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| Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) | |
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Héloïse Miller SANG-MÊLÉ ROMAIN. ∇ localisation : Nouvelle Rome. ∇ messages : 282 ∇ parmi nous depuis le : 07/04/2016
| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Ven 10 Juin - 11:11 | |
| Le faisait-il exprès ? Ou était-il complètement sous le charme de leur hôtesse ? Sans doute, si Héloïse s'en tenait au regard qu'il lui lançait depuis leur arrivée dans la petite maison. C'était bien les hommes ça. Vraiment, elle n'aurait pas pu tomber plus bas. Et tandis que son compagnon de route se contentait de l'ignorer royalement et que la bonne femme leur servait des assiettes copieuses, elle se retenait de vomir. Soudainement elle avait eu... des nausées. D'abord parce qu'elle avait vu cette tête encore coiffé d'un petit bob dans le placard de la femme et ensuite... son état actuel ne lui permettait pas de manger de telle horreur. Mirabelle se présenta alors, et son compagnon de route lui répondit aussitôt. Normalement. Sans parler comme il l'avait toujours fais, comme un fou sortit de on ne savait trop où. Mercedes ? Tu... Tu parles normalement ?!Il fallait avouer que c'était surprenant et pourtant... Lui n'avait pas l'air si surpris, ou même ravi, que ça. Et quand la femme le nomme Basile, idem, pas de réaction. S'en était trop, c'était trop gros, trop louche. Mirabelle poussa une assiette vers Héloïse qui grimaça. Elle ne toucherait pas à ça. Ma douce et tendre. Deux mots flippants dans la bouche de cette cannibale. Elle devait fuir, et vite. Ou trouver un stratagème... Elle se força à sourire, piqua un bout de légumes qu'elle mangea lentement. Je... Je suis végétarienne. Mais ça a l'air très bon et heu...Elle se leva de table et avant même d'avoir pu faire trois pas en direction de la salle de bain, se pencha vers le récipient vide le plus proches et vomi le peu de choses qu'elle avait dans l'estomac depuis la matinée. Désolé le voyage m'a... Rendu malade je suppose, je crois que je vais aller me reposer je...Il fallait qu'elle entraîne Mercedes avec elle, avant qu'il finisse découpé en morceau avec ce monstre ! Quoi que, Mirabelle attendait peut-être qu'ils s'endorment tous les deux pour ensuite les étouffer dans leur sommeil ? Ou elle voulait les engraisser quelques jours avant de les dévorer à leur tour ? Elle avait cette désagréable sensation de se retrouver dans un conte de Grims ou de Perrault, sans pouvoir s'en échapper. Mercedes tu peux... Venir deux minutes ? Pitié qu'il ne fasse pas une scène. Pour le coup, elle avait vraiment besoin de lui. Mais cette sirène semblait l'avoir sous son emprise. Comment faisait-elle ? Et pourquoi Héloïse n'avait-elle pas succombé à son maudit charme ? Peut-être ne pouvait-elle le faire que sur la gente masculine. Son regard se porta sur les photos de touristes punaisés au mur. Vous avez des amis charmants Mirabelle, ils ont l'air heureux ici.Mais, vous le serez aussi ma douce, après un peu de repos ! Un frisson lui parcouru le dos. Sa voix semblait plus... Ferme, plus déterminé. Ok, Mirabelle avait vraiment comme but de les retenir prisonnier ici assez longtemps pour les déguster en salade César dans un mois. « Aller Héloïse, sois créative et trouve un moyen de vous sortir d'ici... » |
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| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Lun 20 Juin - 20:36 | |
| Héloïse tirait une tête bizarre en cet instant même, pendant que Mercedes continuait à manger son assiette avec appétit. Il n'était pas du style à tomber sous le charme de n'importe qui (la preuve, la seule fille qu'il avait aimée jusque là était Loïs Clinton) mais Mirabelle… Son cœur battait étrangement fort pour elle. Il sentait l'attirance jusqu'au fond de lui. Le vrai Mercedes, celui à l'esprit vif et aux répliques acides, aurait secoué la tête de dépit devant cette scène… Qu'il se fasse prendre au piège aussi facilement par la première fille venue, c'était pitoyable. Il suivit du regard sa camarade qui s'arrêta subitement le temps de vomir dans le récipient le plus proche, et il ne put s'empêcher de détourner la tête devant ce spectacle, parfaitement dégoûté. « Excusez-nous Mirabelle, je ne sais pas ce qui lui prend… Elle est totalement timbrée de toute façon. » C'était si bon de pouvoir utiliser ces mots pour une autre personne, qu'ils ne le définissent pas lui-même pour une fois… Ouais, il y prenait un plaisir tout particulier. Mercedes savait parfaitement que c'était une description qui avait souvent été utilisée pour lui-même, notamment au sein de sa propre famille, alors pouvoir les balancer… Jouissif. C'était de la méchanceté pure, et Mercedes n'était pas d'un naturel méchant, mais cette maison exerçait visiblement un curieux pouvoir sur lui, le rendant différent. « Elle allait très bien il y a un quart d'heure, comme la bonne dingue qu'elle était à vouloir me peindre à tout prix... » « Oh ma délicate à la peau dorée comme un fruit, peut-être que les effluves de la peinture t'ont rendue malade ? Basile chérie, tu devrais la raccompagner dans votre chambre, en effet. Prenez du repos, je cuisinerai pour vous demain matin avec grand plaisir. Ma maison est votre maison pour aussi longtemps que vous le souhaitez. » Mercedes se fendit d'un immense sourire, terriblement chaleureux, pour Mirabelle. Les personnages si gentilles étaient tellement rares qu'elles devenaient merveilleuses quand on venait à les croiser pour de bon. « Vous êtes très compréhensive, Mirabelle, merci beaucoup ! » Il coula un regard assassin en direction d'Héloïse et se hâta de terminer son assiette avant de la suivre dans la chambre que la jolie jeune femme leur avait préparé. Un lit double était fait avec soin, avec des habits propres au bout. Dans l'affaire, l'Écossais avait presque oublié qu'il était à moitié couvert de peinture et il sentit ses joues chauffer à cette pensée. Avoir eu l'air si bête devant Mirabelle le remplissait de honte.
