle ne les montre en aucun cas à qui que ce sois, ne voulant pas attirer la jalousie de ses frères et soeurs. RELATION AVEC LES DIEUX ◮ neutre, elle est encore un peu secouée par tout ce qui se passe autour d'elle pour avoir une idée exact de la chose. RELATION AVEC LES ROMAINS ◮ mauvaise, il faut dire qu'elle a de bonnes raisons. A LA COLONIE DEPUIS ◮ cinq ans. DÉFAUT MORTEL ◮ écrire ici. le défaut mortel est la meilleure arme pour venir à bout d'un demi-dieu. STATUT CIVIL ◮ elle est célibataire, la solitude est sa meilleure amie. ORIENTATION SEXUELLE ◮ elle est hétérosexuelle. GROUPE ◮ grec un jour, grec toujours. AVATAR ◮ la belle Jennifer Lawrence.
who you are.
Plum a vécu son enfance dans le Bronx ∇ elle est habitué à vivre par ses propres moyens, et cela depuis qu'elle est enfant ∇ elle est très mature pour son âge ∇ cela ne l'empêche pas d'en faire qu'à sa tête quand cela lui chante ∇ elle a une tendance à la cleptomanie ∇ c'est une grande gueule qui ne mâche pas ses mots ∇ elle prend l'apparence d'une fille agressive mais elle cache derrière cela une jeune fille qui a souffert de l'absence de son père ∇ elle lui en veut encore beaucoup aujourd'hui de l'avoir abandonné à l'ordure qu'est son beau-père, sa mère et elle ∇ redoutable adversaire qui ne perd aucune occasion pour se battre ∇ a tendance à ne pas prendre au sérieux ses responsabilités, mais se résout tout de même à les suivre ∇ elle fait tout pour le bien de ses demi-frère et soeur ∇ elle en oublie presque parfois les autres pensionnaires ∇ elle est très rancunière et ne pardonne pas facilement, du moins elle n'oublie jamais la trahison ∇ c'est une jeune fille agéable tout de même, lorsqu'elle connait la personne qui lui fait face.
le héros derrière l'ordinateur.
Alors moi c'est Andréanne, mais je préfère Andréa. J'ai quinze ans, bientôt seize et je suis en seconde. Enfin bref, je pense que comme détail ça suffit.
(c) fiche par cassou.
Dernière édition par A. Plum Lockwood le Sam 16 Mar - 22:56, édité 8 fois
Sujet: Re: paranoia is in bloom ∇ (plum). Sam 16 Mar - 22:48
Depuis qu’elle était toute petite, la jeune fille passait le plus clair de son temps dans les rues, à marcher où bon lui semblait. Plusieurs fois elle y avait pensée, à s’enfuir, loin de chez elle. Le fait de penser à y retourner lui former une boule dans le ventre. Elle n’aimait pas cet endroit, ce qui était supposé être sa maison. La jeune fille vivait avec sa mère et un beau-père accro à la bouteille. Ce dernier passant la plupart de son temps vautré sur le canapé du salon, la télé allumée. De nombreuse fois elle n’avait eu qu’une envie : le foutre dehors. Elle détestait cet homme. Mais celui-ci lui rendait bien, lui envoyant des insultes et des remarques que la jeune fille avait du mal à accepter. Elle l’avait frappée une fois. Elle s’en était souvenue un bon moment, avec la marque au visage qu’elle avait eu pendant plusieurs semaines. Grimaçant légèrement à cette pensée, elle sera les poings. Elle n’avait alors que onze ans, mais cette dernière pensait déjà à partir loin de chez elle. Sa mère, depuis que son père biologique les avaient abandonnée, n’était plus la même. Elle se laissait faire, accepter n’importe quoi. Elle n’avait fait aucun geste lorsque son beau-père l’avait frappé. Ne faisant que rester immobile pendant que la brune hurlait. On ne peut pas dire qu’elle détestait sa mère, au contraire, elle l’aimait beaucoup. Seulement, elle lui en veut, beaucoup.
