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Sujet: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Mer 18 Jan - 22:12
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
C’était un soir ordinaire, à la suite d’une journée ordinaire. Il avait passé quelques jours au manoir pour être tranquille. Pas que ça se passait mal avec Ofelia depuis qu’ils étaient passé à un nouveau pallier de leur relation, mais il était préférable pour tous les deux de s’isoler un peu. La jalousie était un poison qui avait fini par le ronger et pendant qu’il avait encore la tête froide, alors que son esprit s’enflammait des transports qu’il portait à la jeune femme, il préférait s’arrêter avant qu’il ne reste que des cendres. La dernière fois, elle avait pris son baluchon et avait dit qu’elle partait. Il l’avait regretté. Une autre fois, il l’avait étranglé et heureusement, il s’était arrêté avant que ce soit limite. Pour le coup, elle était partie pour de bon à la suite, conseillée par Lyllian mais ce dernier n’avait pas tenu longtemps. Deux semaines à se dire que finalement, il n’était rien sans elle et déjà cette vie un peu morne n’avait vraiment plus aucun intérêt si O. sortait de sa vie. Elle était tout pour lui. Puis pour moins que ça, elle l’avait déjà poignardé une ou deux fois. Il préférait l’éviter. Une telle maitrise avait réussi à attirer les railleries de ses frères qui parlaient déjà de mariage, sachant pertinemment que Lilly n’adhérait pas à ce principe. Il ne fallait pas croire, mais l’évolution de leur relation lui faisait du bien, alors inconsciemment, il voulait le conserver. Surtout après les derniers événements, comme une soirée sur un yatch un peu épique. En résumé, il avait beaucoup de travail en ce moment, il était irritable et il sentait qu’il allait finir par se venger sur sa raison-de-vivre à la moindre occasion.
Il n’y avait personne en plus dans la maison familiale, ou presque. Les plus grand étaient tous occupés. Hamish, le chirurgien avait sa vie professionnelle et de famille à gérer, puis Keenan l’officier chez les marines étaient en déplacement pour une mission en Irak. Au moins, il était tranquille pour pouvoir travailler un peu sur les dossier de cas un peu difficiles qu’un compère en centre psychiatrique lui avait filé afin d’avoir un avis. Peut-être l’aiderait-il a y voir plus clair, lui qui était complètement détaché du patient et ne l’avait jamais vu. Ca lui arrivait souvent qu’on lui en confie, comme il le faisait lui aussi souvent lorsqu’il n’arrivait plus à avoir assez de recul. En gros, boulot, boulot et boulot. Il préférait de loin être seul, pouvoir faire les cents pas et penser tout haut, puis surtout ne pas être coupé dans ses réflexions.
Entre temps, il avait reçut une message de Maisie qui lui demandait simplement des nouvelles. Cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas simplement parlé. De message en message, l’histoire d’un diner qu’il avait évoqué il y a plusieurs mois retomba sur la table. Il était vrai qu’il avait dit qu’il lui préparerait un manger un soir. Il hésita, balayant l’un des nombreux des bureaux dans lequel il se trouvait et qui lui appartenait. Il allait prendre le risque de l’amener dans l’antre des McLochlainn. Ca s’était fini en un diner au manoir, un vendredi soir, il lui ferait le diner. Il lui précisait que si elle n’avait pas de voiture, elle ferait mieux de prendre un taxi pour se rendre à l’adresse donnée. Bien sûr, il lui avait simplement envoyé l’adresse. Jamais il ne lui avait parlé de sa maison familiale. Au mieux, Maisie avait rarement connue l’appartement privé de Lyllian dans un grand hôtel de New-York. Rarement, parce que souvent, il y avait Ofelia. Et Ofelia, qu’il avait découvert être elle aussi une connaissance de Maisie. La fille de Thanatos lui en avait parlé, parce qu’elle avait deviné son aventure avec la ravissante brunette en parlant avec cette dernière.
Tout se passait pour le mieux, ou presque, si seulement Wayn, le dernier de la famille des McLochlainn, issu d’un deuxième mariage n’avait pas décidé de débarqué la veille de son rendez-vous. Il prit sur lui, même si le jeune dernier commençait à lui taper sur le système avec sa musique trop fort et penser que tout lui appartenait ici, car il avait une partie de leur sang irlandais. Certes Lilly n’était que le fruit d’un adultère et donc un demi-frère aussi, mais Wayn n’avait pas grandit avec Hamish et Keenan, ni même avec Lyllian vu qu’il passait la plus part de son temps à la Colonie. Il n’avait aucun mérite. Puis son insolence… Il trainait encore à quelques heures de son rendez-vous. Il jongla entre la cuisine et tout le reste du manoir vérifier que Wayn mette bien les voiles comme il lui avait demandé. Forcément, il trainait la patte et ne comptait pas partir, bien sûr il se garda bien de le dire à son aîné. Au final, ses affaires avaient volés en dehors du manoir et il lui avait même donné des sous pour finir de le convaincre. Le petit dernier pesta d’être traité ainsi, mais c’était devenu une habitude et il partit. Enfin ! « Mais moi je voulais te voir avec ta meuf en mode amoureux transit ! Je me serais fais discret ! beugla Wayn en jetant son sac dans son coffre de voiture. _C’est pas elle ! » hurla Lyllian plus qu’il ne le voulait, agacé qu’on le prenne pour une idiot. Il était encore debout sur le perron à s’assurer qu’il s’en aille. « Casse-toi ! _T’es vraiment un enfoiré… Tu la mérite pas. _Et toi un petit con, mais le monde continue de tourner. » lui siffla t-il d’une voix glaciale, les bras croisé et il claqua la porte du manoir.
Quelques heures plus tard, Lyllian était dans le salon et patientait tranquillement, toujours le nez dans ses dossiers qu’il souffrait à lire à cause de sa dyslexie. Il avait déjà commencé sa soirée en ce servant un fond de vers d’un whisky hors-d’âge. Les plats étaient largement avancé, il ne restait que les cuissons de dernières minutes à faire. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas cuisiner et il avait prit du plaisir à le faire. Il le referait peut-être plus souvent à l’appartement.
Sujet: Re: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Jeu 26 Jan - 14:49
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
Sans trop savoir pourquoi, Maisie en était arrivée à un point où elle regardait les couples dans la rue. Elle les voyait se tenir la main ou s’embrasser ou encore marcher bars dessus, bras dessous. La jeune femme ressentait un vide dans son for intérieur. Elle n’avait pas spécialement envie de s’engager dans une relation longue durée. C’était un peu compliqué avec la profession qu’elle faisait. Mais elle aimait quand même la compagnie masculine et plus particulièrement, celle d’un certain Lyllian. Depuis quelques temps, s’était le silence radio entre eux. Elle savait très bien qu’il n’était pas ensemble et qu’ils ne le seraient jamais, mais ça n’empêchait pas qu’il lui manquait quand même. Elle lui avait envoyé quelques sms . Pourtant, vu ce qu’il s’était passé lors de leur dernière entrevue, une femme ayant toute sa tête refuserait de le revoir Mais Maisie n’était pas comme tout le mode. Ce dernier s’était quand même permis de l’allumer puis de partir comme ça. Bon d’accord, il avait reçu un appel et à en juger par sa tête, ça devait être probablement important. Il était donc partit en lui promettant qu’il se rattraperait un jour autour d’un dîner. Détail que Maisie n’avait pas oublié et chose qui ravit la jeune femme, lui non plus. Il lui donna donc rendez-vous un soir. La jolie brune était ravie de le revoir. Elle avait tellement de choses à lui raconter depuis leur dernière entrevue. Entre son boulot, la rencontre avec son père, elle avait l’impression qu’une éternité venait de s’écouler. Comme s’était lui qui la recevait, la jeune femme prit le soin de lui ramener une bouteille du whisky préféré de son bel amant. Elle ne voulait pas arriver chez lui les mains vident.
