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 l'amitié est précieuse (césar)

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Julian E. Shatterstar
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MessageSujet: l'amitié est précieuse (césar)   l'amitié est précieuse (césar) EmptyLun 26 Juin - 12:45

l'amitié est précieuse
césar & julian

Un nom sur un dossier. Tout avait commencé comme ça . Le nom d'un frère, celui d'un de ces collègues, il n'en avait pas fallut plus pour titiller sa curiosité débordante. D'abord il s'était dis que ce n'était pas ses affaires. Que si l'agent Delange n'avait pas pris la peine de mettre ce dossier sur le haut du panier, c'était qu'il tenait à sa discrétion. Alors Julian avait fais ce pourquoi il était payé chaque jour, et ce en quoi il était le meilleur, enquêter, espionner. Ce n'était pas un boulot en soit, juste un passe temps. Il comprit bien vite en quoi le frère Delange était mêlé au DLCEM mais il y avait toujours ce petit quelque chose qui n'allait pas. Bref, trop de mystère entourait le garçon et il comptait bien élucider tout cela. Et puis il l'avait rencontré, forçant certes un peu le destin et il avait entamé la discussion.

Julian cligna au moins dix fois des yeux pour s'assurer qu'il ne dormait pas et que le film qu'il venait de voir avec son ami était bel et bien terminé. Une chose était sûr, c'était la dernière fois qu'il allait voir ce genre de film au cinéma. Rien à faire, mais les grosses explosions, les dialogues clichés et les personnages aussi charismatique qu'une moule, ça ne lui plaisait pas. Et puis mince, les robots voitures... C'était du n'importe quoi à la longue. Il se tourna vers César, curieux de voir ce qu'il avait pensé du film.

« Alors, ton verdict ? »

C'était une routine. Des cinémas, il s'en faisait toutes les semaines. C'était bien simples, grâce à César il avait pu remplir son cruel manque de culture dans ce domaine, en regardant de tout. Vraiment de tout. Des films d'auteurs tchèques en passant par les comédies de bases et en terminant par les films d'horreurs. S'il était aussi au fait sur la culture citadine américaine, c'était bien grâce à lui, et au ticket qu'il avait moins cher grâce au travail de son ami, ou gratuit dans ces meilleurs jours. Bon, et pour être tout à fait honnête, Julian était devenu un grand fan de pop-corn, cela jouait aussi beaucoup.

« Pour ma part je m'étonne de ne pas être devenue sourd ou aveugle. Je prendrais mes lunettes la prochaine fois. »

C'était quand il regardait ce genre de film qu'il se rendait compte que sa pop culture américaine était encore à combler, mais cela viendrait. Avec le temps. Dans deux jours il repartirait en mission et c'était toujours lors de ces missions qu'il en apprenait un peu plus sur ce que les gens qualifiait ici « la vie normal ». Comme si son ancienne vie elle était anormale.  Elle était différente, là était toute la différence. Ce qu'il aimait bien avec César, en plus d'être souvent sur la même longueur d'onde, c'était sa gentillesse. Avec lui il était terriblement calme, ses vieux démons ne prenaient jamais le dessus et, par dessus tout, il s'amusait. Chose qu'il avait oublié de faire depuis la mort tragique de son ancien colocataire.

« On va boire un petit quelque chose chez toi ? »

Non pas qu'il n'aimait pas les bars, mais discuter chez César c'était mieux que discuter dehors. Et en plus, il avait ces biscuits français très bons chez lui, le genre qu'il n'arrivait ps à trouver, même en épicerie. Ça et les chocolat chaud (peut importait la météo du jour), c'était son pêché mignon. Il en lui proposait plus de venir chez lui depuis l'arrivée soudaine de son nouveau colocataire, non. Il avait bien trop peur de voir Rosario débarquer dans un de ces placards (une des choses absurdes de la vie qu'il n'arrivait pas à expliquer) et de créer une embrouille.
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César A. Delange
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MessageSujet: Re: l'amitié est précieuse (césar)   l'amitié est précieuse (césar) EmptyDim 23 Juil - 23:14

