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Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !»
Sujet: Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !» Sam 8 Fév - 0:29
Judicaël Liam Flanigan
♫ I can't escape this hell ! So many times i've tried, but i'm still caged inside. So what if you can see, the darkest side of me ? No one would ever change this animal I have become ! Help me believe, it's not the real me. Somebody help me tame this animal I have become ! ♫
PRÉNOMS ◮ Judicaël Liam Arthur Killian. Et c'est déjà pas mal, croyez-moi ! NOM ◮ Flanigan ÂGE ◮ 17 ans TYPE DE PERSONNAGE ◮ Demi-dieu DATE+LIEU DE NAISSANCE ◮ 29/01/1996, dans la ville de Paradise, comté de Clark, dans le Nevada. C'est pas une blague, cette ville existe. Plutôt ironique, elle n'a rien de paradisiaque.... Mais j'suis peut-être de parti pris, allez savoir ! PARENT DIVIN ◮ Mnémosyne. La déesse de la mémoire ! Oh joie ! Croyez-moi, c'est moins cool qu'on ne le croit... ORIGINES ◮ Irlandais de par mon paternel. Pour ma mère, bah... vous vous en doutez bien, sauf si vous êtes cons, et là, je peux rien pour vous ! DÉFAUT MORTEL ◮ J'en ai pas, j'suis parfait ! Non, plus sérieusement, pour l'instant, je l'ignore, et je sais même pas si j'en aurai connaissance un jour, mais il s'agit de ma peur de l'abandon. Et si je viens à l'apprendre, je crois que je risque de rire tant c'est super logique, peut-être trop même pour que je m'en doute.... STATUT CIVIL ◮ Je détruis quiconque ose prétendre que je suis encore amoureux de Merdith, compris ? Parce que, figurez-vous que je suis libre comme l'air pour m'amuser avec qui je veux ! ORIENTATION SEXUELLE ◮ Je viens de dire que je pouvais m'amuser avec qui je voulais... C'est pas assez clair pour toi pour comprendre que c'est vraiment qui je veux ? Non, parce que c'est vraiment t'as une intelligence défaillante, je traduis : je suis bisexuel GROUPE ◮ Grec un jour, grec toujours ALIGNEMENT ◮ Grec. T'es con ? Tu le fais exprès ? AVATAR ◮ Colin Ford
RELATION AVEC LES DIEUX ◮ Neutre. Cela dit, si je pouvais leur expliquer le fond de ma pensée quant à leur manière de considérer leurs rejetons, je pense que ça deviendrait tendu... RELATION AVEC LES ROMAINS ◮ Mauvaise. A LA COLONIE DEPUIS ◮ Six ans déjà. J'suis vieux ! POUVOIRS ◮ Je peux effacer la mémoire mais que pour de petits détails. C'est pas faute d'avoir essayer des plus gros, mais j'ai remarqué que ceux-ci finissaient par revenir, plus ou moins rapidement.... Et dans ce cas-là, vaut mieux savoir courir vite ! Ca tombe bien, c'est mon cas ! Je peux aussi créer de faux souvenirs, encore une fois de petites choses sinon l'esprit fini par se défendre et briser le voile. Ouais, en fait, sur le papier, je peux faire plein de trucs cools, mais en vrai, c'est la merde ! Et encore, j'ai pas conscience à quel point c'est chiant ! ARMES ET OBJETS MAGIQUES ◮ Un sabre en bronze céleste et une boite que ma mère m'a laissé quand j'étais bébé (sans doute parce qu'elle a culpabilisée de m'abandonner comme une merde.... ) Cette boite me permet de capturer les souvenirs des gens. Ce qui est fort utile pour se rappeler un bon moment mais aussi pour en apprendre plus sur quelqu'un.
questions for you.
► Comment avez vous pris la révélation concernant les romains ? Quelle réaction cela a fait naître en vous et qu'en pensez vous après tout ce temps ?
Franchement ? J'en ai rien eu à foutre. Sérieux, j'avais d'autres chats à fouetter qu'à penser à eux. Bon, ça a été surprenant, déroutant et autre adjectifs du même style, mais ma vie ne s'est pas arrêtée pour ça. Après, disons que... Je pense que je ne deviendrais jamais leur meilleur pote, ils sont trop... Romains.... Ouais, désolé, mais c'est le seul terme qui me vienne à l'esprit les concernant, et si vous en connaissez un, vous devez comprendre à quoi je fais allusion. Les voir, ça m'a fait bien rire. Les Dieux sont doublement irresponsables, du coup, s'ils font des enfants sous leurs deux formes. C'est des Dieux, et ça fait n'importe quoi : quel exemple... Et concernant mon état d'esprit à leur sujet, au jour d'aujourd'hui... Je les aime toujours pas... Bon, faut dire que certains crétins de romains ont eu la mauvaise idée de m'énerver lors du feu de camp de rencontre, donc, les bases ont été mauvaise d'emblée... Et, pas de bol, j'ai la rancune légèrement tenace... Ils sont trop... Romains ces gueux...
► Êtes vous satisfait de la vie que vous avez au camp ?
Pourquoi ne serait-ce pas le cas ? Je veux dire, réfléchis un peu, j'ai une vie de famille merdique, alors le camp, pour moi, c'est limite le paradis. J'y ai.... quelques connaissances qui comptent pour moi. Bon, OK, la plupart, j'en ai rien à foutre, mais tu comprends l'idée quoi. Ici, au moins, on m'accepte pour ce que je suis. Enfin, pour un demi-dieu hein, c'est pas le monde des Bisounours ni des Teletubbies, certains me trouvent insupportablement petit con et d'autres se font berner par ma gueule d'ange. Ici, les gens ne me prennent pas pour un tueur de gamine, c'est cool, sérieux !
► Avez-vous participé à la dernière Titanomachie ? Si oui y avez-vous subit des pertes ? Des blessures ? Des séquelles ? Faites-vous partit de l'armée de Cronos ?
Tu me prends pour qui ? Un pleutre ? Bien sûr que j'en étais. Et certainement pas du côté de Cronos, j'ai quand même un peu plus d'honneur que ça. Au niveau des blessures, bah ouais, j'en ai eu. Mais bon, un bon combat se termine forcément avec du sang et des cicatrices à venir, sinon... C'est qu'un truc clochait. Quant à vous énumérez mes blessures, j'ai sérieusement autre chose à foutre. Sans compter que... Ca ne vous regarde pas !
► Êtes vous un pensionnaire permanent de la colonie ou rentrez vous après chaque été chez vous ?
Chez moi ? C'est ici chez moi. Dans ma famille, c'est... Non, à vrai dire, je préfère affronter des centaines d'adversaires tout seul que de rentrer. De toute façon, ils ont coupés les ponts avec moi, donc, ils ne m'ouvriront même pas la porte. Ils se contentent de m'envoyer quelques lettres de temps à autre, rien de très personnel, mais bon, ça fait genre...
► Quelle est votre réaction vis vis de la DLCEM ? Auriez vous jamais pu imaginer que les humains puissent être capable d'une telle chose ?
Franchement ? C'est classe. Je veux dire, les humains sont plus intelligents qu'on aurait pu le croire. Après, je vais pas leur sauter dans les bras, bien entendu, mais bon, ma foi, pourquoi pas, ils tentent de se défendre contre ce qui leur semble être une menace. Et quand on voit les ennemis qu'on se trimballe, bah, c'est vrai que notre existence, à tous, ennemis inclus, est dangereuse pour eux. Cela dit.... Ca m'amuse. Ouais, ça nous donne d'autres ennemis à affronter. Ils sont plutôt coriaces apparemment les enfoirés, mais c'est d'autant plus drôle. Une bonne baston, si elle est facile d'entrée de jeu, c'est merdique. Ouais, j'irais bien me mesurer à l'un d'eux un jour....
le héros derrière l'ordinateur.
Que dire ? Je déteste cette partie ? :P Alors, moi, c'est Angélique, mais je préfère qu'on m'appelle Angie (de toute façon, si vous me donnez du Angélique, je réponds pas, j'ai pas l'habitude ! XD). Et sur le net, on me connaît sous le pseudo de Cacahuète. Cherchez pas à comprendre, je me souviens même plus d'où ce pseudo sort, mais comme je l'aime bien, bah, je le garde. Et si vous êtes pas contents, bah, j'ai envie de dire : C'est pareil, et ! Sinon, concernant la partie d'où je connais ce forum, bah.... Disons qu'un des @ est un fourbe, et une des @ est.... Non, elle, elle est gentille, c'est le fourbe qui m'a parlé de DB et incité à venir ici. Ouais, c'est de sa faute, même si au fond, c'est de sa faute à elle, car ils sont venus sur mon forum à cause d'elle. Donc, ouais, Mathie, c'est de ta faute ! OO
fiche by mathie. crédits gifs & icon ;; tumblr.
Dernière édition par Judicaël L. Flanigan le Sam 8 Fév - 1:47, édité 1 fois
Sujet: Re: Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !» Sam 8 Fév - 0:31
who you are.
