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Sujet: « La jalousie voit tout, excepté ce qui est. » (helena, terminé) Lun 26 Déc - 22:53
Comment ça se passait avec Lena en ce moment ? C’était un peu compliqué. Disons qu’il y avait des périodes, plus que d’autre, où ils étaient plus proches et même parfois plus tendres. Mais d’autre où ce n’était que froideur, distance et parfois disputes. Mais Andrei revenait toujours vers elle. En vrai, le soucis d’Andrei, c’est qu’il porte de fort sentiment à la fille d’Athena, sauf qu’il ne voulait pas. Il avait peur de la consumer et qu’il ne lui reste que des cendres sur les mains. Il ne voulait pas être en couple avec elle, lui demander sa main, lui jurer fidélité et protection. Et pourquoi pas des gosses, une belle maison et un chien pendant qu’on y est ! Il était incapable de la protéger contre lui. D’un autre côté, il était incapable de se passer d’elle. Plusieurs fois il a essayé. Avec son nouveau travail, il se disait que ce serait plus simple, ça l’occuperait. Mais parfois non… Comme ce soir là.
Ils ne devaient pas se voir, il le savait. Elle était prise et lui aussi normalement. Enfin à la base lui se savait occupé ce soir, et il avait vu avec Lena par mail pour se trouver une date et se croiser. Il avait précisé que vendredi soir, ce n’était pas possible. Elle lui avait répondu qu’elle aussi était prise. Et finalement, ça l’avait travaillé. Elle était prise pour quoi ? Elle faisait quoi ? Avec qui ? Des questions, il lui en avait posé. Les réponses, si elles avaient existées ne le satisfirent pas. Il en était devenu dingue. Lui, il pensait trop souvent à elle, quand il avait un peu de temps libre. Même trop souvent maintenant, elle était la première personne à qui il pensait. Puis de son autre et éternel côté, il se reprochait d’avoir de tels transports ou espoirs. S’il continuait, elle ne s’en sortirait pas indemne, que ce soit physiquement ou mentalement, voire les deux. Et s’il n’y avait plus de phare dans la tempête, comment allait-il faire pour ne pas s’échouer ?
Andrei avait fini par annuler sa soirée, et pourtant la jeune-femme lui promettait une nuit de rêve. Mais ça ne valait pas de savoir ce que faisait Lena. Car ça l’obsédait. Est-ce qu'elle – elle qui lui avait dit l’aimer – pensait à lui comme lui pensait à elle ? Ca le rendait fou. Elle se devait d’assumer des phrases que jamais il ne serait capable de dire sauf le jour où on lui trancherait la gorge.
Elle lui avait dit qu’elle mangeait au restaurant et lui avait communiqué le nom. Il s’y était rendu et il se retint de briser la vitre par laquelle il l’avait vu en tête à tête avec un autre homme. Certes, elle ne lui devait rien, mais la jalousie était comme un poison et possessif comme il l’était ce fut insupportable. Autant il y avait des fois où il s’en moquait il se réjouissait même pour elle, mais d’autre rare jour où Lena lui appartenait, ne la voulait que pour lui. Pour faire simple, il y avait des jours où il ne l’aimait pas et l’aimait un peu trop. Ce soir c’était un peu trop... Qu’est-ce qu’il a fait ? Est-ce qu’il est entré dans le restaurant, à taper un scandal, ou est venu rouler un patin théâtrale à Lena devant l’homme ? Non. L’avait-il incendié de message d’insultes ? Ou simplement des messages de copain-qui-n’en-ai-pas-un paranoïaque ? Non plus. Il avait simplement attendu. Après un paquet de clope fumé d’une traite et d’une livraison de quelques cachets magiques par un contact qui passait dans le quartier, Lena sortit enfin. Il s’était éloigné, derrière le renfoncement d’un bâtiment, la capuche bien tiré devant son nez. L’homme était galant, lui tenant la porte, rajustant son écharpe sur ses épaules. Il souriait et s’habillait bien. Beau garçons. Le sang d’Andrei s’enflammait lui brulait tout le corps. Il se retint malgré tout de ne pas se jeter sur l’homme pour lui écrabouiller le visage à coup de poing.
Seule ou accompagnée, il l’avait suivis, jusqu’à chez elle. Il resta dans l’ombre jusqu’à ce qu’ils ne soient plus que tous les deux. Il s’avançait. Peut-être savait-elle qu’il était là. Il s’en moquait. Il ne réfléchissait plus à cet instant. Il était simplement en colère et blessé. Et sous excitants illégaux. « C’était qui ce connard ? » brisa sa voix grave en russe, le silence qui régnait dans la rue résidentielle.
