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 Burn the streets, burn the cars. (maisie, abandonné)

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MessageSujet: Burn the streets, burn the cars. (maisie, abandonné)   Burn the streets, burn the cars. (maisie, abandonné) EmptyJeu 23 Juin - 20:01

pa pa power, pa pa power.
tonight, you're gonna lose control. - Maisie&Ofelia.

Elles s’étaient recroisées il n’y a pas si longtemps, alors qu’elles remplissaient toutes deux leur caddie de courses. De qui elle parle ? De Maisie, évidemment. Une vieille connaissance d’Ofelia, plus ou moins une amie d’enfance. Enfin, si on peut appeler ça comme ça. Comment on appelle les personnes que l’on rencontre en maison de correction ? Ofelia y avait passé quelques temps, placée là-bas par sa mère très peu de temps avant qu’elle n’intègre la Colonie. Sa génitrice avait alors trouvé tous les moyens possibles pour se débarrassée de la fille qui l’encombrait, et monter une histoire de toute pièce pour lui pourrir l’existence avait fait partie de ses plans. Ofelia avait dû passer peut-être une semaine ou deux avant qu’on décide de ne pas la garder, parce qu’elle n’avait rien fait de tragique. C’était juste une gamine un peu casse-pied. Bref, Ofelia avait eu le temps de se lier d’amitié avec Maisie, là-bas. Puis elle ne l’avait plus revue. Jusqu’à il y a quelques jours, au supermarché. Au hasard des rayons de bières et de chips. C’est la fille de Thanatos qui avait reconnu ces yeux clairs sous sa chevelure brune. Elles avaient parlé rapidement de ce qu’elles devenaient, de cette folie comme le monde est petit, du temps qu’elles avaient à rattraper. Ce week-end, elles s’organiseraient un petit cinéma, histoire de remettre les pendules à l’heure et de se mettre à jour sur la vie de l’autre. Il y avait un après la maison de correction, apparemment.

Ofelia était arrivée en avance ce soir-là. Elle sortait à peine de son travail, et elle n’avait pas le temps de faire un aller-retour jusqu’à l’appartement de Lilly, aussi elle avait directement fait le trajet jusqu’au cinéma. Et puis ce n’était pas une mauvaise idée, vu la queue. Quelle idée de vouloir y aller un samedi en début de soirée dans une putain de grande ville bourrée de gamins bruyants et capricieux ? Quelle idée de proposer un cinéma la semaine même où la dernière perle de Disney débarquait en salles ? Ofelia était là depuis déjà une demie-heure à poireauter en attendant que Maisie veuille bien montrer le bout de son nez un peu en avance. Elle n’en pouvait plus. Elle se retenait bien d’utiliser son pouvoir de paralysie sur les deux gamins qui n’arrêtaient pas de gigoter deux pas devant elle. Même avec la musique au volume maximum dans ses écouteurs, elle entendait encore leurs braillements. C’est pas possible d’être des parents aussi cools. Des fois, il faut juste savoir enfermer son gamin au placard pour le dresser.
Tout ça pour voir des animaux qui parlent. Cimer. Elle aurait dû retrouver Maisie une semaine plus tôt. Ou deux mois plus tard. Ou juste se faire une soirée de streaming chez elle ou chez Lilly. Ç’aurait été plus tranquille. Et puis Ofelia n’aurait pas eu à attendre dans ce cadre infernal dehors et debout, sans écouteurs assez puissants pour couvrir toute cette cacophonie et cette excitation infantile à propos de Zootopie, une nouvelle daube dont tout le monde allait entendre parler pour les semaines à venir.

Ofelia envoyait un énième point d’interrogation à Maisie, après lui avoir envoyé il y a un quart d’heure déjà un message pour savoir où elle en était. Mais elle ne répondait. Elle n’a pas l’intention de me poser un lapin, quand même ? Pour une fois qu’Ofelia faisait des efforts pour avoir une vie sociale. Mais elle se redressa tout de suite en reconnaissant la tignasse brune qui se dirigeait vers elle. Sans dire un mot ou la saluer, la fille de Thanatos attrapa sa vieille connaissance par le bras et l’entraîna dans la queue, marchant sur les pieds des gamins, bousculant leurs parents, sous prétexte qu’elles devaient retrouver des amis à l’intérieur. Elle voulait juste ne pas avoir à glander avec tout ce beau monde éternellement. Quitte à attendre, autant que ce soit dans une salle, sur un fauteuil confortable et avec un seau de pop-corn. « Dépêche, » fut tout ce qu’elle dit à Maisie avant d’arriver au guichet.


