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 Coffee or chocolate ? (terminé)

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Tamara Lond
Tamara Lond
COLONEL BADASS
localisation : En exil aux Maldives avant un retour en fanfare à NY
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COLONEL BADASS

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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) - Page 2 EmptyDim 23 Oct - 22:27


Coffee or Chocolate ?
Faisons les présentations.

Bon, un « ça, c’est fait ! » avait traversé l’esprit de Tam. Maisie Cooper était la fille d’Haytham. Même si cette découverte fut un nouveau choc dans sa petite vie, après tout, à bien y réfléchir, l’agent de terrain relativisait : ça aurait pu être pire. Maisie était une fille bien, du moins du peu qu’elle l’a connaissait. Elle était consciencieuse dans son travail. Elle avait l’air d’être gentille, sans doute un peu trop au goût de Tam, mais après tout elle ne la connaissait pas personnellement encore. Tout le monde s’était rassis, l’agent Lond près du fils de Mars sur la banquette, et la quart de déesse sur le fauteuil en face d’eux.

A la remarque du « Penseur » sur Jupiter qui faisait des siennes, la belle brune jeta un œil vers la vitrine, et en effet, la pluie s’était mise à tomber. Etrange, alors que le soleil brillait quelques instants auparavant. Décidément, chaque fois qu’il y avait des retrouvailles un peu « originales », le temps tournait à l’orage. Tamara ne put que se remémorer le soir de leurs retrouvailles après vingt-sept années de séparation. Alors qu’ils s’étaient finalement rendus sur le toit de l’immeuble où vivait « colonel Badass », une pluie drue leur était tombée dessus sans crier gare.

Tam revint à la conversation, entendant Maisie réclamer de voir une photo de sa grand-mère, ce qui était légitime après tout. Hay sembla quelque peu décontenancé par la demande, et ça se comprenait, il adorait feue sa chère maman, qui était une personne adorable que la jeune femme avait toujours aimée comme sa seconde mère. Elle avait été tout aussi affectée que lui par sa mort, et elle aurait bien voulu être avec son demi-dieu pour l’aider à surmonter sa peine. Elle posa discrètement une main sur le genou de l’irlandais.

-J’ai pris une photo. Je me suis doutée que ça pourrait t’intéresser.

Détachant sa main du jean du fils de Mars, elle ouvrit son sac et sortit de son porte-feuille une vieille photo prise avec un polaroïd. Elle la tendit à la jeune recrue du DLCEM puis regarda Hay avec un sourire nostalgique. La photo représentait Eileen et Victoria en train de siroter un thé glacé dans cette fameuse véranda où elles aimaient tant se retrouver pour discuter. Les couleurs étaient un peu passées, mais on les voyait très bien, un sourire radieux aux lèvres toutes les deux.

-Tu te souviens, mon père m’avait ramené un polaroïd, et on s’était amusés avec des jours durant. Et on avait pris nos mamans en photo, se prenant pour de grands photographes. Je crois bien que celle-ci, c’était toi qui l’avais prise. Tu étais bien meilleur que moi pour capter les instants.

L’insupportable blondasse, à savoir la serveuse Sandy, vira enfin son petit cul des parages pour aller préparer la commande, et Tam put desserrer les dents pour reporter son attention sur ses interlocuteurs. Bordel c’était quoi cette manie de sourire comme une cruche à un inconnu qui en plus était accompagné de deux femmes ? Aucun savoir vivre, aucun respect, ni pour les autres ni pour elle-même, cette fille aurait bien mérité de s’étaler avec ses talons clairement pas adaptés pour un job tel que le sien. L’agent de terrain tâcha ensuite de rassurer le Marsien sur les capacités de sa fille et les siennes à se défendre, mais il semblait que ce soit plus fort que lui de s’inquiéter pour les femmes de sa vie. Le nouveau père de famille sembla amusé de se trouver un nouveau point commun avec sa chère fille concernant les armes à feu. Les traditionnelles lames des demi-dieux, que Tam surnommait « des cure-dents mal affutés » paraissaient être bien plus fun à utiliser d’après l’irlandais.

-Personnellement, je trouve que s’en prendre plein la gueule n’est pas si amusant, je préfère m’en tirer sans avoir des bleus partout ou pire, me faire blesser. Pour avoir eu quelques fois les côtes cassées ou fêlées, crois-moi, j’aime bien mettre de la distance.

Maisie semblait friande des anecdotes que les deux plus âgés pouvaient lui servir, et Tam ne put retenir un sourire mutin lorsque la demoiselle présuma que c’était son père qui entrainait à l’époque la petite fille dans ses bêtises.

-Eh bien… je vais devoir confesser que c’était plutôt l’inverse. J’avais tendance à avoir une imagination débordante pour trouver toutes les conneries du monde à faire, et alors que Haytham était bien souvent peinard dans sa chambre, j’allais lui proposer des jeux tous plus stupides et dangereux les uns que les autres, et c’était parti pour une après-midi entière à disparaitre dans le jardin du domaine de mes parents.


Il y avait tellement d’histoires et d’anecdotes à raconter qu’elle et Hay auraient pu écrire une saga en trois volumes minimum ! Parfois leur jeu pouvait durer tout une semaine, parfois c’était juste l’affaire d’une après-midi et le lendemain, ils trouvaient autre chose, une autre histoire et d’autres personnages à incarner. Parfois ils prenaient des heures pour préparer leurs décors et armes avant de pouvoir s’amuser jusqu’à la tombée de la nuit.
Après avoir regardé Haytham et vu son sourire et ses yeux plongés dans les siens, l’agent Lond vu soudain prise d’une sorte de malaise qui dura seulement quelques secondes, mais qui suffit à lui faire perdre ses moyens l’espace de ce temps, bien que restreint, la fit bredouiller, ce que ne manqua pas de lui faire remarquer le fils de Mars.

-Qui, moi ?! répondit-elle vivement. N’importe quoi, je reprends ma respiration. Et puis je cherche, dans mes archives pour trouver un truc bien compromettant.

Elle attrapa son gobelet de chaï tea que venait de poser devant elle la serveuse –qu’elle avait totalement ignorée au passage- et en but une gorgée avant de reprendre, regardant avec une certaine tendresse Haytham se délecter de sa première bouchée de gâteau. Il était toujours aussi gourmand, ça, ça n’avait pas changé.

-Tu veux qu’on parle de la mission commando pour aller choper un couteau de cuisine, l’un de ceux de la précieuse collection de madame Lignac, les plus tranchants, que mon père lui avait rapportés du Japon ?

Elle se tourna vers Maisie.

-Cette mission avait pour but de tailler des bâtons pour en faire des épées médiévales. On avait vu un reportage à la télé sur Charlemagne, et du coup, nous nous étions mis en tête d’avoir nous aussi nos propres « Joyeuses ». C’était le nom de l’épée de ce roi français du Moyen-Âge. Donc la mission, sans compter sa préparation, nous avait pris toute la matinée. A tour de rôle, nous devions occuper quelqu’un pour que l’autre puisse approcher la cuisine et à son tour occuper une autre personne. Oui, parce qu’il convient de préciser qu’au vu de nos antécédents, nous n’avions plus le droit d’approcher la dite cuisine sans un adulte avec nous. Bref, nous avons finalement réussi à nous procurer le fameux couteau, et alors qu’on pensait que ce serait la partie la plus difficile de l’opération, le taillage des épées fut un vrai désastre. Ce gentleman ici présent ne voulant pas me confier une lame, il a taillé deux cure-dents géants qui ressemblaient d’avantage à des aiguilles qu’à des épées.