Sujet: Re: « La jalousie voit tout, excepté ce qui est. » (helena, terminé) Mar 27 Déc - 14:00
Beauté, raison, bien dire, on voit qu'en un même homme, les dieux presque jamais ne mettent tous les charmes #L'Illiade
Helena Subasic & Vladimir Zaleska
Ce soir je suis en compagnie d'un homme tout à fait charmant que j'ai rencontré il y a peu et je suis plutôt contente de passer une soirée avec quelqu'un de normal, quelqu'un dont le mécanisme de son esprit n'est pas aussi complexe que celui d'Andrei et qui n'appartient pas à mon monde. Les dernières semaines ont été éprouvantes, parfois les rendez-vous avec mon russe n'étaient que proximité et tendresse et d'autres fois c'était distance et disputes. A nous deux nous sommes un mélange d'Aphrodite, dont je ne suis pas une fan, et d'Eris. Quel mélange détonnant, non ? Quoi qu'il en soit cette soirée avec ce mortel se déroule à merveille.
Le dîner prend fin après quand même deux bonnes heures et mon charmant "ami" décide de prendre les devants et de partager la note. Au moins il m'a bien cernée, s'il avait eu le malheur de payer entièrement le repas cette soirée aurait été notre dernière. Je remets seule mon manteau mais je le laisse m'ouvrir la porte du restaurant pour sortir. Il me demande s'il peut me raccompagner jusqu'à chez moi alors l'ayant trouvé gentil j'accepte avec un grand sourire affiché aux lèvres. Le chemin du retour il me raconte moult situations embarrassantes qu'il a vues ou subies je ne peux m'empêcher de rire aux éclats sur certaines, il est tellement maladroit qu'il serait capable de couler un bateau rien qu'en tombant. Oui c'est vrai que ce n'est pas bien de se moquer du malheur des autres mais sa simplicité me plait et j'aimerais bien le revoir peu importe ce qu'il recherche. On arrive devant chez après vingt bonnes minutes de marche et arrivé sur le perron voilà qu'arrive le moment fatidique de la prochaine soirée.
- Cinéma, vendredi soir prochain et je viens vous chercher, dit-il en me prenant délicatement la main pour y déposer un baiser. Je souris, flattée.
- Ce sera avec plaisir, Ben, répondis-je. Il hoche la tête d'un air satisfait avant de me déposer un baiser sur la joue et repart dans la direction par laquelle nous venons d'arriver, me laissant seule devant la porte de la maison de mon père.
Je reste plusieurs secondes à le regarder s'éloigner et lorsque je le perds de vue je me retourne vers ma porte tout en sortant mes clés quand je suis interrompue dans mon mouvement par une voix que je connais que trop bien. Du russe. Andrei. Mon sourire s'efface instantanément, la probabilité qu'Andrei soit là par hasard est très faible trop faible pour que ce soit du hasard et au vu du nom d'oiseau qu'il vient d'utiliser pour qualifier l'homme de mon rendez-vous je me doute qu'il a dû nous voir bien plus tôt qu'ici. Je serre les mâchoires et réponds dans la même langue, en essayant d'être calme.
- Je tiens à te rappeler que tu m'as dit de me trouver quelqu'un de bien et ce connard, comme tu le dis si bien, est cette personne que tu m'as dis de trouver !
Sur ces mots je tourne la tête vers lui pour lui lancer un regard mêlant mon tiraillement entre colère et amour envers puis j'ouvre la porte et lui fait signe d'entrer. J'allume la lumière puis je défais mon manteau tout en retirant mes chaussures et Andrei est, aujourd'hui, la dernière personne avec qui j'ai envie de discuter en robe de soirée surtout après qu'il m'ait vue avec un autre homme. Je soupire légèrement avant de me tourner vers lui.
- Quand est-ce que tu m'as vue et tu as attendu combien de temps dehors ? demandais-je d'une voix neutre.
