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 Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri

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MessageSujet: Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri    Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri  EmptyVen 7 Mar - 20:26

Mais oui, c'est bien un grosminet visiteur

 

 
Eddy & Dest'
 
 
Destan venait de se faire houspiller toute la matinée pendant les entraînements à cause de son manque de... tête sur les épaules si on peut le dire ? En effet, le jeune homme avait passé à la soirée et une grande partie de la nuit à jouer avec des enfants d'Héphaïstos et d'Hermès à Plantes VS Zombies.  Bah quoi ? C'est très bien comme jeu, oui on risque de passer pour des psychopathes si on en parle alors que des gens nous entourent mais et alors ?

Toujours est-il que le jeune homme manquait un peu de sommeil pour ne pas dire beaucoup d'heures de sommeil. Enfin, tant pis Destan s'en fichait dans le fond. Il se rattraperait à la prochaine journée d'entrainement, c'est-à-dire le lendemain. Qui plus est, ses amis n'étaient pas en meilleure forme, en somme ce n'était pas discret du tout, mais alors pas du tout. Cinq demi-dieux qui s'emmêlent les sandales mais oui tout va bien.

Le fils d'Apollon réussit tout de même à ne pas se faire crever lors de l'escalade du mur et termina sa petite matinée par un repas bien mérité avec tous les autres demi-dieux de la colonie. Le garçon mangeait tranquillement un plat de nouilles quand un de ses frères lui annonça qu'il y avait une sortie éducative à la plage. Autant dire que ce n'était pas le cas mais un enfant d'Arès aurait lancé un défi à un fils d'Hermès, du coup en tant que fils d'Apollon plutôt agréable en conversation Destan avait été invité à participer à cet événement juste après les entraînements de l'après-midi.

Le jeune homme l'accepta donc avant de terminer son repas et se rendre dans l'arène de combat pour donner des cours de tir à l'arc à de jeunes demi-dieux. Un travail qui incombait souvent aux enfants d'Apollon et que Destan aimait particulièrement. Trop de demi-dieux préféraient les armes blanches telles que les espadons ou épées jugeant l'archerie pas pour les vrais guerriers.

Ce genre de propos avait tendance à tendre le jeune homme qui préférait prouver rapidement que même avec son arc, il pouvait être autant doué qu'un enfant d'Arès, bien que les talents soient totalement différents. Destan procédait à son petit cours avec patience en montrant principalement la meilleure position à adopter.

Une heure et demi après, le jeune homme prit congé des jeunes recrues pour aller se laver et se diriger dans un simple short de bain avec un t-shirt de la colonie orange fraichement lavé, vers la plage. Le jeune homme affichait un grand sourire sur ses lèvres, tandis que le soleil se jouait dans ses cheveux. Il fallait profiter des derniers rayons avant le début de l'automne aussi avant le début de la prochaine guerre, car le fils d'Apollon était certain que celle-ci était proche - trop proche. C'est pourquoi, il ne fallait pas baisser sa garde même avec l’appui des légionnaires Romains.

Destan espérait que les plans de batailles se mettaient déjà en marche, histoire de prévoir un minimum et de ne pas se faire défoncer immédiatement aussi ? Oui, ce serait une brillante idée. Enfin ce n'était pas l'idée du moment, Destan s'avança jusqu'à avoir les pieds dans l'eau en souriant. Un peu plus loin de sa position se trouvait déjà la bande de demi-dieux et sans doute les deux auteurs du défi. Le fils d'Apollon les rejoignit après un dernier regard sur l'horizon, au pas de course.

Une fois face à eux, il se laissait aller au gré des conversations de ses camarades quand il remarqua derrière une cime d'arbres un mouvement. Une silhouette s'y glissait. Le jeune homme fronça les sourcils et se retira de la joyeuse compagnie pour se diriger vers la cime, intrigué et curieusement attiré par cette silhouette qui lui semblait familière. Néanmoins étant de loin, le jeune homme n'avait pu distinguer clairement si ce n'était qu'une ombre ou vraiment quelqu'un. La curiosité du garçon l'emportait donc vers l'inconnu ou l'inconnue ou alors la chose enfin vous me suivez quoi.

Destan s'arrêta un instant. Ses yeux attentifs feuilletaient les alentours. Le brun passa sa main dans ses cheveux et s'enfonça là où la silhouette avait disparue. Le jeune homme finalement se retourna après quelques minutes de recherches pensant que son esprit lui avait joué des tours. Au moment où il repartait un craquement lui fit dégainer son arc, flèche encochée et en vue la silhouette devenait un jeune homme que Destan connaissait assez bien. La tension le quittant, le fils d'Apollon baissa son arme et un sourire chaleureux apparu sur son visage.