César regarda les noms défiler sur l'écran. Beaucoup de trucs américains, sauf parmi les techniciens où on retrouvait de toutes les nationalités. Le film n'avait pas été spécialement mauvais mais il suivait à la lettre les normes des gros blockbusters américains : un scénario aux étapes bien définies (présentation des personnages, mise en place de l'intrigue, violence et explosions, résolution du problème et bisou final entre le héros et la potiche qui servait d'héroïne). Bref, d'ici quinze jours, douze autres films à l'histoire similaire seraient sortis. Se grignotant un ongle, le Français se demanda vaguement si ça valait la peine d'attendre la fin du générique pour voir un potentielle scène finale ou s'il pouvait partir dés maintenant. Son voisin coupa court à son pseudo-problème. « Terriblement… Banal. Mais bon, ça peut faire passer le temps. » Comme en ce mardi matin ensoleillé où aucun client ne s'était montré dans le cinéma où travaillait César. Il froissa la boîte en carton des popcorns salés qu'il avait pris et épousseta les miettes des sucreries qui traînaient sur son t-shirt. « Mais cette saga est vraiment mauvaise en ce qui concerne l'originalité de toute façon. Les dialogues sont tellement clichés que je me demande si ce n'est pas fait exprès. » César avait vu les trois premiers en Français, en France, et c'était déjà cliché. Mais alors en Anglais, c'était presque pire. « Prochaine fois, on regardera le film chinois. Peut-être qu'il nous surprendra davantage… Mais peut-être qu'il te fera dormir tout autant. » Le garçon haussa les épaules et fourra les mains dans ses poches de short avec un demi-sourire. « Heureusement qu'on était que tous les deux : tu t'es mis à ronfler à un moment… Mon Dieu* c'était terrible ! » L'arrivée à New-York n'avait pas été si évidente que ça. Lui qui n'avait jamais quitté sa Bretagne natale, il débarquait dans un autre pays, avec une autre culture, et qui plus est dans une ville immense. Il était longtemps resté complètement paumé. Et puis il avait rencontré Julian, un collègue de Tim. Mais le boulot de Julian (et celui officieux de César) n'entrait jamais dans les discussions. César avait tout de suite apprécié l'ancien Amish et une profonde amitié s'était créée entre eux.

« Faisons ça, j'ai du Cacolac au frigo mais t'inquiète, j'ai du chocolat en poudre dans mes placards. Et des gâteaux. Bref, de quoi goûter. » Le goûter, ou le repas le plus important de la journée à ses yeux. Heureusement qu'il ne fabriquait pas de graisse vu toutes les cochonneries qu'il pouvait s'enfiler en une journée. Entre les séances cinéma avec Julian forcément agrémentées de popcorns et les goûters qu'ils se faisaient ensuite. Deux gosses. Voilà ce qu'ils étaient. Sur tous le bref trajet à pied qui séparait le cinéma et l'appartement que César partageait avec son frère aîné et Diana, sa meilleure amie, ils papotèrent de tout et de rien. César glissa la clef dans la serrure, sans cesser de discourir sur la composition des gâteaux que son ami adorait. Concrètement, probablement beaucoup de sucre, de graisse, de beurre et autres choses fantastiques pour le moral. « Normalement, on sera tranquille, Tim est au boulot et Diana avec une amie je crois. La maison est vide, d'autant qu'à l'origine, je devais débaucher à dix-huit heures, pas avant. » Il ouvrit en grand la porte d'entrée…

… Et son grand sourire disparut brutalement devant la scène. Son visage blanchit d'un coup quand il identifia les deux personnes à poils sur la table sur laquelle lui et Julian goûtaient habituellement. « Diana ?! Mais qu'est-ce que...* » Non… Non. Il devenait halluciner ou… Pourtant un gros trou se creusa dans son coeur à l'instant même où il reconnut Diana avec son frère aîné. Premier réflexe, il traversa l'entrée pour asséner une gifle monumentale à son frère, laissant une marque rouge en forme de main apparaître sur sa joue. « César, nous... » Toujours nu, Tim maîtrisa son cadet (bien trop facilement) comme il put, repoussant Diana. « Je vais te tuer, je vais te tuer... » « César, je... » Il tordit le bras de César qui grimaça de douleur et une lueur malsaine passa brièvement dans le regard de Tim. Mais il s'arrêta à temps, donnant l'illusion de simplement se défendre. « Lâche-moi Tim, je vais te… Te...* » César grimaça à nouveau en fusillant Diana qui se rhabillait en vitesse, les joues cramoisies. Elle se planta en face de lui, rhabillée n'importe comment. « Je fais ce que je veux avec qui je veux si je veux, César. » Charmant, elle avait parlé en anglais. César rougit en songeant à son meilleur ami dans l'entrée, accessoirement collègue de Tim.