La journée de la jeune femme avait commencée comme toutes les autres. Elle était en repos mais pas question pour elle de faire la grasse matinée. Elle se leva à six heure et prit une douche rapide. Elle enfila sa tenue de sport et avala un œuf au plat avec des fruits. Armée ensuite de sa musique et de ses baskets toutes neuves, elle se dirigea vers le parc qui était, en règle général, désert à cette heure de la journée. Rien de telle pour Maisie de courir pour bien commencer la journée. Une fois qu’elle eut terminé son tour habituel, elle fit quelques étirements afin de ne pas avoir de crampes et rentra chez elle. Elle prit une bonne douche et une fois que cela fut fait, elle entama ses tâches ménagères pendant qu’elle avait encore un peu de motivation. Car le ménage, s’était une chose dont elle avait vraiment horreur.
Une fois qu’elle eut tout terminé ce qu’elle voulait faire, elle appela un peu son cher papa qu’elle aimait temps. Ils restèrent deux heures au téléphone. Quand elle lui parlait, elle ne voyait pas le temps passer. Dans la foulée, elle profita pour appeler sa mère. La jeune femme s’était un peu rapproché d’elle mais les blessures que sa mère lui avait infligées, auraient encore un peu de mal à se refermer. On dit que le temps guérit toutes les blessures. Puis, vint le terrible souci de quelle tenue elle allait porter pour son rendez-vous avec Lyllian. Même si elle savait très bien qu’elle ne restait jamais habillée très longtemps quand elle le voyait. Cette pensée la fille sourire. Elle sortit de chez elle et décida d’aller s’acheter ce super pantalon qu’elle avait vu dans la vitrine qui lui ferait, ans le moindre doute, un cul magnifique. Il irait d’ailleurs très bien avec ses nouveaux escarpins qu’elle avait achetés sur un coup de tête, mais elle s’était toujours dit qu’elle trouverait une tenue avec laquelle les porter. A présent, c’est chose faite. Elle était donc prête pour son rendez-vous. Elle savait de quelle manière elle allait se coiffer et se maquiller.
Maisie disposa donc sa tenue sur son lit et prépara le maquillage qu’elle allait utiliser pour l’occasion. Elle prit ensuite le soin d’emballer la bouteille qu’elle avait acheté pour Lyllian. Une fois que tout fut prêt, elle se commanda un taxi. Lyllian lui avait conseillé en lui expliquant que l’adresse n’était pas facile à trouver et que ce serait moins galère pour elle. Elle avait prévu de toute façon d’y aller en taxi car elle savait qu’il y avait de fortes chances pour qu’elle boive un peu. Son père lui avait donné une super voiture, ce serait dommage de faire sauter son permis de conduire. Elle qui adorait conduire, elle se sentirait bien malheureuse. Sans compté qu’elle avait adoré la tête de ses copines quand elle s’était garée devant la boite de nuit avec son bolide. Comme quoi, les combats illégaux ça rapporte. Mais en vue du prix de l’assurance de ce bijou, Maisie ne pensait pas la garder. Car il était hors de question qu’elle demande à son père de lui payer l’assurance. Il ne faut pas trop en demander non plus. La jeune femme se posa sur son ordinateur et regarda une série pour se passer le temps. Elle avait accumulé un certain retard. Il faut dire que le DLCEM lui prenait tout son temps. Sans compte que depuis qu’elle avait sympathisé avec Tamara Lond, elle était tout le temps à la salle de sport avec elle pour s’entraîner au corps à corps. Et une chose était certaine, Tamara avait un super niveau. Maisie fut ravie de trouver une adversaire à sa taille. Qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle apprit que cette dernière était en couple avec son père ! Cette nouvelle lui avait vraiment fait l’effet d’une douche froide au début. Ca aussi, elle allait pouvoir le raconter à Lyllian. Elle partit de préparer car le taxi n’allait pas tarder à arriver. Quand le taxi s’arrêta et qu’elle descendit, elle ne put s’empêcher de se demander si ce dernier ne s’était pas trompé d’adresse. Un manoir ? Non, sérieux ? Elle s’avança jusqu’à l’immense porte d’entrée. Lyllian ne lui avait jamais dit qu’il était incroyablement riche, ce qui était tout à son honneur d’ailleurs. La plupart des filles n’aiment pas trop les hommes qui se la racontent. Sa bouteille en main, Maisie regarda la porte sans bouger pendant quelques instants. Comment allait-elle réagit lorsqu’il allait ouvrir la porte ? Puis, elle se décida quand même à sonner et attendit.
Sujet: Re: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Sam 1 Avr - 13:06
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
On sonna à la porte. Lilly referma la chemise qui enfermait tout le dossier d’un pédophile et un meurtrier dont on devait décidé oui ou non de la peine de mort. Oui, ces papiers venaient de loin, d’un confrère d’un autre état. Ce dernier l’avait envoyé à quelques contacts pour se faire un avis objectif. Des années qu’il était sur ce cas, il avait besoin d’esprit non-encombré par cette affaire pour mieux y voir. Ce dossier était affreux, mais Lilly y était habitué. C’est ce qu’il préférait, les psychotiques criminels. Du moins de temps en temps, à la longue ça vous pourrissait toujours un peu plus chaque jour. Après, on ne saurait dire si son attrait pour Ofelia était arrivé à cause de cet univers macabre dans lequel il baignait parfois ou si ça avait toujours été comme ça dans sa tête. C’était peut-être un simple besoin de se rassurer, se dire qu’il n’était pas comme eux. Et pourtant… Ou bien dire alors qu’il valait mieux qu’eux, car il avait encore parfois conscience de ce qu’il faisait et cherchait à toujours être le maitre de ses propres pensées. Maitre de ses propres pensées et enfermé dans le système à jamais. Quelques soient nos choix, nous suivons un chemin pré-construit dans ses grandes lignes… La société et les moeurs nous ont enfermé dans un labyrinthe qu’on pense être parfois des terrains inexplorés. Foutaise !
