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Sujet: Run,ran, run ! Mer 3 Oct - 17:17
ft Cassandra BENSON
Run,ran, run !
Décembre 1993 Camp Jupiter.
Le professeur en pleine frénésie d'argumentations exposa à la face du monde, du moins à celle de ses étudiants, son cours qu'il leur priait de prendre en note. Haytham assit presque au fond de la salle, regardait les mouches volaient de temps à autre, puis lorsqu'il sentait le regard de son précepteur se braquait sur lui, il faisait mine d'écrire, n'exagérant pas trop son jeu d'acteur, histoire que cela reste plausible. « -Comme je le disais donc, notre monde est peuplé d'effrayantes créatures tellement que l'on pourrait aisément les répertorier dans un ouvrage fantastique » Fier de son verbiage et de l'attention qu'il suscitait, l'enseignant, un fier et imposant centaure entreprit de faire claquer une fois encore ses fers contre le sol pour avancer vers le tableau noir. Haytham Cassidy, jeune et au comble de sa fougue, détesté être là assit à prendre des notes. Fils de Mars, il avait bien malgré lui, héritait de son goût pour l'action et l'immédiateté. De ce fait, il avait les cours de théories en horreur et ne manquait que trop peu d'occasions pour le faire savoir, ce qui avait le don d'agacer le précepteur, qui voyait malgré tout beaucoup de potentiel en monsieur Cassidy.
« -Aujourd'hui nous allons traiter de… » il instigua un faux suspens et commença à écrire sur le tableau noir. Il opta pour les majuscules afin que l'intitulé du chapitre soit visible de tous. « DIVINITES MINEURS » Le précepteur se dégagea ensuite du tableau, le demi-dieu posa son crayon et souffla « -Je m'emmerde déjà » murmura-t-il à l'encontre d'un de ses camarades qui acquiesça de plus belle. « -Je préférerai être en cours de combat ou de maniement des armes plutôt que de l'entendre déblatérer encore la même chose. » Le centaure qui percevait quelques murmures, cessa de s'exprimer et posa son regard sur le Marsien afin de s'enquérir de la situation. « -Un problème Mr Cassidy ? » Le jeune Haytham fit mine d'être pris au dépourvu et se contenta de bouger la tête de droite à gauche. Rassuré l'enseignant reprit son argumentation tandis que le camarade du Marsien reprenait la conversation faisant ainsi comprendre à son interlocuteur, qu'il serait plus judicieux de sa part de faire au moins semblant de s'intéresser un peu plus au cours, histoire de ne pas avoir le précepteur collait à ses basques. « -J'en prends notes » lâcha Hay sans conviction.
« - Ces êtres veulent notre mort. D'ailleurs, ils ne sont certainement pas les seuls à nous vouloir six pieds sous terre ! Surtout faites attention et méfiez-vous tout particulièrement des divinités mineures. Grecques ou romaines peu importe, le danger est le même. » Haytham poussa un grand soupire et leva la main s'attirant au passage l'attention de tous ses camarades qui n'avaient pas pour habitude de le voir participer. L'enseignant acquiesça et le laissa prendre la parole.« -Si se sont des divinités mineures, théoriquement nous n'avons rien à craindre ! »
« -Ca n'est pas une question Haytham ! »
« -Oui et alors ! C'est une observation »
« -Ces créatures sont dangereuses ! »
« - On a qu'à leur botter le cul et c'est réglé. Vous perdez du temps à nous parler d'eux. Vous devriez plutôt nous parler des créatures mythologiques qui elles aussi veulent notre mort. »
-C'est un autre chapitre ! »
« - Ce ne sont que des divinités mineures ! »
« -L'orgueil est un péché qui a conduit bien des demi-dieux à la mort jeune homme. Et nul doute que ton dessein sera aussi funeste si tu continues à penser de la sorte. » La langue du précepteur avait claqué autant que sa verve, les regards des autres jeunes félins se posèrent dès lors sur le vilain petit canard. Satisfait de sa démonstration de « mouchage » en bonne et due forme, le dresseur-pédagogue espérait pourvoir reprendre sa leçon, mais c'était sans compter sur un fils de Mars qui plus est un jeune homme emplit de colère. « -En attendant les créatures mythologiques font plus de victimes même chez les humains. Mais ça, vous n'en avez rien à foutre ! » Le jeune homme se leva, quitta sa place claqua la porte en quittant la salle de classe sans demander son reste. Plusieurs jours s'écoulèrent, sans qu'il ne daigne retourné à l'étude. Pour dire vrai, le jeune Haytham en avait « plein le cul » comme il le disait lui-même. En proie à une grande rébellion, il mettait tout en œuvre pour se faire remarquer, ce qui lui valait quelques bonnes remontrances en bonne et due forme. Mais rien n'y faisait, Hay continuait à jouer les rebelles et se plaisait à entraîner quelques camarades à faire l'école buissonnière.