* en français dans le texte.
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Julian E. Shatterstar
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MessageSujet: Re: l'amitié est précieuse (césar)   l'amitié est précieuse (césar) EmptyLun 24 Juil - 10:09

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césar & julian

Il lui donna une tape amicale sur l'épaule. Nul besoin de lui remémorer le moment où il avait ronflé devant un film. Pour sa gouverne, il était enrhumé ce jour là, et terriblement fatigué ? Ça arrivait à tout le monde. Mais bref, à chaque fois que César y faisait allusion, il ne pouvait s’empêcher de ricaner bêtement : une chose était sûre, cette anecdote allait le suivre jusque dans la tombe. À l'idée de prendre un bon chocolat il pressa le pas pour sortir du cinéma. César avait toujours les placards pleins pour son plus grand plaisir, c'était aussi l'une des clefs de leur solide amitié, en pus de tout le reste. Il évoqua son frère (qu'il n'avait pas vu depuis plusieurs semaines d'ailleurs, il devait se faire discret en ce moment) et sa chère dulcinée, femme de sa vie, de ses rêves, bref. La fameuse Diana. D'ailleurs il n'en avait vu que des photographies, jamais bien plus. Mais il savait ô combien elle était importante aux yeux de son meilleur ami. Il le lui en parlait souvent et Julian l'avait bien compris, il en était raide dingue. Quelque part il jalousait un peu ça. Lui qui n'avait jamais ressentit quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un. Et il ne souhaitait qu'une chose pour lui, qu'il termine pas atteindre ses rêves. Être son témoin le bottait bien d'ailleurs.

Sauf que tout ça s'envola à la seconde où César ouvrit la porte de son appartement. Devant le pire spectacle du monde ses joues prirent une couleur rouge vif et il détourna immédiatement le regard de Tim et sa partenaire. Diana. C'était la fameuse femme de sa vie. Nue. Avec son frère. Des moments gênant il en avait déjà vu dans un tas de films avec César, mais celui-là gagnait la palme, et de loin. La réaction de son tamis le surpris sans le surprendre un assène une baffe à son frère qui claqua et résonna dans la pièce, les deux amants se rhabillèrent en vitesse, César perdait les pédales, son frère tentait de se justifier et la vile tentatrice s'interposa. Julian ne savait plus où se mettre. Il était mal, et pas que pour lui, parce qu'il sentait la détresse de César à des milliers de kilomètres. Et ce fut plus fort que lui, il repoussa son collègue avec force (un peu trop sans doute car ce dernier fut surpris) et dégagea Diana d'un geste tout aussi délicat.

« Comment osez-vous... » siffla t-il.

Il ne savait même pas pourquoi il était en colère. Parce que cette histoire en le touchait pas personnellement. C'était César que cela regardait. Et pourtant à le voir aussi démolis, enragé, il avait de la peine. Et il se mettait en colère à son tour. Quiconque affectait son meilleur ami l'affectait aussi. Il pouvait feindre beaucoup de choses au quotidien, mais pas ça. Oh seigneur mais qu'on t-il fait... et cette traînée... pardonnez moi mais c'est une traînée... Il sentait ses poings se serrer, près à partir au quart de tour. La jeune femme lui lança un regard outré, ou quelque chose dans ce goût là ce qui eut pour effet de l'agacer encore plus. Comment pouvait-elle réagir comme ça ? Aussi... calmement ?

« Et toi je... »

La dernière chose qu'il aurait voulu, était de rencontrer Diana dans ses conditions.

«Est-ce que t'arrive encore à te regarder dans une glace ? »

Parce qu'il n'était pas dupe. Il avait certes était marié qu'une seule fois, puis avait divorcé. Il n'avait jamais eu de relation autre. Mais il fallait être aveugle pour en pas comprendre que ce n'était pas la première fois qu'une telle chose se déroulait ici.
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César A. Delange
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MessageSujet: Re: l'amitié est précieuse (césar)   l'amitié est précieuse (césar) EmptyLun 20 Nov - 17:41