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MessageSujet: Re: Burn the streets, burn the cars. (maisie, abandonné)   Burn the streets, burn the cars. (maisie, abandonné) EmptyLun 27 Juin - 12:40

pa pa power, pa pa power.
tonight, you're gonna lose control. - Maisie&Ofelia.

On dit souvent que le monde est petit quand on croise une personne que l’on n’a pas vue depuis très longtemps. C’était justement le cas pour Maisie qui avait revue Ofélie par pur hasard en faisant ses courses. Il s’était passé vraiment beaucoup de choses depuis la maison de correction. A présent, Maisie avait vingt-cinq ans. Tout allait bien dans sa vie ou presque… Sa mère lui avait fait un aveu qui allait changer sa vie. Son père biologique était non seulement encore en vie, mais en plus, il n’était pas au courant de son existence. Durant toutes ces années, sa mère s’était fait passée pour une pauvre mère célibataire alors qu’en fait, il n’en était rien. La jeune femme avait vraiment trouvé le comportement de sa mère dégelasse. Elle avait donc décidé de partir de chez elle et d’aller rencontrer son père. Elle voulait s’établir à New York et il se trouvait que c’était précisément à cat endroit que son père vivait. Comme quoi, le hasard faisait plutôt bien les choses. Depuis la maison de corrections, Maisie avait eu un coup de foudre pour le sport de combat. Elle était très douée en plus. Elle décida donc de faire une école de sport qui se trouvait justement être à New York. Ayant quelques économies de côté, la jeune femme pourrait ainsi se prendre un petit studio afin d’avoir un logement en attendant d’être reçue dans son école. Car les examens d’entrée étaient assez rudes. Il n’y avait pas beaucoup de place disponible. L’école était très sélective.

Maisie ne savait donc plus trop où donné de la tête. Entre la visite de son école, sa préparation aux examens d’entrée, et la rencontre avec son père, sa vie était devenue bien chaotique. Elle avait donc décidé de faire les choses dans l’ordre. Avant de partir pour cette grande ville, elle avait entamé une correspondance avec son père qu’elle n’allait d’ailleurs pas tarder à rencontrer. Il fallait qu’elle en parle à Ofélia d’ailleurs. Elle était arrivée depuis quelques temps maintenant et elle s’était fait des amis. Et parmi ses amis, il y avait Lyllian. Bon d’accord, c’était surtout un ami plan cul qu’elle avait rencontré dans un bar. Le plus drôle la dedans, c’est qu’elle ignorait totalement qu’Ofélia vivait avec lui. Ce samedi-là, les deux jeunes femmes avaient prévue de se faire un cinéma. C’était l’occasion pour elles de pouvoir se revoir même si discuter pendant une séance de cinéma n’était peut-être pas la meilleure des options. Sans compter que le samedi, le cinéma serait très certainement bondé. Mais Maisie avait un emploi du temps chargé et c’était son seul jour de disponible.

Pour une fois, Maisie avait réussi à se libérer. Enfin du moins, c’est ce qu’elle croyait. Car ce jour-là, elle avait un entretien d’embauche. On pouvait dire que ça tombait plutôt mal. Mais elle allait faire en sorte de pouvoir faire les deux. C’était largement jouable si elle était prise à l’heure et si l’entretient ne durait pas trop longtemps. Elle se dépêcha de se préparer afin de ne pas arriver en retard. Ce serait assez mal vu. L’entretient se passa sans encombre mais malheureusement, traîna en longueur comme le craignait Maisie. Elle allait donc être à la bourre. Elle ne pouvait hélas, consulter sa montre car ça ferait vraiment une très mauvaise impression et ça n’allait pas être de cette manière qu’elle allait décrocher ce boulot. Le plus étrange, c’est que les recruteurs restaient quand même relativement vague sur ce qu’ils attendaient d’elle. Elle se contentait tout simplement de répondre à leurs questions et elle remarqua qu’ils prenaient vraiment beaucoup de notes. Une fois l’entretient terminé, Maisie se mit à courir afin d’essayer de rattraper le temps qu’elle avait perdu.

Elle savait qu’Ofélia avait une sainte horreur du retard. Le plus ironique dans l’histoire, c’est que Maisie était exactement pareil. Quand elle avait un rendez-vous quelque part, elle se débrouillait toujours pour être en avance. Pour le coup, elle ne prit pas le temps d’appeler Ofélia ou de lui envoyer un message, elle perdrait encore plus de temps en faisant ça. Avec toute la peine qu’elle s’était donnée durant l’entretien, elle espérait vraiment qu’elle serait prise. Tout en courant, elle se demandait vraiment qui était ces deux hommes en costard. Mais elle aurait tout le loisir d’avoir des réponses à ses questions si elle était prise.