« -Alors ? »
« -Alors quoi ? »
« -Fais pas ton mystérieux Cassidy ! Je sais que tu as quelque chose en tête ! »
« -On va se tirer d'ici pour les fêtes de fin d'année. J'ai entendu dire qu'ils savaient s'amuser à New-York. »
« -Ce n'est pas tout près ! »
« -Raison de plus pour partir aujourd'hui. Il nous faut deux jours au moins. Sauf si on sait à qui s'adresser » Il sorti une drachme de sa poche « -Stêhi ! O harma diabolês ! » puis il lança la pièce au sol et attendit quelques secondes sous le regard ahuri de ses deux camarades. Un léger tremblement ébranla le petit groupe puis un taxi jaune sorti de nulle part se gara devant eux. « -On est des demi-dieux non ? Autant de déplacer avec nos moyens » Haytham et ses camarades montèrent dans le char de la damnation pour la toute première fois et firent ainsi la connaissance des trois Sœurs Grises qui se partageaient le même œil.
« -Où voulez -vous aller ?! » lancèrent-elles en chœur.
« -New-York ! » Etait-il méfiant ? Oui à n'en pas douter, mais il se devait de ne rien laisser paraître, contrairement à ses camarades, à la limite de se pisser dessus. Et le taxi démarra en trombe conduisant le fils de Mars et ses « amis » vers de nouvelles aventures.
J’exhale et un volute de vapeur s’échappe de ma bouche tandis que j’attends avec Willa, près du feu, que Jordan revienne de son tour. Nous avons monté patrouillé une partie de la nuit et j’ai beau porter un sous-pull et un pull sous mon armure, je grelotte et heureusement qu’on a fait un feu sinon Chioné nous auraient d’ors et déjà transformés en blocs de glace. La forêt est calme, il est possible d’entendre les oiseaux commencer à chanter paisiblement, le vent léger qui fait bruisser les feuilles des arbres. Plusieurs minutes s’écoulent avant que le fils d’Hermès ne pointe le bout de son nez, peu après suivit par la relève. Nous quittons ensuite notre poste pour changer de tenue et surtout nous mettre au chaud avant que le petit-déjeuner soit servit. Sur le chemin nous plaisantons discrètement sur les récents entraînements, nous moquons de certains demi-dieux avec qui nous sommes en compétition plus ou moins contre notre gré jusqu’à ce qu’aux abords de la Grande Maison nous soyons interrompus par la voix de Chiron qui nous fait signe depuis le perron.
- Cassandra, Jordan et Willa, venez je vous pries ! dit-il avant de nous emmener à l’intérieur, dans son bureau. Il nous a été rapporté qu’un groupe de stryges à élu domicile à New-York, dans un secteur abandonné. Comme vous le savez elles sont dangereuses tant pour les demis-dieux que les mortels ce qui rend urgent le fait de s’en occuper, donc je veux les traquiez et que vous les détruisiez pour éviter le moindre accident sachant qu’en ces périodes de fêtes il y aura beaucoup de mortels dans les rues. Prenez ce dont vous avez besoin, partez avec Arion et soyez prudents !
Je jette un coup d’œil à Willa puis Jordan avant de hocher la tête à l’attention de Chiron. Les stryges font parties des créatures les plus dangereuses pour les demi-dieux alors il est certains que nous feront tout pour les trouver et les détruire au plus vite, pour notre sécurité à nous pour pour celle des mortels.
- Et bien je crois qu’il faut y aller ! lançais-je à la cantonade avant de faire volte-face et de quitter la Grande Maison pour aller prendre mes affaires au bungalow des Hermès. A présent chaudement vêtue avec long manteau je décide d’aller chercher Arion, le satyre, qui doit probablement traîner du côté de l’armurerie comme bien souvent. Je me met à trottiner dans sa direction lorsque je l’aperçoit en train de préparer les armes.