J'écris et mange de la main gauche, mais j'utilise mon sabre et jouais au tennis avec sa main droite + Je m'entendais bien avec Yelena, ma belle-mère, lors de l’époque bénie du mariage avec mon paternel. Cela changea après le divorce et le suicide de mon père : j'ai fugué brièvement, mais Eliora, ma petite sœur, m'a retrouvé. Ce jour-là, elle est morte. Par ma faute.... Depuis, Yelena m'en veut, ainsi que Noah, son fils aîné. Seule la petite dernière, Maëlle, la fille de mon père, ne s’en soucie guère... + J'ai une mémoire eidétique (absolue). C'est franchement la merde, je suis condamné à ne rien oublier. Malheureusement pour moi, ça n'est pas un don hérité de ma mère, juste un gros coup de pas de bol, comme ça peut arriver à certaines personnes.... + Je souffre d’une tumeur au cerveau incurable. Mais personne ne le sait, j'ai ni envie qu'on me plaigne, ni qu'on me voit comme un mourant. Même si, au fond, c'est ce que je suis ! + Je suis allergique aux fruits secs. D'ailleurs, Yelena le sait mais, étrangement, un jour, j'ai eu le droit à des cookies de sa part qui m'ont envoyé à l'hôpital. Elle a prétendu qu'il s'agissait d'un erreur de sa part, mais ça s'est passé peu de temps après la mort d'Eli'. Avant, Yelena ne s'est jamais trompée, elle faisait même super attention à ça... + C'est moi qui ai retrouvé le corps de mon père. Je me rendais chez lui pour une visite surprise. Et la surprise, c'est moi qui l'ait eu : il avait le crâne défoncé d’une balle de revolver...+ J'ai 4 tatouages : Un sur l'omoplate gauche, qui représente le Chat de Cheschire apparaissant devant Absolem, qui fait fumer Alice (visiblement bien défaite), pour leur dire : « Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle. » Un triskell, à l’intérieur du poignet gauche, qui va de droite à gauche, car selon une croyance celte, il a ainsi un sens maléfique. C'est plutôt fun comme symbolique, je trouve ! J'ai aussi une monade sur le bas du dos, au creux des reins. La aussi, comme pour l'autre tatouge, je vous laisse faire vos recherche dessus, je dirai juste que j'ai choisi ce symbole pour un aspect sombre qui lui est lié. Et aussi parce qu'apprécié la culture celte au lien de celle à laquelle j'appartiens, c'est... Grisant... Et sur le torse, j'ai un haiku, en japonais, du grand maître, Matsuo Bashô, dont la traduction signifie : « Rien ne dit dans le chant de la cigale qu'elle est près de sa fin. » + Le tatouage d'Alice provient d'un dessin que j'ai moi-même réalisé. Il est dédié à Eli', je voulais pas le louper ! + Je ne me sépare jamais d’un exemplaire d’Alice au pays des merveilles. Il s'agit de celui d'Eli, Alice était son livre préféré : elle rêvait de voyager avec moi lorsque je lui lisais, avant qu'elle ne s'endorme. Elle aussi voulait quitter cette ville merdique ! + C’est parmi les pages de ce livre que se trouve la dernière lettre de mon père, qu'il m'a écrit avant de se tuer. Je n'ai jamais eu le courage de lire, pour éviter de rendre sa mort trop réelle, car, en fait, je ne l’ai jamais accepté. J'ai peur aussi, en la lisant, de faire disparaître sa mémoire : qu’elle soit fermée le maintient en vie, je trouve. Je garde toujours ce livre sur moi, ou à portée de main, et attention à quiconque touche ce bouquin... + Je fume depuis que je me sait mourant. Surtout des cigarettes, mais je ne dis pas non à autre chose de temps en temps ! Par contre, je ne bois jamais. Pour les mêmes raisons que je ne fume jamais rien de trop fort : je ne veux pas perdre le contrôle sur ce que je dis et fais. + Avant la mort d’Eliora, j'adorais nager. Depuis, je déteste ça. Je suis même phobique de l'eau, à vrai dire ! + J'ai fais du tennis très tôt, et j'avais l’habitude d’en faire avec mon père. A sa mort, j'ai cessé le tennis en club, mais j'ai continué à en faire avec son demi-frère. Enfin, jusqu'à ce que Noah ne m'abandonne à son tour ! + Je suis ncapable de passer une journée sans courir, ça me défoule presque autant que de rejeter l’autorité ou les gens qui tentent d’apprendre à me connaître. + Je sais jouer du piano, mais je n'y ai plus touché depuis le suicide de mon père : c'est lui qui m'a appris à en jouer, et c’est trop douloureux pour moi d’être devant un piano, mais aussi d’en entendre la musique. + Gamin, je voulais devenir pompier. Pour imiter mon père. Les morts d'Eli et de mon père m'ont fait changer d'avis. Enfin, surtout celle de ma petite sœur en fait ! + Je suis oujours hanté par les images de mon père et d’Eli, morts... Je cauchemarde souvent à leur sujet. + J'ai peur d’être abandonné. Mais vu mon passé, ça se comprend, non ? + Enfant, j'ai eu du mal à supporter les regards qu’on me lançait à cause du fait que j'ai été abandonné par ma mère. Vous savez, les enfants répètent l’attitude des parents, comme des perroquets ! J'ai eu beaucoup de remarques à ce sujet. Dont de la part d’une camarade de classe, qui a m'a énervé lorsque m'a abandonné à Yelena. Je m'en souviens comme si c'était hier ! : « Hey, tes parents ne t’aiment tellement pas que ta mère t’a laissé à la naissance et que ton père a fait pareil quelques années plus tard ! » Ce à quoi j'ai répondu : « Je préfère ça à voir l’un de mes parents se taper le frère de mon meilleur ami. Le détournement de mineur, c’est pas très bien ! » Le frère du meilleur ami en question n’avait que 17 ans, et la mère avait 32 ans. A l'époque, je me moquais déjà du détournement de mineur ou de l’infidélité, mais avec le recul, je trouve ma remarque plutôt ironique au vu de ma situation avec Mere ! Pour en revenir à l'autre connasse... Je sais pas ce qu'elle est devenue tiens... Et en fait.... Je m'en cogne ! + Sinon, on dit aussi que j'ai un caractère de merde. Mais ça, c'est parce qu'on cherche pas à me comprendre. Je suis secrètement manipulateur, je joue de ma gueule d’ange pour cacher mes côtés les plus sombres, et obtenir tout ce que je veux des autres. Bon comédien, je peux cacher mes intentions aux autres derrière mes sourires et belles paroles. Ce qui, dans certains cas, peut me faire passer pour froid car je ne laisse que rarement transparaître mes réelles émotions. Je suis également amateur de sensations fortes, j'aime me mettre en danger pour avoir l’illusion de contrôler ma vie comme je l’entend, et encore plus depuis que je me sais malade : quitte à mourir, autant que ça soit à cause d’une bagarre qui a mal tournée ou d’une grave blessure en sport, qu’à cause de ma maladie. Je suis souriant, même si c’est souvent un sourire moqueur ou ironique, toujours est-il qu’il est rare de me voir faire la gueule, que ça plaise ou non ! On me voit comme ouvertement impulsif, mais j'agis rarement, en réalité, sur un coup de tête : Maniaque du contrôle oblige, vous me prenez pour qui ? Certains avouent à demi-mots que je suis honnête, parfois un peu trop, je dis tout ce que je pense réellement (sauf si ça peut me desservir, bien entendu), quitte à blesser les gens. D’ailleurs, quand je veux blesser quelqu’un, j'y parviens (verbalement ou physiquement.) Car je suis violent, de surcroît, il est préférable de ne pas trop me chercher, soit je me venge de suite, soit je planifie un coup foireux... Je fuis l’amour et l’attachement dans tous les sens du terme. Je ne sais que trop bien qu’un lien trop profond peut blesser, et je ne veux plus être abandonné ni être celui qui abandonne. Je refuse de dépendre de quelqu’un comme j'ai pu dépendre de ma famille autrefois. En apparence, je suis excessivement sûr de moi, quitte à me jouer des gens : je n'ai aucun remords à briser des cœurs si besoin ! La réalité est tout autre : je manque de confiance en moi. Les abandons successifs ont de quoi vous faire douter de votre capacité à retenir les gens à vos côtés, vous voyez ? Cela dit, pour cacher ça, je joue, entre autre, la carte de la confiance en soi, au point de n’avoir aucune gêne à me balader très légèrement vêtu. Quand je tiens à quelqu’un, je suis très jaloux. A cause de mon manque de confiance, mais aussi de ma peur d’être délaissé. Joueur, je ne prends presque rien au sérieux. Tout est une occasion de jouer et de profiter de la vie, encore plus depuis ma maladie. Sans oublier qu’avant ça, c’était dû à mon côté blasé. Alors je me fais connaître pour mon côté pitre. Par bien des égards, je parais immature : je ne respecte que rarement toutes formes d’autorité, méprise bien souvent les adultes, pense plus à m’amuser et faire la fête qu’à étudier, ne semble guère avoir conscience du sens des responsabilités, a une faible capacité à rester concentré longtemps (à quoi bon, j'ai une mémoire absolue ?).... Mais en fait, c’est tout autre, je suis bien plus réfléchi qu’il n’y paraît, loyal en amitié (même si ma confiance est très difficile à gagner à cause de ma méfiance) et surtout, très protecteur envers les rares personnes que j'affectionne réellement. Ambitieux, je suis prêt à tout pour obtenir ce que je veux. De surcroît, je suis très têtu et ne baisse jamais les bras. Au fond, je pense qu'on peut dire que je suis quelqu’un de bien, de par ma loyauté pour mes amis, ma générosité, le fait que je sois prêt à tout pour ceux que j'apprécie, l’oreille que j'offre en cas de besoin. Mais je cache tout ça pour éviter de me faire avoir, et surtout, être à nouveau abandonné. Oh, c'est trop mignon non ? Vous savez quoi ? Allez vous faire foutre !
once upon a time.