Il s’était levé et déjà de l’autre bout du couloir au rez-de-chaussé on pouvait entendre le pas lourd et pataud de Snowflake, son danois bleu arlequin. Lyllian était devant la porte et il attendit. La main sur la poignée, il tourna les clés. Le chien arrivait à grand pas. On pouvait facilement entendre de l’extérieur qu’il y avait du mouvement, mais la porte immense tardait à s’ouvrir. Snowflake arriva et bondissait, se cabrait et aboyait. « Tais-toi ! » siffla sèchement la voix ferme de Lyllian et le chien s’assit en remuant la queue, la langue pendante. Il cherchait de l’air. C’est qu’il venait de loin. Patientant encore pour être sûr qu’il soit calme, il abaissa la poignée et tira la porte. Le chien ne tint pas et se releva pour venir gratter la porte. Ce qui signifiait : « ouvre plus vite ». Trop longtemps qu’il n’avait pas vu de nouvelle tête ou senti de nouvelles odeurs. C’était un chien très doux et sociale en général. Par contre, il ne fallait pas s’en prendre à Lilly ou s’approcher trop brusquement de lui. Pour Snowflake, l’alpha c’était Lilly car il était le seul à s’être vraiment occupé de lui depuis toujours, alors que c’était le chien de « la famille ». L’affection et l’éducation, c’est lui qui le lui avait donné et il lui vouait une loyauté sans faille. Un lien fusionnel et immuable s’était construit.
« Mais putain ! » grogna Lilly en attrapant la bestiaux par le collier. Il tira un coup sec sur le côté et lâcha la porte. Il se décala dans l’immense hall, du côté de la deuxième porte qui composaient la toute aussi imposante entrée du manoir. « Entre… » dit-il à l’attention de Maisie tout en donnant un léger coup de pied à la lourde porte et laisser la voie libre à la demoiselle. Le chien poussa des petits couinements d’excitation et de joie. Il ne voulait que dire bonjour à la jolie petite brune au doux parfum qui venait d’entrer. « J’espère que t’as rien contre les chiens. Il est pas méchant. Juste con, affectueux et gros… » En attendant qu’elle pénètre dans son humble-demeurre, il essayait de se faire écouter par son chien. Il devait l’enlacer, les deux bras autour du cou et le retenir avec tout le poids de son corps. Il lui siffla des ordres. Il finit par s’asseoir et ne plus bouger, mais sa queue tapait si joyeusement le sol qu’on aurait dit un concert de percussion. L’animal s’était relevé et fit le tour de la jeune-femme. Puis, il s’assit juste devant elle, attendant une caresse. Sa gueule lui arrivait au moins à la poitrine. On aurait dit un poulain. Il se tenait si droit et portait fièrement une robe grise tachetée. Une belle bête, mais un peu encombrante.
Lilly observait Snowflake puis ensuite Maisie et eut un petit sourire amusé. « La tête que tu tire, c’est à cause du chien ou de l’endroit ? » dit-il en jetant un coup d’oeil rien qu’au hall du manoir pour affirmer ses dires. On pouvait le sentir qu’il avait eu une éducation dans son attitude ou de parler, ne serai-ce que son regard plein de dédain, mais il le cachait bien par son insolence. Or, on ne pensait pas tout de suite que la famille McLochlainn était aussi aisée. Après cette bâtisse n’était autre qu’un héritage depuis quelques générations déjà. Il était haut de plafond, ce dernier maintenu par quelques piliers en bois sombre. Un escalier s’ouvrait face à eux et se séparait en pour longer le mur jusqu’au premier étage ouvert sur le hall. « Bon je te débarrasse ? » accompagna t-il ses paroles d’un geste. Ils avaient un majordome et une femme de chambre, mais Lilly leur avait donné leur soirée, histoire d’être seul au manoir. Ils occupaient un petit pavillon sur le domaine à côté du manoir. Maisie était passée devant en traversant la cour. Ils devaient toujours en rester un des deux sur les lieux pour l’entretenir, s’occuper du chien et surveiller. Tous les fils McLochlainn avait leur vie et leur maison et le manoir était souvent vide. C’étaient de bonne personne et ils pouvaient leur faire confiance. Lilly les aimait bien et les traitait presque comme des membres de la famille, vu que c’était un ce qu’ils étaient. Le majordome à changé il y a de ça une bonne dizaine d’année et était à peine plus jeune que Lyllian, mais la femme de chambre les avait presque tous vu grandir. Elle et sa mère avant ; Lilly avait une affection particulière pour cette femme qui avait toujours essayé de le dorloter, le ménager et le consoler malgré les interdictions de Mme McLochlainn. Elle a été ce qui se rapprochait le plus d’une mère pour lui. Or maintenant, elle n’était plus et sa mort l’avait affecté. L’ancien majordome n’était autre que son mari, mort aussi. Il restait alors leur fille, la femme de chambre actuelle. Une jeune femme avec un sacré caractère qu’elle tenait de son père et irréprochable, exigeante et juste. Et dire qu’elle n’avait que vingt-trois ans. Lilly prenait soin d’elle, ne serai-ce que pour la reconnaissance qu’il aura à jamais pour cette famille. Mais ça, il s’en gardait d’en parler car ce serait assumer qu’il avait un coeur. Un petit secret entre la femme de chambre et lui, ainsi que ses défunts parents.
Il amena Maisie dans l’un des salons, le grand-salon, celui qu’on occupait principalement dans ce manoir. La télévision était sur la chaine des informations en « mute », son verre de Whisky était vide et posé non loin du dossier psychologique sur la table basse, et on sentait que les oreillers si parfaitement disposé sur l’un des trois canapés disposés autour de la petite table en bois de qualité, avait finit par embêter Lilly, tous entassés au bout du meuble. Snowflake alla se mettre en boule sur l’une de ses innombrables couches qui se trouvaient partout dans le manoir.
Sujet: Re: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Dim 2 Avr - 10:06
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
Quand la jeune femme arriva devant la porte du Manoir, elle fut vraiment impressionnée par la taille du bâtiment, le domaine devrait vraiment être immense. Et dire que des endroits comme celui-là, elle ne les avait vu que dans les films. Elle trouvait vraiment que c’était bien de la part de Lyllian de ne pas se la raconter sur la fortune qu’il possédait. Il était clair que si elle venait à gagner au loto, elle ne le crierait pas sur tous les toits, elle avait horreur des personnes qui se la pétaient. Pendant une fraction de secondes, elle regarda la tenue qu ‘elle portait, si elle avait su qu’elle atterrirait dans un endroit comme celui-ci, elle aurait probablement mit une tenue plus classe, mais maintenant c’était trop tard. Pourquoi se faire belle lui tenait autant à cœur ? Après tout, elle n’était pas en couple avec lui, ils s’entendaient très bien, et ils s’amusaient bien, quand Maisie avait un petit coup de déprime, il était là et même s’il était un peu brut dans ses mots, il savait toujours lui remonter le moral. Mais elle ne se voyait pas du tout en couple avec lui, il était un excellent ami et ça en resterait là. Elle se disait que la soirée allait être super sympa, Maisie avait hâte de voir comment Lyllian s’était débrouillé en cuisine. Mais quand on possède un tel domaine, on doit forcément avoir du personnel qui vous fait de la nourriture à vous laisser scotché sur la chaise. Son estomac gargouillait rien que d’y penser.