Un soir, rentrant chez elle tardivement, elle ne prenait même pas la peine de frapper à la porte. Les cheveux longs en bataille, elle était essoufflée après avoir couru des heures pour échapper à un commerçant chez qui elle avait « empruntée » quelques trucs. Cachant ces derniers dans les poches de son manteau, elle s’avança dans l’entrée de l’appartement miteux dans lequel elle vivait. Elle grimaçait à chaque fois qu’elle voyait l’état de ce dernier, se disant que ce n’était pas juste de laisser vivre des gens dans des conditions pareils. Ce n’était non pas pour elle-même qu’elle se plaignait, non. Mais plus pour sa mère, elle s’en voulait de ne pas pouvoir lui fournir une vie meilleure, plus agréable. N’attendant tout d’abord aucun bruit, elle s’avança dans l’appartement, tapant du pied dans une bouteille de bière vide, qui jonchait au sol. « Maman ? » Personne. Fronçant légèrement les sourcils elle s’avance alors dans le couloir, où elle commence à attendre ce qui semble être une dispute. Son beau-père avait tendance à être le pire des hommes, elle n’aimait pas du tout sa façon de son comporter avec sa mère. Les entendant se disputer violement elle n’hésite pas à rentrer dans la chambre, écarquillant les yeux lorsqu’elle voit la scène. La main levé, elle le voit alors frapper sa mère. Se mettant à sourire sarcastiquement elle s’avance dans la pièce, les poings serrés. « Me frapper ça tu peux, car je me fiche totalement de tes coups. » Commence-t-elle. Voyant sa mère se reculer elle lui fait signe de partir. « Mais jamais je ne te laisserais la frapper. » N’hésitant pas un instant, elle se presse vers lui pour le frapper, laissant allez toute la haine qu’elle ressent envers cet être ignoble. Les larmes aux yeux, elle pleure de rage. Sa mère en pleure, plaqué contre le mur face à la scène ne fait que l’inciter encore plus à se battre. Se reculant légèrement de lui quelques instants, Plum se mets alors à fermer les yeux, se mettant à hurler. « Jamais ! » Un grand bruit sourd se fait entendre dans la pièce. Ouvrant les paupières, elle remarque son beau père, plaqué contre le mur par un vent brutal. Se calmant suite à cela, elle le voit alors glisser le long du mur pour l’observer gémir au sol. Complètement bouleversée par ce qu’il se passe, elle fronce les sourcils, ne comprenant pas ce qui se passe. S’avançant vers lui, elle lui crache au visage. Puis, le frappant d’un violent coup de pied bien placé elle lui murmure. « Ordure. » Relevant la tête vers sa mère, elle voit la peur dans ses yeux. « Casse-toi de là, maman. Je ne veux pas te savoir avec lui alors que je serais partit. » La voyant pleurer, elle tâche de ne pas en faire autant. « Partit ? Alpha tu… » Détournant le regard elle se recule. « Plum. » Rectifie-t-elle. « Je dois partir d’ici. Je n’en peux plus de rester là, j’ai besoins de me sentir libre. » S’avançant vers sa mère elle la prend dans ses bras, contrôlant avec beaucoup de mal ses émotions. « Fais en autant, tu trouveras quelqu’un de beaucoup plus charmant que ce merdeux. » Elle ne mâchait pas ses mots. Se reculant légèrement, elle embrasse doucement le front de sa mère. « Je t’aime. Prend soins de toi. » Se fut les derniers mots qu’elle prononça à sa mère, avant de partir précipitamment de cet immeuble maudit. Elle savait que sa mère allait s’en sortir, ce qui était déjà beaucoup moins sûre en ce qui la concernait.