"Kennedy ! Mec, comment tu vas ? Qu'est-ce que tu fais dans le coin ? "

Destan était heureux de voir son ami perdu de vue même s'il se demandait ce qu'il fichait là.

 
 
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MessageSujet: Re: Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri    Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri  EmptyDim 9 Mar - 10:49




well you can take me down, with just one single blow.

Papa n'est qu'un connard. Papa je te déteste. Papa ne m'a jamais aimé. Papa abusait trop de moi. Papa a un demi-dieu comme enfant. Papa me déteste lui aussi. Papa ne m'accordait jamais un regard. Papa ne me parlait quasiment pas. Papa a une dent contre moi. Papa m'a appelé Kennedy, un prénom de fille. Papa voudrait que je ne sois jamais venu au monde. Papa a attiré une déesse, je ne sais pas comment ma maman à fait pour tomber amoureuse d'un abruti pareil. Papa n'aimait pas quand je lui répond méchamment. Papa devrait se remettre en question. Papa, t'as vu tout le mal que tu m'as fais ? Papa tu sais que je sais tout de toi désormais ? Papa a des problèmes existentiels. Papa pense que je suis une chiffe molle. Papa se trompe. Papa tu sais que j'existe au moins ? Papa arrête de m'ignorer bon sang. Papa, j'ai peur. Papa j'ai mal. Papa, j'ai vingt ans. Papa mes prénoms c'est Kennedy et Aleksandre. Papa mon braquemart est tranchant. Papa j'en ai marre de te courir après. Papa tu fous quoi ? Papa j'ai un problème. Papa j'aimerais pouvoir te parler. Papa j'aimerais pouvoir t'aimer. Papa pourquoi t'es pas là comme les autres papas sont là pour leurs enfants ? Papa, t'es là ou tu m'écoutes pas ?! Papa va te faire foutre. Papa je te déteste ! Papa, je te prouverais tout ce que je ne suis pas. Papa, je te tuerais, pour tout le mal que tu fais.

Les jambes légèrement tremblantes, je viens de laisser Ruben tout seul une fois de plus alors qu'il dormait. Cette fois-ci, j'ai peur de ce que je ressens, c'est trop fort, ça me fait mal au cœur. Je ne peux laisser libre court à tous mes sentiments, pas alors que je pourchasse mon père pour le tuer dans tout l’Amérique. Qui serais-je pour le laisser tout seul si je lui avoue tout ? Je ferme les yeux et tente de reprendre mon souffle dans l'entrée et surtout pour tenter d'organiser mes pensées de façon cohérente. Il faut que je m'en aille, mais l'esprit encore embué de tant de plaisir et de jouissance, je ne sais pas que faire. Je serre les poings et me mords la langue, je n'ai jamais autant désiré quelqu'un que mon meilleur ami, et je crois que ça me fait peur.

Je tente de m'orienter, mes pas se font incertains, à chaque fois que l'un de mes pieds touche le sol, je regrette ce que je fais, mais je sais que je regretterai encore plus d'être resté. Mais pourquoi tant d'incertitude ? Je dois arrêter d'y penser, je dois ne pas laisser libre court à tout cela en moi, je suis enfant d'Enyo, je ne peux pas tomber si facilement. Pourtant je crois que c'est trop tard, je suis déjà tombé et depuis longtemps, je ne fais que retarder l'échéance toujours et encore depuis que je le connais. Je suis un lâche finalement. Je regarde la lune dans le haut du ciel, elle se lève et le soleil est à la fin de sa course dans l'immensité de l'espace.

La forêt finit par s'ouvrir à moi, je m'y engage sans réfléchir à ce que je fais, si des monstres viennent m'attaquer, je pourrais me défouler pour exprimer mon trop plein d'émotions. Mes pieds se prennent dans les racines noueuses des arbres, je trébuche à chaque pas et finalement je m'étale au sol. Je me mets en position assise contre un tronc et cette fois-ci, je pleure. Je déteste pleurer, j'ai l'impression d'être faible quand je le fais, mais je m'en fiche, c'est tout ce que je ressens qui s'évacue finalement.

