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| burned soul (charlie soledad hernandez) | |
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| Sujet: burned soul (charlie soledad hernandez) Dim 17 Avr - 12:42 | |
| charlie soledad hernandez fire in her eyes, in her soul in her voice. she is all on fire. NOM •• Hernandez PRÉNOM(S) •• Charlie, Soledad. SURNOM(S) •• Sole, Lie, tête de mule, comme vous voulez ça ne la dérange pas. ÂGE •• vingt-sept ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• 01/01, Texas (Austin). NATIONALITÉ •• américaine. ORIGINES •• hispaniques. OCCUPATION •• légionnaire de la seconde cohorte, elle est également une mécanicienne et forgeronne assez douée qui tente de faire honneur au nom de son divin père. ORIENTATION SEXUELLE •• pansexuelle. STATUT CIVIL •• célibataire. PARENT DIVIN •• Vulcain, dieu des forges et des volcans. POUVOIR(S) •• PEAU D'ACIER, son corps se transforme en acier quand elle le désire ce qui lui permet d'encaisser des coups sans trop de difficulté, elle peut également s'en servir pour donner des coups de poing douloureux (un punch de métal dans la figure, ça fait rarement du bien). elle ne contrôle pas parfaitement ce pouvoir, et il arrive que lors d'accès de colère ou de violence une partie de son corps devienne acier. PYROKINESIE, contrôle du feu, charlie a la capacité de contrôler toute source de feu pour le contrôler à sa guise, créer le feu est impossible pour elle aussi elle a toujours un briquet sur elle. elle a rapidement appris à contrôler ce pouvoir, vu qu'il est très dangereux. à ce jour, elle le maîtrise parfaitement et ses émotions n'influent plus sur son contrôle des flammes. ce pouvoir semble également lui conférer une immunité totale au feu, vu qu'il fait partie de son organisme. ARME FÉTICHE •• un gladius en or impérial qui peut se transformer en collier. DÉFAUT FATAL •• sa fierté qui pourrait bien causer sa perte. AU CAMP JUPITER DEPUIS •• ses onze ans, soit quinze ans. NUMÉRO DE COHORTE •• deuxième cohorte. CARACTÈRE •• tête brûlée + bourrue + a beaucoup de sang-froid + organisée + intelligente + féroce + protectrice + généreuse + peut se montrer agressive + solitaire, a du mal à travailler ou être en groupe + maladroite avec les émotions et sentiments + ne sait pas s'y prendre pour réconforter les autres + intelligente + bienveillante + franche + honnête + orgueilleuse + fière + intransigeante, elle en demande beaucoup à elle et attend beaucoup des autres + guerrière + un tantinet sauvage, elle n'est pas si simple à approcher et à amadouer + méfiante au possible + a des accès de violence + vengeresse + tempétueuse + colérique + a beaucoup d'humour + n'a pas peur de la mort. | |
☞ QUELQUES ANECDOTES SUR TON PERSONNAGE. 01. quand elle parle anglais, charlie roule légèrement les "r" sans vraiment s'en rendre compte. elle déteste qu'on lui fasse la remarque. 02. elle parle très fort, et fait de grands gestes en même temps qu'elle s'adresse aux autres; ses parents parlaient comme ça, et par mimétisme elle a hérité du même tic. 03. en tant que fille de vulcain, charlie s'est découvert un talent à tout ce qui touche au bricolage, aux forges. c'est donc une mécanicienne assez douée, et une fille très efficace aux forges. ses doigts semblent toujours en train de bricoler quelques chose, et comme son hyperactivité semble plus importante chez elle elle a pris l'habitude d'avoir toujours des élastiques et des bâtons dans sa poche pour avoir quelque chose à faire. c'est pour cette raison que, même quand elle vous parle, elle a toujours quelque chose dans les mains. 04. elle ne supporte pas les gens qui mâchent la bouche ouverte, ça lui donne envie de leur exploser la tête contre la table. elle prend beaucoup sur elle pour ne pas le faire d'ailleurs; une fois, elle a failli hurler à son centurion de fermer la bouche mais s'est retenue avec violence, n'ayant pas envie de faire des tours de terrain. 05. elle pourrait quitter la légion maintenant que son service est terminé, mais elle aime participer à la vie de la légion; c'est pour cette raison qu'elle n'a jamais quitté sa cohorte, qu'elle considère comme sa famille. 06. elle adore manger tout ce qui est épicé puisque ça lui rappelle son enfance, baignée dans la culture hispanique. elle ne cille pas face à un repas agrémenté de trop d'épice, de même qu'elle serait capable de manger un piment sans verser une larme, trop habituée à ce goût brûlant. 07. suite à une mission ayant un peu mal tourné avec sa cohorte, charlie a gardé une vieille blessure au genoux qui la fait boiter de temps à autres. elle n'a pas besoin d'atèle. quand il fait humide ou qu'un orage va tomber, son genoux se met à grincer et la fait souffrir; elle peut donc prédire la météo comme un chat, et ça l'amuse. 08. étant donné que le feu ne lui fait rien, il lui arrive de faire des petites blagues aux gens avec elle dans les forges en plongeant ses mains dans les flammes pour attraper une arme d'or impérial, sans se brûler la peau. 09. ayant grandi dans une famille nombreuse et étant l'aîné de cette famille, elle a la notion de partage et a développé un instinct protecteur envers ses petits frères et soeurs qui dépasse l'entendement. elle s'est beaucoup battue à l'école quand on se moquait d'eux, avant de rejoindre le camp Jupiter. 10. aujourd'hui encore, elle fait en sorte de garder contact avec sa famille le plus possible, tentant de leur rendre visite à chacun quand elle le peut (étant donné que ses parents habitent au Texas et que le reste de ses frères et soeurs sont un peu dispersés partout, sans parler de ses cousins). ☞ SANG-MÊLÉ ROMAIN. 