Si vous vous attendez à lire une histoire commençant par un magnifique « Il était une fois », et vouée à se terminer par un « Ils se marièrent, vécurent heureux, et eurent beaucoup d’enfants », un conseil d’ami : Barrez-vous, allez choper le premier bouquin jeunesse pour midinettes en bibliothèque, et vous aurez l’histoire bien mièvre que vous attendez. Si par contre, vous voulez une histoire qui soit bien loin des merdes qu’on veut vous faire ingurgiter dans le monde de la littérature et qui vous font croire que la vie est magnifique et que tout se termine bien, là, vous pouvez rester. Car le récit à venir est une véritable histoire, sans censures ni bonnes fées, sans passages améliorées ni possibilités de happy end ! Bref, c’est ma vie, c’est à prendre ou à laisser, et si vous voulez pas voir à quel point elle est merdique, faites comme la plupart des européens au sujet de la merde dans les pays pauvres : allez faire autre chose pour oublier que pour certains, la vie n’est qu’une pute !
Ma vie a pris un départ merdique d’entrée de jeu : j’ai été abandonné par ma mère. Ouais, je sais, ça craint. Et sérieux, votre pitié, vous pouvez la garder pour vous, sinon, je vous la fais bouffer, et ça sera loin d’être aussi affectueux que lorsque votre mère vous donnait la bouillie quand vous étiez gosse. A moins que vous n’aimiez souffriez, auquel cas vous serez servit, même si vous devriez aller consulter un psy au plus vite.... Mais bref, on ne parle pas de vos problèmes mentaux, mais des miens. Enfin, de ma vie, mais bon, de ma vie découle mon attitude de chieur, alors bon...
J’ai passé les deux premières années de ma vie avec mon père. Dans le petit appartement miteux qu’il parvenait à peine à se payer, avec son misérable salaire de pompier de la bourgade merdique de Paradise. Comme il avait des horaires plus qu’aléatoire, j’étais souvent chez la nounou, ou parfois chez ma voisine. La 1ère était cool, la dernière plutôt chiante : elle était plus vieille qu’un T-Rex, puait le vieux, parlait toute seule, bouffait bien trop de légumes pour un être humain n’ayant aucun lien avec un lapin et considérait ses 5 chats comme ses enfants. Beurk, rien que de parler de la vieille Wilson me donne la chair de poule. On va éviter de s’attarder sur son cas, sauf si vous voulez arrêtez de voir les petits vieux comme des êtres adorables et ne plus jamais leur laisser vos marmots pour quelques heures.... Parce qu’en fait, l’ancêtre n’a aucune importance dans mon récit, contrairement à ma nounou.
J’allais chez elle tous les jours. Elle habitait à mi-chemin entre notre appartement, et la caserne où bossait mon père. C’était pratique pour lui : il me posait et me reprenait en allant et revenant du boulot. Il essayait d’avoir le plus de temps libre à m’accorder. Je crois qu’à l’époque, il tentait de compenser l’absence de ma mère. Il ne parlait jamais d’elle, du coup, j’ai peu à peu évité le sujet. Vous savez, un gosse, c’est pas con, ça comprend rapidement qu’un sujet est tabou, même si ça ne comprend pas pourquoi.... J’ai bien essayé d’interroger ma nurse quand j’étais chez elle, pour voir si elle savait quelque chose, mais.... Soit elle ne préférait pas en parler, soit mon père ne lui avait inventé aucune excuse pour justifier son absence.... Je pense que c’est pour combler l’absence de ma mère que je me suis autant raccroché à Anna, ma nounou. Elle était ce qui se rapprochait le plus d’une mère pour moi. Bon, OK, Mme Wilson aurait pu se trouver dans cette liste, mais, soyons sérieux deux minutes : j’étais un gamin, mais pas un abruti, et encore moins désespéré à ce point-là !
Anna, donc : je l’adorais. Il était parfois compliqué pour mon père de me faire sortir de son appartement. C’est à cause de cette manie qu’il a fait la rencontre de Yelena. C’est con de se dire que la suite de ma vie merdique est de ma faute, alors que j’étais encore qu’un gamin qui ne rêvait que d’avoir les dernier Lego ? Yelena confiait Noah à Anna, celui-ci avait 3 ans de plus que moi, mais cette différence d’âge ne nous a pas empêché de sympathiser. Disons que nous n’étions que peu de gamins à être tous les jours chez Anna, donc, ça rapproche forcément les gens. Il était comme un frère pour moi. Il l’est vraiment devenu par la suite. Avant qu’il ne me considère comme un meurtrier. Mais là, je saute des chapitres. Je vous ai spoilé, du coup. Désolé. Je rembobine. Anna. Moi, gamin. Mon père qui fait peu à peu connaissance avec Yelena. Et paf, la rencontre banale devient attendue avec hâte, et se transforme en idylle amoureuse à la con. Sortez les cotillons, goinfrez-vous de chocolat : ça sent le happy end. Mouais, sauf que ça dure jamais bien longtemps.... Mais là aussi, je vais trop vite. C’est pour donner des effets de style. Ménager le suspens. Tout ça quoi. Sinon, vous allez le voir, ma vie n’est guère plus passionnante que celle d’une fourmi rouge....
Mon père et Yelena ont commencés à sortir ensemble au bout de 6 mois passés à roucouler comme des adolescents dans la cuisine d’Anna. D’ailleurs, je crois que ça a bien mit les nerfs à ma nurse, ça, de voir que mon père ne la considérerait jamais autrement que comme ma nounou. Les femmes, vous savez, sont parfois un peu longues à comprendre la triste vérité... Dès lors, ça s’est enchaîné plutôt rapidement. On allait souvent manger chez Yelena. Ca ne me dérangeait pas, je pouvais y retrouver mon pote Noah. Il avait des jouets plus cools que les miens. Mais bon, il avait aussi une mère qui gagnait plus d’argent que mon père, donc, plus de moyens pour faire des cadeaux à son gamin ! Quand mon père n’était ni au boulot, ni avec moi, il était avec elle. Il n’a jamais été dérangé par le fait qu’elle avait deux enfants. Car oui, je ne vous ai pas encore parlé d’Eliora, la petite sœur de Noah, qui avait deux ans de moins que moi. Le connard de père de Noah et d’Eliora a lâché Yelena juste après qu’elle lui ait annoncé sa nouvelle grossesse. Cette histoire comporte beaucoup d’adultes responsables, vous trouvez pas ? Et après, on s’étonne de me voir aussi peu responsable... Franchement, faut pas sortir d’une université comme Harvard pour comprendre d’où ça vient...
Avec le recul, je crois que cette période était sans doute la plus heureuse de mon enfance. Enfin j’avais l’impression d’avoir une famille. J’aimais surtout quand mon père venait me chercher à la sortie de l’école, avec Yelena, quand c’est vraiment devenu sérieux entre eux. Enfin j’avais le sentiment d’être normal. Je me voyais moins régulièrement contraint d’aller chez la vieille peau de voisine. Bref, c’était bien.... Avec mon père, on se retrouvait souvent chez Yelena, son appartement était plus grand que le nôtre, et donc, plus adapté pour rassembler 5 personnes.
Mon père devait vraiment être con ou ne pas être observateur du tout, car il ne remarqua nullement qu’Anna jalousait Yelena, limite à en crever ! Il a eu du bol qu’Anna n’était pas folle, parce qu’elle aurait pu s’en prendre à l’un de nous, quand on était chez elle. Yelena et mon père se sont mariés l’année de mes 5 ans. Ils cherchaient encore une maison pour qu’on puisse vivre tous ensemble, ils en avaient marre de se contenter de quelques jours grappillés ici et là. Inutile de préciser qu’Anna n’est pas venue au mariage....
Quelques mois plus tard, Maëlle est née. On était déjà dans notre nouvelle maison avant son arrivée, ça tombait bien, parce que ça aurait été galère sinon, même chez Yelena, il n’y avait pas assez de place pour toute la famille. D’ailleurs, on en formait vraiment une, de famille. Je m’entendais de plus en plus avec Noah, et j’adorais littéralement Eliora. La réciproque était vraie, par ailleurs. Elle me collait régulièrement, contente de voir qu’un plus grand qu’elle ne passait pas son temps à la repousser. Noah n’avait guère de patience avec sa petite sœur, contrairement à moi. Ouais, ça doit vous surprendre hein, d’apprendre que je peux être patient quand je veux. Vous mettez pas en tête que je peux l’être avec n’importe qui, ça serait excessivement con. Autrefois, c’était peut-être vrai. Maintenant, j’évite de perdre mon temps pour les crétins. Soit la majorité de l’Humanité. Oh, faites pas votre air choqué, au fond, vous pensez comme moi, vous avez juste pas les couilles de le dire. Mais on va pas épiloguer sur le manque flagrant de franchise sur Terre, c’est tellement mieux de parler de ma petite personne. C’est ironique, comme remarque. Je le souligne, au cas où.... Nan, simplement parce que vous êtes vraiment aussi cons que vos pieds... Alors, on parlait de ma patience avec Eliora. En fait, si on prend vraiment la peine de réfléchir deux secondes.... Non, une seconde dans votre cas, deux, ça risque d’être un effort trop intense pour vous.... Je pense qu’on comprend facilement que cette patience prenait sa racine dans mon désir profond d’avoir une famille, d’être important pour quelqu’un. Non pas que je ne l’étais pas pour mon père, loin de là. Il a toujours fait de son mieux pour que je ne manque de rien pour qu’on puisse passer du temps ensemble, mais... Je voulais le kit complet de la famille, le même que je pouvais voir à la télé dans les séries et dessins animés merdiques pour gamins. Et ce kit passait par des frères et sœurs. Et c’était cool d’avoir genre un bébé canard qui me suivait partout. Elle avait besoin de moi, sans doute autant que moi d’elle. Pour ça que sa mort m’a été, et m’est toujours d’ailleurs, insupportable. Arf, pitié, si vous continuez à avoir les larmes qui montent aux yeux, j’vous défonce la gueule. Juste pour que vous ayez une bonne raison de chialer ! Ou non, je trafique vos souvenirs, ça pourrait être drôle et m’aider à utiliser mon pouvoir en plus !