Je ne sais combien de temps je reste là, à pleurer, à faire couler mes larmes saumâtres sur le sol, mais ça me fait un bien fou, au final, je me relève et parviens à marcher normalement. Mon scooter est garé au bout de la plage, du côté mortel, alors je m'y dirige, le pas sûr de façon à ne pas perdre de temps, mais c'est sans compter sur un bruit qui m'alerte. Je ne dégaine même pas mon braquemart je me retourne simplement et je finis par voir le visage d'une personne que je connais. « Kennedy ! Mec, comment tu vas ? Qu'est-ce que tu fais dans le coin ? » Son sourire ravis ne peut pas être vraiment communicatif, je n'ai pas envie de sourire, j'ai envie d'aller dormir et d'oublier tout ce que je suis. Pourtant j'essaye de lui en offrir un, qui ne sera malheureusement qu'un simulacre. Quel tableau, un enfant d'Enyo ravagé par la tristesse, les yeux rouges, un foutu faux sourire aux lèvres. Je baisse finalement les yeux. « Rien, je suis venu faire un tour pour voir quelqu'un, mais je m'en vais... » Je ne dis rien, il ne doit pas savoir, personne ne doit savoir ce qu'il se passe entre moi et Ruben, jamais.

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MessageSujet: Re: Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri    Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri  EmptyDim 16 Mar - 17:27

Mais oui, c'est bien un grosminet visiteur

 

 
Eddy & Dest'
 
 
Il faut le dire franchement les rencontres inattendues sont souvent les plus intéressantes et c'est grâce à celles-ci que l'on en apprend le plus. Néanmoins, dans ce cas précis ou le jeune fils d'Apollon rencontre un vieil ami qui n'a pas l'air ravi d'être face à lui, cela peut poser problème. Le jeune homme sait pertinemment que Kennedy a eut énormément de peine à se faire une place parmi les pensionnaires, par ailleurs il ne l'a jamais vraiment obtenu sa place. Même Destan agissait mal quand il se retrouverait confronter à d'autres camarades en présence du fils d'Enyo, pourtant ce n'était pas quelque à faire. Mais que voulez-vous quand on est jeune on fait des bêtises, principalement que notre réputation est très importante.

Le jeune homme y pense souvent, peut être parce que c'est un descendant d'Apollon. Néanmoins, le brun veut prouver aux autres qu'il a du mérite même si cela doit lui coûter la proximité d'un ami. Destan ne comprenait néanmoins pas la posture de son ami, en face de lui. Son visage. Le jeune homme n'était pas un pro dans la matière mais il lui semblait que Kennedy n'allait pas bien du tout. Seulement, Destan n'est pas une fille capable de savoir comment réagir face à ce genre de comportement. Non mais c'est vrai, genre vous imaginez le gars qui est sensé être un warrior qui va lui faire un câlin ? Non, pas trop, hein.

Ses yeux se posèrent sur le contour des yeux du fils d'Enyo alors que son sourire joyeux disparaissait pour laisser place à une face amicale. En même temps, il n'allait pas afficher de la compassion ce ne serait pas très Destan, tout cela. Et puis, cela ne plairait pas du tout à son ami qui risquerait de fuir encore plus vite. La jeune homme devait trouver quelque chose pour l'aider ? Mais quoi ?

« Rien, je suis venu faire un tour pour voir quelqu'un, mais je m'en vais... »

Alors que le garçon brun cherchait quelque chose d'intelligent à dire, ce qui n'est pas facile, avouons-le. Kennedy se mit à parler à son tour, répondant à la question du jeune homme. Le fils d'Apollon fronça les sourcils, intrigué. Son ami semblait si mal. Que devait-il faire ? Le retenir, cela semblait la meilleure action qu'il pourrait faire. Son sourire peu convainquant, le fait qu'il baisse la tête. Tout cela laissait le pensionnaire de la colonie très perplexe. Mais que lui arrivait-il ? En quelques pas, Destan se rapprocha de lui et lui attrapa le bras.

"Euh, je suis peut être pas le meilleur pour cela. Mais je vois bien que tu vas pas bien, mec. Dis-moi ce qui se passe."

Destan releva la tête de Kennedy et le fixa droit dans les yeux. Espérant ne pas le braquer davantage ou encore moins passer pour un idiot mais les deux garçons étaient à l’abri des regards. Il lui fit un clin d'oeil avant de hausser les épaules.

"Tu sais, tu peux me faire confiance. Accouche mon gars, je ne te jugerai jamais. En plus, je ne te laisserais pas partir."

