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 il l’a encore perdu (loïs&hillel)

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MessageSujet: il l’a encore perdu (loïs&hillel)   il l’a encore perdu (loïs&hillel) EmptySam 11 Mar - 17:20

Il l'a encore perdu
Lois & Hillel

Il était tard, le zoo de New-York allait fermer. Les visiteurs se dirigeaient lentement vers la sortie. Il restait un quart d’heure avant que les employés, tous confondus ne fassent un dernier tours sur les sentiers pour vérifier qu’il ne restait pas de retardataire. Le bruits s’éloignait au grand plaisir des animaux qui pouvaient profiter de leur douce captivités tranquilles. Les otaries et pingouins avaient droit à leur banquet de poissons, les lions d’aller grignoter un bout dans leur boxe et sans oublier les volatiles. C’est alors, que dans une partie du parc, au préalable fermer aux visiteurs une heure avant la fermeture que se trouvait une adorable petite fille d’un peu plus de deux ans. Elle avait des cheveux ondulés d’un blond très clair et une bouille de petite poupée. Si seulement… Si elle se retrouvait seule dans la vallée des lémuriens, c’est bien parce qu’elle n’avait rien d’une adorable petite poupée.

Elle n’avait rien à faire là, et elle était seule. Il n’y avait pas un adulte dans les parages. Elle avait réussi à se faufiler et elle s’amusait avec les animaux. Elle en avait plusieurs autour d’elle, dressés à l’oeil curieux. Il lui attrapait les mains pour fouiller dedans, cherchant de la nourriture. Puis dans les poches de sa salopette. Elle riait aux éclats, amusés. L’un d’eux lui grimpa sur l’épaule et elle tomba en avant. Elle se rattrapa bien, mais ses mains avaient durement claqué sur le sol. Elle allait pleuré, mais l’un des lémuriens arriva pour lui renifler l’oreille. Cela la chatouilla et elle oublia déjà son malheur. Alors elle continua d’interagir avec eux. C’était amusant.

Hillel était de permission. Il avait eu droit à quelques jours de vacances après son retour de mission. Enfin, on le lui avait pas du tout refusé. Il reprenait un peu de poil de la bête, ce n’était pas le genre de la Légion de le casser en plein essor, au contraire. En plus, il était sage ces derniers temps. Faudrait pas qu’il rechute dans ses bêtises de petit gosse insolent. Eux aussi ça leur ferait des vacances de ne pas lui trouvé des corvées à faire qu’il ne fait pas déjà. Sa mère était dans son centre de détente et il s’occupait alors de sa petite soeur avec son beau-père. Ce n’était pas un mal. Il la verrait les quatre derniers jours de ses deux semaines de permission si tout se passait bien. Normalement oui, pour une fois c’était elle qui avait demandé à s’isoler. Depuis que Jeffrey était là, le nouveau compagnon de sa mère et le père de Jules, la cadette c’était un peu plus simple. Hillel l’aimait beaucoup et lui était si reconnaissant d’avoir veiller sur eux à ce point. En bref, pour s’occuper il faisait un peu de bénévolat au zoo. Ca lui arrivait de temps en temps, et aujourd’hui, il animait des petits ateliers avec des animaux. Il s’était fait des relations là-bas. Au début, il avait commencé comme agent d’entretient ou serveur à la cafet, puis après, il est venu donner quelques coups de mains à force de papoter et gratuitement. C’était juste le plaisir de s’occuper des animaux. De plus, il s’était quelques connaissances qui lui donnait pas mal d’informations et de coup de main afin de reprendre ce que sa mère avait laissé derrière elle, soit le programme de sauvegarde des animaux sauvages d’Australie. Il avait déjà repris contact avec l’association et leur proposer son énergie, mais il aurait aimer en savoir plus d’un point de vue administrative et juridique. Un des vétérinaires connaissait bien ce sujet et il lui donnait pas mal d’astuce.