Bref, c’était la belle vie : mon père continuait à m’accorder du temps et m’amenait toujours aussi souvent dans la caserne (j’adorais y aller ! Quel gamin normalement constitué n’aurait pas aimé côtoyer les pompiers d’aussi près ?), j’avais une mère (c’était ainsi que j’ai finis par considérer Yelena.), et des frères et sœurs. C’était cool... Sans doute trop... Ouais, j’ai développé une théorie en grandissant : quand vous êtes trop heureux, la vie joue sa salope et reprend ce qu’elle vous a donné. Ou alors c’est une question de karma à la con.... Allez savoir.... Bref, ça n’a pas duré. Vous vous souvenez de ma nourrice, Anna ? Elle nous gardait encore, de temps à autre, quand ni mon père, ni Yelena n’avait le temps de nous récupérer après l’école. Et cette connasse n’avait pas déclaré forfait pour se taper mon père. Elle a profité du fait que Yelena venait nous récupérer seule, parfois, pour distiller le doute dans son esprit si faible de femme manquant de confiance en elle pour garder son homme à la maison. Quelle pute... C’était qu’une humaine banale, et pourtant, elle avait un sacré don pour embobiner les gens. C’est comme ça qu’au fil des mois, elle a instillé un climat de tension au sein du couple. Enfin, ça, je ne l’ai compris qu’avec le recul, et en analysant la situation, bien entendu, sur le coup, vous vous doutez bien que du haut de mes 7 ans, j’avais un peu autre chose à faire.
En effet, depuis mes 5 ans, j’avais des problèmes en classe, qui s’empiraient, au fil des mois. J’étais loin d’être con, de l’avis de tous, parce que lorsque ma maîtresse m’interrogeait pour vérifier si j’avais bien écouté le cours, je lui ressortais ce qu’elle venait de dire, mots pour mots. Alors que juste avant, j’étais en train de parler avec un camarade de classe, ou encore occupé à regarder par la fenêtre, voire parfois même à gribouiller. Combiner à ce mystère le fait que, selon le corps enseignant, du moins), je semblais vraisemblablement réfractaire à l’apprentissage de la lecture, et vous obtiendrez le cas Flanigan. Non, n’y voyez là nulle trace de mon égo si parfait, c’est juste que mes profs ont commencés à parler de moi comme ça. Plus encore quant c’est rajouté à ma dyslexie un semblant d’hyperactivité. Ouais, le tableau génial, vous voyez le genre ! Et puis là, ces cons se sont mis à m’analyser. A la loupe. Enfin, non, pas vraiment, mais pas loin. Tout y est passé ! Ma grande curiosité, ma capacité d’observation, le fait que je me disperse rapidement dans mes centres d’intérêts, ma facilité à nouer des liens avec les personnes plus âgées, ma capacité de raisonnement, mon aspect autodidacte, mon extrême perfectionnisme.... Tout a été scruté.... Et le verdict est tombé : surdoué. La bonne blague. Et pourquoi pas un Dieu tant qu’on y est ? Ah, non, ça, c’est partiellement le cas.... Pardon...
Cette connerie est sortie du bureau de ma directrice alors que je venais de fêter mes 7 ans et demi. Ca aurait sans doute été préférable pour le couple parental que ça tombe avant. Parce que là, les problèmes que je posais souvent en classe, à cause de mon irrespect ou de mon attitude en générale, ça a eu raison de leur amour. Oh mon dieu, je suis le cliché du mec qui culpabilise d’avoir fait divorcer ses parents. Ca craint. Mais si vous vous foutez de ma gueule, j’encastre votre tronche dans le premier mur venu. J’suis sûr que ça sera la plus grosse histoire d’amour de votre vie pathétique. J’ai été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase rempli de merde dans leur couple. Je tâche d’assumer. J’ai pas le choix de toute façon....
Bref, revenons-en à nos moutons. J’avais 7 ans et demi, on me prenait pour un p’tit génie, et mon père avait obtenu le divorce. On est parti de la maison qu’on occupait avec Yelena et ses gamins. On se revoyait souvent, mais c’était pas pareil. Sans compter que mon père s’enfermait de plus en plus dans un mutisme franchement flippant. Anna adorait ça, elle jubilait et tentait de le réconforter. J’crois qu’elle a dû réussir à se foutre dans son lit à quelques reprises. Traînée... Injustifié, comme insulte ? Oh, non, car c’est à cause d’elle que la vie de mon père est parti en live : Yelena les a surpris un jour, alors qu’elle venait nous rendre visite, pour parler avec mon père, essayer de régler la situation entre eux. Etrangement, le voir se taper l’autre connasse l’a quelque peu refroidit.... Ca s’est passé juste avant Noël. Je vous raconte pas les fêtes géniales qui ont eu lieu cet hiver-là, vous allez vous mettre en tête que je cherche à gagner votre sympathie, je devrais vous retirer du crâne quelques précieux souvenirs pour donner à votre vie misérable des relents plus juste de pathos. Cet événement a sans doute blessé un peu trop mon père, car il m’a laissé à la charge de Yelena. Lors de leur mariage, elle m’avait adoptée, et lui en avait fait de même avec ses enfants. Officiellement, je suis resté à la garde de ma belle-mère parce que mon père travaillait comme un malade, pour continuer à subvenir à nos besoins. Officieusement, il cherchait à se tuer à la tâche, à l’oublier. Peu à peu, mon père a commencé à s’éloigner de moi, gardant le contact concret par lettres, ne me voyant que pour le strict minimum.
C’est juste avant de couper les ponts que mon père a commencé à se rendre compte que j’avais une mémoire bien plus impressionnante que la norme. Je dois avouer avoir été étonné lorsque le verdict sur ma mémoire absolue est tombé, car il ne semblait pas surpris. Il m’a alors avoué que les gens de sa famille avait une meilleure mémoire que la norme, que certains de nos ancêtres avaient eu une mémoire absolue également. Lui-même était doté d’une bonne mémoire, bien que moindre que la mienne. Comme je vous l’ai dis tout à l’heure, c’est pas un pouvoir que j’ai hérité de ma mère, juste une particularité génétique merdique qui se trouve dans ma famille. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui a attirée l’attention de ma génitrice au sujet de mon père. Ce fut précisément à ce moment que mon père m’a parlé d’elle. A croire que cette découverte lui a fait comprendre qu’il avait beau tout faire pour se l’effacer de la mémoire, elle était toujours là, quelque part. Je ne sais plus trop ce qu’il m’a dit sur elle... Non, bien entendu, je m’en souviens parfaitement, jusqu’à ses moindres intonations en fait. Mais ça vous regarde pas. Je ne vais pas me mettre à nu face à vous, je vous parle déjà bien assez de moi comme ça. Cela dit, si vous voulez me voir à poil, ça peut s’arranger. Non, pas maintenant ? Dommage, vous savez pas ce que vous loupez ! Bref, revenons-en à mon hypermnesie. Si vous avez un tant soit peu de logique, j’ai pas besoin de vous expliquer le sens de ce mot. Sinon... Pauvre de vous.... Vous devez vous demander pourquoi on ne l’a pas remarqué plus tôt. La réponse est simple : j’étais, enfin, je suis toujours, un chieur. Même si enfant, j’ai moins casse-couilles que maintenant. Mais on se focalisait surtout sur ma manie à ne pas tenir en place, et à répondre aux adultes. Le reste... ca passait à la trappe. C’est toujours le cas, remarquez, mais ça m’arrange super bien ! Toutefois, je dois avouer que c’était une bonne chose qu’on remarque enfin ça, parce que bon, sur le papier, une telle mémoire, c’est cool et tout. Mais, sombres crétins, au quotidien, c’est pesant ! On a toujours tout en mémoire. Un peu comme un énorme disque dur sans fin. Enfin si, il y a une limite, mais le tri se fait... Excessivement lentement comparé à vous. Vous analysez régulièrement les événements vécus, pour les scruter sous un nouvel angle et comprendre ce qui a pu vous échapper. C’est plus fort que vous. Et bon, comme j’étais gamin, je sortais parfois des morceaux de conversations que j’avais entendu et qui auraient du restés privées. Je le faisais pas exprès, c’était souvent pour répondre à des questions. Je me suis fais punir des centaines de fois à cause de ça... Ouais, j’ai eu une enfance cool, vous avez vu ? Sans oublier que, mine de rien, avoir un cerveau qui semble refuser de s’étendre, c’est fatiguant. Vous avez déjà fait un marathon que vous avez terminé, sur les rotules ? Bah, c’est un léger aperçu de la fatigue que j’accumulais rapidement. Bien entendu, on mettait ça sur mon hyperactivité avant que ne soit découvert ma mémoire eidétique. Enfin, une fois que le verdict est tombé, j’ai pu apprendre à contrôler cette mémoire. Bien entendu, ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, et en fait, c’est un travail permanent. Mais bon, à présent, je peux reléguer des souvenirs dans un coin de mon esprit, et ne pas passer, à la fin de chaque journée, une poignée de minutes à analyser ce que j’ai vu et entendu.
