Bienvenue sur MALUM DISCORDIAE!
Pour les nouveaux petits arrivants, direction le GUIDE qui vous permettra de mieux vous débrouiller sur le forum !
Quoi de neuf sur MD ? Viens te tenir au courrant des dernières nouveautés par ici !
Nous sommes actuellement janvier/février 2019 sur le forum ! Pour toutes demandes liées à la chronologie et aux intrigues/contexte, merci de vous référer à Jean E. Sylar !
Découvrir la chronologie et suivre l'actualité RPG au jour le jour ? C'est possible ! Viens écouter la RADIO HÉPHAÏSTOS !
Sujet: (ailam) a carnival of idiots Jeu 23 Juil - 13:42
Was a long and dark December from the rooftops i remember. There was snow, white snow. clearly i remember from the windows they were watching while we froze down below. When the future's architectured by a carnival of idiots on show you'd better lie low
Cela faisait plusieurs jours que j'étais d'humeur massacrante, j'avais de plus en plus de mal à me contrôler. Mes camarades de bungalow ne préféraient même pas me parler. Je me concentrais sur mon labeur, réparant une épée qui avait pris un sale coup. Ils ne pouvaient pas faire attention à leurs affaires ? A croire que je devais être disponible sans arrêt pour réparer leur connerie. J'avais passé la matinée à faire ça et pour une fois je voulais juste souffler l'après-midi. Bizarrement, je me sentais sur les nerfs depuis mon après-midi avec Sukie. Cela m'avait mis dans tous les états, toutes mes émotions étaient chamboulées et cela m'énervait. Je détestais être dans cet état. Ganny aurait su quoi faire elle pour me calmer, mais elle n'était plus là et Hanna et Max n'étaient pas dans le secteur, sans doute en train de vadrouiller quelque part. Il fallait que je me calme tout seul. Après le déjeuner je n'avais pas rejoint mon bungalow, j'avais fini mon travail et je comptais bien aller me défouler toute l'après-midi pour avoir l'esprit plus apaisé. Je marchais dans le camp pour aller dans les bois. J'avais hésité longuement avec le lac, mais si jamais je faisais un faux mouvement et que je tombais dans l'eau, c'était la mort assurée. J'avais pris avec moi mon épée, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas entrainé et cela n'allait pas me faire du mal. J'étais seul, dans ce bois. Je fermais les yeux un instant, respirant profondément. Il y avait seulement les bruits des oiseaux et c'était bien apaisant. Du moins ça devait l'être mais je ressentais encore tout ces sentiments dans mon être et à un moment donné je préférais lâcher mon épée par terre et me concentrer sur mon être intérieur. Rien à faire. Je n'y arrivais pas, j'avais juste envie de faire flamber quelque chose. Je sentais la température corporelle qui gravissait des échelons au fur et à mesure. En ouvrant les yeux, je vis des flammes sortir de mes mains. Il fallait que je sorte toutes mes émotions, il le fallait sinon à un moment donné il y aurait un accident. Je lançais quelques rafales de feu dans une zone un peu moins boisé. Si jamais je déclenchais un incendie dans le bois, Monsieur D. allait me tuer, m'égorger ou alors m'enterrer vivant. En tout cas sûr, je passerai un mauvais quart d'heure. Je commençais à me sentir un peu mieux, c'est comme si au fur et à mesure des déflagrations, mes sentiments diminuaient petit à petit. La colère, la gêne, tout était en train de disparaître... Jusqu'à ce que j'entende quelqu'un m'appeler et au vue de la tonalité il devait être seulement à quelques mètres. « QUOI ?! » Je m'étais retourné d'un coup et une déflagration était partie en direction de l'individu. Ailam. Bon cela ne serait pas trop grave s'il finissait en côtelette grillée sur un barbecue ce n'était pas comme si c'était la personne qui m'énervait le plus, celui que je jalousais sans trop savoir pourquoi – ah si peut-être parce qu'il était extrêmement, trop proche de Sukie et que ça m'énervait. Le super Ailam qui faisait mumuse avec Sukie, qui n'avait pas l'air d'un sale râleur car il ne voulait pas s'amuser à la poursuivre pour récupérer son tournevis. En pensant à tout ça, je sentis une fureur monter, et mes deux mains dégagèrent des flammes instantanément. « Dégage. » Je n'aimais pas qu'on me voit dans cet état et je ne voulais pas qu'on vienne tenter de me calmer, rien de mieux pour m'énerver d'avantage.