Il toisa Héloïse après avoir fermé l'épaisse porte en bois qui séparait la chambre du couloir, lui-même assez éloigné de la salle à manger (qui devait être à peu près de l'autre côté de la petite maison). « Quoi ? Franchement, t'es d'une impolitesse d'vant les gens ma pauvre fille... » Le verlan s'en était allé pour laisser de nouveau la place au mauvais Anglais de Mercedes, accompagné de son éternel accent très prononcé. Vivre à New-York et côtoyer des Américains ne changeait rien et il ne faisait pas le moindre effort. Le seul domaine dans lequel il en faisait était l'orthographe mais ce n'était jusque là pas flagrant. Quand il ne confondait pas certaines lettres entre elles. « T'es vraiment si malade que ça ? » Il l'avait vu dégueuler dans le premier récipient venu donc il pouvait, même dans l'état bizarre dans lequel il était, en conclure que oui, elle ne faisait pas semblant. « Tu voulais me parler de quoi ? J'suis sûr que tu aurais pu en parler devant Mirabelle. Elle est si gentille, elle aurait sans doute compris, voire pu t'aider. » S'il la laissait parler, Mercedes aurait vite compris qu'il parlait dans le vide, qu'Héloïse ne faisait pas ça dans l'unique but de lui nuire, mais trop tard, il était lancé. En même temps, comment aurait-il pu imaginer ce que la jeune fille avait vu dans le placard de leur hôtesse ? Leur journée était déjà tellement surréaliste qu'il semblait impossible de pouvoir faire encore pire. Après s'être réveillé sur un îlot en compagnie d'une folle, lui-même incapable d'articuler un seul mot correctement, ils avaient enfin atterri chez une femme belle et gentille, très accueillante. Imaginer que ce minuscule corps bien fait puisse dissimuler une cannibale à moitié folle… C'était trop demander à quelqu'un, même à Mercedes. Pourtant la folie, il l'avait côtoyée sous toutes ses formes, mais rarement sous un aspect aussi pervers que Mirabelle. « Bon alors, tu causes ? » |
| | | Héloïse Miller SANG-MÊLÉ ROMAIN. ∇ localisation : Nouvelle Rome. ∇ messages : 282 ∇ parmi nous depuis le : 07/04/2016
| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Dim 24 Juil - 15:27 | |
| Elle avait bien envie de lui écraser son poing dans la figure mais se retint. Il n'était pas méchant. Le soucis c'était cette femme, cette folle, cette ogresse. Oui, tout tournait autour d'elle. C'était à croire qu'elle l'avait bel et bien envoûte et que désormais, il ne lui trouvait plus aucun défaut. Mais enfin c'était si... évidement. Pour elle, certes, pas pour son compagnon d'aventure qui trouvait que Mirabelle était la créature la plus charmante du coin. Honnêtement ? La jeune romaine préférait encore se retrouver face aux alligators. Eux au moins étaient plus facile à duper à esquiver et à combattre. Mais cette femme ? Elle avait parfaitement l'air d'une femme très maligne. Et dangereuse. Une cannibale rusée. Pour piéger les touristes qui passait par chez elle en tout cas, et pour les garder ici assez longtemps pour les engraisser, les mettre en confiance pour ensuite les faire mariner, composter, cuire, sécher ou elle ne savait trop quoi. Il en manquait plus que ça. Héloïse se demanda alors depuis combien de temps la femme était basé ici, dans ces bayous. Depuis combien de temps mangeait-elle les pauvres gens qui s'égaraient sur ces sentiers quasiment désert et abandonné ? Et depuis le temps, personne