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 Qui sème le vent récolte la tempête (Nouvelle-Orléans, Haytham&Maisie&Lyllian-Aaron, terminé)

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MessageSujet: Re: Qui sème le vent récolte la tempête (Nouvelle-Orléans, Haytham&Maisie&Lyllian-Aaron, terminé)   Qui sème le vent récolte la tempête (Nouvelle-Orléans, Haytham&Maisie&Lyllian-Aaron, terminé) - Page 2 EmptyLun 3 Avr - 20:55


Message Man - Twenty Øne Pilots

Il y était peut-être allé un peu fort avec Maisie, dans l’ombre de l’abris. Après tout, il avait ses moments de stress aussi et ce n’était rien encore. Il se retenait. Elle lui avait reproché de lui faire mal. Il s’en voulait un peu, la motivant à la lâcher plus rapidement et se rendre auprès des futurs parents. S’il n’y avait pas eu ce petit grain de sable, il l’aurait peut-être frappé. Personne ne le saurait, ni même Lilly, mais il avait senti que les paroles de Maisie avaient soufflé une tension qui pulsait dans ses veines temporales.

Arrivé devant Tamara, il comprit qu’il devait l’accoucher qu’il le veuille ou non. C’est que Haytam pouvait se montrer très convaincant dans le genre. Il se prépara juste assez lentement pour se re-centré et demanda des fournitures à Maisie. Cette dernière s’empressa d’aller les trouver, aidée par les cuisiniers. Quant à Haytam, il lui demanda avec sarcasme de continuer de se disputer avec sa traitresse de compagne. C’était une façon de dire qu’il devait rester à ses côtés. Puis qui sait si les disputes ne l’occuperaient l’autre femelle qui allait mettre bas et nous le faisait bien comprendre par ses hurlements. Le fils de Mars s’offusqua en demandant si c’était une bonne chose. « Non vraiment ??? » ne put s’empêcher de soupirer Lilly avec condescendance. Mais bien sûr que c’est pas le moment ! Ca a juste pas l’air de vous toucher, vu que ça n’a jamais été le moment du weekend et que vous n’avez fait que ça ! Il le pensait si fort, mais il réussit à prendre sur lui pour rester silencieux. Il fixa simplement l’homme d’un long regard qui voulait tout dire. Il finit par lui donner d’autre conseil pour faciliter le travail. Vivement qu’on en finisse.

Cela commença avec un petit soucis de parcours et pendant qu’on continuait de l’invectiver de reproches et autres affirmations souvent inutiles, il essayait de se concentrer pour diminuer la casse. Malheureusement, ce n’était pas facile. Il préférait ne pas répondre et ne parler qu’en cas de besoin. S’il ne parlait pas, il pouvait tenter de ne plus les entendre. Maisie était revenue avec du matériel. Elle lui demandait plus de détail pour la sonde. Lilly était assis sur un pack de bouteille d’eau minéral, juste devant l’entre-jambe de Tamara. J’ai connu mieux comme position… Il secoua la tête, mais ne lui répondit pas de vive-voix. Il était focalisé sur ce qu’il voyait et pouvait percevoir sous ses doigts. « Laisse tomber » avait-il murmuré avant de louché sur ce qui se passait. L’enfant avait une mauvaise couleur. Il ne fallait pas être médecin pour le savoir. Maisie s’inquiétait, et puis Tamara et Hay… Et moi qu’est-ce que je fais ? Je pose la question la plus délicate du monde... Ils ne comprennent pas. Je suis pas là pour faire du social. On m’a demandé d’accoucher, j’accouche. C’est un fait. S’il y a des complications, qui je sauve ? Point. Juste que je sache celui que j’essaie de ménager le plus. Tamara avait répondu que la priorité était l’enfant. Lilly hocha la tête et c’est alors qu’haytham explosa. Lilly le jaugea en essayant d’être le plus calme possible. Il s’en mordait la langue. Après la longue liste de prénom ridicule et le « fait la chienne » si classique lors d’accouchement, il le menaçait s’il n’y arrivait pas.

Lilly resta sur son pack d’eau, une main dans l’utérus de Tamara et le fusilla d’un regard froid. Il n’en pouvait plus. « Pardon, mais si j’ai pas mes os, je l’accouche pas. T’en a pas marre de dire de la merde depuis tout à l’heure ?!! Tu veux venir, peut-être, voir si tu peux mieux faire ?! Non, je ne crois pas. Je suis psychiatre bordel ! Pas un dieu et encore moins une sage-femme ! Je fais ce que je peux. Je ne peux pas contrer la mort ! Elle a dit le bébé. Je passe le bébé prioritaire. Point. C’est elle sa mère, c’est elle qui décide. Tu l’as pas porté neuf mois. Tu vas te calmer maintenant. Car à force de gueuler et de tous me faire chier, c’est les deux qui vont y rester !!! J’aimerai vous y voir moi... Putain ! » explosa Lilly à son tour. Il souffla, soulagé d’un poids. On a jamais sauvé personne sous la menace et la pression merde... « Tam… Tu sens une contraction arriver ? Essaie de pas pousser, mais surtout préviens moi. Tu attends… » mais déjà la femme se vidait de son énergie. Il glissa un peu plus profondément sa main. Ce fut une vraie gymnastique des doigts et de son imagination pour comprendre où il se situait, ce qu’il touchait et s’il allait y arriver. « Okay… Non c’est pas ça. Non. J’y suis pas. Serre les dents encore un peu, car peut-être que… » et ce fut là, il le sentit, le cordon passa par-dessus la tête de l’enfant. Il fut relativement rapide, mais ce temps lui parut si long. Lorsqu’il releva la tête, il vit que Tam commençait à tourner de l’oeil et demandait de la gifler. Hay n’en fit rien. Lilly grogna, se libéra la main, se releva et prit un malin plaisir à lui donner une baffe bien lourde, histoire qu’elle se réveille. « Au travail ! Il a pas l’air gros, en deux poussée on l’a… » avait-il mentit. Ca ne se ferait pas en deux fois, mais il était vrai qu’il n’était pas gros. Après, il en savait rien du tout en réalité. C’était une pure pensée logique : plus c’était petit et mieux ça passait.

Après ça, l’obstétricien-du-jour continua de démêler l’enfant du cordon. Celui qui lui passait sous le bras, il n’y arriva pas, car il était temps que Tamara pousse et libère sa progéniture. Elle ne pouvait se retenir d’avantage. « Le ciseau ! Reste à côté avec le ciseau » fit-il un signe de main un peu autoritaire à Maisie, tel un médecin parlant à une infirmière. Il ne pouvait pas être plus agréable, il fallait couper dès que l’occasion se présentait.

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Qui sème le vent récolte la tempête !
Tamara, Haytham, Maisie, Lyllian-Aaron

21 février 2017, Nouvelle-Orléans.