Sujet: Re: « La jalousie voit tout, excepté ce qui est. » (helena, terminé) Mer 28 Déc - 13:37
C’est derrière le porche d’une autre maison qu’il les avait observé. Il se cachait dans l’ombre d'un immense pilier. Il n’était pas loin, il les voyait, mais ne les entendait pas. L’homme était d’une douceur et il avait l’air si agréable. Bienveillant. Andrei secoua la tête lassé, mais il ne savait pas vraiment si c’était par l’homme qui faisait clairement la cour à Lena avec ses grands sourires charmants et avenants, ou si c’était après lui, car jamais il ne se sentirait pas capable de lui donner ça. De quoi il se plaignait ? Il lui fallait un homme bien, pas comme lui. Sujet que Lena n’allait pas manqué de lui faire rappeler.
L’homme était parti et Andrei s’était faufilé jusqu’à la maison de Lena à quelques mètres. Elle était déjà devant sa porte et cherchait ses clés. Il n’a même pas attendu qu’elle soit rentrée avant de partir. C’pas terrible ! Voilà, c’qu’un con ! Et si quelqu’un lui tombait dessus avant qu’elle entre. Un homme avec des mauvaises attentions... Heureusement ce n’est que moi... Ou c’est pis encore. Il avait annoncé sa présence en commençant par insulter celui qui avait accompagné Lena lors de ce vendredi soir. Elle lui répondit alors dans la même langue sans même se retourner pour lui faire face. Et pourquoi ?! Elle a peur ?! J’en vaux pas la peine ?!! Hein ! Pourquoi tu me ne regardes pas !!! avait-il seulement envie de lui hurler, mais il serra simplement les poings et fut arrêté dans son élan par le regard de glace de la belle. Un regard majestueux. Je n’ai encore rencontré personne d’autre qu’elle avec des yeux qui me transcendent à ce point. Elle réussissait souvent à le calmer d’un simple regard, mais ce soir ce ne serait pas assez. Il ne trouva même pas l’envie de lui répondre et pourtant celui de lui cracher son venin ce soir lui brulait la langue.
Etrangement, pour continuer à le perturber, elle l’invita à rentrer. Il s’attendait à laver leur linge sale en pleine rue, à celui qui se hurlerait le plus fort dessus jusqu’à ce que les voisins, inquiets, appellent la police. Et tout ça parce qu’elle ne l’aurait pas laissé entrer. Ce qui aurait été normal. A sa place, il ne l’aurait pas fait. Mais elle le fit et le voilà dans le salon, à l’avoir suivi de façon automatique. Il y avait comme une aura qui les entourait, celle d’une passion toxique et qui l’appelait d’une voix envoutante. Andrei avait le regard sombre et voilé par les produits qu’il avait pris ce soir. Les images se succédaient dans sa tête, et les voix de leurs disputes passées. Lena retira son manteau et le temps s’arrêta. J’ai jamais eu droit à ça moi… Il ne pensait pas la trouver simplement belle, autrement que ce tout ce qu’elle avait dégagée depuis qu’il la connaissait et par ce qu’elle lui avait donné. Bien sûr qu’elle était élégante, mais pour lui son charme était surtout dans sa personnalité. Là… Elle était magnifique. Il l’écoutait à peine, trop occupé à la dévisager de la tête aux pieds comme si elle était touchée par la grâce. Laissant un temps de silence, il finit enfin par la regarder dans les yeux. La question qu’elle lui posait lui revint en mémoire : « Qu’est-ce que ça peut te foutre… » grogna t-il les dents serrés de façon à peine audible.
Il finit par la désigner d’un geste de la main condescendant : « C’est habillé comme une pute que t’espère trouver un homme bien ? Et qu’est-ce que t’en sais qu’il est bien. C’est les plus gentils les pires ! Il a tout d’un con ! Déforme pas tout c'que j'dis : trouve toi un mec bien, mais pas n’importe quel couillon avec une tenue qui dit clairement que tu veux t’faire troncher ! Si tu crois qu’il est gentil charmé par ton sens de l’humour. J’sais même pas s’il aurait été capable de le remarquer... » avait-il finit par mettre le feu au poudre. Le venin sortait et ce fut comme un soulagement. Or, sa véhémence ne faisait que grandir toujours plus en lui, comme s’il n’en avait jamais assez d’être mauvais. Il voulait la briser sous les injures. Il tournait lentement autour d’elle et se rapprochait un peu plus. « ... On ne sait plus où poser les yeux. Par contre on sait où poser ses mains » reprit-il, la voix sifflante et avec un ton humiliant.