01. •• Que pensez-vous des dieux ? Et des grecs ? La vie est très stricte au camp Jupiter et ayant grandi là-bas pendant vingt ans, Charlie a fini par se montrer de plus en plus respectueuse à l'égard des dieux qui dirigent leur quotidien. Elle a pris l'habitude de passer une fois par semaine aux temples du camp pour leur rendre hommage, particulièrement pour son père qu'elle admire tout particulièrement. Néanmoins une rancoeur reste au fond d'elle; pourquoi les dieux ne font-ils rien pour les aider? Pourquoi les regardent-il se faire abattre comme des lapins? Elle ne comprend pas. En ce qui concerne les grecs, Charlie est assez mitigée. Elle les voit comme des gamins; attachants, adorables, mais totalement désorganisés. Il y a un fossé entre la colonie et le camp Jupiter, une grande différence qui se ressent à la façon de faire des uns et des autres. Charlie ne comprend pas comment font les grecs pour survivre alors qu'ils n'ont aucune organisation, mais elle n'a plus aucune méfiance à leur égard: ils sont tous dans le même bateau. 02. •• Que faisiez-vous et où étiez-vous la nuit de l'intrusion de la bande armée de mortels au sein du Camp ? Charlie dormait quand elle a entendu des cris qui l'ont réveillée en sursaut, et des coups de feu. Elle a quitté la caserne de sa cohorte, où elle dort depuis maintenant vingt ans, et s'est lancée corps et âmes dans le combat pour défendre son foyer. Elle a fait du mieux, tentant de ne pas jeter de regards aux cadavres (ennemis comme amis) jonchant le sol, essayant de ne pas reconnaître les visages de ceux qu'elle connaissait. Cette nuit la hante. 03. •• Que pensiez-vous des mortels jusqu'alors ? Et maintenant ? (Votre personnage n'est pas au courant de l'existence du DLCEM, seulement de l'attaque armée par des mortels.) Charlie n'a rien contre les mortels, et n'a jamais rien eu contre eux. Ses frères et soeurs son mortels, ses parents sont mortels. Elle les aime, bien au contraire, les trouve attachants à leur façon et trouve ça injuste qu'ils soient mis dans le même panier que ces monstres qui attaquent leurs maisons et tuent leurs enfants. Elle s'est promis depuis la dernière attaque perpétuée à la colonie qu'elle ferait son possible pour participer à la traque de leurs ennemis et leur ferait payer tous leurs crimes, sans éprouver la moindre pitié. 04. •• Vous sentez-vous particulièrement en danger ou démuni face à cette menace invisible et inconnue ? En danger, oui. Charlie le sait bien, ils sont tous en danger. Le monde mythologique est en danger face à cette menace qui pèse au-dessus de leur tête comme l'épée de Damoclès. Demi-dieux, satyres, nymphes, chasseresses, tous sont en danger de mort permanent et il va falloir agir avant qu'il n'y ait encore plus de morts. Vengeresse, Charlie se l'est promis: elle fera regretter à ces ordures les attaques qu'elles ont lancées sur leur maison. Amèrement. Douloureusement. Au prix de flammes violentes. ☞ À PROPOS DU JOUEUR. PSEUDO/PRÉNOM •• Brumy/Elise. ÂGE •• 16 ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE •• J'étais June y a plusieurs mois, et je reviens me joindre à l'aventure. COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Cooool. AVATAR •• Lindsey Morgan my only true love. UN DERNIER MOT •• Zanzibar.
Dernière édition par Charlie S. Hernandez le Lun 18 Avr - 17:32, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: burned soul (charlie soledad hernandez) Dim 17 Avr - 12:43 | |
| warrior. not a coward. ☞ CHILDHOOD. Pour mieux comprendre l'histoire de Charlie, il faut d'abord en savoir plus sur la façon dont l'attention de Vulcain a été attirée par Marta de son nom de jeune fille Segura. Marta était une mortelle, une belle espagnole aux yeux et aux cheveux sombres, à la peau mate et à la voix rauque. Elle voyait à travers la brume, et ce depuis sa naissance; elle avait appris avec le temps et grâce aux personnes entrées dans sa vie que son don lui permettait d'avoir connaissance du monde mythologique. Marta n'était pas la plus belle des femmes, ni la plus intelligente, mais elle avait un grand coeur jeune et c'était ce qui avait séduit Vulcain, dieu des forges, géant au coeur brisé. Quand ils se rencontrèrent pour la première fois, Vulcain lui dit qui il était en voyant que cette mortelle si étrange à l'accent traînant remarquait la lueur étrange dans ses yeux, et ressentait cette aura qui l'entourant. Et ils se sont aimés. Très fort. Plus haut que la lune et les étoiles - c'était ce que disait Marta à Charlie quand elle était petite - mais Vulcain finit par abandonner Marta, la laissant seule et enceinte. Brisée, éplorée, ne sachant pas quoi faire, la belle espagnole aux regard sombre avait eu la tentation de se laisser sombrer: mais quelques mois après la disparition de Vulcain dans sa vie, elle rencontra Miguel et tomba amoureuse pour la seconde fois de sa vie. Quand Charlie naquit, Marta et Miguel se connaissaient depuis quatre mois à peine et vivaient déjà ensemble. Sa mère avait trouvé en Miguel, bel hispanique d'une vingtaine d'année comme elle, une bouée qui lui avait permis de remonter à la surface. De ne pas couler. Un an après la naissance de Charlie, ce fut au tour de Diego de naître, fruit de l'amour de Marta et Miguel. Tous deux souhaitaient avoir une grande famille aimante et joyeuse, aussi la petite Charlie - de son deuxième