Maisie avait vraiment été choquée de la façon dont Lyllian venait de la traiter, ce denier ne s’était jamais montré violent avec elle, et pour le coup, ça lui avait vraiment fait tout drôle. Tout le monde dans la pièce était sous pression et la jeune femme avait eu besoin d’extérioriser la sienne en lui criant dessus une bonne fois pour toute. Certes, ce n’était ni le lieu, ni le moment, mais elle se retenait depuis tellement longtemps que voilà. Après, Lylian avait beaucoup plus de pression qu’elle, car il avait quand même la responsabilité de Tamara et de son bébé. Elle ne rajouta rien et partit donc à la recherche du matériel que ce dernier lui avait demandé.

Une fois qu’elle eu trouvé le maximum de choses, elle revint vers eux et posa sa main sur l ‘épaule de son père durant quelques secondes. La jeune femme savait que ce dernier avait besoin de soutient mais pour le moment, elle ne pouvait pas en faire d’avantage, Tamara était la priorité. Puis, Maisie alla quand même voir comment se portait Victoria, car la situation ne devait pas non plus être facile pour elle. La maman de Tamara faisait son maximum pour ne rien laisser paraître comme elle le faisait d’habitude. Après tout, elle était une grande dame et c’est ce que Maisie adorait entre autre chez elle. Maisie lui tendit un verre d’eau qu’elle avait profité de lui rapporter dans la foulée et la prit dans ses bras, elle s’empressa ensuite de retourner vers Lyllian afin de voir l’étendue de la situation. Tamara souffrait et la jolie brune ne supportait pas de voir sa belle-mère dans cet état. Voir une personne à laquelle on tient souffrir sans pouvoir faire quoi que ce soit, c’est vraiment une chose horrible. Mais Maisie ne voulait pas s’incruster dans la conversation, la situation était déjà bien assez critique comme ça. Pendant un instant, Lylian dit tout ce qu’il avait sur le cœur et pour une fois, Maisie était d’accord avec lui. Elle regarda son père. « Papa je t’en prie, ne rend pas les choses plus compliquées qu’elles ne le sont déjà. Lylian fait tout ce qu’il peut et ça ne doit pas être évident pour lui, tu réalises la pression qu’il a sur les épaules ? Donc s’il te plaît. » Elle se mit ensuite un peu à l’écart pour le laisser travailler. D’habitude, elle n’aurait jamais pris sa défense, mais là, c’était différent, si tout le monde lui criait dessus, elle ne voyait pas comment il pouvait être constructif.

Tamara tombait dans les pommes pour la deuxième fois et Maisie commençait vraiment à s’inquiéter. Monsieur Lignac essayait toujours d’appeler les secours mais sans succès, la tempête ne voulait pas se calmer ce qui ne facilitait rien. La jeune femme sentait les larmes lui montaient aux yeux mais elle essaya de penser à autres choses, il ne fallait pas qu’’elle craque maintenant, ce n’était vraiment pas le moment. Lylian lui ordonna de rester dans le coin avec les ciseaux, elle se tint donc prêt à côté de lui afin de pouvoir les lui donner quand le moment serait venu. Intérieurement, elle espérait que ce dernier disait la vérité quand il lui disait qu’en deux poussées le bébé serait dehors. Maisie se mit à prier, oui, c’est toujours dans ce genre de situation que l’on se met à prier surtout quand on n’est pas vraiment croyant du tout. Elle ne voulait pas que Tamara meurt, elle savait que ce bébé allait d’avantage les rapprocher, il fallait donc que tout se termine bien, il ne pouvait en être autrement. Elle regarda en direction de Victoria et elle eut le soulagement de voir que madame Lignac était en train de parler avec elle. Ce couple était vraiment des personnes adorables et Maisie était rassurée de savoir qu’ils étaient avec eux. Voyant que Lylian était mal installé sur son pack d’eau, la jeune femme voulu lui trouver quelques choses de plus confortable, mais elle n’osa pas bouger, elle savait que ce dernier pourrait avoir besoin d’elle à n’importe quel moment.



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Tamara Lond
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Qui sème le vent récolte la tempête !
Tamara, Haytham, Maisie, Lyllian-Aaron

21 février 2017, Nouvelle-Orléans.

Tam n’en pouvait plus. Sans doute était-ce la fatigue d’une nuit blanche, le stress, la pression de toutes ces engueulades passées, le déluge qu’elle s’était pris sur la gueule avec Haytham… tout cela ajouté à cet accouchement qui devait se dérouler aujourd’hui, LE jour le plus mal choisi. Lyllian avait fini par demander à Hay de continuer de s’engueuler avec sa petite amie, probablement pour passer le temps sans trop penser à ce qui se passer, le temps pour l’accoucheur d’un jour de trouver ce qu’il lui fallait avec Maisie. Le fils de Mars ne semblait pas comprendre tout de suite le but de l’initiative mais s’y plia, essayant de titiller la susceptibilité de l’ex agent de terrain qui, les dents serrées, le fusillait du regard.

-Tu te fous du monde ou quoi ?! rétorqua-t-elle pour entrer dans son jeu. Je t’ai jamais demandé de cuisiner, c’est toi qui t’es trouvé une passion ! AAAAAH putain !

Alors que les douleurs reprenaient, voilà qu’il reparlait des prénoms, cette liste qu’ils s’étaient amusés à faire pendant une sortie au supermarché.

-C’est tes idées qui sont pourries !!! Les miennes étaient géniales, c’est toi qui as choisi des noms de bouffe ou de chansons démodées ! Bordel HAY TAIS-TOIII !!!! FERME-LA JE T’EN PRIIIIE !!!!

Elle enfonça un peu plus ses doigts crispés dans son bras, tachant de reprendre son souffle. Lyllian était revenu et tachait de bouger manuellement le bébé ce qui fit si mal à Tam qu’elle finit par s’évanouir quelques secondes. Revenant à elle, elle pouvait entendre Haytham continuer à lui prodiguer des conseils qu’en l’occurrence elle trouvait merdiques, n’ayant pas la patience de supporter sa pédagogie du dimanche, ce qui l’énerva d’avantage.

-Je te jure… que si tu la boucles pas…. articula-t-elle les dents si serrées qu’elle en avait mal à la mâchoire.