Un sourire franc se dressait sur ses lèvres. Oui, il espérait convaincre le fils d'Enyo à lui expliquer ce qui lui arrivait. Destan n'allait pas si vite le laisser repartir sans explications.

 
 
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MessageSujet: Re: Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri    Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri  EmptyMar 18 Mar - 18:02




well you can take me down, with just one single blow.

Être ou ne pas être, telle est la question. Fondamentalement, je dirais que nous sommes tous égaux. Mais en réalité, c'est loin d'être le cas. Je ne suis pas défaitiste, au contraire, mais il suffit de compter le nombre de sans domiciles fixes dans la rue, ou encore de regarder les dossiers juridiques pour voir que certains sont en prison sans réelles raisons alors que des pédophiles ou des violeurs sont toujours en liberté. Croyez-vous que cela est normal ? Moi pas, on nous répète sans arrêt que toute personne vivante est égale à une autre depuis la nuit de temps, mais personne ne respecte ces adages qui sont pourtant la clef de notre monde, alors oui, je suis dégoûté de ce que l'on appelle la civilisation, parce que personne n'est réellement sur le même piédestal. Il y aura forcément des privilégiés à toute situation, parce que telle est la nature humaine, toujours vouloir se démarquer des autres pour pouvoir briller plus que quelqu'un. Je ne suis pas différent des autres, loin de là, je ne crois pas être marginal, de toute manière je n'ai pas le choix pour réussir, je dois être comme les autres, faire le mouton comme on dit, suivre les sentiers battus par les années et la multitude de personnes qui ont foulé ce chemin bien avant moi, parce que tels sont les fondements de la nature, on ne peut y échapper sans devenir un rejet, un ermite ou je ne sais quelle autre forme de rebut de la société. 

Seulement je crois que certains ont oublié que tout homme est égal à un autre, peu importe s'il est d'une telle orientation sexuelle ou s'il a une telle religion ou s'il est noir ou blanc. Alors parfois je préfère me taire et garder tout pour moi, c'est ce que j'ai fais à la colonie, on ne m'aimait pas à cause de ma mère, elle m'a transmis son mauvais caractère et comme Enyo n'est pas tellement appréciée chez les Grecs, voilà qu'on me rejetait. Pas mal. Destan faisait parti de ces gens, enfin à moitié, il ne me fréquentait que lorsque l'on était que tous les deux. Et je ne disais rien, dans un sens j'étais trop content d'avoir un ami alors je préférais garder la relation telle qu'elle. Quoi qu'il en soit, c'est simplement la personne que je voulais le moins voir là maintenant, il ne comprendrait pas le pourquoi du comment de mon état et je n'ai franchement pas envie d'en parler en plus. « Euh, je suis peut être pas le meilleur pour cela. Mais je vois bien que tu vas pas bien, mec. Dis-moi ce qui se passe. » Ce qui se passe c'est que je suis un abruti qui ne sait pas dire ce qu'il ressent au mec qu'il aime. Mais comme Destan ne sait ni que je suis gay, ni que je couche souvent avec un garçon de la colonie, ça le ferait pas si je lui disais cela de but en blanc. Puis comme je le pensais avant, hors de question que je lui en parle, ça ne ferait que raviver les choses. Pourtant il relève ma tête et plante son regard dans le mien. Quelle pâle figure je dois faire, un gosse d'Enyo qui chiale, mes dieux ça claque. « Tu sais, tu peux me faire confiance. Accouche mon gars, je ne te jugerai jamais. En plus, je ne te laisserais pas partir. » Oh putain, il insiste en plus et son sourire m'indique qu'il ne laissera pas tomber non plus.

Maintenant je suis dans une impasse. Soit je lui mens comme je le fais souvent aux gens à qui je ne veux pas dire la vérité, soit je lui dis tout, ce qui franchement le foutrait mal, d'autant plus qu'un ami devrait être au courant de ces choses-là. Je ferme les yeux et inspire profondément. J'en ai marre de mentir à tout le monde finalement et j'ai besoin de parler, que ce soit à lui ou à quelqu'un d'autre, même si sur le coup j'aurais préféré voir la demi-sœur de Ruben. « La personne que je suis allé voir c'est un gars. J'ai couché avec lui à l'instant, et je le fais depuis déjà maintenant trois ans avec ce même homme. Ouais je suis gay, désolé de ne pas te l'avoir dis avant. Mais le truc c'est que je l'aime et que j'ai tellement peur de le perdre que j'ose rien lui dire... » Je marque une longue pause en tentant de juguler le flot d'émotion qui me traverse, je n'aime pas ressentir autant de chose et surtout les déballer devant les gens, mais je continue quand même. « J'ai attendu qu'il s'endorme et je me suis tiré comme d'habitude... » Je ferme les yeux et maintenant que c'est fais, je me sens mieux, enfin c'est mitigé, je suis débarrassé d'un poids mais en même temps le chagrin me retombe dessus d'un coup. Alors maintenant je me défais de lui, et en bon fils de la guerre je tourne le dos pour m'en aller, ne désirant pas lui en dire plus et ne pas avoir à faire à ses propos, pourtant je sais qu'il va revenir à la charge, alors pourquoi faire ça ?

