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Sujet: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Mer 11 Jan - 21:02
Guilty or not ?#TousAPoil #UneDemiDeessePeutVraimentEtreUneGorgone ? Je prends une grande bouffée d'air frais marin, assis au bord de la falaise voisine du Golden Gate Bridge tout en sirotant un bon jus multifruits et contemplant le soleil se lever sur la Baie de San Francisco. Il n'y a rien de tel le matin pour me mettre de bonne humeur et me mettre complètement d'attaque pour une journée pleine de légèreté malgré le contexte géo-politique. Un peu perdu dans ma contemplation j'entends vaguement quelqu'un m'appeler. C'est trop demander de profiter tranquillement du lever de soleil assis au bord d'une falaise ? Je tourne la tête vers la voix et je constate qu'une bande de touristes -il est un peu tôt pour eux- est en train de me faire de grands signes tout en me criant de m'éloigner du bord. Comme si je risquais quelque chose, les mortels sont drôles mais les touristes le sont encore plus ! Je me contente de leur sourire et de les saluer en levant mon verre dans leur direction puis je reporte mon attention sur la nature qui s'éveille.
Une fois que je suis rassasié de ce moment je décide de me téléporter à la Nouvelle-Rome pour passer le bonjour à Ma'. Aujourd'hui je ne sais pas s'il s'agit d'un jour avec mais de toute façon j'ai prévu le coup : une cassette surmontée d'un Post-it lis-moi en italien est toujours posée sur la table de chevet de ma mère pour qu'elle puisse visionner un résumé des saisons précédentes de sa vie. J'arrive à bon port et passe quelques heures avec ma mère, on se balade dans les rues et on en vient même à prendre un petit déjeuner en tête à tête. Je remercie les dieux de me donner une journée "avec" qui ajoute un peu plus de bonne humeur chez moi parce qu'aujourd'hui c'est une journée où je peux vraiment parler avec ma mère.
Avant que mon devoir de centurion me rappelle au Camp je me questionne sur ce que je pourrais bien faire. Tout d'abord je songe à aller enquiquiner Rita puis je pense un instant à Hillel et la fois où il m'avait parlé d'une amie grecque assez horrible pour une fille d'Aphrodite... Eureka ! J'ai trouvé ma victime ! Je salue Ma' en lui déposant un baiser sur la joue puis je disparais vers une contrée qui lui est inconnue. Depuis que je connais l'existence de nos cousins grecs je me suis plusieurs rendu là-bas en guise de voyage d'échange, comme quand les mortels qui sont à l'école ont un correspondant étranger, et je me suis assez renseigné pour connaître la plupart des lieux de la Colonie des sang-mêlés. Normalement pour que mon voyage en téléportation se passe bien je dois avoir une photo ou du moins un net souvenir de l'endroit où je dois atterrir mais pour ce que je m'apprête à faire seule ma volonté devrait suffire.
Une fraction plus tard voilà que je me retrouve dans une sorte de ... c'est une grange ? L'endroit a été construit pour que l'intérieur soit soient utilisé : des douches. Un sourire s'étire sur mes lèvres lorsque je constate avec plaisir que quelqu'un est en train de se laver alors discrètement je m'approche de la source du bruit, je passe un vestiaire qui semble accueillir des vêtements féminins, puis je m'approche de portes battantes qui m'arrivent à hauteur des épaules -oui je suis grand- et me laissent tout le loisir d'admirer ce qui se trouve derrière. Une jeune femme au cheveux bruns est en train de se doucher sans se douter qu'elle est observée et comme je suis pas un voyeur anonyme je décide de reculer pour l'attendre dans le vestiaire. Alors tel un empereur romain je m'allonge sur le banc comme ils le faisaient lors des repas dans la Rome Antique et j'attends.
- Ave, jolie demoiselle, dis-je lorsque j’aperçois la brune sortir des douches, enroulée dans une serviette.
Sujet: Re: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Mer 11 Jan - 22:26
guilty !
enzo & alaska
De son côté, comment avait commencé la journée d’Alaska ? Mal, mais alors vraiment pas du tout comme elle l’avait espéré. Sans parler qu’elle s’était retrouvé à se lever tôt pour aller courir avec une amie – car oui, aussi rares elles étaient elle en avait – et elle ne savait plus pourquoi. Un vague souvenir de perdre un peu après les fêtes. En fait, c’était surtout qu’en ce moment, Alaska avait bien envie de cogner, mais personne n’avait envie de s’entrainer avec elle ces derniers temps. Après la fille d’Aphrodite avait tendance à oublier que c’était des entrainements et n’y allait pas de main morte. Donc un enfant d’Arès finissait toujours par se venger de se faire écrabouillé par un enfant d’Aphrodite. Puis quand Alaska était lancé, c’était dur de l’arrêter.
Donc après le footing qu’elle regrettait amèrement, elle voulut s’isoler dans sa chambrée et jouer un peu à la console. Une discussion s’imposa alors avec son voisin de chambre. Elle s’était retrouvé avec ce fils d’Aphrodite parce qu’il avait une télé et elle une console et ils sauraient faire de très bon compromis tout les deux. Bref, il était l’un des rares qui avait fini par bien connaitre Alaska malgré lui. Donc il s’autorisait aussi plus de chose. Elle qui était tranquille à pulvériser tout le monde sur Borderlands 2 qu’il lui arracha la manette. « Meuf va te laver ! _Rend. Moi. Ma. Manette… _Déconne pas ! Tu pues ! Je peux plus ! Comment une fille d’Aphrodite peut se laisser aller comme ça ! Dépêche toi et je te rends ta manette. » Alaska grogna et se préparer à bondir du lit. Son voisin de chambre ne perdit pas de temps avant de s’échapper, manette en main. Ca ne faisait que trois jours qu’elle n’avait pas pris de douche, il exagérait à son goût. Ces enfants étaient si sensibles. Enfin, elle était pareille. Pas si souvent. Elle lui mit la main dessus, mais le jeune-homme avait caché sa manette.