Les larmes roulaient le long de ses joues de manière totalement incontrôlables, et son dos et sa tête reposant sur le torse du demi-dieu, Tam tâchait malgré tout de reprendre son souffle, repensant à ce que lui avait dit son petit ami : son cœur s’emballait trop. Lyllian avait ordonné d’arrêter de pousser, et au vu de la tête qu’il tirait, ce n’était pas bon signe. Les deux futurs parents essayèrent de savoir ce qui se passait. Il fallait faire un choix, et pour Tamara, il était déjà fait, mais cette réponse ne parut pas plaire à l’Irlandais qui s’empressa de rétorquer avec véhémence avant de menacer son comparse, qui alors s’emporta. L’accoucheur du jour se mit à gueuler sur le futur papa qui, étreint par l’émotion, s’était quelque peu emporté. Tam n’appréciant pas fronça les sourcils, d’autant que Maisie s’y mettait aussi. Bouche bée, la future maman ne comprenait pas vraiment pourquoi elle se rangeait de son côté. A vrai dire, elle était un peu hors de la réalité, elle souffrait tant qu’elle avait du mal à vraiment enregistrer ce qui se disait.

-Ne lui parle pas comme ça !
souffla-t-elle à l’attention de Lyllian, qui prenait son rôle désormais très au sérieux visiblement.

La brunette, quant à elle, défaillit une nouvelle fois, et lorsqu’elle revint à elle, Haytham lui parla à l’oreille, l’encourageant, lui prodiguant des paroles à la fois douces et pleines de vérité. L’émotion avait étreint sa voix, et Tam était désolée de le sentir ainsi.

-C’est vos putain d’ancêtres de l’Olympe qui se vengent, marmonna-t-elle alors qu’elle avait droit à un peu de répit. Je t’aime, Hay… je fais de mon mieux, je t’assure… souffla-t-elle.

Mais sentant qu’elle sombrait à nouveau, elle demanda à son petit ami de lui en coller une pour l’aider à rester éveillée. Visiblement, au vu de la claque qu’elle venait de manger, c’était l’autre demi-dieu qui s’en était chargé, et surement avec un certain plaisir. En temps normal, sa fierté en aurait pris un coup, de s’être laissée frapper par un tel connard. Mais en l’occurrence, ce type était le seul susceptible de pouvoir sauver son enfant, alors elle se contenta d’un regard sombre lorsque ses yeux se rouvrirent et qu’elle comprit ce qui s’était passé. Lyllian semblait dire que ce ne serait plus très long, et c’était sans doute la chose la plus géniale qu’elle ait entendue depuis qu’ils avaient gagné l’abri. Malgré tout, sentir sa main à l’intérieur d’elle qui remuait dans tous les sens pour sans doute essayer de mettre le bébé dans le bon sens ou quelque chose d’autre, était la chose la plus horrible et douloureuse du monde. Cet abruti devait surement se délecter de la voir souffrir autant, tellement il la détestait. La réciproque était vraie, évidemment. Ces deux-là n’avaient pas pu se sentir dès la première seconde où ils s’étaient vus.
Bon, il avait dit deux poussées. A bout de forces, elle l’était, mais deux, c’était un petit chiffre, elle pouvait le faire, elle le devait. Il avait ordonné à Maisie de revenir à côté et de se tenir prête avec les ciseaux. La fin était proche, sans doute, mais encore pas assez. Toujours agrippée aux mains de son « Penseur », elle commença à prendre une grande inspiration.

-OK… c’est maintenant alors !

Tam bloqua sa respiration et poussa de toutes les forces qui lui restaient. Et de une. Ca faisait tellement mal, c’était un tour, les contractions qui lui vrillaient les entrailles, poussant sur ce bébé dont le corps déplaçait tout à l’intérieur pour se frayer un passage. A chaque avancée de l’enfant, elle avait l’impression qu’on la déchirait de l’intérieur. La brunette tremblait de tous ses membres, ses forces s’amenuisaient, mais il fallait continuer, il fallait tenir jusqu’à la contraction suivante. Fort heureusement, cette dernière arriva enfin, et Tam poussa de toutes ses forces. Néanmoins, elle comprit rapidement qu’espérer sortir le bébé en deux poussées s’apparentait à de l’utopie. Reprenant son souffle, la tête appuyée contre Haytham, ses paroles suivantes ressemblaient plus à des gémissements qu’autre chose.

-Pourquoi ?… tu m’as dit deux poussées… pourquoi il est pas dehors ? J’en peux plus…

Sa voix aux allures de suppliques et de complaintes, de faisait de moins en moins puissante. Et certaines femmes disaient que le jour de l’accouchement était le plus beau de leur vie ? Mais quelle vie de merde elles devaient avoir ! Tam n’était absolument pas en mesure de comprendre ce genre de réflexion. Pour l’heure, les siennes se résumaient à essayer de ne pas calencher avant d’avoir mis au monde son bébé, qui après avoir décidé de montrer le bout de son nez avec un mois d’avance et qui maintenant se faisait désirer. Où était la logique là-dedans ? Au-cune ! Avoir des enfants, déjà de toutes façons, c’était une idée totalement illogique et irrationnelle. En jetant un œil à Maisie, la pauvre Maisie, si gentille et si dévouée, qui n’avait pas hésité à aller rassurer Victoria, été cherché tout ce que Lyllian réclamait. Tam adorait la fille d’Haytham qui était son ancienne collègue, et elle espérait sincèrement pour elle qu’elle ne passerait jamais par ce putain d’horrible moment qu’elle était en train de vivre. Et qui serait peut-être son dernier.

-Bordel ça recommence ! chouina-t-elle en resserra un peu son étreinte autour de l’avant-bras du fils de Mars.

Est-ce que ça s’arrêterait un jour ?



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Haytham Cassidy
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CAPITAINE BEAU GOSSE

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Qui sème le vent récolte la tempête !
Tamara, Haytham, Maisie, Lyllian-Aaron


21 février 2017, Nouvelle-Orléans

Je crois que c'est une bonne chose de ne pas dompter la peur. Ça nous laisse encore entrevoir une parcelle d'humanité que bon nombre d'entre nous craignent de perdre au vu de leur statut de surhomme. Cela prouve aussi que nous avons encore quelque chose à perdre, que rien n'est acquis malgré ce que laisse entrevoir l'apparence. Qu'on se rassure, ça fait quelques semaines que je flippe, mais plus encore quelques minutes que je crains de tout perdre, que dans ma tête la tempête est aussi intense que celle qui ébranle la Nouvelle-Orléans. Ça bouillonne tellement que je ne sais plus où arrêter mes pensées. Pourquoi ? Pourquoi ? Et encore pourquoi ? Tant de « pourquoi » pour si peu de « parce que » Et puisque l'on n'arrive à éluder nos questions d'autres sortent d'on ne sait où et rendent la réflexion encore plus intense et chaotique dans une tête où c'est déjà bien le bordel. Je suis sous pression, au paroxysme de tout, le « trouillomètre » à zéro et lui là, en face de moi, exulte ma haine, peut-être même sans s'en rendre compte. Et puisque je veux frapper quelqu'un, c'est peut-être sûr lui que ma fureur doit s'abattre. Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu'on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu'on tienne le coup... Et là, mon regard se pose encore sur Lyllian. Et voilà que je m'acharne sur lui, je retiens les coups physiques (j'essaye) et opte pour la menace verbale sans prendre la pleine mesure de ce qui se passe. Haytham, espèce de gros abrutit de première, il tient entre ses mains deux vies, les plus précieuses de cette existence qui est tienne. Je me cherche alors des excuses et me dit innocemment que peut-être au fond de moi, je voulais ainsi le pousser, lui mettre un coup de pression pour le faire sortir de ses gongs, pour qu'il se déleste de cette apparente froideur qui exalte ma colère et l'envie de cogner pour l'amoindrir. Oui, peut-être bien que je veux qu'il pète un câble, qu'il paraisse humain tout simplement.