Sujet: Re: (ailam) a carnival of idiots Ven 24 Juil - 18:29
Arthur - Ailam
“ a carnival of idiots ”
Ailam avait passé la soirée à consoler Sukie. Il l'avait entendue pleurer quelques jours plus tôt, et avait décidé de faire quelque chose pour lui remonter le moral. Il l'avait réconfortée, et avait tout fait pour lui changer les idées. Notamment en la laissant décider des farces qu'ils feraient, et en courant avec elle après les nymphes. Il ignorait ce qui l'avait attristée de la sorte en premier lieu, mais il avait bien une petite idée : Sukie avait la pression. Que ce soit de son frère, d'Arthur ou des autres campeurs. Il soupçonnait même Chiron d'être sur son dos. Il trouvait ce comportement déplorable. Ils ne pouvaient tout simplement pas la forcer à grandir et à devenir une adulte en un claquement de doigt ! C'était trop lui demander, surtout après un coma de dix ans. Ils s'attendaient à quoi, au juste ? Qu'elle se mette soudainement à dévisager les jeunes d'un air blasé et à réciter du Shakespeare d'une voix monotone en bonne adulte qu'elle était ? Ne pouvait-elle pas rester dans le monde si idyllique des poneys roses et des blagues douteuses ? On lui avait arraché sa jeunesse, son adolescence. Il était normal pour elle de vouloir en profiter. La forcer à se comporter comme son âge le lui imposait relevait de la pure hypocrisie. Elle avait beau avoir dépassé la vingtaine physiquement, elle venait tout juste de commencer la puberté mentalement. Elle était donc piégée. Et essayer de l'arracher de ce monde qu'elle avait connu était cruel et égoïste.
Ailam avait donc dans l’optique de tout faire pour faire retrouver le sourire à sa demi-sœur. Il avait beau être le fils d’Apollon, il n’était pas stupide pour autant. Il savait ce qui plairait à Sukie : pouvoir discuter avec Arthur et faire en sorte qu’il n’y ait plus de soucis entre eux. Le demi-dieu était conscient que le fils d’Héphaïstos se sentait responsable du coma de Sukie. Mais de là à la fuir ? Ailam s’était juré de les rapprocher tous les deux. Quitte à devoir jouer les psychiatres. Cherchant longuement Arthur des yeux, il finit par l’apercevoir non loin des bois. Il le suivit donc, radieux et respirant la joie de vivre. « Hey ! Arthur ! » Sa voix était joyeuse, et dénuée de toute moquerie. Il tenait énormément à Sukie, et il devait faire ça pour elle. Il se rapprocha donc du demi-dieu, le hélant à plusieurs reprises jusqu’à que celui-ci se retourne… et menace de le faire rôtir sur place. Il esquiva les flammes juste à temps, même s’il put sentir son bras être légèrement brûlé. Il grimaça quelque peu sous la douleur. Ayant roulé au sol sous la surprise, il se releva avec grand peine, déplorant le manque d’eau à proximité. Mais en tant que fils d’Héphaïstos, il ne pouvait blâmer Arthur d’avoir choisi les bois, et non le lac. Enfin, sauf s’il se décidait à créer un barbecue géant à proximité de la colonie. Sérieusement, c’était quoi son problème ?!
La voix d’Arthur était sèche, laissant bien suggérer que quiconque l’approchait finirait en côtelettes grillées grandeur nature. Ailam n’avait pas plus envie de finir en viande fumée que ça – ce serait le comble, pour un végétarien - et la lueur démente qu’il pouvait lire dans les yeux de l’autre demi-dieu le fit hésiter quelques secondes, avant qu’il ne fronce les sourcils. Il ne bougea pas d’un millimètre, bien décidé à le confronter sur son problème. Après tout, on ne jouait pas les fous de l’allumette pour un rien ? A moins qu’il n’ait finalement pété un plomb, comme tous les objets qu’il réparait ? Il fallait se méfier, ça pouvait peut-être se révéler contagieux, à la longue. « C’est quoi ton problème, au juste ?! T’as failli me rôtir sur place. » Il n’avait pas levé la voix, pas encore du moins. Il préférait dévisager le fils du dieu forgeron d’un œil suspicieux. Inutile de créer une émeute. C’était bien joli d’aller emmerder les autres cabines, mais il n’aurait jamais imaginé que quelqu’un s’éclate à brûler les autres. Bon, d’un certain côté, il aimait aveugler les gens. Certes. « J’étais venu pour discuter, tu sais. Pas pour me faire agresser. » On essayait d’aider les gens, et voilà comment on vous remerciait.