Tim lui tordit un peu plus le bras et César rejeta la tête en arrière avec un gémissement de douleur. Comment Diana pouvait-elle… Comment pouvait-elle le regarder comme ça, comme s'il 'était qu'un intrus dans cet appartement, un intrus dans la relation qu'elle entretenait avec son très cher frère aîné ? Alors pire que tout, il sentit des larmes lui monter aux yeux et lui brûler les paupières. Il ne voulait pas pleurer, il ne voulait pas s'abaisser à ça devant Tim, Diana ou même Julian. Il voulait… Julian intervint en repoussant Tim qui lâcha son cadet avec un petit bruit agacé. Diana soutint le regard de Julian avec une fierté forcée et, malgré ses joues rougissantes… « Pourquoi ? Pour coucher avec l'homme que j'aime ? Oui ça va, j'arrive même à me contempler dans le miroir. » César aurait bien supplié son ami de déguerpir d'ici, de partir tant que sa fierté n'était pas définitivement flétrie (trop tard), mais Tim ne put pas rater cette occasion… « Désolé frangin, fallait être plus rapide et plus doué... » BAM, le coup de poing atteignit Tim à la mâchoire et celle-ci émit un craquement inquiétant. L'aîné Delange lâcha un cri de rage et de douleur qui poussa César à reculer avec inquiétude. Diana se précipita vers Tim avec un regard vers César qui réduisit son coeur en miettes, plus encore qu'il ne le pensait possible.

« Julian, partons. » César attrapa la chemise de son ami et le traîna vers l'entrée. « Je me barre de cette baraque à salopes. » Il ne prit pas l'ascenseur mais se jeta plutôt dans les escaliers dont il dévala les marches à toute allure. Il voulait juste s'en aller, partir loin, ne surtout plus les revoir, ne surtout… Le temps d'arriver au rez-de-chaussée, il retrouva un semblant de dignité. L'indic' se retourna brutalement pour empoigner Julian par le col. « Si tu parles de ça à quelqu'un, je... » Eh voilà César, tu perdais les pédales à te mettre en colère comme ça. Les menaces, c'était bien dans les rues quand tu avais quinze ans et que tu jouais au petit caïd. Mais sérieusement, avec Julian ? Il ferma les yeux et inspira profondément avant de lisser la chemise de son meilleur ami. « Pardon, je ne voulais pas, je… Partons de là, faut que je... » Vomisse ? Pleure ? Beaucoup d'options s'offraient à lui, sans l'empêcher de revoir encore et encore l'expression d'extase de Diana quand il était entré dans l'appartement ; Comment avait-il pu être assez con pour penser qu'elle avait changé d'avis et qu'elle avait voulu le suivre lui à New-York ? Ils avaient toujours été amis, aussi loin qu'il s'en souvienne… Mais ce n'était pas pour lui qu'elle était partie de l'autre côté de la Terre. C'était pour Timothé, ce très cher Timothé, toujours présent, toujours au rendez-vous. Ce frère qui avait eu le père avait aujourd'hui l'amie et César était une fois de plus le dindon de la farce. Comme pour tout le reste d'ailleurs. Il était doux et tranquille César, mais il n'était pas non plus idiot et il savait très bien qu'il se faisait balader depuis qu'il avait accepté de travailler avec son aîné. Il savait qu'il ne savait pas grand-chose et jusque là, il s'en contentait très bien parce que c'était facile et que ça l'arrangeait. En un sens, il avait peur de connaître les détails sur lui, sur sa naissance, sur tout le reste. Il avait peur de savoir qui pouvait bien être sa foutue mère, il avait peur de savoir que Tim se servait gentiment de lui, il avait peur de… De tout. Il savait, mais il se refusait à l'admettre. « Il faut que je te dise un truc, Julian. » Il marchait toujours à une folle allure dans les rues new-yorkaise, traversant en ce moment même une artère plus que bondée. Il zigzaguait entre les gens sans daigner ne serait-ce que ralentir mais il savait que son ami le suivait. Si César marchait aussi vite, c'est qu'il avait peur de faire demi-tour et d'agir d'une façon qu'il regretterait par la suite. Frapper, frapper, frapper, ça aurait été facile mais il s'en serait voulu. « Ma mère est une déesse. » Sans doute. Probablement, puisque j'ai un père mortel. Je travaille pour le DLCEM en tant qu'indic' mais je ne sais rien Julian. Je ne sais pas qui je suis ni où je vais, et encore moins ce que je dois faire. Est-ce que je suis dans le bon camp ? Et toi ? Pourquoi on fait ça ? Je n'ai aucun détail, j'avance à l'aveugle, comme je peux. « Et je viens de perdre mon travail. » Pourquoi il le lui disais comme ça, maintenant, après tant de temps ? Son statut pour le DLCEM avait toujours été flou pour d'autres que Tim et ses chefs, et César avait toujours trouvé ça pratique. Il savait aussi que beaucoup dans ce Département haïssaient le demi-dieux, chose qui lui paraissait dangereuse quand on devait veiller à l'équilibre du monde, le tout avec parcimonie et justesse… Mais César n'était pas celui qui faisait les règles. Non, lui se contentait de les suivre sagement. Mais c'était fini, il venait de perdre son Joker et d'ouvrir les portes de l'inconnu. Quelque part, il cherchait un allié et si Julian lui tournait le dos, il n'aurait plus qu'une chose à faire. « J'en ai marre des secrets, j'en ai marre des mensonges, j'en ai marre de... » Il se laissa enfin aller à quelques larmes silencieuses.
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Julian E. Shatterstar
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MessageSujet: Re: l'amitié est précieuse (césar)   l'amitié est précieuse (césar) EmptyLun 20 Nov - 21:08