Quelques heures plus tard, Alaska se trainait aux douches en trainant des pieds et soupirant à chaque pas. Elle alla balancer ses affaires pour réserver sa cabine. Celle du fond, histoire d’être bien tranquille. Après, elle ouvrit une fenêtre, s’alluma un joint et cherchait une musique sur son ipod, le tout branché à une enceinte portable. Une fois ses poumons remplis et son esprit brumeux, elle fit couler l’eau d’avance pour qu’elle chauffe. Les vêtements, elle les jeta tous simplement dans un coin et elle lança la musique. Ride du groupe Twenty One Pilots résonnait dans les douches communes. Alaska se tortillait sous l’eau et chantonnait la musique qu’elle connaissait par coeur. Elle l’écoutait en boucle depuis déjà des semaines, avec Treat Your Better de Shawn Mendes. Donc, dans sa chanson, complètement stone elle n’avait pas du tout entendu l’intrus venir l’épier avant de lui faire une mauvaise surprise. Les cheveux, le corps, les kilo de maquillage d’il y a trois jours qui était comme imprimé sur sa peau, elle arriva enfin à être aussi pur que le jour de sa naissance. Ou presque, quand on voit ses cheveux. Aujourd’hui, ils étaient moitié verts et moitié brun.
Elle attrapa sa serviette sur le portillon et se l’entoura sur le corps, puis essorait ses cheveux. D’un coup de pied, elle ouvrit la porte qui claqua de l’autre côté, contre l’autre cabine. Elle dansait toujours au rythme de la musique quand enfin une voix l’arrêta net dans son élan. Alaska poussa un hurlement de peur et fit un bond, rattrapant sa serviette pour la renouer en vitesse. « Bordel de merde ! T’es pas un peu con pour faire des blagues comme ça !? J’aurais pu glisser ! Puis tu foues quoi ici ? C’est la partie gonzesse ! Les paires de couilles – les eunuques compris – c’est de l’autre côté » beugla t-elle, n’ayant pas du tout apprécié qu’on la surprenne de la sorte. Ah que ça l’avait énervé ! « Dégage ! » continua t-elle en s’approchant de l’homme et s’arrêta pour attraper une de ses chaussures qui trainait et la lui envoyer. Puis la deuxième aussi, c’était une paire après tout. « T’es sourds ! Casse toi de là ! ». Après ce furent ces vêtements. Elle retourna dans sa cabine de douche et en ressortit, refaisant claquer la porte à l’ouvrir si vivement. Elle lui lança son savon. « M’oblige pas à utiliser mes poings » grogna t-elle en commençant déjà à fermer ses poings à plusieurs reprise comme pour les échauffer. Forcément, elle n’avait plus rien.
Sujet: Re: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Jeu 12 Jan - 22:22
Guilty or not ?#TousAPoil #UneDemiDeessePeutVraimentEtreUneGorgone ? S'il y a bien une chose que j'adore faire c'est bien de draguer les filles, surtout quand on me dit de ne pas le faire. En gros je suis un vrai gamin, Don Juan -sans sa connerie- et je l'assume complètement. C'est donc pourquoi j'ai choisis en mon âme et conscience de me téléporter dans les douches pour femmes de la Colonie des Sang-Mêlés. Je sais que je risque les foudres des certaines personnes dont une qui dispose de quatre fers à cheval mais peu importe j'aime me divertir.
Je suis discret et j'attends patiemment que la demoiselle ai terminé de prendre sa douche. Un petit sourire s'étire sur mes lèvres quand un cri strident me signale qu'elle vient de se rendre qu'elle n'était pas toute seul comme elle le pensait. Je prends une inspiration au goût de petite victoire puis je la regarde renouer sa serviette parce que j'ai malheureusement pu voir un peu de peau. Ses paroles sont aussi amusantes que sa réactions et bien sûr, elles sont légitimes. Je ne dirais pas con mais plutôt trop "vieux" pour faire ce genre de conneries mais contrairement à mes cousins grecs j'ai encore eu moins de places pour être un enfant et un ado normal donc faut bien que je me rattrapes ! Par contre j'efface mon sourire pour adopter une mine boudeuse lorsqu'elle ajoute le mot eunuque pour les paires de couilles -c'est vraiment petit de dire ça, vraiment- et je me demande si elle l'a rajouté pour me qualifier de la sorte. La grecque se rapproche de moi en prenant une chaussure et j'ai tout juste le temps de me téléporter deux mètres plus loin, debout. Pourquoi tout juste ? Et bien parce que même si je suis un coureur de jupon un peu féministe sur les bords, les femmes ont une plus grande propension que les hommes à mal viser lors d'un tir donc ... Une deuxième chaussure vole dans ma direction et je me téléporte à nouveau pour l'éviter.
- Tu vas quand même passer ta journée à me lancer des objets au visage, mon Sucre d'orge ? dis-je d'une voix à la fois blasée et malicieuse. A nouveau elle me demande de dégager et elle me lance ses vêtements que je me contente d'attraper au vol pour ensuite les jeter sur le banc. Elle part comme une furie dans la douche puis revient avec un nouvel objet que cette fois je me prends dans l'épaule. Je grimace de douleur en regardant le sol pour connaître la nature exacte de l'arme. Un savon. Elle vraiment de me lancer un savon dans la tronche ? Soudain un éclair de génie me vient, une énorme pancarte déclarant "Il a comprit" est sûrement suspendue au-dessus de ma tête, et je crois savoir à qui j'ai affaire. Hillel me l'a suffisamment décrite et prévenu de ne pas m'approcher d'elle pour que je me rappelle de qui il s'agit.
- Alors c'est donc toi, Alaska Matthews ? demandais-je avec un sourire tout en me massant l'épaule.