ne s'était inquiété de ces disparitions ? Déjà tu baisse d'un ton ! Je suis pas ta pote, pigé ? Moi j'veux pas rester là. Elle est complètement barge cette femme !Elle avait baissé d'un ton en prononçant ces derniers mots. Elle s'en voulait un peu de s'être laissé emporté, mais ces nefs commençaient à être à vif. Je suis pas malade, je suis enceinte, lâcha t-elle. Et cette folle à une tête humaine dans son garde mangé. Tu viens sans nul dote de déguster un bon mollet de Touriste New Yorkais ou que sais-je ! À ce moment là la porte s'ouvrit à nouveau sur la femme. La romaine se mordit la lèvre, priant pour qu'elle ne soit pas resté derrière la porte à écouter. Mais au lieu de ça, son sourire s'agrandit jusqu'à toucher les oreilles (ou presque) et elle lâcha, presque en sautillant : Ma fille ! C'est fabuleux ! Restez donc ici tous les deux le temps que le bébé arrive ! Je serais aux petits soins !Avait-elle bien entendu ? Rester neuf mois juste là ? Mirabelle claqua la porte en sifflotant et elle cru entendre une verrou se tourner, suivit d'un autre. Soudain très pâle, elle se tourna vers Mercedes. Rapidement, elle fit un tour de la petite chambre. Qu'avait-elle sous la main pour fuir ce monstre ? Car elle en était sûre, cette cannibale allaient les déguster d'ici neuf mois, bébé en prime. Elle ne voulait même pas savoir ce qu'elle comptait faire de l'enfant c'était si... Elle regrettait soudain la non présence de son précieux fiancé qui lui, aurait eu la bonne idée très vite. En valeureux guerriers, il l'aurait sortis de là. Exténué, elle se laissa tomber sur le lit et se tapota les joues, comme pour se réveiller. Cela ne pouvait être qu'un mauvais rêve, rien de plus... Bon sang mais comment en était-elle arrivée là ?! |
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| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Dim 24 Juil - 16:34 | |
| Mercedes s'en voulait de parler de Mirabelle dans son dos. La jeune femme avait été si gentille avec eux et voilà qu'il se retrouvait à la défendre, cachée dans la petite chambre qu'elle leur avait si aimablement donnée. « J'baisse d'un ton si j'veux ! C'est qui la dingue qui a passé sa matinée à m'appeler sa Mona Lisa ? » Non mais sérieusement, le monde était devenu fou ou quoi ? « Et Mirabelle est loin d'être dingue. » L'Écossais coupait Héloïse à chaque bout de phrase mais il s'en foutait. Il sentait au fond de lui qu'il ne devait pas la laisser critiquer Mirabelle, qu'il avait l'obligation de la défendre des méchancetés et des insultes de cette folle furieuse d'Héloïse. Pourquoi… Il ne savait pas pourquoi. Il sentait juste que c'était la meilleure chose à faire. Et puis ensuite… « Enceinte ? Ben pas de beaucoup sans doute, c'est pas comme si t'avais déjà un gros bide ! » D'ailleurs il ne voyait pas le rapport entre être enceinte et ne rien manger. Bon certes, il n'y connaissait pas grand-chose dans le domaine mais il lui semblait évident qu'il valait mieux manger comme deux lorsqu'on attendait un bébé. « Tu vois ? Tu es folle. Sinon tu ne priverais pas ton futur mioche d'un bon repas gentiment préparé. » Il assénait ça tandis qu'elle continuait d'argumenter et il faillit bien louper la partie sur la tête du touriste new-yorkais. Mirabelle passa la tête à cet instant dans la petite chambre, arguant qu'il était génial que la jeune fille attende un enfant.