Tam eut un sourire amusé à l’encontre du fils de Mars, et à son tour mordit dans sa part de gâteau. Encore meilleur qu’au Starbucks. Le sujet de la cuisine arriva alors naturellement sur le tapis. Maisie annonça fièrement qu’elle avait donné une petite leçon de cuisine à son père et que rien n’avait explosé ni même brûlé. L’agent de terrain écarquilla les yeux en regardant tour à tour le père et la fille.

-Waow, ça c’est un exploit ! Bravo Maisie pour ce prodige.

Haytham raconta donc l’anecdote de la fameuse tarte tapin, et Tamara ne put s’empêcher de rire en y repensant.

-Mon dieu quelle horreur cette tarte ! Et dire qu’on était si fiers quand elle cuisait. Si on avait su, on aurait plutôt utilisé la pâte pour colmater la brèche dans le muret devant la maison ! Et tu te souviens de la tête de madame Lignac quand on lui a annoncé le nom de notre immonde création, une fois que tout le monde y eut gouté ? Quand elle nous expliqué ce que voulait dire « tapin » en français ? Oui, parce que nous, voulant faire du zèle avec nos médiocres cours de français à l’école, nous pensions faire de l’esprit en mélangeant les mots « Tatin » et « pain »…

Un nouveau regard complice et un sourire plein de tendresse échangé avec le fils de Mars prouvèrent encore une fois que toutes les tensions et rancœurs étaient effacées, faisant partie désormais du passé, un passé plus lointain qu’il ne l’était réellement. Etrangement, Tam sentait son cœur faire une sorte de petit bond dans sa poitrine à chaque fois qu’elle s’apercevait que le regard d’Haytham croisait le sien. Pour dissimuler son petit trouble, elle reporta son regard sur Maisie.

-Tu peux garder la photo si tu veux, je l’ai scannée depuis longtemps déjà. Je te l’enverrai Hay si tu veux. Je dois en avoir d’autre, j’ai un cartons avec de vieilles affaires de la Nouvelle-Orléans.



FICHE ET CODES PAR ILMARË
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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) - Page 2 EmptyDim 6 Nov - 19:41



Tamara, Haytham, Maisie
COFFEE OR CHOCOLATE?

Si un jour on avait dit à Maisie qu’elle verrait l’agent Lond en dehors du DLCEM, elle aurait rigolé. Mais si on lui avait dit que cette dernière était la meilleure amie d’enfance de son père et peut-être sa future belle-mère, elle serait très probablement tombée dans les pommes. La situation était donc assez comique quand on y réfléchissait bien. Tamara Lond, l’agent de terrain qui effrayait tout le monde et qui n’avait pas un semblant de vie sociale était en réalité, folle de son père. Ça se voyait à la façon dont elle regardait son père. Mais elle ne le reconnaitrait probablement jamais, et ça, Maisie le savait parfaitement.  Ils prirent donc tous placent autour de la table. Tout un tas de questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme.

Et là étrangement, le temps changea d’un coup. Comme si quelqu’un voulait faire passer un message à Maisie. La rencontre allait-elle mal se passer ? Il valait mieux positiver. Elle savait très bien que Tamara avait un caractère du genre orageux. Mais son père saurait très certainement la canaliser. Ou était-ce tout simplement le hasard ? Qui pouvait lui en vouloir de se sentir un peu nerveuse après tout ? Non mais sérieusement, mettez-vous une minute à sa place. Elle se mit à se ronger les ongles. C’était ce qu’elle faisait lorsqu’elle se sentait vraiment nerveuse. Mais elle s’en rendit compte et cessa immédiatement.

La jeune femme savait que parler de sa grand-mère était un moment difficile pour son père. Mais elle avait envie de savoir qui elle était. De la façon dont son père en parlait, elle avait l’air d’être une femme exemplaire et courageuse. Mais heureusement, elle avait son père à présent, et elle était certaine qu’il devait tenir un peu d’elle. Tamara lui proposa de lui montrer une photo. C’était vraiment très gentil de sa part.  Elle avait vraiment pensé à tout. Maisie attendit sagement que Tamara la lui montre.

«Merci beaucoup Tamara, c’est vraiment très attentionné de ta part.»

Maisie prit alors la photo que Tamara lui tendait.  Les deux femmes qu’elle voyait sur la photo étaient très belle et avaient toutes les deux un sourire plus que sincère. Son père avait pris le regard de sa mère.  La jeune femme sourit. Elle aurait vraiment voulu la connaître. La mère de Tamara avait elle aussi, donné à sa fille son regard. Les deux femmes avaient l’air de vraiment bien s’entendre. La jeune femme aurait tellement voulu les connaître toutes les deux. Heureusement, elle pourrait au moins connaître la maman de Tamara.

Tout en regardant la photo, Maisie écoutait la conversation entre son père et Tamara. Ils avaient l’air de bien s’amuser quand ils étaient petits. Dommage qu’à cette époque, les téléphones portable ne filmaient pas et n’existaient pas encore. Maisie entendait que la voix de Tamara était pleine de nostalgie quand elle parlait.

La jeune femme ne put s’empêcher de constater que Tamara était jalouse. La serveuse regardait son père comme on pourrait regarder une bouteille de coca bien fraîche après de longues heures de marche sous un soleil écrasant. Est-ce qu’ils sortaient ensemble ? Ou étaient-ils juste amis d’enfance ? Tiens, ce serait drôle qu’elle s’amuse à mener l’enquêter. A partir du moment où la serveuse quitta leur table, Tamara se détendit. Maisie le vit au mouvement de sa mâchoire et à son regard. La jeune agent fut rassurée de savoir que son père était aussi de son avis sur les armes à feu.  Ils avaient encore un autre point commun.  Même si cette dernière savait parfaitement bien tirer, elle n’aimait vraiment pas les armes à feu. Mais elle n’en avait parlé de cette raison à personne. Ça faisait partie de son jardin secret. Elle le dirait peut-être à son père quand elle se sentirait prête. Son père voudrait très certainement qu’elle démissionne  du DLCEM mais le souci, c’est que ce n’est pas si simple malheureusement.

«J’avoue que tu n’as pas totalement tort Tamara, mais je trouve que ce n’est pas toujours équitable non plus. Si toi tu as une arme à feu et que la personne que tu poursuis non, c’est évident que c’est toi qui va remporter la partie et je trouve que c’est un peu trop facile. Je te parle de la vie en général.»

La jolie brune était persuadée que Tamara allait lui raconter quelques anecdotes sympas de ce qu’elle avait pu vivre avec son père. Et ça n’allait certainement pas être triste quand on y pensait.  Elle était certaine qu’ils étaient loin d’être innocent.