Sujet: Re: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Sam 14 Jan - 19:23
guilty !
enzo & alaska
Forcément, Alaska prise par surprise, juste en serviette et aussi peu pudique soit-elle, elle avait sa fierté. Elle se mit à beugler. Elle avait aussi une réputation à tenir ! On ne voyait pas si facilement une fille d’Aphrodite si peu vêtue et encore moins sans permission. De plus, elle était assez remontée comme ça pour trouver n’importe quelle excuse pour s’en prendre au premier venu. Sans aucun ménagement, elle s’était mise à aboyer à l’homme qu’elle ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam de déguerpir au plus vite. S’il voulait une douche, c’était de l’autre côté. Il n’avait pas l’air de se sentir plus touché que ça par ses paroles alors elle les accompagna d’objet qu’elle lui lançait. Elle avait commencé par ses boots en cuirs, épaisses et peu gracieuses. A la première, l’homme se téléporta. Alaska sursauta et son visage coula lentement en une grimace d’agacement. Sans réfléchir, elle lui envoya la deuxième avec plus de force. Il l’évita encore. Elle poussa un grognement de colère et attrapa ses vêtements pour continuer à les lui jeter. L’homme les rattrapait sans mal et les déposait l’air de rien sur le banc. Ensuite il se moqua d’elle en lui demandant si elle comptait passer sa journée à le faire. Sans lui répondre de suite, elle s’était dirigée dans la cabine de douche pour prendre son pain de savon. Elle n’avait plus rien d’autre. Il fallait bien qu’elle se défende. Tout ça n’était que des coups de sommations. Le savon l’avait touché. « Ha ! » avait-elle lâchée, si fière d’elle d’avoir réussi à le toucher. S’il persistait à se moquer d’elle et rester là, elle allait finir par lui envoyer ses poings en plein visage. Ce qu’elle lui confia et répondait à la fois à sa question réthorique.
Il était toujours là. Alaska serrait les poings et commençait à inspirer rapidement d’énervement. « Je t’ai demandé de partir. T’as pas compris ou quoi ? T’veux quoi ? » s’écriait-elle. Elle s’approcha d’un pas déterminé vers lui et étrécit les yeux pour encore plus marqué sa colère. Elle lui brandit son doigt en levant la tête car il était plus grand qu’elle, mais elle n’avait pas peur. « Si tu oses me demander ce que je pense, je te le dis, j’suce pas contre des drachmes. Regarde bien cette bouche, elle sert bien plus à gueuler qu’à être gentille, moi à genoux. C’est qu’une pauvre conne qui a lancé cette rumeur par jalousie. Alors fais gaffe, t’as encore la chance de t’en sortir sans trop de blessure ». Elle se recula et se préparait à le bousculer avec force quand soudain, il prononça son prénom, elle sursauta. Elle restait coite un petit instant à le jauger et recula de quelques pas. Non elle en avait trop envie. Elle revint à sa hauteur et le poussa avec force. « Rassure moi, c’est pas l’histoire des pipes qui t’as mis la puce à l’oreille quand même. Car clairement, je pense que je vais buter cette fille d’Ares, après t’avoir explosé la tronche… » dit-elle pensive avant de se diriger vers le banc.
Elle attrapa sa petite culotte qu’elle enfila sous sa serviette. Puis ensuite sa brassière de sport. Elle resta un moment à le dévisager comme si elle attendait quelque chose et finit par soupirer. Lui tournant le dos, elle fit tomber sa serviette par-terre et d’un geste presque trop habituel, elle enfila son dernier sous-vêtements. L’habitude des vestiaires à la patinoire. Elle n’avait pas à se plaindre de son corps bien formé et qu’elle devait à sa mère. Il était parsemé de tatouages, mais aussi d’hématome ici et là et de toutes les couleurs. Ceux sur les cuisses, c’était le hockey ou les entrainement, voir les bras, mais les traces qui restait sur sa hanche droite, c’était l’oeuvre de son dernier copain en date. Un musicien qui avait pour vice l’alcool et la cocaïne. Il est beau à en tomber, mauvais-garçon et si irrespectueux… Ca s’était finit avec les coups de pieds qui lui avait donné après l’avoir foutu à terre et ce n’était pas les premiers de leur relations, et elle lui répondit d’un violent coup de poing au visage à lui faire sauter une dent. Elle attrapa ensuite une simple robe légère, car il faisait toujours bon à la Colonie, très échancré aux niveaux des hanches. Elle était noire avec un imprimé de motif inspiré aztèque blanc.
Elle craqua une à une ses phalanges, comme si elle se préparait à un duel avec un autre demi-dieu. « J’ai cru t’avoir demandé de partir non ? T’entends rien ou t’es genre coriace, voire con ?! Moi je vote pour la troisième option… » lui balança t-elle toujours avec la même insolence avant de s’asseoir sur le banc et venir brosser ses cheveux qui lui arrivait déjà un peu plus bas que les épaules. Elle avait fait un carré plongeant il n’y avait pas si longtemps que ça. Elle prit le temps de le regarder et elle étrécit à nouveau les yeux, sauf que cette fois c’était de l’étonnement. La colère était légèrement retomber et elle voyait un peu moins rouge dans son esprit. Donc, elle eut tout le loisir de voir le jeune-homme et il n’y avait pas à dire… Mais il est trop canon bordel ! Non Alaska, tu te calmes. Un con paris tant d’autre. Les plus beaux sont les pires… Oooh, juste un peu. Non ! Stop. Je suis sûre qu’il essaie déjà de te prendre pour une conne. « Mais t’es qui toi ? Je me rappelle pas t’avoir vu. Et je pense qu’avec un cul et une gueule pareils, je m’en serais rappelé. » Elle eut un moment de panique en se disant que c’était peut-être un mortel. Elle se rassura la seconde d’après en se remémorant qu’il avait usé de pouvoir pour éviter sa scène de ménage. Elle vint s’asseoir ensuite à califourchon sur le banc et commençait à entortiller ses doigts dans ses cheveux pour se faire deux tresses collés à son cuir chevelu et qui commençaient en haut de son tête. Elle ne le quittait pas des yeux, attendant des réponses. Vraiment dommage que j’ai pas ma cross. Car clairement, ça lui aurait pas fait de mal de taper quelqu’un si l’autre à envie de jouer les rigolos.