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MessageSujet: Re: Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri    Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri  EmptyVen 28 Mar - 20:36

Mais oui, c'est bien un grosminet visiteur


Eddy & Dest'
On pense connaître les gens rien qu'en les regardant, mais c'est faux. Ce qu'on pourrait penser d'eux est totalement erroné. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il ne suffit pas de d'ouvrir un livre pour le décrypter. Non, il faut déjà du temps et de la concentration, sans doute un facteur important de l'attrait. On ne peut comprendre du premier coup d'oeil. Souvent c'est cela qui nous perd dans nos relations ou dans celles qui auraient en devenir des vraies, mais que nous préférons bêtement en alimenter d'autres jusqu'à épuiser notre feu intérieur pour un poignard dans le dos, au final.  Il est vrai que toutes les relations ne se résument pas qu'à cela. Néanmoins, on devrait plus se concentrer sur les autres que sur notre propre nombril.

Un jour cela nous tuera. La compassion ne doit pas être vue comme une faiblesse, au contraire c'est une force. Sans doute ce qui fait de nous de bons chefs. Comment suivre quelqu'un qui n'en a rien à fiche de vos miches ? Au final, autant la laisser dans sa propre vanité et poursuivre son chemin en solitaire. La confiance s'acquiert certes, mais ce n'est pas cela qui nous donnera un indice de qui est la personne qui nous écoute geindre sans rechigner et qui sera toujours là quoiqu'il arrive ou quoiqu'on fasse. Ce genre de personne sont respectables car elles sont préoccupées par le sort d’autrui. Quand on est dans une équipe, il n'y a que cela à faire. Se faire confiance et s'entraider.

Des mots d'ordres très important dont on n'est obligé d'en avoir une certaine quantité dans la caboche pour ne pas se faire submerger par la vie en règle générale. Destan n'est pas un garçon hors du commun. Il fait des erreurs - très souvent même, par ailleurs, il n'est même pas capable de faire comprendre à la fille qu'il aime eh bien que son cœur est à elle. Il faut avouer sur le coup que ce n'est pas un grand dieu de l'amour, mais il a d'autres qualités, peu peut-être, mais tout de même. En particulier l'empathie, il n'abandonnera jamais un camarade à son sort, c'est un devoir qu'il se doit d'honorer. Et comble de chance face à lui se trouvait un ami dans le besoin qui avait pourtant l'air de le repousser.

Le garçon brun s'en sentait frustré. Pourquoi ne voulait-il pas lui en parler ? Certes, ils étaient amis même s'il y avait eu quelques petits soucis de fréquentation. Mais tout de même, Destan tenait à cet autre Grec. N'étant pas un expert en histoire, il préférait toujours laisser ça à des personnes avec un meilleur tac que lui, certainement pas Christian mais peut être sa sœur quoique... décidément les enfants d'Apollon n'excellaient pas dans cet art-ci. Pourtant le guerrier n'allait pas laisser repartir son ami dans cet état-là. Même s'il pouvait parfaitement prendre soin de lui.

Destan contemplait son visage à la recherche d'un quelconque indice qui pourrait le mettre sur la piste. Mis à part ses yeux, le jeune homme n'arrivait pas à le déchiffrer. Kennedy devrait donc se dévoiler à lui pour que le fils d'Apollon puisse être d'un quelconque soutien. Le brun lui laissait le temps, préférant ne pas le brusquer, à quoi bon après tout ? Le fils d'Enyo parlerait quand il en aurait l'envie. Finalement, Kennedy semblait s'ouvrir légèrement ou en avait-il simplement marre que Destan lui tienne la jambe Quoi qu'il en soit, le fils d'Enyo se mit à parler.