Et donc ce jour là, il avait décidé d’amener sa soeur, histoire de la sortir un peu. Il était venu plutôt pour aller faire un tour avec elle dans le zoo. Jules ce qu’elle préférait, c’était les enclos où elle pouvait être au milieu des animaux. Ca tenait de famille. Avec les chèvres, les poneys, les lémuriens ou encore les volières, elle pouvait y passer des heures. Puis, il était parti travailler, lui demandant d’attendre tranquillement avec les autres enfants et adultes qui venaient regarder son animation. Après, il y eut une jolie fille qui était venu lui parler à la fin de sa présentation et Jules en profita pour prendre la fuite. Elle voulait aller voir les animaux encore. La voix à l’interphone annonçait que le zoo allait fermer. Hillel avait gagné un numéro, mais perdu sa soeur. Oh putain encore ! Mais celle-la, je vais lui mettre une laisse !!! Il demanda au soigneur qui s’occupait de ramener les animaux dans leur logis s’il avait vu sa petite soeur. Non rien du tout. Il s’éloigna, fit un tour, fouillant partout et demander à qui passait s’il n’avait pas vu une petite blonde, haute comme ça, avec une salopette violette et un chouquette-mal-faite au-dessus de la tête. Personne… Et en plus on le jugeait du regard d’irresponsable.

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MessageSujet: Re: il l’a encore perdu (loïs&hillel)   il l’a encore perdu (loïs&hillel) EmptyMar 25 Avr - 18:29

Le zoo de Central Park n'allait pas tarder à fermer ses portes, elle entendait les gardiens le clamer un peu partout, entraînant le gens vers la sortie. Et quelques heures plus tard, le parc tout entier serait fermé à son tour. Mais Loïs étant Loïs, elle faisait tout à l'envers. Et alors que les gens sortait elle s'engouffra dans le petit zoo pour échapper à son agresseur. Son agresseur était un satyre, un peu trop désireux de la ramener à la colonie. Il bondissait sur ces petites pattes poilus, agitant un chapeau melon en sa direction.

« Mademoiselle Clinton ! Mademoiselle Clinton ! Vous êtes si belle ! »

Ah oui, et autre détail important, il la draguait comme un gros lourd. Mais ça Loïs ne le prenait pas pour de la drague (car la drague c'était différent, et elle n'avait pas appris ça comme ça dans ses comédie romantique) mais plus pour du harcèlement. Elle aurait pu être gêné, honteuse ou le rembarrer comme n'importe qui mais non. Elle fuyait, désireuse de mettre de la distance entre elle et lui. Loïs était blasée, un poil agacé alors elle ne se rendit pas vraiment compte qu'elle venait de rentrer dans le zoo.

« Ma belle blondinette ! »

Bon sang. Elle se mit à courir et ce qui devait arriver arriver, sa malchance la rattrapa. Combien de chance avait-elle se croiser une fillette turbulente qui courait dans tous les sens ? Et de la percuter de plein fouet, l'entraînant par la suite dans sa chute ? Zéro, mais Loïs était Loïs, il ne fallait jamais dire jamais. Dans sa chute elle agrippa à la gamine (le but premier était de la protéger d'un éventuel choc brutal contre le béton) mais bascula par dessus les barrières avant d'atterrir dans une petite marre ou se baignait paisiblement un bande de canard.  

« Oups petite je suis... Désolée, absolument désolé ! » « Mademoiselle ! »

La sature joyeux (et raide dingue amoureux) était là, penché au dessus de la marre. Mais elle n'avait pas dis son dernier mot, alors que la gamine commençait à s’énerver dans son coin, que le satyre lui tendait une main chaleureuse (avec les lèvres pincées comme pour lui donner un baiser de prince charmant) son pouvoir fit des siennes et bientôt la gamine tomba dans les bras de Morphée et la satyre aussi. Alors que les sifflets des gardiens retentirent elle ne trouva rien de mieux à faire que de se traîner dans la cabane aux canards, entraînant la fillette avec elle. Elle ne devait pas se faire remarquer ici. Elle avait un casier judiciaire et qu'on la retrouve en train de faire du grabuge au zoo... Ce n'était pas top. Le satyre s'était assoupis sur les barrière et ce furent deux gardiens qui le récupèrent en grommelant dans leur barbe. Voilà qui était fait. Combien de temps elle resta dans le repère des canards avec la fillette endormis ? Elle n'en eut pas la moindre idée. Assise au milieu des plumes et des fientes de canard Loïs avait une fois de plus perdu toute sa dignité. Il s'écoula sans doute une bonne dei-heure avant qu'elle n'ose mettre la tête dehors. Le parc était désert. Mais un garçon blond rôdait, juste là, visiblement à la recherche d'un objet perdu. Et la cabane s'écroula. Sans doute parce qu'elle n'était pas disposé à accueillir une demi-déesse et une petite fille en son sein. Et qu'après tout, c' était une cabane pour canard, pas à la taille de Loïs et qu'elle était un peu à l'étroit.
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MessageSujet: Re: il l’a encore perdu (loïs&hillel)   il l’a encore perdu (loïs&hillel) EmptyJeu 3 Aoû - 9:59