L’avantage, c’est que ça a obligé mon père à se focaliser sur autre chose que sur Yelena. Il m’aidait de son mieux à ne pas devenir fou avec ma mémoire. Non, je n’exagère pas, certaines personnes gèrent très mal la mémoire absolue. L’inconvénient, c’est que, encore une fois, en fait, j’ai aidé à bousillé la vie de mon père. Ouais, il s’est trop concentré sur moi, Yelena s’est sentie délaissée, et elle est a fini par aller se réconforter dans les bras d’un de ses collègues. Qui l’a finalement demandé en mariage. Mariage qui a eu lieu quelques semaines avant mon 9ème anniversaire. Bien entendu, si vous avez un semblant d’intelligence dans ce qui vous sert de cerveau, vous vous doutez bien que c’est au fur et à mesure que c’est devenu sérieux entre Yelena et l’autre abruti que mon père a cessé de venir me voir. C’était une période magnifique pour moi : j’étais un p’tit génie avec une mémoire qui a oublié d’oublier, mes parents venaient de divorcer, Yelena avait tournée la page, mon père m’avait abandonné, comme ma mère. Car oui, j’ai jamais connu ma génitrice, mais pour moi, elle m’a abandonnée. Si elle ne voulait pas de gamins, elle aurait pu prendre ses précautions. Je veux dire, elle est super vieille, OK, mais de là à ne pas se mettre à la page concernant les moyens de contraceptions, y’a un gouffre, un canon, une galaxie même ! C’est con quand même d’être un Dieu et d’être aussi con, vous ne trouvez pas ? Bon, je vais arrêter de parler de ces irresponsables, sinon, je vais être grossier, et manquer de respect aux Dieux, c’est stupide. Même pour moi, c’est pour dire !
On va aborder un sujet moins délicat : moi. Mouais, enfin, si on veut dire... Ca n’est pas parce que mon père avait cessé de venir me voir que je n’allais pas lui rendre des visites surprises de temps à autres. Ouais, j’avais besoin de lui, après tout, c’était qu’un crétin qui s’était laissé détruire par l’amour, mais c’était quand même mon père. Le 3 février 2005, je suis allé le voir après l’école. Il était 16h57 à ma montre quand j’ai ouvert la porte de son appartement, qui était encore plus miteux que celui dans lequel j’avais grandis. Le jeudi, en général, à une telle heure, il était déjà chez lui, la télé allumé, m’attendant devant un goûter. Là, c’était bizarre, la télé était éteinte. Il n’y avait aucun bruit. Et une drôle d’odeur. Vous savez, on dit que quand quelque chose de grave vient de se passer, on le sent, notre instinct nous le dicte. Ca a été le cas pour moi, car, en règle générale, j’aurai fouillé l’appartement, pièces par pièces. Mais là, j’ai commencé directement par la cuisine. Il était étendu derrière la table, le crâne dans une mare de sang et de cervelle, son arme à la main. Il portait la chemise que je lui avais acheté pour Noël en plus, je préfère pas savoir comment je dois prendre le fait qu’il se soit tué en la portant. Sur la table, il y avait une lettre, qui m’était adressée. Je l’ai toujours, mais je refuse de l’ouvrir....
C’est pour une situation comme ça que je pourrais me damner pour n’avoir qu’une mémoire normale. Parce qu’à ma place, dans une telle situation, cette scène vous aurait traumatisé. Pendant de longs mois, voire de longues années, vous en auriez fait des cauchemars, qui, au fil du temps, aurait perdu en précision dans ses détails. Alors que moi, je revois tout, du trou qui avait défoncé la tête de mon père, à la mouche qui voletait dans la pièce, en passant par le bruit de l’évier qui fuyait, sans oublier l’odeur du café que mon père s’était fait couler quelques heures auparavant. Car oui, une mémoire absolue, c’est vraiment absolue, ça concerne tous les aspects d’un souvenir, avec tous les sens possibles.... Vous voyez, là, rien que de vous en parlez, je revois tout. Si vous voulez un dessin, je peux vous en faire un : filez-moi un papier et un stylo, et je vous fais ça ! Non, vous êtes sûrs ? Ca pourrait pourtant vous montrer que la réalité n’a rien à voir avec les merdes que vous voyez à la télé. Toujours pas partants ? Ok, comme vous voulez !
Logiquement, c’est à partir de cet instant que je suis devenu plus chiant. Yelena, qui était donc ma tutrice légale, a essayé de m’envoyer voir un psy. Mais j’y allais jamais. J’en voyais pas l’intérêt. Tout ce que je voyais, c’était que ma mère n’avait jamais voulue de moi, et que ça semblait avoir été aussi le cas de mon père, car il m’avait abandonné aussi bien trop facilement. J’en suis rapidement venu à la conclusion que je serais nettement mieux sans famille. J’en avais tellement voulu une pour finalement réaliser que ça n’apportait que des emmerdes que vivre seul me semblait une bonne idée. Plus simple, moins galère... Bref, mieux... Surtout que pour moi, Yelena était la seule et unique responsable du suicide de mon père, je ne la supportais plus, et je supportais encore moins son nouveau mari. On arrêtait pas de se prendre la tête ! Après une nouvelle dispute, j’ai donc annoncé que j’en avais ras-le-bol, et que j’allais me tirer. J’ai rassemblé mes affaires, avec minutie, pour ne rien oublier, et je me suis tiré de chez moi en début de matinée, le samedi 12 février 2005. J’ai pris la direction du Sunset Park, dans l’intention de m’y réfugier. Avec Eliora, on s’y était fait un genre de cabane, notre cachette secrète en somme. Sauf que oui, j’avais oublié Eli, et le fait qu’elle me connaissait bien, sans doute trop. C’est elle qui m’a retrouvé, sur le coup de 15h, ce samedi-là. Dès que je l’ai vu, je me suis tiré, je refusais de lui parler, je savais qu’elle seule parviendrait à me convaincre de rentrer. Et je refusais de retourner avec ces enfoirés qui ne comprenaient rien à rien. J’ai été me réfugier au seul endroit où je savais qu’Eli’ ne pourrait me suivre, bien décidé à ce qu’elle se barre pour prendre les voiles. Je savais pas où j’irai, mais je comptais clairement quitter cette ville merdique. J’ai donc joué mon joker : je suis allé sur le pont qui surplombe la rivière traversant le parc. Eli’ avait une trouille bleue de ce pont, parce qu’il manquait, enfin, il manque toujours, l’une des rambardes. Je lui ai tourné le dos, décidé à mettre le plus d’écart entre nous, parce que le temps qu’elle fasse le tour de la rivière, j’avais le temps de bien m’éloigner. Sauf qu’Eli’ était têtue, presque autant que moi.... Elle a pris sur elle pour traverser le pont. Partiellement, du moins, car elle s’est arrêtée, à mi-chemin, tétanisée. C’est son cri qui a attiré mon attention, vous vous en doutez, j’avais commencé à courir pour mettre le plus d’écart entre nous. Quand je me suis retourné, je l’ai vu, figée sur le pont qui la terrifiait depuis toujours. J’ai fais demi-tour, et j’ai tenté de la rassurer, lui disant que j’allais la récupérer, que tout irait bien. Pour éviter de trop l’inquiéter, je parlais doucement, et je marchais lentement. Bref, je lui ai sortit un speech à la con, pour qu’elle se concentre sur moi et non sur le pont, son absence de rambarde, et l’eau qui coulait juste en dessous. Je dois pas être très rassurant comme mec, parce qu’elle a continué à paniquer, et elle est tombée dans l’eau. J’ai balancé mes affaires et j’ai courut pour plonger dans l’eau. Elle ne savait pas nager. Je me suis flingué la gorge en hurlant son prénom tout en courant jusqu’à elle. Réflexe à la con ? Non, je vous ai dis que mon père était pompier et que j’avais souvent été le voir à la caserne. J’avais intégrer les pompiers juniors dès que j’avais eu l’âge de le faire. Je connaissais les gestes de premiers secours. Et je voulais la sauver. Elle était tout ce qui me restait qui ait un tant soit peu d’importance dans ce monde fadasse. J’ai plongé. Je l’ai retrouvé. Je l’ai sorti de l’eau. J’ai appliqué au pied de la lettre ce qu’on m’avait appris à faire en de telles circonstances. J’ai jamais réussi à la ranimer. Elle est morte dans mes bras, alors que les secours arrivaient. Ils avaient été alertés par des promeneurs. Je serrais son corps sans vie de toutes mes forces contre moi quand ils sont arrivés. Ils ont dû me détacher d’elle pour la prendre. Ce jour-là, je crois qu’on peut dire qu’une partie de moi est morte. Vous savez, celle du Judi souriant, enfantin, serviable et tout ? Elle est morte avec elle, car elle n’existait majoritairement que pour elle. Ce jour-là, j’ai également cessé de vouloir être pompier un jour. Autrefois, je voulais l’être pour sauver des vies. Mais j’avais échoué à sauver celle qui importait le plus à mon sens, les autres ne méritaient donc pas que je m’efforce de les sauver. Bref, voici donc comment mon deuxième plus grand traumatisme et cauchemar est né. Ainsi que ma phobie de l’eau....