« La personne que je suis allé voir c'est un gars. J'ai couché avec lui à l'instant, et je le fais depuis déjà maintenant trois ans avec ce même homme. Ouais je suis gay, désolé de ne pas te l'avoir dis avant. Mais le truc c'est que je l'aime et que j'ai tellement peur de le perdre que j'ose rien lui dire... »

Tout d'abord attentif, Destan ne perdait pas une miette de ce que pourrait dire Kennedy, de sorte à pouvoir trouver les bons mots par rapport à son "problème". Seulement, l'histoire prenait un drôle de tournant à tel point que le fils d'Apollon fronça les sourcils, très intrigué. Comment pouvait-il manquer autant de choses sur lui ? Bien qu'il soit parti depuis un certain temps. Il s'excusait de ne pas lui avoir déclarer son orientation sexuelle ? Destan secoua la tête. Gay, lesbienne, hétéro, il n'en avait rien à faire. L'important était d'être avec la bonne personne pour nous. Bien que jamais il ne l'avouerait sinon il perdrait sa virilité et son peu de crédibilité restante.

Le jeune homme comprenait que ce devait être très difficile de le cacher. Par ailleurs, le Grec se demandait qui était seulement au courant. Il l'aimait et n'osait pas le lui dire. Eh bah, bienvenue au club mon gars ! L'archer commençait sérieusement à avoir un club pour jeunes hommes effrayés par l'amour ainsi que de demander à quelqu'un d'écrire un livre sur "Comment déclarer sa flamme sans passer pour un imbécile ?". Il faut avouer que ce genre de choses auraient un succès fous. Pendant les élucubrations et l’absorption du choc pour le fils d'Apollon, son ami ne parlait plus jusqu'à sortir une dernière phrase comme un aveu douloureux.

« J'ai attendu qu'il s'endorme et je me suis tiré comme d'habitude... »

Plissant les yeux, Destan se demandait comment pourrait-il bien faire pour aider son ami. Évidemment que ce n'était pas un expert en la matière, quoique au moins l'amant de Kennedy devait avoir des sentiments pour lui au moins. Comme par automatisme sa main se porta à son crane pour masser légèrement sa chevelure avant de reporter son regard sur le fils d'Enyo, bien décidé à trouver d'une manière ou d'autre autre une façon de lui remonter le moral.

"Merci de me l'avoir avoué, Kennedy. Tu peux me faire confiance, je ne divulguerai rien de cette conversation."

Son regard sincère ne quitta pas d'un instant les yeux de l'autre jeune homme. Après tout, le fils d'Apollon était au moins un homme de parole. Se déplaçant légèrement avec légerté pour retrouver une position plus agréable, il se lança dans un discours destiné à aider son ami.

"Tu sais, je ne suis pas un expert en la matière. Mais le fait que ce garçon te voit encore depuis trois ans n'est pas anodin. Tu ne le perdras pas en lui avouant ce que tu as sur le cœur. Écoute mec, je sais que tu ne le penses pas forcément mais tu es un mec bien. Et puis, si ce gars ne mesure pas la chance qu'il a de t'avoir pour lui, c'est qu'il n'est pas très intelligent. Allez fais pas cette tête, il te suffit de lui avouer. Je sais que ça pourrait sembler facile à dire comme ça mais fais-toi confiance, bon sang, tu es un fils d'Enyo."

Destan se rapprocha de son ami et posa sa main sur son épaule, un en geste amical. Le regard encourageant.

"Si tu le veux vraiment va le chercher, sinon c'est comme ça que tu vas le perdre."

Un sourire étincelant sur ses lèvres. Ce n'est jamais le bon moment pour parler de ce genre de chose mais Destan était convaincu que rester muet ne pourrait pas aider son ami.


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MessageSujet: Re: Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri    Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri  EmptyDim 6 Avr - 17:19




well you can take me down, with just one single blow.

La survie à tout prix hein ? Faut tenter de voir large dans cette citation. C'est vrai qu'à la base la survie ça ne correspond à quasiment rien, pour survivre l'homme a besoin d'une chose fondamentale, de l'eau. C'est idiot mais ça cela on ne peut vivre, on peut ajouter la nourriture à cette obligation. Après le reste rime à quoi ? On te fait du mal, tu essayes par tous les moyens de t'en sortir. Tu te blesses physiquement tu veux tout faire pour guérir. Mais le pire pour la survie c'est quand tu es menacé de danger de mort. Tu ne penses plus du tout comme avant, ta mentalité change, tes actes changent, tes penses changent, tu peux soit accepter de mourir, soit tu essayes de t'en sortir par tous les moyens inimaginables, tuer, blesser, fuir, t'engager. Mais quoi qu'il arrive tu penses que si tu veux t'en sortir tu dois être capable du meilleur comme du pire, et généralement dans ce genre de circonstances, c'est dans le pire que tu es le meilleur. Mais je crois qu'au fond c'est quand tu te bas que tu sais que ta vie ne tient qu'à un fil, je ne parle pas d'une bataille gentille, mais un affrontement à mort, là tu comprends que si tu veux réussir, c'est soit toi soit lui, et quand c'est comme cela, tu attaques, parce que tu n'as pas le choix, parce que tu te dis que c'est la survie à tout prix. Et pour ma survie moi, j'ai juste besoin de lui, c'est tout.