Sujet: Re: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Dim 15 Jan - 9:37
Guilty or not ?#TousAPoil #UneDemiDeessePeutVraimentEtreUneGorgone ? La fille de la douche est sacrément vénère de me voir et c'est vrai qu'être surprise comme ça par un type inconnu au bataillon il y a de quoi faire un arrêt cardiaque. Mais de là à me balancer tout ce qui lui passe sous main, je l'ai pas non plus menacée avec une arme. Le savon mon touche en plein dans l'épaule et un rictus de douleur déforme mon visage, j'ai beau être habitué à me faire ça fait jamais du bien. J'entends un "ha" de victoire de la part de la fille et je lui lance un regard en mode "Si je l'avais voulu je m'serais téléporté" puis je lâche un soupir sonore.
Elle serre les poings et je remarque que je l'énerve sérieusement, ça me déstabilise un peu je dois bien l'avouer mais ça me donne encore plus envie de l'enquiquiner. La fille se rapproche dangereusement, lève la tête vers moi et me pointe du doigt. J'adopte une fausse mine choquée -c'est pas bien de pointer les gens du doigts- mais quand elle parle je suis réellement choqué. J'écarquille les yeux, n'en revenant pas de ce qu'elle vient de me dire, et j'ai un peu de mal à déglutir. Elle croit vraiment que je suis venu là pour me faire sucer par une fille que je ne connais même pas ? Et puis de base c'est pas mon trip. Alors soit la miss à un esprit sacrément axé sur le cul soit mes cousins grecs sont encore pire que moi ou alors tout simplement des porcs. Un éclair de génie plus tard et je prononce le nom de la demoiselle qui était en train de se préparer à me bousculer, elle se fige pendant un instant restant à jauger avant de finalement décider de me pousser. Et ce qu'elle me dit me fait lever les yeux au ciel : par les dieux on peut pas tranquillement prononcer le prénom de quelqu'un parce qu'on se rappelle l'agressivité qui nous a été décrite ? Alaska s'éloigne vers le banc pour aller se rhabiller alors je profite de ce moment pour me rapprocher de quelques et répondre à ses allégations complètement fausses.
- Ecoute, Reine de Beauté, je ne suis absolument pas venu pour me faire tailler une pipe parce que de une c'est pas mon trip et c'est trop dégueu puis de deux j'aime pas voir une femme à genoux, compris ? répondis-je avec toute le sérieux du monde que je peux absorber en moi. Bah oui ! J'ai beau être un coureur de jupons professionnel ça ne m'empêche pas de bien traiter mes conquêtes, sale con oui mais avec du respect s'il vous plait !
Ensuite la regarde s'habiller, avec un sourire aux lèvres même si je suis légèrement vexé qu'elle ai pensé que je venais pour faire ce truc dégueulasse. Elle est vraiment jolie la fille d'Aphrodite et elle a vraiment un caractère bien trempé, j'entend encore la voix d'Hillel de ne pas m'approcher de cette fille qui n'hésiterait pas un seul instant à me frapper. Une fois qu'elle porte du tissus sur le dos, elle s'assois sur le banc tout en se coiffant et lorsqu'elle me demande qui je suis je me téléporte à côté d'elle.
- Ah ça tu aimerais bien le savoir, dis-je prenant un air faussement mystérieux avant de me rappeler que je suis tout près d'elle et que je dois pas jouer au con. Alors je lui présente l'intérieur de mon avant-bras droit où trône mon tatouage de romain : la rose des vents de mon père, le SPQR de Rome et mes dix-sept bâtons de mes dix-sept années de service. Lorenzo Visconti fils d'Aeolus, ici je crois que c'est Eole, et centurion de la Cinquième Cohorte de la Douzième Légion Fulminata, répondis-je en lui adressant un de mes petits sourires qui font fondre les filles. Puis au cas où tu te demande qui a bien pu me parler de toi c'est mon pote Hillel Davis et je tiens à te rassurer en te disant qu'il m'a prévenu de ne pas m'approcher de toi.
Sur ces derniers mots je me téléporte un peu plus loin, en face d'elle, pour éviter de me prendre un coup parce que j'ai pas toujours d'agréable d'entendre quelqu'un vous dire qu'on doit pas s'approcher de vous.
Sujet: Re: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Mer 18 Jan - 17:18
guilty !
enzo & alaska
Elle avait fini par prendre le temps de se rhabiller, même si sa colère venait encore faire bouillir ses veines. Certes – comme il a été dis souvent – elle n’était pas pudique, mais on la regardait qu’avec sa permission. Puis que faisait-il ici franchement ? Il lui voulait quoi ? Elle espérait que ce n’était pas un de ces idiots qui avait cru les paroles graveleuses et fausses de la fille d’Arès avec qui elle s’était récemment disputé. Et pas qu’un peu. Elle en avait encore une ombre d’hématome sur la lèvre. Mais le nez de la fille du dieu de la guerre avait encore le cartilage du nez gonflé. Alors avant même de savoir, elle avait craché à l’intrus dans les douches qu’elle n’était pas ce genre de fille à se mettre à genoux contre un peu d’argent. Déjà, j’ai pas forcément besoin d’argent pour le faire. Et je préfère même pas. J’ai pas beaucoup de dignité certes, mais faut pas déconner non plus ! Puis elle l’avait bousculé alors qu’il venait de la perturber en lui balançant son propre prénom en plein visage. Comment cela se faisait qu’il la connaissait et pas elle. Fille d’Aphrodite et même pas au courant ? Quelle ironie ! Au final, c’est un peu avec brutalité qu’elle enfila ses vêtements, limite si les bretelles de sa robes ne craquèrent pas lorsqu’elle la glissa fermement le long de son corps.