Il l'a encore perdu
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Hillel parcourait le zoo en long et en large, le regard à l’affût, n’hésitant pas à escalader des parties du décor ou des échoppes pour mieux voir. Puis quand, il n’y avait personne, il hurlait le nom de Jules et aussi les punitions qui l’attendaient, ou alors les sucreries qui lui achèterais si enfin elle se décidait à se montrer. Plus le temps passait et moins il se sentait bien. Il était rongé par la peur et la culpabilité. Elle lui était ce qu’il y a de plus précieux au monde à ce jour. S’il lui était arrivé quelque chose ? C’était de sa faute. Un vrai irresponsable finalement ; il avait mérité les regards plein de jugement qu’on lui avait fait. Ce n’était pas le première fois qu’il y avait un soucis et son beau-père allait peut-être le tuer s’il rentrait sans sa soeur, vivante et en un seul morceau. Il était gentil comme ça, mais fallait pas abuser non plus. Quand il était en colère on le sentait passer. Hillel finit par se tirer les cheveux, les larmes qui lui montaient aux yeux de rage, de peur et de tristesse. Il s’imaginait le pire à chaque seconde qui s’écoulait sans sa petite Jules. Il espérait qu’elle lui faisait une mauvaise blague.

Il avait passa dans le coin des lémuriens. Il usait un peu de ses pouvoirs, courant à grande vitesse d’un coin à l’autre du parc, dans l’espoir de la croiser en chemin. Il n’y avait plus grand monde il pouvait se le permettre. La sécurité l’avait croisé plus d’une fois en chemin et comme il avait son badge de staff, on ne lui dit rien, mais le zoo était grand. On lui confia un talkie pour prévenir quand il serait sortit ou s’il errait encore dans le parc alors qu’on fermait. Soit, c’était pour donner signe de vie. Il comprit et s’était emparé de la radio. Il demandait parfois si on avait pas vu sa soeur, mais rien. « Désolé Davis ! On surveille les sorties, on l’attache si on la trouve » avait répondu une jeune-femme. « Mais c’est qui Davis ? » demanda un homme. Hillel soupira et trainant la patte. Il vit deux hommes de la sécurité embarquer un satyre. L’Australien resta un moment ébaubi à le dévisager, encore le talkie prêt de son oreille, figé dans son action. Il faisait quoi ici lui ? « Encore un jeune bourré » râla un des vigiles en trainant le corps inconscient. Moi je trouvais pas ça rassurant de voir un satyre K.O. Ceux qui boivent, c’est les centaures, pas eux. Et il sent pas l’alcool. « Dites les gars, y’avais rien l’bas ? » demanda Hillel aux agents de sécurités qui secouèrent la tête de façon négative.

Les hommes s’étaient éloignés et lui s’était enfoncé dans les cheveux feuillus du zoo. Les canard cancanaient dans la marre comme s’ils se disputaient, allant et venant entre leur cabane et la marre, rouspétant des « coins coins ». Hillel s’était assis sur la barrière basse de l’enclos. Il ne savait plus quoi faire. Le téléphone en main, il tapotait l’écran, hésitant encore à l’allumer pour appeler Jeffrey et lui expliquer ce qui se passait. Les larmes coulaient silencieusement. « Jules ! » tenta t-il une dernière fois, pas de réponse. Il allait tout lui dire, le téléphone sonnait quand il entendit un craquement. Déjà aux aguets, il bondit se tournant et se retournant. Il craignait un monstre. Au milieu des animaux, il était tranquille en général, mais avec un téléphone. Il allumait un peu un girophare. « Allô ? Hillel ? » répondit Jeffrey et Hillel vit alors une grande et belle blonde à genoux et tenant sa soeur dans ses bras. « Non attends, je te rappelle. Ca va. » dit-il froid avant d’exploser son smartphone sur la rembarre.

