Bienvenue sur MALUM DISCORDIAE! Pour les nouveaux petits arrivants, direction le GUIDE qui vous permettra de mieux vous débrouiller sur le forum !
Quoi de neuf sur MD ? Viens te tenir au courrant des dernières nouveautés par ici !
Nous sommes actuellement janvier/février 2019 sur le forum ! Pour toutes demandes liées à la chronologie et aux intrigues/contexte, merci de vous référer à Jean E. Sylar !
Découvrir la chronologie et suivre l'actualité RPG au jour le jour ? C'est possible ! Viens écouter la RADIO HÉPHAÏSTOS !
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
avatar
Invité
Invité


Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle   Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle - Page 2 EmptyDim 22 Sep - 8:08

—Tu es ma boîte de Pandore. J'ai entrouvert tes lèvres pour que tous les maux de l'humanité puissent sortir de ton esprit et que n'y reste que l'Espoir. — Cette phrase. Je m'étais pourtant presque moqué de sa réaction, mais elle venait de me clouer le bec. Je savais pourtant que ce qu'elle disait était faux. Je savais que les pires Maux de l'espèce humaine seraient ancrés en moi à jamais. Je savais aussi que sans 'l'amour de ma vie' je ne pourrais pas récupéré Bella. Mes yeux fixaient ses prunelles azurées d'un air ailleurs. Je lui souris. Je ne voulais pas lui mentir, mettre mon masque pour lui faire croire que j'aurais évité de la faire souffrir : à moins que ce sourire éternel réapparaisse, je ne pourrais pas lui dire ce qu'elle attend pour la rendre heureuse de manière éphémère. Je ne suis jamais tombé amoureux. Je crois. Elle essaie de sourire. Pourtant elle est déçue, comme brisée un peu plus de ma réaction.

« Toi aussi, tu es ma boîte de Pandore.» dis-je avec un léger sourire, venant l'embrasser tendrement. Moi aussi je voulais qu'elle sourit, qu'elle soit heureuse. Même si rien ne se passait dans ma tête à ce moment là, même si mon cœur battait à un rythme normal, même si je n'avais aucune sensation de bonheur intense ou autre. Je voulais simplement la voir sourire, juste ça. Je me reculais légèrement. —T'es un méchant qui se moque de moi, je te boude. Seupèce de vilain Graecus.— J'étais presque vexé de ce nom. Mais elle rit. Et je me joignis à elle. Son rire était cristallin, il résonnait à mes oreilles comme un carillon d'église. En y réfléchissant, je ne l'avais jamais entendu rire. Mon bisou avait marché, alors. J'avais envie de crier aux Dieux que rien n'est impossible. Pourquoi ? Par ce que. « Le méchant il a réussi à te gêner, à te faire raconter ton histoire et à te faire rire. Donc il s'en sort plutôt pas mal, non ?~»

La phrase que je lui ai dite semblait l'avoir atteinte. Un peu. Beaucoup. Peu importe. Je la serrait dans mes bras comme elle me serrait dans les siens. -T'as probablement raison. Merci Diane d'avoir changé mon destin. Et merci Télis de t'être mis en travers de mon chemin.- Je lui souris. Puis mes yeux se tournèrent vers le ciel. J'aimais tellement regarder les étoiles, en pensant que les Dieux nous regardaient. J'aimais leur montrer ce que c'était l'illusion, l'humanité. Savaient-ils ce qui se passait dans mon cerveau ? Peut être. Mais seulement en surface. Hazaëlle avait trouvé ce que je voulais faire dès le départ. Pourtant je n'avais rien dit. J'avais envie de lui confier les clefs de mon avenir, lui dire ce que j'avais sur le cœur ; mais j'avais encore peur de devoir mentir. C'était secret après tout. Un secret que j'avais toujours garder pour moi, pour laisser les proies s'agglutiner sur moi, pour les laisser se faire prendre au piège par mon sourire, mes paroles, mes beaux yeux. J'étais un peu comme une sirène, en fait. L'illusion de beauté arrivant jusqu'aux yeux de l'humanité qui tombait ainsi dans sur la toile d'araignée pour se faire dévorer. Ça ne sera pourtant qu'une seule vraie victime, celle qui fera battre mon cœur à toute allure, celle qui fera rosir mes joues. Je pleurerais sûrement un peu : mais je retrouverais enfin ma Bella. Et on pourra vivre heureux avec Bella. Et a partir de ce moment là j'aurais brisé mon masque, à jamais et pour toujours, tandis qu'on me regardera de travers, tandis que les romains lanceront une guerre sans merci aux grecs. J'étais un monstre. Une créature à qui on a arraché le cœur. Mais je veux retrouver ma sœur. Même si j'étais répudié pour mon acte, je resterais avec elle. J'approchai mes lèvres de l'oreille d'Hazaëlle, pour lui murmurer quelques mots : « Pour récupérer l'être le plus cher à mes yeux, il faut que je l'échange contre la personne qui est 'tout' pour moi. Une personne qui a l'illusion que je l'aime de tout mon cœur. C'est pour ça que je change souvent : pour ne pas rendre cette personne indispensable trop longtemps dans ma vie. Et toi, je ne veux pas te faire souffrir. Une illusion ne te mérite pas. Mais quand j'aurais retrouvé ma sœur, promis, je réfléchirai. » Je déposais un baiser sur son front, allant regarder la ville s'illuminer : c'était tellement... Impressionnant.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité


Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle   Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle - Page 2 EmptyMer 25 Sep - 11:17

« Toi aussi, tu es ma boîte de Pandore.»

Comme je l'avais moi-même fait auparavant, il déposa ses lèvres sur les miennes. Un sourire fleurit. Je sais bien qu'il ne le fait pas par amour, mais il ne veut pas me voir triste. Une mèche de cheveux tente de s'échapper de ma coiffure. Je la sens glisser, même si c'est très lentement. Télis s'éloigne en souriant. Je replaque ma mèche sur mon crâne. Mon sourire laisse place à ma moue boudeuse et à ma phrase, qui est ponctuée par un rire. Et le rire du fils d'Arès se joint au mien. Il finit par me répondre sans cesser de sourire.

« Le méchant il a réussi à te gêner, à te faire raconter ton histoire et à te faire rire. Donc il s'en sort plutôt pas mal, non ?~»

Je souris. C'est vrai. Le méchant il est plutôt doué, parce que c'est pas monsieur ou madame Tout-Le-Monde qui peut arriver à me gêner, à me déstabiliser et surtout que ça se voie extérieurement. Et encore moins m'arracher un vrai rire, ou mon histoire en une boîte de concentré de vérité. Des fois je mens sur mon histoire. Voire même très souvent. Sinon j'esquive la question. Peu de personnes me connaissent réellement au Camp Jupiter. Je crois même que j'ai menti à tout le monde. Personne ne me connaît. Et malgré mon masque de mensonges j'apprends à rester moi-même quand je suis seule. Quand je danse. Je ne danse jamais que devant mon père, si je dois avoir un public. Parce qu'il comprend ce que signifient chacune de mes expressions, chacun de mes mouvements, ou la douceur (ou au contraire la violence) de ma chorégraphie. Il comprend pourquoi je choisis certaines musiques. Il sait que jamais je ne danserais sur Moonlight Sonata. Ou sur Twin de Muse. Twin, vous savez pourquoi, ça coule de source. Moonlight Sonata, c'est parce que c'est la dernière partition que papa lui a fait jouer. Et puis même, Chopin il était dépressif à mourir, ça colle pas avec mon masque ! J'suis du genre à chanter des chansons joyeuses ! Enfin c'est ce que je fais croire. Non, en plus je préfère largement danser sur du Tchaïkovsky. Malgré certains aspects sombres de ses musiques, il y a toujours une certaine candeur, une certaine innocence.