La jeune femme vit enfin l’enseigne du cinéma et se précipita à l’intérieur comme si sa vie en dépendait. Elle évita d’écraser des enfants de justesse. Bon sang, la salle était blindée par des mioches qui courraient partout et qui ne faisaient que brailler. La plupart des parents restaient complètement indifférent aux suppliques de leurs chères têtes blondes. La séance promettait d’être vraiment longue… Maisie chercha Ofélia du regard et ne tarda pas à la trouver. Cette dernière n’avait pas l’air d’être contente et Maisie la comprenait tout à fait. Elle voulut la saluer mais elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que son amie la saisit par le bras et l’entraîna jusqu’au guichet en passant devant tout le monde. Une fois arrivée, Maisie paya les deux places. Elle le devait bien à Ofélia après tout. Elle avait aussi pris le soin de ramener des bonbons et deux bouteilles de soda. C’était leur petit rituel quand elle regardait un film.

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MessageSujet: Re: Burn the streets, burn the cars. (maisie, abandonné)   Burn the streets, burn the cars. (maisie, abandonné) EmptyDim 13 Nov - 23:43

Le retard de Maisie ne faisait qu’aggraver les choses. Ofelia n’en pouvait plus de tout cet amas de gens et d’enfant braillards à souhait. Le stress de rater le film avec toute cette file d’attente avait été accentué par l’absence de son fantôme du passé. Elle qui pensait passer un petit moment tranquille, elle se retrouvait coincée entre deux familles nombreuses. Et seule à devoir supporter ça. L’accueil n’en serait que plus froid. C’est une Maisie haletante qui se pointa finalement. Au moins, elle avait compris qu’elle était bien en retard. Ofelia ne lui fit pas de remarque, pas la moindre formule de politesse - elle lui en voulait encore un peu pour ça - l’attrapa par le poignet et l’entraîna avec elle dans l’océan de foule pour arriver jusqu’au comptoir demander les tickets. « Je veux deux places pour The Revenant, » annonça Ofelia sans plus de cérémonie. Elle partait du principe que les gens à l’accueil des cinémas étaient payés pour vendre des tickets. Être civilisé avec eux, ce n’était que du bonus. Et vu ce qu’elle s’était pris en pleine figure de la part de quelques clientes cette semaines par rapports aux cosmétiques hors de prix qu’elle osait leur vendre, elle avait bien le droit d’être un peu froide avec le premier malheureux qui se trouvait sur son chemin. Le temps de faire sortir les tickets, le temps que Maisie paie les deux places - ce fut assez pour que Ofelia lui pardonne son retard - un Bon film balancé un peu sèchement de la part du vendeur qui ne semble pas apprécier le manquement de politesses, un petit regard froid échangé, et l’aventure continua direction la bonne salle.

Ofelia avait l’habitude de ce cinéma. Pour les gros films, c’était toujours pour la salle la plus grande, soit la trois, ici. Et Ofelia était plus du genre blockbusters que films d’auteur, alors par habitude elle s’était dirigée dans la salle trois. De quoi remplir son bide et son soda à la main - elle pensera à remercier Maisie, à l’occasion - elle continua d’aligner une jambe devant l’autre pour choper une bonne place avant que la salle ne soit trop remplie pour ne plus avoir de fauteuil du tout.

La fille de Thanatos ne donna pas un regard aux personnes déjà installées - peut-être que si elle l’avait fait, elle aurait compris qu’elle s’était sûrement trompée de salle, aurait regardé son ticket, et aurait de nouveau entraîné Maisie à sa suite pour aller chercher les bonnes places dans la bonne salle avec le bon film. Au lieu de ça, elle enjamba un couple avec leur petit garçon - il arrivait parfois aux parents d’emmener leur gamin voir un film un peu brutal, non ? - s’installa avec son amie au beau milieu de la banquette - histoire que le passage aux toilettes se complique en plein milieu du film - posa son cul et décida de ne plus le lever jusqu’à nouvel ordre. « Merci, » dit-elle enfin pour les places et les provisions. Maisie eut même droit à un sourire. Ofelia déboucha son soda et but goulûment le liquide qui pétilla entre sa langue et son palais. Ses yeux pleuraient, mais sa course lui avait donné grand soif.
Les publicités et diverses bandes-annonces pour les prochains films d’animation à sortir défilaient sur le grand écran, le son était à la limite de leur exploser les tympans. Comme si passer plus fort les publicités allait mieux les inciter à consommer leurs conneries. Ofelia ne se douta de rien. Juste que le film avait étrangement un quart d’heure d’avance. Tant mieux. Elle détestait l’attente. « Alors ta journée ? » Si Maisie avait quelque chose à raconter, ce serait maintenant. Une fois que le film débutera, pas un mot de sa part ne serait toléré. Il faudra sinon qu’elle attende la fin de celui-ci.