Lorsqu’elle sonna, et ce malgré l’épaisseur de la porte d’entrée, Maisie entendit aboyer et d’après l’aboiement, le chien ne devait pas être de petite taille, elle espérait qu’il n’allait pas lui sauter dessus car elle risquerait fortement de tomber. Elle ne put s’empêcher de sourire, elle avait toujours adoré les chiens, s’était d’ailleurs grâce à eux qu’elle avait apprit que le père Noël n’existait pas. Tous les ans, elle demandait un petit chien et elle ne l’avait qu’en peluche, c’était de cette façon qu’elle avait fini par comprendre qu’il n’existait pas. En pleine crise de je n’ai pas de père, la jolie brune avait tenté de ramener un chien chez elle mais la situation dégénéra bien vite, elle s’était alors juré qu’elle en prendrait un le jour où elle vivrait seul. Mais même en ayant son propre appartement, elle finit par comprendre qu’avoir un chien était un brin contraignant. Il faut le sortir trois fois par jour, et ce même s’il fait moche il faut trouver un endroit où le mettre quand on part en vacance, bref, trop de contraintes. Mine de rien, elle avait hâte de rencontrer celui de Lyllian.
L’imposante porte finit par s’ouvrir et la jeune femme entra. « Salut. » Dit-elle tout sourire, elle ne s’était donc pas trompée, un magnifique chien la fixait tout en remuant sa queue sa grosse langue dehors. Il était vraiment impressionnant et vraiment superbe, avec un domaine aussi impressionnant que celui-ci, il fallait vraiment avoir un chien de cette taille, il pouvait dissuader les voleurs sans la moindre difficulté. La jolie brune se dit qu’ils avaient intérêt à courir très vite, car si ce chien venait à mordre, ça ne devait faire aucun doute qu’il pouvait arracher un membre ou deux avec une incroyable facilité. « Oh rassures toi, je n’ai pas peur des chiens, je les adore. Le tiens est vraiment magnifique, comment il s’appel ? » Elle laissa le chien tourner autour d’elle pour la sentir, puis, une fois qu’il fut assis, elle alla lui gratter le haut du crâne. Son pelage était d’une incroyable douceur. « Gros, affectueux et con ? C’est bizarre, tu retires juste gros et ce chien me fait un peu penser à quelqu’un pas toi ? » Elle ne put s’empêcher d’éclater de rire, on dit toujours que l’animal reflète le propriétaire.
Mais en regardant autour d ‘elle, la jeune femme cessa aussitôt de rire, car la seule chose qu’elle avait envie de dire, c’était la vache, putain de merde ! Mais bien évidemment, elle se ravisa. Le salon était vraiment des plus impressionnant. Une chose était claire, elle ne se voyait pas passer une nuit toute seul dans cette maison, sauf si le chien restait avec elle car au moindre bruit, elle sursauterait et se feraient les pires scénarios. Elle était partie dans ses pensées mais Lyllian la ramena bien vite à la réalité. « A cause de l’endroit, je ne m’attendais vraiment pas du tout à ça, c’est vraiment impressionnant. » Elle le laissa faire et lui donna sa veste, son petit sac à main et la bouteille qu’elle lui avait achetés. « Et tu es tout seul ? » Elle ne savait pas s’il avait de la famille ou s’il vivait tout seul. Ils n’avaient jamais eu ce genre de conversation.
Elle le suivit à l’intérieur le chien derrière eux. Le salon était aussi immense que le reste et il y avait tellement de canapé, qu’elle ne savait même pas sur lequel s’asseoir. Elle alla donc s’asseoir sur un qui se trouvait face à la table basse où elle avait deviné que Lyllian devait y être assit peu avant qu’elle n’arrive, il n’y avait qu’à regardé ce qui était posé sur la table pour comprendre. Elle le regarda en souriant, la soirée allée être bonne, elle en était certaine, et elle avait hâte de voir la suite. « Ton manoir est vraiment impressionnant. Je sais, je me répète. »
Sujet: Re: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Dim 2 Avr - 19:39
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
Maisie était entrée, confiante. Elle n’avait pas d’appréhension aucun envers les chiens. Une chance, car le sien était imposant. D’habitude il était enfermé dans une partie du manoir, ou encore dans le jardin derrière la maison. Elle lui demandait comme s’appelait cette brave bête. Lilly sourit en venant tapoter la nuque de son dogue qui leva son museau pour venir le taper dans la paume de sa main. C’était une marque de tendresse chez lui. « Of… Snowflake. » s’était-il reprit, ayant pris la mauvaise habitude de l’appeler Ofelia. Il baissa son regard pour observer son chien. « C’est à cause de ses tâche. C’est mon père qui lui a choisi ce nom. Il n’est pas allé chercher très loin » avait-il ajouté en anecdote. Il lui décrivit alors son chien qu’avec des adjectifs peu valorisants. Maisie avait rebondi en disant qu’il lui rappelait quelqu’un. Il étrécit les yeux, faussement touché. « Je ne suis pas con. Je suis un connard. Lui il est con. Je suis intelligent et fin. » sourit-il en exagérant son ton. Après, il le pensait très fortement et en général, même si il n’était pas d’humeur à se penser si supérieur aux autres. C’était le ciment qui fixait les briques de son bastion. Il devait toujours se dire qu’il était supérieur, ça l’armait. Il ne l’avait pas mal prit dans cette situation. Il savait que c’était de l’humour et il n’en manquerait pas une pour la remettre à sa place.
Après cela, il lui proposa de la débarrasser un peu de ses affaires. Elle lui avait dit qu’elle était surprise par l’endroit. Il en était sûr et elle lui arracha de nouveau un sourire satisfait. Il aimait quand ça faisait son petit effet. Ce n’était pas voulu, disons que c’était un bonus. Il parlait rarement de sa vie, et ramenait rarement des personnes ici. Il préférait éviter. Il déposa le manteau sur le bout de la rembarre des escaliers et le sac à main sur une console non loin. Il finit par le décrocher après réflexion. Il jaugeait la bouteille tout en commençant à emprunter un couloir, celui gauche à l’entrée. Il opina du chef pour approuver le choix de la boisson. « Merci » avait-il dit tout en secouant la bouteille à l’attention de Maisie. Bon ça risquait d’être un peu triste après le hors-d’âge, mais ça ferait l’affaire au bout du deuxième verre. « Ah au fait ! » l’interpella t-il, ralentissant dans son ascension. Ils venaient déjà de dépasser trois portes. Les couloirs étaient un peu sombres à cause des tapisseries et du bois relativement sombre. Créer durant les années victorienne, elle en avait gardé en grande partie sa décoration d’époque. Il se rappelait qu’il avait le sac à main de Maisie en main. « Garde le avec toi, si jamais y’a des choses dont tu pourrais avoir besoin dedans. J’ai peur que si on le laisse à l’entrée à un moment, il soit trop loin. Il sera rapidement trop loin. »
Une porte sur la gauche était ouverte et la lumière venaient se refléter vivement sur le mur d’enfance à la tapisserie émeraude. Ils étaient arrivés dans le salon principal. Elle continuait de faire des éloges à l’endroit. Lilly déposa la bouteille sur la table basse et rangea alors son élixir dans le mini-bar de la pièce. « Alors, comme on a passé un pacte avec mes frères, je suis désolé mais je me dois de te reprendre. Ce n’est pas mon manoir, mais celui des McLochlainn. Il appartenait à mon père et à tous nos aïeul d’avant et sauf que dans son héritage mon père nous a tous léguer ce manoir. Donc, je le partage avec mes frères. J’ai deux grands frères et un demi-frère d’un autre mariage juste après moi. Bon clairement le dernier il compte pas, c’est entre les deux grands et moi. Le dernier debout gagne le manoir. En attendant, on doit se le partager. » avait-il commencé à lui faire quelques confidences sur sa vie. Il n’avait jamais parlé de ses frères encore. Ils pouvaient passer des nuits à parler de tout et de rien, partager leur connaissances, leur cultures et leur façon de voir le monde. C’est simple, on pouvait savoir beaucoup de chose sur l’irlandais, sauf ce qui touchait à la famille, ses histoires de coeurs ou encore sa naissance à demi-divine.