«Non toi ? Eh bien pourtant on ne dirait pas. J’ai dû mal à croire que toi, papa, tu étais sage comme une image.  Pourtant, tu as six ans de plus qu’elle. Tu étais censé lui montrer l’exemple de la sagesse et non celui de la connerie. Je me doute que tu devais bien te faire disputer s’il lui arrivait quelque chose. Vous deviez faire un duo terrible tous les deux.»

Ça avait aussi été pour cette raison que Maisie était triste d’être fille unique.  Elle aurait bien voulu avoir un frère ou une sœur pour jouer et faire pleins de bêtises d’enfants. Mais sa mère avait été plutôt raisonnable sur ce coup-là. Elle avait décidé qu’une seul enfant s’était largement suffisant. Car il fallait qu’elle puisse subvenir au besoin de sa fille. Et cette dernière n’avait jamais manqué de quoi que ce soit.
Maisie était persuadée que Tamara était vraiment mordue de son père. Et que ce qu’elle ressentait pour lui, allait bien au-delà d’une simple amitié.  Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Et quand elle se mit à balbutier, ça confirma ce qu’elle pensait.  Son père et elle sourire à cette scène et intérieurement, ils étaient sur la même longueur d’onde.

La fille du demi-Dieu ne dit rien mais se contenta tout simplement d’hausser un sourcil l’air de dire, mais bien sûr, on y croit.

Maisie remercia la serveuse et croqua dans son beignet. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, la jeune femme n’avait pas envie de milles feuilles mais d’un bon beignet au chocolat au lait qui allait très bien se marier avec sa boisson.  De son point de vue à elle, rien ne lui échappait, elle voyait très bien les œillades que les deux « amis » se lançaient. Elle n’aurait jamais cru voir l’agent Lond dans cet état.

La jolie brune fit des yeux ronds à ce que venait de dire Tamara. Jouer à une mission commando pour récupérer un couteau qui venait tout droit du japon, ce n’était vraiment pas la meilleure idée du monde. Mais le souci, c’est que les enfants ne se rendent vraiment pas compte du danger. Enfin, son père avait quand même six ans de plus qu’elle… Elle avait hâte, ou pas, d’entendre la suite de l’histoire.

Maisie était ravie d’avoir réussi à apprendre à cuisiner à son père. Bon, d’accord, ce n’était que la sauce maison pour faire des pâtes, mais c’était quand même un bon début non ? Il n’avait rien laissé brûler en plus et il avait parfaitement maîtrisé les épices.  Et le résultat avait été délicieux. Elle lui avait ensuite montré la recette du cake au yaourt. La recette la plus basique dans la pâtisserie. Et il l’avait parfaitement réussi aussi.

«Eh bien merci beaucoup. Et je peux te dire que c’était excellent en plus. Sa prochaine mission, le faire tout seul.»

Maisie éclata de rire à son tour. Elle les imaginait tellement les deux en train d’aggraver la situation qu’il avait pourtant tenté de rattraper au mieux.

Maisie imaginait tellement la scène ! Elle voyait le passage du dessin animé d’Asterix et Cléopatre avec la chanson du pudding à l’arsenic.  Elle imaginait tout à fait son père et Tamara en train de chanter et de mettre tout ce qu’il leur passait par la tête dans cette fameuse recette. Eh bien quoi ? C’est toujours mieux quand c’est un peu personnalisé non ? En revanche, elle ne put s’empêcher de se demander pour quelle raison ils avaient décidé de l’appeler ainsi. Même si le nom était original, Maisie imaginait tellement la tête de la famille quand les deux jeunes enfants, fier d’eux, appelèrent la tarte la tarte tapin. «Mais attendez, il va falloir m’expliquer pourquoi vous avez voulu la nommer ainsi. Car là, j’avoue que je me sens un peu larguée.»

La jeune femme vit encore le regard que lança Tamara à son père. Un regard qui voulait vraiment dire beaucoup de choses et elle ne put s’empêcher de sourire à son tour de les voir ainsi. Elle avait vraiment envie de leur demander s’ils étaient ensemble. Mais elle ne voulait pas mettre une mauvaise ambiance alors que tout le monde était à présent totalement détendu. Elle le saurait peut-être plus tard. Son père le lui dirait ou elle finirait bien par s’en apercevoir tôt ou tard.

«Merci beaucoup. Je veux bien oui. C’est un très joli souvenir en tout cas.  Tu y retournes souvent à la nouvelle Orléans Tamara ? A ce qu’il paraît, c’est un très bel endroit. On dit que les habitants ont une super mentalité. »

(c) B-NET
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Haytham Cassidy
Haytham Cassidy
CAPITAINE BEAU GOSSE
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CAPITAINE BEAU GOSSE

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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 23:22

Coffee or chocolate?
Tamara & Maisie
Retrouver le chemin vers soi est difficile. Il n'y a pas de boussole, pas de carte...La seule solution, c'est de fermer les yeux, de faire un pas en avant et de prier pour y arriver.


Cette journée somme tout anodine pour, le commun des mortels, ne l'était pas pour moi. Je crois qu'il me faudra à l'avenir, inscrire cette date dans les annales et c'est bien ce que je compte faire. Le 20 juin 2016, je me suis enfin décidé, après un semblant d'hésitation à convier les deux personnes ayant le plus d'importance dans ma vie. Un choix, non murement réfléchi, mais toutefois évident. Au vu de tout ce que j'avais raconté à Maisie, il ne pouvait en être autrement. Et au vu de la révélation faite à Tamara sur l'existence de Maisie, cette rencontre sonnait à présent comme un impératif dont je ne pouvais me défaire. Et voilà comment, durant un beau jour ensoleillé du mois de juin, dans un salon de thé que je ne connaissais que trop bien pour ses merveilleuses pâtisseries, j'ai convié autour d'une table, ces deux personnes qui ne devaient « théoriquement » pas se connaître. Mais preuve que rien n'est le fruit du hasard, lorsque le regard de Tamara croisa celui de ma fille, j'ai compris bien malgré moi l'inutilité du « ne devaient théoriquement pas se connaître. » Elles se connaissaient ! Bon peut-être que Maisie avait-elle aussi fait de la vente par téléphone ou que sais-je encore ! D'ailleurs, il existait tout un tas de « peut-être » dont je me serais satisfait sans encombre. Après tout, l'incertitude ça a du bon parfois ! Le DLCEM n'était pas un « peut-être », mais une réalité à laquelle j'aurais préféré ne pas être confronté, une fois encore. Quelle était donc la probabilité que ma fille elle aussi travaille chez « l'ennemi » ? Aucune et pourtant. Note perso : Ne joue pas au loto. Vu le manque de bol que tu te traînes, il est évident que tu ne gagneras rien. De ce côté-là, je me traine tellement de casseroles que je pourrais ouvrir une quincaillerie si l'envie m'en prenait. J'ai loupé une vocation à n'en pas douter ! Mais, puisqu'il y a un « mais », au final, si je mets de côté ce « petit incident » et que je fais l'autruche, ça passe ! Elles s'entendent et semblent même s'apprécier ! Alors que demander de plus ?!