Le cœur battant à s'en rompre le fils de Mars proche de la perte de contrôle, trouva face à lui, un Lyllian qui par « chance » fit montre d'un peu d'humanité en se joignant à la joute verbale instaurée par son aîné qui passé la réplique du jeune homme, ne put se résoudre à contre-attaquer face à tant de véracité dans le propos. Ajoutons à cela Maisie, qui pour une fois, prenait le parti de son… comment doit-on l'appeler déjà ? Non, ne l'appelons pas, cela rendra les choses moins compliquées. Le demi-dieu posa donc son regard sur sa fille et acquiesça se contentant d'un « -Désolé ! » Presque évacué dans un murmure à l'encontre de Lyllian qui continuait à œuvrer, les épaules moins alourdies par la pression imposée par le « super papa » qui n'était pour l'heure, rien qu'un homme, soumit à la peur primaire de la perte. Une perte que les absences de Tam, à répétition, rendaient de moins en moins abstraites. A présent, il fallait la choquer, une petite baffe semblait suffire et c'est Haytham qui fut tout désigné pour accomplir la basse besogne. Une tâche qu'il ne put se résoudre à accomplir bien trop effrayé de ne parvenir à mesurer sa force. Lyllian accepta donc, sans broncher de gifler la future maman. À n'en pas douter, une lueur de satisfaction brillait dans son regard malsain. Un constat que le Marsien ne put se résoudre à faire, en effet ce dernier qui fixait le vide, semblait avoir quitté cette réalité.

L'on passe notre vie à s'inquiéter de l'avenir, à faire des projets pour l'avenir, l'on essaye même de le prédire ce fichu avenir, comme si le fait de tout connaître à l'avance suffise à amortir le choc. Arrêtons donc de nous voiler la face merde ! L'avenir n'est pas immuable, il change constamment. Il est le lieu de nos plus grandes peurs, celui de nos espoirs les plus fous. Tout est permis sommes-nous tenter de croire. Mais une chose semble toutefois certaine : quand finalement, il se dévoile, l'avenir n'est jamais comme on l'avait imaginé.

Haytham revint à lui, ébranlé par les hurlements de Tamara qui n'en pouvait plus, mais qui continuait malgré tout à mobiliser ses dernières forces dans la bataille. Maisie, plus attentive que jamais, avait œuvré méticuleusement pour ramener à Lyllian tout ce dont il avait besoin. De leur côté, Mr et Mrs Lignac continuaient à rassurer Victoria pour que cette dernière, à la santé fragile, ne soit pas une fois encore ébranlée par un traumatisme. Puis le demi-dieu posa son regard sur son camarade, et même si une parcelle de colère le titillait encore un peu, il se devait de faire preuve de retenue, de rester calme et de faire totalement confiance faute de mieux. Puis le calvaire redoubla en intensité, Tamara resserra son étreinte autour du bras de son petit ami qui continuait à se sentir impuissant, mais qui tenta malgré tout d'amoindrir la douleur de l'agent de terrain en attirant toute son attention. Et quoi de mieux, en de telles circonstances que de parler de quatre cent coups ? « -Bon puisque le coup de la chienne c'est bidon, peut-être que l'on pourrait causer des quatre cent coups des aventuriers en culotte courtes. Je suis forcé de reconnaître que le coup du dentifrice dans les oréos c'était du travail d'artiste. Je ne pourrais pas faire mieux après ça. D'ailleurs, il faut que je commence à y réfléchir très sérieusement. Tout comme il faudra lui trouver un nom à ce petit monstre. » Il posa une fois encore son regard sur Lyllian et osa poser la question qui lui brûlait les lèvres, mais qu'il ne pouvait se résoudre à énoncer de peur de laisser la porte un peu plus ouverte à la grande Faucheuse. « -Alors ? Comment ça se présente ? »
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La tension était à son paroxysme. Lilly avait éclaté, parce que chacun d’eux avait éclaté ou presque. Tamara hurlait de douleur, Haytam hurlait parce que sa femme hurlait et la pauvre Maisie prenait sur elle. Lilly avait jeté un regard entendu à cette dernière. Il la remerciait pour son soutient. Le futur papa dut se rendre rapidement compte que sa réaction n’était peut-être pas adapté et irraisonnée. C’était compréhensible, peu de personne ne pouvait supporter autant de stress. Lyllian non-plus. Le silence était revenu dans la pièce ou presque. On entendait que Tamara et peut-être quelques lamentation de la part de sa mère. Lilly avait roulé des yeux, les doigts entrain de danser dans un utérus afin de faire glisser le cordon autour du corps du petit. Ce n’était qu’un accouchement. Elle a bien du l’extraire de son corps sa fille aussi. Avait-elle déjà oublié comme cela pouvait être dur, mais pas insurmontable. Lilly n’avait aucune compassion.

Il était concentré, dans une position des moins confortables. Il avait fini par quitter ses bidons d’eau. Un coup de pied dedans, il mit un genoux à terre, tel un chevalier. Il avait de meilleurs appuis. Il transpirait et ne répondait plus lorsqu’on lui posait des questions. Tamara avait poussé mais l’enfant était toujours à l’intérieur. Le sommet de sa tête sortait. La futur mère l’invectiva de son mensonge, l’enfant n’était toujours pas sortit. Il se pencha pour prendre les ciseaux des mains de Maisie et improvisa une épisiotomie. Il y avait peu de chance qu’elle le sente, vu la douleur qui devait lui tirer sur le bassin. Lui fendre de la chair n’était rien à côté. Alors, sans peur de déchirer quoi que ce soit, il y alla plus franchement. Il essayait de libérer le bras de la petite fille, prit par le cordon ombilical. Impossible, une autre contraction arrivait. Il suffisait d’entendre Tamara. Il appuya sur son ventre pour constater que oui, c’en était belle et bien une. Trop tard. L’enfant arrivait, l’épaule libre était passée. Lilly glissa une main sous la tête de l’enfant, l’autre au-dessus, essayant de passer sur le ventre. « Relâche pas ! Concentre toi sur le bras de ton corps. Merde, merde, merde… » Il voyait le cordon qui faisait une bretelle sur l’enfant et ses deux mains était prise. Il se contorsionna, déplaça une main, puis l’autre et il attrapa le ciseau et coupa. L’enfant lui glissa presque dans les mains. Il avait lâché l’ustensile pour réceptionner l’enfant minuscule.