Le film se lança. Rien à voir avec l’ambiance qu’avait créé la bande-annonce. En fait, rien à voir tout court avec la bande-annonce. Des couleurs vives, des dessins impeccables… des animaux qui parlent. Des animaux qui parlent. Ofelia se redressa d’un coup, regarda à droite et à gauche le public, voir si l’un des spectateurs s’était outré d’être trahi ainsi par le vendeur de tickets à l’accueil. Elle fouilla énergiquement dans son sac à la recherche de ce putain de ticket qui s’était bien tranquillement faufilé au fond de son bordel. Elle le trouva après deux bonnes minutes, le déchiffra plus qu’elle ne le lut dans l’obscurité de la pièce. Salle sept, putain. « Putain, putain, putain, » répéta-t-elle à voix haute. Tant pis si les parents s’acharnaient pour que leurs gosses n’entendent et ne répètent aucun gros mot. Elle avait la liberté d’expression. Et le seum de s’être retrouvée là. Elle commença à se lever, mais voyant que de chaque côté, une bonne demi-douzaine de paires de jambes l’empêchait même d’aller vider sa vessie tant que le film ne serait pas fini, et l’emmerdait, elle se rassit. Elle aussi elle allait les emmerder. Elle s’affala dans son fauteuil, posa ses jambes comme elle le ferait sur une table basse sur le fauteuil du devant - ce devait être un enfant pas plus haut que trois pommes qui l’occupait, donc rien de grave - et croisa les bras. « Tu sais quoi ? » s’adressa-t-elle à Maisie, soudainement adoucie. « J’ai une idée. Pour faire passer les deux bonnes heures de Disney, on va se faire un action ou vérité… sans la vérité. Je commence. Chiche ou pas… de lancer ma canette de soda vide sur le daron qui doit sûrement gêner ta vue devant ton nez ? » Et effectivement, une bonne tête chauve au-dessus dépasser de la rangée de fauteuils devant elles, côté Maisie. À ce moment-là, soit le jeu commençait et elles ressortaient du cinéma sur liste noire et huée par les parents, soit elles se feraient silencieusement et effectivement chier devant un film niais.


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MessageSujet: Re: Burn the streets, burn the cars. (maisie, abandonné)   Burn the streets, burn the cars. (maisie, abandonné) EmptyMer 30 Nov - 20:08

pa pa power, pa pa power.
tonight, you're gonna lose control. - Maisie&Ofelia.

Ah ne pas arriver à l’heure à un rendez-vous, c’était le genre de truc qui avait le don de faire dresser les cheveux de Maisie sur sa tête. La jeune femme avait toujours été une horloge Suisse de ce côté-là. Mais quand vous passez un entretien d’embauche qui n’était pas forcément prévu, il est plus que mal venu que de consulter sa montre afin de faire comprendre à votre futur employeur que vous avez un impératif avec votre meilleure amie. Tout comme elle, elle savait très bien qu’Ofélia avait horreur des personnes en retard. Mais malheureusement, Maisie n’avait pas pu faire autrement. Elle courut donc comme si sa vie en dépendait et arriva finalement à temps pour l’achat des billets. Il y avait vraiment un monde impressionnant et une tonne d’enfants. La jolie brune n’aimait pas trop les enfants d’ailleurs. Elle ne comprenait pas comment on pouvait avoir le courage d’en faire. Car avant que l’enfant arrive, on sacrifie son corps. D’une fois qu’il est là, on sacrifie sa vie sociale et une partie de sa paie. Et c’est un boulet pour les dix-huit prochaines années au minimum. Donc non, ce n’était vraiment pas son truc. Ofélia lui saisit le poignet sans plus de cérémonie, et Maisie se laissa guider à travers la salle. Pour se faire pardonner de son retard, elle prit le soin de payer les places. Ofélia fut sèche et froide lorsqu’elle demanda les places. Mais Maisie préféra garder le silence. Elle se contenta tout simplement de jeter un regard au pauvre guichetier qui disait, désolée, elle est comme ça. Elle lui fit un petit sourire et les deux jeunes femmes partirent en direction de la salle.