Quand un énième jet de fumée se dirigea vers lui – bien plus meurtrier que le premier, soit dit en passant – Ailam ne put l’esquiver à temps, et se retrouva donc avec des flammes sur l’avant-bras et la chemise, qui s’éteignirent quand il atterrit au sol, encore, dans un méli-mélo de branches et de feuilles, encore. Et que ça lui fit un mal de chien. Encore. Il jura entre ses dents dans toutes les langues qu'il connaissait. Ce qui en faisait quand même pas mal, au final. Ailam se décrivait comme une personne calme. Toujours heureux et souriant, il ne voyait jamais aucune raison de s’énerver. Sauf dans des moments comme celui-ci, où son sang ne fit qu’un tour, et son don aussi, par la même occasion. Un jet de lumière puissant s’échappa de ses mains, et vint frapper Arthur en plein visage, faisant tomber celui-ci à la renverse, les mains sur les yeux, comme si sa rétine avait été brûlée vive. Ailam ne savait pas que la rage d'Arthur qu'éprouvait envers-lui était dû à la jalousie - qui n'avait pas lieu d'être - et qu'il le blâmait pour tout cela. Aux yeux du fils d'Apollon, Arthur avait seulement péter une durite.
Sujet: Re: (ailam) a carnival of idiots Jeu 30 Juil - 13:09
Was a long and dark December from the rooftops i remember. There was snow, white snow. clearly i remember from the windows they were watching while we froze down below. When the future's architectured by a carnival of idiots on show you'd better lie low
Je ne pouvais pas le nier qu je me sentais en proie à une colère incontrôlable. Mes émotions me submergeaient et quand c'était ainsi je devais m'isoler et les extérioriser. Il ne fallait en aucun cas qu'une personne me dérange. Hélas, quelqu'un avait eu le malheur de m'importuner et quand je vis qui c'était, je ressentis une fureur encore plus intense. Bordel. Pourquoi lui ? Lui que Sukie adorait tant ? Qui lui donnait cette insouciance que je ne pouvais pas lui offrir ? C'était de la jalousie que je ressentais et je le savais largement. Je le ressentais depuis qu'il avait commencé à s'occuper de Sukie à l'infirmerie quand il était dans le coma pendant que je me rangeais les sangs et le pire, c'était qu'il voulait jouer le bon samaritain en montrant qu'il s'inquiétait pour moi après tout ce qui s'était passé. En gros, il voulait le bon rôle à chaque fois. J'avais envoyé une salve de feu en sa direction, elle était partie sans que je la contrôle l'avais frôlé. Je lui avais lors dis de dégager, c'était pour son bien, il devait prendre la poudre d'escampette avant de flamber, vif. Il me demandait c'était quoi mon problème, qu'il avait failli rôtir sur place... Si seulement. Je sentais que ma température corporelle montait au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient. « Si tu dégages pas c'est ce qui va se produire : tu vas cramer sans comprendre pourquoi. » Ce n'était pas une menace, mais une constatation, bon au vue du ton que j'avais employé on aurait dit une menace. « Je dis ça pour toi. » Peu de gens arrivaient à me calmer et je ne voulais en aucun cas blesser personne. Je voulais juste qu'on me laisse l'après-midi entière pour que j'extériorise la totalité des sentiments. Je ne comptais pas flamber les arbres, même si je savais que certains seraient hélas sur le chemin de mes flammes. Je m'étais retourné, en marchant un peu, j'avais envie qu'on me laisse tranquille. Ce fut alors là qu'il me déclara qu'il venait juste pour discuter. Je sentis ma mâchoire se crisper. Discuter de quoi ? De Sukie ? De m'accuser de rien comprendre ? Je ressentis une fureur immense prendre le dessus et d'un coup je me retournais pour lui lancer une déflagration. Celle-là fut plutôt bien viser puisqu'une partie de sa chemise avait commencé à prendre feu. C'était un avertissement. « Dis encore que tu veux jouer le bon samaritain et c'est en barbecue qu'on te retrouvera. » Il m'énervait à toujours vouloir prendre le bon rôle. Il ne pouvait pas juste laisser les gens tranquille ? Non ? C'était trop demandé. Je voyais qu'il n'avait pas apprécié et je fronçais les sourcils. En un laps de temps peu défini, je me retrouvais au sol, aveuglé par une lumière blanche trop puissante. Çà donnait mal à la tête, j'avais la sensation que mes yeux brûlaient et ma fureur ne cessait d'augmenter. Je n'avais pas du tout apprécié ce coup-là. Je passais ma main sur mes yeux un instant. Mes doigts me picotèrent, je sentais qu'il se fallait peu de temps pour que vraiment j'ai du mal à canaliser mon pouvoir. « T'en veux une autre ? Ca ne t'as pas suffit ?! » J'avais eu du mal à me relever, encore aveuglé par cette lumière brûlante et vive. Je sentais ce pendant une chaleur plus présente au niveau de ma main droite et je ressentais la douceur chaude des flammes. « Tu ne peux pas juste me laisser tranquille ?! » A croire qu'un peu de paix et de tranquillité étaient trop demandées.