- Hé Arion ! On part en mission à New-York, y’a des stryges qui cherchent à en découdre, faut pas qu’on traîne ! annonçais-je avec un grand sourire.
Une paire de clef et une camionnette estampillée « Les Fraises de Delphe » prêtée plus tard, nous sommes tous les quatre en route pour New-York et notre traque va pouvoir commencer. La journée sera longue et probablement ennuyante mais il y a un beau combat à la clé.
J'ai situé ma réponse à la veille de la tienne pour que Cassie soit assez lancée dans sa traque et qu'il y ai plus de cohérence :) en plus ma première réponse a été effacée, donc j'espère que celle-ci est pas trop nulle
Dernière édition par Cassandra Benson le Dim 7 Oct - 11:18, édité 1 fois
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Sujet: Re: Run,ran, run ! Ven 5 Oct - 13:15
ft Cassandra BENSON
Run,ran, run !
Le taxi était une première expérience, mauvaise de surcroît, mais elle avait au moins le mérite d'avoir mis en lumière un moyen de locomotion efficace, tellement que malgré l'inconfort et la sécurité plus que douteuse, les trois jeunes demi-dieux, ne s'exemptaient de l'hypothèse d'avoir à nouveau recours à « ce taxi » pour le retour. Car oui, malgré la fuite, un retour au camp Jupiter était prévu et les remontrances qui allaient avec. Haytham, en bon habitué de l'école buissonnière qu’il était, n'éprouvait la moindre appréhension quant à son avenir au sein du camp Jupiter. Certes, de nombreux pédagogues continuaient à s'insurger contre son attitude lors de certains cours, mais d'autres (les plus influents certainement) l'avaient en estime et percevaient un potentiel qui ne pouvait être décrié. Voilà entre autres ce qui expliquait le fait qu'il soit encore à la colonie malgré la farandole d'avertissements.« Donc on rentre après ? » lança naïvement l'un des jeunes demi-dieux. Haytham observa les quelques décorations qui s’offraient à lui, mais se garda de laisser paraître son émerveillement. « -Ouais les gars, retour à la case prison après cette petite escapade. Je suis quasi sûr qu'ils n'auront rien remarqué. » Il y croyait à peine et il suffisait de bien l'observer pour s'en rendre compte. Hay jouissait de quelques qualités, mais aussi de quelques défauts parmi lesquels l'on dénombrait une incapacité flagrante à mentir sans se faire prendre. Par chance, les seules personnes susceptibles de s'en rendre compte se comptaient sur les doigts d'une main et se trouvaient à des centaines, voire des milliers de kilomètres.
« -Aller, on en prendra plein les mirettes plus tard ! » Le Marsien, en quête de l'expédition, mena ses camarades dans les rues bondées d'un New-York encore soumises à la cadence infernale des fêtes de fin d'année. Les gens s'activaient dans les divers magasins de Time Square, certains prenaient d'assaut les grandes surfaces pour se livrer à quelques achats frénétiques, les derniers d'une longue liste. Le demi-dieu se souvint alors de ses réveillons passés à La Nouvelle-Orléans en compagnie de la famille Lond. L'espace d'un court instant, alors que ses camarades continuaient à se mouvoir non sans difficultés entre les gens pourvus de paquets, Hay se laissa gagner par la nostalgie immobile devant une imposante guirlande bleu, le genre que l'on accrochait dans la maison. Sa mère se hâtait toujours d'aller faire les courses avec Madame Lignac tandis que les enfants restaient à la maison à boire du chocolat chaud avec Victoria Lond qui pour le coup, faisait office de baby-sitter, bien que les deux terreurs soient en âge de se garder elles-mêmes. À l'issue de ce périple, Eileen Cassidy prenait à chaque fois le temps de raconter son récit en théâtralisant ses gestes et comme toujours Hay et Tam écoutaient avec attention les quelques pérégrinations inhérentes à la préparation du repas de la Saint-Sylvestre. « HAY ! » L'appel de son ami, sortit le fils de Mars de ses pensées. Aussitôt et sans prendre le temps de s'excuser pour l’absence, il retrouva ses deux amis devant l'entrée d'un imposant centre commercial. Excités par la visite de ce temple de la consommation, les deux plus jeunes entrèrent à l'intérieur suivi de près par un Haytham un peu plus maussade. Le souvenir de ces réveillons passé à la Nouvelle-Orléans étayait en lui un regain de nostalgie qui laissa tout naturellement sa place à la culpabilité. De plus, les hauts parleurs crachant à tout vas des tubes de Noel, dérangeaient l'ouïe surdéveloppée du Marsien qui continuait à prendre sur lui et ne manqua pas de le faire savoir « -Hey les gars, il ne faut pas qu'on s'éloigne trop si on veut être bien placé pour voir le Time Square Ball Drop. » Bien sûr, les deux interlocuteurs d'Haytham ne lui prêtèrent que trop peu d'attention. C'était la première fois qu'ils venaient à New-York, la première fois même qu'ils quittaient le Camp Jupiter et de ce fait, ils avaient bien l'intention de prendre le temps de visiter et de se prêter aux attractions touristiques au grand dam du fils de Mars qui poussa un long soupire en guise de désapprobation.
« - Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenu. » Secouant la tête pour marquer son exaspération avancée, il s'éloigna ensuite de ses deux camarades qui devant la vitrine d'un chocolatier se demandaient lequel du chocolat blanc ou du chocolat noir avait meilleur goût. Les laissant à leur méditation, le fils de Mars avança vers la sortie c’est alors qu’un cri strident tel un acouphène surpuissant dont lui seul subissait les outrages, l'ébranla. Par réflexe, il plaça les paumes de ses mains sur ses oreilles et ferma les yeux priant dieu sait quelle divinité pour que cette atrocité sonore cesse. La brume fit bien évidemment son apparition, délestant les humains de la vision horrifique d'une voir de plusieurs créatures mythologiques venue(nt) casser du demi-dieu. Passé la première salve horrifique, le Marsien se redressa et se précipita vers ses amis qu’il avait tout naturellement perdu de vue. Levant les yeux au plafond, Hay vit trois créatures ailées qui sautèrent de leur plongeoir de fortune prêtes à se ruer sur les demi-dieux à leurs pieds.
New-York est une ville tentaculaire avec ses huit millions et quelques habitants, étouffante avec ses innombrables building tellement hauts qui touchent les nuages. A notre arrivée dans la Grosse Pomme, nous avons installé notre camp de base dans une auberge de jeunesse et Jordan s’était chargé de trouver tous les lieux abandonnés de la ville, susceptibles d’abriter un groupe de stryges déterminée à mettre un bazar pas possible parmi les mortels. J’ai rarement eu affaire à des stryges mais je sais me battre et Tentation est là pour les faire disparaître pour une durée plus que longue. Quoi qu’il en soit les recherches sur le terrain qui s’en suivirent ont été longues et pénibles. Nous avons visité beaucoup d’immeubles et d’usines abandonnés, suivant la logique et notre instinct, jusqu’à ce que nous débarquions en kayak sur Brother Island. J'avoue que je n'aurais jamais imaginé possible qu'une île sur l'East River puisse être entièrement abandonnée.
L'ambiance qui règne sur l'île est flippante, et c'est une fille d'Eris qui le dit : pas un chant d'oiseau ne se fait entendre, même les arbres semblent se taire face à une menace invisible. On doit être au bon endroit, lâche Willa qui bande son arc, prête à riposter en cas d'attaque. Je hoche la tête et dégaine mon épée en fer stygien, les recherches vont être moins longues mais bien plus périlleuses. Fort heureusement pour nous et nos pieds l'île n'est pas grande et ne compte que dix bâtiments dont certains tiennent à peine debout. Après quelque heures de recherche un cri strident perce le silence de l'île nous indiquant clairement que les monstres que l'on cherche se trouvent au bon endroit et quelques secondes plus tard nous entendant un bruissement d'ailes, nous relevons la tête et apercevons trois stryges quitter l'île en direction de New-York. C'est alors que comme une seule personne Jordan, Willa et moi nous tournons vers Arion, guettant une indication indication du satyre. Ce dernier frissonne avant de nous jeter un regard où brille une lueur de crainte.
- C'est au nord de notre position... annonce-t-il. - Ne t'en fais pas, tout ira bien, répondis-je en lui adressant un léger sourire avant de marcher en direction du nord.