Bien sûr, la présence de Tamara, mon amie d'enfance, légitimait l'envie, pour Maisie, d'en apprendre plus sur mon passé et aussi sur sa grand-mère, qu'elle ne connaîtra jamais malheureusement. Ce constat aussi douloureux qu'un poing en pleine figure, m'égrena le cœur, tellement que j'en arrivais à me sentir gêné, voir totalement désarmé lorsque ma fille me demanda une photo de sa grand-mère, une photo que je n'avais pas bien sûr. Désireux de garder une certaine distance avec ça, j'avais maladroitement tout entreposé dans un carton. Ayant fui comme un lâche la Nouvelle-Orléans, presque trois décennies plus tôt, je n'avais pu me résoudre à emporter grand-chose. Par chance dans ce « pas-grand-chose » subsistait une photo de ma mère. Certes, je gardais une distance avec certains éléments de mon passé, mais relevons le fait que j'entreposais tout avec précaution, dans une boîte en métal entouré d'un tissu. Le tout était encore en carton dans ma penderie, mais ne me quittait jamais sûrement parce que j'étais incapable, malgré ma fierté, de détruire ce lien qui me rattachait encore au passé et à ma mère.

Le sourire balaya, je l'espère mon trouble. Je ne voulais rien cacher à ma fille, peut-être aurais-je dû prévoir le coup et prendre avec moi, le seul cliché qu'il me restait de ma mère. Un peut-être au goût amer dans ma bouche, mais tout autant dans mon cœur. L'averse cessa d'ébranler la bonne humeur des New-yorkais, une éclaircie parut alors et comme un heureux coup du sort, Tamara, mon éclaircie à moi sortit une photo qu'elle tendit à Maisie. J'ai bugué, incapable de dire quoique ce soit, je me suis contenté de regarder cette photo. On pouvait y voir, les deux plus belles femmes de la Nouvelle-Orléans, sirotaient un thé glacé tout sourire dans la véranda « - Tam ! Où est-ce que tu l'as trouvé ?! » le regard brillant et la voix étreinte par l'émotion, j'étais incapable de me souvenir de ce moment capturé par les bons soins d'un polaroid à en jugeait par les couleurs passées. Puis, laissant passé l'émotion, Tamara me rendit avec ses mots, les quelques souvenirs émanant du cliché, ravivant ainsi ma mémoire défaillante. « - Oui...oui je m'en souviens. Tu étais tellement excitée par ce cadeau, que tu as failli le faire tomber à plusieurs reprises. Les premiers clichés furent laborieux. Tu courais partout, essayant de saisir chaque moment. Tu n'étais pas très discrète non plus. Tu aurais vu ses photos Maisie, tu te serais marrée. Elle disait que... oui que c'était voulu, que c'était un flou artistique ! Tu te souviens Tam ?! Et je me souviens de ce jour, quand on a pris cette photo ! C'était peu de temps après la Tarte Tapin, il me semble ! On se baladait dans la demeure, en quête de nouvelles aventures, puis j'ai vu nos mères, assissent dans la véranda. Elles riaient encore et encore. Les couleurs étaient magnifiques, au loin le soleil commençait à décliner. J'ai demandé à Tam son polaroïd, je me suis approché discrètement et j'ai pris cette photo et juste après je me suis cassé la figure. Ca nous a valu un sacré fou rire. Tu t'en souviens ?! »

Bien sûr qu'elle s'en souvenait et le regard complice que nous échangeâmes ainsi que l'éclat de rire émanant d'elle, me ramena l'espace d'un instant, au moment exact où le cliché fut pris. Mais cette fois, quelque chose semblait avoir changé. Nos regards continuaient à se croiser, mais plus que de la complicité, il laissait paraître à présent un éclat, une surbrillance précédée par quelques battements irréguliers. Une lecture de l'âme et du cœur qui me faisait comprendre à quel point j'étais attiré par cette femme qui telle une Prométhée moderne, avait sans s'en rendre compte, ramené la lumière totale dans ma vie. Troublé par ce constat, j'étais incapable d'ajouter quoique ce soit. Par chance, Tam s'occupa de briser le silence et confia le clicher à Maisie, me faisant savoir avec la plus infime des gentillesses, qu'elle me l'avait au préalable scanné pour qu'à mon tour, je puisse l'avoir entre les mains. J'aurais dû me contenter d'un merci, voir d'un sourire, mais sans trop savoir pourquoi, je me suis penché vers Tamara alors qu'elle s'apprêtait à répondre aux questions de Maisie. Peut-être que dans le fond, j'en mourrais d'envie et que le « merci » était un prétexte. Mes lèvres se sont délicatement posées sur celle de Tam, lui offrant ainsi son second baiser de ma part. Une seconde à peine s'écoula avant que je ne me retire délicatement et que je lui souffle un « Merci pour la photo » pour enfin reprendre ma place et croquer dans ma pâtisserie l'air de rien. Et pourtant... Il venait de se passer quelque chose et ce baiser venait à n'en pas douter, de mettre un terme à l'ambiguïté qui nous avait assailli depuis la quête des Pommes d'Or. Mon regard se posa ensuite sur Maisie pour que je puisse lui offrir le plus beau des sourires.
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Tamara Lond
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COLONEL BADASS

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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) - Page 2 EmptyJeu 29 Déc - 19:08


Coffee or Chocolate ?
Faisons les présentations.

Finalement, en un rien de temps, la bonne ambiance s’était instaurée. Tamara parvenait à faire abstraction du fait que Maisie Cooper n’était qu’une collègue, une de plus avec qui elle ne parlait pas spécialement. A ce détail près que pour une fois, en la voyant arriver au DLCEM, elle ne l’avait pas trouvée immédiatement insupportable. L’agent Cooper, qui ne se destinait pas au terrain mais plutôt à l’entraînement des agents, était donc l’une des rares partenaires de combat de Tam. Le seul autre étant Dewei Law. De base, elle avait décidé de faire un effort pour faire plaisir à Haytham. Il lui présentait sa fille, preuve qu’il voulait vraiment rattraper les « boulettes » de ces dernières années, réinstaurer la confiance entre eux pour que leur relation reprenne toute la profondeur qui était sienne depuis toujours. Maisie était une fille bien, cela se voyait, et finalement, l’agent de terrain était plutôt contente que ce soit elle, plutôt qu’une gamine superficielle et écervelée.
Malgré le fait que Cooper n’ait pas grandi avec son père, et ne le connaissait que depuis quelques mois, ils semblaient déjà tous deux partager les mêmes avis, notamment sur le combat au corps à corps. Rien à faire, Tam préférait les armes à feu.

-Même dans la vie en général, c’est souvent chacun pour sa pomme. Le but est de gagner, pas de se faire bouffer. Mais après, chacun son truc.

Et inévitablement, la partie « anecdotes d’enfance » arriva à grands pas dans la conversation. Ils n’avaient passé qu’une dizaine d’années ensemble, mais ils avaient largement optimisé ce temps pour se trouver être les prestigieux auteurs de l’œuvre fictive « les quatre-cents coups pour les aventuriers en culotte courte ». Il fallait dire qu’ils ne manquaient pas d’imagination, déjà chacun de leur côté, alors quand ils unissaient leurs forces, cela donnait un duo détonant. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Tamara.

-Oh, il était loin d’être innocent, mais c’était le plus souvent lui qui rattrapait mes bêtises, et il n’hésitait pas à se dénoncer pour m’éviter une punition trop sévère… Mais nos mères n’étaient pas dupes, et pour le coup, on se retrouvait punis tous les deux.