Entre mes 9 et mes 11 ans, ma vie n’a guère été palpitante. J’ai juste vu Yelena me détester un peu plus chaque jour. Elle n’a pas tardé à sauter à la conclusion que sa fille était morte par ma faute, parce que j’avais fugué et qu’elle avait voulu me ramener. Elle n’a jamais vraiment mesuré à quel point ce drame m’a détruit aussi, trop occupée à gérer sa propre douleur, qu’elle étouffait sous une haine à mon encontre. Peu à peu, elle a entraîné Noah dans cette haine. Ce qui fait qu’en l’espace de quelques mois, j’ai perdu : mon père, ma demi-sœur, ma belle-mère, et mon demi-frère. Beau score vous ne trouvez pas ? C’est pas tout le monde qui peut se vanter d’un résultat ! Et j’ai même pas fait exprès ! Non parce que si tel avait été le cas, je me serais mis plus de monde à dos voyons ! Dans le même temps, je suis devenu ingérable en classe. J’avais moyennement envie de faire des efforts, pour apprendre quoi que ce soit. J’en voulais à la Terre entière. C’est toujours le cas d’ailleurs, mais vu ce qui m’est tombé sur la gueule par la suite, l’inverse aurait été étonnant. C’est également à ce moment-là que j’ai commencé à devenir plus méfiant, envers tout le monde, mais surtout envers les adultes, voire les personnes plus âgées que moi. Je n’avais que trop remarqué à quel point ils n’étaient pas fiables, et à quel point l’espèce humaine est douée pour abandonner ses congénères. J’avais déjà été bien trop déçu, par bien trop de monde, pour tolérer que ça se renouvelle. Vous avez déjà lu Harry Potter ? Vous voyez la relation qu’a Harry avec les Dursley ? Bah, au fil des semaines, j’ai eu la même avec Yelena et sa famille. Dingue comme une vie peut basculée et prendre une direction merdique...
En fait, si vous voulez la vérité, ma vie n’a pris un semblant de sens que quelques années plus tard. Encore un 12 février, mais en 2007, cette fois. Cependant, toujours au même endroit : le Sunset Park. Depuis la mort d’Eli’, j’avais quelques rituels. Je me rendais dans ce parc pour des dates clés. Le 1er samedi de chaque mois, par exemple, parce que c’était le seul jour où on s’y rendait ensemble, forcément. Pour son anniversaire également. Pour le mien. Ouais, pour ces dates-là aussi, on s’arrangeait pour aller dans notre cabane. Mais j’y allais aussi pour l’anniversaire de sa mort. Et comme à l’époque où elle était en vie, j’avais son exemplaire d’Alice sur moi, que je lui lisais. Même si je le connaissais par cœur, jusqu’à la moindre ponctuation. Ce jour-là n’a pas dérogé à mon rituel. Sauf que contrairement à mes autres passages ici, je ne me réfugiais pas dans notre cachette, mais sur le pont. D’ailleurs, la mort d’Eli a servit a secouer la mairie, qui a remit la rambarde manquante.... Bref, j’étais assis sur le pont, le livre à la main, racontant l’un des chapitres d’Alice à une défunte, quand j’ai faillis moi-même perdre la vie. Dit comme ça, ça doit paraître bizarre, aussi vais-je expliquer. J’ai été attaqué. Par une Manticore. Et c’est loin d’être aussi fun qu’on ne pourrait le croire en regardant la télé, ou en se plongeant dans un bouquin. Cela dit, en réalité, j’ai trouvé ça plutôt marrant. J’veux dire, c’était la première fois depuis des années où je me suis senti en vie. Parce que j’étais à deux doigts de la perdre. Paradoxal ? Je sais, mais depuis le temps que je vous parle de moi, vous devriez être habitués à ça : je suis paradoxal !
Je vais éviter de vous raconter l’attaque dans le détail. Ca risquerait de vous donner des sueurs froides. Ou alors de me faire passer pour un inconscient qui se rue comme un crétin pour récupérer un bouquin qui lui a échappé des mains et qui se trouve un peu trop près d’un monstre. Si je suis encore là aujourd’hui pour vous en parler, c’est parce qu’on m’a sauvé la vie. Enfin, il m’a sauvé la vie. Il, c’est Meredith. Je pense que c’est un prénom qu’il serait préférable que vous rentriez dans votre mémoire pathétique, à partir de maintenant, il risque d’apparaître régulièrement. Je vais aussi passer sous silence le récit de la mise à mort de la créature par Mere. Vous risqueriez de vous mettre n’importe quoi en tête, et, comme vous le verrez par la suite : Mere et moi, c’est fini. Donc, revenons à notre histoire. J’étais en piteux état quand Mere nous a débarrassés de la Manticore. Mais j’étais pas assez sonné pour ne pas penser à l’essentiel. Non, c’était pas le soulagement d’être en vie. Vous voulez savoir la première chose que j’ai dis à Meredith ? « Attends que je récupère mon bouquin en entier avant de savoir si tu dois fanfaronner ou juste regretter de m’avoir sauvé ! ». Je suis adorable n’est-ce pas ? Si vous pensiez vraiment que j’allais le remercier, c’est que vous ne m’avez pas du tout cerné depuis le temps que je vous raconte ma vie. Car oui, mon livre était vers le monstre quand Mere l’a tué, je craignais qu’il se soit pris quelques coups. Et à ce moment-là, ce bouquin était tout ce qui comptait à mes yeux. J’ai pris sur moi pour me rendre vers le livre, refusant l’aide que Mere me proposait. Une fois arrivé à destination, j’ai râlé. Non pas parce que le livre avait été détruit, mais parce qu’il s’était ouvert, et que la lettre de mon père n’y était plus. Panique à bord ! Je me suis même mis en tête qu’elle avait finit dans l’eau. Par chance, ça n’était pas le cas. Bon, j’étais juste trop agacé pour être observateur, du coup, c’est Mere qui me l’a retrouvé. Je la lui ai prise sèchement des mains pour la remettre à sa place dans le livre, et c’est seulement là où mes blessures ont eu raison de moi et de mon sale caractère. Ouais, en gros, j’étais heureux : trop affaibli pour râler et dire à Mere de me lâcher. Car il m’a amené avec lui, parlant d’une Colonie, de sang-mêlés, et de plein d’autres trucs dans la même veine. J’étais tellement parti en live à cause de mes blessures que j’ai parlé d’Harry Potter à un moment donné, alors qu’on se rendait à la Colonie... Ouais, c’était un grand moment... Heureusement que la honte ne tue pas, sinon... Non, je serais mort depuis des années en fait !
C’est donc come ça que je suis arrivé pour la 1ère fois à la Colonie. Bon, inutile de me demander des détails sur mon arrivée, je tenais plus, j’avais déjà eu du mal à ne pas perdre connaissance pendant le trajet, fallait pas trop m’en demander. En fait, j’ai tenu le coup parce que Mere me parlait. Bon, par contre, il m’a raconté n’importe quoi le pleutre. Il s’est amusé à rebondir sur la remarque que j’avais lâché, sur Harry Potter. Et à vrai dire, il ne m’a jamais laissé tranquille par rapport à ça, même des années plus tard ! Le lendemain, je lui ai fais la gueule. Juste parce que j’aime pas qu’on se foute de moi comme ça. Et puis bon, une partie de moi aurait aimé que je sois un sorcier. Ca aurait été cool. Nettement plus drôle que d’être un demi-dieu, enfin, c’était ce que je pensais à l’époque. Ce que je pense encore de temps à autre, si je veux être honnête. Bon, après, j’ai trouvé ça cool d’être un demi-dieu, même si Mere m’a charrié avec mon délire HP pendant des jours et des jours. Il m’a obligé à lui a balancé un balai à la gueule un jour, vous imaginez. Le crétin m’avait vanné au moment de ma 1ère corvée, en me filant un balai et en précisant que ça n’était pas pour jouer au Quidditch. Bah, en un sens, j’ai joué au Quidditch, sauf que j’avais un Cognard qui était un balai, et pas de batte. Ouais, je sais, je suis violent parfois. Mais on m’aime comme ça...
Peu à peu, j’ai pris mes marques ici. Je sais pas du tout ce qu’on a raconté à Yelena à mon sujet, à vrai dire, j’en ai rien à foutre. Ca l’arrangeait bien de ne plus m’avoir sur le dos. Et c’était pareil pour moi. Au final, j’ai plus trop de nouvelles de ma famille depuis mon arrivée ici. Faut dire que je cherche pas trop à en avoir non plus... Au final, je suis plutôt bien ici. J’ai des gens à emmerder. De l’autorité à bafouer. Des cibles pour tester mes pouvoirs, aussi bien ceux que je tiens de ma chère mère, que ceux de ma gueule d’ange. Et puis bon, c’est là que j’ai pu apprendre à connaître et rencontrer Mere et Chandler, donc, j’ai pas trop à me plaindre. Car ouais, bien que ça soit mal parti avec Mere, on a réussi à sympathiser. Disons qu’il était la seule personne que je parvenais à tolérer un minimum dans la foule d’inconnus chiants qui m’entouraient, alors j’avoue que je l’ai pas mal collé au début. Pas de ma faute si je réussissais à le supporter, en dépit du fait qu’il m’insupportait, plus facilement que je n’arrivais à supporter les autres ! Et j’avoue, je trouvais plutôt drôle nos chamailleries. Si on veut réussir à se faire apprécier de moi, c’est pas compliqué. Enfin si, ça l’est, faut juste avoir le manuel ! Déjà, faut pas chercher à comprendre pourquoi je suis comme ça. Me forcer à vous parler, c’est le meilleur moyen pour que j’ai soit envie de vous offrir une séance de chirurgie esthétique, soit de vous pourrir la vie, ou encore de m’arranger pour que vous ne puissiez pas engendrer d’enfants un jour. On a déjà trop d’idiots sur terre ! Et il ne faut pas non plus me cataloguer trop vite dans la partie « sale cons », ou « mecs qui cachent un truc bien complexe derrière une attitude merdique ». Ouais, en fait, faut juste me laisser venir à vous. Ramer pour gagner ma confiance. Galérer pour garder mon intérêt sur vous plus qu’une poignée de minutes ou de jours. Bref, faut être patient. Et Mere l’a été. Bon, peut-être un peu trop même. Mais là, je viens de faire avance rapide. Désolé... Avant, je dois vous parler de Chandler. Je l’ai rencontré quelques années après mon arrivée ici. Enfin, disons plutôt que j’ai daigné lui répondre lorsqu’il tentait de me parler. Il est tenace le bougre.... Un autre élément important à avoir pour que vous puissiez avoir un semblant d’importance dans ma vie : être têtu. Et sans doute plus vieux que moi, sinon, votre immaturité m’énervera, et me lassera de vous. J’ai peut-être que 17 ans, je joue peut-être au con, mais en général, je suis pas mal mature. Faut dire que j’ai été obligé de grandir plus vite que prévu, donc....