En parlant est sacrément douloureux, ça fait mal de devoir se confier sur ce genre de choses, parce qu'il n'y a tellement peu de monde au courant, parce que finalement dire haut et fort qu'on est gay et qu'on aime un homme lorsque l'on est fils de la guerre, ça le fait vraiment pas. Mais je n'ai que faire des stéréotypes au final. Cependant je me sens mal, très mal parce qu'une fois de plus je vais faire souffrir l'homme que j'aime tout simplement parce que j'ai peur de le perdre, mais finalement je le perds en agissant ainsi. Que faire... ? Dans de pareils moments j'ai juste envie de m'arracher les cheveux par grosses poignées. « Merci de me l'avoir avoué, Kennedy. Tu peux me faire confiance, je ne divulguerai rien de cette conversation. » Je relève le regard par vers lui, mes yeux scintillent d'une lueur quasiment méchante, il a intérêt à ne rie dire parce qu'ami ou non, je lui démonterais la gueule jusqu'à le laisser quasi mort s'il raconte cela à qui que ce soit. « Tu sais, je ne suis pas un expert en la matière. Mais le fait que ce garçon te voit encore depuis trois ans n'est pas anodin. Tu ne le perdras pas en lui avouant ce que tu as sur le cœur. Écoute mec, je sais que tu ne le penses pas forcément mais tu es un mec bien. Et puis, si ce gars ne mesure pas la chance qu'il a de t'avoir pour lui, c'est qu'il n'est pas très intelligent. Allez fais pas cette tête, il te suffit de lui avouer. Je sais que ça pourrait sembler facile à dire comme ça mais fais-toi confiance, bon sang, tu es un fils d'Enyo. » Ouais et alors ? Ça change quoi ? Je connais des tas d'enfants de dieux qui n'ont jamais eu confiance en eux malgré leur parent divin. Puis on me prête des attributions qui ne me concernent pas parfois. Mais il a raison sur un point, je dois le lui dire, mais cette peur qui me tiraille de l'intérieur me pousse à ne rien faire, à ne rien divulguer parce que ça me ferait trop mal. Il se rapproche de moi et sa main se pose sur mon épaule, je meurs d'envie de la lui retirer, mais ça serait mal venu alors qu'il tente de m'aider. « Si tu le veux vraiment va le chercher, sinon c'est comme ça que tu vas le perdre. » Je ferme les yeux, c'est carrément pas ce que j'ai envie de faire, là j'ai envie de rentrer chez moi, de me prendre une douche et de pleurer dans mon lit comme une vieille loque. Et peut-être pas dans cet ordre là d'ailleurs.

Enfin quoi qu'il en soit je me détourne rapidement et reforme mon pendentif autour de mon cou en faisant disparaître mon braquemart. J'entends les bruits de la fête sur le bord de la plage, et non je n'irais pas, parce que je sais bien qu'il tentera de m'y entraîner, je veux juste rentrer à la maison. « Je verrais bien, mais là j'ai pas la tête à ça, de toute façon il dort et je n'irais pas l'embêter plus que ça pour la soirée. » Mon ton est inflexible, c'est comme ça et c'est tout. C'est le genre de ton que j'utilise lorsque je suis en combat, le genre de ton qui fait de moi un leader.



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MessageSujet: Re: Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri    Tiens, on dirait un visiteur ! PV. Kennychéri  EmptyJeu 17 Avr - 17:25

Mais oui, c'est bien un grosminet visiteur


Eddy & Dest'
Ce n'est pas en fonçant tête baissée qu'on arrive à nos fins, certes - mais parfois il faut savoir sauter l'obstacle. Destan en avait conscience bien que lui-même peine fortement à mettre cela en pratique. Pourtant, petit, il avait vu-revu et bien plus encore Spirit, l'étalon de l'ouest. Mais cela ne changerait, dans le fond quand il s'agissait de sentiments, chaque être vivant était bien pauvre en armes et amures.