« Oh toi, j'peux savoir ce qu’tu foues ? » gueula t-il avant de donner l’impression d’apparaitre devant elle. Il était arrivé à toute vitesse. Son regard était sombre et il n’avait cure d’utiliser ses pouvoirs devant n’importe qui. Sa soeur était endormie, mais pour lui elle était simplement inconsciente. Lui arrachant des bras et le serra fortement contre lui. Il reculait d’un pas. « Tu bouges, j’te fume ! t’as compris ?!» avait-il crié, paniqué en secouant un peu Jules dans ses bras. « Eh la terreur… Réveille toi... Mais t’as fais quoi ?! C’quoi ton problème ?! T’es une voleuse d’enfant ? T’es une putain de stérile complètement psychotique c’est ça ? » dit-il, trop bercé par les séries télévisées policières. Il était complètement paniqué. C’était de sa faute, il ne l’avait pas assez bien surveillé. Il n’était pas rassuré, jetant un oeil partout. Il avait peur qu’elle ne soit pas seule et qu’il cherchait quoi faire, car il n’en avait aucune idée. « Et l’mec de t’à l’heure t’lui a fais quoi ? C’lui qui lui a fais quelque chose ? » aboya t-il en regardant Jules, inquiet. On sentait en lui la peur et la colère d’un frère, presque d’un père. « Tu l’as protégé ? » demanda t-il subitement, réalisant qu’il s’était peut-être un peu emporté. Il se cachait derrière un rictus penaud, sa confiance encore instable en la jeune-femme qui lui faisait face.

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MessageSujet: Re: il l’a encore perdu (loïs&hillel)   il l’a encore perdu (loïs&hillel) EmptyJeu 10 Aoû - 14:42

Alors qu'elle se remettait avec peine de sa chute, Loïs se fit prendre par surprise par un jeune homme blondinet d’une vingtaine d'année. Avec la vitesse de l’éclair (mais elle était encore un peu sonné et surprise donc sur le coup, une telle aberration lui paru logique et bien plus encore ; normale) il lui reprit la petite fille des bras. Il lui hurla dessus et elle cligna des yeux, surprise, et surtout terriblement mal dans sa peau. Elle tenta de se relever, agitant ses bras dans tous les sens, glissa à plusieurs reprises avant de pouvoir enfin se remettre droite sur ses jambes.

« Je... Pardon ! J'étais poursuivis par un homme, et elle... »

Le truc avec Loïs c'est que beaucoup la prenait pour une neuneu dépourvus de la moindre intelligence. Il fallait dire que ses habits et son air constamment endormis n'aidaient pas vraiment. On avait du mal à trouver crédible une fille blonde toujours les cheveux mal coiffé ou attaché en un queue de cheval mal faite, qui portait des habits souvent trop grands et mal accordés entre eux. Pourtant, elle faisait des efforts. En se maquillant. Cela voulait dire beaucoup pour Loïs.

« Elle est tombée sur moi ! J'ai eu peur de l'homme, alors je me suis caché et je... je l'ai endormis. »

Et voilà la deuxième raison pour laquelle les gens la trouvaient cruche. Elle baragouinait des choses sans aucun sens, à savoir qu'elle faisait dormir les gens en un claquement de doigt, et forcément, ce genre de chose, ne passait pas vraiment.

« Elle va se réveiller, je vous le jure ! »

Elle agitait es bras dans tous les sens, comme si de tels gestes pouvaient aider, tentant de montrer au blondinet qu'elle ne lui voulait aucun mal.

« Je voulais pas qu'il nous fasse du mal. »

Elle parlait comme une gamine de dix ans quand elle était mal à l'aise, mais c'était ça être Loïs Clinton. Être le genre de fille à se justifier d'une situation complètement ridicule à la tombée de la nuit, de la paille pour canard sur son sweat kaki et ses cheveux blond, trempés jusqu'aux os. La dernière chose qu'elle voulait, c'était des ennuis. Elle n'en avait pas eu depuis trop longtemps et elle en était très fière. Même la dernière fois qu'elle avait revu Tristan, rien de dramatique ne s'était passé. Pas depuis son agression par Aramis. Elle regarda la petite fille toujours dans les bras de Morphée dans les bras de son... père ? Frère ? Il lui avait l'air un peu trop jeune pour être père. Mais enfin, elle se disait que dans ce monde de fou, tout pouvait arriver. Comme se faire courser et demander en mariage par un satyre en plein cœur de Manhattan par exemple.
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MessageSujet: Re: il l’a encore perdu (loïs&hillel)   il l’a encore perdu (loïs&hillel) EmptySam 30 Sep - 20:31