Sujet: Re: « La jalousie voit tout, excepté ce qui est. » (helena, terminé) Mer 28 Déc - 14:29
Beauté, raison, bien dire, on voit qu'en un même homme, les dieux presque jamais ne mettent tous les charmes #L'Illiade
Helena Subasic & Vladimir Zaleska
La soirée était prometteuse avec un dîner en tête à tête avec un homme tout à fait charmant qui m'a raccompagnée à la maison. Je le regarde s'éloigner, repensant à son sourire et à ses lèvres qui se sont posées sur ma joue, et lorsque je me retourne pour prendre mes clefs avant d'ouvrir la porte d'entrée cette douce soirée bascule. Andrei est là à même pas deux mètres de moi et je ne prends même pas la peine de le regarder, non pas par honte mais parce que si je dois régler une dispute ce sera à l'intérieur et que si je me retourne maintenant le voisinage en profitera. Quand bien même il s'agisse de la troisième soirée que je passe avec Ben Thompson, l'archiviste du Musée de New-York, et que rien n'est encore joué je ne peux tolérer le fait qu'Andrei l'insulte de la sorte. Je lui réponds à mon tour en russe avant d'ouvrir la porte, d'entrer et de laisser mon russe venir.
Une fois à l'intérieur je me dévêtis tout en laissant le soin à Andrei de refermer la porte derrière lui. En un sens, heureusement que papa travaille tard parce que sinon il serait déjà partit prendre son fusil et mettrais mon amant en joue. Je me tourne enfin vers ce dernier et lui demande depuis quand il sait et qu'il attend dehors, sa réponse ne m'étonnes pas. Je l'observe attentivement et au bout de quelques secondes une conclusion vient : il n'est pas dans un état "normal". Ses yeux sont rougis, ternes, des cernes monstres et une immense colère déforment son visage. Il s'emploie à me désigner d'un geste de la main avec une manière qui ne me plais pas du tout et les mots qui sortent de sa bouche me font darder sur lui un regard empli de rancune. Ça ne passera pas, il va regretter de me traiter de pute. Je serre les mâchoires et je me mets à caresser ma bague-lance estampillée d'une chouette chevêche. Ne fais pas ça ma fille, tu ne dois pas révéler, à ce ... mortel, qui tu es, dit une voix féminine que je reconnaîtrais entre mille. Athéna, ma mère. Pendant un instant je cesse de toucher ma bague, les yeux perdus dans le vide, trop surprise que ma mère intervienne. Je reviens à la réalité et découvre Andrei qui tourne autours de moi comme un prédateur qui joue avec sa proie. Petit à petit il se rapproche de moi, utilisant un ton blessant. Par contre on sait où poser ses mains ... Allez Helena écoute ta mère, sois comme elle et éviter au maximum un combat. Je prends une inspiration puis j'expire doucement et je prends la parole.
- Andrei, pourquoi ? Ce n'est pas une solution. La drogue et la violence ne feront qu'empirer les choses, dis-je avant de l'arrêter en lui prenant une main. Il suffit d'en parler, tous les deux, et tout ira bien. D'accord ?
J'essaye de me montrer gentille avec lui pour l'adoucir et je lui indique le canapé pour qu'on aille s'y asseoir.
Lancé de dé : 1 à 3 : Andrei ne compte pas encore frapper Helena alors le pouvoir d'Anticipation guerrière ne se déclenche pas. 4 à 6 : Le pouvoir d'Anticipation guerrière d'Helena s'active parce qu'Andrei songe à la frapper dans les secondes qui suivent.
Dernière édition par Helena Subasic le Mer 28 Déc - 14:30, édité 1 fois
Sujet: Re: « La jalousie voit tout, excepté ce qui est. » (helena, terminé) Mer 28 Déc - 21:11
Elle lui avait laissé une chance de discuter tranquillement, de remettre les points sur les « i » et savoir à quoi ils devaient tout les deux s’en tenir. La plus part du temps, c’était de ne jamais aller plus loin que du sexe, mais ce soir, ce n’était pas trop dans le tempérament d’Andrei. Il aurait pu aussi simplement s’arrêter là et partir, or ce fut plus fort que lui aussi et il avait envie de lui cracher ce qu’il avait sur le coeur. Ce qu’il avait sur le coeur, revu par un esprit avec un mécanisme de défense complexe et puissant. Alors ça commença fort et autant ses premières paroles étaient pour l’homme qui avait osé lui faire la cour ce soir, mais les suivantes, toutes aussi fortes de sens, étaient pour elle. Il aurait pu lui dire qu’elle était jolie et que jamais elle ne s’était apprêtée ainsi pour lui. Andrei préférait la facilité : les insultes et les dégradations morales. Voire même d’autres humiliations.