Télis me serre aussi fort dans ses bras que je le fais. il me sourit. Mais son regard est comme absent. Je ne sais pas à quoi il pense. A Bella certainement. Je ne peux pas lui en vouloir, je sais ce que c'est, je le comprends. Moi-même je ne nie pas que Lorina occupe souvent mes pensées. Si j'avais eu connaissance de mes origines divines dès le début, je serais certainement allée la chercher aux Enfers. Même désarmée. Même si c'était ma propre vie qu'il me fallait donner en échange de celle de ma soeur. Qu'importe. Mais je n'avais pas su qu'Hadès existait. Il m'avait fallu du temps pour m'y adapter. Pour moi c'était des vilaines histoires avec des dieux vraiment très méchants avec Hercules. Car oui, le seul demi-dieu que je connaissais était Hercules, celui du dessin-animé. Joli dessin-animé, mais très diplomatique. On met le nom romain du héros, et les noms grecs pour les dieux. Comme ça tout le monde est content. Il est bourré de fautes en plus. Mais bon, on va pas leur en vouloir. C'est pas bon d'inculquer la vérité aux enfants. La dure réalité de la vie. Et quand j'avais appris que tous les dieux que j'avais vus existaient... Il était trop tard, j'avais déjà mis mon masque en place les gens se seraient étonnés. Pour beaucoup je suis une fille très stable, toujours souriante qu'il faut juste éviter de mettre en colère, et une fille très maternelle envers certains enfants. C'est juste ce qu'ils croient. C'est à cent lieues de la vérité. Je me comporte en mère avec les enfants parce que j'ai compris comment sont les dieux. Ce ne sont pas du tout les meilleurs parents du monde. Loin de là. Qu'ils ont même tendance à être haineux envers leurs propres rejetons. Je ne veux pas qu'ils finissent brisés, comme moi. Je veux qu'ils soient bien dans leur tête, qu'ils ne se sentent pas abandonnés. Apparemment à ce que j'en sais, c'est ce sentiment d'abandon de la part de son père qui a poussé un grec à créer la Guerre contre Cronos. Bizarrement, même si il serait mort, je l'aime pas. Sans lui, beaucoup d'enfants auraient bien mieux grandi et seraient plus "sains d'esprit". Stable, encore moins. Je suis tout sauf stable. Toujours souriante ? Un vrai sourire, chez moi c'est très rare. Il faut que je sourie avec mon coeur pour pour cela. Pas avec mon cerveau. Télis chuchote quelque chose à mon oreille et le souffle libéré par chacun de ses mots me fait frissonner intérieurement.

« Pour récupérer l'être le plus cher à mes yeux, il faut que je l'échange contre la personne qui est 'tout' pour moi. Une personne qui a l'illusion que je l'aime de tout mon cœur. C'est pour ça que je change souvent : pour ne pas rendre cette personne indispensable trop longtemps dans ma vie. Et toi, je ne veux pas te faire souffrir. Une illusion ne te mérite pas. Mais quand j'aurais retrouvé ma sœur, promis, je réfléchirai. »

Si je n'avais pas épuisé le stock de larmes j'en verserais encore une. Mais il a raison. L'âme d'un frère ou d'une soeur vaut mille fois celle d'un amour. Je baisse le regard, comme la petite fille que j'étais avant et que je n'ai probablement jamais cessée d'être, cachée derrière les mensonges pour se protéger des gens dont elle n'a jamais arrêté d'avoir peur. Il ne veut pas me faire souffrir. Une illusion ne me mérite pas. Il réfléchira... Et là je me rends compte de quelque chose, qu'il avait compris avant moi. Une partie de moi l'aimait plus que je ne voulais bien l'admettre. Il déposa un baiser sur mon front et se leva. Je l'attrapais par le poignet : tant pis pour la cicatrice râpeuse qui glisse sous mes doigts.

"-Attends."

Je prends une inspiration silencieuse. Mes yeux se relèvent. Et ils se noient dans le regard du fils d'Arès. Je sais ce que je veux dire, même si les phrases ne se sont pas formées dans ma pensée.

"-Je serais là. Je vais rester vivante pour toi. Parce que même si rien n'a plus de valeur qu'une soeur, un amour perdu déchire quand même le coeur. Je sécherai tes larmes. Et même si malgré tout tu ne m'aimes pas plus que comme une soeur je m'y ferais. Parce que tu as su me rappeler qui j'étais. Tu m'as tendu une perche et m'a sauvée de mes propres mensonges. Et de cela, je t'en serais à jamais reconnaissante. Même de la où elle est, je veux que ta soeur m'entende. Elle ne doit pas résister et t'empêcher de faire ça. Car c'est le seul moyen que tu sois de nouveau réellement heureux. Je sais ce que c'est. Je te connais Télis."