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Hillel avait incendié la pauvre jeune-femme à l’air complètement perchée après avoir récupérer sa soeur. Elle n’avait même pas réagis au pouvoir du fils de Mercure, mais le pire dans tout ça, c’est qu’Hillel lui-même n’avait même pas réagis qu’elle ne réagisse pas. Il était tellement en panique et maintenant en colère que ce genre de détail lui importait peu. De plus, il avait passé un très long moment à la Légion qu’il en avait presque oublié de faire attention. On lui avait interdit pourtant d’user de ses capacités, surtout quand il était responsable de sa petite soeur, mais là il était hors de lui. Il avait paniqué. Il la tenait fort contre elle, traitant l’inconnu de folle stérile. Ses mots, c’était comme ses pouvoirs, dans une telle situation, il ne contrôlait rien du tout. La demoiselle balbutiait des choses qui n’avait pas réellement de sens, découpés, manquant de détails, tous balancés dans le désordre. Du moins c’est l’impression que cela donnait. Elle tentait d’en placer une entre toutes les menaces du jeune-homme.

Hillel la regardait froidement, puis observa sa soeur. Il commençait à comprendre, du moins il le pensait et réalisant l’allure de la blonde et sa petite voix, son discours, il leva un sourcil sceptique. « En fait t’es juste folle… » avait-il murmuré. « J’espère pour toi qu’elle va se réveillé oui ! Et t’as pas intérêt à t’casser c’pas le cas… » avait-il grogné, serrant Jules plus fort contre lui. Une main derrière sa petite tête presque rousse et bouclé, il l’entendit alors crapoter l’air en remuant sa bouche et un doux soupir serein. Elle avait l’air de dormir profondément et de bien en profiter. Il la berçait inconsciemment, lui déposant un baiser sur sa toute petite épaule. « Il ne vous aurait pas faire de mal. Enfin ! N’malement. » ajouta t-il en parlant du satyre. Il avait vite fait le lien après l’avoir vu trainé par les gardiens du zoo.

Hillel n’avait pas bougé, la fixant et restant à distance, toujours Jules dans les bras. Cette petite dernière avait fini par bouger et poussa un nouveau gémissement et bailla bruyamment. Quand elle ouvrit les yeux pour de bon, elle ne vit que le sol et reconnu l’odeur de son grand frère. Malgré tout, elle eut un sursaut paniqué. Hillel se dressa enfin et la laissa se redresser pour la voir. « Couuuuucou ! » fit-elle, toute pimpante et souriante. Elle avait encore de petits yeux qu’elle se frottait avant de sortir la tétine de sa poche avant de salopette et se l’enfiler dans la bouche pour la téter avec conviction. Elle reposait sa tête contre l’épaule d’Hillel. « Oh la crapule, tu te rendors pas ! T’es sérieuse là ! Tu étais où ? » beugla le jeune-homme. Elle ne répondit pas. Hillel la secoua un peu sèchement, la forçant à se redresser. « Arrêt' ! J’étais avec les animaux. Les lému’iens » commença t-elle à pester en fronçant les sourcils comme son frère faisait. « Oui et ? Je t’avais pas dit de pas t’éloigner et y’a une pauvre folle qui t’as je sais pas quoi fait ! » avait-il commencé à la sermonner devant Loïs, se moquant bien qu’elle les entende et surtout qu’elle l’entende la traiter encore une fois de folle. Et au final, dans son langage d’enfant, elle avait simplement dit que les lémuriens l’avait fait tomber, mais qu’après il lui avait fait des guillis ensuite une femme était arrivée en courant sur elle, un homme qui beuglait et elle ne se rappelait plus de rien. « Après j’ai fais la sieste ! Un gros dodo hein ! T’as vu ! » dit-elle car on lui reprochait souvent de ne pas dormir assez et ne pas les laisser tranquille assez longtemps.

Hillel la posa au sol et jaugea une nouvelle fois l’inconnu. « Tu l’as vraiment aidé ? Pourquoi vous étiez dans la cabane ? Tu l’as cachais ou … Vous vous cachiez ? » finissait-il par demander plus calmement. « Et je peux savoir pourquoi elle dormait déjà ma soeur ? T’as genre pris le temps de la bercer et… Hooooooo ! Attends voir. » pensait-il subitement au satyre. « L’homme de tout à l’heure. C’était genre… Un homme boiteux ou… Tu foutais quoi en fait ! Réponds moi et clairement ! En fait je m’en fou. Tu me dis tout et tu bégayes pas, ni me sort n’importe quoi okay ?! » finit-il par s’énerver, comme s’il trouvait lui-même toutes ses questions inutiles. « Après si t’es gentille, je te remercierai pour elle » parlait-il de Jules qu’il avait caché derrière lui mais qui était déjà partit pour tenter d’attraper un canard. « Et même que tu pourras me donner ton numéro si tu veux. » ponctua t-il d’un clin d’oeil.