En revanche, Mercedes entendit très bien le bruit caractéristique du verrou que l'on referme et qui émet ce petit « clac » si connu. « Tu disais quoi ? » Là il avait le choix entre se méfier (le bruit des verrous que l'on referme y incitait) ou exploser de rire. Malheureusement pour Héloïse, c'est la seconde option qui l'emporta et le petit agent se fendit d'un immense sourire moqueur. « Et en plus tu vois des touristes dans les placards. Franchement, j'sais pas comment tu peux être enceinte en étant aussi… mythomane. Quel type voudrait d'une folle furieuse pareille ? » Bon au fond, elle était jolie, même lui s'en rendait compte, mais il se demandait franchement qui pouvait vouloir s'approcher d'une nana capable de se jeter sur vous pour vous recouvrir de peinture. Héloïse s'écroula sur le lit qui meublait le milieu de la pièce. Avec Mirabelle au loin, Mercedes reprit lentement pied avec la réalité. Certes il n'en avait pas conscience mais il finit tout de même par se pencher vers sa camarade pour souffler un timide « c'est vrai, pour la tête ? » Non, il ne voulait pas savoir. Il ne voulait pas imaginer ce qu'il avait bien pu manger durant le repas. Pourtant… Malgré lui il détailla la chambre et passa en revu les options qu'ils avaient si Héloïse n'avait pas menti. Il y avait bien une fenêtre mais un rapide coup d’œil à travers les vitres lui montra une étendue d'eau noire et sale. De toute façon, c'était verrouillé et il y avait des barreaux. Ensuite… Disons que c'était une chambre mignonne et coquette mais rien d'utile pour combattre si cela s'avérait nécessaire. Et d'ailleurs, qui proposait à deux inconnus de rester jusqu'à la naissance d'un enfant ? Quand il regardait sa camarade, Mercedes pouvait supposer que l'heureux événement n'était pas pour tout de suite. Ils n'allaient quand même pas passer des mois et des mois ici, à manger des potages et des pièces de viande, en attendant qu'Héloïse se décide à faire naître son marmot. Même complètement sous le charme de Mirabelle, l'agent se rendait compte de l'absurde de la proposition. |
| | | Héloïse Miller SANG-MÊLÉ ROMAIN. ∇ localisation : Nouvelle Rome. ∇ messages : 282 ∇ parmi nous depuis le : 07/04/2016
| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Dim 24 Juil - 16:52 | |
| Elle sentait presque les larmes lui monter au yeux. Être dans une telle situation, aussi dangereuse qu'absurde ne l'aidait pas à réfléchir d'avantage. Les mots de Mercedes l'avaient blessé, évidement, mais plus que ça, elle était trop fatigué et elle le sentait pour faire quoi que se soit. Les barreaux à la fenêtre venaient de la dissuader de s'enfuir par là. Seule option, la porte d'entrée de la chambre. Mais visiblement, leur chère cannibale avait pris les devant et avait soigneusement fermé le tout, si elle se fiait aux bruits qu'elle avait entendu. Elle sécha une larme et attrapa un coussin qu'elle serra contre son ventre. Tu me crois maintenant ? Il va falloir te décider. Et oui, c'est bien une tête. Elle avait même du mal à oublier cette image terrifiante qu'était la tête portant encore un bob à fleur dans le buffet. Elle revoyait bien les yeux grand ouvert du pauvre type qui n'avait pas du voir venir le coup de... hache venir. Un frisson lui parcouru le dos quand elle songea ensuite à la compagne de ce pauvre touriste. Si elle se fiait aux photos qu'elle avait vu accroché partout dans le salon, les gens avaient tendance à venir à deux ici. Je crois qu'elle t’ensorcelle, ou quelque chose dans ce goût là... Tu semblais complètement absorbé par sa personne !Un peu comme avec Ulysse, sa troupe de soldats et les sirènes. En moins pire et sans les femmes à plumes mais elle y voyait quelques ressemblances. Elle soupira, détaillant à nouveau la chambre, dans l'espoir toujours de trouver LA chose qui les rendrait libre. Mais rien ne la tentait, rien n'attirait son regard. Un bruit de frottement se fit entendre et Héloïse vit une sorte de petite carte dépliante glisser sous la porte de la chambre. Elle l'attrapa, curieuse. C'était comme une sorte de menue. Sur la première page, de garde, le prénom de Mirabelle écris en lettre gothique, soignées. Elle déplia la carte et... tomba sur un planning. Un planning. Sur la première page s'étalait les menues que Mirabelle proposait. Tous accompagnés de viande « fraîche » avait-elle écris. Sur la deuxième page, les horaires de la journée. L'heure à laquelle ils devaient se coucher, se lever, manger. Et derrière, les activités à faire dans le coin. Elle cru rêver devant une telle absurdité. Allait-elle les garder neuf mois en leur faisant pêcher dans les bayous et capturer des lucioles ? Quoi qu'il en soit, la Mirabelle en question semblait très bien organisé. Elle fabriquait donc en réalité de véritables séjours vacances. Qui se terminait tous par une véritable boucherie, certes. La journée, elle supposait que ces hôtes devaient être complètement sous son charme pendant ces « activités ». le seul hic, c'était Héloïse. Pour une fois, la jeune femme sentait qu'elle allait peut-être pouvoir retourner le jeu en sa faveur. Elle agita la carte sous le nez de son compagnon. Je crois qu'on tient quelque chose. Il doit bien y avoir une faille, non ? chuchota t-elle. |