Bref... Chandler... Il a fini par devenir mon meilleur ami. Au même titre que Mere, en fait. Ouais, sauf qu’à un moment donné, ça a dérivé avec Mere, et ça n’a jamais été le cas avec Chandler. Faut dire qu’il est hétéro, donc, pas de risques de ce côté-là. Parce que oui, perso, je me suis rapidement mis à jouer avec plein de monde, peu importe leur sexe. Ca m’a valu une sacrée réputation. Qui a été couplé avec ma réputation de petit con insolent. Bref, tant de choses qui font que je suis idolâtré ici. C’est pas plus mal, j’aime pas être collé de toute façon. Même si je le suis par certaines personnes qui veulent m’attirer dans leur lit, avec parfois l’illusion de me faire changer un jour. C’est beau de rêver ! Si ni Chandler, ni Mere n’ont réussi cet exploit, personne ne le pourra. Car ils sont bien les rares personnes à connaître plus ou moins tout de moi, du moins, mon histoire un peu plus détaillée que celle que j’offre aux autres. Ils sont aussi les seuls à pouvoir m’inciter au calme. Cependant, je ne leur dis pas tout. Mouais, ça, vous le verrez par la suite. Là, on va retourner sur Mere. N’y voyez rien de salace. Sauf si vous avez envie de mourir dans d’atroces souffrances pour avoir imaginer des trucs chelous entre vous et Mere. Les gens qui veulent mourir, y’en a partout, alors, si je peux aider, faut le dire !
Tout à l’heure, je vous parlais de la patience de Mere. Disons que je l’ai mise à rude épreuve, au bout de quelques années passées à traîner avec lui. Plus précisément quand on a commencé à sortir ensemble. Parce que comme dit précédemment, ça a bien dérivé à un moment. On devait passer trop de temps ensemble. Ou alors on était juste trop canons pour que ça ne finisse pas comme ça. Allez savoir. Toujours est-il que Monsieur trouvait qu’il se montrait déjà bien trop hors-la-loi simplement parce qu’on sortait ensemble, alors il mettait le holà dès que ça promettait devenir un peu plus intéressant. Et il m’en sortait inlassablement le refrain du : « T’as 15 ans.... Blablabla... Détournement de mineur... Blablabla..... ». Franchement, on y était déjà dans le détournement, alors bon... Je crois qu’il ne m’aurait pas dit autant de conneries, aussi souvent, j’aurai pu être sage. Ouais, non, en fait, le résultat aurait été le même : c’est nul d’être sages et encore plus de respecter les lois. Sérieusement, si vous sortiez avec Mere et que vous ne verriez pas d’objections à être abstinent, c’est que vous êtes faits pour être prêtre. Non, en fait, pardon, ça sera juste que vous tenez à la vie. Quoi qu’il en soit, ça a été marrant de le faire craquer. Ca m’a permit de voir qu’il se tient pas toujours à ce qu’il s’est fixé. En fait, le détournement n’a pas été de mineur, mais de majeur. Plutôt drôle je trouve ! Ouais, il en faut peu pour m’amuser, je sais ! Vous êtes pas contents, c’est la même chose !
La suite de l’histoire ? On va éviter de trop s’étaler dessus : j’ai fini par flipper quand ça a commencé à devenir trop sérieux entre nous. J’aime pas les relations sérieuses, ça fini jamais bien, à ce que j’ai pu en voir avec ma famille. Et je déteste tenir à quelqu’un autant que j’ai pu tenir à mon père ou à Eli. Perdre à nouveau un proche : très peu pour moi, j’ai assez donné. Bref, j’ai fini par paniquer à l’idée d’être pris au piège ou que ça tourne court entre nous. J’ai réfléchis à quelques idées pour mettre un terme à tout ça. J’avais pas mal d’idées sympas, mais dans la foulée, j’ai découvert que j’étais malade. Enfin, condamné plutôt. Et vu certains symptômes, j’ai commencé à m’inquiéter un peu trop tardivement en fait. La joie d’avoir des migraines sans réelles raisons, je supporte depuis toujours. On dit merci la super mémoire qui a oublié d’avoir un bouton stop intégré ! Bon, sauf que là, quand j’ai remarqué que les migraines étaient plus intenses au réveil et aléatoires le reste du temps, je me suis posé des questions. Encore plus quand les maux de têtes se sont dit qu’il serait plus drôle pour eux de sortir accompagnés de nausées. Et lorsque je me suis retrouvé parfois à me montrer maladroit sans raison, presque comme si j’étais ivre alors que je n’avais rien bu, là, j’ai commencé à me dire que ça sentait mauvais. J’ai certes pas fait médecine, mais je lis parfois, je regarde la télé, j’écoute les gens. Bref, j’accumule des informations. En dépit de ma mémoire, j’étais loin de m’imaginer du verdict : je crois qu’une part de moi s’était habituée à cette vie... La sanction est tombée près de 2 mois après mon rendez-vous chez le médecin, et une suite impressionnante de tests et d’examen, que je me suis arrangé pour passer seul, sans que personne n’en sache rien. Cancer du cerveau ! Jackpot ! C’est ironique quand même de se dire que ce qui me tuera, c’est mon cerveau. Le siège de la mémoire. Au vu de l’identité de ma mère, c’est drôle je trouve ! J’ai un humour particulier, je sais. Mais bon, quand on vous apprend que vous pourrez vous estimer chanceux si vous atteignez les 25 ans, je pense que vous avez des circonstances atténuantes pour avoir un humour morbide. Ou pour flinguer votre relation.... Ce que j’ai fais. Comme je l’ai dis plus tôt, ça devenait trop sérieux avec Mere. Et là, avec la maladie, il devenait urgent que j’arrête tout ça. J’avais pas envie que Mere continue à s’attacher à moi alors que je pouvais mourir encore plus facilement qu’un autre sang-mêlé. Perdre quelqu’un qu’on aime, c’est merdique, sérieux....
A la base, je devais juste dégoûter Mere de moi. Soit en me montrant de plus en plus infect’, en agissant avec lui comme je pouvais agir avec les autres, en véritable petit con insolent. Soit en lui faisant croire que je l’avais trompé tout le long de notre histoire. Ca n’aurait guère été compliqué, quelques mémoires à trafiquer légèrement, et hop, le tour était joué. J’aurai aussi pu lui faire croire que je n’étais sorti avec lui que pour gagner un pari. Pour vérifier si j’étais capable de le faire craquer, lui qui semblait toujours si respectueux des règles. Bref, j’avais des tonnes d’idées pour me faire paraître infâme à ses yeux. Après tout, j’arrive bien à faire croire à tout le monde que je suis qu’un enfoiré, pourquoi n’aurais-je pas réussi cet exploit avec Mere ? Ca m’aurait juste pris plus de temps parce qu’il se serait accroché, mais je suis têtu, j’aurai eu raison de sa patience, tôt ou tard. Mais, mon putain de cancer de merde m’a conduit à mettre en danger sa vie, lors d’une quête de merde.... On était en plein combat, avec d’autres sang-mêlés. La situation était difficile, mais pas insurmontable : avec Mere, on a déjà combattu plein de fois ensemble, du coup, on a pas mal de réflexes communs, pas vraiment besoin de parler pour savoir ce que l’autre prépare. C’est limite instinctif. A tel point qu’on se repose un peu trop l’un sur l’autre pour se protéger mutuellement. Ce jour-là, j’ai donc merdé. Un de nos ennemis a voulu attaquer Mere alors qu’il était déjà pris dans un combat. J’ai vu la scène, je venais de terminer mon combat. J’ai voulu détourné l’attention de l’enfoiré qui voulait attaquer Mere en traître. Sauf qu’à mi-chemin, une connasse de migraine s’est dit que ça pourrait être drôle de venir m’emmerder précisément maintenant. Pas la migraine bas-de-gamme hein, une vrai migraine, de celle qui vous tétanise, la tête entre les mains, parce que vous avez l’impression qu’elle va exploser. C’était le moment parfait pour venir me faire chier, sachant que nos compagnons étaient occupés plus loin... A cause de moi, Mere a donc été blessé. Et pas qu’un peu. Parce que j’ai pas pu intervenir à temps. Non seulement, c’est un autre crétin qui a du venir aider Mere à s’en sortir, mais en plus, j’ai failli le perdre à cause de mon cancer. Vous prendrez ça comme vous voudrez le fait que je râle de ne pas être celui qui intervient quand Mere a besoin d’aide, je m’en cogne. C’est chiant, je déteste ça, et si ces personnes ne s’avéraient pas réellement utiles, je crois que je pourrais leur briser la nuque en fait.... Mais, passons sur ce sujet, pour revenir à ce qui nous intéresse... Ne pas être en mesure de sauver quelqu’un que j’aime, porter la culpabilité de sa mort, j’ai déjà donné, j’ai pas envie de recommencer. Je me serais baffé quand j’ai enfin pu être à nouveau maître de mes mouvements, et que j’ai vu Mere, étendu au sol, blessé. Par ma faute. J’ai failli devenir dingue ce jour-là, quand j’attendais pour savoir comment Mere s’en était tiré, quand on s’occupait de le soigner. J’avais l’impression d’avoir fait un saut dans le passé, d’être revenu le jour de la mort d’Eli, quand elle était dans mes bras et que je tentais de le sauver. Sauf que là, c’était pire, j’arrêtais pas de revoir Mere, étendu au sol, avec sa blessure ensanglantée, à peine assez en forme pour me vanner sur son sujet préféré : Je suis pas un sorcier... Ah ça, non, je l’étais pas, sinon, j’aurais trouvé un remède quelconque pour flinguer le cancer avant qu’il ne me tue. Qu’il ait été incapable de me tanner à ce sujet montrait bien qu’il était mal en point, car il est toujours en forme pour me lancer une blague à la con à ce sujet. Quand on m’a apprit qu’il s’en sortirait, j’étais soulagé, mais j’ai aussi pris la décision qu’il fallait que je le quitte. J’étais devenu dangereux pour lui, si on continuait à combattre ensemble. Ce qui se produirait, du moins, s’il m’appréciait encore. Pour ça que j’ai voulu provoquer la rupture de manière très violente.... Sans ça, il n’aurait pas accepté la rupture, et encore moins de couper les ponts avec moi. Je le connais un peu trop, et lui aussi, il ne se serait pas laissé berner aussi facilement...