Il avait les traits tirés, les paroles avaient comme du mal à sortir de son gosier, alors elles claquaient dans le salon. Il ne s’était même pas posé la question de savoir si le père de Lena était là. Il continuait de lui tourner autour et si personne ne l’arrêtait, il continuerait. Il a fallut que son couillon de père trop protecteur ne soit pas là… Il ne se préoccupait même pas de ce que faisait Lena entre sa bague et cet air surpris qu’elle avait affiché. Non c’est son corps qu’il regardait et plus exactement où l’archiviste avait posé ses mains durant tout le chemin. Sur son épaule, son bras, le creux de ses reins pour l’aider à monter un trottoir avec une plaque de verglas, … Je voyais ses putains de sales mains partout sur elle !
Helena finit par répliquer. Elle lui parlait de la drogue et de la violence, lui reprochant de trop en user. Il pencha la tête en plusieurs fois, doucement pris de tic nerveux. La colère ne cessait de monter. Une simple colère, immense, haineuse et gratuite surtout. S’il ne lui faisait rien ce soir et s'il arrivait à se tenir, quelqu’un d’autre prendrait cher lorsqu’il sortirait. Elle lui prit la main. Elle lui proposa de parler. Il se figea. Ce n’était pas de la quiétude qu’elle réussit à extraire au fond de son esprit, mais de la paranoïa. Il était persuadé qu’elle le manipulait pour le rendre plus doux et gentil. Ils faisaient souvent ça au D.L.C.E.M. avant qu’ils ne lui injectent un tranquillisant ou le passe au tazzer pour calmer la bête. Il se libéra brusquement de sa main et la fusillait du regard. Il explosa : « C’toi pourquoi tu parles de ça ? Change pas de sujet !!! » Il se recroquevilla sur lui même, comme si sa tête était si douloureuse de pulsions qu’elle venait lui envoyer un liquide incandescent dans les veines. Un sacré cocktail de colère, de peur et de frustration. Il se passa lentement les paumes des mains sur les côtés du visage, comme si ce simple geste aller arrêter le défilé d’image et de sons qui allaient faire exploser son crâne. Il ferma ensuite les poings devant son visage, respirant avec force et rapidement. « C’est pas ça le problème !!! » finit-il par brandir un doigt menaçant à la brune et il fit un pas. Un deuxième. Il était juste devant elle. Lena était si jolie dans sa robe... Il la poussa brusquement d’un geste sec et puissant. L’aiguille de son humeur venait de dépasser la jauge des pulsions.
Lena tomba dans le canapé et avant même qu’elle ne trouve le temps de réaliser, Andrei s’assit sur elle, l’empêchant de bouger. « C’est quoi qu'tu veux finalement ? Qu’on te baise ?! c’est ça ! Pourquoi tu me demandes pas, j’sais le faire ça ! Hein… » finit-il plus doucement avant de la jauger. « C’est tout ce que tu cherches dans le fond ? Tu fais ça pour me rendre jaloux. Il te mérite pas. Comment tu peux me faire croire que ce truc est un mec bien... Il en a qu’après ton cul et au final, c’est peut-être juste ce que tu veux… » murmurait-il la voix suave et pincée d’une certaine folie. « Je vais te donner ce que tu veux alors. Pas besoin de me rendre jaloux. C’est tout ce que vous mértiez ! » parlait-il des femmes en général. Il passa ses mains froide sur son décolleté et il tira jusqu’à arracher une partie de sa robe. Les broderies relevés de petites perles s’éparpillèrent au sol. Puis il s’arrêta brusquement en la voyant. En voyant ce qu’il venait de faire, ce qu’il comptait faire. Il se mordit le poing en ayant un mouvement de balancier nerveux et les larmes lui montaient aux yeux. « Tout ça c’est de ta faute ! » hurla t-il à nouveau, la voix brisé et il brandit simplement son poing – arrête toi putain ! Arrête ! C’pas elle. Arrête toi !!! Quitte à en frapper un, va trouver l’autre gars – avant de venir l’écraser lourdement sur le visage de Lena.