Il avait réussi à couper le cordon autour de son épaule, mais c’était déjà trop tard. Le placenta avait été arraché trop tôt. Un flot de sang lui arriva sur les genoux juste après l’enfant. D’un geste un peu perdu, mais assez sûr, il récupéra les ciseaux et coupa le cordon près du ventre de l’enfant. Il fit une suture rapide avec du fil de pêche en faisant simplement un noeud très serré. Il se leva et prit une serviette qu’on lui tendit pour entourer l’enfant avec. Il reposait sur le ventre contre la paume de sa main, la tête pendant vers l’avant et il lui frottait énergiquement le dos. Il était penché en avant et enfin un glaire échappa à la petite et elle se mit à crier à plein poumons. Il la donna alors à Maisie comme s’il lui tendait un saladier après l’avoir essuyé, prêt à ranger. « Il faut le poser contre la peau de sa mère pour qu’il se réchauffe et se rassure ». Il retourna entre les jambes de Tamara. C’était pas bon du tout. Ca faisait beaucoup de sang. « Hay, tourne la tête, mieux vaut pas que tu regarde. Vu comme tu l’as pris pour ta fille, tu vas vraiment pas aimé ce que je vais faire à ta bourgeoise. ». Puis d’un geste, d’un seul, il enfonça sa main jusqu’à son avant-bras en Tamara. Il faisait une révision utérine et décrocha le placenta. Le sang coula déjà beaucoup moins, puis plus du tout. Lyllian avait maintenu une main à un point de la paroi utérine. Enfin plus rien. Rien de grave, mais ça avait fortement puisé l’énergie de la femme.

Il s’essuya le front et soupira. Plus. Jamais. Il se releva et prit une serviette qui trainait qu’il jeta entre les jambes de Tamara. « Que quelqu’un s’occupe d’elle. Il faut qu’elle se repose. » Il se nettoya les mains jusqu’aux coudes et regardait son pantalon, désespéré. « Il est où le gosse ? Il respire toujours ? » dit-il en ouvrant ses mains pour recevoir le petit être humain afin d’ausculter ses points vitaux.

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Qui sème le vent récolte la tempête !
Tamara, Haytham, Maisie, Lyllian-Aaron

21 février 2017, Nouvelle-Orléans.

Le tension était à son comble, Maisie était très concentrée sur ce que faisait Lyllian. Elle était un peu sensible sur la vue du vrai sang, oui, le sang dans les films d’horreur, ça ne lui avait jamais posé de souci, mais le vrai sang humain en grande quantité, c’était carrément une autre histoire. La jeune femme ne cessait donc de se répéter qu’il ne fallait pas qu’elle tombe dans les pommes, pour elle, mais aussi et surtout pour les autres. Tamara était la personne prioritaire pour les soins, ce qui était tout à fait normal. Il fallait donc qu’elle se concentre et qu’elle pense à autre chose, comme par exemple, à la première fois qu’elle s’était entraînée avec Tamara, cette dernière lui avait fait une super impression, ou la fois où elle avait comprit que cette dernière sortait avec son père. Ce jour-là, la jeune femme avait eu la peur de sa vie, elle avait cru que son père était en danger alors que pas du tout. Depuis ce jour-là, un temps incroyable avait passé et les deux femmes avaient eu tout le temps de se connaître. Maisie sourit à tous ces souvenirs mais elle perdit son sourire bien vite quand elle entendit toutes les voix autour d ‘elle.

Quand elle entendit Lyllian juré, ça ne lui disait rien de bon… Elle savait que ce dernier était en train de faire son maximum pour sauver le bébé et Tamara. Lorsqu’il poussa le pack d’eau, Maisie le poussa loin pour ne pas que ce dernier se prenne les pieds dedans et tombe, ce n’était vraiment pas le moment. Elle se dépêcha de lui tendre ensuite la serviette dont il allait avoir besoin pour s’essuyer. Maisie n’était pas du genre croyante, mais si un Dieu existait vraiment, elle espérait vraiment que ce dernier les sauveraient tous les deux, enfin, il avait plutôt intérêt à le faire, sans quoi, elle le retrouverait et elle lui ferait payer, quoi ? Si tous les Dieux existent lui aussi non ?

Tout se passa ensuite très vite et Maisie se retrouva avec sa petite sœur dans les bras. Elle était un peu tétanisée, elle n’avait jamais eu de bébé dans ses bras, c’était la première fois que ça lui arrivait. La petite hurlait à pleins poumons ce qui prouvait qu’elle allait bien. La jolie brune essaya de se ressaisir et la mit sur Tamara comme Lyllian venait de lui demandait. Intérieurement, elle se demandait si Tamara était sortie d’affaire ou non, cette pensée la fit revenir à la réalité et elle vit tout le sang qui se trouvait dans la pièce. Sa vision se mit à se brouiller et elle se mit à entendre des vois très lointaine, elle n’allait pas tarder à tomber dans les pommes. Elle voulu le dire, mais se fit trop tard, elle tomba, mais heureusement pour elle, elle ne se cogna pas la tête. Dehors, la tempête était encore très présente et les secours ne risquaient pas d’arriver de si tôt, mais la jeune femme croyait aux miracles et elle était certaine que tout se terminerait bien.



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Tamara Lond
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Qui sème le vent récolte la tempête !
Tamara, Haytham, Maisie, Lyllian-Aaron

21 février 2017, Nouvelle-Orléans.

Haytham parlait pour essayer de détourner l’attention  de Tamara des douleurs atroces qu’elle ressentait, et peut-être pour se rassurer lui-même. Si au début ça l’avait énervé, finalement, elle trouvait ça apaisant, non pas pour elle, mais pour lui. Tant mieux si son attention était détournée, parce que s’ils paniquaient tous les deux, elle le savait, elle n’y arriverait pas. Il était là, son pilier de toujours, il la tenait, ses bras puissant l’entourant, elle sentait sa respiration dans son dos et c’en était presque rassurant. La future maman se concentrait sur les instructions de Lyllian. C’était l’anarchie dans son corps, elle avait l’impression qu’une guerre se déroulait dans son utérus et que des tanks passaient et repassaient. Il lui demandait de se concentrer, de ne rien lâcher, et elle essayait de s’y tenir autant que possible, malgré la difficulté, malgré la douleur, malgré l’épuisement. Mais l’entendre jurer n’avait en effet rien de rassurant, et si ses mâchoires n’avaient pas été serrées au maximum pour se retenir d’hurler, elle lui aurait bien demandé ce qui se passait. Elle souffrait comme jamais et si elle avait été un peu plus en forme, il y avait fort à parier que chacun dans ce bunker en aurait pris pour son grade.