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MessageSujet: Re: il l’a encore perdu (loïs&hillel)   il l’a encore perdu (loïs&hillel) EmptySam 7 Oct - 14:22

Pas fait de mal, pas fait de mal… Tout était relatif aux yeux de Loïs. Elle, elle avait bien vu toute l'insanité qui traînait dans ce regard de cette chose. Elle avait flairé le danger au moment où il s'était pointé devant elle. Et le danger, Loïs l'appréhendait de plus en plus rapidement depuis quelques années maintenant. Avec un certains soulagement, elle vit la fillette émerger enfin de son profond sommeil. Si ça ce n'était pas la preuve qu'elle n'avait jamais voulu lui faire aucun mal… Elle les regarda quelques instants d'un air presque mélancolique – elle avait toujours rêvé d'avoir un petit frère ou une petite sœur – avant de bailler la bouche grande ouverte. Bah oui, tout ça l'avait un peu fatigué mine de rien.

« Je ne suis pas folle... » murmura t-elle, un peu vexé de voir que le garçon campait sur sa position.

Il parlait beaucoup trop vite pour elle à vrai dire, et pour son cerveau qui avait commençait à se mettre en veille. Elle cligna deux trois fois des yeux, en essayant de remettre toutes les questions dans le bon ordre, s’avançant, tapota la tête de la gamine comme celle d'un chaton avant de sourire gentiment.

« Oui, je l'ai sauvé. J'étais sérieuse, cet homme me voulait du mal la petite était là aussi et… Je sais, je me suis mise à l'abri parce que je sentais que c'était mieux pour nous. Après les policiers sont arrivés, je voulais pas créer d'esclandre et je me suis cachée. »

Oui, autant de pas lui dire tout de suite qu'elle avait un dossier judiciaire assez épais. Elle ne voulait pas faire mauvaise impression alors qu'il venait à peine de comprendre qu'elle n'avait jamais voulu tuer sa sœur.

« Et elle a du s'endormir sous le choc, j'en sais rien moi... » maugréa t-elle. « J'ai été gentille, c'est bon ? »

Là, elle se fichait clairement de lui, mais gentiment. Elle ne disait jamais rien de méchant Loïs, sauf quand elle se sentait profondément insulté (ce qui n'était pas le cas) ou que Tristan était en danger.

« Et pourquoi je te donnerai mon numéro ? »

Elle n'avait pas de portable d'abord. Enfin si, mais il était toujours éteins parce que c'était dangereux, lui avait-on dit un beau jour. Les demi-dieu attirait deux fois plus de monstre avec ces choses en poche, et elle avait assez la poisse comme ça. De temps en temps elle allumait son portable vieux comme le monde pour voir l'heure, mais c'était tout. Elle avait même prit l'habitude d'envoyer des lettres pour demander des nouvelles à Tristan. Tout à l'ancienne c'était plus prudent. Oui, il n'était pas encore venu à l'esprit de Loïs qu'il essayait peut-être de faire ami-ami, cela viendrait. Dans quelques minutes. Il lui fallait toujours le temps de la réflexion sur ces choses là, c'était comme ça.

« C'est ta fille ? Ou ta sœur ? Elle est choupi en tout cas. J'aime bien les enfants moi. »
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MessageSujet: Re: il l’a encore perdu (loïs&hillel)   il l’a encore perdu (loïs&hillel) EmptyMar 2 Jan - 22:44

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Hillel était encore sous le choc et la peur. La peur d’être qu’un irresponsable qui avait perdu sa soeur. S’il lui était arrivé quelque chose, il s’en serait tellement voulu et pourtant, il continuait à la perdre et être irresponsable. Alors, il préférait de loin rejeter toute la faute sur cette ravissante inconnue. Elle était toute penaude et parlait d’une petite voix, gardant sa distance avec lui, les épaules qui cherchaient à cacher tout le reste de son corps en se penchant en avant. C’était tellement plus facile et c’est ce qui l’aiderait rapidement à se calmer l’air de rien. Ça et sa petite soeur. En parlant d’elle, il la tenait toujours dans ses bras et ne montrait aucune activité cérébrale et physique assez rassurante pour Hillel. La peur le rendait mauvais et comme c’était de sa faute, il traita la blonde de folle plus d’une fois. Il ne l’avait même pas entendu réfuter et voir qu’il l’avait peut-être blessé.