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Cette femme était le démon incarné. Comme le diable en enfer, qui souffle sur les mers… Non Julian, ce n'est pas le moment de penser à cette comédie musicale ratée que vous avez visionné l'autre jour, se reprit-il aussi sec. Le César qu'il avait sous les yeux l'épatait, et pas dans le sens positif du terme. Il ne l'avait jamais vu de la sorte. Aussi énervé, aussi impoli aussi… pas lui même. Il n'en avait pas peur, mais il était choqué, voilà, c'était le mot. Il n'aurait jamais cru le voir en colère à ce point. À vrai dire, Julian avait toujours eu peur que César le voit craquer en premier. Il faisait des efforts, et ils payaient. Mais il avait toujours eu peur de replonger et aujourd'hui… C'était César qui le surprenait. Il suivit César en dehors de l'appartement, jetant un dernier regard noir aux deux tourtereaux.

« Tu sais très bien que je dirais rien. »

Il allait se reprendre, voulant ajouter que ce n'était pas la peine de prendre un air aussi mauvais avec lui mais César le prit de court en s'excusant.

« Ce n'est pas à toi d'être désolé, c'est eux ! Soit sûr que le seigneur les punira sévèrement. »

Et ça, pour en être sûr, il en était sûr Julian. Il lui tapota une épaule, air un qui se voulait compatissant sur le visage (mais qui ressemblait plus à l'air de quelqu'un qui tentait de contenir sa rage pour ne pas aller casser les dents aux deux idiots qui avait mit son meilleur ami en rogne) et reprit sa route.

« Attend, ralentit ! »

Julian pressait le pas dans les rues bondées de la Grosse Pomme, tentant de ne pas le perdre des yeux et se hissa bientôt à sa hauteur. Quelque chose à lui dire ? De plus déconcertant que la scène ignoble qu'il avait vu là-haut ?

« Ta mère est une... »

Déesse ? Il l'avait agrippé par le bras pour le traîner dans la première ruelle moins bondée qui se présentait à lui. Plongeant son regard dans le siens, Julian réfléchissait à toute allure. Que savait-il de plus ? S'il savait que sa mère était une déesse, alors que savait-il pour ses pouvoirs ? Il avait toujours su que quelque chose clochait avec lui. Ce n'était pas pour rien qu'il l'avait approché dans un premier temps. Et puis, si sa fichue manie de fouiner n'avait jamais vraiment disparue en ce qui concernait César, il avait finalement profité de l'amitié que ce garçon lui offrait plutôt que le reste. César était le dossier le moins épais qu'avait constitué Julian depuis son embauche au DLCEM. Parce qu'il était un ami précieux. Il avait fait en sorte que cette amitié soit discrète au bureau, pour lui, pour eux. Pour éviter qu'un beau jour on ne lui demande d'en savoir plus sur lui, parce qu'il le savait, ce jour là, il ne pourrait pas dire non à ceux qui l'avaient sortis de sa misère.

« On se calme, d'accord ? Calme toi, reprends toi.*»

Il fouilla dans sa poche de veste pour en sortir un paquet de mouchoir qu'il tendit à César.

« J'en ai marre aussi tu sais ? »

Mais c'était son job. Et Julian se perdait dans son job. Sauf avec lui, parce que César, ce n'était pas le boulot. Ce n'était pas un nom sur une liste, un nom à espionner, une femme à épouser ou un enfant à adopter. C'était l'ami qu'il manquait dans sa vie.

« Et tu sais que je te laisserais jamais tomber. J'ai mes principes. Tu es devenu ami avec moi alors que tu ne connaissais rien de ma personne. Rien. Et d'ailleurs, tu ignores toujours un bon paquet de chose. Il en va de même pour moi envers toi. Et même avec ça… Je ne te tournerais jamais le dos. »

Il ne pouvait pas le lui jurer, même s'il en avait terriblement envie en ce moment très précis. Mais ces principes étaient contre ce genre de pratique.  
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* en français avec un fort accent english.
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