nom Soledad - grandit dans une atmosphère des plus joyeuses et agréables. Après Diego, ce fut la petite Monica qui vit le jours, cinq ans après la naissance du petit garçon. Puis arrivèrent les jumeaux Esteban et Carla, deux ans plus tard. Charlie avait huit ans quand les petits derniers de la famille arrivèrent. L'aînée de la famille étant aussi celle ayant le plus de difficultés à l'école. Chez elle, son hyperactivité se traduisait également par une hyperémotivité, car c'était le plus souvent ainsi que les filles ressentaient ce trouble de l'attention. Elle était ainsi imprévisible et pouvait exploser de colère puis rire et finir par fondre en larme dans la même minute, ce qui contribuait à rendre mal à l'aise ses professeurs qui ne savaient pas comment gérer la brune. De plus, sa dyslexie affectait grandement sa confiance en elle, ce qui fit que très tôt elle décrocha de l'école, découragée par toutes les difficultés qu'elle avait à affronter. Marta, elle, savait ce qui arrivait à sa fille et la raison pour laquelle elle avait autant de mal à se contenir; Vulcain l'avait prévenue qu'il faudrait qu'elle garde un oeil sur leur enfant, que ce ne serait pas facile pour Charlie de trouver sa place dans le monde des mortels, qui n'était clairement pas fait pour les demi-dieux. A la maison, Charlie faisait tout pour être un bon exemple. Elle était très proche de son frère Diego, puisqu'ils avaient presque le même âge tous les deux. A l'école, elle prenait souvent sa défense car il avait un caractère pacifiste et tranquille, contrairement à elle qui était explosive et bourrue. Dès qu'un enfant se moquait de Diego, ou d'un autre de ses frères et soeurs, Charlie rappliquait pour lui donner une bonne leçon. Elle ne supportait pas qu'on manque de respect à sa famille, qui comptait tant pour elle. Un jour, quand elle avait neuf ans, elle découvrit son pouvoir de peau d'acier alors qu'elle faisait un sandwich pour son frère Diego. Elle manqua de se trancher le doigt quand elle se mit à couper le pain, mais une sorte de déclic se produisit dans son organisme et sa peau se durcit instantanément, prenant une teinte métallique sous ses yeux effarés. Un cling sonore retentit contre son doigt qui ne fut pas coupé, à la grande surprise de Charlie.. et de Diego qui lui aussi vit ce qu'il s'était passé. Car Diego avait hérité de la capacité de sa mère qui était de voir à travers la brume. Marta elle aussi était là quand cet évènement se produisit; elle prit à part ses deux enfants aînés et leur expliqua ce qui arrivait à Charlie. Cette dernière ne comprenait rien, trop troublée et sous le choc. Tout ce qu'elle retint des paroles de sa mère, c'était qu'elle était prête maintenant et que la Lupa viendrait bientôt la chercher. Mais de quelle louve parlait donc sa mère?
☞ LUPA. Comme sa mère lui avait dit, Lupa vint la chercher jusqu'au Texas. Un soir, des hurlements de loups se firent entendre tout autour de la maison des Hernandez, et Charlie se réveilla en sursaut. Monica, avec qui elle partageait la chambre, dormait à poings fermés: elle n'entendait rien. A pas de loups, la jeune fille s'approcha pour déposer un baiser sur le front de sa petite soeur. Elle fila ensuite dans la chambre d'Esteban et Carla pour les embrasser eux aussi, sachant très bien ce qui l'attendait; Quand l'adolescente quitta la chambre silencieuse des jumeaux pour rejoindre le couloir, elle vit Diego qui se jeta sur elle. « J'veux pas que tu partes. » lui avait-il dit, les larmes aux yeux et la voix tremblotante. Marta, elle, faisait de son mieux pour ne pas flancher tandis que sa première née s'approchait d'elle. « Lupa est là. Il est temps pour toi de partir ma chérie. Découvre qui tu es. » lui avait-elle soufflée. Sa voix aussi tremblait, et Charlie voyait bien tous les efforts qu'elle faisait pour ne pas fondre en larme devant Diego et elle. Sa mère était forte, et du haut de ses dix ans Charlie s'en rendait bien compte: sa mère était la plus grande héroïne de tous les temps à ses yeux. « Tu feras un bisous à Miguel pour moi? » avait-elle demandé à sa mère. Miguel travaillait de nuit ce soir-là, aussi, Charlie ne pouvait pas lui dire au revoir. Marta avec hoché de la tête, la gorge trop serrée pour parler. Le coeur lourd, la petite était alors sortie; quand la porte de la maison familiale se referma derrière elle, elle eut la désagréable d'être condamnée pour de bon. La dernière vision qu'elle eut, ce fut le regard de son frère, larmoyant, porté sur elle. La chaleur était étouffante dehors; ils étaient en plein mois de juin, au fin fond du Texas. Autour d'elle, elle avait l'impression que le décor avait changé. Les maisons voisines avaient disparues, elle se trouvait au pied d'une colline qui la toisait de toute sa hauteur. Au sommet de cette dernière, une silhouette lupine apparut: Lupa était là, dans toute sa splendeur. Sa fourrure noire luisait et ses yeux brillant d'une lueur mystiques étaient posés sur elle, la faisant se sentir plus petite et insignifiante qu'elle ne l'était déjà. « Charlie Soledad Hernandez. » La voix résonna dans sa tête, sans que la bouche de la louve ne bouge. L'animal beaucoup plus grand que la moyenne se mit à descendre la colline, sa musculature roulant lentement au rythme de ses pas. « Je suis Lupa, la déesse louve, celle qui protège les demi-dieux. Je suis ici aujourd'hui pour tester ton courage et ta force, pour voir si tu es digne de Rome. » Charlie se mit à trembler comme une feuille, faisant de