J’avais pas trop le choix, niveau possibilités. Fallait que je me tape quelqu’un qu’il apprécie et qui avait toute sa confiance. C’est comme ça que j’en suis venu à utiliser mon pouvoir sur Ashley, sa meilleure amie. Ouais, parce que bien entendu, Madame n’est pas attiré par les gars. Ca aurait été trop simple. J’ai donc été obligé de trafiquer sa mémoire pour qu’elle oublie que j’étais le mec de son meilleur pote, et qu’elle avait follement envie de coucher avec moi pour s’amuser avec un mec. Idée tordue, je sais, merci ! Le summum étant cependant le coup de grâce : s’arranger pour que Mere nous surprenne. Ce fut chose faite. Paradoxalement, ça m’a rappelé un autre souvenir, quand Ashley nous a tiré du lit de Mere après notre première nuit passé ensemble. C’était en mode : « Nan mais il se passe quoi là ? ». Heu... Bah, j’sais pas, tu veux un dessins ? Ouais, sauf que c’était moins marrant. Evidemment, Mere n’était pas super content. Ashley non plus. Heureusement que j’ai réalisé qu’elle avait retrouvé son esprit, sinon, j’aurais pu le prendre contre moi. Voilà donc comment j’ai tout foutu en l’air avec Meredith. Ce qui a surpris Chandler d’ailleurs, parce qu’il savait ce que je ressentais pour Mere. Ca a été sympa de le convaincre que j’en avais eu marre de cette histoire, et que ça me manquait de pas m’amuser avec d’autres gens. Je sais pas vraiment s’il est convaincu par tout ça, mais de toute façon, il n’obtiendra pas la vérité de ma part. De même qu’il ne saura pas que je suis malade. Je ne l’ai pas dit à Mere, c’est pas pour le dire à Chandler. Je refuse que quiconque le sache, et encore moins que les autres. C’est d’ailleurs sympa quand je fais des crises d’épilepsie. Car c’est un autre symptôme de ma charmante maladie cérébrale.
Depuis quelques mois, je suis donc.... au courant que je vais bientôt crever.... libre de papillonner autant que je veux.... occupé à faire en sorte que Mere me déteste. Ouais, je le pourris à fond, faut vraiment qu’il me lâche. Même si j’ai pas vraiment envie au fond. Ouais, je sais, je sais pas ce que je veux. Enfin, si, mais non. Donc, vos gueules. Je suis encore plus chiant qu’avant. Je fais encore plus n’importe quoi qu’autrefois. Bref, c’est la belle vie. Ok, c’est ma version déformée de la belle vie. Mais en même temps, j’ai plus qu’une poignée d’années, au mieux, à vivre, alors j’ai le droit de faire ce que je veux. Je veux tout faire et tout tester. Juste pour pas crever idiot. Quant à ce que j’attends de l’avenir, bah... pas grand-chose. De toute façon, il n’y pas grand-chose qui pourrait me surprendre. J’espère juste que j’aurai la chance de mourir au combat. C’est plus classe que de mourir hospitalisé, vaincu par une maladie merdique, je trouve, non ? Pas d’avis. Oh, de toute façon, je m’en cogne.... Oh, et merci de m’avoir écouté. Maintenant, vous pouvez tout oublier. Ouais, vous pensiez quand même pas que j’allais tout vous dire sans vous effacer la mémoire après ! Faut arrêtez d’être cons hein....
fiche by mathie. crédits gifs & icon ;; tumblr.
Dernière édition par Judicaël L. Flanigan le Sam 8 Fév - 10:22, édité 1 fois
Sujet: Re: Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !» Sam 8 Fév - 0:45
Mon Judichoupi rien qu'à moi, juste à moi ! *o*
Trop content de te voir et tu le sais déjà mais j'adore ta fiche XD
*Roule une galoche à Judi puis attend que sa fiche soit finalisée pour le valider.*
Sujet: Re: Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !» Sam 8 Fév - 1:54
Judichoupi ? T'es sérieux là ? :suspect: Tu tiens pas à la vie toi, c'est ça ? Tu te prends pour Sayu avec son Shaochou, en fait ? :suspect: C'est pas prudent, Judi est moins gentil que Shao, alors attention à toi ! (Petit moment d'auto-censure pour pas mettre une autre expression qui m'aurait valu d'être taxée de fana de phrase à double-sens ! )
Héhéhé, j'aime qu'on aime mes fiches !
*A terminé sa fiche, roule une pelle à Mere à son tour pour l'inciter à aller le valider.* Nan, c'est pas de la corruption !
Sujet: Re: Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !» Sam 8 Fév - 2:10
Bienvenue
Judicaël L. Flanigan
Judiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Ma petite teigne qui va me rendre complètement fou ! XD Bref, tu te doute, je suis plus qu'heureux de te voir et c'est avec un grand plaisir que je te valide. Rien à redire sur la fiche et j'aime ce que je vois pour la première fois que je suis témoin de ta plume à la première personne. Meredith n'attend qu'une chose, retrouver son amour, de gré ou de force Et je te donne des surnoms à la con si je veux ! XD
Maintenant que tu fais partit des notre, voici un petit tour des lieux ! Tout d'abord pense à te faire recenser dans les divers bottins, celui des avatars ici et celui des sang-mêlés en cas de demi-dieu ici. Ensuite n'oubli pas d'ouvrir ta fiche de liens à cet endroit et ta fiche de sujets là pour que tes petits camarades puissent venir te proposer tout plein d'idées folles ! Si vous souhaitez obtenir plus de responsabilités veuillez vous rendre sur ce sujet pour les grecs et ce sujet pour les romains. Mais attention, ils faut être motivé car il ne s'agit pas de postes facilement pourvus ! Et voila, tu as normalement toutes les clés en main pour commencer sur Divina Bellum. Nous espérons que tu t'amuseras bien et passeras un bon moment parmi nous !
Enfin, si t'as une question, une suggestion, une demande, une idée, bref, n'importe quoi, ou même si t'as juste envie de causer, n'hésite pas à t'adresser à Tristan E. Langley, Théodore N. Williams ou Lethario A. Mulligan, les maîtres suprêmes des colonies, du forum, de l'Olympe, des héros, des mps. 'Fin bref, tes administrateurs qui sont là pour toi et qui attendent avec impatience d'être harcelés de mps.
Amuse-toi bien sur Divina Bellum, essaye de pas te faire tuer trop vite par un monstre, on veut pas être déjà responsable d'un accident, encore moins du tiens! Et surtout, puissent les dieux veiller sur vous!
N'oubliez pas surtout pas de voter pour les topsites toutes les deux heures !
Sujet: Re: Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !» Sam 8 Fév - 10:19
Mais depuis quand les gens sont validés si vite que je n'ai même plus le temps de dire bienvenue ? Bienvenue en retard !
Sujet: Re: Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !» Sam 8 Fév - 10:27
Mere >> Non, je vais rendre fou personne, j'suis adorable moi ! Tu vas te rendre fou tout seul, surtout si tu me sors encore des surnoms à la con !
Cameron >> Depuis que des barges écrivent leur histoire en avance ? :P Merci !
Sujet: Re: Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !»
Judi - « On peut dire ce qu'on veut sur les zombies, mais eux, au moins, ils t'aiment pour ton cerveau et non pour ton physique... Comme ma tumeur en somme !»