Au bout de plusieurs dizaine de minutes nous arrivons devant une grande maison de briques rouges dont les vitres sont cassées. Devant cette maison, même si je n'ai pas le pouvoir de ressentir le chaos comme certains de mes frères et sœurs ont pu avoir cette capacité mais j'ai un mauvais pressentiment concernant cet endroit. Une grande inspiration et nous nous enfonçons dans la maison, à la recherche des monstres que nous sommes venus détruire. Il nous faut pas bien longtemps avant d'être attaqués par trois stryges déchaînées, probablement affamées et désireuses de manger des demi-dieux. Le combat se révèle être plus difficile que prévu car se battre dans un maison est loin d'être adapté lorsqu'on essaye d'esquiver les coups de griffes... Quoi qu'il en soit nous n'en ressortons pas sans égratignures mais au moins une des trois stryges ne réapparaîtra plus.
- Il faut retrouver les trois autres sinon on va avoir des blessés sur les bras, ou pire, annonçais-je avant de prendre un morceau d'ambroisie.
Une fois que nous sommes à peu près requinqués nous repartons de l'île sur nos kayak. A présent que nous sommes changés et lavés, le soleil commence à se coucher tandis que nous partons à la recherche des deux dernières stryges du nid de New-York. Les rues de la ville sont encore plus bondées qu'à notre arrivée, à présent que la nouvelle année se rapproche à grands pas. Nous sommes parfois bousculés, nous bousculons des passants pour nous frayer un passage et au bout d'un moment nous arrivons devant la façade d'un grand centre commercial.
- On ferait mieux d'aller manger un morceau, j'en ai plein les pieds de marcher dans cette maudite ville, déclare Jordan avant d'entrer. Willa, Arion et moi on le suit puis une fois que nous avons payé des sandwiches et de quoi boire on se trouve un endroit pour s'asseoir. Une fois que j'ai avalé la première bouchée de mon repas je me rends qu'on compte que j'avais faim depuis un bon moment et qu'il était temps qu'on s'arrête, que mine de rien il fallait se mettre au chaud sinon on aurait finit par attraper un rhume. On commence à plaisanter sur les mortels qui font leurs courses de dernière minute, parfois courir pour attraper le taxi, mais tandis que j'arrive à la fin de mon sandwich je ressens des picotements sur la nuque.
- Vous sentez ça ? demandais-je aux autres, fronçant légèrement les sourcils quand soudain un cri suraigu couvre le brouhaha des mortels en plein rush. On bondit sur nos pieds, aux aguets, tandis que l'atmosphère danse autours de nous signifiant que la Brume est en train de faire sont travail pour que les mortels ne fassent pas attention aux créatures mythologiques et que leur vision change. Je me met à scruter les environs mais surtout en haut, l'endroit d'où peuvent surgir les stryges. - Cassie, regarde ! m'interpelle Jordan. Je baisse les yeux pour regarder dans la direction qu'il m'indique et la scène qui se déroule sous mes yeux me surprend : un jeune homme s'est précipité vers ses amis et les stryges viennent de fondre sur eux. Des mortels ou des demi-dieux ? Aucune idée. Il faut intervenir. J’emprunte un poignard en bronze céleste au fils d'Hermès, jugeant trop dangereux d'utiliser Tentation dans un endroit aussi fréquenté avec un risque majeur de tuer des mortels, et je me précipite avec mes amis vers le combat.
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Sujet: Re: Run,ran, run ! Mar 23 Oct - 19:37
ft Cassandra BENSON
Run,ran, run !