Lorenzo s’était approché et elle ne l’avait pas remarqué. Elle sursauta légèrement lorsqu’elle se retourna, mais fit mine de rien. Il avait commencé par lui donner un surnom, alors qu’il connaissait très bien son prénom. Elle abaissa un sourcil, sceptique et grommela : « La Reine de Beauté t’emmerde… ». C’était simplement gratuit, un pur réflexe. Vraiment comme petit-nom il aurait pu trouver autre chose. Ah, il fallait dire que les hommes en ce moment, elle ne les portait pas trop dans son coeur. Même pas du tout. Au mieux, elle ne tolérait que Marvin, mais cet homme était un O.V.N.I. parmi les autres. Peut-être aussi parce que la moitié de leur amitié se passait via des écrans d’ordinateur à tuer des monstres sur des cartes irréelles. Ca devait sûrement aider. Lorenzo lui avait alors dit qu’il n’attendait rien d’elle, ni même d’aucune autre femme. Elle fouilla dans sa trousse de toilette pour trouver sa brosse et s’arrêta dans son geste, lui jetant un regard abasourdi. Pour elle c’était soit un menteur qui voulait faire le beau devant elle, sinon c’était un pauvre homme… « Ouais, enfin si tu savais de quoi j’étais capable, tu dirais pas ça. Et je le fais pas forcément à genoux. » lui balança t-elle, toujours comme une sorte de réflexe. Elle réfléchissait rarement avant de parler. De plus, cela l’amusait de perturber ses interlocuteurs avec son franc parlé et son manque de pudeur. Voire de grâce. Après quelques nouvelles paroles agressives, elle s’installa sur le banc et commençait à passer la brosse sur ses cheveux aux couleurs changeantes selon son humeur et les colorant qui lui restait sous la main.
Bon, il fallait qu’elle sache maintenant. Comment connaissait-il son prénom ? Peut-être que ce n’était que par hasard, qu’il avait entendu parler d’elle. Peut-être autre chose. Elle voulait savoir, car elle était plus que curieuse. C’était dans sa nature. Elle lui demanda simplement et Lorenzo se téléportait à côté d’elle. Elle fit un bond, déjà plus marqué et fronça les sourcils. « T’arrête de faire ça merde ! » grogna t-elle, tirant sur la brosse et un gros paquet de noeud. Il lui rappelait tellement Hillel qui avait tendance à faire pareil mais en se déplaçant très vite. Il joua les hommes mystérieux et Alaska roula des yeux. Vraiment ? Faire ça à une fille d’Aphrodite ? Faut la jouer plus romantique et spectaculaire si tu veux m’accrocher. Bon okay, j’aimerai vraiment le savoir, parce que je ne supporte pas de ne pas savoir. Elle hocha la tête, mais pas comme une enfant curieuse. Elle le fit avec autorité. Alaska le fixait, pensant avoir enfin une révélation, mais étrangement, il commença par lui montrer l’intérieur de son bras. Ses yeux glissèrent jusqu’à son membre et elle compris rapidement en voyant les tatouages. Elle les connaissait parfaitement et connaissait aussi très bien leur fonctionnement. Elle ne put cacher une expression admirative en voyant toutes ces années à La Légion ce qui le rendit encore plus sexy à ses yeux. C’était comme voir un militaire en uniforme, ça faisait son effet. Il ajouta à sa démonstration d’écusson inscrit directement sur sa peau, sa présentation tel un noble qui étalait tout ses titres.
Elle apprit donc qu’il était fils d’Eole et leva un sourcil intéressé. Ils n’étaient pas un peu instables ces enfants, s’était-elle demandé avant de se faire la réflexion que les demi-dieux l’étaient tous. Elle le laissa continuer et soudain, le prénom d’Hillel s’inscrivait dans la discussion. Quand on parle du loup... Elle ferma longuement les yeux, les traits tirés. Elle était énervée, d’un parce qu’elle comprenait mieux pourquoi elle lui rappelait l’insupportable écureuil hyper-actif qu’était le fils de Mercure, de deux pour le conseil qu’il avait donné à Lorenzo à propos d’elle. « Mais quel petit con ! » laissa t-elle échappé en venant donner un coup de poing violent contre le banc, à défaut de pouvoir le faire sur Lorenzo qui s’était éloigné. Elle l’aurait bien fait payer pour l’autre. « C’est bon, je sais qui t’es ! T’es son meilleur pote ? L’enfoiré, il se garde les plus mignons pour lui en vrai. Je comprends pourquoi il me parlait pas trop de toi. ‘Fin, laisse tomber. Une longue histoire… ». Hillel lui avait pratiquement jamais parlé de lui, si ce n’est qu’une fois, comme un cheveux sur la soupe. Après ce fut rarement. Dans le fond, elle savait bien que s’il ne lui en avait pas tant parler, c’est qu’il était du genre discret. Pas avec ses conquêtes, mais dès que ça touchait un peu son jardin secret, son cocon de confort sécurisant et intime, il s’épanchait peu et surtout qu’ils n’étaient pas si proches que ça. Ils n’avaient qu’Ofelia comme amie en commun et qu’il n’aimait pas être dans la même pièce que Lyllian, ce qui réduisait leur chance de se voir et se côtoyer et surtout de discuter. Ah et bien sûr, il avait refusé les avances d’Alaska car de toutes façons et comme d’habitude on en avait que pour la princesse du Prince McLochlainn.
Elle passa une jambe par-dessus le banc, un pied au sol, l’autre sur le meuble et commençait à se passer de la crème sur les jambes, pensive. « Cinquiète Cohorte, c’est tout ? La seule fois où il a parlé vraiment de toi, j’imaginais mieux. Hillel au-dessus de toi, c’est que tu vaux pas grand chose… » fit-elle cette réflexion juste pour lui faire regretter d’être arrivé par surprise et surtout pour descendre Hillel. « Si je le chope lui, il va mourir. Dis moi, il t’a dis de pas t’approcher de moi, c’est à dire ? Il préserve qui dans l’histoire ? » le dévisageait-elle de la tête aux pieds. « Toi ou moi ? Et j’aimerai savoir pourquoi t’es là s’il t’as dis de pas t’approcher ? T’es venu me chercher jusque dans les douches et après tu me fais des grands discours de « je veux pas de fille à genoux qui sucent »… ». Elle marquait une pause et aspira de l’air les dents serrés comme si ce qu’elle allait dire était douloureux ou difficile : « Je sais pas ce qui est le plus condamnable dans le fond… C’est sale quand même de venir voir des filles d’Aphrodite dans les douches. T’es plutôt du genre voyeur c’est ça ? Ou alors ! » se lançait-elle dans une grande discussion avec elle-même comme l’aurait fait le romain qu’elle avait envie de tuer en cet instant, Hillel. « T’es venu voir la bête de foire de tes propres yeux c’est ça ? Ca vous amuse ? Ouais, je suis différente ! Et alors ? C’est de votre faute à vouloir absolument tous me faire entrer dans un moule qui ne me convient pas. T’es content ? T’as vu le phénomène ?! Et tu vas pouvoir en parler au camp et bien te foutre de ma gueule c’est ça ? ». Non, vraiment, elle ne portait pas les garçons dans son coeur, ni même personne. Elle avait ces périodes où elle se sentait persécutée. Mais où aller en dehors de la Colonie, car déjà ici, elle évitait grandement les problèmes de monstres. Chez son père qui était envahissant, parfois tyrannique et beaucoup trop angoissé et protecteur ? Ou encore chez Lilly qui lui rappellerait à quel point elle est faible et influençable ? Elle voulait simplement être seule et surtout qu’on vienne pas se moquer d’elle. Tout sauf ça. Pas maintenant. « Je t’ai dis que j’avais envie de cogner ? Fais gaffe à ce que tu vas répondre… Sinon je te conseille de te téléporter très vite. » le menaçait-elle en levant son pot de crème, l’agitant pour bien lui faire comprendre qu’elle était prête à le sacrifier.