Puis, alors que Maisie demandait un peu de détails sur sa défunte grand-mère, sachant que l’émotion s’emparerait probablement du fils de Mars, l’agent Lond sortit une photo de son sac. L’une de celles prises avec le fameux polaroïd qu’elle avait reçu en cadeau de son cher père, et avec lequel ils s’étaient si souvent amusés. Haytham demanda alors où elle avait trouvé ce cliché, puis, peu à peu, la mémoire lui revint, rafraichie par son amie d’enfance. Cette dernière sourit en hochant la tête au fur et à mesure qu’à son tour il étayait les souvenirs liés à ce fameux appareil photo.

-Bien sûr que je m’en souviens. Je n’ai rien oublié, tu sais. Enfin, j’espère. Je consignais tout dans un journal intime à l’époque. Un truc de gamine. Quant au flou artistique… eh bien… Arg, non, je ne peux pas m’en défendre, j’étais vraiment nulle. Enfin, j’avoue que j’avais du mal à canaliser mon énergie et à m’empêcher de courir partout, alors forcément, me demander de rester en place cinq secondes pour faire un cliché correct, c’était trop pour la petite pile électrique que j’étais.

Elle se mit à rire une nouvelle fois, se rappelant encore les recommandation d’Hay qui la sommait d’arrêter, qu’elle risquait de faire tomber l’appareil, et que pour des photos nettes il fallait ne pas bouger. Le rire qui émana de sa gorge était accompagné par un regard d’une grande douceur posé sur le demi-dieu qui faisait de plus en plus battre son cœur. Ils avaient échangé un baiser suite à leur quête pour trouver les pommes d’or, et depuis, même si l’issue de cette aventure ne remontait qu’à quelques jours, voire une semaine, ils n’avaient pas encore pris le temps d’en discuter. Pourtant, Tam mourait d’envie de savoir où ils en étaient, ce qu’il comptait faire. Maisie enchaina avec des questions sur la Nouvelle-Orléans, le berceau de leur enfance, et alors que l’agent de terrain s’apprêtait à lui répondre, Haytham s’approcha d’elle et apposa ses lèvres avec douceur contre les siennes. Cette seconde, que Tam aurait voulu voir durer une éternité, s’acheva bien trop vite pour qu’elle puisse en profiter pleinement. Son regard ne le quittait plus alors qu’il se radossait à sa place, et il aurait pu y voir un mélange d’interrogation et de pétillements de joie. Non, pas de questions, juste se rappeler de la douceur de cet instant, pour toujours. Ce second baiser, enfin, le troisième, techniquement, il leur faudrait en parler, un peu plus tard. Ce n’était ni le lieu ni le moment. La pauvre Maisie devait se poser un million de questions. Alors que l’Irlandais croquait avidement dans sa pâtisserie,  Tam prit le parti de répondre aux interrogations de la jeune femme, histoire de faire taire les siennes.

-La Nouvelle-Orléans ? Eh bien… je n’y étais plus retournée depuis quatre ou cinq ans, pour signer des papiers pour des travaux, mais maintenant que ma mère est guérie et qu’elle y est retournée, il est clair que mes retours là-bas se feront plus fréquents.

Elle tourna son regard vers le demi-dieu.

-Et j’espère que… enfin… que tu voudras bien venir aussi ? Ça lui ferait tellement plaisir. Et toi aussi Maisie, tu es la bienvenue.


Tamara espérait que cette invitation, qui était loin d’être lancée à la légère, serait acceptée. Victoria, sa mère, qui avait toujours adoré Haytham comme son propre fils, serait probablement des plus heureuse de rencontrer la fille de ce dernier, cela ne faisait aucun doute.

-Oui, c’est vrai qu’à la Nouvelle-Orléans, les gens sont très ouverts, et puis on mange bien. C’est normal, il y a beaucoup d’influences différentes, et notamment françaises. Notre chère madame Lignac ne cessait de nous le rappeler, tu te souviens Hay ?

Elle lui sourit, se rappelant toutes les fois où la cuisinière française revenait du marcher et qu’elle montrait sa joie d’avoir pu ramener telle ou telle épice, telle ou telle herbe que l’on trouvait facilement en France et moins facilement aux Etats-Unis, ou encore des ingrédients, des légumes, avec le lieux français d’origine. Une vraie mine d’or, cette madame Lignac.
A son tour, Tam croqua dans sa pâtisserie, qui fut rapidement entamée jusqu’à la moitié, et but une bonne gorgée de boisson chaude. Dehors, le temps semblait d’être calmé au profit d’un nouveau rayon de soleil. Pourvu que cela ne change plus, car se prendre la saucée en sortant, alors qu’elle était habillée en blanc, non merci.


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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) - Page 2 EmptySam 14 Jan - 21:56



Tamara, Haytham, Maisie
COFFEE OR CHOCOLATE?

La boule à l’estomac qu’avait ressenti Maisie au début de la « rencontre », avait enfin fini par s’envoler. Durant un court instant, elle avait vraiment cru que Tamara avait piégé son père pour l’emprisonner. Comment aurait-elle pu l’aider à le sortir de cette mauvaise passe ? Mais heureusement pour la jeune femme, Tamara cherchait, elle aussi, à le protéger. Quand Maisie arriva au DLCEM, elle s’entendit tout de suite avec Tamara. Elle la trouvait vraiment intéressante et relativement douée dans son domaine. Travailler le combat avec elle avait été un véritable plaisir. Grâce à Tamara, Maisie avait enfin pu trouver une rivale à sa hauteur. Elle était vraiment plus que ravie que son père ait organisé cette rencontre. Intérieurement, elle se doutait que son père devait s’inquiéter sur le fait qu’elle travaille au DLCEM, mais d’une certaine manière, il devait être rassuré de savoir qu’elle était avec Tamara et non livrée à elle même. Et Maisie était plus que rassurée de savoir que Tamara veillait sur son père.
Tamara avait une préférence pour les armes à feu. Rien ne servait de continuer le débat sur le sujet. Mais la jeune femme avait été ravie de savoir que son père la soutenait sur ce point. Après, Tamara avait raison, dans certaines situations, l’arme à feu est indispensable.

« Oui, je me doute parfaitement que dans certaines situations, on a peut-être pas forcément le choix que de se rabattre sur cette solution. Mais, en ce qui me concerne, si je peux m’en passer, je trouve ça bien aussi."

Maisie avait dû mal à imaginer que Tamara avait eu une période où elle s’était autant lâchée. Elle paraissait quand même relativement prudente bien protégée dans sa carapace. Mais quand elle baissait la garde, elle était comme tout le monde après tout. Maisie aurait bien voulu avoir cette capacité. Qui sait, un jour, Tamara pourrait le lui montrer. Mais pour leur, ils lui racontaient toutes les bêtises qu’ils faisaient quand ils étaient petit et la jeune femme se régalait à les entendre. Eux même riaient des bêtises qu’ils avaient ou faire.