son mieux pour ne pas se faire pipi dessus tant elle était effrayée. « .. je .. qu'est-ce que je dois f..faire? » balbutia-t-elle, trépignant sur place comme si elle avait avalé trois tasses de café. « Cours jusqu'à cet arbre. Mes loups courront après toi, si tu es trop lente, ils te dévoreront. Si tu arrives jusqu'à cet arbre, il faudra que tu le grimpes et si tu tombes, mes enfants dévoreront ta carcasse. » continua la louve, une fois qu'elle fut arrivée à la hauteur de la petite brune qui était à la limite de fondre en larmes. Du museau, elle désigna un arbre plus loin tandis que des loups menaçants et grognants sortaient de l'ombre. Il n'en fallut pas plus pour Charlie; effrayée mais guidée par un instinct de survie qui lui était inconnu, elle se mit à courir comme une dératée. Courir pour sa vie. Dans ses oreilles, la voix de la déesse louve résonna une dernière fois. « Rome n'a pas de place pour les faibles. » Au moins, ça avait le mérite d'être clair. Charlie ne se savait pas aussi rapide; il fallait croire qu'avoir une meute de loups affamés sur les talons était assez efficace en matière d'encouragement. Ses petits pieds frappaient le sol avec frénésie. Elle courrait, sans se soucier des branches qui lui fouettaient le visage. Elle trébucha, faillit tomber: mais elle se réceptionna en roulant agilement puis reprit sa course de plus belle. Elle ne voulait pas mourir. Elle voulait vivre. Arrivée au pied de l'arbre, elle n'attendit pas avant de commencer à le grimper. Cependant, elle se rendit bien vite compte qu'à chaque fois qu'elle grimpait sur une branche, elle avait quelques secondes avant que cette dernière ne tombe: elle n'avait donc aucune possibilité de se reposer, ou de reprendre son souffle. A bout de forces, tremblantes, le goût des larmes salés dans sa bouche elle faisait de son mieux. Un regard en bas suffit à lui faire comprendre que la menace de Lupas était vraie; les loups attendaient sa chute, et hurlaient au pied de l'arbre. Elle réussit finalement à atteindre le sommet de l'arbre. Morte de fatigue, ses muscles la lâchèrent d'un coup et elle se laissa tomber comme une poupée de chiffon contre la dernière branche encore présente sur l'arbre, qui ne tombait mystérieusement pas. Les hurlements de loups cessèrent, et elle put voir la meute s'en aller. Un soupir s'échappa de ses lèvres: cela voulait-il dire que l'épreuve était finie? Naïve. Le décor en bas changea encore une fois, sous ses yeux ébahis. Le sol autour de l'arbre devint de l'eau; l'arbre se trouvait maintenant au beau milieu d'un lac. La rive était située à une bonne dizaine de mètres. Lupa apparut une nouvelle fois, sur la rive; Charlie pouvait distinguer les deux yeux brillant au loin. « Tu as réussi la première épreuve. Maintenant, survis jusqu'au lever du soleil: si tu es encore en vie, je viendrais une dernière fois pour te guider. » Et elle disparut, comme une ombre. Il fallut plusieurs secondes à Charlie pour comprendre ce que la louve attendait d'elle: sauter dans l'eau du lac, nager jusqu'à la rive. Survivre d'elle-même.
Alors elle sauta.
L'eau glacée lui arracha un cri de surprise, mais trop concentrée sur sa survie elle se mit à agiter frénétiquement les bras et les jambes pour atteindre la rive. Ce fut compliqué, étant donné qu'elle était à bout de forces, mais après cinq bonne minutes (et trois minutes de planche) elle réussit à atteindre la rive en une morceau, après avoir été terrifiée par une simple algue s'étant accrochée soudainement à son pied. Trempée jusqu'aux os, quand le vent arriva elle se mit à claquer des dents pendant deux bonnes minutes avant de se mettre à trouver un abri où elle pourrait passer la nuit et faire un feu, pour se sécher. Elle réussit à trouver une grotte habitée par des loups sauvages: curieusement, ils ne l'attaquèrent pas. Au contraire, la louve qui allaitait ses petits lui fit comme une place, restant tout de même à une distance raisonnable. « Merci. » dit Charlie. En guise de réponse, l'animal sauvage grogna et détourna la tête. A son réveil, elle n'était plus dans la grotte mais au bord d'une route vide de toute voiture. Lupa était assise en face d'elle, le regard sévère, les crocs sortis d'un air menaçant. Un sac à dos noir se trouvait à ses pieds. D'un bond, Charlie se releva. « Tu as survécu, demi-déesse. Tu es digne de rejoindre le camp Jupiter. » Quand la voix résonna dans sa tête, la brune crut discerner une pointe de fierté dans la voix de la louve. Un frémissement se fit entendre dans les broussailles: un loup blanc comme neige en sorti. Ses yeux bleus luisaient d'un air bienveillant. « Suis-le. Il te guidera. » Lupa se mit à reculer. Quand elle passa à côté de l'autre loup, ce dernier s'inclina. Charlie crut bon de faire de même. « Le chemin sera long, la tâche ardue. Ton épreuve n'est pas encore terminée, fille de Vulcain. » La louve disparut ensuite dans la forêt, après avoir fait un bond gigantesque. Une dernière fois, sa voix résonna dans l'esprit de l'enfant. « N'oublie pas: tous les chemins mènent à Rome, Charlie. » L'enfant alla récupérer le sac à dos que Lupa avait laissé derrière elle: il contenait une bouteille d'eau vide, une carte et une quarantaine de dollars. Le loup blanc s'approcha de Charlie et plongea son museau dans sa main avant de la mordiller légèrement pour la ramener à la réalité. « Je te suis. » lança la petite à l'attention du loup blanc, qui poussa un petit grognement satisfait avant de se mettre à trottiner joyeusement.