Sujet: Re: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Sam 21 Jan - 9:21
Guilty or not ?#TousAPoil #UneDemiDeessePeutVraimentEtreUneGorgone ? On a tendance à apprendre des trucs tous les choses et pour l'instant c'est mon cas : mes cousins grecs sont de sacrés libertins et surtout cochons. Bah oui ! Faut l'être pour penser direct que ma venue est liée à une envie sexuelle. Bon peut-être que oui, mais faut pas pousser mamie dans le Styx ... Alaska a vraiment du répondant et correspond à la description que j'ai eue par Hillel, et la description correspond à la personne. Elle a du répondant et je dois dire que j'aime bien, oui j'aime les filles de Vénus/Aphrodite mais si en plus elles n'hésitent pas à frapper c'est encore mieux. A présent la grecque chercher à savoir qui je suis alors je me mets à jouer un peu en me téléportant pas loin d'elle sur le banc. Elle n'apprécie pas le fait que je joues les hommes mystérieux donc j'en viens aux faits.
Quand je lui montre mon tatouage de la Légion je remarque une lueur dans ses yeux qui ne manque pas de me faire sourire : ça a toujours son petit effet auprès des demoiselles. Après lui avoir annoncé mon ascendance divine et mon grade je me recule pour éviter de me prendre des coups, suite à l'annonce qu'Hillel m'avait dit de ne pas m'approcher d'elle. Le poing d'Alaska s'abat sur le banc tandis qu'elle peste contre mon ami, décidément il a vraiment une réputation partout où il passe. Je me doute grandement qu'il n'ait pas beaucoup parlé de moi et ce n'est pas plus mal comme ça j'ai un coup d'avance sur la miss. D'ailleurs cette dernière bouge pour se mettre de la crème les jambes et j'en profite pour la regarder faire. Sa remarque me fais lever les sourcils d'étonnement, c'est petit ça... vraiment petit. Si c'était un mec il est sûr et certain que je serais en ce moment-même en train de me battre au lieu de réfléchir mais là il s'agit d'une fille et c'est pas bien de les frapper. Je prends une inspiration et je souris de toutes mes dents.
- Ce sont les lettres de recommandation qui déterminent notre cohorte. Pas de lettres ou alors les pires et c'est la Cinquième parce que ma mère étant une mortelle et je descend directement d'un dieu, je connaissais personne à la Légion. Et si ça peux te faire plaisir tu peux toujours dire que Hillel est dans une cohorte plus réputée que la mienne parce que j'adorerais te prouver le contraire, Reine de beauté, répondis-je.
Et oui si mon père avait demandé à un légionnaire de Rome de nous écrire, à Rita et moi, une très bonne lettre de recommandation on serait dans la Une ou la Deux. Mais bon j'aime la Cinquième et toutes les personnes qui s'y trouvent, puis au moins les autres on tellement peu d'attentes nous concernant qu'on peut se permettre de les surprendre. Quand Alaska me demande qui d'elle ou de moi mon pote chercher à protéger je hausse les épaules. Pourquoi est-ce qu'il m'a dit de ne pas m'approcher d'elle ? Parce que selon lui c'est comme s'approcher d'un cactus ou d'une Gorgone, et que je risquerais de me faire avoir. La fin de sa tirade me fais froncer les sourcils, me moquer d'elle ? Alors là il doit y avoir un gros manque de confiance en elle pour qu'elle débite ces conneries et en plus elle me menace en m'agitant sous le nez son pot de crème.
- Voir une bête de foire ? Tu dis ça parce que t'es pas comme la plupart de tes demi-sœurs : une précieuse qui tient à ce que son maquillage ne coule pas et que ses ongles ne cassent pas ? C'est ça ? Ecoute, au vu de ... comment dire ... de mon amour les femmes, Hillel m'a prévenu que je devais pas m'approcher de toi sinon se serait pareil à me frotter à un cactus. Et comme je suis du genre à faire le contraire de ce qu'on me demande de faire, ben je suis venu voir à quoi tu ressemble, répondis-je un peu brusquement au début avant de me prendre et de parler plus calmement.
Je prends le risque de me faire frapper en attrapant sa main qui tient le pot de crème que je m'empresse de lui prendre pour éviter de lui laisser une arme. Je lui souris et dit :
- En tout cas t'es aussi jolie que ce que m'a dit Hillel et je suis pas déçu !