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| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Jeu 22 Déc - 21:47 | |
| Non, il ne la croyait pas. Il ne voulait pas la croire. Si la tête du touriste se trouvait vraiment dans le placard, où était son corps ? Dans son assiette ? La simple idée le fit courir dans le premier coin venu pour y rendre son déjeuner. « Oh mon dieu... » Les nausées le reprirent. Il avait sans doute manger de… de l'Homme. De l'humain. Il se plia à nouveau en deux. « Franchement tu pouvais garder ça pour toi... » Il ne l'aurait jamais su, ne s'en serait jamais douté et tant mieux pour lui. L'agent s'adossa contre le mur, en sueur. « Qu'elle m'ensorcelle ? » Il avait du mal à suivre la conversation avec son cœur qui battait toujours d'amour pour Mirabelle. Il faut dire qu'elle rivalisait de beauté avec n'importe laquelle des femmes. Comme Monet. C'était ça, comme Monet. Dans un style très différent bien sûr mais elle pouvait aisément se hisser au niveau de sa supérieure et ce n'était pas donné à n'importe qui. Une petite carte apparut sous la porte, aussitôt ramassée par Héloïse qui tirait déjà une tête bizarre. Perplexe, Mercedes s'approcha pour jeter un coup d’œil par dessus l'épaule de sa partenaire du jour. « C'est quoi ? » Un planning, un emploi du temps. Mercedes avait bien vite reconnu les cases avec des petites horaires à côté : il s'en était fait un au début de l'année dernière pour être sûr de ne rien oublier. Lancer la machine à laver, faire la vaisselle, aller au travail, se coucher, se lever… Mais c'était pour ne rien oublier, pas pour vivre chez une espèce de sorcière ensorcelante. « Vi… Viande fraîche ? » Oui, c'était bien ça qui était écrit dans chacun des repas présentés sur la page de gauche. « C'est nous la viande fraîche j'imagine ? » S'il avait encore pu dégueulé un coup, il l'aurait sans doute fait. Il avait mangé de l'humain bordel ! De l'homme, quelqu'un qui vivait encore il y a quelques temps… « Oh mon dieu... » L'Écossais se passa une main désespérée dans le cheveux.
« Qu'on tient quelque chose ? T'veux dire avec ça ? » Mercedes lui prit le papier des mains pour prendre le temps de lire les différents intitulés. « Couper du bois ? » Il fallait vraiment qu'il arrête de ponctuer ses phrases par des questions. « Couper du bois. » C'était ça. Mirabelle n'allait pas les accompagner à chacune de leurs sorties, surtout pas à des heures comme 19h45 : elle serait bien trop occupée à cuisiner madame la touriste qui devait accompagner l'homme du placard. Après tout, de la viande fraîche était prévue à tous les repas et en tant que futures victimes, Mercedes et Héloïse étaient en droit de réclamer leur quotas de viande humaine bien saignante. « Ok.. Ok. À partir de maint'nant, tu f'ras semblant d'être sous son charme. » Il chuchotait encore plus bas maintenant. « Il… Il y a des chances que je r'tombe sous son charme quand elle reviendra, et je sais pas si c'est quelque chose que je peux éviter ou quoi… Tu n'auras qu'à m'forcer la main et me mettre une bonne claque quand on sera seuls, d'accord ? Juste pour me remettre les idées en place. » Mercedes réfléchissait à toute allure en se rongeant l'ongle du pouce. « Demain soir, on ira couper du bois ensemble pour sa cheminée, comme c'est écrit… juste là. On en profitera pour partir à ce moment-là. Hésite pas à me forcer ou quoi, ce sera toujours mieux que finir dans son prochain ragoût par amour pour elle. » Demain matin, elle se méfierait sans doute trop et les garderait à l’œil mais s'ils étaient sages et soumis toute la journée, elle baisserait probablement sa garde, convaincue de l'efficacité de son sortilège. « En attendant, on devrait aller se coucher. Il restait d'la viande dans sa cuisine, j'l'ai vu. Elle nous tuera pas tant qu'les précédents touristes ne s'ront pas consommés. » Dégueulasse, c'était dégueulasse. « Prends le lit, vaut mieux avec ton... » Mercedes désigna Héloïse d'un geste timide. « Enfin, avec ton futur bébé quoi. » L'agent prit une des couvertures posées sur le lit et l'étendit par terre avant de s'enrouler dedans. « 'Nuit. » Demain, ils s'échapperaient et survivraient, loin des bayous, Mercedes voulait y croire. Il offrit à Héloïse son preier sourire sincère de la soirée. C'était amusant mais cette fille, il était quasiment sûr de l'avoir déjà croisé quelque part. Son visage, ses yeux… ça lui disait vaguement quelque chose. Mais elle était brune, assez classique… Des dizaines de filles devaient lui ressembler. |