Jules avait fini par émerger tranquillement. Hillel lui remonta un peu les bretelles, car là aussi c’était facile de lui rejeter en partie la faute. Cela le soulageait grandement et surtout de sentir presque son autorité d’ainé marché sur sa petite soeur. Que Loïs ne suive pas tout de la discussion, c’était normal, ce n’était pas donné à tout le monde de comprendre des natifs d’Australie. Jules lui expliquait alors l’histoire avec ses mots d’enfant et ça concordait bien avec la version de la jeune-femme. Après, Hillel doutait qu’elle aurait pu lui faire du mal à la voir là, sa petite voix, sa petite bouille, toujours droite comme un piquet à les regarder. Il lui jeta un regard pas forcément insistant, mais il la jaugeait bien. Il posait la cadette qui courrait déjà pour câliner les canards qui avaient été délogés de leur maison. Il l'observait faire las, puis reporta son attention sur Loïs. C’était trop flou, trop étrange. Il se perdit alors dans deux milles questions inutiles avant de simplement lui exiger des explications et lui demander son numéro en passant.

Son regard était dur malgré ses airs un peu benêt et d’Australien un peu trop tranquille, alors que Loïs exposait les faits. Il espérait qu’elle délierait bien sa langue et qu’il n’irait pas trop loin pour en savoir plus. Il n’avait pas envie d’en arriver à la bousculer un peu et la menacer. Il en était capable, surtout pour sa soeur. C’est alors qu’elle lui demandait pourquoi il lui demandait son numéro. Hillel sursauta. Il ne comprit pas sur le moment, il avait déjà oublié. Un rire bref et franc lui échappa. « Ah bah pa’c’que t’es mignonne ! » répondit-il sincèrement avec un petit sourire. Il avait une attitude déjà beaucoup moins sur la défensive à force d’échanger avec la « menace ». Hillel se retint d’ajouter qu’il lui donnerait pas le sien, car comme Loïs, son téléphone était constamment éteint. Il l’allumait seulement pour passer des appels. Alors quand il demandait le numéro aux filles, c’était pour que lui décide quand il les appellerait. Enfin, du moins quand il le pouvait.

Loïs changea alors de sujet en parlant de la petite. Hillel leva un sourcil. Il n’avait toujours pas de numéro. Il regardait sa soeur qui était accroupie devant les canetons et leur mère. Le demi-dieu sourit. « Ma fille ? Tout ça pa’c’que j’tai d’mander ton numéro, t’me prends pour c’genre de gars trop irresponsable et avoir un marmot s’jeune ? Tssss. Bien sûr que non ! C’ma p’tite soeur. » rouspéta Hillel qui l’avait mal pris qu’elle ait pensé qu’il pouvait être déjà père. « Ou alors je fais si vieux ? » demandait-il en se grattant le menton, pensif. Il approcha de quelques pas vers elle. « C’quoi ton prénom ? Moi j’m’appelle Hillel. » dit-il en lui prenant la main sans lui demander, l’autre sur son poignet et il secoua vivement son bras. Et brusquement, il serrait ses prises et d’un mouvement sec la ramena plus proche de lui. « Juste comme ça, je sens que tu me prends un peu pour un con. Mais… On verra plus tard. » fit-il en étrécissant son regard comme pour la sonder. Il la lâcha et s’étirait les bras en faisant les cents pas.

Il regardait tout autour de lui. Il n’y avait personne sauf les animaux. Son talkie se mit à grésiller. « Davis ? Ta soeur ? Tu l’as trouvé ?! Davis ! ». C’était comme un signe. Il prit l’appareil et resta encore un moment hésitant, le doigt sur le bouton sans l’activer. Un coup d’oeil à Loïs et il se décida. « Ouais, c’est bon. J’arrive. La zone est vérifiée aussi. ». Un temps de silence puis l’appareil se remis à vociférer : « Ok. On t’attend. ». Il lâcha le talkie qui pendait à son cou par une cordelette rouge. « Dis, comme tu la sauvé, j’aimerai bien t’remercier – et obtenir ton numéro... 'fin, ç'dépend si finalement t’es quand même folle. Bref… T'restes là, tu bouges pas d’un pouce. Je sors histoire qu’ils me voient partir avec ma soeur et je viens te retrouver. Et Jules sera encore là, t'peux pas r'fuser, toi qu'aime les enfants. Okay ? Tu. Bouges. Pas ! C’est une surprise ! Tu peux retourner dans les fourrés. Je te promets du grandiose, j’te préviens ! » lui dit-il en maintenant les mains en l’air pour vraiment l’intimer à ne pas bouger. Il prit sa soeur par la main et s’éloigna.