Sujet: Re: (ailam) a carnival of idiots Mer 12 Aoû - 15:53
Arthur - Ailam
“ a carnival of idiots ”
Arthur n'était définitivement pas d'humeur à discuter. Ailam l'avait compris au regard enragé de celui-ci et aux traces de brûlures sur ses vêtements. Il avait toujours trouvé le feu fascinant. Son père avait un chariot de feu, après tout, et c'était quand même plutôt cool comme moyen de transport. Mais, à cet instant, il aurait bien préféré être ailleurs que dans la ligne de mire d'un pyromane complètement cinglé. Il ne tenait pas particulièrement à finir en cendres - déjà que quelques poils de ses avants-bras fumaient déjà. Arthur ne semblait pas prêt à vouloir se calmer, menaçant d'exploser telle la bombe d'Hiroshima quelques heures avant de frapper le sol. Métaphore qui laissait à désirer, soit. Mais la lueur de folie rageuse qu'il pouvait lire dans les yeux du fils d'Héphaïstos ne laissait pas vraiment d'option à la discussion. S'il ne bougeait pas très vite, il allait se recevoir une nouvelle fournaise en pleine tête. Quelle brillante idée. Il en brûlait d'envie. Jeu de mot voulu. « Tu sais à quel point c'est insultant de vouloir transformer un végétarien en viande grillée ? » Non, vraiment, il n'avait rien fait pour mériter tel châtiment. Et les pauvres arbres alentour non plus, soit dit en passant. Si Arthur continuait ainsi, il allait finir par s'attirer les foudres de plusieurs nymphes. Et c'est qu'elles étaient violentes quand elles le voulaient.
Alors qu'Arthur était momentanément aveuglé par un de ses rayons lumineux, Ailam analysa la situation vite fait. De l'eau. Il devait amener Arthur à entrer en contact avec la rivière. Juste assez pour le calmer et qu'il cesse ses expérimentations pyrokinésiques. Il était conscient qu'Arthur pouvait vite se noyer. Voilà pourquoi il devait réagir vite, et sans écart de conduite. Ce qui n'allait pas s'avérer évident s'il continuait de devoir éviter des jets de flamme ! Ailam pouvait déjà sentir ses pouvoirs se manifester, incontrôlables. « Hey ! C'est toi qui m'agresse, je te ferai dire ! T'as vraiment le sang chaud mec, excuse moi de te le dire. » Il ne pouvait s'en empêcher : il fallait toujours qu'il rajoute son grain de sel. « Je peux t'appeler la Torche ? Ou même Pyromanzilla ? » Ses références en matière de pop culture laissait à désirer. Que voulez-vous, cela faisait partie de son charme incandescent. En parlant d'incandescence... Ailam pouvait se sentir briller. Au sens propre du terme. Il irradiait la lumière à pleine puissance, si bien qu'il aurait pu être une allégorie même d'une lampe géante. C'était peut-être bien lui la Torche humaine en fin de compte. Au fur et à mesure qu'Arthur lui tapait sur le système et invoquait des flammes, Ailam se transformait en ampoule géante, dix milles gigawatts tout droit made in Apollon. Et la lumière du soleil au dessus d'eux ne faisait probablement rien pour arranger la chose. Ils allaient finir aveugles et brûlés au premier degré. Des handicapés de guerre, à cause d'une idiotie sans nom. Joyeux.
Il esquiva une nouvelle bourrasque de feu, constatant avec irritation que son t-shirt commençait à tomber en lambeaux, révélant son torse, pour l'instant intact. Il refusait catégoriquement de voir son corps être la victime d'un fou furieux du feu. Il se redressa, jurant entre ses dents, et ne faisant même plus d'effort pour contenir la lumière qui se répandait en lui. S'il pouvait exploser la rétine d'Arthur pour toujours juste parce que ce dernier le regardait, qu'il en soit ainsi. Arthur était en flammes, littéralement. Mais au même titre qu'Ailam qui ne craignait pas la lumière aveuglante du soleil, Arthur était immunisé contre le feu. Le fils d'Apollon ne put toutefois s'en empêcher et lâcha de nouveau une remarque acerbe et complètement déplacé. « Hé, Prince des flammes, t'as la queue qui crame. »