Soudain, enfin le miracle se produisit, le bébé sortit, Lyllian le tenait. Agrippée comme jamais aux mains du fils de Mars, Tam retenait son souffle, espérant entendre son enfant crier. Les quelques secondes qui s’espacèrent entre le moment où Lyllian l’avait réceptionné et celui où l’on avait pu entendre sa petite voix stridente lui sembla durer une invivable éternité. Mais enfin, elle se fit entendre, elle respirait, elle allait bien. Alors que l’accoucheur du jour confia le nouveau-né à sa grande sœur, Tam, soulagée d’un poids, reprit son souffle et laissa sa tête choir contre le torse de son petit ami. Maisie vint déposer la petite sur sa poitrine, et Tam, rassurée, la regarda, les yeux remplis d’amour, et aussi de larmes. Elle était là, elle allait bien. A bout de forces, elle ne supporta pas la dernière intrusion  dans son corps de la part de Lyllian qui s’affairait à sortir le placenta pour stopper les saignements. La brunette perdit une nouvelle fois connaissance, plus longuement cette fois.

Une lumière blanche m’aveuglait, je dus plisser les yeux avant d’apercevoir une silhouette se dessiner au loin. Je ne comprenais pas. Où étais-je ? Il y a quelques secondes, je souffrais le martyr, j’avais ma fille sur moi et… je commençais déjà à oublier tout ça. Je me sentais bien, je ne souffrais plus. La silhouette se rapprocha, et je reconnus immédiatement cette femme qui s’était occupée de moi toute mon enfance durant, celle qui avait été le bras droit de ma pauvre maman à la santé fragile. La mère de mon cher Haytham.

-Eileen ? Qu’est-ce qui se passe ?
-Tamara, ma chérie, je suis tellement fière de toi. Tu es devenue une magnifique personne, et je suis si heureuse que vous vous soyez retrouvés, Haytham et toi.
-Eileen, tu nous manques tellement.... ne me laisse pas ! suppliai-je alors qu'elle s'éloignait déjà.
-Tu dois y retourner. Ta place n’est pas ici. Hay a besoin de toi, et ta fille aussi.
-Mais…

Je n’eus rien le temps d’ajouter que l’image se brouilla à nouveau.


Tamara reprit connaissance en répétant, sans doute de manière incompréhensible pour l’oreille humaine, le prénom de la mère d’Haytham.

-Eileen… répéta-t-elle encore.

Ses yeux se rouvrirent et elle vit sa petite fille sur elle. Fort heureusement, Lyllian avait fini de la charcuter, et elle ne saignait plus. Elle remarqua à peine Mr Lignac qui s’éloignait. En fait, il était venu récupérer Maisie qui était tombée dans les pommes elle aussi, mais Tamara n’eut guère le temps de le constater, ayant elle-même défailli juste avant. Elle n’osait pas poser ses mains sur sa fille, ses membres étant encore engourdis, mais ses esprits étaient revenus.

-Hay, on peut l’appeler Eileen, s’il te plait ?

Lyllian revint dans le but d’ausculter la petite. La tête lui tournait, mais Tam voulait l’entendre de la bouche du demi-dieu, elle voulait entendre que sa fille allait bien. Elle s’étonna brièvement de ne plus voir Maisie, mais son champ de vision  ne s’éloignait plus de ce petit être posé sur elle désormais.

-Donne-la lui, demanda-t-elle à Haytham.

Elle n’était pas en état de la tenir, elle avait beaucoup trop peur  de la faire tomber si elle émettait le moindre mouvement, et la position dans laquelle elle était, sur cette chaise avec son petit ami dans son dos qui la tenait, n’était pas des plus confortables. Depuis qu’elle avait posé son regard sur sa petite, Tamara avait, en une seconde, changé d’avis sur tout. Elle qui avait décrété jusqu’à encore quelques heures auparavant que les enfants ne servaient à rien, que seuls les imbéciles ayant un trou à combler dans leur vie tenaient à en avoir, que ces petites choses pleurnichardes n’étaient rien d’autre que des nuisibles, et tout un tas de théories qui déplaisaient fortement à son « Penseur », à présent elle se surprenait à déjà l’aimer au-delà du descriptible, elle se sentait prête à déplacer des montagnes pour ce petit être sans défense qu’elle voulait désormais protéger à tout prix. Et ça commençait par le fait de savoir si elle allait bien. Tam ne ressentait plus rien côté douleur, toute sa concentration était désormais sur la petite Eileen. Elle pouvait la sentir respirer contre elle, ses cris s’étaient calmés à un moment donné, sans doute quand elle était encore dans les vapes. La simple présence de ce si petit bébé changeait à présent tout dans la vie de Tam et Hay. C’était concret à présent, elle était belle et bien là et complétait leur famille. Un vrai petit trésor qui remplissait leurs cœurs d’amour, si c’était possible de faire plus. Et dire que c’était grâce à Lyllian. Jamais Tam n’aurait cru lui être redevable un jour. Elle attendait donc avec une impatience certaine qu’il annonce que la petite se portait bien. Mais plus encore, elle avait hâte que la tempête s’arrête pour que les secours puissent venir les chercher afin que sa fille puisse voir un pédiatre.




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Haytham Cassidy
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Qui sème le vent récolte la tempête !
Tamara, Haytham, Maisie, Lyllian-Aaron


21 février 2017, Nouvelle-Orléans

Le stress était à son paroxysme pour chacun de nos protagonistes et la scène dramatique autant que peuvent l'être celle des grandes pièces où le destin des personnages est scellé par Dame Fatalité en personne. Dehors, la tempête continuait à mettre en exergue la colère de Mère Nature. Le tourbillon des éléments en fureur ne laissait que trop peu d'espoir à ceux et celle qui n'avaient plus la chance de s'en préserver. Une fatalité loin d'être le centre des priorités du fils de Mars totalement absent alors qu'ici aussi les éléments étaient hostiles. Il se contentait, pour le moment d'être là, debout, immobile, le socle sur lequel Tamara prenait appuie. Les cris avaient longtemps résonné tellement que l'on peinait à s'habituer au silence. Le sang omniscient par sa présence et son odeur ramena le demi-dieu à cette réalité qu'il aurait aimé fuir un peu plus longtemps pour se prémunir du pire.