I wanna wake up in a city. That doesn't sleep. And find I'm king of the hill. Top of the heap… La mélodie de Frank Sinatra résonnait encore dans les rues festives de la Grosse Pomme avant d'être suivi par quelques chants de noël connus de tous. Indubitablement, le temps était à la fête, malgré le monde, malgré la foule, malgré l'empressement des achats de dernières minutes. Haytham prenait sur lui, il connaissait tout ça contrairement à ses camarades arrivés plus tôt au sein du camp Jupiter et dans d'autres circonstances que les siennes. Cependant, chaque bonne chose ayant une fois, les Romains se retrouvèrent bien malgré eux prit pour cible. Les cris stridents, la brume, le stress, la surprise, tout s'emballait présentement sans qu'aucun n'ait le contrôle sur la situation. Et dire, qu'ils étaient venus en paix, les voilà désormais projetés bien malgré eux sur le champ de bataille. « - Restez groupé ! » lança le Marsien en laissant paraître son épée. Et dire, qu'ils étaient venus en paix, les voilà désormais projetés bien malgré eux sur le champ de bataille. « C'est quoi ces trucs ? » lança l’un des jeunes garçons ce à quoi Hay répondit aussitôt. « - Des stryges ! Et pour une fois, je suis ravi d'avoir suivi la leçon ! » Au fait de l'ennemi qu'il s'apprêtait à affronter, le fils du dieu de la guerre para le premier coup et fut surprit de découvrir de nouveaux visages. « - Vous êtes qui ? » Il remarqua un poignard en bronze céleste et comprit presque instantanément à qui il avait affaire. « - Grecs ? » demanda-t-il néanmoins pour en avoir le cœur net avant d'être interrompu par une seconde vague d'attaque. « - Ok ! On dirait qu'elles viennent entamer leur repas de noël ces garces. Elles peuvent être dangereuses pour les mortels, autant que pour nous. Il faut les faire sortir d'ici » Les équipiers d'Haytham le regardèrent intriguer tandis que ce dernier posa ses iris chocolatés sur Cassandra. « - J'espère que toi et des petits camarades vous courez vite ! » Et sans rien ajouter de plus, il quitta le groupe, faisant à nouveau disparaître son épée dans sa chevalière. Il fendit la foule comme un dératé, espérant au passage ne pas être seul à jouer les appâts. « - Bon est-ce que vous vous décidez à vous sortir les doigts du cul ! » lança-t-il une dernière fois avant de piquer un sprint et d'attirer ces vilaines créatures ailées hors du centre commercial.
Mon instinct, ou plutôt l’instinct d’un demi-dieu suffisamment observateur, est bon et lorsque Jo me demande de regarder vers un endroit en particulier je sais que ce n’est pas pour me montrer un marchand de glaces. Quoi qu’il en serait parfaitement capable… Peu importe. Lorsque je vois un jeune homme, l’air quelque peu paniqué, foncer vers ce qui ressemble à des connaissances je sais qu’on est au bon endroit. Une fois armée d’un poignard dont le métal ne pourra pas tuer de mortel nous, moi en tête nourrissant l’espoir qu’il s’agisse de camarade demi-dieux peu regardant et pas de mortels capables de voir à travers la Brume, courrons rejoindre le groupe. Nous arrivons lorsque la salve d’intimidation se termine et le jeune homme, celui qui a couru, nous demande qui nous sommes. Je fronce légèrement les sourcils, généralement on règle le problème avec l’aide qui arrive avant de poser les questions mais bon, il ne doit pas être bien finit celui-là.
- Moi c’est Cassandra, elle c’est Willa et eux ce sont Arion et Jordan, répondis-je avant de jeter un œil au-dessus de nous pour voir où sont les stryges mais une nouvelle question m’interpelle. Le gars est-il vraiment en train de nous demander si on est grecs ? Il sort où celui-là ? Je baisse rapidement les yeux pour regarder tour à tour mes amis, perplexe, avant que je puisse lui demander depuis combien de temps il n’est pas sorti de sa caverne l’interrogatoire est interrompu par une nouvelle attaque et on a tout juste le temps d’éviter leurs griffes. Lorsque nous nous relevons Platon numéro 2 préviens, à la cantonade, qu’elles sont dangereuses pour nous tous, mortels compris, et qu’il faut les faire sortir d’ici.
- Ah bon ? Je croyais qu’elles étaient venue ici faire leurs courses de Noël ! pensais-je à voix haute d’un ton sarcastique. - Attention, elles se préparent à revenir, lâche Jordan après avoir allègrement pouffé de rire.