Elle marche, toujours et encore. N’ayant aucune idée de là où elle se rend, elle se contente d’avancer. La fatigue lui creuse le visage, la faim la fait frémir. Mais elle s’en fiche, totalement. Rien n’est plus agréable que la liberté qu’elle ressent. Du plaisir qu’elle prend à se réveiller au levé du jour, à la joie qu’elle ressent en sentant le vent plaquer ses cheveux bruns ébouriffés sur son visage. Elle ne sait pas où aller, et même si elle garde une certaine fierté, elle sait qu’elle ne pourra pas tenir très longtemps à ce rythme. La faim et bien présente, la fatigue aussi. Un frisson parcourra tous son dos, lorsqu’une nouvelle bourrasque de vent souffle sur son visage. Contrairement aux autres rues, cette dernière semblait vide. Il n’y avait pas un chat qui s’y trouvait. Continuant de marcher quelques instants, elle s’arrêta bien vite, remarquant qu’il s’agissait d’une rue sans issu. Elle soupira, se tournant pour faire demi-tour. A peine eut-elle fait quelques pas, qu’elle sursauta en entendant des pas devant elle. Elle grimaça, cette rue était encore vide il y avait quelques secondes. Relevant la tête, elle regarda la femme qui lui faisait à présent face. Cette dernière semblait chaleureuse et gentille, surtout lorsqu’elle lui adressa un sourire. « Tu es perdu, jeune fille ? » Elle semblait bienveillante au son de sa voix. « Je… oui. Je ne viens pas souvent par ici à vrai dire. » Se contenta-t-elle de répondre, enfonçant par la même occasion ses mains froides dans ses poches. « Suis moi, je vais te ramener dans la rue principal. » Fronçant les sourcils, elle trouvait cela tout de même étrange qui inconnu l’aborde et se montre aussi agréable. Sa mère lui avait toujours apprit à se méfier des personnes qu’elle ne connaissait pas. « Ce n’est… ce n’est pas la peine, je sais par où aller pour m’y retrouver. » Elle recula légèrement en voyant la femme s’approcher d’elle. « Suis moi, je te dis. » Sa voix se faisait plus brusque, beaucoup plus agressive. « Non. » Plum tâcha d’éviter la femme, marchant d’un pas rapide pour retrouver la rue mais elle fut bien vite coupée de son élan lorsqu’une poigne de fer lui attrapa le bras droit. Se retournant, elle étouffa un cri en voyant que ce qui était il y avait quelques minutes encore une jeune femme était à présent un monstre. Elle grimaça, sentant les griffes de la créature s’enfoncer dans son bras. « Lâchez-moi ! » Elle se mit frénétiquement à frapper la bête, faisant ce qu’elle pouvait pour s’en débarrasser. « Tu ne vas pas m’échapper comme ça, demi-dieu. » Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas les paroles du monstre. Profitant cependant que celle-ci parlait, elle lui donna un coup de pied pour tomber au sol et se mettre à courir le plus vite qu’elle pouvait. « Reviens ! Tu feras un délicieux repas ! » Ne prenant pas la peine de se retourner, elle courait le plus vite qu’elle pouvait, voulant échapper aux griffes de la créature. Cependant, à peine fut-elle quelque mètre qu’elle sentit des bras l’attraper vivement en entourant sa poitrine, pour la plaquer contre un mur. Elle n’eu même pas le temps d’hurler que le jeune homme qui lui faisait maintenant face avait mit sa paume devant ses lèvres, l’empêchant de se faire repérer. Les yeux écarquillés par tous ces évènements, elle se laissa glisser au sol tandis que ce dernier s’avança dans la rue, une épée à la main. Une épée ? Elle avait l’impression de devenir folle. Malgré tout, elle n’eu pas le temps de se poser plus de question que ses yeux se fermèrent, tandis que le reste de son corps tombait au sol.