Bien que ce ne soit pas une généralité. Parfois, il est vraiment utile de carrément passer à travers le champs. C'est que Destan voulait proposer au fils d'Enyo, seulement celui-ci n'avait pas l'air très réceptif. Bien évidemment, le fils d'Apollon, toujours et encore pas un pro en matière de cœur, ramant déjà assez de son côté pour la seule fille pour quoi il ressentait réellement quelque chose - ne savait pas comment s'y prendre pour le lui faire comprendre.

Le premier pas devait venir du garçon disparu de la colonie, jamais le garçon ne pourrait décider à sa place quoi faire - non, il n'en avait pas le droit ni même les moyens. A moins d'écrire une lettre à sa place, mais encore faudrait-il savoir à qui l'adresser. En somme, le fils d'Apollon ne pouvait absolument rien faire si ce n'est soutenir Kennedy et essayer de l'influencer dans sa démarche - sans véritablement l'influencer. Vraiment, tout devenait trop compliqué pour la petite capacité émotionnelle du Grec qui aurait préféré affronter un monstre plutôt que devoir aider un ami, sans que celui-ci le lui demande véritablement.

Mais le brun ne pouvait pas passer à côté de la détresse du fils d'Enyo - sa sensibilité caché aux yeux des autres l'en empêchaient de toutes ses forces. C'est pourquoi, il ne pouvait pas lui tourner le dos, pas aujourd'hui. Parfaitement conscient de son impuissance, il essayait tout de même de trouver une quelconque parole destinée à aider le garçon en face de lui, mais son cerveau avait du décidé de devenir une mouette pile à ce moment-là. Moment très important en soit. Son amie matière grise ne lui avait pas non plus laissée le choix en s'en alla aussi lâchement - l'abandonnant à son sort.

Quoiqu'il en soit, le jeune homme n'avait pas le choix que de faire avec les maigres connaissances et conseils - sans trop conseiller, c'est mauvais - qu'il pourrait trouver. Pour tout dire, il aurait pu se tenir le menton, l'air intéressé et faire "Hmm, hmmm" plusieurs fois avant de demander la fameuse question "Mais qu'avez-vous ressenti à ce moment-là ?". Seulement, Destan n'est pas comme ça et prenait vraiment à cœur les problèmes des autres - tant que ceux-ci ne lui portaient aucun préjudice. Et puis, on pourrait presque parler que c'est sa nature qui agit donc voilà, Destan est un grand bonhomme.

Et oui, on y croit. Par ailleurs, le jeune homme s'était donc approché de l'autre garçon, main sur son épaule, sourire sensé être rassurant et confiant - un sourire digne du fils d'Apollon, en clair. Lentement, il vit les yeux de Kennedy se fermer. Intuitivement, le jeune homme ne doutait pas que ce soit un mauvais présage. Sa tirade n'avait pas eu l'effet escompté. Sa main descendit doucement de son épaule, quand le fils d'Enyo se détourna. Le fils d'Apollon fronça les sourcils, l'air mécontent et surpris.

« Je verrais bien, mais là j'ai pas la tête à ça, de toute façon il dort et je n'irais pas l'embêter plus que ça pour la soirée. »

"Décidément, se dit-il, ça va être plus ardu que ce que je pouvais espérer." Il n'en était pas question que le fils d'Enyo se barre de là sans que Destan ait pu l'aider. Refoulant l'envie de l'attraper vers lui, se doutant d'une contre-attaque flamboyante. Le jeune homme n'esquissa pas de geste mais simplement, sa voix décolla tentant d'être agréable mais en même temps persuasive, mais il n'était pas un fils d'Aphrodite.

"Allez, Kennedy, reste. Tu n'es pas obligé d'aller le voir ce soir, mais pas non obliger d'être seul. " Affichant un sourire encourageant avec le regard qui devait aller avec, presque en mode chat potté. "Reste au moins avec moi, change-toi les idées t'en as besoin. Tu as tout le temps de réfléchir pour ton âme sœur." Le jeune homme avait fait exprès de poser ses derniers mots en espérant que celui d'en face pourrait avoir une quelconque réaction positive ou que cela le fasse réfléchir positivement. Néanmoins, Destan ne restait sûr de rien et n'osait pas lui proposer de descendre sur la plage de peur qu'il s'en aille sans demander son reste.





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