Platon, je vais l’appeler comme ça jusqu’à ce qu’il me donne son nom, me demande si moi et mes amis ont courre vite puis il quitte le groupe avant de nous demander, d’une voix forte, quand est-ce qu’on va se sortir les doigts du cul. Il se met ensuite à piquer un sprint, suivit par une stryge. Un nouveau cri strident se fait de nouveau entendre puis des battements d’ailes et on se met tous à courir. A plusieurs reprises je bouscule des mortels qui prennent un malin plaisir à marcher encore plus lentement qu’une tortue décédée, à un moment je tombe avec une petite mamie et je crois que j’en perd le poignard de Jordan mais je finis tout de même par arriver vers la sortie. L’air frais fouette mon visage tandis que sans plus attendre je sors mon briquet avant de me retourner pour voir où se trouvent les stryges. Rien. Je n'aperçois ni monstres ni mes camarades ni les amis de Platon. Pendant instant je songe à les retrouver mais Platon n'a pas l'air très dégourdis et les stryges sont des tueuses de demi-dieux, on ne serait pas trop de deux.
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Sujet: Re: Run,ran, run ! Mer 24 Oct - 22:14
ft Cassandra BENSON
Run,ran, run !
« Ce monde est hostile, n'oubliez jamais que malgré vos capacités, vous n'êtes pas à l'abri. Les créatures sont légions dans ce monde. Certes certaines ne vous voudrons aucun mal, mais d'autres seront ravis de vous ajouter à leur menu… » Le monologue de l'enseignant résonnait encore dans la tête d'Haytham qui assit à sa place, faisait habillement tournoyer son crayon entre ses doigts, quand les plus assidues de ses camarades prenaient un nombre incalculable de notes tout en s'abreuvant des paroles du pédagogue. Loin de lui l'idée d'adopter la posture du rebelle toujours prêt à tester les limites, non lui s'en fichait tout simplement. Depuis son départ, de la Nouvelle-Orléans et cette fameuse nuit où il avait tout perdu, il se fichait de tout et plus encore des enseignements apportés au sein du Camp Jupiter par ses camarades romains. Son comportement agaçait plusieurs personnes importantes ici, mais pas suffisamment pour avoir du poids lors des décisions finales. Haytham ne brillait pas sur la théorie, il est vrai, mais lorsqu'il était sur le terrain, en combat, ou dans le maniement des armes, il faisait montre de qualités indéniables. Une évidence pour un fils de Mars, cependant lui n'avait toujours pas été reconnu par le père, contrairement à bons nombres de jeunes demi-dieux ici présent. Un fait qui s'ajoutait à la colère qu'Haytham se traînait comme un boulet, une entrave qui chaque jour l'étouffait un peu plus. Il devait se tirer, même pour quelques heures. La rebelle attitude qu'il se traînait avait fait des émules et c'est avec ses camarades qu'il quitta les lieux, en prenant comme excuse les fêtes de fin d'année. Évidemment que tout cela n'était qu'anecdotique pour lui, mais au moins il pourrait quitter cet enfer. Il était alors loin de se douter, que ses obligations le ramèneraient aussi vite à la réalité.
« - Fais chier ! » laissa-t-il échapper alors que la dénommée Cassandra achevait les présentations. Les camarades d'Haytham encore un peu secoués par cette arrivée impromptue s'approchèrent à leur tour pour les présentations. « - On n'a pas le temps ! » lança le Marsien déjà agacé et le sarcasme de Cassandra n'arrangea pas le problème loin de là. Mais pas le temps de balancer de l'huile sur le feu, désormais, il était question de survie et plus encore, il était impératif de faire sortir ses pétasses ailées du centre-commercial, pour une meilleure équité dans le combat. « - POUSSEZ – VOUS ! » Les gens devant, pas au fait du danger, continuaient à mener leur petite vie, sans se préoccupaient de cette petite bande de jeunes garnements qui poussaient à tout-va. Haytham, qui devait doser sa force, parvint néanmoins à sortir, délesté cependant de ses camarades. Il continua malgré tout sa course folle jusqu'à une rue adjacente. La Grecque était là elle aussi, pourvue d'une nouvelle arme. En bon guerrier qu'il était, Cassidy reconnaissait le fer stygien. De ce fait, Cassandra attira l'attention sur elle, la créature fonça sans sommation et se jeta sur la Grecque, alors que les deux autres arrivèrent à leur tour. « - Putain de merde ! »Hay prit de l'élan et balança sa chevalière qui se transforma en épée et toucha une première stryge qui s'écroula lourdement contre le sol. L'épée appelait par son propriétaire lui revient en main, tandis que les autres demi-dieux arrivèrent enfin pour prêter main forte. Cassandra se battait avec ardeur, malgré la difficulté accrue par les deux créatures ailées. Sans réfléchir et parce que l'adrénaline dopait sa force, le fils de Mars se jeta littéralement sur l'une des créatures, permettant à Cassandra de reprendre l'avantage. Les autres maîtrisèrent celle qui venait d'être blessée par l'épée du fils de Mars qui jouait du rodéo et tentait de conserver non sans mal son étreinte. « - Les gars ! De l'aide, je ne vais pas la maintenir très longtemps » L'un de ses camarades se précipita et enfonça l'acier de sa lance dans l'abdomen de la créature. Il n'en restait plus qu'une à présent.