Et maintenant, c’était la chasse à la meilleure place. Maisie suivait son amie sans rien dire. Elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Il fallait dire qu’Ofélia état une mordue de cinéma et y allait souvent. Pour voir un film comme celui qu’elles allaient voir, il fallait vraiment être bien placé afin de pouvoir être dans l’ambiance jusqu’au bout. Elles avaient les bras chargé de cochonneries et marchaient d’un pas bien décidé. Il fallait espérer que personne ne leur coupe la route, car là, ça risquerait vraiment d’être le drame.

Cette dernière suivit son amie à l’intérieur de la salle. Pendant une fraction de seconde, elle se demanda si c’était vraiment là que le film allait se dérouler. Elle n’était pas mère de famille, mais il n’y avait pas besoin de faire des hautes études pour savoir que ce genre de film n’est vraiment pas conseillé aux enfants. Elle trouvait aussi surprenant que le guichetier leur ai vendu les billets. Mais après tout, ce n’était vraiment pas son problème. Elle aurait juste voulu être une petite souris pour voir la tête des parents qui passeraient une voir plusieurs nuits blanches. Il y avait vraiment des parents qui feraient mieux de s’acheter des plantes plutôt que de se reproduire. Non mais sérieusement…. Elle s’assit enfin dans un des fauteuils et soupira de soulagement. Elle sentait son cœur cogner contre sa poitrine. Il faut dire qu’elle n’avait pas arrêté de courir. Elle sentait ce goût de sang dans la gorge et elle avait horreur de cette sensation. Elle but donc une gorgée de sa boisson et sourit à Ofélia. « Oh mais de rien. C’est avec plaisir tu sais. »
Le moment des pubs arriva et Maisie constata qu’ils passaient toujours la même chose encore et encore. Elle les connaissait par cœur à force. Elle décida de consulter une dernière fois son portable car à partir du moment où les publicités seraient terminées, elle allait devoir passer en mode avion. Donc autant vite aller faire un tour sur les réseaux sociaux afin de voir s’il y avait du neuf. Elle écrit aussi un statut afin de prévenir la terre entière qu’elle était au cinéma avec sa meilleurs amie pour aller voir the revenant. Ben oui, c’est très important de le faire. Elle se tourna ensuite vers Ofélia pour lui répondre. « Eh bien un entretien d’embauche qui aboutira j’espère. Car à cause d’eux, j’ai bien failli arriver en retard, alors s’ils ne m’engagent pas, je vais les faire cramer. Et toi ? La tienne ? »

Le film allait enfin commencé. La jeune femme prit donc le soin de mettre son téléphone en mode avion et se cala confortablement dans son siège, un paquet de bonbons à la main. Mais quand le début du film commença, Maisie fit des yeux ronds. Ce n’était pas du tout le bon film. Là, il s’agissait surtout d’un film pour les enfants. Qu’est-ce que s’était que ce délire ? Elle regarda Ofélia qui avait l’air d’être aussi perdue qu’elle. Si le mec au guichet avait voulu leur faire une mauvaise blague, il était clair qu’il allait carrément se mordre les doigts. Car il n’y avait vraiment rien de drôle là-dedans. Pendant qu’Ofélia fouillait dans son sac à main, Maisie fit pareil de son côté. Elle constata que le billet était bon, mais que la salle n’était pas bonne, elle avait suivi Ofélia à l’aveugle et voilà le résultat. Ça craignait vraiment là…. Elles étaient coincées en plus à cause de tous les gamins qui les cernaient de tous les côtés. Quand son ami jura, la moitié des parents se retournèrent. Et puis quoi ? Elle avait bien le droit d’être dégoûtée de la situation non ? Mais râler et se prendre la tête avec Ofélia n’était pas une excellente idée. Elles s’étaient déjà enguelée quand elles étaient en maison de correction et elles avaient pété pas mal de trucs sur leur passage. Quand elles se mettaient en colère, c’était deux tornades. Donc autant prendre leur mal en patience. Ce dessin animé était débile en plus. Des animaux qui parlent non mais sérieux. Tout ça pour faire croire aux enfants que la vie active c’est trop cool. Et puis, la situation devin ensuite intéressante. Ofélia proposa un petit jeu à Maisie histoire de passer le temps. La jeune femme tapa des mains. « Oh mais grave !! Eh je dis chiche. » Elle était largement capable de le faire. Et elle adorait son idée de jeu en plus. Au moins, elles allaient pouvoir s’occuper car le temps aller vraiment être long, très long…


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