« Eh bien papa, tu avais un sacré sens du courage et de l’héroïsme. Je suis certaine que la maman de Tamara devait se sentir rassurée de savoir que tu veillais sur sa fille. Avec vos bêtises, elles ont dû avoir des cheveux blancs avant l’heure les pauvres. »

La photo en main, Maisie écoutait tout ce que son père lui disait. Il donnait des détails tellement précis du jour où la photo fut prie, que Maisie pouvait presque voir à quoi pouvait ressembler cette fameuse véranda. Avec le soleil qui avait donner un magnifique effet, vraiment idéal pour faire une photo. Quand elle la regardait, elle trouvait vraiment magnifique le fait que cette dernière n’ait eu aucune retouche et soit prise sur l’instant. Un sourire de dessina sur ses lèvres. Elle les imaginait tous les deux en train de se battre pour savoir qui allait utiliser le polaroïd.

Ne voulant pas gâcher le moment où les souvenirs étaient en train de refaire surface, Maisie resta silencieuse et se contenta de les écouter. Elle n’avait toujours pas décroché son sourire de ses lèvres. Il faut dire que c’est un moment unique d’entendre les souvenirs d’enfance de son père et de Tamara. N’importe quel enfant et friand et curieux d’entendre ses histoires uniques en leur genre. Elle espérait qu’elle pourrait parler avec la maman de Tamara. Elle aussi aurait sûrement plein de choses à raconter.
Même si Maisie avait eu une enfance où elle n’avait manqué de rien, elle n’avait quand même pas eu la chance de beaucoup voyager. Pourtant, depuis sa tendre enfance, elle n’avait rêvé que de ça. C’est seulement à l’âge de vingt et un an qu’elle pu partir en vacance. Elle eut la chance de pouvoir aller en France avec son école. Au début, sa mère lui avait dit non n’ayant pas de moyens suffisants. Mais ses grands-parents avaient puisés dans leurs économies afin que leur petite fille préférée puisse y aller. Maisie avait sauté de joie dans toute la maison et avait prit ses grands-parents dans ses bras. Sa mère ne cessait de s’inquiéter. Et i l’avion s’écrasait, et si Maisie se faisait agresser là-bas, et si, et si, et si. Des peurs justifiées où non que tous les parents peuvent avoir quand ils voient leurs enfants partirent pour la première fois. Mais le voyage se passa plus que bien. La jeune femme revint avec des étoiles plein les yeux et elle s’était jurée de retourner à Paris. Cette ville était tellement riche en tout ! En musés, en cuisine, en mode ! Elle y serait bien retournée avec sa meilleure amie, juste elle et Emilie. Mais le souci s’était l’argent… Sans compter que Maisie avait pleins de destination en tête. Elle irait bien volontiers au Mexique pour voir les pyramides et les merveilleuses constructions qu’on fait les aztèques. Ces personnes étaient vraiment impressionnantes. Elle se serait aussi volontiers rendue en Egypte. Qui sait, un jour elle pourrait peut-être le faire. Maintenant, elle gagnait un vrai salaire et elle gagnait relativement bien sa vie en plus.

« Oui j’imagine. Je suis tellement contente de savoir que ta mère est guérie. J’espère que j’aurai la chance de pouvoir la rencontrer. Je suis certaine qu’il reste encore des dossiers enfouit des bêtises que vous avez dû faire. Elle sera peut-être d’accord de tout me raconter qui sait. »

Elle leur fit un sourire angélique.

« C’est vraiment gentil Tamara. J’accepte ton invitation avec plaisir. Mais je pense que ce serait bien que tu ailles avec papa seul en premier et que je vienne après. Vous devez certainement avoir plein de choses à vous dire. Je n’aimerai pas m’imposer. »

Il est clair que Maisie souhaitait se rendre dans la maison de Tamara. Mais elle pensait que c’était logique que son père et Tamara s’y rendent seul dans un premier temps.

« Alors là, ça devient carrément intéressant. Je suis une grande passionnée de cuisine tout court mais plus particulièrement de cuisine française. Je serai bien curieuse de gouter les plats de Madame Lignac. Quelle est sa spécialité ? »

Maisie se voyait déjà apprendre à cuisiner avec cette Madame Lignac. Car à entendre Tamara, cette femme avait vraiment l’air d’être une passionnée. De plus, les habitants avaient vraiment l’air d’être gentil. Oh, ceux de New York l’étaient aussi, mais il fallait quand même se méfier de certains endroits. Maisie trouvait que les gens étaient trop méfiant pour pas grand chose. Elle se rappellerait toujours la fois où elle avait voulu demander un renseignement et où la personne était presque partie en courant.
Maisie passait vraiment un agréable moment avec Tamara et son père. Elle avait vraiment l’impression de se retrouver en famille. Elle trouvait que Tamara et son père formaient vraiment un très beau couple. Elle espérait que ça marcherait entre eux car elle aimerait vraiment avoir cette dernière comme belle-mère. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs.


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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) - Page 2 EmptyLun 16 Jan - 1:21

Coffee or chocolate?
Tamara & Maisie
Retrouver le chemin vers soi est difficile. Il n'y a pas de boussole, pas de carte...La seule solution, c'est de fermer les yeux, de faire un pas en avant et de prier pour y arriver.




Le cadre propice à la bonne ambiance, les délicieuses pâtisseries, mais plus encore la présence de Tamara et Maisie dans la même pièce. Une présence délestée de la moindre hostilité à l'encontre des deux jeunes demoiselles. Hay en arrivait presque à se dire que finalement ça n'était pas une mauvaise chose qu'elles retravaillent toutes les deux au même endroit. Un lieu que le demi-dieu prenait soin de ne point nommer histoire de ne pas tomber dans la banalisation. On parle du DLCEM après tout, pas de la petite entreprise moyenne, où la seule grande aventure consiste à se rendre à la machine à café pour se prendre un Nepresso. Sortant de ses pensées, l'irlandais reporta son attention sur Tamara et Maisie qui discutaient sans restriction aucune. Tam souriait encore, une observation qui réchauffa le cœur du Marsien. Malgré les grands airs qu'elle se permettait d'arborer pour intimider certains de ses interlocuteurs, Tamara savait parfois se montrer sous son meilleur jour aux yeux de ceux et celles qui le méritaient. Maisie semblait faire partie de ces personnes et bénéficiait de ce fait de regards et de sourires aimables. Bien sûr, l'itinérant romain n'était pas dupe et savait que sa meilleure amie faisait des efforts pour lui faire plaisir.

La serveuse ne s'était pas attardée, les regards assassins de Miss Lond, l'avaient de ce fait dissuadé à poser à nouveau un regard sur le seul homme de la table. Elle s'était donc contenté d'un sourire avant de disparaître. Les premières bouchées, gorgées furent les meilleurs, elles s'espacèrent paisiblement rythmées par la narration des quelques souvenirs d'enfance des deux terreurs de la Nouvelle-Orléans. Haytham était bavard, plus qu'à l'accoutumer et il se plaisait à raconter ses souvenirs, tout comme il se plaisait à échanger quelques regards complices avec Tamara. Leur complicité atteignit son paroxysme lorsque la belle brune sortit de son sac un cliché qu'elle tendit à Maisie pour qu'elle puisse mettre un visage sur sa grand-mère. Une initiative qui désarma totalement le fils de Mars à tel point que ce dernier, embrassa la tornade brune sans crier gare. Un baiser court, sans intensité, sans passion, mais qui trahissait dès à présent des sentiments enfouies depuis bien trop longtemps. Tam voudrait des réponses à n'en pas douter. Malgré tout, tel l'adolescent qu'il n'était plus, le demi-dieu n'en demeurait pas moins légèrement gêné, à tel point qu'il croqua dans sa pâtisserie espérant ainsi bien naïvement se défaire de l'attention de Tam. Il posa ensuite son regard sur sa fille et lui sourit. Elle tenait encore le cliché entre ses mains et semblait avide de curiosité à laquelle Tam répondit au grand soulagement de l'itinérant qui ne savait plus quoi dire à présent.