Il rejoignit Maisie sur le canapé et lui avait ramené un verre. Il ouvrit la bouteille amené par la brunette et lui en proposa. Le dossier était devant Maisie sur la table basse. Il l’attrapa et le déplaça plus loin sur la table basse. C’était surtout histoire de ne plus l’avoir sous les yeux et ne plus y penser. On avait mieux pour passer une bonne soirée que de se remémorer les rapports psychologique d’un pédophile. « Et techniquement je suis seul. Y’a les employés dans leur pavillon, mais je leur ai donner leur soirée. On ne devrait pas être dérangé à moins qu’il y ait un soucis. Mes frères sont chez eux. On a tous une habitation, on vient ici que de temps en temps. Le plus jeune vit toujours là administrativement, mais il est la plus grosse partie du temps à son campus. Il fait médecine à Harvard. » ajouta t-il par réflexe d’avoir vécu dans une famille qui aimait se mettre en avant, et cela passait par se mettre en avant les uns et les autres. « Je te ferais visiter un peu le manoir si tu veux. Je l’aime beaucoup cet endroit. J’espère que j’arriverai à buter tous mes frères et le posséder rien que pour moi. » rit-il. Il leva son verre pour trinquer et en but une gorgée.
Sujet: Re: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Ven 14 Avr - 12:18
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
C’est vrai que le chien de Lyllian était vraiment impressionnant, si ce dernier se dressait sur ses pattes arrière, il serait plus grand que Maisie sans la moindre difficulté. La jeune femme n’avait vraiment pas peur de lui, bien au contraire, elle serait même capable de passer toute la soirée à lui gratter la tête ou à jouer avec lui au lancer de bâton, mais ce n’était pas le chien qu’elle était venue voir. « Snowflake, j’aime beaucoup, je trouve que ça lui va très bien. Oh moi je trouve que ton père a bien assuré au contraire, il y a des personnes qui donnent des prénoms vraiment ridicule à leur chien.» Elle se souvint de sa voisine qui avait appelé son chien babouche ou à un homme qu’elle avait croisé dans un parc qui avait appelé son chien de chasse fou le camp. Elle n’avait pas pu s’empêcher d’éclater de rire lorsqu'elle avait entendu le maître dire à son chien ‘fou le camp vient ici !’.Elle espérait qu'ils ne seraient pas aussi originaux dans les prénoms de leurs futurs enfants. Lyllian n’avait pu s’empêcher de donner des adjectifs peu valorisants à son chien. Mais la jeune femme était persuadée qu’au fond de lui, il l’aimait bien, car sans ça, le chien serait sûrement enfermé dans son enclos. Maisie ne put s’empêcher de rire à la réponse de Lyllian, il disait de lui qu’il était connard mais intelligent et fin. Il avait entièrement raison sur ce point. « Oui, c’est une bonne façon de te décrire je trouve. »
La jolie brune commença alors à le suivre en prenant le soin de poser ses yeux partout. Il y avait des tableaux, des tapisseries, les meubles étaient absolument magnifique, elle ne savait pas qui avait fait la décoration, mais la personne avait vraiment beaucoup de goût. Maisie était perdue dans ses pensées, elle se voyait bien vivre dans un manoir comme celui-ci mais un peu plus petit quand même. Elle faillit foncer dans Lyllian quand ce dernier se mit à ralentir. « En effet, c’est un excellent conseil. » Elle reprit donc son sac à main qu’elle remit sur son épaule, et ils se remirent en route. La jeune femme se disait que si un habitant de la maison venait à égarer quelque chose dans une des pièces, il mettrait un sacré bout de temps pour retrouver l’objet égaré. Elle qui passait sa vie à chercher ses affaires, elle serait complètement perdue au final.
Lyllian poussa une porte et ils arrivèrent dans le salon principal, la mâchoire de Maisie faillit se décrocher quand elle vit la pièce, mais elle tenta de ne rien laisser paraître. Elle se mit à écouter avec attention ce que Lyllian lui disait. Alors comme ça il avait des frères, ça non plus elle ne l’avait jamais su, elle se rendit compte qu’ils ne se connaissaient pas tant que ça au final. En même temps, ils ne se voyaient que pour le sexe donc ils n’avaient pas besoin de savoir grand-chose sur l’un et l’autre. Mais elle fut quand même contente qu’il lui dise ça. « Ah d’accord, je comprends mieux. Mais en faisant ça, ton père ne s’était pas douter que ça risquerait de créer un sujet de conflit entre vous ? »[/b] Et oui, tout le monde devait vouloir posséder le domaine donc ça devait être un peu compliqué à vivre quand on y pensait. Maisie fut flattée qu’il lui parle de sa famille, contrairement à lui, elle s’était beaucoup confiée sur sa vie privée et ça lui avait fait du bien, car Lyllian était une excellente oreille attentive.
Ce dernier lui donna un verre que la jeune femme prit volontiers, elle lui fit un signe de tête avec un sourire afin qu’il la serve. Elle était déjà en train de s’imaginer s’envoyer en l’air avec lui dans toutes les pièces du Manoir, cette idée la fit sourire d’avantage. Elle ne regarda pas le dossier que Lyllian déplaça, elle n’était pas le genre de fille indiscrète sur sa profession ou sur sa vie privée, si elle voulait savoir quelque chose, elle lui posait simplement la question et il lui répondait s’il en avait envie. Tout en écoutant ce qu’il lui disait, la jeune femme but une gorgée de la boisson qu’elle avait apportée. Elle se sentait un peu minable car c’était du jus de chaussette à côté de ce que devait avoir Lyllian dans ses placards.[b] « Médecine lui aussi ? Eh bien, vous êtes des têtes dans la famille. Avec ma cervelle de moineau, je ne pourrais jamais faire des études aussi poussées que ça personnellement. » Elle éclata de rire à la dernier phrase qu’il lui dit, c’était vraiment du Lyllian tout craché. Même si elle avait bu une gorgée, elle leva son verre pour trinquer avec lui. « Je te reconnais bien là et j’accepte la visite avec grand plaisir. » Elle lui fit son fameux regard de ‘devine ce que j’aimerai faire pendant la visite’, et reprit une gorgée à son tour. La soirée promettait d’être très sympa. Intérieurement, elle se demandait si c’était vraiment lui qui avait cuisiné ou s’il avait laissé faire son personnel, si c’était le cas, ce serait de la triche et ça ne compterai pas. Elle était persuadée qu’il avait d’autre talent caché en plus de celui de baiser comme un Dieu, enfin, un demi-dieu.