Je relâche sa main. J'esquisse un sourire. Un premier réverbère s'allume au loin, suivi des autres. Il est trop tard pour rentrer au Camp. Reyna et Jason ne s'en inquiéteront pas, je les avais prévenus qu'il serait possible que je dorme sur place.

"-A une prochaine fois."

Mon sourire devient celui que j'arbore habituellement. Je sors mes pseudo-lunettes de soleil d'une des poches de ma veste en jean et les pose sur mon nez. Je sais que ça peut paraître bizarre ou me faire passer pour une pimbêche, mais elles fonctionnent très bien la nuit. Vous ne pouvez pas savoir comme c'est pratique. Télis m'apparaît à présent avec une lueur rouge sang au niveau de la poitrine. C'est un code je le sais. Je me lève et après un bref signe de la main, je m'éloigne. Je sais où je veux aller. Chez moi.

Sur la route, deux petites filles tentent de traverser. Elles brillent d'un éclat étrange, celui du demi-dieu. Je ne connais pas cette lueur, je ne sais pas à quel dieu elle appartient. Elles discutent joyeusement. Et j'entends le sifflement d'une voiture qui se rapproche. Vite. Très vite. Je cours et les attrape par la manche, les faisant tomber sur les fesses à un mètre de là où elles se trouvaient avant. La voiture passe sans leur faire de mal. Si je n'avais pas réagi elles seraient mortes. Je leur sourit.
"-Faites attention la prochaine fois. Même dans les quartiers calmes il y a toujours des dangers."
Je les aide à se relever. Je viens de sauver deux existences. Elles doivent avoir un peu moins de dix ans. Huit peut-être ? L'une me sourit. Je vois qu'une dent est manquante. Elle me fait penser à Sheila. En blonde aux yeux gris. Je continue ma route. Arrivée devant la porte de l'appartement, j'entends des notes de musique et des chuchotements... Etrange. Je tourne la clé dans la serrure. J'entre. Et je vois, assise au piano, une belle femme. Elle a la peau un peu trop blafarde, presque translucide pour être humaine. Automatiquement ma main se glisse dans ma veste. J'attrape le premier couteau. Dom. La femme a de jolies yeux verts, et des cheveux châtain. Mais sa beauté est sans âge. Je m'approche lentement. Elle sourit et arrête de jouer en me voyant.
"-Alice."
Ca s'annonce de plus en plus mal. Il n'y a que les dieux ou les monstresqyui m'appellent comme ça. Ou mon père, mais là je vos très bien que ce n'est pas lui. La femme reporte son attention sur les notes. Je reconnais la mélodie. Du Chopin, à ne point en douter.
"-N'oublie pas jeune fille. Tout mort n'ayant pas terminé sa tâche ne rejoint jamais les Enfers."
J'aperçois, même sans mes lunettes, la silhouette d'une autre fille, se tenant aux côtés de la pianiste. Son image s'imprime dans ma rétine. Tout en dégradés de bleu-gris. Jeune, dix ans tout au plus. Un peu plus costaud que moi, mais tout en restant féminine. Très peu de formes. Un sourire. Des yeux très particuliers. Une forme elle aussi atypique. Et puis je cligne des yeux et il n'y a plus personne. Ni pianiste, ni autre fille. Louche. C'est très louche. J'ai reconnu la petite fille. Je sais qui elle est. Mais je ne comprends pas ce qu'elle fait là.
Lorina.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité


Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle   Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle - Page 2 EmptyLun 28 Oct - 20:50

RP TERMINÉ ! ♥️


( Désolée, j'ai pas réussi à faire un rp potable pour clore, donc j'espère que tu m'en voudras pas. Je me rattraperai la prochaie fois. )
Revenir en haut Aller en bas

Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle   Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Toi aussi tu te rappelles de la grosse voiture noire ? — PV Hazaëlle

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» (ofelia) ni aussi chaste que la glace, ni aussi pure que la neige.
» Do you want a cup of tea ? (Alice Hazaëlle-Lucifer)
» Je ne suis pas (aussi) fou que mon père ~Enzo
» Jonathan Bérubé ~ La glace n'est pas aussi froide qu'elle ne le parait

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ⱴ MALUM DISCORDIAE. :: ⱴ HISTOIRE DE SE DÉTENDRE. :: Emportés par le Léthé. :: Archives des RP.-