Sujet: Re: « La jalousie voit tout, excepté ce qui est. » (helena, terminé) Mer 28 Déc - 23:34
Beauté, raison, bien dire, on voit qu'en un même homme, les dieux presque jamais ne mettent tous les charmes #L'Illiade
Helena Subasic & Vladimir Zaleska
J'avoue qu'à cet instant précis je n'ai qu'une seule envie : laisser libre court à ma rancœur et embrocher Andrei sur ma lance. Mais la sagesse veut que j'évite le combat et maman n'a d'ailleurs pas loupé l'occasion d'intervenir dans ma tête pour me le rappeler. Bien qu'elle ne m'aide pas pour prendre le pas sur mon russe, rien que le fait d'entendre sa voix me fais du bien et éclaircis mon esprit si soudainement en alerte avec la présence de mon amant qui est une véritable bombe à retardement. J'écoute le conseil de ma mère : j'essaye d'interrompre le processus de destruction qui me guette depuis des années. J'attrape la main d'Andrei dans l'espoir que ça le fera revenir à la réalité, le calmera mais que neni ça empire.
Il explose en m'accusant de changer de sujet et qu'il ne s'agisse pas du réel problème. Ah oui ? Alors il s'agit duquel ? Il fait un pas avant. Ca y est mon environnement commence doucement à ralentir, signe qu'il va passer à l'acte, mais son deuxième est encore rapide pour que je puisse prévoir quoi que ce soit et puisse répliquer. Mon russe me pousse avec force et je tombe à la renverse sur le canapé. Là encore le temps n'est pas de mon côté, je ne sais pas réellement pourquoi mais c'est peut-être dû à l'instabilité d'Andrei parce que je n'ai pas le temps de réagir qu'il est déjà sur moi pour m'empêcher de bouger. Ses paroles me font le même effet que la balle qui m'a transpercée la hanche il y a quelques mois : froids et douloureux. Décidément son cerveau est tellement complexe à comprendre qu'en ce moment je préférerai me battre contre un groupe de harpies et de cyclopes. Je vais te donner ce que tu veux alors. Pas besoin de me rendre jaloux. C’est tout ce que vous mértiez ! Les mots résonnent dans ma tête et je sais parfaitement que si je ne réplique pas dignement je vais passer un très mauvais moment. Pardon maman mais je peux pas, je ne veux plus le laisser faire. Cette machine organique est trop complexe et ne veut pas être réparée ! Pendant que je pense ces mots à l'attention d'Athéna, Andrei passe ses mains glacées sur mon décolleté avant de se mettre à arracher une partie de ma robe. D'accord je ne me servirais pas de ma lance, en tout cas j'essaierais, mais je ne vais pas me gêner pour utiliser tous les objets à ma disposition même si je vais devoir aider mon père à payer les dégâts.
Il s'arrête dans son élan et me fixant comme s'il venait de réaliser son erreur il se mord un poing tout en se balançant d'avant en arrière. Il m'hurle au visage que c'est de ma faute. Il lève son poing et durant le laps de temps qui se déroule pour la suite des événement tout devient clair pour moi il s'est décidé : il va me frapper au visage en y mettant de la force. Je n'ai qu'une fraction de seconde pour réagir mais c'est amplement suffisant pour limiter les dégâts au vu de ma position de faiblesse. De la tranche de la main je frappe avec force la gorge d'Andrei ce qui couplé à l'élan de son coup de poing lui fait manquer mon visage d'à peine quelques centimètres. J'en profite alors pour lui donner un coup de poing dans le diaphragme, je le pousse a terre pour pouvoir me relever d'un bond et enjamber le dossier du canapé. Ma robe est complètement fichue mais peu importe je peux me battre dans n'importe quelle tenue.
- Tu es irrécupérable Andrei, dis-je d'un ton qui ne cache pas ma colère et je prends un soin tout particulier à marteler le mot irrécupérable pour qu'il s'imprègne bien dans son esprit. Helena ne le laisse pas te détruire... dit la voix de ma mère. De toute manière c'est trop tard j'ai été trop têtue pour laisser une personne brisée sans essayer d'arranger les choses, J'ai tout fait pour essayer de te réparer mais tu comprends pas la chance que tu as que je sois revenue et tu ne me mérite pas. Beaucoup de femmes seraient parties ou mortes sous tes coups mais pas moi, je t'ai dis que je serais plus forte qu'avant, je le suis.
Il veut cracher du venin très bien, qu'il le crache mais moi aussi je vais le faire.
Lancé de dé : 1 à 3 : Lena donne un coup sur la trachée de Vlad, lui coupant momentanément la respiration, et ce dernier rate sa cible ce qui permet à Lena d'enchaîner un autre coup avant de s'écarter. 4 à 6 : Lena frappe Andrei le perturbant momentanément, il réussit tout de même à la toucher mais Lena arrive à se dégager.