Il sortit devant les employés du zoo, se plaignant de sa soeur en passant et quitta le zoo. Avant qu’ils ne ferment les portes, c’est là qu’il se faufila à l’intérieur grâce à ses pouvoirs. Il s’arrêta à mi-chemin pour pas que sa soeur, qu’il tenait dans ses bras ne vomisse à l’arrivée. Elle arriva un peu groggy mais riait. Elle adorait quand il faisait ça. Elle clopina sur le chemin et Hillel revint là où il avait laissé Loïs. Il espérait qu’il serait resté. C’est qu’il avait pris un petit quart-d’heure. Il siffla, pour attirer son attention au cas où elle s’était caché. Oui, il pouvait parfois manqué de tact.

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Loïs I. Clinton
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MessageSujet: Re: il l’a encore perdu (loïs&hillel)   il l’a encore perdu (loïs&hillel) EmptyMar 27 Fév - 11:16

Un peu gêné par le compliment Loïs baissa furtivement le regard. Normalement c'était Tristan qui lui disait ce genre de choses. Et il ne lui demandait jamais son numéro... Mais bref. La suite la fit sourire et son visage s'illumina un peu. Sa sœur ! Bien sûr ! Comment avait-elle pu être aussi cruche ! Comme pour illustrer ce qu'elle pensait en cet instant elle plaqua une main sur son front d’une manière plus ou moins magistrale.

« O-oui bien sûr ! Ta petite sœur ! »

Elle n'avait pas vraiment tenté de faire un rapprochement avec l'âge des deux blondinets qu'elle avait en face des yeux. Si elle avait réfléchis plus de deux secondes, il lui aurait alors parut évident qu'il ne pouvait pas être le père mais... C'était Loïs, elle parlait trop vite, parfois sans vraiment se poser et réfléchir aux propos qu'elle débitait à longueur de temps.

« Non non, tu en fais pas vieux ! » tenta t-elle alors de se rattraper. « Moi c'est Loïs ! »

Il lui serra la main un peu de force mais elle se laissa faire, lui donnant même yen tape (ou plutôt une claque) qui se voulait amicale et cool sur l'épaule.

« N-non ! C'est pas moi ça de... de prendre les gens pour des cons ! »

Elle agita un peu les mains, comme pour prouver quelque chose (mais quoi, mystère) mais se ravisa bien vite, les yeux rivés vers le sol. À vrai dire, une telle chose ne lui était jamais passé par la tête. Elle était bien trop terre à terre et gentille de base pour penser, vouloir faire quelque chose comme ça. Et puis, pour prendre les gens pour des cons... Elle sursauta en entendant une nouvelle voix sortir de elle en savait trop où, et trouva bien vite la source du son. Un talkie.

« Que... »

Hillel la coupa, en débitant ses mots si vite que Loïs du se concentrer pour tous les assimiler un par un, bien les comprendre et les remettre dans le bon ordre. Elle hocha la tête, pour lui faire comprendre qu'elle avait tout – plus ou mois capté – et attendit. D'accord, elle ne bougeait pas... Il voulait son numéro – visiblement il restait bloqué sur ce détail- elle était folle, mais elle l'avait sauvé, et puisqu'elle aimait les enfants elle avait le droit à une surprise. Voilà à quoi le charabia de Hillel ressemblait à présent dans sa tête. À quelque chose qui sonnait un peu mal, malsain sur les bords, mais qui n'affola pas le moins du monde la fille d'Hypnos qui resta donc planté là, dans a nuit et dans le froid à attendre son retour. Après tout, elle aimait bien les surprises ! Elle ne su pas vraiment combien de temps elle attendit, vrai dire, poireauter étant un de ses passe-temps favoris, elle ne voyait jamais vraiment le temps passer. Soudain un sifflement retint toute son attention et elle se tourna un peu dans tous les sens pour capter la source de ce dernier.

« Hillel ? » chuchota t-elle.
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