Mélange âcre d'acier, de sueur, d'humidité, de vieilles choses que l'on entrepose, aucune odeur n'échappaient à l'odorat aiguisé du demi-dieu qui exhortait intérieurement cette pétasse de Destiné de le laisser souffler lui et son entourage. Que pouvait-il faire de plus à présent ? Beugler comme un abruti n'était pas une solution, menacé Lyllian encore moins. D'ailleurs, c'est sur lui que son regard convergeait à présent. Curieusement, il ne ressentait plus aucune colère à son encontre malgré la situation critique dans laquelle ils se trouvaient. Concentré à l'excès, le jeune demi-dieu lui faisait face, de prime abord, il ne manifestait aucune compassion à l'égard de personne, si ce n'est « peut-être » de Maisie qui tenait encore les ciseaux qu'il lui avait demandés. L'accoucheur du jour entailla la chair de sa pauvre patiente pour continuer à œuvrer pour sa survie. Haytham serra un peu plus la mâchoire, comme pour se prémunir d'une douleur qui n'était pas la sienne. Et voilà qu'une autre contraction ébranla l'assemblée. L'arrivée du bébé était imminente et les jurons répétés de Lyllian ne présageaient rien de bon.


« -Quoi ? » Pas capable de plus, Hay dut accepter le silence éloquent du médecin du jour qui continuait à s'activer pour préserver la vie. Plus personne n'osait parler, hormis Lyllian sous les feux des projecteurs bien malgré lui. Dehors, le vent et la pluie de connivence, continuaient à mettre à mal les quelques protections érigées par les habitants pour épargner au maximum les habitations. Tam faiblissait de plus en plus et n'attaquait plus personne à présent. L'heure semblait bien grave et les minutes défilant n'arrangeaient rien à la situation. « -Je t'aime Tam ! » n'avait-il de cesse de murmurer comme pour se prémunir d'un malheur à venir. Ensuite tout se passa si vite que si on l'avait questionné sur le déroulement des opérations, Haytham aurait été incapable de répondre. Il vit le fils de Némésis se levait, prendre la serviette que la fille du Marsien venait de lui tendre et y déposa quelque chose à l'intérieur. Un, quelque chose qui poussa ses premiers cris après quelques longues secondes de silence. Tam perdit alors connaissance un peu plus longtemps, soulagée d'entendre les premiers cris de son bébé. le Marsien quant à lui, ne parvenait à détacher son regard de sa fille aînée qui tenait le nourrisson dont il ignorait encore le sexe.

« -Il va bien ? » Maisie, plus pâle que jamais, s'approcha de Tamara pour lui donner le bébé comme le lui avait demandé Lyllian. Mais vu l'état de la mère, il fallait se montrer précautionneux. Le fils de Mars veilla donc à laisser la petite auprès de sa mère. Il se mit à ses côtés et garda une main bienveillante sur le nourrisson pour l'empêcher de glisser. Il lui faillait un peau à peau pour lui offrir un premier contact tout en douceur avec le monde extérieur. Lyllian venait de terminer de mettre à mal le corps de Tamara qui venait de reprendre connaissance à la joie du papa, une joie intensifiée par la demande de l'humaine. « -Vraiment ? Tu veux qu'on l'appelle Eileen ? » Visiblement ému, le demi-dieu mit un peu plus de temps à répondre. Il se contenta donc d'un hochement de tête, mais ses yeux brillants trahissaient une émotion intense. Il déposa alors un baiser sur son front et récupéra la petite. Il posa ensuite un regard sur l'autre demi-dieu. Nul besoin de mots pour lui faire comprendre à quel point il lui était reconnaissant pour ce qu'il venait d'accomplir. « -Je vais m'occuper d'elle Tam, repose-toi maintenant ! Je t'aime »

Les premières minutes s'écoulèrent. Madame Lignac et son époux continuaient de s'occuper de Victoria et Maisie qui reprenait conscience peu à peu. Haytham assit près de Tamara, gardait le nouveau-né tout contre lui. Un regard avait suffi pour que ces deux-là se captent et ne se quittent plus. La petite Eileen, apaisée par son père, avait d'ailleurs cessé de casser les oreilles de tout le monde. Il était peut-être un peu trop tôt pour parler d'accalmie, mais ça y ressemblait. Leur monde chahutait par quelques péripéties dignes d'un roman voir même d'un bon blockbuster à l'américaine, venait à présent de basculer. Ils n'étaient plus des enfants, des adolescents. Ils n'étaient plus les aventuriers en culottes courtes jamais à court d'idée pour noircir les pages de leur roman fictif. Non à présent, ils étaient parents, un nouveau statut dont ils semblaient s'accommoder sans trop de problèmes. Le demi-dieu posa d'abord son regard sur Maisie qui aidait par Mr et Mrs Lignac reprenait des couleurs et de la contenance après avoir perdu connaissance durant quelques secondes. La jeune femme elle aussi se pourvoyait d'un tout nouveau statut et nul doute que ce rôle de grande sœur lui irait à souhait. Puis le demi-dieu posa son regard sur son camarade conscient qu'il lui devait beaucoup et en de telle circonstance l'on peut parler d'euphémisme.

« -Madame Lignac ! » Cette dernière leva la tête délestant Maisie et Victoria pour s'approcher du fils de Mars. « - Vous pouvez rester là, à côté de Tam ? Je dois parler à Lyllian » La Française acquiesça dès lors et se mit près de la nouvelle maman. Hay en profita pour se rapprocher du fils de Némésis tâché par le sang de sa compagne. « -Je sais que tu t'en fous, mais merci, merci beaucoup. Et excuse-moi d'avoir gueulé comme un putois tout à l'heure et de m'en être pris à toi. C'était débile, je le reconnais. » Il lui tendit alors la main, espérant le voir la lui serrer, sinon quoi il aurait l'air un peu débile. « -Je te suis redevable et je tiens parole. Si un jour, tu as besoin d'aide, fais-le moi savoir. » Et il le pensait. Haytham n'était pas du genre à manquer à sa parole lorsqu'il était question de ce genre de serment et puis entre itinéraires mieux vaut se serrer les codes, car l'on ne sait jamais ce qui peut arriver par la suite.
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Message Man - Twenty Øne Pilots

Tamara était saine et sauf ou presque. Elle avait simplement besoin de beaucoup de repos et qu’on la laisse tranquille. Puis dès qu’ils le pouvaient, il fallait l’amener aux urgences. C’est ainsi que le voyait Lilly. Il ne pouvait rien faire de mieux, si ce n’est prier pour qu’il n’y ait pas d’autre complication, comme une infection, ou un autre hémorragie. L’enfant c’était pareil. Cliniquement, aux premiers abords il paraissait bien, mais aussi rapidement qu’ils le pourraient, il fallait le faire ausculter par des spécialistes.