Sujet: Re: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Ven 19 Mai - 19:56
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
Lyllian avait accueilli Maisie, mais Snowflake aussi et la demoiselle appréciait beaucoup son nom. L’Irlandais haussa les épaules, compatissant pour la pauvre bête. Il échangea un regard avec le chien. Ensuite, pour continuer les politesses, elle n’avait pas raté l’occasion de le taquiner gentiment. Elle le traitait d’idiot, mais elle avait bien plus apprécié le connard. Le pire, c’est que Lilly en était fier. C’était un honneur fraternel d’être un connard fini. Il l’avait débarrassé de ses affaires en la conseillant fortement de garder son sac sous la main et il hésita fortement à lui demander d’éteindre son téléphone. Avec la chance qu’il avait, il passerait simplement pour un psychopathe qui l’avait trainé dans un manoir reculé et que même si elle hurlait, personne ne l’entendrait.
Ils avaient traversé les couloirs après qu’elle soit revenue à ses côtés. Il la revoyait, avec ses grands yeux curieux, tout observer autour d’elle. Elle était mignonne et il fallait l’avouer, il aimait toujours l’effet que faisait son manoir quand les gens le découvraient pour la première fois. Mieux encore, quand il le découvrait sans douter qu’il était aussi aisé financièrement. Et encore, elle ne voyait qu’une partie de l’endroit. J’avais peut-être une famille de merde, mais j’ai eu un bel endroit où grandir. Il lui ouvrit la porte du salon et elle s’était retenue, mais il avait lu dans son regard la surprise de Maisie. Lilly se retint de rire. Il se mordit la lèvre, amusé. Il lui évoqua alors le sujet des ces frères, pour la reprendre sur la façon dont elle avait présenté le manoir comme le sien. Elle fit une remarque à propos du paternel McLochlainn qui fit bien rire le jeune-homme. C’était nerveux et très amusé. Il repensa alors à son père. « Si tu savais… Son but à toujours été de nous mettre en compétition… » commença t-il à se déplacer dans la pièce. Il allait chercher un verre à Maisie. « Je pense que si on vivait encore au Moyen-Âge, il aurait été capable de nous pousser à nous entretuer. Ou même dans les années 40, si on avait été des nazis. » lui partagea t-il son sentiment sur son père et cette idée idiote de ne pas trouver d’héritier pour ce manoir. « Tu sais, après libres à nous de vouloir lâcher l’affaire. Le problème, c’est qu’il nous a éduqué comme un nazi… » finit-il avec cynisme et un sourire forcé.
Ah non, ça son père il ne l’aimait pas beaucoup. Voire pas du tout. Tout ce qu’il sait, c’est que jamais il n’oubliera son conseil. Ce jour là, où il lui avait dit qu’il devait apprendre à se débrouiller seul, car au final il serait toujours seul quoi qu’il arrive au vu de sa situation. Personne ne l’aiderait, ni le comprendrait, lui seul pouvait le faire… aussi horriblement que c’était vrai. Il ne pouvait faire confiance qu’en lui, car même sa famille serait incapable de le porter et si facile de lui tourner le dos. Ce jour là, il avait été réellement un père avec lui. « Tu te rends bien compte que tu auras une vie de merde et que tu vivras sûrement pas vieux… » les phrases de son paternel étaient comme un écho de ses souvenirs. Il eut une légère absence, perdu dans ses pensée et il revint à lui.
Il vint prendre place sur le canapé avec le verre et lui proposa de boire quelque chose. Maisie avait accepté d’un simple signe de tête. Il lui informa alors, après quelques petites questions de la brune qu’ils étaient seuls ou plus ou moins dans ce manoir. Ce n’était pas dit que quelqu’un débarque à tout moment. Normalement, ils devraient être tranquilles. Il avait inventé une de ces histoires à ces frères. Eux, ils ont eu le tout petit espoir qu’il s’était trouvé une fille bien, de bonne famille, bonne à épouser. Enfin, il aurait la bague au doigt et se rangerait. Il aurait une famille et… Ouais, c’était ça que Lilly avait essayer de leur planter dans la tête et ça avait germé. Ils étaient si curieux. S’ils savaient, les pauvres. C’est juste qu’il voulait se faire pardonner auprès d’un plan-cul-sympathique, car il n’avait pas été délicat. Au final, il l’aimait bien Maisie, c’était plutôt des amis-avec-du-sexe. Il avait envie de lui partager une petite partie de sa vie. Il avait envie de discuter, sincèrement.
Ainsi, il avait glissé que le dernier McLochlainn était en étude de médecine. Il eut un petit sourire fier et amusé quand elle fut impressionnée par les carrières. Elle réussit même à lui arracher un petit rire quand elle disait être aussi intelligente qu’un oiseau assez primaire. « L’aîné est chirurgien en chef et neurologue. » continua t-il de vanter leur renom. C’était trop tentant. Puis un sport qu’il pratiquait pratiquement depuis la naissance. On est les meilleurs… C’était ça l’idée. « Le second est Major chez les us marines. Et moi mon père me voyait soit dans la politique ou encore le droit. Ou encore chirurgien aussi. Et non, j’ai choisi une faille de la médecine moi. Mais ouais, on est des têtes. » dit-il avec un rictus rayonnant de fierté.
Il rebut une gorgée de son whisky et posa le verre avant de s’adosser contre le canapé, passant une bras derrière elle, sur le dossier. Il retenait un ricannement. Ah qu’il jouissait de la situation. Il le sentait, même si elle voulait le cacher. Il espérait qu’elle réagirait ainsi. C’était le but aussi de n’avoir rien continuer à lui dire jusqu’à ce soir là et pourtant ce rendez-vous était prévu depuis un bon moment. Il avait eu tout le temps de la prévenir. Non. C’était moins drôle. « T’es sur le cul… Avoue ! » finit-il par lui dire alors qu’il la dévisageait sans réussir à se séparer de son sourire plaisantin. Il se mordillait le pouce, toujours divertis par la situation, et de son autre main, il effleurait affectueusement l’épaule de Maisie. « Est-ce que ça me rend plus baisable ou pas ? Et encore… T’as pas vu ce que je t’ai prévu pour le diner. Ensuite, on ira se balader un peu dans le manoir. Et même sur le domaine, si tu veux. J’ai des trucs sympas… » fit-il la confession en se posant un doigt sur la bouche, jouant les cachotiers. Il avait ce rire nerveux qui lui échappait parfois entre deux mots. La famille McLochlainn possédaient des chevaux depuis des générations. Ils en avaient que trois à ce jour, de magnifique étalon qui avaient participé à des courses bien sûr. Et donc, ils avaient une petite écurie sur leur domaine. « Après, je te fais l’amour toute la nuit... ». C’est que ça se passait bien avec O’, alors monsieur était de très bonne humeur ces derniers temps.