***
Cela devait faire plus de deux semaines qu'elle marchait en compagnie de Fitz. Elle était à bout de force, complètement exténuée. Sur la carte qu'il y avait dans le sac à dos laissé par Lupa, il y avait une croix à côté de San Francisco où il était écrit "Camp Jupiter". C'était là-bas qu'elle devait aller. Elle avait passé le Nouveau-Mexique, et se trouvait maintenant en Arizona, pas loin de Phoenix si elle se fiait aux panneaux qu'elle croisait de temps en temps. Elle faisait de son mieux pour passer inaperçue, car elle ne voulait pas que les services sociaux débarquent pour faire rater tout son périple. « On est bientôt arrivés Fitz? » demanda d'une petite voix la brune au loup qui marchait toujours à ses côtés. Elle l'avait surnommé ainsi, car elle ne savait pas son nom. Lui aussi semblait fatigué: son poil blanc était terne et grisonnant. « Encore combien de temps? » murmura-t-elle. Fitz grogna et accéléra: ok, message reçu, pas de questions. « Je suis fatiguée.. » geignit-elle d'une toute petite voix. Combien de temps encore? Elle n'en pouvait plus, elle était à bout. Elle voulait rentrer.
☞ CAMP JUPITER. Elle était arrivée. Enfin. Elle pouvait voir au loin le camp, qui se dressait en face d'elle. Charlie se mit à avancer, et quand elle tendit la main à côté d'elle pour caresser Fitz, comme elle l'avait fait pendant ces vingt-quatre jours de marche, elle fut surprise de sentir.. le vide. Où était donc passé son fidèle compagnon? Elle tourna sur elle-même et le vit, assis, le regard tranquille. Il continuait de veiller sur elle de là où il était. « Tu peux pas venir. » comprit-elle. Pour la première fois, l'animal sembla lui répondre puisqu'il hocha de la tête. Leurs chemins se séparait ici. La petite était émue, c'est pourquoi elle courut jusqu'au loup pour le prendre dans ses bras, à bout de force. Elle avait beaucoup maigri. « Au revoir Fitz.. » sanglota-t-elle tandis que l'animal lui léchait le visage. Elle finit par le lâcher - non sans regret - , et après un dernier regard larmoyant elle se mit à marcher en direction du camp. Quand elle passa à côté du Petit Tibre, ses jambes la lâchèrent subitement. Avec la grâce d'une fleur coupée, elle s'écroula au sol, sa silhouette chétive étalée de tout son long. « Allez chercher des soigneurs, plus vite que ça! » Une voix forte, masculine, résonna dans sa tête. Son esprit troublé était vaporeux. Bientôt, elle sentit une main sur son front, sur ses épaules: on allait la sauver? « Mais magnez-vous, vous voyez pas qu'elle est aux portes de la Mort?! » L'homme s'énervait face à la lenteur de ses compagnons. Il reporta ensuite son attention sur la petite, qui tremblait et avait les yeux mi-clos. « Hey gamine, écoute-moi! T'es arrivée. Tu l'as fait. » Alors qu'elle sombrait dans l'inconscience, elle entendit distinctement la voix qui lui disait: « Bienvenue au camp Jupiter. » Enfin. Un petit sourire s'étira sur ses lèvres tandis que son corps mollissait dans les bras du légionnaire. Elle rouvrit les yeux quelques heures plus tard, des bandages un peu partout sur le corps, dans une pièce blanche et un lit de camp. Tout ça lui faisait penser à l'infirmerie de l'école, où elle avait déjà fini plusieurs fois après s'être battue. « T'es réveillée gamine. Tant mieux, c'est qu'tu nous a fait peur t'sais! » Charlie sursauta et quitta le lit d'un bond ayant été habituée à rester sur ses garde ces dernières semaines, les monstres avaient l'habitude de sortir de nulle part. Heureusement, Fitz avait été là pour veiller pendant qu'elle dormait. Debout, dans un coin de la pièce, un homme avait les bras croisés et lui souriait. Il devait avoir la trentaine. Voyant qu'elle était encore méfiante, il tendit les mains devant lui pour l'apaiser. « T'inquiètes pas, j'te f'rais rien. T'es au camp Jupiter, t'as réussi l'épreuve de Lupa! » dit-il, un sourire jusqu'aux oreilles sur le visage. Il avait quelques rides qui apparaissaient quand il souriait, ça le rendait adorable, comme un petit papi mignon. « J'suis Patrick. » continua-t-il, voyant que la petite ne disait toujours rien. Il tendit la main devant lui, pour serrer celle de l'enfant. Cette dernière se détendit et accepta de serrer la main dudit Patrick. « Charlie. » Quelques minutes après son réveil, Patrick appela des soigneurs pour venir faire des tests à Charlie afin de voir si elle allait bien. Le verdict fut sans appel: elle était remise de ses émotions. Elle put quitter l'infirmerie, et Patrick se présenta plus en