Il retira sa chemise pleine de sang, mais au final son débardeur en-dessous était aussi taché. Il soupira et jeta son vêtement dans un coin de la pièce. Tant pis. Elle m’a juste coûté une blinde cette chemise. Puis que le sang, c’est... Je sais pas où qu’elle a trainé l’autre. En plus elle serait capable d’utiliser tout ce sang sur mes vêtements contre moi. Elle pourrait facilement m’accusé de tentative de meurtre. C’est alors que Haytam s’était approché de lui. Par reflexe, Lilly avait fait un pas en arrière.  Il était fou, mais pas suicidaire. Il savait ô combien son compatriote pouvait lui faire mal seulement avec une baffe. Impassible, il regardait Haytam droit dans les yeux quand il se sentit obligé de lui montrer sa reconnaissance. Ca ne lui faisait pas rien au psychiatre, au contraire. Son égo était lustré. Puis cela faisait du bien de temps en temps d’aider des gens sans rien demandé, et qu’on vous donne au final. Il ne dit rien, laissant son camarade finir son discours. Il ne voulait pas le couper. Il opinait parfois du chef, surtout quand il mentionna avoir réagis de façon idiote. « Je m’en fou que tu me remercie oui. Et je m’en fou que t’aies mal réagis. C’est déjà bien une connerie de faire un gosse, y’a de quoi devenir con quand il arrive. C’est la réaction générale dans ce genre de situation. C’est normal. Comme moi de t’avoir dit merde... Tout comme Maisie.» commença t-il d’un sérieux et d’une suffisance sans nom. « T’inquiètes pas. » secouait-il la tête pour l’assurer que ça ne valait pas la peine de se mettre le rate au court-bouillon. « Et je retiendrais que tu m’en dois une. » finit-il avec un sourire carnassier avant de tendre les bras pour prendre la petite.

Enveloppée dans une serviette, il la tenait contre lui avec contenance et bienveillance, mais on sentait bien à son regard un cruel détachement face à ce petit être. De là à dire que d’avoir fait accoucher une femme ne lui faisait rien, c’était faux. Or, il le voyait plutôt comme un défi de plus à checker dans sa vie. Un homme de « science » qui avait accomplit une toute nouvelle expérience médicale dans sa carrière. Il vérifia une ou deux dernières choses auprès du nouveau-né avant de le confier de nouveau à son père. Ca avait l’air d’aller, l'enfant s’était réchauffé et ses réflexes-archaïques étaient corrects. La succion était bonne et surtout, pas de palais fendu. Il avait de nouveau hoché la tête pour dire que ça irait. « Dès qu’on peut, faut les amener aux urgences quand même. Sait-on jamais. Je ne suis pas sage-femme ou pédiatre. » lui donna t-il un dernier conseil.

Il s’était éloigné pour fouiller un peu l’abris. Il y en avait des choses dans les étagères et il espérait que ceux qui l’avaient mis en place avaient pensé à tout. Son doigts glissait sur l’étalage des produits quand enfin… Il y avait une bouteille de Whisky. Lilly avait déjà beaucoup plus d’estime pour le nom Lond. Il joignit ses mains en prière et chuchotait un « merci, merci, merci… » presque comme une complainte, les yeux clos. Il l’attrapa, la déboucha et en but une bonne goulée. Là oui, il se sentait beaucoup mieux. Il se dirigea ensuite vers Maisie et derrière elle, il passa ses bras autour d’elle, l’enlaçant affectueusement, mais sans lâcher la bouteille. Il n’y avait rien de mieux pour calmer les effets du stress, la colère, l’agacement et la peur du cerveau et de la psyché, que l’alcool et le contact humain. Il n’y avait plus qu’à attendre que la tempête passe. La tête dans le cou de la brune, il se laissait bercer pour évacuer un petit peu. Il le fallait ça risquait d’atre long. Et en solitaire comme je suis, enfermé avec autant de monde dans une petite pièce, je vais pas bien le vivre.


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Qui sème le vent récolte la tempête !
Tamara, Haytham, Maisie, Lyllian-Aaron

21 février 2017, Nouvelle-Orléans.

Et voilà, tout est bien qui fini bien. Non, faut pas déconner, il y a que dans les livres et dans les films navets à l’eau de rose que Maisie regardait quand elle n’arrivait pas à dormir que ça se passait comme ça. Mais en tout cas, la jeune femme était certaine d’une chose, même si Lyllian était un véritable connard finit, il venait de sauver Tamara et sa petite fille, et même si actuellement, cette dernière avait envie de lui en mettre une, ce critère, plus que glorieux, l’en empêchait. Mais cela dit, la jeune femme avait eu besoin de s’isoler pour faire un peu le point sur leur ‘’relation’’. Mais elle fut rejoint par son amant qui avait une bouteille à la main. Il s’assit à côté d’elle et l’enlaça comme si absolument rien ne s’était passé. La jolie brune n’avait pas du tout apprécié son geste, bon d’accord, il avait eu deux vies entre les mains, il avait donc toutes les raisons du monde de stresser, ça, la jeune femme pouvait tout à fait le comprendre. Et si ça se reproduisait ? Elle savait se défendre, la question n’était pas là, c’est juste qu’elle ne l’imaginait pas comme ça.

Lorsque ce dernier s’assit à côté d’elle et finit par mettre sa tête dans son cou, la jeune femme ressentit des frissons qu’elle ne pouvait pas contrôler, elle piqua donc la bouteille de Lyllian et elle en but une bonne gorgée à son tour. Pendant quelques secondes, ça lui fit un bien fou. Elle remit ensuite la bouteille dans les mains de ce dernier et elle ferma les yeux. Elle espérait que Tamara allait tenir le coup. Il fallait vraiment que les secours de dépêchent, car plus le temps passait, plus la situation pouvait alors avoir des chances de basculer dans le mauvais côté. Mais il ne fallait pas qu’elle pense à ça, autant penser à une chose plus positive. Elle se mit alors à sourire en imaginant comment la vie allait être entre son père, Tamara et le bébé. Ils allaient pouvoir dire adieu à leurs grasses matinées et à leurs parties de jambes en l’air. Un bébé ça change la vie. Le plus drôle dans l’histoire, c’était de voir à quel point son père s’était investit. Oui, certes, c’est normal, mais peu de pères lisent tous les bouquins que l’on peut trouver sur les bébés et leur comportement.

La pression était plus où moins en train de redescendre chez la jolie brune, une fois que toute cette histoire serait terminée et qu’elle serait certaine que Tamara et la petite soient définitivement hors de danger, elle allait vraiment avoir besoin de parler avec Lyllian. Tout un tas de questions se bousculaient dans sa tête. Devait-elle arrêter de coucher avec lui ? Certes, son père et Tamara seraient vraiment heureux de cette nouvelle. Mais Maisie ‘éclatait bien avec lui mine de rien. Elle resta donc là, sans bouger, le visage de Lyllian dans son cou. Pourquoi ressentait-elle encore du désir pour lui malgré le fait qu’il avait voulu l’étrangler ? Excellente question, mais pour l’heure, elle préférait prier pour que les secours se bougent les fesses. Elle voulu aller voir Tamara, mais elle se dit que cette dernière devait vraiment avoir besoin de repos. Sans compter que quand on perd beaucoup de sang, on a parfois tendance à délirer un peu.




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» (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober

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