Sujet: Re: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Mar 23 Mai - 13:42
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
La jeune femme était heureuse de revoir Lyllian, cela faisait un petit moment que ce dernier n’avait pas donné de nouvelle tout comme elle d’ailleurs. Elle était vraiment ravie de pouvoir le connaître un peu plus et de savoir dans quel endroit il vivait. Quand il vit le manoir, elle se sentie un peu minable avec son petit appartement. Mais en ce qui la concernait, elle n’avait pas les mêmes moyens que lui. Maisie fut aussi ravie de faire la connaissance de son chien, elle adorait les animaux et pendant un temps elle avait hésité à s’en prendre un, le souci étant qu’elle n’avais pas forcément la place pour en prendre un. Elle aurait toujours le temps de voir venir lorsqu’elle se prendrait un appartement plus grand. Comme si elle avait lu dans les pensées de Lyllian, elle sortit son portable, le mit en silencieux, et le remit dans son sac. Elle ne voulait pas être dérangée par qui que ce soit ce soir.
Les pièces que la jeune femme avait vu jusqu’ici étaient vraiment impressionnantes, elle avait hâte de visiter les autres pièces, mais pour se faire, il faudrait qu’elle reste au manoir au moins un mois si elle voulait tout voir. Cet endroit était pire qu’un musé quand on y réfléchissait bien. Cela dit, elle comprenait que Lyllian ne criait pas sur tous les toits qu’il vivait dans un manoir qui ferait pâlir de jalousie n’importe quelles personnes. Ce que ce dernier lui dit sur son père attrista un peu la jeune femme, elle ne comprenait pas que certains parents pouvaient encore utiliser ce genre de méthode d’éducation. Les parents sont censés donner de l’amour à leur enfant et non d’en faire des chiens de combat qui doivent se battre pour un os même s’ils n’en ont pas du tout envie. « Je vois, je ne pensais pas que des parents pouvaient être encore vieux jeu à ce point-là. » Elle avait hésité à lui dire, et ta mère le laissait faire ? Mais elle ne savait pas les relations qu’il avait avec sa mère et encore moins si elle était encore en vie ou non. Elle ne voulait pas lui parler de sujets fâcheux, elle prit le verre qu’il lui tendit. « Oui, c’est ce que j’ai cru comprendre. »
Maisie ne se doutait pas à quel point la relation entre son amant et son père était compliqué. Il fallait vraiment qu’elle sorte de son monde de petites licornes et de papillons qui volaient partout. La vie n’est pas toujours rose malheureusement, mais la jeune femme voulait que tout le monde soit heureux autour d’elle. Cela dit, sa relation avec sa mère n’était pas géniale non plus. Mais peut-être qu’elles allaient pouvoir réparer les pots cassés, ça allait juste prendre un peu de temps. Elle vit que Lyllian était perdu dans ses pensées et dans ce genre de situation, elle savait qu’il fallait le laisser.
La jolie brune était vraiment ravie de se trouver dans ce manoir avec lui. Il fallait dire qu’il ne s’était vraiment pas bien comporté du tout la dernière fois qu’ils s’étaient vu. Quand il se comportait comme un connard finit, Maisie disait toujours qu’elle ferait une croix sur lui définitivement. Mais elle prenait toujours du recul et revenait sur sa décision. Elle appréciait vraiment Lyllian et le fait qu’elle soit là prouvait qu’il tenait un peu à elle lui aussi.
La fille de demi-Dieu adorait l’entendre rire. C’était assez rare d’ailleurs. Il continua à lui donner la liste des professions de ses frères. Pendant une fraction de secondes, elle voulut lui demander si l’un deux étaient célibataires, mais elle savait que la question serait déplacée. Elle se voyait bien épouse de chirurgien ou d’un médecin de grande renommée, elle serait tranquille jusqu’à la fin de sa vie et elle ne manquerait de rien. Qui sait, peut-être que les frères de Lyllian feraient leur apparition sans crier gare pour le plus grand malheur de celui-ci. « Je suis franchement impressionnée, j’ai vraiment l’impression de n’être qu’une ratée à côté de vous et je sais que ça t’amuse. » Elle savait qu’il avait un humour bien particulier.
Maisie se blottit contre son amant tout en buvant le contenu de son verre. Le liquide l’aidait à remettre ses idées en place. Elle ne pensait pas qu’en réalité, ce dernier avait prévu le coup depuis un petit moment déjà. « Oui, j’avoue, je suis vraiment sur le cul. Ne me fait pas croire que ça t’étonne. » Il avait donc voulu l’impressionné ? Eh bien il avait parfaitement réussi son coup. Il était comme un paon qui faisait la roue, fier de l’effet que ça faisait à Maisie. « Même si tu vivais dans un studio, tu serais toujours aussi baisable, même si tu sais que je n’aime pas ce mot. J’avoue que j’ai hâte de voir ce que tu as préparé pour le dîner, ou plutôt fait préparé ? » Car elle se doutait qu’avec toute la fortune qu’il possédait, il avait dû faire appel à un grand cuisinier. Elle adorait la mentalité qu’il avait ce soir. Il était d’excellente humeur et elle espérait secrètement que ça allait durer encore un bon moment. « t’avoue que je suis curieuse de visiter le reste de ton domaine, je suis curieuse de voir tout ce que tu as prévu. Toute la nuit ? Attention Lyllian, ne fait pas de promesses que tu ne pourras pas tenir. » Elle lui lança un regard plein de défis.
Sujet: Re: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Dim 6 Aoû - 1:12
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
Lyllian avait ouvert une fenêtre sur son passé. Celle de son éducation et sa vie de famille. Le tableau n’était pas reluisant sur les relations qu’il entretenait avec les membres de cette famille, mais ils ne manquaient pas de renom. Ils compensaient leur manque de tendresse par des requins redoutable dans la vie active. C’était le but de leur père en les poussant tant à la compétition. Elle n’avait pas osé poser de question sur sa mère et c’était tant mieux. Maisie risquait de comprendre avec pitié pourquoi Lyllian ne s’imaginait pas parent dans son avenir. Il n’était pas un enfant aimé. Juste une personne qui devait porter les gallons du nom McLochlainn avec fierté. Il devait être parfait et vouloir être toujours plus ambitieux que les autres. Bien sûr, il fit vite oublié cette vie peut-être de luxe, mais stricte et difficile qui l'a bercé. Et encore, il ne lui fit pas l’épisode des écoles privés catholique, ou encore son camp de vacances qui ressemblait à l’armée américaine. Une expérience imposé pour le punir et lui donner une bonne leçon.