Un retour plus fréquent à la Nouvelle-Orléans fut évoqué, un projet évident pour Tamara maintenant que sa mère était de retour parmi les vivants. Hay n'y était pas retourné depuis sa fuite, il y a de cela vingt-huit ans maintenant. A ce moment très précis, tous un tas de souvenirs s'entrechoquèrent dans sa mémoire, des bons, des mauvais, qui défilaient à une vitesse telle, qu'il ne parvenait à les identifier sur l'instant. Le regard de Tam se posa alors sur sa personne, l'obligeant à sortir de ses pensées pour retrouver cette douce réalité qu'il était de ce fait, heureux de retrouver. « - Hum ... oui... » Il lui fallait quelques secondes supplémentaires pour remettre les idées en ordre et laissait paraître ce sourire, qu'il savait charmeur encore plus sur Tamara. Maisie elle-même encline au sourire angélique, fut la première à répondre à l'invitation de Tamara. Une invitation qu'elle prit soin de décaler à plus tard pour que Tam et Hay puissent avant elle, se rendre à la Nouvelle-Orléans. « -Tu as raison Maisie, il serait préférable que... » Il posa un regard chaleureux et bienveillant sur Tamara « -...Que nous y allions tous les deux pour commencer. Nous avons du temps à rattraper » Il prit une autre bouchée de sa pâtisserie, laissant la conversation aux deux jeunes femmes, il se permit d'ailleurs de récupérer le cliché que Maisie tenait entre ses doigts quelques secondes auparavant. Revoir le visage de sa mère et celui de Victoria Lond, ensemble tout sourire, profitant de la véranda et de la douce quiétude qu'elle conférait, lui réchauffa le cœur, un cœur qui avait pas mal souffert ces dernières années et de ce fait, un cœur peu enclin à l'ouverture. Le sourire aux lèvres, le fils de Mars entreprit de déposer le cliché et réintégra la conversation. Il se permit même de laisser sa main partir à la recherche de celle de Tam, sous la table.

« -Ouverture d'esprit, bonne cuisine, je n'aurais pas fait mieux pour résumer la Nouvelle-Orléans. Les couleurs, les odeurs tout est magique même le bayou surtout les soirs d'été quand il est infecté de lucioles. Pour ce qui est de la nourriture, mon dieu... Franchement, c'est presque...Orgasmique. Madame Lignac est une magicienne des fourneaux et jamais je ne pourrais oublier, jamais. Si tu savais Maisie, cette femme avait et a surement encore aujourd'hui de l'or dans les mains. Quant à sa spécialité, je serais incapable de n'en citer qu'une et le faire s'apparenterait à un crime de lèse-majesté. » Il offrit un regard et un sourire complices à Tam, avide de nostalgie et de partage avec sa fille. « -Elle nous faisait découvrir tout un tas de saveur, d'odeur. Une sortie au marché avec elle, c'était un peu comme une chasse aux trésors grandeur nature. Et si tu aimes la cuisine française, avec elle, tu seras servi. Demande donc à la beauté qui se tient à mes côtés, de te parler de son plat préféré ! » A son tour, l'itinérant posa son regard sur l'extérieur, où le soleil avait repris le pouvoir « - Vous voulez qu'on bouge ?! Qu'on aille se balader ?! Si besoin ait, je te passe ma veste Tam ! On peut aller chez moi aussi si vous voulez ! Je crois que c'est rangé ! » Une promesse dont il n'était plus certain après coup !
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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) - Page 2 EmptyMer 18 Jan - 15:14


Coffee or Chocolate ?
Faisons les présentations.

Tout en répondant aux questions de Maisie, Tamara continuait à s’en poser tout autant, mais sur un sujet différent. Elle avait en tête le rapprochement avec Haytham, ses lèvres sur les siennes, et elle n’avait qu’une envie, celle d’arrêter le temps pour le prendre entre quatre yeux afin d’éclaircir les choses. Evidemment, n’étant pas une fille de Chronos, elle n’en avait pas le pouvoir. Il lui faudrait donc faire preuve de patience avant que le moment opportun ne se présente, et quand on connaissait Tamara Lond, on savait que la patience n’était pas sa vertu première.
Après avoir parlé à Maisie de la Nouvelle-Orléans, elle s’affaira à terminer sa délicieuse pâtisserie tandis que Hay se chargeait de compléter ses dires. Il proposait d’aller tous les deux en éclaireurs dans la maison de leur enfance, histoire de retrouver Victoria, lui parler de Maisie, et rattraper le temps perdu. Cette notion tira un grand sourire à l’agent de terrain, tout comme le regard chaleureux qu’il avait posé sur elle.

-C’est une très bonne idée, oui. Faisons ça.

Machinalement, elle posa sa main sur le genou du fils de Mars, sous la table, tandis que son autre main attrapait son gobelet de chaï tea. Elle se ravisa concernant sa main quelque peu audacieuse, mais sentit celle de l’Irlandais l’attraper, aussi le laissa-t-elle faire, lui lançant un petit sourire. A son tour, elle reporta son attention sur la conversation. Ainsi, le demi-dieu compléta la réponse de son amie d’enfance, expliquant à sa fille combien la Nouvelle-Orléans était un endroit génial, toutes les choses qu’ils avaient découvertes étant enfants grâce à la fameuse madame Lignac.

-Oh mon dieu, quand elle nous emmenait au marcher, on la rendait chèvre. Tu te souviens la fois où je me suis renversé tout un bol d’épices cajun dessus, en voulant voir par-dessus l’étal ? Je crois que c’est ce jour-là qu’elle a décidé qu’elle ne nous emmènerait plus.

Lorsqu’il parla des spécialités de la cuisinière, Tam ne put s’empêcher de sourire en pensant au fameux gratin dauphinois, son plat préféré. Ses yeux se mirent à pétiller d’avantage, sans doute plus à cause du compliment dont il venait de l’affubler que pour le sujet de conversation.

-Le gratin dauphinois ! s’exclama-t-elle, en le prononçant avec un accent américain épouvantable qui aurait surement fait frémir d’horreur madame Lignac. Ah si tu savais… Quand tu viendras, il faudra absolument qu’elle en fasse un. Elle pourra même, peut-être, te donner son secret. C’est une pure merveille, ce plat. Mais Mme Lignac sait tout faire, elle est fabuleuse. Si tu aimes cuisiner, effectivement, tu vas adorer discuter avec elle.