profondeur. C'était un fils de Mercure, qui était arrivé quand il avait sept ans. Il n'avait jamais quitté la légion, car il s'y plaisait, et avait l'habitude de faire faire le tour du camp aux nouveaux. Il lui montra tout: les champs de Mars, la Nouvelle-Rome, lui présenta Terminus. A la fin de la journée, elle fut officiellement admise comme étant une membre du camp et sa période de probatio fut lancée. Charlie s'intégra plutôt bien au camp. Elle se fit des amis, et se sentit enfin à sa place quelque part; les cours étaient adaptée à elle, et elle découvrit qu'elle pouvait lire le latin! Apparemment, c'était pour cette raison qu'elle était dyslexique: car son cerveau, comme celui de tous ses camarades, était programmé pour lire le latin! Elle trouvait ça plutôt cool de parler une langue morte. L'espagnole adorait discuter avec les lares: elle les considérait comme des ancêtres qui avaient beaucoup de chose à lui raconter, et elle était avide de leurs histoires.. du moins quand ils étaient de bonne humeur. Et les faunes! Ces pauvres faunes à qui personne ne faisait attention. A chaque fois qu'elle le pouvait, elle donnait un ou deux denarii quand elle en croisait un qui mendiait dans les rues de la Nouvelle-Rome. Après un an, quand sa période de probatio prit fin, elle fut placée dans le deuxième cohorte. Lors de cet évènement, elle fut officiellement revendiquée devant tout le camp par son père, qui apparut à côté d'elle. « Bon sang mais on vous apprend pas le respect? Devant un dieu, on s'incline. » avait-il lancé à l'assemblée de romains, qui s'inclina subitement comme une seule et même personne. Charlie fit de même, jusqu'à ce que le dieu lui fasse signe de se relever. « Ma fille, » lui avait-il dit, « Je suis fier de toi. Je .. euh .. j'ai quelque chose pour .. toi. Attends ça doit être quelque p-ah je l'ai! » s'exclama-t-il après avoir fouillé dans ses poches. « Attrape! » Et il lui lança un collier, que Charlie attrapa au vol. « Voilà. Euh, c'est un gladius d'or impérial. Tu mérites bien d'avoir ta propre arme. » Sous le choc, ahurie, Charlie ne dit rien, son regard allant du collier à son père, et de son père au collier. « Soyez sympa avec ma fille hein. » lança une dernière fois le dieu à la cantonade, avant de disparaître dans une gerbe de flamme. « ... c'était Vulcain ça? » avait demandé une petite voix dans l'assemblée. Des "chhhht" furieux lui furent adressé, pour le réduire au silence. A ses treize ans, Charlie découvrit son pouvoir de pyrokinésie. Elle était aux forges, en train d'aider un de ses frères avec une arme, quand elle s'énerva contre un fils de Mercure qui venait de lui jouer un tour. Sous l'effet de la colère, les flammes qui servaient à forger l'or impérial explosèrent, mais heureusement, personne ne fut blessé. Elle dû apprendre rapidement à se contrôler, car elle ne pouvait pas laisser ses émotions contrôler son pouvoir. Ce fut long, et compliqué, mais au bout de quelques années elle y arriva.
***
Charlie sourit à Diego, qui était venu lui rendre visite à la Nouvelle-Rome. Cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus! Elle avait dû parler longtemps avec ses supérieurs pour obtenir une autorisation d'entrée à Diego, qui tout comme sa mère Marta voyait à travers la brume. Les romains étaient connus pour être très à cheval sur les règles, et méfiants. Mais beaucoup de mortels voyant à travers la brume vivaient au camp Jupiter, alors ils avaient finalement accepté de laisser entrer Diego pour une petite journée. « Alors c'est là que tu vis depuis tout ce temps. C'est grand. J'aime bien. » lui demanda son frère, l'air ébahi. Il regardait partout et écarquillait les yeux chaque fois qu'il voyait un gamin avec une arme se balader à côté de lui. Elle comprenait que ça puisse être étrange pour une première visite. Le pire, ça avait été quand il avait vu les aigles géants! Il n'en avait pas cru ses yeux. « Ouaip. T'as de la chance qu'ils t'aient laissé rentrer, j'ai dû me battre pour qu'ils acceptent. » lui lança-t-elle, tout en lui donnant un petit coup dans l'épaule. Elle était d'humeur taquine, heureuse de retrouver son petit frère. « J'serais sage, promis! » dit Diego, un large sourire aux lèvres. Un rire s'échappa des lèvres de la brune, tandis qu'elle passait un bras autour de l'épaule de son frère. Elle était heureuse, tout simplement. « Comment ça va à la maison? » finit-elle par demander. Ils passèrent la journée à se balader ensemble, et à discuter comme avant.