Dernière édition par Helena Subasic le Mer 28 Déc - 23:46, édité 2 fois
Sujet: Re: « La jalousie voit tout, excepté ce qui est. » (helena, terminé) Jeu 29 Déc - 0:55
Elle n’avait pas hurlé ou encore demandé à l’aide. Non, elle avait gardé un certain sang froid. Il fallait dire qu’elle avait de l’entrainement avec Andrei. Il fallait se préparer à tout avec lui. Il ne s’était pas montré tendre avec elle et il lui promettait rien de mieux pour la suite du programme. Encore une chance qu’elle l’ait arrêté s’il voulait, ne serai-ce qu’espérer, avoir encore la chance de mériter son attention. Un coup de main, un seul et tout s’enchaina trop vite pour l’ancien marines. Le coup à la gorge le surpris, et il dévia son coup. Le canapé grinça presque face à la force du poing. Ensuite, Lena vint le frapper en plein poitrail. Sa respiration se coupa et elle put aisément le rejeter en arrière. Il se laissa faire, sous le choc de la surprise et des sensations par forcement agréable. Il s’égosilla dans une quinte de toux lorsqu’il retrouva enfin sa respiration. Allongé sur le dos, les bras étalé, il se retourna mollement pour se relever sur ses bras. Il haletait encore. Elle savait que la douleur ne l’arrêterait pas. Lui couper le souffle, c’était bien joué.
Andrei se mit à genoux et la dévisagea longuement. Elle était passé de l’autre côté du canapé. Il passa sa langue au coin de la bouche. Il y avait quelque chose d’excitant. D’un mal appelant un mal. Il se frictionna alors le visage et explosa d’un rire nerveux. Elle l’avait bien joué, mais alors il n’était pas du tout en état de supporter ça. D’un, il n’avait pas une haute estime des femmes, de deux il avait perdu sa raison depuis qu’il l’avait poussé sur le canapé. Ou alors lorsqu’il la traita de « pute » peut-être. Toujours la tête dans ses mains, il s’arrêta subitement et grommela : « T’aurais pas du faire ça... ». Il se releva lentement et lui fit face. Elle était débraillée, son regard déterminé. Oui, il y avait bien quelque chose d’excitant à ce moment. Ses paroles résonnaient encore dans le salon – où etait-ce seulement dans sa tête – comme si elles flottaient encore dans l’air. Je ne mérite rien ni personne !!! Arrête de le dire comme si c’était possible ! Il fit un pas pour contourner le canapé et s’arrêta. « Bien sûr que je sais la chance que j’ai… Mais j’ai des doutes ! » dit-il comme si sa dernière phrase n’arrivait pas à sortir. Il fit un autre pas et continua : « T’as voulu jouer, on va jouer… ». Nouvelle pause. Il retirait son chapelet et commençait à faire glisser les perles entre ses doigts d’un geste mécanique. « Pour enlever tous mes doutes et savoir si je te mérite. Tu vas devoir m’arrêter. Si je gagne, je disparais de ta vie et on pourra dire que je méritais pas. Enfin si tu survie. (hausse les épaules) Si tu gagnes, je te promets d'essayer voir les choses autrement. » avec toi...
Il fit un autre pas, la tête basse et commençant une prière. « Maria veille sur elle et sur mon âme déchue. Protège la et donne lui la force de m’arrêter avant que je ne la détruise… » avait-il à peine murmuré en russe. Après ça, il entoura le chapelet autour de sa main – que Dieu soit témoin de mes fautes ce soir pour apprendre et avancer – et la darda d’un regard de tueur. Il se précipita sur elle et tenta de l’attraper pour la jeter contre le mur à un mètre du dossier du canapé. S’il y arrivait, il ne se gênerait pas de lui rajouter un coup de coude derrière la tête. Mais encore fallait-il qu’elle ne se faufile pas. Ou réplique. « Montre moi que tu es capable de te défendre contre moi !!! » se mit-il subitement à hurler (pour la énième fois) avant d’enfoncer avec rage son poing contre le mur, y laissant un trou béant. Il s’était aussi déplacé une phalange, mais il ne le sentait pas. Elle disait savoir se défendre, être plus forte. Elle a osé me mettre à terre ! Alors montre moi, car je vais pas te rater ! « Allez affronte moi ! » lui ordonna t-il avec colère et défi.