Changeant discrètement de sujet, attirant l’attention du chaton ailleurs pour laisser la souris s’échapper. Il étala alors les diplômes et la grande lignée de tête qu’il était dans sa fratrie. Sirotant leur verre, il lui demanda même si elle était impressionnée. Il le voyait bien, même si plus d’une fois elle avait tentée de la cacher. Il voulait simplement l’entendre. La pauvre jeune-femme s’était plainte de paraitre pour une belle idiote à côté d’eux. Elle avait arraché un sourire suffisant à Lilly. Ce n’était pas méchant, une sale satisfaction d’être reconnu comme l’élite à cause d’une longue et lourde éducation encore une fois. Ensuite, elle le taquina, sachant pertinemment qu’il l’avait cherché à l’impressionner autant. Il avait rit, encore une fois. Maisie avait raison, il était particulièrement de bonne humeur et ce n’était pas prévu que cela s’arrête. Sauf peut-être si un monstre venait les embêter. « Ce n’était pas prémédité, mais j'avoue que quand je t’ai invité à venir ici, j’espérais bien que t’aurais des yeux ronds comme des billes. »
Il lui déroula alors le planning de la première partie de soirée. Il lui parla du diner, lui proposa une visite du domaine McLochlainn. Elle était très enthousiaste et ne s’en cachait pas. Elle s’était moquée de lui en insinuant qu’il n’avait pas prit la peine de faire le repas. Non, il avait appris à bien se faire pardonner. Son éducation, un instinct pratique qui l’obligeait à toujours caresser les gens dans le sens du poils pour mieux leur frapper dans le dos si-besoin-est. Il voulait la séduire. Il avait dit qu’il l’inviterait à diner un jour chez lui, il faisait simplement les choses bien. « Alors non Madame, je n’ai rien commandé. J’ai préparé le diner. J’ai fais du St-Pierre… Et des légumes. Et j’ai acheter le dessert. » commença t-il à lui présenté le menu, posant son verre vide sur la table basse. Maisie s’était logée contre lui. Il dessina l’arrête de son nez du bout du doigt. « Et en entrée : salade et tomates » dit-il presque dans un rire. Il était très sérieux en plus. Un petit clin d’oeil à la dernière fois. « Histoire qu’on finisse ce qu’on avait commencé. Comme les promesse d’une nuit d’allégresse… J’ai pas encore trop bu, donc c’est plausible. Je te prie de ne pas me sous-estimer à ce point. Allez vient on va diner. »
Il lui embrassa la cou et l’intima à se lever en se levant tout simplement. Il la conduit jusqu’à la cuisine. « Tu m’en veux pas, j’ai pas voulu aller dans l’impersonnel et familiale salle à manger. Je trouvais ça plus intimiste dans la cuisine. Et ça me permet de pas… » dit-il tout en agissant d’un point à l’autre de la cuisine, allumant le bouillon pour le poisson. « ... Te laisser poireauté toute seule tout en te servant comme au restaurant. Fait à la minute. Je sais, je suis parfait. » se lustrait-il l’égo, lui envoyant un clin d’oeil. La cuisine était très spacieuse, avec un ameublement central où étaient placés assiettes et couverts pour deux personnes. Puis au coin opposé, se trouvait à évier assez petit mais pratique, comme dans la préparation de légumes par exemple. Lyllian était devant les plaque au gaz. La cuisinière était d’époque et très bien entretenue. Il avait aussi un four plus classique et il n’y avait qu’Hamish, l’aîné qui savait vraiment l’utiliser. Il allait finir par n’être qu’un élément de décor. Keenan n’avait pas le temps avec son travail, Lilly pas la patience et Wayn n’était qu’un sale petit adolescent prétentieux.
Sujet: Re: Dans un manoir aux alentours de N.Y (maisie&lyllian) Sam 19 Aoû - 11:01
Dans un manoir aux alentours de N.Y
Maisie & Lilly
Il arrive très souvent à certains moments de l’adolescence, où les enfants ont cette tenace à se rebeller contre leur parent. Maisie avait grandit uniquement avec sa mère et ses grands-parents. Elle avait eu de la chance de ne pas recevoir une éducation stricte. Sa mère était certes parfois un peu sévère, mais jusqu’ici, elle avait toujours été juste. Ce qui n’empêcha pas la jeune femme de se rebeller et de terminer en maison de correction, endroit qui aurait vraiment une colonie de vacance pour Lyllian. La jeune femme ne pouvait qu’imaginer ce que c’était que d’avoir un père autoritaire, elle ne pouvait qu’imaginer ce que c’était que d’avoir un père tout court d’ailleurs… Elle ne pouvait s’empêcher d’être jalouse de lui. Pas par rapport à sa richesse, mais sur le fait que ce dernier n’était pas fils unique.
Plus ce dernier parlait de ses frères et de leur profession, plus Maisie se sentait médiocre. Oh, elle savait très bien qu’il ne lui disait pas ça pour la rabaisser. Elle sentait dans le timbre de sa voix qu’il devait aimer ses frères, même si ces derniers passaient la plupart de leur temps à se chercher la petite bête. Ce dernier avait bien caché son jeu en évitant de dire à Maisie qu’il vivait dans un endroit aussi magnifique que celui-ci. Après tout, ce n’était pas plus mal. Ca lui pouvait que cette dernière était plus intéressée par ses performances au lit que par son argent. Ce n’était pas le genre de la jeune femme d’aimer l’argent à ce point-là et de trouver le bon pigeon qui lui offrirait tout ce qu’elle désirait de plus cher. Elle ne put s’empêcher de lui donner une petite tape sur l ‘épaule. « Tu es vraiment un enfoiré mais je sais que tu aimes quand je te dis ça. Mais j’avoue que tu as bien réussi ton coup. »[/b] Elle lui fit son plus beau sourire.
Il lui donna ensuite le programme de la soirée et la jolie brune était très enthousiaste à cette idée. Il avait vraiment tout fait dans les règles de l’art. Elle se redressa à ce qu’il venait de lui dire. Il savait cuisiner ?? Alors là, pour une surprise ! Depuis qu’elle le connaissait, elle ne voyait que de la mauvaise bouffe et du grignotage en permanence. Rien que d’entendre les plats qu’il était en train d’évoquer, cette dernière en avait pour ainsi dire, l’eau à la bouche. [b]« Mais attends, tu ne m’a jamais dit que tu savais cuisiner. Décidément, tu es un homme plein de surprise. » Elle s’était redressée et elle avait laissé sa main sur son torse en gardant son sourire sur ses lèvres. Lorsque ce dernier lui caressa l’arrête de son nez, elle ferma les yeux sous cette petite caresse. « Je te suis avec un immense plaisir. »Il lui embrassa le cou et elle sentit des frissons l’envahir. Elle se redressa et le suivit en lui prenant la main.
« Oh mais non, je trouve que c’est une excellente idée, et je t ‘avoue que j’aime bien te voir aux fourneaux. »[/b] Elle se mit dans un coin afin de ne pas le gêner et ne se gêna pas pour lui mater les fesses pendant qu’il était en train de s’affairer autour de la cuisine. Maisie avait faim, mais pas que de nourriture… Elle avait aussi faim de lui, et elle ne se privait pas de le lui faire comprendre. Maisie regarda autour d ‘elle. Elle ne put s’empêcher de constater que la cuisine faisait la taille de son salon.