Finalement, cette rencontre avec la fille d’Haytham se déroulait au mieux, Tamara était agréablement surprise. Elle redécouvrait Maisie, qu’elle ne connaissait auparavant que par le biais du travail, donc autant dire très peu, seulement grâce à quelques entrainements au quartier général. Le monde était petit.
Le bel Irlandais ayant lui aussi remarqué l’accalmie extérieure, proposa alors de continuer la discussion dehors, ou chez lui. Lorsqu’il proposa sa veste à Tam, cette dernière lui lança un regard dubitatif accentué par un sourire en coin.

-Sérieusement ? Tu m’as prise pour une petite chose fragile ou quoi ?

Comme à son ancienne habitude, elle ponctua cette question rhétorique par un petit coup de poing sur l’épaule, avant de se lever.

-Tu veux vraiment qu’on aille inspecter ton appart ? Maisie, tu sais qui est son voisin de palier ? Je te le donne en mille, ton guide en personne !


Encore un exemple qui permettait de dire que le monde était décidément bien petit. Elle se pencha pour attraper son sac.

-Choisissez, je vous suivrai, lança-t-elle en se dirigeant vers le comptoir pour aller régler les consommations.

Sans doute une manière de s’assurer que les yeux de la blondasse de serveuse ne s’attardent pas trop sur un certain fils de Mars… Surtout que ce dernier habitait pour ainsi dire en face… Il devait donc souvent venir ici. C’était normal, les pâtisseries étaient à se damner, c’était bien vrai, à en juger par l’excellent carrot cake que venait de déguster la petite brune. Néanmoins, cette serveuse avait un comportement un peu trop avenant à son gout… Elle s’affaira donc à capter son attention avec le billet de cent dollars qu’elle lui agitait sous le nez, pendant que le père et la fille rassemblaient leurs affaires et continuaient à discuter et regagnaient la sortie. L’agent de terrain récupéra la monnaie et alla rejoindre Hay et Maisie à l’extérieur, prenant connaissance de la suite du programme. A coup sûr, un journée bien différente de celle à laquelle elle s’attendait en s’étant levée ce matin-là.



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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) - Page 2 EmptyMer 18 Jan - 21:45



Tamara, Haytham, Maisie
COFFEE OR CHOCOLATE?

Plus Maisie entendait Tamara et son père parler de la nouvelle Orléan, plus la jeune femme avait envie de s’y rendre. Sans trop savoir pourquoi, elle avait toujours eu un faible pour la cuisine Française, et il était rare de trouver des personnes qui savaient aussi bien le cuisiner. Il fallait vraiment qu’elle prenne des cours de cuisine avec cette fameuse Madame Lignac. Car non seulement elle était une pointure en cuisine, mais en plus, elle aurait certainement tout un tas d’anecdotes à lui raconter sur son père et Tamara. Car même s’ils étaient tous les deux de bonnes volontés sur leurs récits, ils avaient dû certainement en oublier.

Maisie ne savait pas que son père et Tamara sortaient ensemble. Pourtant, elle s’en doutait quand même au vu des signes qui ne trompent pas. Elle avait l’impression de voir deux adolescents à leur premier rencard et elle trouvait vraiment ça trop mignon. Tout comme Tamara, elle avait vu le regard insistant de la serveuse blonde sur son père. La jeune femme lui avait aussi lancé des regards assassins. Personne ne toucherait à son père, personne, sauf Tamara. Elle les trouvait trop mignon ensemble. Son père proposa ensuite de bouger ailleurs. Il lisait dans ses pensées on dirait.

« Je suis d’accord avec Tamara, c’est une excellente idée papa. »

La jeune femme était déjà sortie avec quelques garçons. Et en vue de la façon dont ces deux-là se regardaient, il était clair qu’il se passait quelque chose entre eux. Elle s’était pourtant promit de ne pas poser de questions indiscrètes de peur de les mettre mal à l’aise. Mais plus le temps passait, plus elle avait dû mal à s’y résoudre. Mais pour l’heure, il avait prévu de changer de lieu.

« La pauvre, je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine tellement la scène ! J’imagine qu’elle devait être imaginative pour les punitions. J’imagine bien des trucs à l’ancienne comme peler deux kilos de pommes de terre. Mais à force, elle devait vite arriver à court d’idée non ? »

Rien qu’en entendant son père et Tamara parler de cuisine, Maisie en avait l’eau à la bouche. La nouvelle Orléan semblait vraiment être la terre promise. Entre la cuisine et la mentalité des habitants, Maisie avait hâte de s’y rendre. Elle qui avait toujours envie de voir d’autres horizons, ce serait une super occasion.

« Oui, j’ai toujours aimé cuisiner. J’ai bien aimé enseigner la cuisine à papa. Mais c’est avec les bases que ma grand-mère m’a données. Alors parlé de cuisine avec une pro, ce serait vraiment top. Je suis certaine que je pourrai en apprendre énormément. Après Tamara, je ne suis pas certaine qu’elle soit d’accord de me transmettre son secret. Les cuisiniers c’est un peu comme les magiciens. Ils ne révèlent jamais leur secret. »

Maisie était contente de voir la véritable nature de Tamara. Elle n’était pas si froide que ce qu’elle montrait au DLCEM. Elle était super gentille en réalité. Comme quoi, il ne faut vraiment pas se fier aux apparences. Elle n’avait pas du tout envie que cette rencontre se termine.
La jeune femme termina sa boisson et prit le son de débarrasser les plateaux pendant que son père donnait un coup de main à Tamara avec a veste. Elle voulait leur offrir les consommations, mais sur ce coup-là, Tamara fut plus rapide.

« Attention papa, il ne faut pas que tu penses que les femmes ont besoin d’autant d’attention. Tu n’es pas en position de force aujourd’hui. »

Après tout, pourquoi ne pas aller à l’appartement de son père ? Elle s’y était déjà rendue et elle avait vraiment adoré ! Elle avait eu un véritable coup de cœur pour cet appartement.

« Non ? Tu es sérieuse ? Marvin c’est le voisin de papa ? Alors là, je suis vraiment sur le cu…. Sur les fesses ! Je ne l’ai jamais croisé en plus. »

Marvin, le seul et l’unique. Qui l’eut cru ? Certainement pas Maisie en tout cas. Tamara avait raison, le monde était vraiment petit.

« Bon, papa, comme tu es le seul garçon présent, on va te laisser choisir. »

Maisie adorait vraiment a journée. Elle avait hâte de savoir à quel endroit ils allaient se rendre. Elle n’avait vraiment pas hâte que sa journée se termine. Elle allait en avoir des choses à raconter à sa meilleure amie lorsqu’elle serait rentrée chez elle. Elle avait voulu se rapprocher de son père et elle avait regardé le prix des loyers aux alentours mais le quartier était vraiment super cher. Ce qui était parfaitement logique quand on voyait le quartier. Mais peut-être que si elle pouvait économiser suffisamment, elle pourrait peut-être vivre en colocation ? Quoi que, la jeune femme avait une vie assez agitée et elle aimait bien son intimité. Même si elle n’avait aucun mal à parler avec les gens, elle se voyait mal vivre avec une personne qu’elle ne connaissait pas, et elle savait qu’Emilie n’avait pas envie de bouger pour le moment en tout cas. Mais elle mit l’idée de la colocation dans un coin de sa tête.


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