Sujet: Re: « La jalousie voit tout, excepté ce qui est. » (helena, terminé) Jeu 29 Déc - 12:11
Beauté, raison, bien dire, on voit qu'en un même homme, les dieux presque jamais ne mettent tous les charmes #L'Illiade
Helena Subasic & Vladimir Zaleska
Je n'ai pas le droit à l'erreur. Depuis mon départ pour la Colonie je me suis toujours battue contre des monstres de toute sorte aux côtés de mes camarades, de mes demi-frères et sœurs, et là c'est différent. Il s'agit d'un mortel pour qui j'ai participé à le rendre fou, moi qui pensais pouvoir comprendre ses mécanismes et les réparer je me suis trompée. J'ai réussis à me dégager de son emprise et me suis écartée pour me placer derrière de le dossier du canapé. A présent je le regarde reprendre son souffle, sans la moindre once de regret. On ne me traite pas de pute sans en subir les conséquences.
Il se relève tant bien que mal pour se mettre à genoux tout en me regardant longuement alors je soutiens son regard. Il se met à frotter son visage puis éclate d'un rire qui irait parfaitement à un tueur psychopathe et aussi vite qu'il s'est mit à rire, il s'arrête. Oui je n'aurais pas dû faire ça et je n'aurais pas dû te fréquenter à nouveau. Il se relève complètement avant de faire un pas en avant pour contourner le canapé et s'arrête. La suite annonce officiellement un combat qui va s'annoncer mauvais pour nous deux : si je gagne, sa fierté en prendra un coup et je doute qu'il acceptera de changer de vision ; si je perds c'est que je serais dans un sale état et encore une fois je doute qu'il tienne parole et disparaisse. C'est mon erreur, je me dois de ne pas me laisser faire, je dois gagner.
- Si je gagne, je veux que tu cesse de te droguer, que tu ne t'approches plus de cette maison et pas de vengeance envers mon père, ajoutais-je.
Pour la peine je le ferais bien jurer sur le Styx mais ça signifierai révéler mon ascendance et ça je ne peux pas me le permettre. Au moins en combattant je peux mentir en disant que j'ai pris des leçons d'arts-martiaux et pour le reste ça serait compliqué. Andrei fait encore un pas en avant, tête basse, tenant son chapelet fermement entre ses doigts et commence à réciter une prière en russe. Quand il commence à entourer sa main de son objet religieux je vois à nouveau clair : il va se jeter sur moi pour me jeter contre le mur et si je n'esquive pas il va me passer à tabac. Le regard qu'il lance me fait froid dans le dos, je n'ai jamais vu ce regard dans les yeux des créatures que j'ai affrontées tout simplement parce qu'elles n'étaient pas dotées de l'intelligence humaine. L'environnement se remet à faire ses petits vibrations, mon russe se jette sur moi dans l'espoir de m'attraper mais j'effectue un pas sur le côté pour esquiver l'attaque et entraîné par sa propre énergie, je vois son poing frapper le mur avec force et je profite de l'occasion pour lui donner un coup de pied bien placé dans la hanche. Il hurle à nouveau sa rage, me mettant au défi de me battre contre lui. Le combat à mains nues n'a jamais été une spécialité pour moi mais l'apparition d'un pouvoir d'anticipation au combat, peu à après la deuxième attaque de la Colonie, m'a permise de m'améliorer dans cette discipline même si je ne suis pas encore une experte.
- Tu fais partie des pires monstres que j'ai vu dans ma vie et tu est tellement toxique que tu arrives à les surpasser, dis-je en mettant du dégoût dans ma voix et mon regard. Est-ce que je reste à me défendre toute la soirée en utilisant les objets qui m'entourent ou est-ce que je coure jusqu'à la cuisine pour attraper un couteau ? Et t'as pas idée du nombre de monstres que j'ai vus !
J'inonde de mots son esprit ravagé par la drogue qu'il a prise pour le distraire suffisamment le temps que je me rapproche du canapé, attrape un oreiller et lui jette à la figure. A partir de là je coure aussi vite que je peux jusqu'à la cuisine et prends le plus couteau qu'on ai puis je prends une de nos chaises en bois par le dossier et je l'attends en me collant contre le mur, prête à éclater la chaise contre lui au moment où il passera l'encadrement d'entrée de la cuisine.
- Je vais réparer mon erreur, maman, murmurrais-je à l'attention d'Athéna.