Sujet: Re: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Lun 6 Fév - 21:58
guilty !
enzo & alaska
Alaska fronça les sourcils et fit une moue boudeuse quand elle entendit encore une fois le surnom « Reine de Beauté » sorti de la bouche du beau ténébreux. Elle avait après penché la tête en se faisant la réflexion rapide sur les lettres de recommandation. Comment avait fait Hillel ? Elle était persuadé qu’il avait triché. Qui aurait pu le recommander lui. Un vrai tir au flanc, insolant et qui préfère s’amuser que de travailler. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que chez Lupa, il n’était pas du tout le même. Ses entrainements lui avait permis de vider toute sa colère et se concentrer sur autre chose que sa mère. Une chose qu’il pouvait rapidement gravir et surmonter. Etre un bon légionnaire était plus facile que de garder la tête hors de l’eau avec sa mère. Et ce ce dont il avait énormément besoin à cet âge là. Trouver un espoir qu’il pouvait atteindre. Maintenant, il se relâchait et elle n’avait connu que ce visage là de l’australien. Elle ne dit rien et l’avait laissé parler. Elle se posait pas mal de question. Pourquoi elle ne le connaissait pas et qu’Hillel n’avait rien dit. Et surtout pour qui il se prenait pour dire qui avait le droit ou non de m’approcher ? Car je suis pas une idiote. C’est pas juste un pote, c’est son meilleur pote. Des deux, c’est lui qu’il a voulu protéger. A force d’y penser, elle se sentie blessée et attaquée. Elle avait perdu toute estime et confiance qu’elle avait pu avoir en une fraction de seconde. C’est avec véhémence et une triste réalité qu’elle lui balança des reproches avec sarcasme. Elle lui exposa son tableau parfois quotidien de « Bête de Foire », car peut-être qu’au fond d’elle, elle se voyait ainsi et nourrissait les esprits des autres.
Le regard dur, elle était très sérieuse avec son pot prêt à le lui lancer de toutes ses forces en plein visage s’il répondait mal. Elle se sentait comme un animal pris au piège, une nouvelle humiliation, une blague qui brise votre égo. C’était une simple jeune-fille perdue qui voulait qu’on l’aime pour ce qu’elle était, mais ça aussi c’était horriblement compliqué. Qu’on l’aime sans qu’elle y soit pour quelque chose et que cette affection ne pourrisse pas. Les amis, les amours des oeuvres délicates pour Alaska. Elle en a souffert alors elle chasse tout le monde avec son sale caractère. Mais d’être seule et souvent isolée la faisait souffrir à petit feu. Il parla et elle leva un sourcil, étonnée par sa réponse. « C’est pas moi qui le dit, c’est les autres… » grogna t-elle lorsqu’il demandait si elle pensait être marginale, car elle n’était pas comme ses consœurs belles et délicates. Alaska se pencha pour reprendre sa crème. Elle refermait le pot et le jeta dans l’imposante trousse de toilette qui se trouvait au sol, juste sous le banc. Elle finit de faire pénétrer le tout en frottant une dernière fois ses jambes, pensive alors que Lorenzo continuait de parler. Il lui confia ce que lui avait dit Hillel et qu’il faisait souvent le contraire de ce qu’on lui disait. Il réussit à la faire sourire. « Ca me rappelle quelqu’un tiens ! Je comprends pourquoi vous vous entendez bien tout les deux. »
Puis il lui ajouta un compliment. Elle était jolie. Elle sourit une nouvelle fois, sincèrement puis ses lèvres s’étirèrent en un plus ironique. « T’es jolie à une fille d’Aphrodite… Mais encore ? C’est pas terrible. Tu marques vraiment pas des points. T’es mignon mais t’as l’air un peu con. C’est dommage. Il faut faire mieux M. Le-Courreur pour m’avoir. ». Elle vint lui tapoter l’épaule d’un faux soutient. Elle se moquait clairement de lui et on pouvait le voir à son regard espiègle. Après, elle le pensait vraiment que de dire « jolie » à une fille d’Aphrodite était un peu idiot. Elle se leva du banc et ramassait ses affaires éparpillés un peu partout dans les douches, puis les quitta. « Je t’attends ! » beuglait-elle de l’extérieur. Elle attendit qu’il arrive et partit en direction de son bungalow. Elle lui demanda de patienter avec un « s’il te plait » devant la porte. Elle en ressortit sans sa robe, totalement changée. Un large t-shirt et un leggings de sport, les cheveux attachés. Elle lui fit un grand sourire et lui attrapa le poignet pour l’entrainer plus loin, dans la Colonie.
Ils s’arrêtèrent enfin devant un râtelier d’arme. « Tu voulais pas me prouver que ta cohorte est tout aussi réputée que les autres ? ». Elle prit un glaive et pointa la lame sous le visage de Lorenzo avec défi. Elle avait un rictus amusée et n’attendait qu’une chose, de pouvoir lui mettre une pâtée dans les règles. « Pas de pouvoir. » lui donna t-elle une règle en reculant, toujours le glaive en garde. « Si je te fais bouffer la poussière, tu m’casses plus les couilles et tu vas trouver une autre idiote à aller butiner. Si tu gagnes. Tu pourras me demander ce que tu veux, sauf d’fermer ma gueule. Ca j’peux vraiment pas faire. » haussa t-elle les épaules, avant de sautiller d’un pied à l’autre et d’attendre Lorenzo, impatiente. « Alors je te plais ou pas ? Faut me mériter... » lui souriait-elle, mutine et lui faisant signe avec son doigt de s’approcher. Sans attendre, elle attaqua. Elle tourna sur elle même pour donner plus d’élan à son geste et le coup s’abattrait avec plus de force. Déroulant son dos, puis son bras, le glaive lui arrivait droit dessus.
Sujet: Re: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Sam 18 Fév - 11:14
Guilty or not ?#TousAPoil #UneDemiDeessePeutVraimentEtreUneGorgone ? Alaska est en train de salement me ridiculiser ou c'est moi ? Parce que ok je suis un boulet de première classe mais quand même pourquoi tant de violence ? Je suis choqué ! Non plus sérieusement j'arrive à penser correctement pour formuler des réponses aussi cinglantes que les siennes, elle me donne du fil à retordre cette fille d'Aphrodite. Notre conversation continue et voilà que j'en viens à parler des lettres de recommandation pour justifier qu'être dans la Cinquième ne signifie pas être une véritable brèle au combat : bah ouais parce que si mon père avait daigné nous donner une lettre de recommandation exemplaire, Rita et moi on serait dans la première cohorte. Mais bon au final je me plais là où je suis et c'est moi qui donne les ordres, que demande le peuple ? Je regarde Alaska ouvrir son pot et se passer la crème sur les jambes, je l'aiderai bien mais j'ai trop peur de me faire bouffer les bras pour pouvoir formuler la requête à voix haute.