| | | Héloïse Miller SANG-MÊLÉ ROMAIN. ∇ localisation : Nouvelle Rome. ∇ messages : 282 ∇ parmi nous depuis le : 07/04/2016
| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Ven 23 Déc - 15:29 | |
| Oui oui, la viande dont il était question c'était probablement eux. Héloïse soupira, passant une main dans ses cheveux. Elle avait déjà lu un bouquin traitant du cannibalisme. Et vu son adaptation en film. Il fallait dire que le docteur Lecter faisait déjà plus peur que cette bonne femme. Mais chez les deux énergumène on retrouvait facilement cette petite lueur de folie qui dansait au fonde leur yeux. Un frisson lui parcouru le dos, elle n'osait pas imaginer le nombre de pauvre touristes qui étaient tombés dans ce piège. Elle acquiesça en écoutant Mercedes parler. Tout cela se tenait parfaitement. L'activité coupage de bois les sauverai donc ! Quand aux réserve de la bonne femme, ça oui, il lui en restait. De quoi tenir encore une bonne semaine avec les restes du repas et ce qu'elle avait vu dans le buffet du diable. « Merci... » Elle s'enroula donc dans les couvertures, songeant en même temps aux pauvres âmes qui s'étaient allongé ici même avant eux, qui devaient rêver de leur super séjour en Floride, planifier pleins de belles choses avant de finir dans l'estomac de cette folle furieuse. Elle lui sourit une dernière fois avant de céder à la tentation et de plonger dans les bras de Morphée. Le lendemain matin.Habillé, elle l'était déjà. En fait elle n'avait rien retiré de ces vêtements de la veille, elle n'était pas non lus allé se doucher de peur que la cannibale profite d'un moment de faiblesse pour lui croquer un bout de mollet ou s'attaquer à Mercedes. On ne savait jamais avec ces gens là ! Et comme ils s'y attendaient, Mirabelle la propriétaire des lieux se pointa bien assez vite, sourire au lèvre, un panier repli de croissant encore chaud. « Viennoiseries françaises ! Vous avez bien dormis mes agneaux ? » Héloïse lui fit son plus beau sourire tout en la remercia à voix basse. Elle devait faire semblant d'y croire, ne pas voir le monstre qui sommeillait en cette femme... Facile à dire, mais à faire.... Disons que c'était une autre paire de manche. Elle remarqua alors le planning qu'Héloïse avait oublié sur la table de chevet. « Ah, vous avez vu mes petites activités ! Qu'est-ce que vous en dites, hein mes beaux crocodiles des bayous ? Un petit tour pour aller chercher du bois ? J'ai besoin d'aide pour se genre de tâche, vous êtes jeunes et forts, moi, je suis plus à l'aise en cuisiiiiine. » Le sourire presque carnassier qu'elle leur dévoila lui fit avaler de travers son bout de croissant mais la fille de Phébus ne perdit pas le nord et annonça qu'ils étaient tout fait partants. Ils passèrent donc la matinée à écouter Mirabelle parler de l'histoire de la Floride. Elle était peut-être monstrueuse, mais tout à fait caler dans l'histoire de son état fétiche. Et enfin, elle lui confia un petit sandwich, une bouteille de jus d'orange pour leur petite excursion. « Je vous ai mis une carte mes douces brebis ! Il serait dommage de vous perdre dans ces grands bayous ! » « En effet, à tout à l'heure Mirabelle ! » Le ton enjoué sur lequel elle prononcé ces mots trompèrent aisément la bonne femme et elle claqua sa porte. Elle fit quelques pas dans les bois, jusqu'à ne plus voir la maison de toute les horreurs, posa son panier par terre et se tourna vers son compagnon d'infortune. « A nous de jouer, on va vers où ? » |
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| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Mar 14 Mar - 16:21 | |
| Bizarrement, Mercedes Weathley avait passé une excellente nuit dans la demeure de la jolie cannibale. Il se redressa sur le parquet, un peu courbaturé par les heures passées enroulé dans une couverture à même le plancher pour regarder Héloïse. Comme lui, elle était restée toute habillée. Il s'était dit que ce serait mieux s'ils devaient subitement fuir très loin précipitamment. Courir dans les marais était une chose, courir en sous-vêtements en était une autre. La sorcière entra dans la pièce, un panier à la main, et elle leur présenta leur petit déjeuner. « Quoi, ça existe les viennoiseries françaises ? Ça vient pas de… Vienne ? » Sauf si Vienne était en France. Mirabelle lui lança un regard de travers avant de se pencher pour lui coller un petit baiser au coin de la bouche. « Tu as raison, mon lapin au caramel. J'aurais dû parler de pâtisseries françaises. » Elle enchaîna sur les activités du jour et Mercedes se contenta de l'observer en silence. Comment Héloïse et lui-même avaient-ils pu parler d'elle ainsi la veille au soir ? Elle était magnifique et il ne voyait pas pourquoi son propre corps ne pourrait pas servir à sublimer celui de Mirabelle. « Mais Mirabelle, n'vous sous-estimez pas, vous êtes à peine plus âgée qu'nous, et vous en paraissez au moins dix de moins ! Et puis vous êtes si belle... » Son ton rêveur l'aurait choqué en temps normal. La jolie fille rougit et l'embrassa à nouveau sur la joue, le serrant brièvement contre lui. « Oh toi je t'aime bien, mon canard des îles. » Elle le serra encore, lui donnant tout le loisir d'explorer ses attributs féminins du bout du nez. Il se sentit rougir mais il devait bien admettre qu'elle était vraiment une créature exquise. « M-merci... » « Bon, je vais vous parler de l'histoire de la Floride maintenant, ensuite vous partirez chercher ce bois qui nous manque pour le dîner de ce soir. »