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Plusieurs années plus tard, quand ils découvrirent l'existence des demi-dieux grecs après la bataille du Mont Othrys et la montée de Saturne (Cronos chez les grecs), Charlie se montra d'abord très méfiante envers eux. Elle ne savait pas si ils pouvaient leur aire confiance; après tout, la rivalité gréco-romaine existait depuis tellement longtemps, elle était presque ancrée dans leurs gènes! Pendant la période où Octave prit en quelque sorte le contrôle du camp, pendant la rivalité gréco-romaine qui faillit tourner au drame, Charlie restait partagée; ne fallait-il pas rester soudés pour vaincre Gaïa? La malédiction d'Athéna étant très puissante, sa conscience finit par se taire pour laisser place à une haine du grec. Heureusement, les sept parvinrent à ramener la paix, et Charlie put se faire des amis chez leurs voisins de l'autre côté des États-Unis.
☞ REVENGE.
Charlie dormait dans le lit qu'elle occupait depuis seize ans maintenant, dans la caserne de la deuxième cohorte. Respirant doucement et à intervalles réguliers, elle poussait de petits grognements de temps à autres signe d'un sommeil agité. Quand les premiers cris et coups de feu retentirent, elle se leva d'un bon, ayant été habituée à avoir le sommeil léger avec tous les entraînements surprise et bizutages durant sa période de probatio. Que se passait-il? La douleur à son genoux avec laquelle elle vivait depuis quatre ans maintenant suite à une petite blessure lors d'une quête avec sa cohorte lui arracha un grognement de douleur, mais elle ne s'en formalisa pas. Son centurion, qui était de garde de nuit, arriva en courant et passa l'entrée de leur caserne, essoufflé, couvert de sang. « On est attaqués! » cria-t-il. Charlie pâlit d'un coup, devenant blanche comme un linge. Elle retira son collier, qui prit sa forme de glaive d'or impérial.. mais elle ne savait pas encore que son arme serait inutile contre leurs assaillants, qui étaient des mortels. « Quoi? Comment?! » balbutia-t-elle, lui emboîtant le pas avec ses autres partenaires de cohorte. « On n'en sait rien, mais dépêchez-vous tous d'aller défendre les civils à la Nouvelle-Rome! On a assez de soldats ici! » Patrick. Il vivait à la Nouvelle-Rome maintenant, ayant atteint quarante-sept ans la semaine précédente et se sentant un peu rouillé pour faire encore partie de la légion. Sans plus réfléchir, elle activa sa peau d'acier et se mit à courir jusqu'à la Nouvelle-Rome avec une partie de sa cohorte. Autour d'eux, des cadavres jonchaient le sol. Un hurlement de rage s'échappa dans ses lèvres quand, à peine arrivée dans la Nouvelle-Rome, une petite fille fut abattue sous leurs yeux. « MONSTRES. JE VAIS VOUS TUER. » avait-elle hurlé, entrant dans une colère noire. Les balles ricochèrent sur sa peau, et quand elle voulut empalé la personne qui avait fait ça de son épée, cette dernière passa au-travers du corps de la personne sans la blesser. C'était un mortel. Un putain de mortel. Comment avaient-ils passé la barrière de protection? Et celle de Terminus? Tant pis pour l'or impérial. Elle asséna un violent coup de poing au nez de l'ennemi, qui fut sonné, puis elle entoura sa gorge de ses mains prise d'une folie meurtrière. Ils avaient attaqué leur maison. Leur foyer. Tué des innocents; cet homme et les siens devaient tous mourir. Quelques mètres plus loin, la petite fille se vidait de son sang, déjà morte.
Trente-et-un morts, quarante-cinq chez les grecs, entre huit et vingt-deux ans. Les attaques avaient été simultanées. Les chiens, ils les avaient pris par surprise, avaient attaqué de nuit et profité de leur faiblesse. Des flammes dansaient dans les yeux de la fille de Vulcain tandis que leurs supérieurs s'adressaient aux survivants de l'attaque. Ces ordures ne s'en sortiraient pas ainsi. Elle se le promit.
Charlie avait parlé avec Diego par message-iris. Elle avait parlé à ce dernier de cette petite fête que les grecs avaient organisé, en l'honneur de Dionysos le directeur de la colonie et dieu de la fête. Son petit frère avait insisté, voulant absolument voir à quoi ressemblait la colonie depuis que sa soeur lui avait parlé des grecs: elle avait fini par accepter de le laisser venir, n'étant tout de même pas sereine. Depuis l'attaque de février, elle était devenue beaucoup plus méfiante et sombre, voulant absolument que les meurtriers paient pour leurs crimes atroces. Et voilà que son petit frère et elles se retrouvaient tous les deux chez les grecs, à faire la fête. Cela faisait longtemps que Charlie ne s'était pas amusé, cela se voyait à la façon dont elle regardait autour d'elle avait méfiance. Elle restait sur ses gardes depuis février. « Wahh c'est trop cool! C'est vachement différent de chez vous. » Diego la sortit de ses pensées. Il avait le regard posé sur une nymphe qui souriait et lui faisait des petits signes de la main; il fallait croire que son charme de mortel ne laissait pas les dryades insensibles. « Ouep. » répondit la brune, buvant une gorgée de soda par la même occasion. Elle n'avait pas vraiment envie de boire d'alcool, pour l'instant. « Je vais .. euh ... chercher un truc à manger j'ai faim, j'reviens. » Menteur, elle voyait bien qu'il allait parler avec cette dryade qui ne le quittait pas des yeux. Amusée, la jeune femme tapota doucement l'épaule de son frère qui s'en allait. « Fais gaffe. » lui lança-t-elle, avant de pousser un petit soupir et d'aller s'asseoir un peu plus loin, pas loin d'une brune au regard bleu glacé qui semblait assez