Je finis par lui avouer ce que Hillel m'a dit à son sujet et sa réponse me fait ricaner. Ah ça pour bien aller ensemble, le Kangourou et moi on fait la paire ! Je complimente la miss et je soupire quand elle me déclare que mes mots ne sont pas à la hauteur, que je dois faire mieux si je veux l'avoir elle. Se moquant de moi, elle se lève puis m'enjoint de la rejoindre et je la suis hors des salles de douche pour aller je-ne-sais-où. L'avenue des bungalows est longue et j'ai le temps d'admirer la vue. Les bâtiments sont tous différents et j'en déduits que leurs habitants y logent en fonction de leur parent divin puisque je reconnais certains symboles, les mêmes qui sont gravés sur notre peau au Camp Jupiter. On s'arrête devant un bungalow qui me brûle les yeux de part la décoration : c'est bien trop Barbie selon moi et j'aime pas les barbies, je préfère le juste milieu entre la Barbie et une G.I Joe. Les couleurs pastel et la multitude de pots de fleurs sont tellement peu à mon goût que je me demande pendant un court instant comme a se fait qu'Alaska soit la fille d'Aphrodite. Elle me demande d'attendre dehors, ce que je fais, et le temps qu'elle ressorte avec de nouveaux vêtements je remarque quelques unes de ses demies-sœurs qui me jaugent du regard.
Alaska revient en m'attrapant par le poignet puis elle m'entraîne dans son sillage, m’emmenant vers une nouvelle destination inconnue. On passe devant un groupe de jeunes demi-dieux qui s'entraînent à la stratégie militaire, si j'ai bien compris ce que leur prof dit, puis on s'arrête devant une armurerie. A la question de la demoiselle je lâche un grand sourire, content de pouvoir me battre. Je la regarde prendre un glaive et elle continue à parler tout en mettant son épée en garde ; j'écoute attentivement ses conditions, me régalant déjà sur le combat à venir.
- J'accepte tes conditions, Reine de Beauté, et si j'utilise pas mes pouvoir ne vas pas utiliser un quelconque stratagème pour biaiser le combat, répondis-je avec un grand sourire même si je suis parfaitement sérieux. Ben oui si moi j'ai pas le droit d'utiliser mes pouvoirs et qu'elle a un pouvoir lui permettant de me charmer ou je ne sais quoi, elle non plus doit pas l'utiliser. La fin de ses paroles éveille en moi une envie de gagner ce défi, pour sûr que je vais tout faire pour la mériter.
Je scrute le moindre de ses mouvement quand se vient le moment où c'est elle qui ouvre la danse. Elle s'élance en tournant se elle-même, se rapprochant dangereusement de moi, j'attends presque le dernier moment pour activer mon bracelet et l'épée s'abat sur mon bouclier qui à juste le temps de complètement se déployer. Instinctivement je plonge ma main dans ma poche de pantalon pour en ressortir mon yoyo tandis que je fais reculer Alaska en lui donnant un coup de pied. L'instant d'après mon bouclier est redevenu un bracelet et mon yoyo est devenu mon fidèle glaive en or impérial. Je fais de petits mouvements de rotation avec mon arme pour m'échauffer le poignet puis je dis :
- T'es certaine de vouloir te battre ? Je voudrais pas que tu te casses un ongle ou que tu sois décoiffée !
Sujet: Re: Guilty or not guilty ? feat Alaska J. Matthews Sam 18 Mar - 20:42
guilty !
enzo & alaska
Alaska ne lui laissa pas le temps de réfléchir. Elle lui avait proposé un combat, il avait sourit et elle frappait. Elle avait envie de se dépenser aujourd’hui, et le meilleur ami d’Hillel allait payer un peu pour lui. Non, en vrai sa seule excuse c’était de taper quelqu’un. Sa technique martial lui permettait de donner de la puissance à son coup, mais voilà que le glaive frappe violemment contre quelque chose de très résistant. C’était si soudain. Le gong du bouclier résonnait encore dans son regard plein de stupéfaction. Elle ne s’y attendait pas du tout. Prise de court, elle ne vit pas arriver le coup de pied. Elle retomba sur ses fesses, un peu abasourdie. Rapidement sa bouche ouverte de surprise se transforma en moue désapprobatrice. Elle l’avait mauvaise. Ses yeux s’étrécirent. Le bouclier se replia en un bracelet autour de son poignet. Elle leva un sourcil, ses yeux chocolats plein de défis face à sa joute verbal. « Petit con… » grommela t-elle dans sa barbe avant de se relever. « Sans bouclier… Sinon je vais chercher ma cross et tu va mourir. J’te le dis. » dit-elle la voix froide, et en mauvaise joueuse qu’elle était. Or on sentait bien qu’elle cachait un petit sourire. L’échange s’annonçait bien.
Elle se releva et fit quelques cents pas de gauche à droite, comme si elle hésitait. Elle tenait bien son épée en main, resserrant plusieurs fois sa main sur le manche pour mieux replacer sa prise. Allait-il se lancer ou non ? Pas le temps de savoir, elle se lança à nouveau vers lui. Levant son épée, elle abattit son coup, mais avant qu’il ne le touche, elle fit un pas sur le côté, esquiva juste assez pour se donner de l’élan. Un. Deux pas et elle bondit pour tenter de le frapper avec force sur l’épaule avec le pommeau de son glaive. C’était une botte que lui avait appris Hillel et qu’il utilisait souvent. Faire diversion et la jouer en traitre.
Qu’il ait pu éviter ou non l’attaque, la fille d’Aphrodite poursuivis avec de simple coup, histoire de le fatiguer un peu, jauger sa force et donner une dynamique. Elle ne frappait doucement et on pouvait le sentir. Elle n’était sûrement pas aussi forte qu’Enzo, mais elle voulait l’être autant qu’une fille d’Ares et elle lésinait pas sur les entrainements. Elle était si exigeante envers elle-même. C’est le hockey qui lui avait appris cette exigence de façon naturelle.