Lorsqu’elle se réveille, elle se lève brusquement, revenant brutalement à la réalité. Elle ne perd pas de temps pour se lever, manquant de retomber immédiatement au sol, titubant. Par chance, quelqu’un la rattrape derrière. « Du calme. » Elle fronce les sourcils. Devant elle, elle voit une jeune fille, à peine plus âgés qu’elle, lui faisant signe également de se calmer. Le jeune homme la reposant au sol, s’assoit à côté d’elle. « Tu n’as rien à craindre, nous ne te voulons aucun mal. » Prenant son visage entre ses mains, une vive douleur lui vient au niveau du crâne. « Vous êtes qui au juste ? » Demande-t-elle. « Depuis quand les gens se promènent en épée à New York ? » Elle relève la tête, les questionnant du regard. Elle voit alors la lame un peu plus loin, la même qu’elle avait vu entre les mains du jeune homme. « C’est long à expliquer… » Fait-il. La jeune fille quand à elle l’observe. « Comment tu t’appelles ? » Répondant du tac au tac, elle manque de prononcer son premier prénom. Mais elle se retient bien vite. Une nouvelle chance de vivre s’offre à elle, elle ne veut plus de se prénom qui lui rappelle son passé. « Plum. »
Le sourire gravé sur ses lèvres, elle déborde d’excitation. « Tu es sûre de ce que tu fais Plum ? » Lui demande le jeune homme, tandis que l’autre jeune fille observe les alentours. Lui faisant un signe de tête elle continue de sourire. « Parfaitement. Attendez-moi là-bas. » Montrant une petite rue du doigt, elle les voit alors partir, se cachant pour l’attendre. Elle s’avance vers la vitrine du magasin, celui qu’elle a en vue depuis le matin même. Tous trois avaient terriblement faim, la seule solution était de prendre de la nourriture par la force. Attrapant une brique qui jonche le sol, elle observe autour d’elle, faisant attention à être bien seule. Lançant brusquement ce qu’elle tient entre les mains contre la baie vitrée, elle ne perd pas de temps pour rentrer. Elle sait qu’elle n’a pas beaucoup de temps lorsqu’elle rentre à l’intérieur du magasin, et cette idée s’amplifie lorsqu’elle entend alors l’alarme de la boutique raisonnée entre les rangés. Elle court, se dépêchant de mettre tous ce qu’il lui passe par la main à l’intérieur du sac à dos qu’elle c’était procurée quelques jours plus tôt. Tout y passe, elle ne fait pas attention à ce qu’elle prend, se disant que n’importe qu’elle nourriture leur conviendrait, au point où ils en étaient. Elle entend alors quelqu’un hurler. « Qui est là ? Vous ne vous en sortirez pas comme ça ! » Son cœur s’emporte, elle ne s’attendait pas à ce que la venue du propriétaire soit si rapide. Elle ne perd cependant pas son courage et s’enfonce dans le fond du magasin, tâchant de ne pas se faire voir. S’approchant un peu plus de l’entrée, elle sent son cœur tambouriner dans sa poitrine, manquant de faire une crise cardiaque lorsqu’elle entend ce dernier tout proche. « Tu ne vas pas m’échapper. » Répète-t-il. Elle le voit alors passer devant-elle. Elle fronce alors ses sourcils, voyant que ce dernier ne la remarquait pas alors qu’elle se situait à quelques centimètres d’elle. Ce dernier la scrute mais ne semble pas la voir, observant le rayon à sa place. Ne perdant pas de temps et profitant de l’occasion elle sort en courant du magasin, courant à grande vitesse vers la rue où se trouvait ses deux compagnons de route. « Qu’est ce que vous entendez ? Il faut qu’on se casse d’ici, vite. » Elle voit ces derniers regarder autour d’elle. « Allo ? Vous faites quoi là ? » Fait-elle, agressivement. « Plum ? » Comme à l’intérieur du magasin, ces derniers ne semble pas la voir. Frappant légèrement le jeune homme elle sourit en l’entendant se plaindre. « Aïe ! » Attrapant le bonnet que ce dernier porte, elle la plante sur sa tête. « Bon suivait le bonnet, puisse que de toute évidence tout le monde est aveugle ici ! »
Aujourd’hui encore, la jeune femme sourit en repensant à tout cela, quelques années plus tard. Elle ressent même parfois ce sentiment mélancolique, regrettant ses moments passés. Elle souhaiterait que tout cela recommence. Cependant, l’heure n’est pas à penser à s’échapper. Devenu chef de son bungalow, elle se voit obligé de prendre des responsabilités. Depuis la venue des romains, les tensions sont présentes, elle sait que quelque chose de mauvais se prépare, et cette dernière est bien prête à y faire face.
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