intimidante. Personne ne semblait vouloir trop s'approcher d'elle, et ça avait l'air de lui convenir. D'ordinaire, Charlie était assez solitaire même si elle pouvait se montrer sociable et joviale quand elle le voulait. « Sympa l'ambiance. » dit-elle à la grecque, tentant d'engager la conversation. Son interlocutrice lui adressa un regard neutre, le visage impassible. Au fond d'elle-même, Charlie se dit que tenter de tirer quelque chose de cette fille était inutile.. mais elle était têtue. « Moi c'est Charlie, Charlie Hernandez. Fille de Vulcain. » Elle tendit la main. Contre toute attente, la grecque d'en face tendit finalement elle aussi la main, et la serra. Sa poigne était ferme et franche, la romaine aimait ça. « June Summers. Arès. » Pas étonnant, au vu de sa tronche. Cette fille était flippante, avec son visage de marbre et son regard clair. Un silence s'installa alors finalement. La grecque et la romaine se regardaient dans les yeux, avant que Charlie ne lance sur le ton de la plaisanterie; « T'es pas très bavarde, pas vrai? » June lui lança un regard assassin. Si un regard pouvait tuer, Charlie serait déjà enterrée. Mais la brune ne se laissa pas intimider. « Pas la peine de tirer cette tronche. » laissa-t-elle alors tomber, haussant des épaules. Bien sûr puisque les choses finissaient toujours par tourner au drame, il fallut qu'une nouvelle attaque leur tombe dessus. En entendant toute l'agitation, et en voyant ces gens qui les avaient attaqué revenir à la charge, Charlie abandonna June. « Merde.. DIEGO! » Elle fut bloquée dans son avancée par un groupe de demi-dieux qui se lançait dans le combat, ou fuyait les balles elle ne savait pas trop. « DIEGO! » hurla-t-elle, paniquée à l'idée qu'il ne soit blessé. « Tu cherches ton frère? » C'était June: elle l'avait suivie. Son regard était froid, et son épée dégainée; elle était carrément effrayante. Charlie hocha de la tête en cherchant du regard son petit frère, dans la foule. « C'est pas lui? » June pointa du doigt un garçon à l'air perdu qui semblait crier un nom lui aussi; c'était bien lui. « CHARLIE! » Oui, c'était lui, elle l'entendait! « VIENS PAR LA DIEGO. » cria-t-elle, en activant son pouvoir pour ensuite le prendre dans ses bras pour ne pas qu'il se prenne de balles volantes. Une balle siffla près de son oreille, mais ne la blesse pas. Charlie se retourna pour remercier June. « Merci Ju- » Mais June n'était plus là. Elle s'était comme évaporéeévaporée : elle s'était sûrement lancée dans le combat pour defendre son foyer. Une nouvelle salve de balles siffla, tout près . La romaine écarquilla les yeux, avant de reporter son attention sur son frère entre ses bras qui tremblait. Merde merde merde merde merde merde. « Je vais les tuer. » grogna-t-elle. Autour d'eux, tout tournait au bordel. Une gamine de huit ans avait pété les plombs et avait invoqué une hydre, qui finit par se retourner contre eux. Charlie ne prit pas part au combat, handicapée par son frère qu'elle ne voulait absolument pas lâcher. Elle bénissait son pouvoir, qui lui permit de le garder sain et sauf. Elle utilisa sa pyrokinésie pour brûler vivant un des mortels qui avait fait mine de s'attaquer à un gosse grec, et lançait des boules de feu par-ci et par-là. Finalement, quand le combat fut terminé et le verdict tombé, elle était encore plus déterminée à leur faire payer. Un regard autour d'elle lui permit de voir les visages détruits de ses camarades et fit monter en elle une haine sans nom, rage sourde qui lui rongea le coeur. Ils paieraient.
Dernière édition par Charlie S. Hernandez le Mer 20 Avr - 11:46, édité 11 fois |
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| Sujet: Re: burned soul (charlie soledad hernandez) Dim 17 Avr - 12:47 | |
| Mais genre t'es là toi ? Enfin re là, hahaha ! xD Bref, rebienvenue pour le coup et hâte d'en voir plus de ta fifille bourrue Bon courage ! |
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| Sujet: Re: burned soul (charlie soledad hernandez) Dim 17 Avr - 12:51 | |
| Ofelia; merci! Vasily; ha bah salut toi XDD et ouais je suis re là merci! |
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| Sujet: Re: burned soul (charlie soledad hernandez) Dim 17 Avr - 13:02 | |
| (re)Bienvenue et bon courage pour la fin de la rédaction de ta fiche. Les acteurs de the 100 font toujours des tueries d'avatar pour les forums PJ. |
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| Sujet: Re: burned soul (charlie soledad hernandez) Dim 17 Avr - 13:55 | |
| Oh, merci Fred! (Ouioui je me permets ) Oui, les célébrités de the 100 sont parfaites pour les contextes de ce genre! Hs mais j'approuve à 100% ton choix d'avatar muhuhu. |
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| Sujet: Re: burned soul (charlie soledad hernandez) Dim 17 Avr - 16:10 | |
| juuuuuunnnnneeee t'es revenu (oui désolé j'avais la flemme de me connecter avec marvin) welcome back |
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| Sujet: Re: burned soul (charlie soledad hernandez) Dim 17 Avr - 16:30 | |
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| Sujet: Re: burned soul (charlie soledad hernandez) Dim 17 Avr - 16:36 | |
| j'en suis a mon troisième compte mouhahaha, comme le temps passe vite n'est-ce pas ? |
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| Sujet: Re: burned soul (charlie soledad hernandez) | |
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| | | | burned soul (charlie soledad hernandez) | |
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