Mercedes glissa le sandwich et la petite bouteille de jus d'orange dans la besace que Mirabelle lui avait donné. Ils partaient chercher du bois, donc la question posée par Héloïse aussitôt qu'ils furent seuls le laissa perplexe. « Où on va ? Ben chercher du bois pour Mirabelle. Ne me dis pas que t'as d'jà oublié enfin ! » Il prit les devant en regardant leur carte, priant pour se diriger vers le nord, où se trouvait le coin où Mirabelle abattait ses arbres (ou faisait abattre ses arbres par ses pensionnaires) pour maintenir son feu de cheminée. « J'me demande si on va dans la bonne direction. Ça doit être le bon rocher ça, non ? Il ressemble à celui d'la carte je trouve... » Il retourna la carte dans un sens puis dans l'autre et compara le dessin à la main au rocher qui se tenait dix mètres devant lui. « Ouip, ça a l'air d'être l'bon. » Tant mieux, il venait d'entraîner une Héloïse visiblement mécontente à sa suite et si en plus il la menait dans le mauvais sens… « Bon, t'arrêtes de râler et tu viens ? Le bois va pas s'couper tout seul... » Il n'avait pas oublié qu'ils étaient censés fuir, pas vraiment, mais en ayant revu Mirabelle, il se demandait comment une idée aussi monstrueuse avait pu lui traverser l'esprit. Il ne voulait pas lui faire de peine et rien qu'imaginer des larmes sur son beau visage le remplissait de tristesse. « Tu veux toujours partir, c'est ça ? Tu ne veux pas rester avec Mirabelle... » Pourquoi l'idée qu'Héloïse s'en aille le mettait dans tous ses états encore ? Il aurait été une femme, on aurait pu se dire qu'il avait ses règles ou qu'il était enceinte, mais là ce n'était pas possible. Non, c'était juste qu'il se sentait sincèrement malheureux à l'idée de devoir perdre ou Héloïse ou Mirabelle. Et puis Mirabelle allait le manger, c'était ce que la jeune fille lui avait dit, mais il ne pouvait pas y roire maintenant. En se réveillant, il avait visiblement mis les neurones en pause, à moins que ça ne soit le pouvoir de Mirabelle : enjôler les hommes, les rendre idiots et soumis, désireux de lui plaire, incapable de réfléchir… De ça, même à moitié rendu débile par la proximité de la sorcière, Mercedes l'entrevoyait plus ou moins… Mais il n'avait pas envie d'y faire quoi que ce soit. Au moins, il serait un idiot heureux. Et si Mirabelle choisissait de le manger, grand bien lui fasse, il fusionnerait ainsi avec elle et vivrait heureux. |
| | | Héloïse Miller SANG-MÊLÉ ROMAIN. ∇ localisation : Nouvelle Rome. ∇ messages : 282 ∇ parmi nous depuis le : 07/04/2016
| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Ven 17 Mar - 11:00 | |
| Elle ne voulait pas… Bon sang. Il était encore sous le charme. Donc elle était foutue parce que clairement, elle n'allait pas le faire changer d'avis avec de belle paroles. Non, c'était trop tard pour Mercedes… Elle soupira, croisa les bras et planta son regard dans le siens. Elle était furieuse, furieuse d'être la salle des deux qui avaient le cerveau en marche, qui était parfaitement insensible aux « charmes » de la cannibale du bayou. « Écoute moi bien mon gars... » Non, il ne l'écoutait pas, il était ailleurs, il se foutait totalement de ce qu'elle voulait. Ce qu'il voulait lui, c'était vraiment chercher son petit bois, le ramener à Mirabelle, l'aider à préparer un feu qui servirait sans doute à les faire bouillir tous les deux. En d'autres mots, Mercedes participait activement (et de bon cœur ! ) à leur propre mort. Et il ne s'en rendait même pas compte et ça, Héloïse le voyait bien. Elle se doutait bien que sinon, ce pauvre type qu'elle avait rencontré tout à fait par hasard ne ferait jamais une chose pareille. Alors elle lui donna une énorme claque, fermant les yeux. Elle n'avait pas crié garde, ni même menacé l'homme avant son geste. Mais il le lui avait dit la vieille, faire ce qu'il s'imposait pour qu'il reprenne ses esprits. Et puisqu'elle voulait être persuadé de ne pas l'avoir raté, elle répéta son geste, mais sur l'autre joue cette fois-ci. « Mercedes ! C'est bon, t'es avec moi ? » Elle était prête à recommencer s'il le fallait. D'ailleurs elle ne se fit pas prier, elle