J’arrive dans la ruelle quelque peu essoufflée par le sprint que je viens de réaliser pour rattraper Platon et la stryge qui le poursuit mais cela ne n’empêche pas d’interpeller la créature pour qu’elle tourne son attention vers moi. Je suis loin d’être une combattante du niveau des enfants d’Athéna et d’Arès, ils sont un peu hors concours, mais je me débrouille plutôt bien pour une fille dont la mère aime beaucoup se repaître du carnage post-combat. Et puis j’ai Tentation… Quoi qu’il en soit ma provocation fait mouche et la stryge braque pour faire demi-tour puis fonce vers moi à tout allure. Le regard fixé sur le monstre mythologique j'attend le dernier moment avant d'esquiver et de porter un puissant coup d'épée dans la chair du moment qui hurle de douleur. A présent je sens mon épée se réchauffer, se délectant de l'essence vitale qu'elle aspire du corps du monstre qui toujours en vie. La première fois que j'ai vu mon épée à l'oeuvre je dois dire que j'étais quelque peu choquée par la scène qui se présentait à moi : le monstre qui s'affaiblissait tandis que les secondes s’égrainaient et que la lame se renforçait. La stryge probablement trop en colère et trop affamée ne fuit pas comme la plupart des monstres le font quand ils voient une lame en fer stygien, à moins qu'elle se sache condamnée et tente le tout pour le tout ? Peu importe, quand le combat sera terminé l'essence des trois stryges restantes du groupe de New-York sera dans ma lame et elles cesseront tout simplement d'exister.
Deux autres cris se font entendre et des bruits de course, surement les autres qui arrivent. J'entends Platon jurer lorsque les monstres arrivent dans la ruelle puis je vois un objet voler en direction d'une stryge et s'y planter puis le monstre tombe sur le sol. Ma stryge revient à la charge alors je m'attelle à esquiver une bonne partie de ses coups de griffes pour ensuite mieux taillader et affaiblir le monstre. La troisième créature se mêle au combat lorsque j'aperçois Platon courir et bondir sur ma stryge pour se mettre à jouer au rodéo. Légèrement déstabilisée je manque mon esquive, me prenant un coup de griffe sur l'épaule. Je grogne de douleur puis je met toute ma hargne dans mes coups d'épée et mes esquives pour venir à bout de la dernière créature. Esquive, coup d'épée, coup de griffe, esquive puis l'ouverture se présente enfin et je met toute ma force dans mon coup. Mon épée pénètre la chair de la créature comme un couteau dans du beurre et aspire une bonne fois pour toutes l'essence du monstre, et son corps, qui disparaît tout bonnement de la surface de la Terre et ne reviendra pas du Tartare.
Tentant de calmer les battements de mon cœur qui s'étaient accélérés avec le combat, je fais retrouver à mon arme sa forme de briquet puis je me tourne vers les autres avec un sourire aux lèvres que je ne peux m'empêcher d'avoir. - Personne n'est mort ? demandais-je en m'approchant d'Arion pour ouvrir son sac à dos. Je prends le petit sachet refermable contenant des petits cubes d'ambroisie et j'en mange un morceau avant de regarder l'état des autres et de leur tendre le sachet, au besoin. - Mission accomplie Cassie, on va pouvoir rentrer, constate Willa. Je hoche la tête avant de regarder tour à tour Platon et ses amis parce que quelque chose me chiffonne : qui sont-ils ?
- Vous êtes qui ? Et d'où venez-vous ? demandais-je.
Lancé de dé : La stryge parvient-elle à atteindre Cassandra ? oui : le monstre projette la demi-déesse au sol. non : Cassandra esquive et taillade le monstre.
Dernière édition par Cassandra Benson le Jeu 25 Oct - 12:55, édité 4 fois
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