trouvait son regard encore un peu trop vague. Elle lui avait attrapé le bras et avait commencé à le tirer loin de là. Ils devaient trouver un chemin, et le suivre, avant que le monstre se rende compte de leur fuite. Elle n'osait pas imaginer une course poursuite dans un tel environnement, elle enceinte, la tâche devenait un peu plus compliqué, surtout si elle devait supporter un homme sous le charme de leur agresseur. Trouver un chemin fut compliqué. Après tout, ils étaient bien loin de tous les rares chemins touristique qu'il y avait dans les environs. On disait bien aux gens de ne pas s'enfoncer dans les bayous, maintenant elle comprenait pourquoi. Les crocodiles n'étaient pas les pires dangers qu'on y trouvait. Rien n'était balisé, aucune indication. Héloïse était juste paniquée, elle priait juste pour tomber rapidement sur une ville. Si elle avait bonne mémoire, elle avait vu en cours de géographie que la Nouvelle-Orléans faisait partis de ces villes construites à coté des bayous. Et elle n'était pas la seule dans ce cas. Ils avaient donc une chance de pouvoir trouver des mortels, des vrais gens qui eux, n'allaient pas tenter de les dévorer. Elle avait peur que Mercedes se fâche, hurle, la brutalise, la traîne de force vers la maison de Mirabelle la cannibale et qu'elle termine comme ce pauvre touriste à bob, la tête coincé dans un buffet. Littéralement. |
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| Sujet: Re: Héloïse & Mercedes ► Peignons Mercy en rouge ! (loterie) Lun 13 Nov - 19:24 | |
| Il continuait de parler de Mirabelle et de ses innombrables qualités lorsque sa camarade lui sauta dessus sans crier garde pour lui asséner une gifle monumentale. Puis elle recommença sur son autre joue, le laissant comme un idiot à la regarder avec un mélange comique de surprise et d'outrage sur le visage. « Mais… Tu m'as frappé ! » Bon jusque là, il ne fallait pas être un génie pour le deviner. Pourtant au fond de son cerveau un peu endormi par les charmes de la belle sorcière, il se souvenait avoir donné cette consigne à Héloïse la veille au soir. Enfin du moins de faire tout ce qu'elle jurerait nécessaire pour le sortir de la transe amoureuse dans laquelle il était plongé depuis qu'il avait rencontré Mirabelle. « Je… Oui, j-je suis avec toi... » Il se passa tout de même une main sur ses joues endolories et jeta un œil de regret vers le chemin qui menait à la pile de bois pour le feu de ce soir. Une petite partie de lui-même continuait de regretter de ne pas pouvoir vivre pour toujours avec Mirabelle au milieu de ces vastes marais, en paix et en symbiose avec la nature. Une nouvelle gifle le prit encore par surprise et… « Putain mais c''bon, j'suis réveillé là, ça va ! » Il croisa les bras dans un geste boudeur et se détourna d'Héloïse. « Par où on part, madame l'artiste ? » Sauf que visiblement, elle devait avoir une vague idée – à moins qu'elle n'improvise, ce qui semblait encore la meilleure solution quand on se retrouvait à quelques centaines de mètres de la maison d'une magnifique cannibale – ? « On va p't-être tourner en rond pour toujours dans les bois ? À manger des herbes et des mousses ? Ou s'manger entre nous ? » Ils n'étaient plus à ça près après tout… Son estomac se retourna quand il repensa au touriste au bob dans le placard de Mirabelle.
« L'Artiste ! » Au milieu du silence qui s'était installé entre eux, le hurlement de Mercedes parut franchement déplacé. Planté au milieu de ce qui ressemblait vaguement à un chemin sauvage (le genre créé illégalement par nombre de gens passant par là pour aller pécher ou autre), le jeune agent pointait du doigt… « Un vrai chemin, là ! » Trépignant d'impatience, le ventre gargouillant de fin, il prit la main de sa camarade et la traîna de force jusqu'à ce qui ressemblait effectivement à un véritable chemin. « Et un panneau ! » Il se tourna pour prendre les deux mains d'Héloïse et lui offrir un grand sourire tout en la secouant comme un prunier. « On est sauvé ! » C'était peut-être encore un peu vite dit mais qui disait chemin disait civilisation… « JE VOUS RETROUVE... » Mercedes se retourna vivement vers le petit chemin qu'ils venaient de quitter… pour découvrir Mirabelle, les cheveux en pétard, prête à en découdre. Cette fois-ci visiblement, ils ne s'en sortiraient pas facilement et la petite sorcière semblait prête à se battre pour de bon. Fini l'amabilité, envolés les sourires mièvres… Même le petit agent se rendit bien compte qu'il allait falloir se battre contre le boss final du niveau. Et la nano-sorcière des bayous était ce monstre de fin, assoiffée de pouvoir et dégoulinante de rage. « L'Artiste… On court ? » En fait l'idée était un peu ridicule mais il imaginait mal comment il pourrait affronter cet adversaire au modèle réduit. |
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